(19)
(11) EP 0 312 438 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
19.04.1989  Bulletin  1989/16

(21) Numéro de dépôt: 88402557.8

(22) Date de dépôt:  11.10.1988
(51) Int. Cl.4H01R 4/24
(84) Etats contractants désignés:
BE DE ES GB GR IT

(30) Priorité: 13.10.1987 FR 8714105
24.06.1988 FR 8808509

(71) Demandeur: ARNOULD Fabrique d'Appareillage Electrique
F-38163 Saint-Marcellin (FR)

(72) Inventeurs:
  • Gonon, Jean-Louis
    Saint Verand F-38160 Saint Marcellin (FR)
  • Moulin, Pierre
    Saint Verand F-38160 Saint Marcellin (FR)

(74) Mandataire: CABINET BONNET-THIRION 
95 Boulevard Beaumarchais
75003 Paris
75003 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Connecteur auto-dénudant pour conducteur électrique


    (57) Il s'agit d'un connecteur qui, dans un corps en matière isolante (10), comporte, en coopération avec un barillet (12) propre à y forcer un conducteur électrique, un organe de contact (11) dont deux lèvres (L1, L2) forment circulairement à cet effet une fente (F).
    Suivant l'invention, les lèvres (L1, L2) de l'organe de contact (11) appartiennent chacune respectivement à deux coquilles (C1, C2) dont une au moins, la coquille (C2), s'étend circonférentiellement en porte-à-faux et est élastiquement déformable autour de sa génératrice racine, et, au moins au repos, il subsiste périphériquement, entre elle et le corps en matière isolante (10), un jeu (J).
    Application aux connecteurs auto-dénudants pour conducteurs électriques.




    Description


    [0001] La présente invention concerne d'une manière générale les connecteurs auto-dénudants, c'est-à-dire les connecteurs aptes à intervenir sur un conducteur électrique à gaine isolante sans dénudage préalable de son âme conductrice, soit qu'il s'agisse de relier électriquement un tel conducteur électrique à un quelconque appareillage, pour la desserte de celui-ci, le connecteur faisant alors simplement office de borne de connexion, soit qu'il s'agisse de raccorder électriquement entre eux plusieurs de tels conducteurs électriques.

    [0002] Elle vise plus particulièrement ceux de ces connecteurs auto-dénudants, qui, tel que décrit dans la demande de brevet français déposée le 2 Février 1986, sous le No 86 01191 et publiée sous le No 2.593.969, comportent, dans un corps en matière isolante, ou boîtier, d'une part, un organe de contact métallique, qui, de forme générale tubulaire, présente au moins deux lèvres, l'une intérieure, l'autre extérieure, définissant entre elles une fente allongée circulairement autour de l'axe de l'ensemble, et, d'autre part, un barillet, qui, monté rotatif autour dudit axe, est propre à forcer un conducteur électrique dans la fente dudit organe de contact.

    [0003] Sous l'action du barillet, commandé en rotation à cet effet, les lèvres de cette fente assurent, par un déplacement local d'isolant affectant sa gaine, le dénudage du conducteur électrique qui est forcé entre elles, jusqu'à venir au contact de l'âme conductrice de celui-ci.

    [0004] L'un des problèmes à résoudre dans la réalisation pratique de connecteurs auto-dénudants de ce type tient à ce que, pour des raisons évidentes de standardisation, il est souhaitable que, dans les limites, au moins, d'une certaine gamme, ils soient en mesure de recevoir, dans des conditions satisfaisantes de mise en oeuvre et de fonctionnement, des conducteurs électriques de diamètres différents, et qu'ils puissent en outre être éventuellement indifféremment réutilisés pour tel ou tel de ces conducteurs électriques.

    [0005] Dans certaines au moins des formes de réalisation représentées dans la demande de brevet français mentionnée ci-dessus, l'organe de contact, alors réalisé sous la forme d'une douille usinée, présente une certaine souplesse, parce qu'il a été fendu longitudinalement et transversalement à cet effet.

    [0006] Mais cette souplesse de l'organe de contact n'est mise à profit que pour en permettre l'écartement nécessaire au passage de la partie inférieure du barillet, lors du montage de celui-ci.

    [0007] Une fois l'ensemble en place dans le boîtier, l'organe de contact se trouve en effet dûment contrebuté par celui-ci.

    [0008] Il en est de même lorsque, suivant d'autres formes de réalisation, l'organe de contact, alors réalisé par découpage et pliage, a une structure en forme de S.

    [0009] Selon un premier aspect, la présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant au contraire de tirer un autre profit de la souplesse de l'organe de contact.

    [0010] De manière plus précise elle a à cet égard tout d'abord pour objet un connecteur auto-dénudant pour conducteur électrique, du genre comportant, dans un corps en matière isolante, d'une part, un organe de contact métallique, qui, de forme générale tubulaire, présente au moins deux lèvres, l'une intérieure, l'autre extérieure, définissant entre elles une fente allongée circulairement autour de l'axe de l'ensemble, et, d'autre part, un barillet, qui, monté rotatif autour dudit axe, est propre à forcer un conducteur électrique dans la fente dudit organe de contact, ce connecteur auto-dénudant étant d'une manière générale caractérisé en ce que les lèvres de la fente de l'organe de contact appartiennent chacune respectivement à deux coquilles, qui forment chacune globalement au moins une portion de cylindre, et dont une au moins, dite ici par simple commodité coquille flottante, s'étend circonférentiellement en porte-à-faux à compter d'une génératrice racine et est ainsi élastiquement déformable radialement autour de celle-ci, et en ce que, au moins au repos, il subsiste périphériquement un jeu entre ladite coquille flottante de l'organe de contact et le corps en matière isolante.

    [0011] Grâce à la capacité de déformation élastique de cette coquille flottante, un connecteur auto-dénudant ainsi réalisé peut avantageusement se satisfaire de conducteurs électriques de diamètres différents, dans un rapport allant par exemple de un à deux.

    [0012] Suivant une forme particulière de réalisation, la coquille flottante de l'organe de contact a, parallèlement à l'axe de l'ensemble, une hauteur qui va en décroissant en direction de son extrémité libre.

    [0013] Ainsi, sa capacité de déformation élastique se trouve avantageusement variable tout au long de sa longueur circonférentielle, en étant plus grande à son extrémité libre, c'est-à-dire du côté du V d'entrée de la fente, qu'à l'extrémité opposée à celle-ci.

    [0014] Autrement dit, pour permettre d'intervenir sur la capacité de déformation élastique de la coquille flottante, et ainsi ajuster celle-ci au mieux à une gamme de dimensions différentes pour les conducteurs électriques susceptibles d'être concernés, il est avantageusement possible, ainsi, d'ajouter deux paramètres à celui que constitue déjà l'épaisseur de cette coquille flottante, à savoir, d'une part, sa hauteur d'enracinement au droit de sa génératrice racine, et, d'autre part, la hauteur qu'elle peut encore présenter à son extrémité libre.

    [0015] Selon un premier développement de cette disposition, la coquille flottante s'étend en outre de manière libre sur une partie de la hauteur de sa génératrice racine, du côté de la lèvre qu'elle forme.

    [0016] Autrement dit, la zone d'enracinement de cette coquille flottante, matérialisée en pratique par une ligne de pliage la reliant d'un seul tenant à un flasque dont elle est issue, ne s'étend que sur une partie de sa hauteur de sa génératrice racine, et, au-delà, c'est-à-dire au droit de la lèvre qu'elle forme, elle s'étend de manière libre.

    [0017] Il en résulte avantageusement un paramètre d'intervention supplémentaire sur la capacité de déformation élastique de cette coquille flottante.

    [0018] Suivant un deuxième développement de cette disposition, la coquille flottante présente, localement, en saillie, au moins une languette par laquelle elle peut venir en appui contre une paroi du corps en matière isolante.

    [0019] Du fait de cet appui, la capacité de déformation élastique de la coquille flottante se trouve localement modifiée.

    [0020] Il est ainsi avantageusement possible de maîtriser encore au mieux l'évolution de cette capacité de déformation élastique le long de cette coquille flottante.

    [0021] Ainsi, grâce à cette maîtrise, le connecteur auto-dénudant suivant l'invention peut avantageusement convenir, dans de bonnes conditions de mise en oeuvre et de fonctionnement, à des conducteurs électriques de diamètres différents, et être indifféremment réutilisé pour l'un ou l'autre de ceux-ci.

    [0022] En outre, le couple de rotation à exercer sur son barillet pour cette mise en oeuvre se trouve corollairement lui aussi bien contrôlé, sans qu'il y ait le risque que ce couple de rotation vienne dépasser de manière intempestive la résistance mécanique de ce barillet et ainsi en entraîner la détérioration.

    [0023] Selon un deuxième aspect, qui se marie de manière particulièrement favorable avec le précédent, la présente invention a encore pour objet une disposition de nature à permettre, conjointement avec l'évolution de la capacité de déformation élastique de la coquille flottante, une évolution des conditions suivant lesquelles la lèvre de cette coquille flottante et celle de la coquille qui lui est opposée interviennent sur un conducteur électrique.

    [0024] Suivant cet aspect, et en combinaison, d'une part, ces lèvres se raccordent chacune respectivement aux coquilles auxquelles elles appartiennent par un rétreint, qui, affectant radialement l'une et l'autre de ces coquilles, conduit à une réduction de leur écartement relatif, et, d'autre part, à l'extrémité libre de la coquille flottante, elles sont conjointement biseautées en biais, par un chanfrein, à compter de la base de ce rétreint.

    [0025] Il en résulte que, à l'extrémité d'attaque de la fente, c'est-à-dire du côté de son V d'entrée, c'est par une arête, particulièrement propre à attaquer sa gaine isolante, que ces lèvres interviennent sur un conducteur électrique, tandis qu'elles n'interviennent, ensuite, sur celui-ci, à l'extrémité opposée de cette fente, que par une surface cylindrique d'axe parallèle à l'axe de l'ensemble, de nature à avantageusement ménager l'âme conductrice, alors concernée, puisque préalablement dénudée, de ce conducteur électrique.

    [0026] Ainsi, à l'extrémité libre de la coquille flottante, là où la capacité élastique de celle-ci est la plus grande, et donc plus réduite la pression de contact, l'attaque d'un conducteur électrique se fait avantageusement par une arête, tandis que, à l'extrémité opposée de cette coquille flottante, là où sa capacité de déformation élastique est la plus faible, et donc plus grande la pression de contact, le contact avec l'âme conductrice de ce conducteur électrique se fait avantageusement par une surface cylindrique, et donc, axialement, suivant une droite.

    [0027] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels :

    la figure 1 est une vue partielle en coupe axiale d'un connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 2 en est une vue partielle en plan, suivant la flèche II de la figure 1 ;

    la figure 3 est une vue en élévation de l'organe de contact que comporte ce connecteur auto-dénudant ;

    la figure 4 est une vue en plan, suivant la flèche IV de la figure 3, de cet organe de contact, pour la configuration de repos de celui-ci ;

    la figure 5 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne V-V de la figure 3 ;

    la figure 6 en est une vue en coupe axiale, suivant la ligne VI-VI de cette figure 3 ;

    la figure 7 en est une autre vue en coupe axiale, qui, d'équerre avec la précédente, correspond à la ligne VII-VII de la figure 4 ;

    la figure 8 est une vue en plan de cet organe de contact, qui, analogue à celle de la figure 4, correspond à une configuration de travail de celui-ci ;

    les figures 9 et 10 sont, à échelle supérieure, des vues partielles en coupe axiale de cet organe de contact, et plus précisément des lèvres qu'il comporte, suivant, respectivement, les lignes IX-IX et X-X de la figure 4 ;

    la figure 11 en est une vue partielle et schématique, en perspective et coupe transversale ;

    la figure 12 est, à échelle inférieure, une vue en plan du flan à partir duquel cet organe de contact peut être réalisé ;

    la figure 13 est une vue en coupe axiale du barillet que comporte également le connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 14 est une vue en plan de ce barillet, suivant la flèche XIV de la figure 13 ;

    la figure 15 en est une autre vue en coupe axiale, suivant la ligne XV-XV de la figure 13 ;

    les figures 16, 17 en sont des vues en coupe transversales, suivant respectivement les lignes XVI-XVI et XVII-XVII de cette figure 13 ;

    les figures 18 et 19 sont des vues en coupe axiale qui, reprenant, chacune respectivement, celles des figures 9 et 10, illustrent le mode d'intervention de l'organe de contact que comporte le connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 20 est une vue partielle en coupe axiale, qui, analogue à celle de la figure 1, se rapporte à une variante de réalisation du connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 21 est une vue en coupe axiale, suivant la ligne XXI-XXI de la figure 22, d'une autre variante de réalisation de l'organe de contact du connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 22 est une vue en plan de cet organe de contact, suivant la flèche XXII de la figure 21 ;

    la figure 23 en est une vue en élévation, suivant la flèche XXIII de la figure 21 ;

    la figure 24 en est une vue en coupe transversale, suivant la ligne XXIV-XXIV de la figure 21 ;

    la figure 25 est, à échelle inférieure, comme la figure 12, une vue en plan du flan à partir duquel cet organe de contact peut être réalisé ;

    les figures 26, 27, 28 et 29 sont des vues qui, analogues, chacune respectivement, aux figures 21, 22, 23 et 24, se rapportent à une autre variante de réalisation de cet organe de contact ;

    la figure 30 est une vue, partie en élévation, et partie en coupe axiale, d'une variante de réalisation du barillet que comporte le connecteur auto-dénudant suivant l'invention ;

    la figure 31 est une vue en plan de ce barillet, suivant la flèche XXXI de la figure 30.



    [0028] Tel qu'illustré sur ces figures, et de manière connue en soi, le connecteur auto-dénudant suivant l'invention comporte, globalement, dans un corps en matière isolante 10, d'une part, un organe de contact métallique 11, qui, de forme générale tubulaire, présente au moins deux lèvres L1, L2, l'une intérieure, l'autre extérieure, définissant entre elles une fente F allongée circulairement autour de l'axe A de l'ensemble suivant au moins une portion de circonférence, et, d'autre part, un barillet 12, qui, monté rotatif autour dudit axe A, schématisé en traits interrompus ou par sa trace sur certaines des figures, est propre à forcer un conducteur électrique 13, à âme conductrice 14 et gaine isolante 15, dans la fente F de l'organe de contact 11.

    [0029] Le corps en matière isolante 10 ne faisant pas partie de la présente invention, il ne sera pas décrit en détail ici.

    [0030] Il suffira d'indiquer qu'il est par exemple en matière synthétique, et que, pour recevoir un connecteur auto-dénudant suivant l'invention, il présente un logement cylindrique 16, de contour transversal circulaire, et d'axe confondu avec l'axe A de ce connecteur auto-dénudant.

    [0031] Bien entendu, le corps en matière isolante 10 peut comporter ainsi plusieurs logements 16, parallèlement les uns aux autres, et/ou dans l'alignement l'un de l'autre.

    [0032] Quoi qu'il en soit, il peut appartenir par exemple au boîtier d'un quelconque appareillage électrique, ou former par lui-même un boîtier indépendant.

    [0033] Dans la forme de réalisation représentée, l'organe de contact 11, qui, par découpe et pliage appropriés, vient, en pratique, d'un seul tenant, d'un seul et même flan représenté isolément, à plat, à la figure 12, est formé de deux éléments E, E′, qui, identiques l'un à l'autre, sont symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe A, en se raccordant l'un à l'autre à leur base par une ligne de pliage P transversale par rapport à cet axe A.

    [0034] Cette ligne de pliage P a également été schématisée en traits interrompus ou par sa trace sur certaines des figures.

    [0035] A compter de cette ligne de pliage P, les deux éléments E, E′ constitutifs de l'organe de contact 11 sont chacun respectivement adossés l'un à l'autre par un flasque 20 s'étendant de part et d'autre de l'axe A.

    [0036] Ces deux éléments E, E′ étant identiques l'un à l'autre, seul l'un d'eux, l'élément E, sera maintenant décrit plus en détail.

    [0037] Suivant l'invention, les deux lèvres L1, L2 qu'il comporte pour la définition d'une fente F appartiennent chacune respectivement à deux coquilles C1, C2, qui forment chacune globalement au moins une portion de cylindre, et dont une au moins, dite ici par simple commodité coquille flottante, s'étend circulairement en porte-à-faux à compter d'une génératrice racine et est ainsi élastiquement déformable radialement autour de celle-ci.

    [0038] Dans la forme de réalisation représentée, cette coquille flottante est la coquille extérieure C2, c'est-à-dire la coquille à laquelle appartient la lèvre extérieure L2.

    [0039] Comme indiqué ci-dessus, cette coquille flottante C2 s'étend circonférentiellement en porte-à-faux à compter d'une génératrice racine G.

    [0040] En pratique, sur une partie au moins de sa hauteur, cette génératrice racine G se trouve matérialisée par une ligne de pliage par laquelle la coquille flottante C2 se rattache d'un seul tenant au flasque 20 correspondant, le long d'un des bords de celui-ci, et qui constitue donc en quelque sorte la zone d'enracinement de cette coquille flottante C2 à ce flasque 20.

    [0041] Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 1 à 20, la coquille flottante C2 a, parallèlement à l'axe A de l'ensemble, et sur une partie au moins de sa longueur circonférentielle, une hauteur H qui va en décroissant en direction de son extrémité libre 21, c'est-à-dire en direction de son extrémité circonférentiellement opposée à sa génératrice racine G.

    [0042] En pratique, la hauteur H de la coquille flottante C2 va en décroissant de manière régulière de sa génératrice racine G à son extrémité libre 21.

    [0043] Autrement dit, initialement droite, la tranche 22 de cette coquille flottante C2 opposée à la lèvre L2 qu'elle forme s'étend en hélice dans un plan oblique par rapport à l'axe A de l'ensemble.

    [0044] Dans la forme de réalisation représentée, la coquille flottante C2 présente encore, à son extrémité libre 21, une certaine hauteur H1.

    [0045] Autrement dit, elle ne s'étend pas en pointe à cette extrémité libre 21.

    [0046] Il résulte de ce qui précède que, abstraction faite de la lèvre L2 qu'elle forme, la coquille flottante C2 a, développée à plat, tel que représenté à la figure 12, un contour globalement trapézoïdal, et, plus précisément, un contour en trapèze droit, dont sa génératrice racine G forme la grande base, dont son extrémité libre 21 forme la petite base, et dont sa tranche 22 opposée à la lèvre L2 forme le côté oblique.

    [0047] Dans la forme de réalisation représentée, la coquille flottante C2 s'étend en outre de manière libre sur une partie de la hauteur de sa génératrice racine G au droit de la lèvre L2 qu'elle forme.

    [0048] Autrement dit, la ligne de pliage matérialisant cette génératrice racine G ne s'étend que sur une partie ou portion H2 de la hauteur de celle-ci, la coquille flottante C2 s'étendant ensuite en porte-à-faux, suivant une hauteur H3, au-delà de cette ligne de pliage, du côté de la lèvre L2.

    [0049] La coquille flottante C2 s'étend ainsi circonférentiellement suivant une portion de cylindre dont l'ouverture au centre est en pratique supérieure à 90°, tout en étant inférieure à 180°.

    [0050] Ainsi, à son extrémité libre 21, cette coquille flottante C2 ménage, avec le flasque 20 dont elle est issue, un espace libre 24.

    [0051] Corollairement, la coquille C1 associée s'étend, elle, sur 180°, en étant en pratique formée par une simple déformation en demi-onde de la zone médiane du flasque 20.

    [0052] Les deux coquilles C1 des deux ensembles E, E′ de l'organe de contact 11 ainsi consitué forment ainsi conjointement, coaxialment autour de l'axe A de l'ensemble, un alvéole tubulaire 25, qui peut être mis à profit pour l'engagement axial, dans cet organe de contact 11, d'une quelconque fiche de test du type fiche "banane" par exemple.

    [0053] Pour coopération avec une telle fiche de test, il est prévu, découpée dans chacune de ces coquilles C1, une languette 26 qui, une fois convenablement déformée, fait saillie radialement dans cet alvéole tubulaire 25, et qui est élastiquement déformable.

    [0054] En outre, dans la forme de réalisation représentée, les coquilles C1 sont chacune affectées, transversalement, dans l'alignement l'une de l'autre, pour le passage d'un quelconque outil lors de la réalisation et du montage de l'ensemble, d'un trou pilote 27.

    [0055] On décrira maintenant plus particulièrement les lèvres L1, L2 définissant la fente F que comporte de manière symétrique chacun des ensembles E, E′ constitutifs de l'organe de contact 11 dans la forme de réalisation représentée.

    [0056] Dans les formes de réalisation représentées sur les figures 1 à 20, et en combinaison, suivant l'invention, d'une part, ces lèvres L1, L2 se raccordent chacune respectivement aux coquilles C1, C2 auxquelles elles appartiennent par un rétreint 29, qui, affectant radialement l'une et l'autre de ces coquilles C1, C2, conduit à une réduction de leur écartement relatif, et, d'autre part, à l'extrémité libre 21 de la coquille flottante C2, elles sont conjointement biseautées en biais, par un chanfrein 30, à compter de la base de ce rétreint 29.

    [0057] Il résulte des rétreints 29 que les lèvres L1, L2 sont plus proches l'une de l'autre que ne le sont les coquilles C1, C2 auxquelles elles appartiennent.

    [0058] Dans la forme de réalisation représentée, ces rétreints 29 sont axialement chacun sensiblement en quart de cercle.

    [0059] En outre, dans cette forme de réalisation, les lèvres L1, L2 se prolongent de manière sensiblement cylindrique au-delà de ces rétreints 29.

    [0060] Il résulte de la conjonction, d'une part, de la forme torique due aux rétreints 29, et, d'autre part, du biseau dû au chanfrein 30, que les lèvres L1, L2 définissant une fente F dans un organe de contact 11 suivant l'invention forment, conjointement, à l'extrémité d'attaque d'une telle fente F, un V d'entrée 31.

    [0061] Il en résulte également, tel qu'illustré notamment par les figures 9 et 10, qu'elles présentent, d'abord, dans cette fente F, dans le V d'entrée 31 de celle-ci correspondant au chanfrein 30, une arête 32, figure 9, avant d'y présenter, parallèlement à l'axe de l'ensemble, figure 10, au-delà de ce V d'entrée 31, une surface cylindrique 33.

    [0062] Dans la forme de réalisation représentée, la tranche de ces lèvres L1, L2 est en devers, vers l'intérieur, par rapport à l'axe A de l'ensemble, le long du chanfrein 30, et, donc, dans le V d'entrée 31.

    [0063] Elle se redresse ensuite progressivement, pour être finalement droite, sensiblement perpendiculairement à cet axe A.

    [0064] Mais, en variante, cette tranche peut aussi bien être en tout point droite, sensiblement perpendiculairement à l'axe A, tant le long du chanfrein 30 qu'au-delà de celui-ci.

    [0065] Quoi qu'il en soit, pris dans son ensemble, le bord libre des lèvres L1, L2 d'une fente de l'organe de contact 11 suivant l'invention, d'abord oblique par rapport à l'axe A de l'ensemble, du côté de l'extrémité libre 21 de la coquille flottante C2, dans le V d'entrée 31 correspondant, est ensuite droit, en s'étendant dans un plan transversal par rapport à cet axe A.

    [0066] Comme déjà indiqué précédemment, ces lèvres L1, L2, dans la forme de réalisation représentée, se prolongent, axialement, par une surface cylindrique 33, au-delà du rétreint 29 qui les raccordent aux coquilles C1, C2 auxquelles elles appartiennent.

    [0067] Ainsi, sur une partie au moins de leur longueur circonférentielle à compter de la génératrice racine G de la coquille flottante C2, elles d'étendent parallèlement à l'axe de l'ensemble le long de leur bord libre.

    [0068] Mais, la surface cylindrique 33 correspondante peut être axialement plus ou moins étendue.

    [0069] Elle peut même se réduire à une simple circonférence.

    [0070] Dans la forme de réalisation représentée, il est prévu, par ailleurs, pour l'ancrage, dans le logement 16 du corps en matière isolante 10, de l'organe de contact 11 ainsi constitué, sur la tranche des flasques 20 qu'il comporte, des barbillons 35.

    [0071] Enfin, dans les formes de réalisation représentées sur les figures 1 à 20, il est également prévu, à la base de cet organe de contact 11, des languettes 36 propres à permettre d'y assurer transversalement une quelconque connexion à un quelconque conducteur électrique.

    [0072] Cette disposition ne relevant pas de la présente invention, elle ne sera pas décrite ici.

    [0073] Le barillet 12 comporte, quant à lui, une tête 37, qui est propre à sa commande en rotation, et un fût 38 par lequel il est engagé en rotation dans le logement 16 du boîtier 10, en venant en appui, par un épaulement transversal 39, sur la face extérieure de celui-ci.

    [0074] Pour sa commande en rotation, la tête 37, qui est séparée, latéralement, du fût 38, par des échancrures 40, présente, notamment, diamétralement, en surface, parallèlement à ces échancrures 40, entre celles-ci, une saignée allongée 41.

    [0075] Dans la forme de réalisation représentée, cette saignée diamétrale 41 se prolonge radialement, à ses extrémités, à la faveur d'oreilles 42, qui peuvent également être mises à profit pour cette commande en rotation.

    [0076] La tête 37 du barillet 12 présente, en outre, en croix avec cette saignée 41, au droit, chacune respectivement, des échancrures 40, deux encoches 43.

    [0077] Axialement, le barillet 12 présente un perçage 44 donnant accès à l'alvéole tubulaire 25 que forme l'organe de contact 11.

    [0078] Il présente, en outre, parallèlement à ce perçage 44, au moins un trou 45 propre à l'introduction d'un conducteur électrique 13.

    [0079] De manière connue en soi, il comporte, également, circulairement, sur une portion au moins de la circonférence, à la base de son fût 38, une paroi mince 46, par laquelle il est propre à s'étendre axialement dans une fente F de l'organe de contact 11, et qui, au moins localement, pour le passage d'un conducteur électrique 13, présente, en continuité avec le trou 45 précédent, un évidement 47.

    [0080] En pratique, l'organe de contact 11 comportant, tel que décrit précédemment, deux fentes F, le barillet 12 comporte, parallèlement l'un à l'autre, deux trous 45, qui, disposés en positions diamétralement opposées l'un par rapport à l'autre, s'étendent chacun respectivement de part et d'autre de la saignée 41 de sa tête 37, en croix avec celle-ci, et la paroi mince 46 qui le prolonge comporte, également, en correspondance, deux évidements 47.

    [0081] Dans les formes de réalisation représentées sur les figure 1 à 20, le barillet 12 comporte, enfin, axialement, de manière connue en soi, au-delà de sa paroi mince 46, pour chacun de ses trous 45, un prolongement 48.

    [0082] Suivant l'invention, ce prolongement 48 forme un tronçon de tube dans l'alignement du trou 45 correspondant.

    [0083] En pratique, dans la forme de réalisation représentée, chacun des prolongements tubulaires 48 que présente ainsi le barillet 12 est en continuité avec la paroi mince 46 de celui-ci, en formant localement une excroissance sur cette paroi mince 46, tant radialement vers l'intérieur par rapport à celle-ci que radialement vers l'extérieur, tout se passant comme si cette paroi mince 46 se dédoublait localement pour former ces prolongements tubulaires 48.

    [0084] En outre, dans cette forme de réalisation, la paroi délimitant un tel prolongement tubulaire 48 est en croissant, cette paroi ayant une épaisseur sensiblement nulle le long de celle de ses génératrices qui est radialement la plus intérieure par rapport à la paroi mince 46.

    [0085] Quoi qu'il en soit, et suivant l'invention, chacun des prolongements tubulaires 48 est propre, par sa surface extérieure, à contrebuter, intérieurement, la coquille flottante C2 correspondante de l'organe de contact 11.

    [0086] Au repos, la coquille flottante C2 de chacun des ensembles E, E′ constitutifs de l'organe de contact 11 est, par exemple, et tel que représenté à la figure 4, l'objet d'une précontrainte dont il résulte que, pour la configuration de repos de l'ensemble, elle est plus proche de l'autre coquille C1 à son extrémité libre 21 que le long de sa génératrice racine G.

    [0087] En pratique, dans un tel cas, et tel que représenté, notamment à la figure 10, les lèvres L1, L2 correspondantes sont, pour la configuration de repos de l'ensemble, jointives l'une avec l'autre à la pointe du V d'entrée 31 qu'elles forment, en s'écartant ensuite progressivement au-delà de celle-ci.

    [0088] Au montage, l'organe de contact 11 est par exemple d'abord introduit par le bas sur un calibre, de manière à ouvrir les deux fentes F qu'il présente.

    [0089] Le barillet 12 est alors présenté ensuite axialement au droit de cet organe de contact 11, avec ses prolongements tubulaires 48 chacun respectivement au droit des espaces libres 24 existant entre l'extémité libre 21 de ses coquilles flottantes C2 et les flasques 20 correspondants.

    [0090] Par sa paroi mince 46, il s'engage alors entre les lèvres L1, L2l des fentes F de l'organe de contact 11, cependant que les espaces libres 24 ménagés dans celui-ci autorisent la pénétration concomitante de ses prolongements tubulaires 48.

    [0091] Une fois cet engagement axial assuré, le barillet 12 est commandé en pivotement sur lui-même de quelques degrés autour de l'axe A de l'ensemble, ses prolongements tubulaires 48 s'engageant alors circulairement entre les coquilles C1, C2 correspondantes de l'organe de contact 11, sous les rétreints 29 par lesquels ces coquilles C1, C2 se raccordent aux lèvres L1, L2 qu'elles forment.

    [0092] Dès que ses prolongements tubulaires 48 se sont ainsi engagés circonférentiellement sous ces rétreints 29, le barillet 12 se trouve retenu axialement par rapport à l'organe de contact 11.

    [0093] Le calibre préalablement mis en oeuvre est ensuite retiré, et l'ensemble formé par l'organe de contact 11 et le barillet 12 est alors mis en place dans le logement 16 du corps en matière isolante 10, par engagement à force dans celui-ci jusqu'à une position déterminée, les barbillons 35 de l'organe de contact 11 venant alors en fin de course assurer l'ancrage de cet ensemble dans la paroi de ce logement 16.

    [0094] Dans ce cas, c'est donc par l'intermédiaire de l'organe de contact 11 que le barillet 12 se trouve retenu axialement par rapport au corps en matière isolante 10.

    [0095] Mais, bien entendu, si désiré, il peut être prévu, entre lui et ce corps en matière isolante 10, des moyens d'encliquetage propres à en assurer systématiquement une retenue axiale individuelle.

    [0096] Par exemple, il peut être prévu, annulairement, en saillie, sur la surface externe du fût 38 de ce barillet 12, un bourrelet propre à venir s'encliqueter dans une gorge prévue en correspondance, en creux, sur la surface interne du logement 16 du corps en matière isolante 10.

    [0097] Quoi qu'il en soit, et suivant l'invention, au repos, au moins, il subsiste, périphériquement, entre chaque coquille flottante C2 de l'organe de contact 11 et le corps en matière isolante 10, et, plus précisément, la paroi interne du logement 16 de celui-ci, un jeu J.

    [0098] Par ailleurs, il peut être prévu, entre le barillet 12 et le corps en matière isolante 10, des moyens de butée ou autres propres à permettre un repérage de la position angulaire de ce barillet 12 pour laquelle ses prolongements tubulaires 48 s'étendent dans les espaces libres 24 de l'organe de contact 11, à l'écart des fentes F correspondantes.

    [0099] Quoi qu'il en soit, c'est pour cette position angulaire du barillet 12 qu'il est possible d'engager dans l'un au moins quelconque des trous 45 de celui-ci un conducteur électrique 13 pour lequel une connexion doit être assurée, qu'il s'agisse d'un conducteur électrique dit "rigide", c'est-à-dire monofilaire, ou qu'il s'agisse d'un conducteur électrique multi-brins.

    [0100] Tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 8, ce conducteur électrique 13, qui s'étend alors globalement parallèlement à l'axe de l'ensemble, à la faveur aussi bien du trou 45 dans lequel il est engagé que de l'évidement 47 correspondant de la paroi mince 46 et du prolongement tubulaire 48 qui lui fait suite, se trouve à l'écart de la fente F correspondante de l'organe de contact 11.

    [0101] Lorsqu'une rotation dans le sens correspondant est appliquée au barillet 12, il se trouve contraint, par le bord correspondant de l'évidement 47 de la paroi mince 46 de ce barillet 12, à se diriger, suivant la flèche F de la figure 8, et tel que représenté en trait plein sur celle-ci, vers la fente F concernée de l'organe de contact 11, à la faveur du V d'entrée 31 de celle-ci.

    [0102] Il prend alors contact avec l'arête 32 que forment dans un tel V d'entrée 31 l'une et l'autre des lèvres L1, L2 définissant la fente F concernée, ce qui, compte tenu de l'obliquité générale de ces lèvres L1, L2 le long de ce V d'entrée 31, d'une part, conduit ces lèvres L1, L2 à attaquer, par leur arête 32, la gaine isolante 15 de ce conducteur électrique 13, tel que représenté à la figure 18, jusqu'à provoquer, en raison de leur obliquité et du devers de leur tranche, un déplacement local de cette gaine isolante 15, tel que représenté à la figure 19, et, d'autre part, provoque un écartement progressif de la lèvre L2 par rapport à la lèvre L1, par déformation élastique de la coquille flottante C2 portant cette lèvre L1, notamment par rotation élastique de cette coquille flottante C2 autour de la ligne de pliage matérialisant sur une partie de sa hauteur sa génératrice racine G.

    [0103] Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, c'est grâce au jeu J qu'une telle déformation élastique de la coquille flottante C2 est possible.

    [0104] Au-delà du V d'entrée 31, et tel que représenté à la figure 19, c'est ensuite par leur surface cylindrique 33 que les lèvres L1, L2 viennent porter contre l'âme conductrice 14 préalablement dénudée du conducteur électrique 13, en s'étendant alors ainsi avantageusement tangentiellement par rapport à celle-ci.

    [0105] La connexion recherchée est alors assurée.

    [0106] Par un mouvement de rotation inverse du barillet 12, le conducteur électrique 13 peut, si désiré, être débranché.

    [0107] Lorsque, comme indiqué précédemment, un conducteur électrique se trouve par ailleurs connecté à l'organe de contact 11 à la base de celui-ci, le conducteur électrique 13, lorsqu'il est branché en place dans l'organe de contact 11, se trouve électriquement relié, par celui-ci, à ce conducteur électrique.

    [0108] Mais, aussi bien, le connecteur auto-dénudant suivant l'invention peut être mis en oeuvre pour la simple connexion électrique de deux conducteurs électriques engagés chacun respectivement dans les deux trous 45 de son barillet 12.

    [0109] Quoi qu'il en soit, il résulte de ce qui précède que, en sus de son épaisseur, la capacité de déformation élastique d'une coquille flottante C2, dont dépend la pression de contact exercée sur un conducteur électrique 13 par les lèvres L1, L2 d'une fente F en un point quelconque de celle-ci, peut avantageusement être contrôlée en intervenant en conséquence sur l'un ou l'autre des paramètres géométriques en cause, et notamment sur l'un ou l'autre des paramètres géométriques que constituent les hauteurs H1, H2, H3 précédemment définies pour une telle coquille flottante C2.

    [0110] Un paramètre supplémentaire peut résulter de ce que, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 11, une telle coquille flottante C2 présente, localement, en saillie, au moins une languette 50 par laquelle elle peut venir en appui contre la paroi interne du logement 16 de ce corps en matière isolante 10, ce qui en modifie alors localement les conditions d'élasticité.

    [0111] Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 20, l'organe de contact 11 est réalisé de manière à ce que, au repos, la coquille flottante C2 de ses ensembles E, E′ ne soit pas sous précontrainte, en sorte que ses fentes F ne sont alors pas fermées, mais au contraire, ouvertes, du côté de ses espaces libres 24.

    [0112] La rotation du barillet 12 lors de sa mise en place dans cet organe de contact 11 peut alors se faire sans effort, même en l'absence de calibre.

    [0113] Corollairement, le rattrapage de la pression de contact au niveau des lèvres L1, L2 de ces fentes F se fait dans ce cas sous la sollicitation d'un jonc annulaire 52, qui est engagé pour ce faire autour de l'organe de contact 11 sur la coquille flottante C2 des ensembles E, E′, à la faveur d'une gorge 53 prévue annulairement à la surface d'une telle coquille flottante C2, et qui, en l'absence de conducteur électrique, maintient lesdites lèvres L1, L2 en pression, soit sur la paroi mince 46 du barillet 12, avec un jeu au niveau des prolongements tubulaires 48 de celui-ci, soit sur ces prolongements tubulaires 48, avec, alors, un jeu au niveau de ladite paroi mince 46.

    [0114] Conjointement, et comme représenté, le logement 16 du corps en matière isolante 10 est étagé, pour permettre l'engagement du jonc annulaire 52 dans sa partie supérieure élargie, et le fût 38 du barillet 12 est, lui, épaissi en conséquence, pour assurer son appui sur ledit corps en matière isolante 10.

    [0115] Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 21 à 25, qui concerne le seul organe de contact 11, diverses modifications interviennent.

    [0116] Il s'agit, pour l'essentiel, des suivantes.

    [0117] Tout d'abord, la tranche 22 de chaque coquille flottante C2 opposée à sa lèvre L2 est droite, en s'étendant dans un plan transversal sensiblement perpendiculaire à l'axe A de l'ensemble.

    [0118] En outre, les lèvres L1, L2 de chaque fente F sont issues directement des coquilles C1, C2 correspondantes, sans rétreint de celles-ci, et elles s'étendent obliquement l'une par rapport à l'autre sur la totalité de la longueur de la fente F concernée, en se rapprochant l'une de l'autre au fur et à mesure qu'elles s'éloignent des coquilles C1, C2 dont elles sont issues.

    [0119] De plus, les languettes 26 découpées dans les coquilles C1 dont sont issues les lèvres intérieures L1 s'étendent librement jusqu'à la base de ces coquilles C1.

    [0120] L'une de ces languettes 26 est droite, tandis que l'autre est défléchie obliquement en direction de la précédente, en faisant ainsi saillie, comme précédemment, dans l'alvéole tubulaire central 25 correspondant.

    [0121] Enfin, dans cette variante de réalisation, aux lieu et place des languettes 36, l'une au moins des coquilles C1, C2 se prolonge vers le bas, c'est-à-dire en direction opposée aux lèvres L1, L2, par une patte de connexion 55, affectée, axialement, dans sa partie médiane, d'une fente 56 ouverte vers le bas.

    [0122] Dans la forme de réalisation représentée, cette fente 56 comporte, localement, un épanouissement 57, de contour circulaire, et, à compter de celui-ci, ses lèvres s'écartent l'une de l'autre en direction de son débouché, en formant dès lors conjointement un large V d'entrée 58.

    [0123] En pratique, celle des coquilles C1, C2 qui se prolonge ainsi vers le bas par une patte de connexion 55 est la coquille flottante C2.

    [0124] En pratique, également, les deux coquilles flottantes C2 que comporte l'organe de contact 11 se prolongent chacune ainsi vers le bas par une patte de connexion 55, et, d'une patte de connexion 55 à l'autre, les fentes 56 sont en regard l'une de l'autre, en positions diamétralement opposées l'une par rapport à l'autre, avec leurs épanouissements 57 disposés à un même niveau.

    [0125] Tel que schématisé en traits interrompus à la figure 24, ces deux pattes de connexion 55 permettent avantageusement le raccordement, à l'organe de contact 11, d'un conducteur électrique 60 convenablement dénudé, éventuellement par simple encliquetage sur celui-ci.

    [0126] Ce conducteur électrique 60 s'étend alors diamétralement d'une des coquilles flottantes C2 à l'autre, en dessous des languettes 26.

    [0127] L'expérience montre que, même s'il bride un peu ces coquilles flottantes C2 à leur base, il n'entrave en rien leur capacité de déformation élastique au niveau des lèvres L1, L2 des fentes F.

    [0128] Quoi qu'il en soit, le raccordement du conducteur électrique 60 impliquant ainsi deux zones de contact au lieu d'une, il est avantageusement plus sûr.

    [0129] En outre, ces zones de contact étant écartées l'une de l'autre, l'assise de l'ensemble sur le conducteur électrique 60 concerné s'en trouve affermie.

    [0130] Enfin, ces zones de contact intervenant à un niveau inférieur à la base de l'alvéole tubulaire 25, il n'y a pas de risque d'interférence avec un quelconque organe de contact plongeant dans celui-ci, tel que, par exemple, la queue d'un quelconque composant électrique.

    [0131] Les autres dispositions sont par ailleurs du type de celles décrites précédemment.

    [0132] Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 26 à 29, aux lieu et place des pattes de connexion 55 précédentes, l'une des coquilles flottantes C1, C2 se prolonge vers le bas par un pied de connexion 62.

    [0133] En pratique, ce pied de connexion 62 a transversalement une section en U, avec sa concavité tournée vers l'axe A de l'ensemble, et seule une coquille C1, C2 se prolonge ainsi vers le bas par un tel pied de connexion 62.

    [0134] Il s'agit, en pratique, d'une coquille C1, c'est-à-dire d'une coquille à laquelle appartient la lèvre intérieure L1 de la fente F correspondante.

    [0135] Le pied de connexion 62 s'étend alors à la base de l'alvéole tubulaire 25.

    [0136] Pour le reste, les dispositions sont du type de celles décrites en référence aux figures 21 à 25, sans, toutefois, la présence de languettes 26 dans l'alvéole tubulaire 25.

    [0137] Dans la variante de réalisation illustrée par les figures 30 et 31, qui concerne le barillet 12, la paroi mince 46 que comporte, circulairement, à sa base, ce barillet 12, ne comporte aucun prolongement.

    [0138] Sa hauteur est limitée, suffisante, cependant, pour qu'elle s'étende au-delà des lèvres L1, L2 des fentes F qu'elle a à charge de traverser.

    [0139] En pratique, la hauteur de cette paroi mince 46 est faite suffisante pour que sa tranche libre s'étende sensiblement à niveau avec le raccordement de ces lèvres L1, L2 aux coquilles C1, C2 dont elles sont issues.

    [0140] Dans la forme de réalisation représentée, la paroi mince 46 du barillet 12 est, à sa racine, profilée à la manière des lèvres L1, L2, et il en est de même pour la surface inférieure de ce barillet 12.

    [0141] Autrement dit, la paroi mince 46 présente, à sa racine, un épaississement 63, qui, en section axiale, a un profil en trapèze, avec une petite base qui correspond à la section de sa partie courante et une grande base qui correspond à son raccordement à la surface inférieure du barillet 12.

    [0142] Conjointement, cette surface inférieure comporte, de part et d'autre de cet épaississement 63 de la paroi mince 46, un dégagement en retrait 64, dont la section a elle-même un profil en trapèze, avec une petite base, formant son fond, qui correspond à la grande base de l'épaississement 63 de la paroi mince 46, et une grande base formant son débouché.

    [0143] En outre, dans cette forme de réalisation, les évidements 47 que présente la paroi mince 46 du barillet 12 débouchent librement à la base de celle-ci, c'est-à-dire sur la tranche formant son extrémité libre.

    [0144] Pour le reste, les dispositions relatives à ce barillet 12 sont du type de celles décrites précédemment.

    [0145] Mais, tel que schématisé en traits interrompus sur la figure 31, il peut être tiré profit de ses oreilles 42 pour en assurer le blocage en rotation dans l'une ou l'autre des deux positions angulaires correspondant à une connexion ou à une déconnexion d'un conducteur électrique dans une fente F.

    [0146] Pour ce faire, il est prévu, en saillie sur le corps en matière isolante 10, en positions diamètralement opposées l'une par rapport à l'autre, deux ergots 65 avec lesquels interfèrent les oreilles 42 du barillet 12 lors de sa rotation autour de l'axe A de l'ensemble.

    [0147] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

    [0148] En particulier, l'organe de contact du connecteur auto-dénudant suivant l'invention peut ne comporter qu'une seule fente de connexion.


    Revendications

    1. Connecteur auto-dénudant pour conducteur électrique, du genre comportant, dans un corps en matière isolante (10), d'une part, un organe de contact métallique (11), qui, de forme générale tubulaire, présente au moins deux lèvres (L1, L2), l'une intérieure, l'autre extérieure, définissant entre elles une fente (F) allongée circulairement autour de l'axe (A) de l'ensemble, suivant une portion au moins de circonférence, et, d'autre part, un barillet (12), qui, monté rotatif autour dudit axe (A), est propre à forcer un conducteur électrique (13) dans la fente (F) dudit organe de contact (11), ce connecteur auto-dénudant étant caractérisé en ce que les lèvres (L1, L2) de l'organe de contact (11) appartiennent chacune respectivement à deux coquilles (C1, C2), qui forment chacune globalement au moins une portion de cylindre, et dont une (C2), au moins, dite ci-après par simple commodité coquille flottante, s'étend circonférentiellement en porte-à-faux à compter d'une génératrice racine (G), et est ainsi élastiquement déformable radialement autour de celle-ci, et en ce que, au moins au repos, il subsiste périphériquement un jeu (J) entre ladite coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) et le corps en matière isolante (10).
     
    2. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 1, caractérisé en ce que, sur une partie au moins de sa longueur circonférentielle, la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) a, parallèlement à l'axe (A) de l'ensemble, une hauteur (H) qui va en décroissant en direction de son extrémité libre (21).
     
    3. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la hauteur (H) de la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) va en décroissant de manière régulière de sa génératrice racine (G) à son extrémité libre (21).
     
    4. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 3, caractérisé en ce que, à son extrémité libre (21), la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) présente encore une certaine hauteur (H1).
     
    5. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 4, caractérisé en ce que, abstraction faite de la lèvre (L2) qu'elle forme, la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) a, développée à plat, un contour globalement trapézoïdal.
     
    6. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) s'étend en outre de manière libre sur une partie (H2) de la hauteur de sa génératrice racine (G).
     
    7. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, au droit de la lèvre qu'elle forme, la coquille flottante s'étend de manière libre.
     
    8. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 6, caractérisé en ce que, la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) se rattachant d'un seul tenant à un flasque (20) par une ligne de pliage charnière suivant sa génératrice racine (G), ladite ligne de pliage charnière ne s'étend que sur une partie (H2) de la hauteur de la génératrice racine (G).
     
    9. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, objet d'une précontrainte à cet effet, la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11), qui est élastiquement déformable radialement autour de sa génératrice racine (G), est, pour la configuration de repos de l'ensemble, plus proche de l'autre coquille (C1) à son extrémité libre (21) que le long de cette génératrice racine (G).
     
    10. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'un jonc annulaire (52) est engagé autour de l'organe de contact (11).
     
    11. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la coquille flottante (C2) présente, localement, en saillie, au moins une languette (50) par laquelle elle peut venir en appui contre une paroi du corps en matière isolante (10).
     
    12. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11) est celle à laquelle appartient la lèvre extérieure (L2).
     
    13. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que, en combinaison, d'une part, les lèvres (L1, L2) de la fente (F) de l'organe de contact (11) se raccordent chacune respectivement aux coquilles (C1, C2) auxquelles elles appartiennent par un rétreint (29), qui, affectant radialement l'une et l'autre de ces coquilles (C1, C2), conduit à une réduction de leur écartement relatif, et, d'autre part, à l'extrémité libre (21) de la coquille flottante (C2), elles sont conjointement biseautées en biais par un chanfrein (30) à compter de la base de ce rétreint (29).
     
    14. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 13, caractérisé en ce que le rétreint (29) par lequel une lèvre (L1, L2) de l'organe de contact (11) se raccorde à la coquille (C1, C2) à laquelle elle appartient est axialement sensiblement en quart de cercle.
     
    15. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 13, 14, caractérisé en ce que le bord libre des lèvres (L1, L2) de l'organe de contact (11), d'abord oblique vis-à-vis de l'axe (A) de l'ensemble, du côté de l'extrémité libre (21) de la coquille flottante (C2), est ensuite droit, en s'étendant dans un plan transversal par rapport à cet axe (A).
     
    16. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 12 à 15, caractérisé en ce que, sur une partie au moins de leur longueur circonférentielle à compter de la génératrice racine (G) de la coquille flottante (C2), les lèvres (L1, L2) de l'organe de contact (11) s'étendent parallèlement à l'axe (A) de l'ensemble le long de leur bord libre.
     
    17. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que, le barillet (12) comportant circulairement, sur une portion au moins de la circonférence, une paroi mince (46), par laquelle il s'étend axialement dans la fente (F) de l'organe de contact (11), et qui, au moins localement, pour le passage d'un conducteur électrique (13) à pousser circulairement dans cette fente (F), présente, en continuité avec un trou (45) propre à l'introduction d'un tel conducteur électrique (13), un évidement (47), avec, axialement au-delà de cette paroi mince (46), un prolongement (48), ledit prolongement (48) forme un tronçon de tube dans l'alignement dudit trou (45).
     
    18. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 17, caractérisé en ce que ledit prolongement (48) du barillet (12) est propre à contrebuter la coquille flottante (C2) de l'organe de contact (11).
     
    19. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que, le barillet (12) comportant circulairement une paroi mince (46), par laquelle il s'étend axialement dans la fente (F) de l'organe de contact (11), et qui, au moins localement, pour le passage d'un conducteur électrique (13) à pousser circulairement dans cette fente (F), présente, en continuité avec un trou (45) propre à l'introduction d'un tel conducteur électrique (13), un évidement (47), caractérisé en ce que ledit évidement (47) débouche librement à la base de ladite paroi mince (46).
     
    20. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que l'une au moins des coquilles (C1, C2) de l'organe de contact (11) se prolonge vers le bas par une patte de connexion (55), affectée, axialement, dans sa partie médiane, d'une fente (56) ouverte vers le bas.
     
    21. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 20, caractérisé en ce que, localement, ladite fente (56) comporte un épanouissement (57), et à compter de celui-ci, ses lèvres s'écartent l'une de l'autre en direction de son débouché.
     
    22. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 20, 21, caractérisé en ce que celle des coquilles (C1, C2) de l'organe de contact (11) qui se prolonge vers le bas par une patte de connexion (55) est la coquille flottante (C2).
     
    23. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 20, 22, caractérisé en ce que, l'organe de contact (11) comportant deux fentes (F) allongées circulairement, deux de ses coquilles (C1, C2) se prolongent vers le bas par une patte de connexion (55), et, d'une patte de connexion à l'autre, les fentes (56) sont en regard l'une de l'autre.
     
    24. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que l'une des coquilles (C1, C2) de l'organe de contact (11) se prolonge vers le bas par un pied (62).
     
    25. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 24, caractérisé en ce que ledit pied (62) a, transversalement, une section en U.
     
    26. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 24, 25, caractérisé en ce que celle des coquilles (C1, C2) de l'organe de contact (11) qui se prolonge vers le bas par un pied (62) est celle à laquelle appartient la lèvre intérieure (L1).
     
    27. Connecteur auto-dénudant suivant l'une quelconque des revendications 1 à 26, caractérisé en ce que, l'organe de contact (11) comportant deux fentes (F) allongées circulairement, ses coquilles (C1) auxquelles appartiennent les lèvres intérieures (L1) de ces fentes (F) forment conjointement, coaxialement autour de l'axe de l'ensemble, un alvéole tubulaire (25).
     
    28. Connecteur auto-dénudant suivant la revendication 27, caractérisée en ce que, dans ledit alvéole tubulaire (25) fait saillie au moins une languette élastiquement déformable (26).
     




    Dessins
















    Rapport de recherche