[0001] La présente invention concerne les appareillages pour exercices thérapeutiques, et
plus particulièrement ceux permettant d'effectuer des exercices d'isométrie destinés
à lutter contre l'atrophie, par exemple, des muscles de la cuisse lors d'une immobilisation
prolongée, suite, par exemple, à un accident ou une maladie rhumatismale.
[0002] L'une des méthodes connues actuellement pour pratiquer des exercices d'isométrie
consiste à effectuer manuellement le déplacement du membre à soigner, en effectuant
des poussées ou des contre-poussées afin de forcer les muscles de ce membre à travailler
et donc les aider à retrouver leurs forme et qualité initiales antérieures. Cette
méthode, qui peut donner de bons résultats, présente malgré tout l'inconvénient majeur
de nécessiter l'intervention d'un praticien, par exemple un kinésithérapeute, dont
les qualités professionnelles ne s'avèrent pas indispensables pour ce travail.
[0003] Il a donc été réalisé des dispositifs permettant, en quelque sorte, de remplacer
le praticien, afin que celui-ci se libère pour d'autres tâches plus en rapport avec
ses aptitudes professionnelles.
[0004] C'est ainsi qu'il a été réalisé un appareillage décrit dans le document constitué
par la Demande de Brevet Allemand du 4 octobre 1980 publiée sous le numéro 3 037 619.
[0005] Cet appareillage comporte un chariot monté sur des glissières de coulissement, des
moyens pour appliquer au chariot des forces de contre-réaction, par exemple, un poids
sur lequel peut s'exercer la force de pesanteur, et une gouttière de maintien de la
jambe montée par une extrémité pivotante autour d'un axe perpendiculaire à la direction
de déplacement du chariot. En théorie, ce dispositif donne un bon résultat. Cependant,
à force d'effectuer des exercices, si certaines pièces constituant l'appareillage
ne sont pas réalisées dans les meilleures qualités mécaniques, elles prennent très
vite du jeu et il arrive alors que la gouttière ne se déplace plus dans un plan perpendiculaire,
notamment, à l'axe de rotation de la rotule du genou du patient. Il s'en suit que,
lorsque le patient exerce les efforts sur sa jambe, la gouttière peut subir des déviations
par rapport à ce plan, qui entraînent des torsions dangereuses pour le genou. En voulant
soigner un traumatisme, on peut donc ainsi en créer d'autres tout aussi néfastes pour
le patient.
[0006] Pour obvier à ces inconvénients, on a réalisé un appareillage comportant des éléments
mécaniques de haute qualité et de grande fiabilité. Mais cette technique donne alors
à l'appareillage un prix de revient tellement élevé qu'elle le rend inaccessible à
beaucoup de praticiens.
[0007] Il a aussi été réalisé un appareillage qui permet de pallier les deux inconvénients
mentionnés ci-dessus, par exemple celui décrit dans les deux Demandes de Brevets Français
2 085 118 et 2 454 798. Ces appareillages comportent essentiellement une gouttière
à deux parties articulées l'une sur l'autre à une de leurs extrémités, leurs deux
autres extrémités étant montées pivotantes, directement ou indirectement, sur une
embase rigide. Cette réalisation permet de limiter les mouvements parasites de la
gouttière tels que décrits ci-avant, mais le prix de revient du dispositif n'est pas
tellement diminué, du fait que la gouttière comprend deux éléments de maintien, respectivement,
de la jambe et de la cuisse, et que, de plus, elle nécessite une embase rigide d'une
relativement grande longueur.
[0008] La présente invention a pour but de réaliser un appareillage pour exercices thérapeutiques,
qui soit réalisable avec un petit nombre d'éléments de qualité standard, afin qu'il
soit d'un prix de revient faible, d'un poids et d'un encombrement nettement inférieurs
à ceux des dispositifs de l'art antérieur, tout en donnant des résultats de soins
d'aussi bonne qualité.
[0009] Plus précisément, la présente invention a pour objet un appareillage d'exercices
thérapeutiques pour un membre inférieur d'un patient, c'est-à-dire l'ensemble jambe-cuisse,
comportant une embase, un chariot, des moyens pour monter ledit chariot en déplacement
suivant une direction donnée par rapport à ladite embase, des moyens pour exercer
une force de contre-réaction audit déplacement, une gouttière de maintien de ladite
jambe du patient, sensiblement entre le pied et le genou dudit membre inférieur, et
des moyens pour monter pivotante une extrémité de ladite gouttière sur ledit chariot,
caractérisé par le fait qu'il comprend une potence de maintien d'un premier arbre
de rotation suivant une premier axe perpendiculaire à la direction de déplacement
dudit chariot, ledit premier arbre étant situé dans le demi-espace limité par ladite
gouttière opposé à celui contenant ladite embase, et au moins une bielle de maintien
dont une première extrémité est montée en rotation sur ledit premier arbre et dont
la seconde extrémité est montée rotative sur ladite gouttière, par des moyens de paliers
et suivant un deuxième axe de rotation parallèle au premier.
[0010] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours
de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif
mais nullement limitatif dans lesquels :
La figure 1 représente, vu en perspective, un mode de réalisation d'un appareillage
pour exercices thérapeutiques selon l'invention.
Les figures 2 et 3 représentent, sous forme schématique, deux vues respectivement
de côté et de face du mode de réalisation selon la figure 1, permettant d'expliciter
le fonctionnement et les avantages de l'appareillage.
[0011] Les figures 1 à 3 représentent un même mode de réalisation de l'appareillage selon
l'invention. En conséquence, les mêmes références y désignent les mêmes éléments,
quelles que soient les figures sur lesquelles elles apparaissent et quelle que soit
la forme de représentation de ces éléments, sous forme réelle ou simplifiée.
[0012] L'appareillage d'exercices thérapeutiques pour un membre inférieur d'un patient illlustré
comporte une embase 1 et un chariot 2 associé à l'embase par des moyens 3 de façon
qu'il se déplace suivant une direction donnée 4 par rapport à l'embase. Il comporte
aussi des moyens 5 pour exercer une force de contre-réaction à ce déplacement. Le
sens de cette contre-réaction est fonction de la façon dont il est nécessaire de faire
pratiquer l'exercice thérapeutique.
[0013] L'appareillage comporte en outre une gouttière 6 de maintien de la jambe 7 du patient,
sensiblement entre son pied 8 et son genou 9. Il comporte aussi des moyens pour monter
une extrémité 10 de la gouttière pivotante sur le chariot 2.
[0014] Selon une caractéristique de l'invention, l'appareillage comporte une potence de
support 11 d'un premier arbre de rotation 12 suivant une premier axe 13 perpendiculaire
à la direction 4 du déplacement du chariot 2. Cet arbre 12 est situé dans le demi-espace
14 limité par la gouttière 6 opposé à celui 15 contenant l'embase 1. Il comporte aussi
au moins une bielle 16 dont une première extrémité 17 est montée sur l'arbre 12 et
dont la seconde extrémité 18 est montée rotative sur la gouttière 6, par des moyens
de paliers 19 et suivant un deuxième axe de rotation 20, cet axe 20 étant parallèle
au premier axe 13 défini ci-dessus.
[0015] Suivant une forme de réalisation préférée, les moyens de paliers 19 sont, par exemple,
constitués par une pluralité de paliers 30 définissant une pluralité de positions
sur la gouttière 6 pour le deuxième axe de rotation 20. En fait, la pluralité de paliers
30 est constituée par une came 31 montée pivotante sur la gouttière 6 en définissant
une pluralité d'encoches 32, 33 ... dans lesquelles est apte à coopérer par rotation
un deuxième arbre 34 solidaire de l'extrémité 18 de la bielle suivant l'axe 20.
[0016] La potence de suport 11 comporte avantageusement une première 21 et une seconde 22
pattes montées pivotantes, respectivement l'une sur l'autre, suivant le premier axe
de rotation 13 et avantageusement sur l'arbre de rotation 12. L'extrémité 23 de la
première patte 21 opposée à celle 24 montée pivotante sur la seconde patte 22 est
montée pivotante autour d'un troisième axe 25 parallèle aux premier 13 et second 20
axes, ce troisième axe étant lié à l'embase 1. De plus, l'extrémité 26 de la seconde
patte 22 opposée à celle 27 montée pivotante sur la première 21 est montée pivotante
autour d'un quatrième axe 28 parallèle aux axes 13, 20 et 25, mais lié au chariot.
[0017] Comme décrit ci-dessus, le chariot 2 est monté en déplacement suivant la direction
4 par rapport à l'embase. Les moyens permettant ce déplacement comportent une glissière
35 solidaire de l'embase 1 suivant la direction 4, et une bague 36 montée coulissante
sur la glissière 35, le chariot 2 étant solidaire de ladite bague.
[0018] Dans le mode de réalisation illustré, les moyens 5 pour exercer une force de contre-réaction
comportent un ressort bandé 37 entre un point 38 de l'embase 1 et un point 39 de la
bague 36. Pour permettre à chaque patient d'effectuer des exercices adaptés à son
cas, l'appareillage comporte des moyens 40 pour régler la tension du ressort. Ces
moyens sont constitués, par exemple, par une rondelle 41 montée coulissante sur la
glissière 35 et un écrou 42 coopérant avec une partie filetée de la glissière. En
le tournant dans un sens ou dans l'autre, le patient peut réduire ou augmenter la
longueur du ressort entre les deux points 38 et 39.
[0019] La gouttière 6 mentionnée ci-avant comporte, par exemple, un montant 43 solidaire
du chariot, au moins une coupelle de réception 44 de la jambe, et des moyens réglables
45 pour monter la coupelle sur le montant 43 et régler sa position le long de ce montant.
[0020] L'une des qualités de la structure de l'appareillage telle que décrite ci-dessus
est de lui conférer une grande rigidité malgré le fait que les éléments soient, pour
la plupart, montés rotatifs les uns par rapport aux autres.
[0021] Dans ce but, l'appareillage comporte deux paires de premières et secondes pattes
et deux bielles, les pattes et bielles étant sensiblement symétriques par rapport
à un plan 50 passant par la glissière 35 et perpendiculaire au premier arbre de rotation
12, et les deux bielles 16 étant alors réunies par un même arbre 34. Cette configuration
apparaît parfaitement sur la figure 3.
[0022] Comme les différentes pattes et bielles sont dédoublées, elles forment des quadrilatères
pour la plupart articulés à leurs sommets, ce qui permet, de façon connue, de maintenir
une certaine rigidité dans un plan, notamment le plan 50, même après de nombreuses
utilisations répétées du dispositif et même si les axes de rotation ont une qualité
de fabrication moyenne dans le but d'abaisser le coût de revient total de l'appareillage.
[0023] La faible longueur de la gouttière 6 telle que décrite ci-dessus permet à l'embase
1 d'être avantageusement constituée de deux parties 51, 52. Une première partie 51,
réalisée en matériau rigide, est par exemple formée d'un cadre tubulaire en métal
supportant le troisième axe 25 et les moyens 3 pour monter le chariot en déplacement
suivant la direction 4. Quant à la seconde partie 52, réalisée en matériau souple,
elle est solidaire de la première partie 51, par exemple au moyen d'une charnière
ou équivalent 53, et sa longueur est déterminée pour que le patient 54 puisse s'y
asseoir alors que l'une de ses jambes 7 coopère avec le gouttière 6.
[0024] L'appareillage décrit ci-dessus s'utilise de la façon suivante, par exemple pour
remettre en forme un muscle de la cuisse. On commence par placer la jambe 7 dans les
coupelles 44 et par l'y maintenir fermement, par exemple au moyen de sangles 60, le
patient étant assis sur la deuxième partie souple 52 de l'embase 1.
[0025] Pour remuscler sa cuisse, il commande l'allongement de son membre inférieur à l'encontre
de l'effort exercé par le ressort qui est préalablement bandé à la bonne valeur déterminée
par le praticien au moyen de l'écrou molleté 42.
[0026] Dans ces conditions, lors de cet allongement, la première patte 21 pivote autour
de l'axe 25, figure 2, dans un mouvement senestrorsum, pendant que le chariot 2 se
déplace suivant la direction 4 en comprimant le ressort 37, du fait que celui-ci est
maintenu entre la bague 41 et l'embase 1. Dans ces conditions, la deuxième patte 22
subit une rotation dextrorsum autour de l'axe 27, l'angle au sommet 70 du triangle
formé par les deux pattes 21, 22 augmentant. Dans ce mouvement, la bielle 16 subit,
elle aussi, un mouvement de rotation dextrorsum autour de l'axe 13 en étant parfaitement
maintenue dans le plan médian 50 grâce à la structure de l'appareillage, notamment
au fait que les pattes et les bielles soient dédoublées et sensiblement symétriques
par rapport à ce plan. Il n'y a donc pas alors d'action transversale d'effort sur
le genou et le risque de traumatisme tel que mentionné au préambule est éliminé.
[0027] Suite à l'allongement du membre inférieur, le patient relâche son effort et le membre
revient dans sa position pliée sous l'action du ressort 37 qui se débande. Il est
à noter que, lorsque le membre est étendu, l'effort indirectement appliqué sur la
partie rigide de l'embase 1 est compensé par le fait qu'en étant assis sur la partie
souple 52 le patient contribue à exercer un effort de contre-réaction qui maintient
l'embase 1 dans une position stable par rapport à son corps.
[0028] L'angle que peuvent faire la jambe et la cuisse du patient dans la position de repos
telle que représentée sur les figures 2 et 3 est ajusté au moyen des différentes encoches
32, 33, ... En choisissant une encoche donnée et en y plaçant l'arbre 34, on obtient
un angle déterminé de la gouttière par rapport au plan de l'embase. L'ajustement de
ces valeurs d'angle est bien connu en lui-même. Il consiste en effet en la déformation
d'un triangle dont deux côtés définis par la deuxième patte 22 et la biellette 16
sont de longueurs constantes et dont le troisième côté a une longueur variable définie
entre l'axe de rotation de l'embase 6 sur le chariot 2 et la position de l'axe 20
de l'arbre 34 dans l'une des différentes encoches de la came.
[0029] Les avantages d'un tel appareillage sont multiples. Son encombrement est réduit,
du moins en longueur, au moins de la moitié de ceux de l'art antérieur donnant le
même résultat thérapeutique. Sa réalisation est des plus simple et il peut être fabriqué
avec des éléments standard ne nécessitant pas une qualité supérieure, mais lui permettant
néanmoins d'avoir une durée de vie aussi importante que celle des produits équivalents
réalisés avec des éléments dont le prix de revient est très élevé. Enfin, le fait
que la potence soit formée de paires de pattes et de bielles reliées pour former des
quadrilatères articulés en leurs sommets permet de donner à l'appareillage, malgré
les rotations de ces différents éléments les uns par rapport aux autres, une rigidité
suffisante pour bien maintenir le membre du patient et éviter que le genou ne subisse
des torsions traumatisantes dommageables.
1. Appareillage d'exercices thérapeutiques pour un membre inférieur d'un patient,
c'est-à-dire l'ensemble jambe-cuisse, comportant une embase (1), un chariot (2), des
moyens (3) pour monter ledit chariot en déplacement suivant une direction donnée (4)
par rapport à ladite embase, des moyens pour exercer une force de contre-réaction
audit déplacement, une gouttière de maintien (6) de ladite jambe (7) du patient, sensiblement
entre le pied (8) et le genou (9) dudit membre inférieur, et des moyens pour monter
pivotante une extrémité de ladite gouttière sur ledit chariot, caractérisé par le
fait qu'il comprend une potence de maintien (11) d'un premier arbre de rotation (12)
suivant une premier axe (13) perpendiculaire à la direction de déplacement dudit chariot,
ledit premier arbre étant situé dans le demi-espace (14) limité par ladite gouttière
opposé à celui (15) contenant ladite embase, et au moins une bielle de maintien (16)
dont une première extrémité (17) est montée en rotation sur ledit premier arbre et
dont la seconde extrémité (18) est montée rotative sur ladite gouttière, par des moyens
de paliers (30) et suivant un deuxième axe de rotation (20) parallèle au premier (13).
2. Appareillage selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite potence
(11) comporte au moins une première (21) et une seconde (22) pattes montées pivotantes,
respectivement l'une sur l'autre, suivant ledit premier axe de rotation (13), l'extrémité
(23) de la première patte (21) opposée à celle (24) montée pivotante sur la seconde
patte (22) étant montée pivotante autour d'un troisième axe (25) parallèle auxdits
premier et second axes, ledit troisième axe étant lié à ladite embase, l'extrémité
(26) de ladite seconde patte (22) opposée à celle montée pivotante sur la première
étant montée pivotante autour d'un quatrième axe (28) lié audit chariot (2).
3. Appareillage selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que
lesdits moyens de paliers (30) sont constitués par une pluralité de paliers (31) définissant
une pluralité de positions sur ladite gouttière pour ledit deuxième axe de rotation.
4. Appareillage selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la pluralité
de paliers est constituée par une came montée pivotante sur ladite gouttière et définissant
une pluralité d'encoches (32,33) dans lesquelles est apte à coopérer par rotation
un deuxième arbre (34) de rotation solidaire de l'extrémité (18) de ladite bielle.
5. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait
que lesdits moyens (3) pour monter ledit chariot (2) en déplacement suivant une direction
donnée (4) par rapport à ladite embase comportent une glissière (35) solidaire de
ladite embase (1) suivant ladite direction, et une bague de coulissement (36) montée
sur ladite glissière (35), ledit chariot étant solidaire de ladite bague.
6. Appareillage selon la revendication 5, caractérisé par le fait que lesdits moyens
pour exercer une force de contre-réaction comportent un ressort (37) bandé entre un
point (38) de ladite embase et un point (39) de ladite bague (36).
7. Appareillage selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'il comporte des
moyens (40) pour régler la tension dudit ressort (37).
8. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait
que ladite gouttière comporte un montant (43) solidaire dudit chariot, une coupelle
de réception (44) de ladite jambe (7), et des moyens (45) réglables pour monter ladite
coupelle sur ledit montant.
9. Appareillage selon l'une des revendications 5 à 8, caractérisé par le fait qu'il
comporte deux paires de premières (21) et secondes (22) pattes et deux bielles (16),
lesdites pattes et bielles étant sensiblement symétriques par rapport à un plan (50)
passant par ladite glissière (35) et perpendiculaire audit premier arbre de rotation
(12).
10. Appareillage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait
que ladite embase (1) est constituée de deux parties, une première partie (51) en
matériau rigide supportant ledit troisième axe (25) et les moyens (3) pour monter
ledit chariot en déplacement, et une seconde partie (52) en matériau souple, solidaire
de la première, la longueur de ladite seconde partie étant déterminée pour que ledit
patient puisse s'asseoir sur celle-ci quand l'une de ses jambes coopère avec ladite
gouttière.