[0001] L'invention concerne un dispositif monocoque pour le démontage et le stockage étanche
d'aiguilles hypodermiques usagées ou équivalentes en vue de leur destruction.
[0002] Depuis longtemps le milieu médical, dentaire, vétérinaire, utilise dans les hopitaux,
cliniques, laboratoires d'analyses et tous autres lieux de soins et appropriés, des
aiguilles hypodermiques ou équivalentes, telles que canules ou trocards pour prélever
des liquides à analyser tel que sang ou pour administrer des médicaments ou autres
produits de traitements médicaux.
[0003] Ces aiguilles, dont il est fait une consommation importante, sont mises à la disposition
du personnel médical sous forme individuelle ensachée et stérilisée. Après un premier
usage, les aiguilles ne sont pas restérilisées, mais sont détruites ou stockées en
vue de leur destruction.
[0004] L'opération de stockage en vue de la destruction des aiguilles hypodermiques ainsi
usagées et contaminées ou équivalentes, doit s'accomplir d'une manièré telle que le
personnel médical, ou autres personnes présentes ne risquent pas une contamination
par blessure accidentelle et que les aiguilles usagées et stockées ne soient plus
accessibles pour un ré-emploi par des consommateurs de substances interdites et dangereuses.
[0005] C'est pourquoi, il s'est révèlé souhaitable que la séperation de l'aiguille et de
la seringue se fasse sans contact manuel pour éviter tous risques de blessures accidentelles
et tous risques de contamination qui en résultent.
[0006] C'est pourquoi il s'est révèlé également souhaitable, d'isoler l'aiguille usagée
immédiatement après sa séparation d'avec la seringue afin d'éviter tout contact humain,
accidentel ou intentionnel, qui pourait conduire à une contamination ultérieure.
[0007] Pour ce faire, plusieurs types de dispositifs ont été proposés pour faciliter la
manipulation de l'aiguille et son stockage après sa séparation d'avec la seringue.
[0008] Un premier type de dispositif dont un exemple est décrit dans le brevet FR 2,586,566
consiste en un support destiné à recevoir le fourreau protecteur d'une aiguille hypodermique
stérile. Ce dispositif facilement préhensible, est formé d'un corps léger cylindrique
doté selon son axe d'un réceptacle à commande bloquante pour le fourreau protecteur
de l'aiguille, et, à l'extrêmité donnant accès au réceptacle, d'une corolle protectrice
de la main tenant le corps léger cylindrique. Ainsi l'aiguille hypodermique usagée
est réintroduite dans son fourreau protecteur (placé en position bloquée dans le dispositif)
sans risque de blessure pour l'opérateur médical tenant le dispositif.
[0009] Ce dispositif présente des inconvénients, dont deux au moins semblent majeurs.
[0010] Un premier inconvénient réside dans le fait que le dispositif exige deux manoeuvres
pour l'opérateur médical, l'une étant la mise en place du fourreau contenant l'aiguille
hypodermique stérile, puis l'extraction de l'aiguille stérile de son fourreau, l'autre
étant la réintroduction de la dite aiguille usagée dans le fourreau, en utilisant
la corolle protectrice de la main tenant le dispositif, pour guider l'aiguille sans
risque de se blesser.
[0011] Un autre inconvénient plus grave, apparait à l'esprit quand il est perçu que le dispositif
n'élimine pas l'aiguille usagée, et ne permet que sa ré-introduction dans le fourreau,
et dès lors en laisse l'accès possible et facile avec tous les risques de blessures
et d'insécurité, et de contamination évidente.
[0012] Un autre type de dispositif concerne les appareils destinés à tronquer les aiguilles
hypodermiques usagées et à en recueillir les fragments dans leur partie basse munie
d'un conteneur amovible.
[0013] Un tel dispositif est décrit, par exemple, dans le brevet US 4,255,996. Dans cette
publication, le dispositif est formé de deux parties, l'une haute, l'autre basse,
s'emboitant l'une dans l'autre pour constituer une enceinte close, mais démontable.
La partie haute est munie d'un orifice circulaire d'accès pour l'aiguille usagée,
d'un diamètre supérieur à l'embout de la dite aiguille, orifice complèté par une fente
de direction radiale permettant la retenue verticale de l'aiguille usagée, en position
de coupe par l'appui de l'embout sur les bords de la dite fente. La partie haute est
également munie d'un mécanisme de coupe comportant deux lames parallèles pivotantes
dotées d'une commande manuelle externe. La partie basse est équipée d'un réceptacle
amovible recueillant les fragments d'aiguilles usagées tronquées.
[0014] Toutefois, ce dispositif intéressant par les résultats qu'il procure, présente aussi
des inconvénients dont certains peuvent être considérés comme importants. Un inconvénient
premier, se manifeste par l'obligation pour l'opérateur médical d'avoir un contact
manuel avec l'aiguille usagée, voire contaminée, pour la séparer de la seringue, avant
ou après qu'elle ait été tronquée.
Un autre inconvénient se manifeste dès lors que l'orifice d'accès peut rester ouvert
après la coupe et que l'enceinte est ouvrable par la séparation des parties haute
et basse la formant. Ainsi le dispositif destiné à tronquer les aiguilles hypodermiques
usagées n'est pas étanche et rend possible l'accès aux aiguilles tronquées avant leur
destruction ultérieure, par le feu, par exemple. De plus, leur destruction en particules
n'exclue par l'infection de celles-ci, d'autant qu'il faille éliminer ces particules
infectées en les vidant dans un autre récipiant. L'isolation n'est donc pas parfaite
à ce titre.
[0015] Un dernier type de dispositif concerne ceux dont la vocation est de permettre la
séparation de l'aiguille hypodermique usagée d'avec la seringue, son isolement immédiatement
après la séparation en évitant tout B0 contact humain accidentel qui pourrait provoquer
une contamination de l'operateur médical.
[0016] Un tel dispositif a été décrit, par exemple, dans le PCT WO 82/00412, et consiste
en un conteneur cylindrique dont la paroi supérieure est munie d'un orifice circulaire
de diamètre inférieur à celui de l'embout de l'aiguille hypodermique. Cet orifice
est placé à l'intersection de deux fentes en croix qui créent dans la paroi supérieure
une zone flexible. L'aiguille usagée solidaire de la seringue est introduite en force
dans l'orifice jusqu'à ce que l'embout traverse la paroi supérieure. Par un traction
de la seringue, l'aiguille est libérée et tombe au fond du conteneur.
[0017] Mais ce dispositif présente aussi des inconvénients importants.
[0018] L'un d'entre eux est constitué par le fait que l'orifice est en état d'ouverture
permanent, rendant possible ou bien l'accès aux aiguilles usagées, ou encore le risque
que certaines d'entre elles s'en échappent lors de la manipulation du conteneur.
[0019] Un autre inconvénient se manifeste à travers la possible déformation des fentes à
l'usage, ne permettant plus la traction pratiquée sur la seringue pour assurer la
séparation d'avec l'aiguille usagée.
[0020] Un dernier inconvénient est lié à la forme de l'orifice en fentes qui ne permet pas
l'arrachage des aiguilles de type Vacutainer dont l'embout cannelé est vissé sur le
corps de la seringue nécessitant, dès lors, un moyen de blocage pour assurer la séparation
de l'aiguille et de la seringue par dévissage.
[0021] Un autre dispositif, relevant de ce dernier type décrit dans la demande européenne
de Brevet EP 0,123,247, consiste en un récipient collecteur d'aiguilles hypodermiques
usagées, en forme de flacon, dont l'ouverture est munie d'une coiffe ayant un orifice
de forme triangulaire très spéciale pour permettre l'engagement de l'aiguille solidaire
de la seringue, la séparation par traction de la seringue et la chute de l'aiguille.
[0022] Dès lors que l'aiguille a été séparée et stockée dans le récipient collecteur, l'orifice
triangulaire est aveuglé par un mouvement de rotation de la coiffe, interdisant l'accès
du récipient collecteur d'aiguilles.
[0023] Bien que ce dispositif évite apparement le contact manuel avec l'aiguille au cours
de sa séparation, il apparait être doté de certains inconvénients majeurs qui en limitent
l'usage.
[0024] Un premier inconvénient réside dans le fait que ce dispositif n'est pas aisément
utilisable quand il n'est pas à poste fixe, car l'ouverture de l'orifice triangulaire
d'accès s'effectuant par rotation de la coiffe, provoque également la rotation du
dispositif s'il n'est pas solidement maintenu en position.
[0025] Dés lors, le personnel médical se trouve confronté à deux alternatives. Ou bien se
déplacer du patient jusqu'au dispositif de stockage à poste fixe, la seringue munie
de son aiguille infectée ou usagée dans une main, risquant ainsi tout accident ou
blessure pour lui-même ou un tiers à proximité, l'autre main saisissant la coiffe,
lui imprimant un mouvement de rotation jusqu'à l'ouverture de l'orifice triangulaire
d'accès.
[0026] Ou bien, le manipulateur pose la seringue munie de l'aiguille usagée, saisit à deux
mains le dispositif de stockage, l'un entrainant la rotation de la coiffe, l'autre
bloquant le dispositif.
[0027] Un autre inconvénient se manifeste dans le fait que l'orifice d'accès de forme triangulaire
ne s'adapte pas au diamètre de l'embout de l'aiguille à séparer de la seringue. De
ce fait, pour que l'aiguille soit retenue par le dit orifice, le manipulateur, après
introduction de l'aiguille solidaire de la seringue dans la zone la plus large de
l'orifice triangulaire, déplace la seringue selon une translation horizontale jusqu'à
ce que l'aiguille soit bloquée par le rétrécissement de l'orifice triangulaire.
[0028] Il en découle que l'on ne l'eut éviter le blocage occasionnel d'une aiguille dans
l'orifice triangulaire nécessitant son dégagement manuel, avec risques de blessures
et de contamination.
[0029] Un troisième inconvénient réside dans le volume du dispositif qui le rend relativement
encombrant et d'un transport peu aisé puisqu'il doit être assujetti à un poste fixe,
tel qu'une table roulante de soins, par exemple, ou dans une salle de soins.
[0030] A noter pour ce type de dispositif, qu'il ne répond pas là aussi à tous les types
d'aiguilles, en particulier les aiguilles types cacutainer, cataiter, épicranienne,
montées par vissage sur les seringues, et ne pouvant par conséquent être désolidarisées
du corps de la seringue, que par dévissage.
[0031] Cependant, il existe un réel besoin pour un dispositif amélioré, étanche, pratique,
peu encombrant, de caractéristiques dimensionnelles restreintes pour être facilement
transportable, maniable sans risque, mis dans une poche, tenant dans la main, dans
lequel l'aiguille usagée puisse être introduite facilement, sans risque, et séparée
de la seringue sans contact humain direct, et dans lequel l'aiguille collectée est
définitivement isolée.
[0032] Forte des inconvénients précités et des exigences de sécurité, de prévention, d'hygiène
pour le personnel soignant, de même que pour les malades et de tout le personnel d'hôpitaux,
cliniques, cabinets, etc, maniant des aiguilles hypodermiques usagées et contaminées,
ou équivalentes, l'invention répond à ces exigences et apporte d'autres avantages.
[0033] Le dispositif selon l'invention, pour le démontage et le stockage étanche d'aiguilles
hypodermiques usagées ou équivalentes en vue de leur destruction, comprend:
- Un boitier-réceptacle muni d'un orifice d'accès pour les aiguilles.
- A l'intérieur de boitier-réceptacle et au-dessous de l'orifice d'accès, un écran
plan mobile qui obture le dit orifice mais qui le libère à la demande par déplacement.
- Un organe de commande de l'écran mobile.
[0034] Le boitier-réceptacle au contraire des dispositifs de l'art antérieur, a des dimensions
telles qu'il est aisément placé dans une poche de blouse, facilement appréhendé par
la main libre de l'opérateur médical et tenu en position stable pendant que l'autre
main tient la seringue munie de l'aiguille usagée à éliminer.
[0035] Le boitier-réceptacle dont la section peut être indifférement polygonale ou circulaire
est du type monocoque, c'est-à-dire que tous les moyens nécessaires au fonctionnement
du dispositif y sont enfermés. Ce boitier est généralement constitué de deux demi-coquilles
moulées qui permettent avant leur assemblage d'introduire tous les moyens intervenant
dans la réalisation et le fonctionnement du dispositif selon l'invention.
[0036] L'assemblage ultérieur des deux coquilles par soudage rend le boitier-réceptacle
parfaitement étanche.
[0037] L'orifice d'accès, dont est muni le boitier-réceptacle, est généralement équipé d'une
pièce tronconique externe servant de guide pour l'aiguille hypodermique usagée, et
de butée pour la seringue.
[0038] La périphérie interne de l'orifice d'accès peut être dotée en tout ou partie de cannelures
ou dents, qui favorisent la préhension et le blocage de l'embout de l'aiguille, plus
particulièrement quand celle-ci est fixée à la seringue grâce à un pas de vis, fréquents
chez les vacutainer, cataiter, et permettant un dévissage aisé, sans effort. A fortiori
quand il s'agit d'aiguilles hypodermiques fixées en force sur le corps de la seringue,
ou la préhension est excellente.
[0039] A l'intérieur du boitier-réceptacle, dans l'axe et au-dessous de l'orifice d'accès,
est placé un écran plan mobile, dont le mouvement de translation ou de rotation est
commandé de l'extérieur du boitier par l'opérateur médical. Cet écran obturant l'orifice
d'accès quand il est au repos.
[0040] L'écran plan mobile est généralement formé d'une lame unique rigide pouvant comporter
un évidement de forme géomètrique telle que de préférence carrée, rectangulaire, circulaire,
hémicirculaire, hémiélliptique ou autres, élliptique.
[0041] D'une manières très préférentielle, l'évidement est de forme circulaire, dispose
d'un diamètre au moins égal à celui de l'orifice d'accès et est placé en concordance
axiale avec lui quand l'écran plan mobile, mis en mouvement, libère l'orifice d'accès.
[0042] De même que l'orifice d'accès, l'évidement de l'écran plan mobile peut être doté
en tout ou partie de cannelures ou dents facilitant la séparation de la seringue
et de l'aiguille à embout vissant usagée, par le blocage de cette dernière, la séparation
étant d'autant plus aisée que l'orifice et l'évidement sont simultanément munis de
ces cannelures ou dents.
[0043] Selon une variante, l'écran mobile obturant l'orifice d'accès est formé de plusieurs
lamelles croisées constituant un obturateur de type IRIS.
[0044] L'écran mobile est rendu solidaire d'un organe de commande de son mouvement provoqué
par le contact avec l'un des doigts de la main tenant le dispositif selon l'invention.
[0045] Dès lors qu'il est en mouvement, l'écran plan mobile libère l'orifice d'accès permettant
l'introduction de l'aiguille hypodermique usagée dans le boitier-réceptacle.
[0046] L'organe de commande de l'écran plan mobile est muni d'un moyen de rappel dans la
position d'obturation de l'orifice d'accès quand il est libéré de contact digital,
rendant automatique et sécurisante la fermeture du dispositif, après usage.
[0047] Enfin, le dispositif selon l'invention peut être doté à l'intérieur du boitier-réceptacle,
de moyens antiretour empêchant définitivement l'accès même accidentel, aux aiguilles
hypodermiques usagées et stockées, et rendant étanche le dit boitier en y maintenant
les liquides provenant des aiguilles démontées, même lors d'un retournement du boitier
réceptacle et de l'ouverture intempestive de l'orifice.
[0048] Ces moyens antiretours sont constitués par exemple, d'écrans fixes de formes planes,
tronconiques, troncpyramidale, munis d'un orifice de section circulaire, polygonale,
elliptique ou autres, éventuellement dotés d'un embout tubulaire, cylindrique, tronconique,
troncpyramidale ou autres, permettant l'introduction de l'aiguille usagée et interdisant
son retour.
[0049] Les matériaux mis en oeuvre pour la réalisation du dispositif selon l'invention sont
en général réalisés en matières polymères thermo-formables, tels que, par exemple,
les polyolifines, les polyamides, polyesters, les polymères halogènés.
[0050] Ces matières polymères peuvent recevoir des charges constituées par des matériaux
minéraux pulvérulents, tels que carbonate de calcium, sulfate de calcium, kaolins,
dioxyde de titane, talc, alumine, mais aussi par des fibres minérales et/ou organiques,
telles que par exemple, fibres de verre, fibres céramiques, fibres de carbone.
[0051] Ces matières polymères peuvent également recevoir des adjuvants très divers, tels
que par exemple, des colorants, des agents bioxydes, des agents antiphotons, etc...
[0052] Aussi, et contrairement à l'art antérieur, le dispositif selon l'invention présente
de multiples avantages grâce à la conception du boitier-réceptacle monocoque. Bien
plus, sa forme et ses dimensions permettent à l'opérateur médical de le manier aisément
d'une main tandis que l'autre tient la seringue munie de l'aiguille usagée.
[0053] Enfin, le retour automatique dans la position d'obturation de l'orifice d'accès après
l'introduction de l'aiguille hypodermique usagée ou équivalente évite l'ultime geste
de sécurité que le personnel médical peut omettre quand de tels dispositifs doivent
être clos manuellement.
[0054] L'invention sera mieux comprise grâce à la description illustrative et non limitative
faite à partir des dessins annexés.
La figure (1) est une coupe longitudinale en élévation d'un dispositif réalisé selon
l'invention.
La figure (2) est une coupe transversale selon AA du même dispositif selon l'invention.
La figure (3) est une vue par dessus de l'orifice muni de cannelures.
[0055] Selon les figures (1) et (2), le dispositif pour le démontage et le stockage étanche
d'aiguilles hypodermiques usagées ou équivalentes se compose d'un boitier-réceptacle
(1) muni d'un orifice d'accès (2). Au-dessous de l'orifice d'accès (2) et à l'interieur
du boitier-réceptacle (1), est placé un écran plan mobile (3) et un organe de commande
(4) du dit écran mobile.
[0056] Le boitier-réceptacle (1) est formé de deux demi-coquilles moulées (5) et (6) assemblées
par soudage en fin de montage selon la ligne (7).
[0057] L'orifice d'accès (2) est muni d'une pièce tronconique externe (8) servant de guide
pour l'aiguille usagée et de butée pour la seringue.
[0058] L'écran plan mobile (3) est muni de l'évidement (9) de forme circulaire de même diamètre
que celui de l'orifice (2).
[0059] Le dit écran (3) est rendu solidaire du poussoir (4), organe de commande du mouvement,
par l'intermédiaire du moyen de liaison (10).
[0060] L'organe de commande de l'écran plan mobile (3) constitué par le poussoir (4) et
le moyen de liaison (10) est muni d'un moyen de rappel (11), constitué par un ressort
de compression, dont l'une des extrêmités est placée dans le logement (12) du poussoir,
tandis que l'autre extrêmité prend appui sur les butées (13) et (14) solidaires des
demi-coquilles (5) et (6).
[0061] Au-dessous de l'écran plan mobile (3) est placé un moyen antiretour formé par les
écrans plans fixes (16) doté d'un orifice (17) coaxiale à l'orifice d'accès (2) du
boitier-réceptacle (1) et d'un embout tubulaire (18).
[0062] Selon la figure (3), l'orifice d'accès (2) du boitier-réceptacle (1) est muni de
la pièce tronconique externe (8) servant de guide pour l'aiguille usagée et de butée
pour la seringue.
La périphérie interne de l'orifice d'accès (2) est dotée de trois cannelures ou dents
(15) qui favorisent le blocage de l'aiguille usagée en vue de faciliter sa séparation
d'avec la seringue, et en particulier d'avec les aiguilles fixées par vissage sur
le corps de la seringue (vacutainer et cataiter, épicranienne).
[0063] Cette pièce(15) cannelée ou crantée marque l'originalité de préhension pour tous
types d'aiguilles fixées à la seringue, soit en force, soit par vissage, et facilite
les séparations des aiguilles du corps de la seringue, sans aucun risque de contact
avec les doigts de l'opérateur médical ou tout personnel soignant.
[0064] En pratique, le dispositif selon l'invention tel que décrit, est mis en oeuvre de
la manière suivante:
- L'opérateur médical tenant d'une main la seringue munie de l'aiguille hypodermique
usagée, saisit le dispositif de l'autre main et, d'un doigt de cette dernière, fait
pression sur le poussoir (4). Le mouvement est alors transmis par le moyen de liaison
(10) à l'écran plan mobile (3). L'évidement circulaire (9) est, de ce fait, placé
en concordance avec l'orifice d'accès (2).
- L'aiguille hypodermique usagée est alors introduite dans l'orifice d'accès (2) et
traverse l'évidement circulaire (9) de l'écran plan mobile (3). La seringue portant
l'aiguille usagée vient en contact de la pièce tronconique (8).
- L'opérateur médical relâche alors la pression du poussoir (4).
- L'évidement circulaire (9) sous l'action du ressort (11) tend à revenir à sa position
initiale, et de ce fait, bloque l'embout de l'aiguille, embout en force ou embout
cannelé pris par les cannelures ou dents, qui est aisément séparé de la seringue,
soit en force, soit en accusant des tours pour pratiquer le dévissage de l'aiguille
usagée pour la dégager du corps de la seringue s'il s'agit d'un type d'aiguille à
embout vissant. Dans tous les cas, l'aiguille usagée se sépare aisément par l'effet
d'une simple traction. L'aiguille hypodermique usagée tombe alors dans le boitier-réceptacle
(1).
[0065] L'écran plan mobile (3) libéré, revient à sa position initiale sous l'action du ressort
(11) et obture ainsi l'orifice d'accès (2) isolant hermétiquement les aiguilles usagées
dans le boitier-réceptacle et sans risque que ces aiguilles puissent ressortir du
dit boitier-réceptacle, garantissant une réelle sécurité.
1. Dispositif portatif monocoque pour le démontage et le stockage étanche d'aiguilles
hypodermiques usagées et équivalentes, en vue de leur destruction ultérieure, qui
comprend:
- Un BOITIER-RECEPTACLE (1) muni d'un ORIFICE d'ACCES (2) pour les aiguilles.
- A l'intérieur du boitier-réceptacle (1) et au-dessous de l'orifice d'accès (2),
un ECRAN PLAN MOBILE (3) qui obture le dit orifice et le libère à la demande p'ar
déplacement.
- Un ORGANE DE COMMANDE (4) du mouvement de l'écran (3).
2. Dispositif selon la revendication (1) caractérisé par le fait que l'orifice d'accès
(2) est muni en tout ou partie de cannelures ou dents.
3. Dispositif selon les revendications (1) et (2) caractérisé par le fait que l'orifice
d'accès (2) est muni d'une pièce tronconique externe, de guidage de l'aiguille hypodermique
usagée, et de butée pour la seringue solidaire de l'aiguille.
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications (1) à (3) caractérisé en ce
que l'écran plan mobile (3) est formé d'une lame unique rigide.
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications (1) à (4) caractérisé en ce
que l'écran plan mobile (3) comporte un évidement (9) ayant préférentiellement une
forme carrée, rectangulaire, circulaire, hémicirculaire, élliptique, ou hémiélliptique.
6. Dispositif selon la revendication (5) caractérisé en ce que la plus petite dimension
de l'évidement (9) est au moins égale au diamètre de l'orifice d'accès (2).
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications (1) à (6) caractérisé en ce
que l'évidement (9) de l'écran plan mobile (3) est muni en tout ou partie de cannelures
ou dents.
8. Dispositif selon la revendication (1) caractérisé en ce que l'écran plan mobile
(3) est formé de plusieurs lamelles croisées constituant un obturateur de type IRIS.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications (1) à (8) caractérisé en ce
que l'organe (4) de commande de l'écran (3) est un poussoir, le dit organe étant muni
d'un moyen de liaison (10) avec l'écran plan mobile (3) et d'un moyen de rappel (11).
10. Dispositif selon la revendication (9) caractérisé en ce que le moyen de rappel
est un ressort.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications de (1) à (10) caractérisé
en ce que le boitier-réceptacle (1) est muni d'un moyen antiretour (16).
12. Dispositif selon la revendication (11) caractérisé en ce que le moyen antiretour
est formé d'écrans fixes de formes planes, tronconiques, troncpyramidales.
13. Dispositif selon l'une des revendications (11) et (12) caractérisé en ce que le
moyen antiretour est muni d'un orifice (17).
14. Dispositif selon la revendication (13) caractérisé en ce que l'orifice (17) est
doté d'un embout tubulaire (18).