[0001] La présente invention concerne une porte guillotine perfectionnée pour foyers fermés
de cheminées notamment ceux à porte vitrée.
[0002] Il existe plusieurs types de mécanismes pour la manoeuvre des portes guillotines
en vue de dégager le volume coulissant de l'ouverture du foyer. Ces mécanismes comportent
en général des glissières et un dispositif d'assistance mécanique au déplacement
en levage et en abaissement, afin de compenser le poids propre du volume coulissant
sous la forme de deux contrepoids parallèles reliés chacun par une liaison cinématique,
câble ou chaîne, à travers un renvoi, poulie ou roue dentée, à un élément transversal
solidaire de la traverse supérieure de la porte.
[0003] Si ces dispositifs facilitent les manoeuvres en ouverture et en fermeture, ils constituent
des causes d'ennuis et d'indisponibilité en cas de mauvais fonctionnement.
[0004] En effet, un blocage de la porte en position fermée, ouverte ou partiellement ouverte,
occasionne une intervention mécanique peu aisée en raison de la difficulté d'accès
au mécanisme situé en partie haute de la hotte.
[0005] Par ailleurs, la chaleur dégagée par le foyer dans la hotte risque de provoquer des
gauchissements du chemin de glissement se traduisant rapidement par des zones de déplacement
difficile.
[0006] La manoeuvre de la porte est rendue ainsi inconfortable, voire pénible.
[0007] De plus, le nettoyage de la face arrière de la vitre s'avère difficile par manque
réel d'accès à travers le foyer.
[0008] La présente invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients.
[0009] A cet effet, elle se rapporte à une porte guillotine perfectionnée pour foyers fermés
de cheminées, caractérisée en ce que les doigts de guidage le long des glissières
en mouvements verticaux sont reliés, pour les doigts inférieurs aux dispositifs d'assistance
mécanique à la manoeuvre alors que les doigts supérieurs sont rendus aptes à sortir
de la glissière par un dispositif de dégagement transversal en vue de permettre,
avec l'axe virtuel reliant les doigts inférieurs entre eux, le pivotement autour d'un
axe inférieur pour réaliser l'effacement de la porte par basculement jusqu'en position
horizontale inférieure d'ouverture totale.
[0010] De nombreux avantages découlent de la porte perfectionnée selon l'invention :
. nettoyage et entretien facilités ;
. construction et démontage plus rapides et plus faciles;
. libre accès au mécanisme de déplacement et de compensation mécanique du poids de
la porte ;
. nettoyage aisé de la face arrière de la vitre par sa position à plat à l'extérieur
du foyer ;
. remplacement facile et rapide de la porte ;
. dégagement et pivotement par des moyens simples et robustes ;
. interventions mécaniques facilitées ;
. la possibilité d'ouverture en pivotement constitue une sécurité supplémentaire pour
l'accès au foyer ;
. un cadre d'esthétique amovible permet de dissimuler tout le mécanisme d'assistance
mécanique ainsi que les montants et la traverse supérieure du cadre de la porte.
[0011] D'autres avantages spécifiques liés à une variante décrite ci-après s'énoncent comme
suit :
. guidage précis et aisé en choisissant le rail et les patins dans une matière synthétique
autolubrifiante ;
. facilité de dégagement du haut du cadre par simple escamotage par extraction-rétraction
des patins supérieurs ;
. montage mécanique simple ;
. meilleure qualité de l'appui mécanique sur les glissières garantissant une bonne
stabilité ;
. sécurité et fiabilité de fonctionnement.
[0012] Les caractéristiques techniques et d'autres avantages de l'invention sont consignés
dans la description qui suit effectuée à titre d'exemple non limitatif sur un mode
d'exécution en référence aux dessins accompagnants dans lesquels :
. la figure 1 est une vue générale en perspective d'une cheminée pourvue d'un foyer
fermé équipé de la porte perfectionnée selon l'invention et de son mécanisme de déplacement
et d'ouverture avec agrandissement sur un des montants montrant une forme de réalisation
du dispositif de maintien des doigts inférieurs ;
. la figure 2 est une vue schématique en perspective simplifiée illustrant les deux
positions d'ouverture de la porte ;
. les figures 3 et 4 sont des vues schématiques de détail représentant plus particulièrement
le coin respectivement supérieur, sans contrepoids et renvoi, puis inférieur de la
porte et une des glissières adjacentes comportant un dispositif de maintien selon
un premier mode de réalisation ;
. la figure 5 est une vue de détail en perspective d'un autre mode de réalisation
du dispositif de maintien ;
. la figure 6 est une vue schématique d'un autre mode d'exécution du dispositif de
dégagement latéral du doigt supérieur ;
. la figure 7 est une vue en perspective simplifiée d'un autre mécanisme de maintien
en position basse de l'axe de pivotement inférieur du cadre de la porte par action
sur le contrepoids ;
. la figure 8 est une vue en coupe transversale d'un montant illustrant les différentes
positions de la porte entre une position extrême haute ouverte et une position basse
ouverte basculée à plat ;
. la figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'une des glissières le long d'un
montant illustrant les positions caractéristiques de la porte ;
. la figure 10 est une vue simplifiée en perspective de l'ensemble de guidage selon
une variante perfectionnée;
. la figure 11 est une vue schématique en perspective montrant plus particulièrement
le mécanisme de blocage selon la variante représentée sur la figure 10 ;
. la figure 12 est un agrandissement en perspective d'un exemple de réalisation du
dispositif de condamnation de la variante perfectionnée ;
. la figure 13 est une vue schématique de profil du mécanisme d'appui-blocage ;
. la figure 14 est le schéma multiple de trois positions caractéristiques référencées
A, B et C, du mécanisme d'appui-blocage de l'extrémité de l'axe inférieur.
[0013] On décrira ci-après à titre d'exemple plusieurs modes de réalisation des moyens
généraux de l'invention. Il est bien entendu que tous les moyens équivalents, dérivés
ou proches rentrent parfaitement dans son cadre.
[0014] L'idée générale inventive consiste, pour une porte du type guillotine utilisée sur
un foyer fermé de cheminée, à déporter vers le bas le point d'accrochage du dispositif
d'assistance mécanique au déplacement et à utiliser un axe inférieur pour réaliser
le pivotement amenant la porte dans une position basse de pleine ouverture dans laquelle
elle se trouve basculée à plat.
[0015] Pour ce faire, le dispositif d'assistance mécanique aux mouvements de la porte est
déporté vers le bas et relié par une liaison souple à la partie inférieure du cadre
de la porte, les éléments supérieurs de guidage pouvant s'échapper latéralement des
glissières pour permettre le pivotement de la porte vers le bas jusqu'en position
escamotée ouverte à plat.
[0016] Plus particulièrement et comme on le verra ci-après, on utilise les éléments inférieurs
de guidage le long des glissières comme extrémités de l'axe inférieur de pivotement
de la porte et comme point de fixation de l'extrémité de la liaison au dispositif
d'assistance mécanique au déplacement.
[0017] Un caisson métallique l entoure un foyer 2 d'une cheminée 3 à hotte 4. Ce caisson
comporte en partie avant une porte 5 à cadre 6 maintenant une vitre 7 thermorésistante.
[0018] La porte 5 est du type guillotine, c'est-à-dire à déplacement vertical entre une
position basse de fermeture et une position haute de dégagement, position dans laquelle
l'ouverture d'accès à l'intérieur du caisson 1 est entièrement dégagée.
[0019] Le cadre 6 de la porte coulisse verticalement le long de deux glissières verticales
8 et 9 parallèles, se poursuivant vers le haut, réunies entre elles en partie supérieure
par une traverse 10.
[0020] Chacune des glissières est formée, par exemple, de deux fers plats 11 et 12 maintenus
en regard, parallèles entre eux, par des éléments mécaniques appropriés laissant
libre sur toute leur longueur l'intervalle constant ménagé entre eux.
[0021] Le déplacement le long de ces guides verticaux s'effectue par l'intermédiaire de
tout moyen approprié.
[0022] Plus particulièrement, le cadre est guidé et porté sur les glissières 8 et 9 par
l'intermédiaire d'éléments transversaux hauts et bas, présents aux extrémités de
chaque montant, rapportés par exemple sur les chants des traverses adjacentes, réalisés
selon un mode d'exécution sous la forme de doigts inférieurs 13 et supérieurs 14,
disposés au voisinage de chaque coin du cadre.
[0023] Selon l'invention, on prévoit un axe inférieur 15 de pivotement permettant à la porte
de basculer vers l'avant et de venir s'immobiliser à plat en position d'ouverture
totale.
[0024] Selon la particularité de l'invention, les doigts inférieurs 13 en correspondance
sont utilisés comme extrémités de l'axe inférieur 15 de pivotement.
[0025] Pour réaliser cette fonction, les doigts supérieurs 14 doivent pouvoir traverser
latéralement les glissières verticales à travers un dispositif de dégagement 16.
[0026] A cet effet, celles-ci ou du moins l'élément frontal, fer plat ou autre, présentent
un passage par exemple sous la forme d'une fente 17.
[0027] Cette fente peut être obturée par une patte pivotante telle que 18, comme représenté
sur la figure 6, ou tout autre moyen mécanique, verrou ou autre, permettant d'obtenir
occasionnellement une libération de dégagement latéral du doigt supérieur correspondant.
[0028] Le cadre 6 est formé de montants tels que 19 et d'une traverse supérieure 20 et inférieure
21.
[0029] Lors du pivotement en position basse escamotée, la porte a tendance à se soulever
sous l'effet du contrepoids du dispositif d'assistance. Pour éviter sa remontée, il
s'avère indispensable de prévoir en partie inférieure un dispositif approprié de maintien
22 permettant le blocage de l'axe de pivotement 15 en position basse.
[0030] On décrira ci-après à titre illustratif trois exemples de réalisation de ce dispositif
de maintien. Il en existe bien d'autres, équivalents ou dérivés entrant dans le cadre
de cette invention.
[0031] Une première réalisation possible de ce dispositif est représentée sur la figure
4 en partie inférieure. Il s'agit d'un mécanisme basculant sous la forme d'une patte
23, conformée en équerre, mobile en inclinaison , composée d'une lame inclinable 24
et d'une platine de maintien 25 perpendiculaire à cette lame. La platine de maintien
25 entre dans une fente 26 que présente l'élément frontal de la glissière au droit
de ce mécanisme pour constituer une paroi transversale de blocage ou de support pour
l'axe ou doigt adjacent inférieur 13. Bien entendu, un mécanisme analogue équipe
le montant homologue. Selon la position de la porte, ledit doigt prend appui sur le
plan transversal constitué par la platine 25 lorsque celle-ci est engagée dans la
glissière et porte le doigt 13. La lame 24 se trouve alors contre la glissière et
la porte en position de fermeture. Dans la configuration d'ouverture en pivotement,
ledit doigt 13 descend en dessous de la platine 25 qui le retient prisonnier vers
le bas comme on le verra ci-après.
[0032] Pour permettre le fonctionnement, on peut prévoir pour Ia lame 24 un rappel élastique
en position rabattue contre la glissière, en la réalisant par exemple dans un matériau
à effet de ressort (acier de ressort à lame ou autre) ou sous la forme d'une patte
pivotante autour d'un axe inférieur avec rappel élastique par exemple de torsion
en position rabattue.
[0033] Un autre mode de réalisation du dispositif de maintien 22 est représenté sur la figure
5. Selon ce mode, la patte pivotante est remplacée par une lame métallique bombée
et élastique 27 disposée longitudinalement par rapport au fer plat frontal 12 de
la glissiére, fixée sur celui-ci à chacune de ses extrémités 28 et 29 par exemple
par rivetage.
[0034] La lame 27 présente dans sa partie médiane un élément transversal sous la forme d'un
doigt de blocage 30 s'engageant à travers le fer plat adjacent 12 par un passage.
Le doigt de blocage 30 constitue un support pour le doigt 13 en position de fermeture
et une retenue de ce doigt en position basse lors du pivotement. Le fonctionnement
général reste identique comme on le verra ci-après.
[0035] Avant d'examiner une variante supplémentaire on décrira ci-après le dispositif d'assistance
au déplacement de la porte.
[0036] Classiquement et en référence aux figures 1, 2, 8 et 9, la porte guillotine selon
l'invention comporte un dispositif d'assistance 31 au déplacement sous la forme d'un
contrepoids 32 relié à la porte par deux liaisons souples telles que 33 par l'intermédiaire
d'un renvoi cinématique d'angle sous la forme de poulies ou roues dentées 34.
[0037] Ce dispositif est double, relié par un axe 35 commun aux deux poulies ou roues dentées
34.
[0038] Selon l'invention, ce dispositif est relié par les liaisons souples 33 aux extrémités
des doigts inférieurs 13, ce qui permet de déplacer le renvoi de mouvement dans
sa position la plus basse, c'est-à-dire légèrement au-dessus de la limite supérieure
de l'ouverture du foyer et de laisser libres les doigts supérieurs 14 qui peuvent
ainsi occasionnellement sortir latéralement des glissières.
[0039] Un autre dispositif ou mécanisme 36 prévu aux memes effets de blocage des doigts
inférieurs 13 est représenté sur la figure 7. Il agit par action sur le contrepoids
32. Ce dispositif 36 est de préférence à utiliser conjointement avec les dispositifs
de verrou mécanique destiné à obturer les fentes 17 des doigts supérieurs comme
indiqué ci-dessus.
[0040] Tout déplacement supplémentaire vertical vers le bas s'effectue sous l'effet du propre
poids de la porte, car la compensation mécanique se trouve alors neutralisée par butée
en descente du contrepoids de la porte. La force verticale due au poids s'avère suffisante
pour maintenir la porte en position extrême basse pendant l'intégralité du mouvement
de pivotement jusqu'à l'ouverture complète en position escamotée à plat.
[0041] Tout dispositif de butée ou autre neutralisant l'action du contrepoids peut convenir.
Il suffit que la neutralisation soit opérante à partir du niveau d'utilisation matérialisé
par la position qu'occupe la porte en fermeture du foyer.
[0042] Bien entendu, divers autres mécanismes équivalents peuvent être imaginés pour retenir
les extrémités de l'axe de pivotement en position basse.
[0043] Un des avantages supplémentaires de l'invention réside dans le fait qu'il devient
possible de cacher les glissières et le mécanisme d'assistance au déplacement par
des capots rectilignes d'esthétique, amovibles, escamotables ou fixes, verticaux tels
que 37 et un capot supérieur horizontal tel que 38.
[0044] Les capots verticaux doivent permettre le dégagement des doigts supérieurs 14. Pour
ce faire, ils sont réalisés escamotables, par exemple pivotants autour de charnières.
[0045] Dans le cas de capots fixes, il s'avère nécessaire de prévoir des ouvertures de dégagement
pour les doigts supérieurs, par exemple des encoches 39.
[0046] On examinera maintenant le fonctionnement de la porte guillotine perfectionnée à
double ouverture selon l'invention.
[0047] L'ouverture par déplacement vertical de la porte ne diffère pas sensiblement d'une
porte classique du type guillotine. Il suffit de libérer les dispositifs de blocage
ou de maintien des doigts inférieurs 13.
[0048] Pour réaliser le pivotement à plat, il suffit, si nécessaire, de libérer les fentes
17 des éventuels verrous et de bloquer les doigts inférieurs en position basse. La
porte bascule vers l'extérieur sous l'effet de son propre poids.
[0049] On expliquera en détail ci-après le fonctionnement de la porte avec le dispositif
de maintien 22 par blocage à lame 24 en référence à la figure 8.
[0050] Sur cette figure on a matérialisé les positions de la porte par deux lignes identiques
de traits :
. position ouverte haute, en traits pointillés,
. position fermée en traits continus,
. position de pivotement en traits mixtes.
[0051] Pour des raisons de clarté on a représenté les doigts inférieurs en ronds noirs et
les doigts supérieurs en ronds clairs.
[0052] Selon ce mode de réalisation les fentes 17 sont de simples fentes et le maintien
des axes inférieurs s'effectue par une patte pivotante.
[0053] Le fonctionnement reste identique avec des dispositifs de maintien 22 analogues.
[0054] En position fermée, la porte repose par les doigts inférieurs 13 sur la platine de
maintien 25 formant support. La position des fentes 17 sur les glissières est suffisamment
basse pour que les doigts supérieurs 14 soient, dans cette position de la porte, au-dessus
des fentes 17. La porte est ainsi immobilisée de façon sûre en position de fermeture.
[0055] Pour ouvrir la porte en position haute, il suffit de la soulever jusqu'à dégagement
total de l'ouverture et il n'est nul besoin de retenir les doigts supérieurs dans
les glissières.
[0056] Le dispositif d'assistance à contrepoids rend la manoeuvre plus aisée.
[0057] En position haute, l'emplacement des fentes 17 par rapport à la butée haute permet
aux doigts inférieurs 13 de se retrouver juste en dessous du niveau des fentes 17
lorsque la porte est entièrement relevée.
[0058] L'ouverture en pivotement s'effectue de la façon suivante.
[0059] Une commande appropriée sur les dispositifs de maintien 22 permet aux doigts inférieurs
de descendre en position basse pour réaliser le pivotement. Au cours de cette manoeuvre,
la platine 25 s'efface en sortant de la glissière pour libérer vers le bas le chemin
le long des glissières.
[0060] La porte descend alors légèrement jusqu'à un point bas dans lequel les doigts inférieurs
13 sont en butée basse en extrémité inférieure des glissières. Cette position correspond
exactement à la présentation des doigts supérieurs 14 devant les fentes 17.
[0061] Lors du relâchement de la commande des dispositifs de maintien 22, les pattes pivotantes
reviennent par rappel élastique en position rabattue. La platine 25 revient occuper
sa position de paroi transversale à travers les glissières rendant ainsi prisonniers
les doigts inférieurs en position basse.
[0062] La porte ne peut remonter par l'effet du contrepoids et le pivotement s'effectue
sans contrainte jusqu'à la position inférieure escamotée à plat.
[0063] Il en est de même pour le rabattement et la mise en place en position de fermeture
après libération du dispositif de maintien.
[0064] Selon une variante à la présente invention, on a prévu, pour améliorer le glissement
de coulissement le long des glissières et pour simplifier la fabrication et l'utilisation
de la porte guillotine, de remplacer l'ensemble coulissant de guidage formé de deux
fers plats parallèles entre et le long desquels coulisse l'un ou l'autre doigt inférieur.
[0065] Conformément à cette variante, ce remplacement est effectué au profit de deux ensembles
disposés de part et d'autre du cadre de la porte, formés chacun d'un rail, le long
duquel se déplacent un patin inférieur et un patin supérieur montés chacun en extrémité
du cadre, chaque patin inférieur portant une des extrémités de l'axe inférieur de
pivotement qui le traverse, l'ensemble étant complété par un mécanisme inférieur d'appui-blocage
d'au moins une des extrémités de l'axe de pivotement en position basse.
[0066] Plus précisément, cette variante se montre remarquable en ce que le cadre est monté
pivotant au niveau de son axe de pivotement inférieur et d'un axe porteur supérieur
par des patins respectivement inférieurs et supérieurs coulissant deux à deux chacun
sur des rails de coulissement présents de part et d'autre du cadre, chaque patin
inférieur ou supérieur portant une des extrémités des axes inférieur ou supérieur,
lesdites extrémités de l'axe inférieur coopérant avec un mécanisme d'appui-blocage
et étant reliées chacune au dispositif d'assistance aux mouvements de la porte.
[0067] On décrira maintenant ci-après, en référence aux figures de 10 à 14, une forme de
réalisation de cette variante sans pour autant vouloir se limiter à des moyens particuliers.
[0068] Selon cette variante, le mécanisme de guidage et de blocage se compose de deux ensembles
homologues de guidage tels que 40 disposés latéralement de part et d'autre du cadre
de la porte le long desquels elle se déplace verticalement.
[0069] Ces ensembles de guidage 40 comprennent essentiellement chacun un rail de coulissement
41, par exemple de section rectangulaire. Sur ce rail, coulissent deux patins, inférieur
42 et supérieur 43, montés en extrémité d'axes inférieur 44 et supérieur 45, axes
solidaires chacun du chant extérieur horizontal correspondant, inférieur et supérieur,
du cadre.
[0070] Chaque patin présente un front avant 46 conformé en encoche telle que 47 apte à
venir s'engager totalement sur le rail pour y coulisser avec une bonne stabilité.
[0071] Les patins inférieurs 42 portent chacun une des extrémités de l'axe de pivotement
inférieur 44 par exemple par emmanchement dans le corps du patin jusqu'à une rondelle-butée
48 que chaque extrémité de l'axe de pivotement inférieur 44 possède au droit de l'angle
inférieur du cadre, contre la face opposée à celle de l'encoche 47.
[0072] L'encoche 47 délimitée par deux ailes 49 et 50 est décalée par rapport à un plan
médian de manière à ménager d'un côté une aile plus importante, par exemple 50. Le
corps de chaque patin est traversé par une des extrémités de l'axe adjacent qui émerge
de l'aile 50 en vue de servir de doigt de liaison 51 pour l'axe inférieur dont l'extrémité
est solidarisée à la liaison cinématique du dispositif d'assistance mécanique à la
manoeuvre de la porte. Ce dispositif est constitué, par exemple, par une circulation
52 d'une chaîne 53 à contrepoids 54 entre deux poulies dentées inférieure 55 et supérieure
56.
[0073] Les patins supérieurs 43 sont montés escamotables sur l'axe supérieur 45 par l'intermédiaire
d'un poussoir 57 par exemple un dispositif à ressort 58 permettant le maintien ou
l'extraction de l'encoche 47 du rail donc le maintien ou la libération de la porte
en pivotement.
[0074] Comme on le verra ci-après, les effets de cette extraction sont annulés sur une faible
distance de part et d'autre de la position de fermeture de la porte pour obliger l'utilisateur
à un premier mouvement de descente de la porte avant son basculement en ouverture.
[0075] Au moins un des ensembles de guidage 40 selon le présent perfectionnement comporte
en partie inférieure un mécanisme d'appui-blocage 59 pour le doigt de liaison 51.
[0076] Ce mécanisme de condamnation sera avantageusement réalisé sous la forme d'une clé
verticale pivotante 60 possédant une poignée 61 et une platine 62 reliées par une
tige 63. La poignée et la platine sont décalées angulairement de 90°.
[0077] La poignée 61 présente en sous-face un chant 64 de butée pour le doigt de liaison
51. De même, la platine 62 présente un chant supérieur de butée 65 contre lequel vient
prendre appui le doigt de liaison 51.
[0078] Selon la position angulaire de la poignée, par rapport à celle du doigt de liaison,
ce dernier reposera sur le chant supérieur de la platine et se retrouvera, selon la
configuration, en position basse ou haute, bloqué vers le haut par la poignée comme
illustré par les schémas de la figure 14.
[0079] Avantageusement, le pivotement de la clé sera facilité par un ressort d'assistance
66 qui a pour seul but de forcer la clé 60 dans l'une ou l'autre de ses positions
stables de fonctionnement.
[0080] Pour des raisons de sécurité, le rail 41 présente en partie supérieure, de part et
d'autre de la position du patin supérieur 43, un dispositif de condamnation 67 sous
la forme par exemple d'une équerre de blocage 68 à aile frontale 69 formant butée
transversale pour le patin supérieur adjacent.
[0081] Ce dispositif de condamnation oblige l'utilisateur à descendre la porte après action
sur la clé 60 comme on l'expliquera ci-après.
[0082] Le fonctionnement s'avère simple. On l'expliquera à l'aide des schémas de la figure
14.
[0083] La position de fonctionnement de la porte dans sa configuration fermée correspond
à la position A de la clé dans laquelle l'extrémité 51 de l'axe inférieur 44 repose
sur le chant supérieur de la platine 62. Dans cette position, le mouvement de pivotement
de la porte vers l'avant est condamné par l'aile frontale de l'équerre 68. L'ouverture
de la porte se traduit par le passage successif dans les positions B et C.
[0084] Le premier mouvement consiste à tourner la clé de manière à rendre possible la descente
de la porte jusqu'à sa position verticale la plus basse (position B). Dans cette position,
la libération des patins supérieurs est totale, permettant ainsi le basculement-pivotement
de la porte vers l'avant.
[0085] Au cours de son mouvement de basculement, le déplacement du centre de gravité de
la porte provoque la remontée de l'axe inférieur 45 jusqu'à son appui-blocage contre
la sous-face de la poignée 62 empêchant ainsi toute remontée supplémentaire, volontaire
ou non, de la porte une fois que celle-ci a amorcé un mouvement pivotant vers l'avant.
[0086] L'aile frontale 69 de cette équerre est de largeur suffisante pour empêcher le mouvement
du patin et de la porte vers l'avant même après extraction du patin supérieur du rail
adjacent.
[0087] Les moyens généraux ainsi que plusieurs exemples illustratifs des modes de réalisation
de l'invention ont été décrits ci-dessus. Il est bien entendu qu'ils ne sauraient
présenter un quelconque caractère limitatif mais qu'au contraire toute modification
évidente ou à la portée de l'homme de l'art entre dans le cadre de la protection
liée à cette invention.
1. Porte perfectionnée du type à guillotine pour foyers fermés de cheminées se déplaçant
le long de glissières (8) et (9) avec l'aide d'une assistance mécanique à la manoeuvre,
porte comprenant un cadre (6) dont chaque montant possède au moins un élément transversal
inférieur et au moins un élément transversal supérieur pour le guidage de roulage
ou de coulissement le long d'ensembles verticaux de guidage, caractérisée en ce qu'elle
s'ouvre par basculement autour d'un axe de pivotement inférieur (15) dont les extrémités
prennent appui sur les ensembles verticaux de guidage, extrémités bloquées en position
inférieure basse lors du pivotement par un dispositif de maintien (22), chaque ensemble
de guidage présentant au niveau de chaque élément transversal supérieur un dispositif
de dégagement latéral en vue de permettre l'inclinaison de la porte puis son pivotement
autour de l'axe inférieur (15) et en ce que les liaisons du dispositif d'assistance
mécanique aux mouvements du cadre sont reliées en partie inférieure du cadre.
2. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les éléments transversaux
de guidage sont des doigts inférieurs (13) et supérieurs (14) solidaires du cadre
de la porte.
3. Porte selon les revendications 1 et 2, caractérisée en ce que les extrémités de
l'axe inférieur de pivotement (15) sont les doigts inférieurs (13).
4. Porte selon les revendications 1, 2 et 3 caractérisée en ce que l'extrémité de
chaque liaison au dispositif d'assistance mécanique au déplacement est fixée à chaque
doigt inférieur (13).
5. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que les dispositifs
de dégagement latéral (16) sont des fentes (17).
6. Porte selon l'une des revendications précé dentes, caractérisée en ce que les
dispositifs de dégagement latéral (16) sont des fentes (17) équipées d'un verrou
mécanique.
7. Porte selon les revendications de l à 5, caractérisée en ce que le dispositif de
maintien en position verticale inférieure de l'axe (15) est une patte mobile en inclinaison
composée d'une lame inclinable (23) avec rappel élastique vers la glissière portant
une platine de maintien (25) perpendiculaire à cette lame, platine traversant la glissière
adjacente par une fente (26) en vue de constituer une paroi transversale d'arrêt ou
de support pour le doigt inférieur (13) correspondant.
8. Porte selon les revendications de 1 à 6, caractérisée en ce que le dispositif de
maintien (22) en position verticale inférieure de l'axe (15) est une tige ou goupille
transversale à chaque glissière.
9. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif
d'assistance au déplacement vertical de la porte comprend de chaque côté une chaîne
et une roue dentée, l'extrémité de chaque chaîne étant fixée au doigt inférieur (13)
correspondant.
10. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que les montants
(19) du cadre (6) et la traverse supérieure (20) sont protégés et cachés par des capots
rectilignes verticaux (37) et horizontaux (38), fixes ou amovibles.
11. Porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que les ensembles de guidage
permettant le déplacement du cadre de la porte sont des rails formant glissières,
sur lesquels coulissent, par l'intermédiaire de patins inférieur (42) et supérieur
(43), un axe de pivotement inférieur (44) et un axe porteur supérieur (45), patins
dont l'extrémité est conformée pour venir s'engager à coulissement sur le rail formant
glissiére, chaque patin portant une des extrémités respectivement des axes inférieurs
ou supérieurs et en ce que, de chaque patin inférieur, émerge une extrémité d'axe
en doigt de liaison (51) relié au dispositif d'assistance mécanique aux mouvements
de coulissement du cadre.
12. Porte selon la revendication 11, caractérisée en ce que les patins inférieurs
portent les extrémités de l'axe inférieur par emmanchement dans leur corps jouant
le rôle de palier, lesdits axes présentant au droit de l'entrée dans le patin une
rondelle-butée (48).
13. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que les patins
supérieurs sont escamotables.
14. Porte selon la revendication 13, caractérisée en ce que les patins supérieurs
sont rétractables le long de l'extrémité de l'axe supérieur (45).
15. Porte selon la revendication 11, caractérisée en ce que l'extrémité de chaque
patin est conformée en encoche (47) à ailes disymétriques (49) et larges (50) en alignement
avec l'entrée de laquelle émerge l'extrémité de l'axe inférieur.
16. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que le doigt de
liaison (51) est retenu en position basse par un mécanisme de d'appui-blocage (59).
17. Porte selon la revendication 16, caractérisée en ce que le mécanisme d'appui-blocage
(59) est à clé pivotante (60) à tige (63) reliant une poignée (61) et une platine
(62) décalées entre elles de 90°. d'angle.
18. Porte selon la revendication 17, caractérisée en ce que la poignée (61) présente
en sousface un chant (64) de butée pour le doigt de liaison (51) et en ce que la platine
présente un chant supérieur de butée (65) pour le même doigt de liaison (51).
19. Porte selon les revendications 16 à 18, caractérisée en ce que la clé est contrainte
dans une position de fonctionnement par un ressort d'assistance (66).
20. Porte selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que le rail possède
en partie supérieure au niveau de la position du patin supérieur, porte fermée, un
dispositif de condamnation (67) constituant une butée pour le mouvement de la porte
vers l'avant tant que celle-ci n'est pas descendue suffisamment.