[0001] La présente invention se rapporte à un coffret de régulation pour appareil de surgélation
et de conservation du type comprenant une enceinte unique.
[0002] La technique du froid est de plus en plus souvent appliquée aux produits alimentaires
tels que pâtisserie et plats cuisinés, permettant la réalisation des produits de manière
massive ou dans les meilleures conditions, puis leur conservation sans aucune dégradation
jusqu'à la période de leur vente et de leur consommation.
[0003] Pour que les produits se conservent dans les meilleures conditions, sans modification
de leur texture, de leur aspect initial, et sans dessèchement, il est avantageux
de procéder en deux temps, à savoir : une surgélation suivie d'une conservation.
[0004] La surgélation consiste en une opération très rapide de congélation à coeur du produit.
Cette opération doit être réalisée dans un appareil appelé surgélateur dont la puissance
frigorifique est importante, à une température basse de l'ordre de - 40°C. En fin
de surgélation, qui n'excède pas quelques heures, il est procédé au transfert des
produits dans un conservateur à l'intérieur duquel règne une température de l'ordre
de - 25°C.
[0005] Il existe actuellement un appareil de surgélation et de conservation comportant
une enceinte unique. Un appareil de ce type, appelé surgélateur-conservateur, est
par exemple décrit dans le document FR-A-2.468.314. Cet appareil comprend une enceinte
unique contenant :
- l'évaporateur, ou batterie, d'une installation frigorifique sur lequel passe l'air
contenu dans l'enceinte sous l'action d'un ventilateur,
- un compartiment de surgélation, en communication permanente avec le compartiment
contenant l'évaporateur et placé généralement sous celui-ci, et,
- au moins un compartiment de conservation susceptible d'être mis en communication
et isolé le compartiment de congélation.
[0006] L'installation frigorifique est susceptible de plusieurs régimes de fonctionnement,
à savoir : au moins un régime où elle assure le maintien d'une température de conservation
de l'ordre de - 25°C et un régime où elle procure une température de surgélation de
l'ordre de - 40°C. Dans la mesure où l'appareil est utilisé comme un simple conservateur,
les différents compartiments qu'il comprend, à savoir le compartiment contenant la
batterie du groupe frigorifique, le compartiment de surgélation et les compartiments
de conservation, communiquent les uns avec les autres, la température étant la même,
de l'ordre de - 25°C dans la totalité de l'appareil.
[0007] Dans la mesure où l'on doit surgeler des produits, les compartiments de conservation
sont isolés, par manoeuvre de volets de fermeture, du compartiment de surgélation.
Les frigories n'étant alors fournies que dans le compartiment de surgélation, la température
dans celui-ci atteint alors environ - 40°C. En fin de période de surgélation, les
volets sont rouverts et les différents compartiments sont remis en communication
de telle sorte que, compte tenu de cette nouvelle répartition, la température moyenne
de l'ensemble est de l'ordre de - 25°C.
[0008] Il est en outre souvent prévu un volet, normalement ouvert quand les volets précités
sont fermés, et vice-versa, qui a pour rôle d'ouvrir, pendant la surgélation, un large
passage entre la partie supérieure aval du compartiment de surgélation et la partie
inférieure amont du compartiment contenant l'évaporateur de l'installation frigorifique
: ce passage est ouvert pendant la surgélation, permettant à l'air de circuler massivement
du compartiment de surgélation vers l'évaporateur, et il est par contre fermé pendant
la conservation, la totalité de ce flux d'air traversant alors, comme il se doit,
les compartiments de conservation.
[0009] Généralement, les moyens de commande des différents volets sont couplés et entraînés
par un moto-réducteur unique lui-même commandé par une horloge de programmation du
régime de fonctionnement de l'appareil.
[0010] Lorsque l'utilisateur désire surgeler une certaine quantité de produits, il lui suffit
d'afficher le temps de surgélation sur l'horloge et de commander le début de la surgélation,
ce qui met en marche un moto-réducteur provoquant le basculement des volets précités.
En fin de surgélation, l'horloge commande automatiquement le retour au régime de conservation
initial, ces volets rebasculant en leur position initiale.
[0011] Comme toutes les installations frigorifiques, un surgélateur-conservateur doit être
dégivré à intervalles réguliers. Son dispositif de commande et régulation comprend
donc nécessairement une partie chargée de commander, à des instants prédéterminés,
une séquence de dégivrage. Ce dégivrage est réalisé dans ce type d'installation par
arrêt de la production de froid et de la ventilation, tandis que sont mises en service
des résistances de chauffage de la batterie, c'est-à-dire de l'évaporateur.
[0012] La figure 1 annexée représente, sous forme de schéma-blocs, la portion d'un régulateur
classique qui est chargée de la commande des séquences de dégivrage automatique.
[0013] Ce régulateur connu comporte, branchée aux bornes d'alimentation 1 et 2, une horloge
de programmation et de commande 3. Cette horloge commande, à des instants prédéterminés,
par exemple toutes les 6 heures, par une connexion 4, le basculement temporisé d'un
premier interrupteur deux voies 5, et par une connexion 6 le basculement temporisé
d'un second interrupteur deux voies 7.
[0014] Avant le démarrage de la séquence de dégivrage, les positions des deux commutateurs
5 et 7 sont telles que leur borne d'entrée, respectivement 8 et 9, est reliée à leur
première borne de sortie, respectivement 10 et 11. La borne 10 alimente alors le
dispositif de production de froid 12, qui est branché entre cette borne 10 et le second
fil de ligne 2, le premier fil de ligne 1 étant lui-même connecté aux bornes 8 et
9. La borne 11 alimente à son tour le dispositif de ventilation 13 qui est branché
entre cette borne et le second fil de ligne 2.
[0015] Après le basculement déclenché par l'horloge de programmation de dégivrage 3, les
bornes d'entrée 8 et 9 de ces deux commutateurs 5 et 7 sont reliées chacune à leur
deuxième borne de sortie, respectivement 14 et 15. Entre la borne 14 et le second
fil de ligne 2 sont branchés en série les résistances de dégivrage 16, chargées de
chauffer la batterie pour réaliser le dégivrage, et un thermostat de batterie 17,
placé contre cette dernière et réglé pour ouvrir son contact à une température légèrement
supérieure à 0°C, par exemple 8°C, ce contact ne pouvant ensuite être refermé que
par la mise sous tension d'un relais incorporé, branché entre le fil 2 et, par la
liaison 18, la borne 10. L'horloge 3 est réglée pour maintenir le contact entre 8
et 14 pendant une durée d₁ prédéterminée, par exemple 30 minutes. Ce délai étant écoulé,
le contacteur 5 rebascule en sa position initiale 8-10.
[0016] Entre la borne 15 du second commutateur et le fil 2 est branché un dispositif 19
de commande de fermeture forcée des volets, ceux-ci se rouvrant naturellement lorsque
la borne 15 n'est plus alimentée. L'horloge 3 est réglée pour maintenir le contact
entre 9 et 15 pendant une durée d₂ prédéterminée, supérieure à d₁. Par exemple, d₂
est égale à 35 minutes. Ce délai d₂ étant écoulé, le commutateur 7 rebascule en sa
position initiale 9-11.
[0017] Il ressort du schéma de la figure 1 que le fonctionnement, pour le dégivrage, de
ce dispositif connu est le suivant :
[0018] Au top de début de dégivrage, l'horloge 3 commande, par les connexions 4 et 6, le
basculement vers la droite des interrupteurs 5 et 7. Les dispositifs de production
de froid 12 et de ventilation 13, n'étant plus alimentés, s'arrêtent instantanément.
Les résistances 16 sont alimentées et commencent à réchauffer la batterie, et les
volets sont refermés par le dispositif 19, alimenté lui aussi.
[0019] Lorsque la batterie est passée à une température supérieure à 0°C, c'est-à-dire qu'elle
est totalement dégivrée, le thermostat 17 déclenche et coupe l'alimentation électrique
des résistances 16. Il s'est alors écoulé un temps d₃, inférieur à d₁ et dépendant
de la charge en givre de la batterie. Par exemple, d₃ est égal à 20 minutes.
[0020] Pendant les 10 minutes restantes pour atteindre d₁, les résistances, en raison de
leur inertie thermique, continuent à réchauffer le compartiment contenant la batterie.
On observe alors un dégagement de vapeur d'eau qui vient se condenser sur les parties
froides avoisinantes pour y déposer de la glace : il y a création de blocs de glace
qui ne peuvent plus ensuite être absorbés par la batterie, ces blocs de glace pouvant
à la longue prendre des proportions telles qu'ils arrivent à bloquer le ventilateur
ou même le circuit d'air.
[0021] Au bout du temps d₁, l'interrupteur 5 ayant rebasculé, la production de froid est
réenclenchée tandis que, la position du commutateur 7 restant inchangée pour le moment,
les volets sont toujours fermés et la ventilation toujours arrêtée. Pendant cet intervalle
de temps, égal à d₂-d₁, dans notre exemple donc égal à 5 minutes, la batterie absorbe
la vapeur d'eau qui l'entoure puis, à l'instant d₂, le commutateur 7 revient à sa
position initiale, de sorte que la ventilation se remet en route tandis que les volets
s'ouvrent à nouveau. Dans certains cas, en particulier lorsque la charge en givre
est importante, la batterie n'a pas totalement absorbé, à la fin du délai d₃, toute
cette vapeur d'eau, de sorte que la ventilation, en se remettant en route, provoque
l'envoi, dans les compartiments de conservation, d'une bouffée d'air relativement
chaud et humide, ce qui entraîne en particulier un dépôt de givre ou de glace sur
le produit.
[0022] L'invention vise à remédier à ces inconvénients au moyen d'un dispositif de commande
et régulation de dégivrage qui est adapté à la charge en givre effective de la batterie.
Elle se rapporte à cet effet à un coffret de régulation pour surgélateur-congélateur
qui comporte un dispositif de commande automatique du dégivrage de la batterie, sous
contrôle d'une horloge de commande qui fournit, à un instant prédéterminé, un signal
de commande de début de dégivrage, ce signal entraînant d'une part l'arrêt du dispositif
de production de froid et du dispositif de ventilation, et d'autre part la mise en
route d'un dispositif de chauffage de la batterie. Conformément à l'invention, ce
dispositif de commande automatique est associé à un dispositif de commande thermostaté
placé sur la batterie qui présente d'une part un point de commutation haut, réglé
à une température légèrement supérieure à 0°C, par exemple comprise entre 5 et 10°C,
et d'autre part un point de commutation bas, réglé à une température sensiblement
égale à légèrement inférieure à la température de conservation, donc par exemple comprise
entre - 25°C et - 30°C. Le dispositif est équipé de moyens pour que le basculement
du contact du thermostat correspondant au point haut de cette commande thermostatée
entraîne la remise en route du dispositif de production de froid, et pour que, la
température de la batterie ayant par suite beaucoup baissé, le basculement du contact
du thermostat correspondant au point bas de cette commande thermostatée entraîne à
ce moment en plus la remise en route du dispositif de ventilation.
[0023] Avantageusement, s'agissant d'un dispositif pour lequel ledit signal de début de
dégivrage entraîne également la fermeture de volet(s) de séparation, ce second basculement
de contact de thermostat au point bas entraîne également la réouverture de ce(s) volet(s).
[0024] De toute façon, l'invention sera bien comprise, et ses avantages et autres caractéristiques
ressortiront, lors de la description suivante d'un exemple non limitatif de réalisation
de ce dispositif de commande régulée de dégivrage, en référence aux dessins annexés
dans lesquels :
Figure 2 est une représentation schématique, par schéma-blocs, de ce dispositif ;
Figure 3 est un diagramme représentant les courbes de variation de la température
de la batterie en fonction du temps, relatives à deux séquences de dégivrage pour
des charges en givre différentes de la batterie.
[0025] On reconnaît sur la figure 2 l'horloge de programmation et de commande 3, branchée
entre les deux lignes d'alimentation 1 et 2, ainsi que les commutateurs deux voies
5 et 7 qui sont toutefois ici commandés ensemble et simultanément par une connexion
commune 20 en provenance de l'horloge 3. Le dispositif de production de froid 12 est
toujours branché entre la borne 10 du contacteur 5 et le fil de ligne 2, tandis que
le dispositif de ventilation 13 est branché, comme pour le dispositif de la figure
1, entre la borne 11 de l'autre contacteur 7 et ce même fil de ligne 2.
[0026] Le dispositif 19 de fermeture forcée des volets est toujours branché entre la borne
15 du commutateur 7 et le fil de ligne 2, mais il l'est cette fois-ci à travers un
contacteur série 21, qui est le contacteur d'ouverture "point bas" d'un thermostat
22 à deux points de basculement, dont la sonde est placée sur la batterie du dispositif
de production de froid : le contact 21 s'ouvre lorsque la température de la batterie
a baissé jusqu'à atteindre une valeur inférieure à la température ce conservation,
par exemple il s'ouvre à - 28°C. Ce contact 21 est prévu pour ne pouvoir être, une
fois ouvert, refermé que par un signal en provenance de l'horloge 3, acheminé par
les liaisons électriques 23 et 24.
[0027] Les résistances 16 de chauffage de la batterie sont toujours branchées entre la borne
14 du commutateur 5 et le fil de ligne 2, mais elles le sont cette fois-ci à travers
un contacteur série 25, qui est le contacteur d'ouverture "point haut" du thermostat
22 précité. Le thermostat 22 est réglé pour ouvrir ce contact lorsque la température
de la batterie a monté jusqu'à atteindre, après dégivrage total, une température légèrement
supérieure à 0°C : par exemple, il s'ouvre à + 8°C. De même que pour l'autre contact
de ce thermostat, ce contact 25, une fois ouvert, ne peut se refermer que par l'envoi
du signal électrique précité, par les liaisons 23 et 26 en provenance de l'horloge
3.
[0028] Entre le fil de ligne 1 et la borne 10 (reliée au dispositif de production de froid
12) est placé un contacteur commandé 27, dont la fermeture est commandée, à travers
la liaison 28, par le signal "point haut" du thermostat 22 (c'est le même signal qui
commande simultanément l'ouverture de 25 et la fermeture de 27), et dont la réouverture
est commandée, via la connexion 29, par l'horloge 3 : le signal de point haut du
thermostat 22 entraîne donc à la fois l'arrêt de l'alimentation des résistances 16
(par ouverture du contact 25) et la remise en route de la production de froid 12 (par
fermeture du contact 27).
[0029] Entre le fil de ligne 1 et la borne 11 (reliée au dispositif de ventilation 13) est
placé un contacteur commandé 30, dont la fermeture est commandée, à travers la liaison
31, par le signal "point bas" du thermostat 22 (c'est le même signal qui commande
simultanément l'ouverture de 21 et la fermeture de 30), et dont la réouverture est
commandée, via la connexion 32, par l'horloge 3 : le signal de point bas du thermostat
22 entraîne donc à la fois l'ouverture des volets (par ouverture du contact 21) et
la remise en route de la ventilation (par fermeture du contact 30).
[0030] En se référant à l'ensemble des figures 2 et 3, le fonctionnement de ce dispositif
de dégivrage automatique est le suivant :
[0031] En prenant tout d'abord le cas, représenté courbe A (figure 3), d'une charge en givre
de la batterie relativement faible, l'horloge 3 envoie, à l'heure prédéterminée, un
signal de commande de début de dégivrage sur le fil 20 (figure 2). Les commutateurs
5 et 7 basculent alors ensemble vers la droite, en changeant les connexions 8-10 et
9-11 en 8-14 et 9-15 respectivement. A ce stade, les contacteurs 25 et 21 sont fermés
et les contacteurs 27 et 30 ouverts.
[0032] Ce basculement des commutateurs 5 et 7 entraîne par suite :
- l'arrêt de la production de froid et de la ventilation, puisque 12 et 13 ne sont
plus alimentés,
- la fermeture des volets et la mise en route de résistances de chauffage de la batterie,
19 et 6 étant alimentés.
[0033] Les compartiments de congélation et surgélation ne sont pas affectés de manière substantielle
par la chauffe des résistances, puisque les volets sont fermés et la ventilation stoppée,
et la température de la batterie monte régulièrement jusqu'à 0°C (partie a de la courbe
A).
[0034] La température de la batterie reste alors à 0°C (palier b) tant que dure le dégivrage.
Lorsque la batterie est dégivrée, la température croît, plus vite que précédemment
(portion c), jusqu'à atteindre en d le point de déclenchement haut (8°C) du thermostat
22.
[0035] Le thermostat 22 commande alors simultanément l'ouverture de 25 et la fermeture de
27, ce qui coupe le chauffage des résistances 16 et redéclenche la production de froid
12. Le réchauffement de la batterie cesse alors rapidement et, la tendance s'inversant,
on assiste à une descente rapide de sa température (portion de courbe e).
[0036] Lorsque la température de la batterie est descendue jusqu'à la température (- 28°C)
qui correspond au point bas de déclenchement du double thermostat 22 (point f sur
la courbe A), ce thermostat 22 commande simultanément la fermeture du contacteur
30 (ce qui entraîne la remise en route de la ventilation 13) et l'ouverture du contacteur
21 (ce qui entraîne la réouverture des volets). Il s'ensuit que le surgélateur-congélateur
est alors remis en route dans sa position de travail normale, la température de la
batterie se stabilisant alors à la température de - 25°C, qui était celle d'avant
la mise en route du dégivrage.
[0037] Lorsqu'un certain délai prédéterminé s'est écoulé après le début de la séquence de
dégivrage, ce délai étant fixé à une valeur maximale possible pour cette séquence
(par exemple une heure), l'horloge 3 envoie un signal de fin d'opération de dégivrage
sur les fils 20,23,29 et 32. Par suite :
- les commutateurs 5 et 7 rebasculent vers la droite, rétablissant les connexions
8-10 et 9-11,
- le contacteur 21 se referme,
- les contacteurs 27 et 30 se rouvrent,
de sorte que toutes les conditions initiales sont rétablies, le dispositif étant prêt
pour un nouveau dégivrage ultérieur.
[0038] Sur la figure 3, on a figuré par un tronçon en pointillés g la variation de température
de la batterie qui était obtenue auparavant avec la même charge en givre, après le
point d, avec le dispositif de la figure 1.
[0039] La courbe B montre l'évolution, avec le dispositif de la figure 2, de la température
de la batterie avec une charge en givre relativement importante. Les références portées
sur cette courbe : a′,b′,c′,...,g′ correspondent aux références a,b,c,...,g relatives
à la courbe A.
[0040] Ces courbes montrent que la durée totale de l'opération de dégivrage (T₁ pour la
courbe A, T₂ pour la courbe B) varie avec la charge en givre et est parfaitement adaptée
à cette dernière. Le refroidissement de la batterie commence dès que celle-ci est
dégivrée, et l'installation de conservation est remise en route dès que la température
de la batterie est redescendue à son point normal de fonctionnement.
[0041] Le dispositif qui vient d'être décrit peut être sujet, comme tous les dispositifs,
à avarie. Si une telle avarie se produit, il paraît nécessaire d'avoir néanmoins la
possibilité de dégivrer la batterie du surgélateur-conservateur. Selon un autre aspect
avantageux de l'invention, le coffret de régulation est en outre muni d'un dispositif
de dégivrage "de secours", qui est dessiné en traits mixtes sur la figure 2.
[0042] Ce dispositif de secours comporte une horloge 33 de mise en route et de temporisation,
qui est enclenchée par une simple pression du doigt sur un bouton-poussoir 34. Cet
enclenchement entraîne l'envoi, par les connexions 35 et 36, d'un signal de fermeture
de deux contacteurs 38,39, ce qui branche les résistances 16 entre les bornes d'alimentation
1 et 2, et l'envoi, par la connexion 37, d'un signal d'ouverture d'un contacteur
40 qui ouvre le circuit d'alimentation de la ventilation 13, de sorte que celle-ci
s'arrête. Un thermostat de batterie 41 agit, lorsque celle-ci a dépassé sa température
de dégivrage, sur un contacteur 42 qui s'ouvre et coupe alors le chauffage des résistances.
Après une temporisation prédéfinie, l'horloge 33 émet un signal qui replace les quatre
contacteurs 38,39,40 et 42, en leur état initial (38 et 39 ouverts, 40 et 42 fermés).
[0043] L'invention n'est, bien entendu, pas limitée à l'exemple de réalisation qui vient
d'être décrit, et est bien au contraire susceptible d'être réalisée sous différentes
façons équivalentes, comportant par exemple moins d'éléments, tels que des contacteurs
doubles ou des contacteurs inverseurs. Les différentes phases de la séquence sont
avantageusement signalées par des voyants lumineux placés sur le panneau avant du
coffret. De préférence, pour éviter toute addition d'intensité, le basculement vers
la droite des commutateurs 5 et 7 entraîne l'ouverture d'un contacteur qui coupe
l'alimentation du compresseur frigorifique du dispositif 12, ce contacteur étant refermé
ensuite par action du thermostat de batterie (point haut à 8°C).