(19)
(11) EP 0 317 444 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
24.05.1989  Bulletin  1989/21

(21) Numéro de dépôt: 88402908.3

(22) Date de dépôt:  18.11.1988
(51) Int. Cl.4F22B 1/28
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 19.11.1987 FR 8716022

(71) Demandeur: ASSOCIATION POUR LA RECHERCHE ET LE DEVELOPPEMENT DES METHODES ET PROCESSUS INDUSTRIELS (ARMINES)
F-75272 Paris Cédex 06 (FR)

(72) Inventeur:
  • Renon, Henri
    F-92330 Sceaux (FR)

(74) Mandataire: Bruder, Michel 
Cabinet Bruder 46 Rue Decamps
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Générateur de vapeur


    (57) La présente invention concerne un générateur de vapeur comportant une enceinte contenant un liquide à vapo­riser et, à l'intérieur cette enceinte,un bloc de vapori­sation rapide comprenant au moins une résistance électrique chauffante logée dans un corps poreux plongeant dans le liquide ou située à proximité de ce corps poreux
    Ce générateur est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (17,27,28) pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte (2) en fonction directe du débit de vapeur devant être fourni, c'est-à-dire pour faire baisser le ni­veau lorsque le débit de vapeur doit être réduit et vice versa, et des moyens (15) pour ajuster corrélativement l'é­nergie électrique fournie à la résistance chauffante (6).




    Description


    [0001] La présente invention concerne un générateur de vapeur comprenant une enceinte contenant un liquide à vaporiser et, à l'intérieur de cette enceinte, un bloc de vaporisation rapide comprenant au moins une résistance élec­trique chauffante logée dans un corps poreux plongé dans le liquide à vaporiser, ou située à proximité de ce corps poreux pour le chauffer par rayonnement.

    [0002] En général la plupart des générateurs de vapeur fonctionnant dans les secteurs ménager et industriel ne sont utilisés en moyenne que dans une plage allant de 20 à 50% de leur débit nominal. Tel est par exemple le cas des humidificateurs ménagers ou industriels. Les appareils uti­lisés dans ce dernier secteur comprennent généralement une enceinte contenant le liquide à vaporiser génèralement de l'eau, que l'on maintient à un niveau constant par un niveau de régulation de telle façon que la résistance soit constam­ment immergée dans l'eau à vaporiser. En général ces appareils comportent des systèmes assurant automatiquement et périodiquement des cycles de nettoyage des enceintes dans lesquelles s'accumulent les boues et par ailleurs des cycles d'élimination du calcaire qui se fixe sur la surface du corps des résistances et que l'on brise par surchauffe de celles-ci lorsqu'il y a absence d'eau. La production de vapeur est pilotée par une sonde hygrométrique commandant par tout ou rien le fonctionnement de la chaudière, par l'intermédiaire d'un dispositif assurant le passage du courant électrique dans la résistance.

    [0003] De tels appareils connus présentent principalement les inconvénients d'avoir un temps de mise en régime de production de vapeur relativement long à froid ou après les cycles de nettoyage et d'élimination du calcaire, d'avoir un temps de réponse n'assurant pas une bonne régulation du débit de vapeur tout en produisant une vapeur contenant des gouttelettes d'eau en suspension et de nécessiter un système de commande sophistiqué et des résistances de haute qualité lorsque l'on détruit la gaine de calcaire. De plus, si de tels appareils étaient équipés de doseurs d'énergie, les temps de transfert seraient alors considérablement accrus par la présence d'un grand volume d'eau à faible et moyenne puissance de fonctionnement de la résistance de chauffage. Ces appareils sont également d'un prix de revient relative­ment élevé à la fabrication et en exploitation, tout en produisant une qualité médiocre de vapeur du fait de son humidité, avec des temps de réponse très longs.

    [0004] Par ailleurs on sait que l'accumulation de calcaire et la dureté de ce calcaire déposé sur la surface d'une résistance abrègent la durée de vie de celle-ci et intro­duit des retards dans les temps de transfert thermique ainsi qu'une perte de rendement énergétique. Par contre, en asso­ciant des corps poreux à la surface de la résistance, on observe que le calcaire se dépose non plus sur une surface, comme dans le cas de la surface de la résistance lorsque cette dernière est utilisée seule. mais dans le volume à trois dimensions que constitue le corps poreux, et que ce calcaire a une consistance spongieuse ne présentant pas une grande dureté, pour une même durée de fonctionnement, ce qui n'entraîne alors que très faiblement les inconvénients pré­cités. On connait également le pouvoir d'absorption des corps poreux, leur capacité de pompage et de montée capil­laire, ainsi que la répartition volumique des liquides en fonction de la hauteur de pompage. On sait également qu'en associant des corps poreux à des sources chaudes on augmente considérablement les coefficients d'échange et on obtient un temps de réponse relativement court. Ainsi qu'il est décrit dans les brevets FR-A- 2 341 330 et FR-A- 2 420 731 il a déjà été envisagé d'utiliser des corps poreux que l'on fait fonctionner, dans des dispositifs générateurs de vapeur, en plongeant un corps poreux, équipé d'une résis­tance électrique interne, dans une nappe d'eau permanente.

    [0005] La présente invention concerne des perfectionnement apportés aus appareils de ce dernier type dans le but d'améliorer leurs performances par une meilleure façon de produire la vapeur, en réduisant les temps d'obtention de celle-ci, en produisant la quantité de vapeur qui est juste nécessaire pour l'utilisation, en améliorant la régularisa­tion du débit de vapeur tout en obtenant une vapeur prati­ quement exempte de gouttelettes d'eau, et en accroissant notablement la durée de fonctionnement entre deux cycles d'élimination du calcaire.

    [0006] A cet effet ce générateur de vapeur comportant une enceinte contenant un liquide à vaporiser et, à l'intérieur de cette enceinte, un bloc de vaporisation rapide compre­nant au moins une résistance électrique chauffante logée dans un corps poreux plongeant dans le liquide ou située à proximité de ce corps poreux, est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte en fonction directe du débit de vapeur de­vant être fourni, c'est-à-dire pour faire baisser le niveau lorsque le débit de vapeur doit être réduit et vice versa, et des moyens pour ajuster corrélativement l'énergie élec­trique fournie à la résistance chauffante.

    [0007] On décrira ci-après,à titre d'exemples non limita­tifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :

    La figure 1 est un schéma synoptique d'un générateur de vapeur comportant un bloc de vaporisation rapide plon­geant verticalement dans le liquide à vaporiser, suivant l'invention.

    La figure 2 est une vue en perspective d'un bloc de de vaporisation rapide utilisable dans le générateur de vapeur représenté sur la figure 1.

    Les figures 3 et 4 sont des diagrammes illustrant le fonctionnement du générateur de vapeur suivant l'invention.

    La figure 5 est un schéma électrique d'un doseur cyclique d'énergie électrique utilisé dans le générateur de vapeur suivant l'invention.

    La figure 6 est un schéma synoptique d'une variante d'exécution du doseur d'énergie électrique.

    La figure 7 est une vue en coupe verticale d'une chaudière dans laquelle le bloc de vaporisation rapide fonctionne horizontalement.

    La figure 8 est une vue en coupe faite suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.



    [0008] Le générateur de vapeur suivant un exemple de réa­lisation de l'invention qui est représenté sur la figure 1, comprend une chaudière 1 dont le fonctionnement est commandé par plusieurs éléments externes. Cette chaudière 1 comprend une enceinte 2 fermée à sa partie supérieure par un couver­cle 3 auquel est suspendu verticalement un bloc 4 de vapori­sation rapide d'un liquide 5, tel que de l'eau, contenu dans l'enceinte 2 de la chaudière 1. Le bloc de vaporisation rapide 4, comme indiqué sur la figure 2 comporte une ou plusieurs résistances de chauffage électrique 6 en forme d'épingle à cheveux. La résistance électrique 6 est logée à l'intérieur d'un corps poreux de forme parallélépipédique, constitué de deux demi-coquilles 7,8 accolées. Le corps poreux est réalisé, par exemple, en laine de roche semi-­rigide qui a été préalablement découpée aux dimensions dési­rées dans un matelas. Ce corps poreux est maintenu comprimé sur la résistance interne 6 par un grillage externe 9 à larges mailles. La résistance 6 peut avoir une puissance de 1kW, une section droite ayant un diamètre de 10mm et une longueur développée de 60cm, ainsi qu'un entr'axe, lors­qu'elle est formée en épingle à cheveux, de 30mm. Ce corps poreux a, par exemple, une masse volumique de 108kg/m³ et les fibres de roche qui le composent, peuvent avoir, dans cet exemple, des dimensions qui ont majoritairement environ 1,5 à 5 micromètres de diamètre et environ de 1,5 à 15mm de longueur. Ces fibres sont déposées en formant un sens de stratification et elles sont mises en place sur la résis­tance de façon que le flux de vapeur s'effectue verticale­ment. Le corps poreux formé par les deux demi-coquilles 7,8 comporte avantageusement un liant favorisant son imprégna­tion et la montée capillaire du liquide à vaporiser. Les deux demi-coquilles 7,8 on par exemple, une longueur de 30cm, en dépassant de 2cm du côté de la partie extrême in­férieure arrondie de la résistance, une dimension horizon­tale ou largeur de 8cm et une épaisseur, chacune, de 3cm. Ces deux demi-coquilles recouvrent ainsi la résistance de la même distance sur son pourtour, en étant maintenues compri­mées par le grillage 9 à large mailles. Le corps poreux 4 est par ailleurs percè dans sa partie centrale supérieure de trous borgnes verticaux 10 constituant des cheminées pour le dégagement de la vapeur produite.

    [0009] Comme on peut le voir sur la figure 1 le bloc de vaporisation rapide 4 constitué par la résistance 6 et les deux demi-coquilles 7,8 du corps poreux, est suspendu à l'intérieur de l'enceinte 2, à partir du couvercle 3, et il s'étend vers le bas jusqu'à une certaine distance du fond de l'enceinte 2. Les extrémités supérieures des deux branches de la résistance 6 en épingle à cheveux sont respectivement raccordées à deux traversées isolantes 11,12 portes par le couvercle 3 et elles sont reliées électriquement à deux conducteurs d'alimentation 13,14 issus d'un circuit doseur d'énergie électrique 15.

    [0010] L'enceinte 2 de la chaudière 1 est raccordée, à sa partie haute, à une canalisation 16 sur laquelle sont bran­chées en parallèle une électrovanne 17 pour l'évacuation de la vapeur et une électrovanne 18 pour faire entrer l'eau de nettoyage-rinçage dans l'enceinte en provenance d'une cana­lisation d'alimentation 19.

    [0011] La partie basse de l'enceinte est équipée d'une canalisation sur laquelle est raccordée une électrovanne 20 d'évacuation de l'eau de nettoyage-rinçage et qui est re­liée par ailleurs, par l'intermédiaire d'une électrovanne 21 de dosage de l'eau entrant pour sa vaporisation, à la cana­lisation d'alimentation 19.

    [0012] L'installation de commende du générateur de vapeur comprend, en outre, un circuit de mise en fonctionnement et de programmation 22 qui est relié au réseau d'alimentation électrique 23 en alimentant, suivant le programme requis, le doseur d'énergie 15 par des conducteurs 24, un doseur-compa­rateur 25 d'admission d'eau à vaporiser par des conducteurs 24a, les électrovannes 17,18 et 20 par des conducteurs res­pectifs 24b,24c, et 24d. L'électrovanne 21 est alimentée électriquement à partir du doseur-comparateur 25, par un conducteur 26.

    [0013] L'installation de commende comprend par ailleurs des capteurs de niveau traversant le couvercle 3 et s'étendant jusqu'à des profondeurs variables à l'intérieur de la chau­dière 1. Dans la forme d'exécution non limitative représen­tée le générateur de vapeur comprend un dispositif 27 de détection du niveau du liquide à vaporiser dans l'enceinte 2. Ce dispositif 27 comporte autant de capteurs de niveau que de niveaux de liquide et par conséquent de débits de vapeur devant être fournis. Dans la forme d'exécution non limitative décrite présentement le dispositif comprend trois capteurs de niveaux 27a,27b,27c qui s'étendent de plus en plus bas dans cet ordre dans la chaudière 1, afin de déter­miner respectivement la présence d'un niveau de liquide supérieur a, d'un niveau de liquide intermédiaire b et d'un niveau de liquide inférieur c. Les trois capteurs de niveau 27a,27b,27c sont connectés au circuit comparateur-­doseur 25, par l'intermédiaire de conducteurs électriques respectifs 29. Ce circuit comparateur-doseur 25 est égale­ment relié au circuit doseur d'énergie électrique 15, par l'intermédiaire d'un conducteur électrique 31, à l'électro­vanne 20 par un conducteur 32 et au circuit 22 par un con­ducteur 33.

    [0014] Le fonctionnement du générateur de vapeur qui vient d'être décrit est le suivant : au départ le circuit 22 de mise en fonctionnement et de programmation commande l'ou­verture de l'électrovanne 21 par le conducteur 26 du circuit doseur-comparateur 25 si bien que l'eau peut pénétrer dans l'enceinte 2 de la chaudière 1 jusqu'à ce que son niveau atteigne le niveau supérieur a. A ce moment le capteur de niveau supérieur 27a intervient, par l'intermédiaire du circuit doseur-comparateur 25, pour fermer l'électrovanne 21 d'admission d'eau. Le bloc de chauffe et de vaporisation rapide 4 se trouve ainsi imprégné d'eau sur pratiquement la totalité de sa hauteur, jusqu'au niveau supérieur a et au-dessus de ce niveau par suite de l'effet de la capillari­té. Le fait que le niveau supérieur a a été atteint se tra­duit par un signal transmis par le circuit doseur-compara­teur 25 au circuit 22 de mise en fonctionnement et de pro­ grammation, par le conducteur 33. Le circuit 22 commande alors la mise en service du circuit doseur d'énergie 15, lequel commande à son tour l'alimentation électrique de la résistance de chauffage 6. Cette résistance transmet sa chaleur à l'eau contenue dans le corps poreux 7,8 qui con­tient dans sa partie haute, au-dessus du niveau d'eau supé­rieur a, une faible quantité d'eau qui se trouve être ainsi vaporisée très rapidement. La vapeur s'évacuant dans cette zone se trouve remplacée par de l'eau de la partie basse du corps poreux, sous l'effet de la capillarité. Les trous verticaux ou cheminées 10 facilitent l'évacuation de la vapeur en évitant les surpressions localisées. La vapeur produite est évacuée à travers la canalisation 16 et l'élec­trovanne 17 en direction du lieu de l'utilisation.

    [0015] Lorsqu' après une certaine période de fonctionnement il est nécessaire de nettoyer l'enceinte de vaporisation 2, la programmation du circuit 22 commande, par les conducteurs 24 l'interruption du circuit 15 de commande de chauffage et, par les conducteurs 24a et 26, la fermeture de l'électro­vanne 21 d'admission d'eau à vaporiser ainsi que l'électro­vanne 17, par le conducteur 24b. Ensuite les électrovannes 20 et 18 s'ouvrent, par l'intermédiaire des conducteurs respectifs 24d et 24c, ce qui permet, pendant une durée requise, d'éliminer les boues et le calcaire qui se sont accumulés au fond de la cuve et dans l'élément de vapori­sation.

    [0016] Le générateur de vapeur suivant l'invention permet d'obtenir une mise en phase vapeur très rapide, comparative­ment à une chaudière dont la résistance nue est immergée dans une quantité d'eau équivalente. Le diagramme de la figure 3 met en évidence cet effet. Sur ce diagramme la quantité de vapeur produite, en grammes/heure, est portée en ordonnée tandis que le temps t, en minutes, est porté en abscisse. D'après ce diagramme on peut voir que le temps de mise en phase vapeur pour parvenir à un débit constant est de 6 minutes environ dans le cas d'un générateur de vapeur suivant l'invention (courbe I), tandis qu'il est de 23 minu­tes pour un générateur de vapeur conventionnel (courbe II).

    [0017] Le diagramme de la figure 4 illustre les variations du débit de vapeur obtenu avec un générateur de vapeur suivant l'invention lorsqu'une sonde externe impose un cycle opératoire au circuit doseur d'énergie 15. Cette sonde externe est indiquée schématiquement en 34 sur la figure 1 et elle est connectée au circuit doseur d'énergie 15. Dans le diagramme de la figure 4 le débit de vapeur Q est exprimé en pourcent du débit maximal en ordonnée. En abscisse est porté le temps t en minutes. Au débit instantanné de vapeur Q correspond la puissance de la résistance associée au corps poreux. D'après le diagramme de la figure 4 on peut voir que le débit de vapeur est maintenu constant à 90% (débit Qa) du débit maximal pendant 5 minutes. Durant cette période la résistance 6 a une puissance égale à 90% de sa puissance maximale et le générateur de vapeur fonctionne avec de l'eau au niveau supérieur a dans l'enceinte 2. Au bout de la première période de 5 minutes la sonde 34 impose une réduc­tion de l'énergie dissipée par la résistance 6 pour parvenir à une puissance de cette résistance égale à 50% de la puis­sance maximale et par conséquent un débit de vapeur Qb égal à 50% du débit maximal. Le circuit doseur d'énergie 15 envoie, par le conducteur 31, un signal au circuit doseur-­comparateur 25. Ce dernier commande alors, par le conduc­teur 26, la fermeture de l'électrovanne d'admission d'eau 21, afin de faire baisser le niveau de l'eau dans l'enceinte 2 par épuisement. Cette baisse du niveau peut être également obtenue par vidange de l'eau : dans ce cas le circuit doseur-comparateur 25 émet un signal sur le conducteur 32 qui ouvre l'électrovanne 20 reliée à la canalisation de vidange d'eau. Le fonctionnement à 50% du débit de vapeur maximal est obtenu avec un niveau d'eau stabilisé au niveau intermédiaire b dans l'enceinte 2, ce qui est détecté par le capteur de niveau intermédiaire 27b. Autrement dit à partir de ce moment le générateur de vapeur fonctionne avec une puissance de la résistance électrique de chauffage 6 égale à 50% de la puissance maximale et un niveau d'eau abaissé au niveau intermédiaire b. Au bout de 20 minutes la sonde 34 impose une nouvelle réduction du débit de vapeur qui doit tomber à la valeur minimale Qc. Le signal émis par la sonde 34 provoque une nouvelle réduction de l'énergie fournie par le circuit doseur 15 à la résistance 6 dont la puissance tombe alors à 20% de sa puissance maximale. Simul­tanément le circuit doseur 15 commande par le conducteur 31, le circuit doseur-comparateur 25 pour faire baisser davanta­ge le niveau dans l'enceinte 2, par épuisement ou vidange, jusqu'à ce que le niveau inférieur c soit atteint, ce qui est détecté par le capteur de niveau inférieur 27c. A partir de ce momment, c'est-à-dire sensiblement à partir de 1a 30eme minute, le générateur de vapeur produit un débit de vapeur égal à 20% du débit maximal, à partie de l'eau maintenue au niveau inférieur c dans l'enceinte 2. A partir de la 35eme minute la sonde 34 impose un débit de vapeur de 85%. Le circuit doseur d'énergie électrique 15 fournit alors davantage d'énergie électrique à la résistance 6, pour qu'elle fonctionne à une puissance égale à 85% de la puis­sance maximale. Simultanément le circuit doseur-comparateur 25 ouvre à nouveau l'électrovanne 21 pour fair remonter le niveau d'eau dans l'enceinte 2. On voit d'après le diagramme de la figure 4 que le débit de vapeur augmente alors très rapidement. L'appareil suivant l'invertion permet donc de suivre très rapidement toute loi de variation du débit de vapeur, que cette loi soit imposée automatiquement par une sonde 34 ou bien qu'elle soit appliquée par une commande manuelle directe du doseur d'énergie 15.

    [0018] La figure 5 est un schéma électrique d'un circuit doseur cyclique d'énergie 15 du type électrothermique dispo­nible dans le commerce sous le nom de "Simmerstat". Ce dis­positif permet de faire varier l'énergie fournie entre 0 et 100%. Ce type de dispositif peut être utilisé lorsque l'on désire faire varier manuellement le débit de vapeur. Il peut être rendu automatique par un système électronique d'asser­vissement. Dans le type à commande manuelle la périodicité est obtenue par le réglage d'une résistance variable 35 augmentant ou diminuant le courant électrique alimentant une résistance chauffante 36 solidaire d'un bilame 37. Ce bilame 37 coupe, pendant une durée plus ou moins longue, par iner­ tie thermique, un contact électrique 38 branché en série avec la résistance 6 du générateur de vapeur et celle de la résistance chauffante 36 en relation avec l'inertie ther­mique du bilame 37. La tension du secteur d'alimentation électrique est appliquée entre les bornes 39 et 40 respecti­vement reliées au bilame 37, lui-même en série avec le con­tact 38, et à une extrémité de la résistance variable 35 qui est en série avec la résistance chauffante 36, ces deux résistances étant elles-mêmes branchées en parallèle sur la résistance 6 du générateur de vapeur.

    [0019] Le doseur cyclique d'énergie simple et robuste qui est représenté sur la figure 5, peut être rendu automatique par utilisation d'une commande électronique ainsi qu'il est représenté sur la figure 6. Dans ce cas la résistance chauf­fante 36 du bilame 37 est connecté à un amplificateur à transistor 41 lui-même commandé par une base de temps 42 connectée à une sonde d'humidité 43. Ceci permet de com­mander le débit de vapeur d'une chaudière d'humidification de l'air ambiant en fonction du degré hydrométrique de l'air, par asservissement du circuit doseur d'énergie 15.

    [0020] Dans la variante d'exécution de l'invention repré­sentée sur les figures 7 et 8 le corps de vaporisation 4 s'étend horizontalement à l'intérieur d'une chaudière fonc­tionnant elle-même horizontalement. Dans cet exemple de réalisation le bloc de vaporisation rapide 4 comprend trois résistances en épingle à cheveux 6, parallèles les unes aux autres, logées respectivement dans des corps creux accolés et qui sont portés ensemble par une même platine verticale 44 fermant une extrémité de la chaudière. Cette platine 44 est fixée, avec un joint d'étanchéité intermédiaire, sur une collerette 45 soudée à l'enceinte tubulaire 46 de la chau­dière horizontale. Cette chaudière est pourvue d'un tube d'entrée d'eau 47 à sa partie inférieure, d'un tube de sortie de vapeur 48 à sa partie supérieure et des trois capteurs de niveaux verticaux 27a,27b,27c, pour assurer les hauteurs d'eau requises.

    [0021] Dans toutes les formes d'exécution de l'invention qui ont été décrites précédemment, on peut utiliser toute sorte de corps poreux à base de matière naturelle ou artifi­cielle qui, par transformation, présente des canaux, des alvéoles ou des cavités à pouvoir capillaire. On peut dis­poser, à l'intérieur de ces corps poreux ou sur toute partie de leurs surfaces, des parois isolantes thermiquement. Par exemple le corps poreux peut comprendre une telle paroi sur son pourtour dépassant légèrement à la partie haute et al­lant jusqu'à sa partie basse de façon que l'eau immergeant le dispositif soit obligé d'entrer par la partie basse. De même on peut par exemple fermer la partie basse en ménageant une section d'entrée d'eau compatible avec le débit de vapeur suivant la plage recherchée.

    [0022] En ce qui concerne les résistances on peut utiliser une résistance de n'importe quel type autre qu'une épingle à cheveux, par exemple du type cartouche. On peut également adjoindre à cette résistance des ailettes de diffusion pour répartir les flux de chaleur. Dans ces cas on régle les hauteurs d'eau requises compatibles avec la plage de débit de vapeur recherchée.

    [0023] On peut également régler la hauteur d'eau progres­sivement, en rapport avec les débits de vapeur utilisés, par asservissement de la mesure de la résistivité d'une colonne d'eau localisée dans le volume d'alimentation du dispositif.

    [0024] On peut employer, en tant que doseur d'énergie, n'importe quel doseur électromécanique ou électronique des­servant toute forme de courant électrique à cycles appro­priés.

    [0025] Le générateur de vapeur suivant l'invention peut être utilisé avec n'importe quelle chaudière déjà en exploi tation ou à créer pour vaporiser n'importe quel liquide et il peut être utilisé dans des montages ou installations en permettant d'améliorer les temps de transfert thermique, l'encombrement et la consommation d'énergie lorsqu'on utili­se des résistances électriques.


    Revendications

    1.- Générateur de vapeur comportant une enceinte contenant un liquide à vaporiser et, à l'intérieur de cette enceinte,un bloc de vaporisation rapide comprenant au moins une résistance électrique chauffante logée dans un corps poreux plongeant dans le liquide ou située à proximité de ce corps poreux, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (21,25,27,) pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte (2) en fonction directe du débit de vapeur devant être fourni, c'est-à-dire pour faire baisser le niveau lors­que le débit de vapeur doit être réduit et vice versa, et des moyens (15) pour ajuster corrélativement l'énergie élec­trique fournie à la résistance chauffante (6).
     
    2.- Générateur de vapeur suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte (2) comprennent un dispositif (27) de détection du niveau du liquide à vaporiser, lequel comporte autant de capteurs de niveau (27a,27b,27b) que de niveaux de liquide et par conséquent de débits de vapeur devant être fournis, ces capteurs de niveau (27a,27b,27c) étant connectés à un circuit comparateur-doseur (25) qui commande le fonctionnement d'une électrovanne de dosage (21) pour l'admission de liquide dans l'enceinte (2), ainsi que d'une électrovanne (20) d'évacuation de l'eau excédentaire, et les moyens (15) ajustant l'énergie électrique fournie à la résistance (6) sont constitués par un circuit doseur d'énergie électrique qui est connecté au circuit compara­teur-doseur (25).
     
    3.- Générateur de vapeur suivant la revendication 2 caractérisé en ce qu'il comprend un circuit (22) de mise en fonctionnement et de programmation relié au réseau d'alimen­tation électrique (23) et qui est connecté au circuit doseur d'énergie électrique (15) et au circuit comparateur-doseur (25), ce circuit de mise en fonctionnement et de programma­tion (22) étant également connecté à une électrovanne (17) d'évacuation de la vapeur, à l'électrovanne (20) d'évacua­ tion d'excédant d'eau ou pour le cycle de nettoyage et éga­lement à une électrovanne (18) pour l'alimentation en eau lors du cycle de nettoyage.
     
    4.- Générateur de vapeur suivant la revendication 3 caractérisé en ce qu'il comporte une sonde externe (34) connectée au circuit doseur d'énergie (15) pour imposer une variation du débit de vapeur produit.
     
    5.- Générateur de vapeur suivant l'une quelconque des revendications 3 et 4 caractérisé en ce que le circuit doseur cyclique d'énergie (15) comprend un contact (38) branché en série avec la résistance de chauffage (6) et qui est commandé par un bilame (37) chauffé par une résistance (36).
     
    6.- Générateur de vapeur suivant la revendication 5 caractérisé en ce que le circuit doseur d'énergie (15) comprend une résistance variable (35), réglable manuelle­ment, connectée en série avec la résistance (36) chauffant le bilame (37).
     
    7.- Générateur de vapeur suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la résistance (36) de chauffage du bilame (37) est connectée à un amplificateur (41) commandé par une base de temps (42) connectée à une sonde d'humitidé (43) pour asservir le fonctionnement du circuit doseur d'é­nergie (15) et commander par conséquent le débit de vapeur fourni en fonction du degré hygrométrique de l'air.
     




    Dessins










    Rapport de recherche