[0001] La présente invention concerne un générateur de vapeur comprenant une enceinte contenant
un liquide à vaporiser et, à l'intérieur de cette enceinte, un bloc de vaporisation
rapide comprenant au moins une résistance électrique chauffante logée dans un corps
poreux plongé dans le liquide à vaporiser, ou située à proximité de ce corps poreux
pour le chauffer par rayonnement.
[0002] En général la plupart des générateurs de vapeur fonctionnant dans les secteurs ménager
et industriel ne sont utilisés en moyenne que dans une plage allant de 20 à 50% de
leur débit nominal. Tel est par exemple le cas des humidificateurs ménagers ou industriels.
Les appareils utilisés dans ce dernier secteur comprennent généralement une enceinte
contenant le liquide à vaporiser génèralement de l'eau, que l'on maintient à un niveau
constant par un niveau de régulation de telle façon que la résistance soit constamment
immergée dans l'eau à vaporiser. En général ces appareils comportent des systèmes
assurant automatiquement et périodiquement des cycles de nettoyage des enceintes dans
lesquelles s'accumulent les boues et par ailleurs des cycles d'élimination du calcaire
qui se fixe sur la surface du corps des résistances et que l'on brise par surchauffe
de celles-ci lorsqu'il y a absence d'eau. La production de vapeur est pilotée par
une sonde hygrométrique commandant par tout ou rien le fonctionnement de la chaudière,
par l'intermédiaire d'un dispositif assurant le passage du courant électrique dans
la résistance.
[0003] De tels appareils connus présentent principalement les inconvénients d'avoir un temps
de mise en régime de production de vapeur relativement long à froid ou après les cycles
de nettoyage et d'élimination du calcaire, d'avoir un temps de réponse n'assurant
pas une bonne régulation du débit de vapeur tout en produisant une vapeur contenant
des gouttelettes d'eau en suspension et de nécessiter un système de commande sophistiqué
et des résistances de haute qualité lorsque l'on détruit la gaine de calcaire. De
plus, si de tels appareils étaient équipés de doseurs d'énergie, les temps de transfert
seraient alors considérablement accrus par la présence d'un grand volume d'eau à faible
et moyenne puissance de fonctionnement de la résistance de chauffage. Ces appareils
sont également d'un prix de revient relativement élevé à la fabrication et en exploitation,
tout en produisant une qualité médiocre de vapeur du fait de son humidité, avec des
temps de réponse très longs.
[0004] Par ailleurs on sait que l'accumulation de calcaire et la dureté de ce calcaire déposé
sur la surface d'une résistance abrègent la durée de vie de celle-ci et introduit
des retards dans les temps de transfert thermique ainsi qu'une perte de rendement
énergétique. Par contre, en associant des corps poreux à la surface de la résistance,
on observe que le calcaire se dépose non plus sur une surface, comme dans le cas de
la surface de la résistance lorsque cette dernière est utilisée seule. mais dans le
volume à trois dimensions que constitue le corps poreux, et que ce calcaire a une
consistance spongieuse ne présentant pas une grande dureté, pour une même durée de
fonctionnement, ce qui n'entraîne alors que très faiblement les inconvénients précités.
On connait également le pouvoir d'absorption des corps poreux, leur capacité de pompage
et de montée capillaire, ainsi que la répartition volumique des liquides en fonction
de la hauteur de pompage. On sait également qu'en associant des corps poreux à des
sources chaudes on augmente considérablement les coefficients d'échange et on obtient
un temps de réponse relativement court. Ainsi qu'il est décrit dans les brevets FR-A-
2 341 330 et FR-A- 2 420 731 il a déjà été envisagé d'utiliser des corps poreux que
l'on fait fonctionner, dans des dispositifs générateurs de vapeur, en plongeant un
corps poreux, équipé d'une résistance électrique interne, dans une nappe d'eau permanente.
[0005] La présente invention concerne des perfectionnement apportés aus appareils de ce
dernier type dans le but d'améliorer leurs performances par une meilleure façon de
produire la vapeur, en réduisant les temps d'obtention de celle-ci, en produisant
la quantité de vapeur qui est juste nécessaire pour l'utilisation, en améliorant la
régularisation du débit de vapeur tout en obtenant une vapeur prati quement exempte
de gouttelettes d'eau, et en accroissant notablement la durée de fonctionnement entre
deux cycles d'élimination du calcaire.
[0006] A cet effet ce générateur de vapeur comportant une enceinte contenant un liquide
à vaporiser et, à l'intérieur de cette enceinte, un bloc de vaporisation rapide comprenant
au moins une résistance électrique chauffante logée dans un corps poreux plongeant
dans le liquide ou située à proximité de ce corps poreux, est caractérisé en ce qu'il
comprend des moyens pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte en fonction
directe du débit de vapeur devant être fourni, c'est-à-dire pour faire baisser le
niveau lorsque le débit de vapeur doit être réduit et vice versa, et des moyens pour
ajuster corrélativement l'énergie électrique fournie à la résistance chauffante.
[0007] On décrira ci-après,à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution
de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel :
La figure 1 est un schéma synoptique d'un générateur de vapeur comportant un bloc
de vaporisation rapide plongeant verticalement dans le liquide à vaporiser, suivant
l'invention.
La figure 2 est une vue en perspective d'un bloc de de vaporisation rapide utilisable
dans le générateur de vapeur représenté sur la figure 1.
Les figures 3 et 4 sont des diagrammes illustrant le fonctionnement du générateur
de vapeur suivant l'invention.
La figure 5 est un schéma électrique d'un doseur cyclique d'énergie électrique utilisé
dans le générateur de vapeur suivant l'invention.
La figure 6 est un schéma synoptique d'une variante d'exécution du doseur d'énergie
électrique.
La figure 7 est une vue en coupe verticale d'une chaudière dans laquelle le bloc de
vaporisation rapide fonctionne horizontalement.
La figure 8 est une vue en coupe faite suivant la ligne VIII-VIII de la figure 7.
[0008] Le générateur de vapeur suivant un exemple de réalisation de l'invention qui est
représenté sur la figure 1, comprend une chaudière 1 dont le fonctionnement est commandé
par plusieurs éléments externes. Cette chaudière 1 comprend une enceinte 2 fermée
à sa partie supérieure par un couvercle 3 auquel est suspendu verticalement un bloc
4 de vaporisation rapide d'un liquide 5, tel que de l'eau, contenu dans l'enceinte
2 de la chaudière 1. Le bloc de vaporisation rapide 4, comme indiqué sur la figure
2 comporte une ou plusieurs résistances de chauffage électrique 6 en forme d'épingle
à cheveux. La résistance électrique 6 est logée à l'intérieur d'un corps poreux de
forme parallélépipédique, constitué de deux demi-coquilles 7,8 accolées. Le corps
poreux est réalisé, par exemple, en laine de roche semi-rigide qui a été préalablement
découpée aux dimensions désirées dans un matelas. Ce corps poreux est maintenu comprimé
sur la résistance interne 6 par un grillage externe 9 à larges mailles. La résistance
6 peut avoir une puissance de 1kW, une section droite ayant un diamètre de 10mm et
une longueur développée de 60cm, ainsi qu'un entr'axe, lorsqu'elle est formée en
épingle à cheveux, de 30mm. Ce corps poreux a, par exemple, une masse volumique de
108kg/m³ et les fibres de roche qui le composent, peuvent avoir, dans cet exemple,
des dimensions qui ont majoritairement environ 1,5 à 5 micromètres de diamètre et
environ de 1,5 à 15mm de longueur. Ces fibres sont déposées en formant un sens de
stratification et elles sont mises en place sur la résistance de façon que le flux
de vapeur s'effectue verticalement. Le corps poreux formé par les deux demi-coquilles
7,8 comporte avantageusement un liant favorisant son imprégnation et la montée capillaire
du liquide à vaporiser. Les deux demi-coquilles 7,8 on par exemple, une longueur de
30cm, en dépassant de 2cm du côté de la partie extrême inférieure arrondie de la
résistance, une dimension horizontale ou largeur de 8cm et une épaisseur, chacune,
de 3cm. Ces deux demi-coquilles recouvrent ainsi la résistance de la même distance
sur son pourtour, en étant maintenues comprimées par le grillage 9 à large mailles.
Le corps poreux 4 est par ailleurs percè dans sa partie centrale supérieure de trous
borgnes verticaux 10 constituant des cheminées pour le dégagement de la vapeur produite.
[0009] Comme on peut le voir sur la figure 1 le bloc de vaporisation rapide 4 constitué
par la résistance 6 et les deux demi-coquilles 7,8 du corps poreux, est suspendu à
l'intérieur de l'enceinte 2, à partir du couvercle 3, et il s'étend vers le bas jusqu'à
une certaine distance du fond de l'enceinte 2. Les extrémités supérieures des deux
branches de la résistance 6 en épingle à cheveux sont respectivement raccordées à
deux traversées isolantes 11,12 portes par le couvercle 3 et elles sont reliées électriquement
à deux conducteurs d'alimentation 13,14 issus d'un circuit doseur d'énergie électrique
15.
[0010] L'enceinte 2 de la chaudière 1 est raccordée, à sa partie haute, à une canalisation
16 sur laquelle sont branchées en parallèle une électrovanne 17 pour l'évacuation
de la vapeur et une électrovanne 18 pour faire entrer l'eau de nettoyage-rinçage dans
l'enceinte en provenance d'une canalisation d'alimentation 19.
[0011] La partie basse de l'enceinte est équipée d'une canalisation sur laquelle est raccordée
une électrovanne 20 d'évacuation de l'eau de nettoyage-rinçage et qui est reliée
par ailleurs, par l'intermédiaire d'une électrovanne 21 de dosage de l'eau entrant
pour sa vaporisation, à la canalisation d'alimentation 19.
[0012] L'installation de commende du générateur de vapeur comprend, en outre, un circuit
de mise en fonctionnement et de programmation 22 qui est relié au réseau d'alimentation
électrique 23 en alimentant, suivant le programme requis, le doseur d'énergie 15 par
des conducteurs 24, un doseur-comparateur 25 d'admission d'eau à vaporiser par des
conducteurs 24a, les électrovannes 17,18 et 20 par des conducteurs respectifs 24b,24c,
et 24d. L'électrovanne 21 est alimentée électriquement à partir du doseur-comparateur
25, par un conducteur 26.
[0013] L'installation de commende comprend par ailleurs des capteurs de niveau traversant
le couvercle 3 et s'étendant jusqu'à des profondeurs variables à l'intérieur de la
chaudière 1. Dans la forme d'exécution non limitative représentée le générateur
de vapeur comprend un dispositif 27 de détection du niveau du liquide à vaporiser
dans l'enceinte 2. Ce dispositif 27 comporte autant de capteurs de niveau que de niveaux
de liquide et par conséquent de débits de vapeur devant être fournis. Dans la forme
d'exécution non limitative décrite présentement le dispositif comprend trois capteurs
de niveaux 27a,27b,27c qui s'étendent de plus en plus bas dans cet ordre dans la chaudière
1, afin de déterminer respectivement la présence d'un niveau de liquide supérieur
a, d'un niveau de liquide intermédiaire
b et d'un niveau de liquide inférieur
c. Les trois capteurs de niveau 27a,27b,27c sont connectés au circuit comparateur-doseur
25, par l'intermédiaire de conducteurs électriques respectifs 29. Ce circuit comparateur-doseur
25 est également relié au circuit doseur d'énergie électrique 15, par l'intermédiaire
d'un conducteur électrique 31, à l'électrovanne 20 par un conducteur 32 et au circuit
22 par un conducteur 33.
[0014] Le fonctionnement du générateur de vapeur qui vient d'être décrit est le suivant
: au départ le circuit 22 de mise en fonctionnement et de programmation commande l'ouverture
de l'électrovanne 21 par le conducteur 26 du circuit doseur-comparateur 25 si bien
que l'eau peut pénétrer dans l'enceinte 2 de la chaudière 1 jusqu'à ce que son niveau
atteigne le niveau supérieur
a. A ce moment le capteur de niveau supérieur 27a intervient, par l'intermédiaire du
circuit doseur-comparateur 25, pour fermer l'électrovanne 21 d'admission d'eau. Le
bloc de chauffe et de vaporisation rapide 4 se trouve ainsi imprégné d'eau sur pratiquement
la totalité de sa hauteur, jusqu'au niveau supérieur
a et au-dessus de ce niveau par suite de l'effet de la capillarité. Le fait que le
niveau supérieur
a a été atteint se traduit par un signal transmis par le circuit doseur-comparateur
25 au circuit 22 de mise en fonctionnement et de pro grammation, par le conducteur
33. Le circuit 22 commande alors la mise en service du circuit doseur d'énergie 15,
lequel commande à son tour l'alimentation électrique de la résistance de chauffage
6. Cette résistance transmet sa chaleur à l'eau contenue dans le corps poreux 7,8
qui contient dans sa partie haute, au-dessus du niveau d'eau supérieur
a, une faible quantité d'eau qui se trouve être ainsi vaporisée très rapidement. La
vapeur s'évacuant dans cette zone se trouve remplacée par de l'eau de la partie basse
du corps poreux, sous l'effet de la capillarité. Les trous verticaux ou cheminées
10 facilitent l'évacuation de la vapeur en évitant les surpressions localisées. La
vapeur produite est évacuée à travers la canalisation 16 et l'électrovanne 17 en
direction du lieu de l'utilisation.
[0015] Lorsqu' après une certaine période de fonctionnement il est nécessaire de nettoyer
l'enceinte de vaporisation 2, la programmation du circuit 22 commande, par les conducteurs
24 l'interruption du circuit 15 de commande de chauffage et, par les conducteurs 24a
et 26, la fermeture de l'électrovanne 21 d'admission d'eau à vaporiser ainsi que
l'électrovanne 17, par le conducteur 24b. Ensuite les électrovannes 20 et 18 s'ouvrent,
par l'intermédiaire des conducteurs respectifs 24d et 24c, ce qui permet, pendant
une durée requise, d'éliminer les boues et le calcaire qui se sont accumulés au fond
de la cuve et dans l'élément de vaporisation.
[0016] Le générateur de vapeur suivant l'invention permet d'obtenir une mise en phase vapeur
très rapide, comparativement à une chaudière dont la résistance nue est immergée
dans une quantité d'eau équivalente. Le diagramme de la figure 3 met en évidence cet
effet. Sur ce diagramme la quantité de vapeur produite, en grammes/heure, est portée
en ordonnée tandis que le temps
t, en minutes, est porté en abscisse. D'après ce diagramme on peut voir que le temps
de mise en phase vapeur pour parvenir à un débit constant est de 6 minutes environ
dans le cas d'un générateur de vapeur suivant l'invention (courbe I), tandis qu'il
est de 23 minutes pour un générateur de vapeur conventionnel (courbe II).
[0017] Le diagramme de la figure 4 illustre les variations du débit de vapeur obtenu avec
un générateur de vapeur suivant l'invention lorsqu'une sonde externe impose un cycle
opératoire au circuit doseur d'énergie 15. Cette sonde externe est indiquée schématiquement
en 34 sur la figure 1 et elle est connectée au circuit doseur d'énergie 15. Dans le
diagramme de la figure 4 le débit de vapeur Q est exprimé en pourcent du débit maximal
en ordonnée. En abscisse est porté le temps
t en minutes. Au débit instantanné de vapeur Q correspond la puissance de la résistance
associée au corps poreux. D'après le diagramme de la figure 4 on peut voir que le
débit de vapeur est maintenu constant à 90% (débit Qa) du débit maximal pendant 5
minutes. Durant cette période la résistance 6 a une puissance égale à 90% de sa puissance
maximale et le générateur de vapeur fonctionne avec de l'eau au niveau supérieur
a dans l'enceinte 2. Au bout de la première période de 5 minutes la sonde 34 impose
une réduction de l'énergie dissipée par la résistance 6 pour parvenir à une puissance
de cette résistance égale à 50% de la puissance maximale et par conséquent un débit
de vapeur Qb égal à 50% du débit maximal. Le circuit doseur d'énergie 15 envoie, par
le conducteur 31, un signal au circuit doseur-comparateur 25. Ce dernier commande
alors, par le conducteur 26, la fermeture de l'électrovanne d'admission d'eau 21,
afin de faire baisser le niveau de l'eau dans l'enceinte 2 par épuisement. Cette baisse
du niveau peut être également obtenue par vidange de l'eau : dans ce cas le circuit
doseur-comparateur 25 émet un signal sur le conducteur 32 qui ouvre l'électrovanne
20 reliée à la canalisation de vidange d'eau. Le fonctionnement à 50% du débit de
vapeur maximal est obtenu avec un niveau d'eau stabilisé au niveau intermédiaire
b dans l'enceinte 2, ce qui est détecté par le capteur de niveau intermédiaire 27b.
Autrement dit à partir de ce moment le générateur de vapeur fonctionne avec une puissance
de la résistance électrique de chauffage 6 égale à 50% de la puissance maximale et
un niveau d'eau abaissé au niveau intermédiaire
b. Au bout de 20 minutes la sonde 34 impose une nouvelle réduction du débit de vapeur
qui doit tomber à la valeur minimale Qc. Le signal émis par la sonde 34 provoque une
nouvelle réduction de l'énergie fournie par le circuit doseur 15 à la résistance 6
dont la puissance tombe alors à 20% de sa puissance maximale. Simultanément le circuit
doseur 15 commande par le conducteur 31, le circuit doseur-comparateur 25 pour faire
baisser davantage le niveau dans l'enceinte 2, par épuisement ou vidange, jusqu'à
ce que le niveau inférieur
c soit atteint, ce qui est détecté par le capteur de niveau inférieur 27c. A partir
de ce momment, c'est-à-dire sensiblement à partir de 1a 30eme minute, le générateur
de vapeur produit un débit de vapeur égal à 20% du débit maximal, à partie de l'eau
maintenue au niveau inférieur
c dans l'enceinte 2. A partir de la 35eme minute la sonde 34 impose un débit de vapeur
de 85%. Le circuit doseur d'énergie électrique 15 fournit alors davantage d'énergie
électrique à la résistance 6, pour qu'elle fonctionne à une puissance égale à 85%
de la puissance maximale. Simultanément le circuit doseur-comparateur 25 ouvre à
nouveau l'électrovanne 21 pour fair remonter le niveau d'eau dans l'enceinte 2. On
voit d'après le diagramme de la figure 4 que le débit de vapeur augmente alors très
rapidement. L'appareil suivant l'invertion permet donc de suivre très rapidement toute
loi de variation du débit de vapeur, que cette loi soit imposée automatiquement par
une sonde 34 ou bien qu'elle soit appliquée par une commande manuelle directe du doseur
d'énergie 15.
[0018] La figure 5 est un schéma électrique d'un circuit doseur cyclique d'énergie 15 du
type électrothermique disponible dans le commerce sous le nom de "Simmerstat". Ce
dispositif permet de faire varier l'énergie fournie entre 0 et 100%. Ce type de dispositif
peut être utilisé lorsque l'on désire faire varier manuellement le débit de vapeur.
Il peut être rendu automatique par un système électronique d'asservissement. Dans
le type à commande manuelle la périodicité est obtenue par le réglage d'une résistance
variable 35 augmentant ou diminuant le courant électrique alimentant une résistance
chauffante 36 solidaire d'un bilame 37. Ce bilame 37 coupe, pendant une durée plus
ou moins longue, par iner tie thermique, un contact électrique 38 branché en série
avec la résistance 6 du générateur de vapeur et celle de la résistance chauffante
36 en relation avec l'inertie thermique du bilame 37. La tension du secteur d'alimentation
électrique est appliquée entre les bornes 39 et 40 respectivement reliées au bilame
37, lui-même en série avec le contact 38, et à une extrémité de la résistance variable
35 qui est en série avec la résistance chauffante 36, ces deux résistances étant elles-mêmes
branchées en parallèle sur la résistance 6 du générateur de vapeur.
[0019] Le doseur cyclique d'énergie simple et robuste qui est représenté sur la figure 5,
peut être rendu automatique par utilisation d'une commande électronique ainsi qu'il
est représenté sur la figure 6. Dans ce cas la résistance chauffante 36 du bilame
37 est connecté à un amplificateur à transistor 41 lui-même commandé par une base
de temps 42 connectée à une sonde d'humidité 43. Ceci permet de commander le débit
de vapeur d'une chaudière d'humidification de l'air ambiant en fonction du degré hydrométrique
de l'air, par asservissement du circuit doseur d'énergie 15.
[0020] Dans la variante d'exécution de l'invention représentée sur les figures 7 et 8 le
corps de vaporisation 4 s'étend horizontalement à l'intérieur d'une chaudière fonctionnant
elle-même horizontalement. Dans cet exemple de réalisation le bloc de vaporisation
rapide 4 comprend trois résistances en épingle à cheveux 6, parallèles les unes aux
autres, logées respectivement dans des corps creux accolés et qui sont portés ensemble
par une même platine verticale 44 fermant une extrémité de la chaudière. Cette platine
44 est fixée, avec un joint d'étanchéité intermédiaire, sur une collerette 45 soudée
à l'enceinte tubulaire 46 de la chaudière horizontale. Cette chaudière est pourvue
d'un tube d'entrée d'eau 47 à sa partie inférieure, d'un tube de sortie de vapeur
48 à sa partie supérieure et des trois capteurs de niveaux verticaux 27a,27b,27c,
pour assurer les hauteurs d'eau requises.
[0021] Dans toutes les formes d'exécution de l'invention qui ont été décrites précédemment,
on peut utiliser toute sorte de corps poreux à base de matière naturelle ou artificielle
qui, par transformation, présente des canaux, des alvéoles ou des cavités à pouvoir
capillaire. On peut disposer, à l'intérieur de ces corps poreux ou sur toute partie
de leurs surfaces, des parois isolantes thermiquement. Par exemple le corps poreux
peut comprendre une telle paroi sur son pourtour dépassant légèrement à la partie
haute et allant jusqu'à sa partie basse de façon que l'eau immergeant le dispositif
soit obligé d'entrer par la partie basse. De même on peut par exemple fermer la partie
basse en ménageant une section d'entrée d'eau compatible avec le débit de vapeur suivant
la plage recherchée.
[0022] En ce qui concerne les résistances on peut utiliser une résistance de n'importe quel
type autre qu'une épingle à cheveux, par exemple du type cartouche. On peut également
adjoindre à cette résistance des ailettes de diffusion pour répartir les flux de chaleur.
Dans ces cas on régle les hauteurs d'eau requises compatibles avec la plage de débit
de vapeur recherchée.
[0023] On peut également régler la hauteur d'eau progressivement, en rapport avec les débits
de vapeur utilisés, par asservissement de la mesure de la résistivité d'une colonne
d'eau localisée dans le volume d'alimentation du dispositif.
[0024] On peut employer, en tant que doseur d'énergie, n'importe quel doseur électromécanique
ou électronique desservant toute forme de courant électrique à cycles appropriés.
[0025] Le générateur de vapeur suivant l'invention peut être utilisé avec n'importe quelle
chaudière déjà en exploi tation ou à créer pour vaporiser n'importe quel liquide et
il peut être utilisé dans des montages ou installations en permettant d'améliorer
les temps de transfert thermique, l'encombrement et la consommation d'énergie lorsqu'on
utilise des résistances électriques.
1.- Générateur de vapeur comportant une enceinte contenant un liquide à vaporiser
et, à l'intérieur de cette enceinte,un bloc de vaporisation rapide comprenant au moins
une résistance électrique chauffante logée dans un corps poreux plongeant dans le
liquide ou située à proximité de ce corps poreux, caractérisé en ce qu'il comprend
des moyens (21,25,27,) pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte (2)
en fonction directe du débit de vapeur devant être fourni, c'est-à-dire pour faire
baisser le niveau lorsque le débit de vapeur doit être réduit et vice versa, et des
moyens (15) pour ajuster corrélativement l'énergie électrique fournie à la résistance
chauffante (6).
2.- Générateur de vapeur suivant la revendication 1 caractérisé en ce que les moyens
pour faire varier le niveau du liquide dans l'enceinte (2) comprennent un dispositif
(27) de détection du niveau du liquide à vaporiser, lequel comporte autant de capteurs
de niveau (27a,27b,27b) que de niveaux de liquide et par conséquent de débits de vapeur
devant être fournis, ces capteurs de niveau (27a,27b,27c) étant connectés à un circuit
comparateur-doseur (25) qui commande le fonctionnement d'une électrovanne de dosage
(21) pour l'admission de liquide dans l'enceinte (2), ainsi que d'une électrovanne
(20) d'évacuation de l'eau excédentaire, et les moyens (15) ajustant l'énergie électrique
fournie à la résistance (6) sont constitués par un circuit doseur d'énergie électrique
qui est connecté au circuit comparateur-doseur (25).
3.- Générateur de vapeur suivant la revendication 2 caractérisé en ce qu'il comprend
un circuit (22) de mise en fonctionnement et de programmation relié au réseau d'alimentation
électrique (23) et qui est connecté au circuit doseur d'énergie électrique (15) et
au circuit comparateur-doseur (25), ce circuit de mise en fonctionnement et de programmation
(22) étant également connecté à une électrovanne (17) d'évacuation de la vapeur, à
l'électrovanne (20) d'évacua tion d'excédant d'eau ou pour le cycle de nettoyage
et également à une électrovanne (18) pour l'alimentation en eau lors du cycle de
nettoyage.
4.- Générateur de vapeur suivant la revendication 3 caractérisé en ce qu'il comporte
une sonde externe (34) connectée au circuit doseur d'énergie (15) pour imposer une
variation du débit de vapeur produit.
5.- Générateur de vapeur suivant l'une quelconque des revendications 3 et 4 caractérisé
en ce que le circuit doseur cyclique d'énergie (15) comprend un contact (38) branché
en série avec la résistance de chauffage (6) et qui est commandé par un bilame (37)
chauffé par une résistance (36).
6.- Générateur de vapeur suivant la revendication 5 caractérisé en ce que le circuit
doseur d'énergie (15) comprend une résistance variable (35), réglable manuellement,
connectée en série avec la résistance (36) chauffant le bilame (37).
7.- Générateur de vapeur suivant la revendication 5 caractérisé en ce que la résistance
(36) de chauffage du bilame (37) est connectée à un amplificateur (41) commandé par
une base de temps (42) connectée à une sonde d'humitidé (43) pour asservir le fonctionnement
du circuit doseur d'énergie (15) et commander par conséquent le débit de vapeur fourni
en fonction du degré hygrométrique de l'air.