[0001] L'invention concerne un dispositif émetteur de rayons X du type dans lequel un tube
radiogène contenu dans une gaine est alimenté en haute tension par l'intermédiaire
d'au moins un dispositif de connexion électrique monté sur la gaine. L'invention concerne
particulièrement des moyens pour réaliser un blindage de protection contre des rayonnements
X de fuite.
[0002] Dans les installations de radiodiagnostics, le rayonnement X est généralement produit
à l'aide d'un tube radiogène. Selon une disposition courante, d'une part, le tube
radiogène est contenu dans une gaine métallique remplie d'une huile électriquement
isolante, la gaine étant destinée notamment à assurer la protection des utilisateurs
contre les chocs électriques et les rayonnements X ; la gaine équipée d'un tube radiogène
étant appelée ensemble radiogène. D'autre part, les éléments d'alimentation du tube
radiogène, et en particulier les éléments d'un générateur haute tension produisant
la haute tension d'alimentation du tube radiogène, sont regroupés dans une autre enceinte
située à distance de l'ensemble radiogène. Selon le type de l'alimentation en haute
tension, monopolaire ou symétrique, un ou plusieurs câbles à haute isolation électrique
transportent les polarités positive et négative de la haute tension jusque dans la
gaine contenant le tube radiogène, par l'intermédiaire de dispositifs de connexions
électriques. Un tel dispositif de connexion électrique est formé en deux parties dont
l'une, appelée réceptacle, constitue une pièce femelle fixée à demeure à la gaine
; l'autre partie constitue une pièce mâle ou embout destinée à être emboitée dans
le réceptacle et qui est solidaire du câble.
[0003] Etant donné les valeurs très élevées que peut atteindre la haute tension d'alimentation
d'un tube radiogène, 150 KV par exemple, le réceptacle et l'embout sont réalisés dans
des matériaux électriquement isolants, et ont des formes et des dimensions imposées
par des normes internationales. Dans un but de protection des utilisateurs, la gaine
est portée au potentiel de la masse ou terre, de même d'une enveloppe extérieure du
ou des câbles ; un des soucis constants des constructeurs étant que toutes les surfaces
extérieures de la gaine, du dispositif de connexion, et des câbles soient métalliques,
et qu'il y ait continuité électrique entre tous ces organes.
[0004] Le ou les contacts électriques qui sont réalisés par un dispositif de connexion électrique,
s'effectuent dans le fond du réceptacle entre des organes de contact solidaires de
l'embout et, des seconds organes de contact solidaires du réceptacle et qui traversent
la paroi de fond de ce dernier et débouchent ainsi à l'intérieur de la gaine. Le réceptacle
plonge assez profondément à l'intérieur de la gaine, de manière que l'extrémité du
second élément de contact débouche à l'intérieur de la gaine à une distance suffisante
de la paroi interne de cette dernière, pour éviter un claquage électrique entre la
gaine métallique qui est à la masse, et cet éléments de contact qui est au potentiel
de la haute tension. En supposant que la polarité transportée soit la polarité négative,
ce contact est relié par un fil de liaison à la cathode du tube radiogène, et l'anode
de ce dernier est portée à la polarité positive par une autre liaison, à l'intérieur
de la gaine, entre l'anode et un autre organe de contact d'un autre dispositif de
connexion électrique.
[0005] Cependant, ces précautions à elles seules ne suffisent pas pour éviter les risques
de claquages électriques à l'intérieur de la gaine, et l'isolation électrique correcte
dans cette dernière n'est parfaitement réalisée que si la gaine est remplie d'un fluide
ou huile électriquement isolante. Dans ces conditions, il est pratiquement impossible,
malgré la présence de l'huile isolante, de placer à l'intérieur de la gaine un élément
métallique à proximité du réceptacle, et particulièrement si cet élément métallique
tend à diminuer la longueur des lignes de fuite, c'est-à-dire à diminuer la longueur
d'isolant électrique entre l'organe de contact et la paroi intérieure de la gaine.
Il résulte de ceci un problème important qui se rapporte à la protection des utilisateurs
vis à vis des rayonnements X de fuite.
[0006] En effet, dans un tube radiogène, le rayonnement X est produit sous l'effet du bombardement
d'une anode par un faisceau d'électrons. Au point d'impact du faisceau d'électrons
est formé un foyer, qui constitue la source du rayonnement X. Le rayonnement X est
émis dans toutes les directions, et seule une fraction de ce rayonnement X, appelée
faisceau utile, est utilisée pour réaliser des images d'un objet. Le faisceau utile
sort de la gaine par une fenêtre de sortie absorbant très peu le rayonnement X. Pour
absorber les rayons X qui sont émis dans la gaine dans des directions différentes
de celles du rayonnement X utile, les parois intérieures de la gaine sont revêtues
d'une couche de plomb qui constitue un blindage vis à vis du rayonnement X. Généralement,
la couche de plomb a une épaisseur d'environ 3mm, ce qui permet d'absorber l'essentiel
du rayonnement X produit par le tube radiogène quand il fonctionne sous la tension
d'alimentation haute tension maximum prévu, c'est-à-dire habituellement de l'ordre
de 150 KV.
[0007] Compte tenu du problème d'isolation électrique mentionné plus haut, la couche de
plomb est arrêtée autour des orifices dans lesquels sont introduits les réceptacles
de connexion électrique, de sorte que ces orifices ne sont pas blindés et laissent
sortir de la gaine des rayons X émis dans leur direction. Ces rayons X parasites ou
rayonnement X de fuite qui sortent de la gaine en dehors de la fenêtre de sortie,
peuvent atteindre des énergies voisines de celles du faisceau utile, et représentent
un danger important pour les utilisateurs.
[0008] Une solution connue à ce problème consiste à disposer les orifices, destinés à recevoir
les réceptacles de connecteurs électriques, en dehors de zones accessibles à des rayons
X émis directement par le foyer. Cette solution est intéressante, mais elle permet
seulement de limiter la quantité de rayonnement X de fuite, du fait notamment que
par des effets de rayonnement secondaire, des rayons X peuvent avoir dans la gaine
toutes les directions.
[0009] L'invention concerne un ensemble radiogène du type ci-dessus décrit, dont l'agencement
permet de supprimer tous les rayonnements de fuite, notamment au niveau du ou des
dispositifs de connexion électriques, sans exiger de positions particulières de ces
dispositifs de connexion électrique, et tout en conservant les qualités d'isolation
électriques requises.
[0010] Selon l'invention, un ensemble radiogène comportant un tube radiogène contenu dans
une gaine, un blindage de protection vis à vis d'un rayonnement X, la gaine comportant
au moins un orifice dans lequel est monté un dispositif de connexion électrique servant
à alimenter en haute tension le tube radiogène, est carqctérisé en ce qu'il comporte
en outre un second blindage électriquement isolant situé au niveau de l'orifice et
absorbant le rayonnement X émis dans la gaine en direction de cet orifice.
[0011] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, faite à titre
d'exemple non limitatif, et à l'aide de la figure annexée qui montre, de manière schématique,
par une vue en coupe, un ensemble radiogène conforme à l'invention.
[0012] La figure montre un ensemble radiogène 1 dont la représentation est limitée aux moyens
utiles à comprendre l'invention. L'ensemble radiogène 1 comporte une gaine 2 métallique,
en aluminium par exemple. La gaine 2 contient un tube radiogène 3 et une huile isolante
4 dans laquelle est immergé le tube radiogène 3. Le tube radiogène 3 est d'un type
classique comportant notamment une enveloppe 5 dans laquelle sont contenues une cathode
6 et une anode 7. Dans l'exemple non limitatif décrit, l'anode 7 est une anode tournante
dont la rotation, autour d'un axe de rotation 8, est obtenue à l'aide d'un rotor 9
et d'un stator 10 qui est extérieur à l'enveloppe 5 ; l'anode 7 est solidaire du rotor
9 par un axe support 11 métallique, et le rotor 9 est porté par un arbre support 12
métallique également qui est fixé à une première extrémité 13 de l'enveloppe 5. La
cathode 6 est portée en vis à vis de l'anode 7 par un support 14, qui est fixé à une
seconde extrémité 15 de l'enveloppe 5. La cathode 6 est électriquement reliée de manière
classique (non représentée) à des traversées électriques étanches 16,17 dont est munie
la seconde extrémité 15 de l'enveloppe 7. La cathode 6 est d'un type traditionnel
comportant un ou plusieurs filaments (non représentés) dont une extrémité est reliée
à la cathode 6 elle-même, de sorte que pour à la fois relier la cathode 6 à la haute
tension et alimenter en tension de chauffage le ou les filaments de la cathode, il
suffit de relier la cathode 6 à la polarité négative de la haute tension et d'ajouter
une liaison par filament à alimenter. Aussi, en supposant que la cathode comporte
un unique filament, il suffit de deux traversées électriques étanches 16,17, la première
traversée 16 étant reliée à la fois à la cathode 6 elle-même et à une extrémité du
filament et la seconde traversée 17 étant reliée à l'autre extrémité du filament.
[0013] La haute tension d'alimentation du tube radiogène 3 est produite par un générateur
haute tension (non représenté) qui est situé à l'extérieur de la gaine 2. Généralement,
le générateur haute tension est disposé à l'intérieur d'une enceinte (non représentée)
contenant également des moyens pour fournir une première et une seconde basses tensions
servant respectivement au chauffage du filament contenu dans la cathode 6 et à l'alimentation
du stator 10 ; la polarité négative de la haute tension étant reliée, dans cette enceinte,
à l'un des pôles de la première basse tension.
[0014] Dans l'exemple non limitatif décrit, l'alimentation en haute tension du tube radiogène
3 est du type symétrique, c'est-à-dire que les polarités négative et positive de la
haute tension sont respectivement négative et positive par rapport au potentiel de
la gaine 2 qui est reliée à la terre ou masse.
[0015] La polarité négative -HT de la haute tension ainsi que la première basse tension
servant au chauffage du filament contenu dans la cathode 6, sont transportées jusqu'à
l'intérieur de la gaine 2 à l'aide d'un premier câble à haute isolation électrique
20, par l'intermédiaire d'un premier dispositif de connexion électrique 21. D'autre
part, la polarité positive +HT de la haute tension ainsi que la seconde basse tension
servant à alimenter le stator 10 sont transportées jusque dans la gaine 2, par un
second câble à haute isolation électrique 22, par l'intermédiaire d'un second dispositif
de connexion électrique 23.
[0016] Les dispositifs de connexion électrique 21,23 sont d'un même type, et comportent
chacun un embout 25,26 et un réceptacle 27,28 réalisés en un matériau électriquement
isolant. Le premier embout 25 qui prolonge le premier câble 20, est engagé dans le
premier réceptacle 27, et le second embout 26 qui prolonge le second câble 22 est
engagé dans le second réceptacle 28. La gaine 2 comporte un premier et un second orifices
29,30 dans lesquels sont enfoncés respectivement le premier et le second réceptacle
27,28 qui sont ainsi plongés dans la gaine 2. Dans l'exemple non limitatif décrit
où deux liaisons suffisent pour alimenter la cathode 6, deux fils (non représentés)
contenus dans le premier câble 20 sont chacun reliés à un contact mâle 31,32 ; ces
contacts mâles dépassent de l'extrémité 33 du premier embout 25 et sont engagés respectivement
dans un premier et un second contacts femelles 35,36 appartenant au premier réceptacle
27. Les contacts femelles 35,36 sont montés dans une paroi de fond 37 du réceptacle
27, et traversent cette paroi de fond de manière étanche. Le premier contact femelle
35, qui transporte la polarité négative -HT, est relié dans la gaine 2 à la première
traversée électrique 16 par une première liaison 37, et le second contact femelle
36 est relié à la seconde traversée électrique 17 par une seconde liaison 38 ; les
connexions de la cathode 6 étant ainsi réalisées.
[0017] Les orifices 29,30 sont constitués par l'intérieur de protubérances ayant la forme
de tube 40 dans lesquels les réceptacles 27,28 et les embouts 25,27 sont fixés de
manière classique, de façon à maintenir l'étanchéité de la gaine 2 ; les éléments
utilisés pour ces fixations sont bien connus, et ils ne sont pas représentés pour
plus de clarté de la description.
[0018] Le second connecteur électrique 23 est constitué d'une même manière que le premier
connecteur électrique 21 : le second réceptacle 28 comporte un troisième et un quatrième
contacts femelles 41,42 qui débouchent dans la gaine 2 ; un troisième et un quatrième
contacts mâles 43,44 appartenant au second embout 26, sont engagés respectivement
dans le troisième et quatrième contacts femelles 41,42. Le troisième contact femelle
41 transporte la polarité positive +HT de la haute tension, et ce troisième contact
femelle 41 est reliée à l'arbre support 13 par une troisième liaison 48, de sorte
que l'anode 7 est reliée à la polarité positive +HT par l'intermédiaire de l'axe support
11, du rotor 9 et de l'arbre support 12. Dans l'exemple non limitatif de la description,
le stator 10 est porté à la polarité positive de la haute tension +HT, c'est-à-dire
qu'une de ces entrées 46 est reliée au troisième contact femelle 41 qui non seulement
transporte la polarité positive +HT de la haute tension, mais transporte également
l'une des polarités de la seconde basse tension destinée à l'alimentation du stator
10 ; la seconde polarité de la seconde basse tension étant introduite dans la gaine
2, par le quatrième contact femelle 42 qui est relié à une seconde entrée 47 du stator
10, par une quatrième liaison 49.
[0019] En fonctionnement, la cathode 6 produit un faisceau d'électrons 51 qui bombarde l'anode
7 et, engendre sur cette dernière un foyer 52 représentant la source d'un rayonnement
X qui, à partir du foyer 52, est émis dans toutes les directions. Une fraction de
ce rayonnement X constitue un faisceau utile 53 qui sort de la gaine 2 par une fenêtre
54 peu absorbante du rayonnement X.
[0020] A l'intérieur de la gaine 2, des rayons X (non représentés) sont émis dans toutes
les directions, non seulement à partir du foyer 52 qui constitue la source du rayonnement
X primaire, mais aussi de points quelconques à l'intérieur de la gaine 2 où des objets
peuvent être frappés par des électrons secondaires, ou, par des rayons X du rayonnement
primaire qui engendrent un rayonnement X diffusé qui, lui-même, peut subir des diffusions
multiples. Pour éviter une fuite de ces rayonnements X au travers de la gaine 2, il
est connu de revêtir les parois intérieures de cette dernière par un blindage constitué
par une couche de plomb 56. Pour éviter tout claquage électrique entre la masse à
laquelle est reliée la gaine 2, et les polarités négatives et positives -HT,+HT de
la haute tension, la couche de plomb 56 est arrêtée autour des orifices 29,30 ; de
sorte qu'un rayonnement X, appelé rayonnement X de fuite, peut s'échapper de la gaine
2 par ces orifices 29,30.
[0021] Selon une caractéristique de l'invention, le premier blindage aux rayonnements X,
constitué par la couche de plomb 56, est complété par un écran ou second blindage
qui est à la fois électriquement isolant et absorbant du rayonnement X, et qui est
disposé au niveau des orifices 29,30 afin de supprimer des rayonnements X de fuite
au niveau de ces derniers.
[0022] Dans une première version de l'invention, cet écran ou second blindage est constitué
par les réceptacles 26,28 eux-mêmes. A cette fin, les réceptacles 26,28 sont réalisés
à partir d'un matériau électriquement isolant, tel que par exemple une résine époxy,
qui est chargé par un matériau à haut numéro atomique, de manière à constituer un
matériau à la fois électriquement isolant et absorbant du rayonnement X.
[0023] Ces matériaux à haut numéro atomique peuvent être des matériaux électriquement isolants
comme par exemple des oxydes de tungstène, d'uranium, de thorium ou même de plomb
tel le minium.
[0024] Mais ces matériaux à haut numéro atomique peuvent également être des matériaux conducteurs
électriques tels que notamment le bismuth, le tungstène, l'uranium, le thorium, le
plomb. En effet, des essais ont montrés qu'une résine époxy chargée par exemple jusqu'à
50% en plomb ou en tungstène, d'une part conserve des propriétés d'isolant électrique
largement suffisantes vis à vis des valeurs de tensions alternatives ou continues
(150 KV) qui sont nécessaires au fonctionnement d'un tube radiogène classique. Il
a été observé d'autre part, que la résine époxy ainsi chargée par un matériau à haut
numéro atomique, et ayant une épaisseur de l'ordre de 7 à 8mm, absorbe le rayonnement
X sensiblement d'une même manière que la couche de plomb ayant une épaisseur de l'ordre
de 3mm.
[0025] Cette solution au blindage des orifices 29,30 est particulièrement intéressante,
en ce qu'elle ne compromet pas l'isolation électrique à l'intérieur de l'enceinte
2, et n'exige pas de travail supplémentaire lors du montage des réceptacles 26,28
dans la gaine 2. Bien entendu un travail supplémentaire est exigé pour charger le
matériau de base choisi, de la résine époxy par exemple, par une poudre d'un matériau
à haut numéro atomique. La méthode utilisée pour obtenir le matériau à la fois électriquement
isolant et absorbant est sensiblement la même que celle qui est mise en oeuvre pour
renforcer une résine, par des métaux légers ou par des fibres de verre. On peut citer
à titre d'exemple non limitatif, que dans le cas d'une résine époxy chargée jusqu'à
50% d'une poudre de tungstène ou de plomb, la granulométrie de cette poudre est de
l'ordre de 10 à 100 microns.
[0026] Les réceptacles 27,28 peuvent être obtenus par moulage par exemple, de sorte à comporter
une l'épaisseur
e appropriée c'est-à-dire environ 7mm, particulièrement en ce qui concerne la paroi
de fond 37 ; il est à remarquer qu'une telle épaisseur
e correspond sensiblement à l'épaisseur des cloisons des réceptacles réalisés selon
l'art antérieur.
[0027] Les embouts 25,26 peuvent également être réalisés en un matériau électriquement isolant
et absorbant du rayonnement X afin de constituer le second blindage, ou encore de
sorte à ajouter leur masse à celle des réceptacles 27,28, ce qui permet de réduire
l'épaisseur
e de ces derniers. Mais les embouts 25,26 sont solidaires des câbles 20,21 qui peuvent
être remplacés, aussi il est préférable de conférer directement aux réceptacles 27,28
l'épaisseur
e appropriée pour supprimer les rayonnements de fuite.
[0028] Selon une autre version de l'invention, il est possible également de coiffer les
réceptacles 26,28, à l'intérieur de la gaine 2, par un écran 60,61 en forme de cloche
et réalisé en un matériau électriquement isolant chargé par un matériau à haut numéro
atomique comme ci-dessus expliqué ; ces écrans 60,61 en forme de cloche étant fixés
à la gaine 2, et comportant de petites ouvertures 62 destinées à permettre le passage
de l'huile isolante 4 et des liaisons électriques 37,38 au tube radiogène 3.
[0029] Selon encore une autre version de l'invention, illustrée par le second écran 61 qui
coiffe et entoure le second réceptacle 28, à l'intérieur de la gaine 2, les écrans
60,61 peuvent être réalisés selon une structure en sandwich dans laquelle, une couche
70 d'un matériau à haut numéro atomique comme le plomb par exemple, est enrobée entre
deux couches 71,72 d'un matériau électriquement isolant classique.
1. Ensemble radiogène comportant un tube radiogène (3) contenu dans une gaine (2),
un blindage (56) de protection vis à vis d'un rayonnement X, la gaine (2) comportant
au moins un orifice (29,30) dans lequel est monté un dispositif de connexion électrique
(21,23) servant à alimenter en haute tension le tube radiogène (3), caractérisé en
ce qu'il comporte en outre un second blindage (27,28,60,61) électriquement isolant
situé au niveau de l'orifice (29,30) et absorbant le rayonnement X émis dans la gaine
(2) en direction de cet orifice (29,30).
2. Ensemble radiogène selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second blindage
(27,28,60) est réalisé en un matériau électriquement isolant chargé par un matériau
à haut numéro atomique.
3. Ensemble radiogène selon la revendication 2, caractérisé en ce que le matériau
à haut numéro atomique est un matériau électriquement conducteur.
4. Ensemble radiogène selon la revendication 2, caractérisé en ce que le matériau
à haut numéro atomique est électriquement isolant.
5. Ensemble radiogène selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, le dispositif
de connexion électrique (21,23) comportant un réceptacle (27,28) monté dans l'orifice
(29,30) et un embout (25,26) engagé dans le réceptacle (27,28), caractérisé en ce
que au moins le réceptacle (27,28) est réalisé dans le matériau électriquement isolant
chargé par un matériau à haut numéro atomique, de manière à constituer le second blindage.
6. Ensemble radiogène selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé
en ce que le second blindage est constitué par un écran (60,61) réalisé dans le matériau
électriquement isolant chargé par un matériau à haut numéro atomique, l'écran (60,61)
enveloppant au moins partiellement l'orifice (29,30) à l'intérieur de la gaine (2).
7. Ensemble radiogène selon la revendication 1, caractérisé en ce que le second blindage
est constitué par un écran (61) formé d'une structure en sandwich dans laquelle une
couche (70) d'un matériau à haut numéro atomique est enrobé entre deux couches (71,72)
d'un matériau électriquement isolant.