[0001] La présente invention a pour objet un procédé de conditionnement de déchets radioactifs
ou toxiques dans des résines thermodurcissables.
[0002] De façon plus précise, elle concerne le conditionnement de déchets radioactifs ou
toxiques stockés dans l'eau, en particulier de déchets radioactifs comprenant des
résines échangeuses d'ions et/ou des composés acides.
[0003] Dans les installations nucléaires, on utilise en particulier des résines échangeuses
d'ions pour purifier les eaux contaminées, notamment les effluents de ces installations.
Au bout d'un certain temps, ces résines subissent des phénomènes de dégradation et
perdent en conséquence leur efficacité. Etant donné que ces résines usées ont fixé
au cours de leur utilisation un certain nombre de radioéléments, il est alors nécessaire
de les conditionner dans un matériau approprié pour assurer une bonne rétention de
leur radioactivité.
[0004] On trouve également dans les installations nucléaires des déchets constitués par
des matériaux à fonction acide, par exemple des composés acides tels que des sels
comme l'iodure de plomb, sous forme de poudre ou de grains en milieu humide, qu'il
est nécessaire également de conditionner après utilisation afin d'assurer une bonne
rétention de la radioactivité fixée sur ces matériaux.
[0005] Parmi les procédés développés actuellement pour traiter ce genre de déchets, on connaît
en particulier des procédés de conditionnement dans des résines thermodurcissables
telles que les résines époxydes. Ces procédés sont décrits en particulier dans les
brevets français FR-A-2 251 081, FR-A-2 361 724, FR-A-2 544 909 et FR-A-2 577 709.
[0006] Dans les trois premiers brevets français qui s'appliquent en particulier au traitement
de résines échangeuses, d'ions, on prévoit soit d'enrober directement les résines
échangeuses d'ions dans la résine thermoducissable (FR-A-2 251 081), soit de soumettre
les résines à un prétraitement pour saturer leurs sites actifs par un composé basique
et les enrober ensuite dans la résine thermodurcissable (FR-A-2 361 724), soit d'utiliser
des durcisseurs aminés appropriés avec des résines époxydes pour réaliser directement
l'enrobage afin d'effectuer cette saturation au moment du durcissement et d'éviter
le prétraitement par un composé basique. Dans tous les cas, les déchets qui sont stockés
dans l'eau sont tout d'abord soumis à un essorage avant de les incorporer dans le
mélange de résine thermodurcissable et de durcisseur afin de ne pas enrober l'eau
dans laquelle ils ont été véhiculés et stockés.
[0007] La mise en oeuvre de cette étape préalable d'essorage conduit à certains inconvénients.
En effet, lors du mélange final des déchets essorés avec la résine et le durcisseur,
il est difficile d'éviter que de l'air soit inclus dans le mélange en raison de la
viscosité des produits mis en oeuvre et de l'augmentation de température résultant
de l'exothermicité des réactions. Cette présence d'air est néfaste car elle abaisse,
d'une part, la densité du bloc solide, et elle augmente, d'autre part, la porosité
au détriment du pouvoir de confinement.
[0008] Il serait donc souhaitable d'améliorer les procédés décrits ci-dessus pour éviter
cette inclusion d'air dans le produit final.
[0009] La présente invention a précisément pour objet un procédé de conditionnement dans
une résine thermodurcissable de déchets stockés dans l'eau qui permet d'éviter cet
inconvénient.
[0010] Ce procédé consiste à mélanger les déchets avec la résine thermodurcissable et un
durcisseur liquide, caractérisé en ce que l'on utilise un durcisseur liquide, non
miscible à l'eau, ayant une densité supérieure à celle de l'eau, et en ce que le procédé
comprend les étapes successives suivantes :
a) addition et mélange du durcisseur liquide aux déchets stockés dans l'eau,
b) décantation des déchets avec le durcisseur liquide,
c) extraction de l'eau présente au-dessus des déchets décantés et transférés dans
le durcisseur liquide, et
d) mélange des déchets transférés dans le durcisseur liquide avec la résine thermodurcissable.
[0011] Dans le procédé de l'invention, on utilise ainsi le durcisseur de la résine comme
phase liquide de transfert des déchets dans la résine thermodurcissable. Ceci permet
d'éviter l'introduction d'air dans le mélange et de faciliter l'opération d'extraction
de l'eau puisqu'il suffit de laisser décanter naturellement quelques minutes les déchets
solides pour pouvoir extraire facilement l'eau située au-dessus des déchets transférés
dans la phase liquide du durcisseur. Ainsi, on évite l'inclusion d'air et l'enrobage
de l'eau de stockage des déchets dans la résine thermodurcissable.
[0012] Dans le procédé de l'invention, on peut utiliser les résines thermodurcissables convenant
à l'enrobage de déchets radioactifs ou toxiques, à condition que celles-ci puissent
être durcies par un durcisseur liquide ayant une densité supérieure à celle de l'eau.
[0013] A titre d'exemple de telles résines thermodurcissables, on peut citer les résines
de polyester insaturé, les résines vinyliques, les résines époxydes et les résines
phénoplastes.
[0014] De préférence, dans l'invention on utilise une résine époxyde qui peut être durcie
par des durcisseurs à hydrogène actif tels que les amines, les phénols, les polyacides
et les polyalcools.
[0015] Généralement, on utilise un durcisseur aminé qui peut être introduit à l'état pur
ou sous forme de solution dans un diluant approprié, ou encore sous forme d'adduct,
c'est-à-dire du produit de la réaction d'une faible quantité de la résine époxyde
avec un composé aminé, auquel on peut ajouter également un diluant si nécessaire pour
obtenir une phase liquide ayant la viscosité souhaitée.
[0016] A titre d'exemple de diluants susceptibles d'être utilisés, on peut citer l'alcool
benzylique.
[0017] Le procédé de l'invention peut être utilisé pour le traitement de différents types
de déchets radioactifs ou toxiques stockés dans l'eau.
[0018] A titre d'exemple, les déchets radioactifs peuvent être des résines échangeuses d'ions
usées, des boues de précipitation provenant par exemple du traitement chimique des
eaux résiduaires radioactives, du charbon actif provenant des installations de filtration
et de purification, des précipités se formant par exemple lors du stockage de solutions
résiduaires radioactives et des dépôts résiduaires se formant par exemple dans les
récipients de stockage.
[0019] A titre d'exemple de déchets toxiques, on peut citer les dérivés de cadmium et d'arsenic,
les cyanures, les dérivés du chrome, le mercure et ses sels, les dérivés d'étain et
d'antimoine, les dérivés de thallium, les résidus solides comportant des agents de
protection des végétaux, les insecticides, les fongicides, etc.
[0020] Le procédé de l'invention s'applique en particulier au traitement de déchets radioactifs
comprenant des résines échangeuses d'ions et/ou des composés acides.
[0021] Dans ce cas, selon un mode préféré de mise en oeuvre du procédé de l'invention, on
utilise une résine époxyde et un durcisseur aminé liquide capable de saturer les sites
actifs des résines échangeuses d'ions et/ou des composés acides, comme il est décrit
dans le brevet français FR-A-2 544 909.
[0022] Le durcisseur aminé peut comprendre au moins un composé aminé choisi dans le groupe
constitué des amines cycloaliphatiques et aromatiques, des polyamines aromatiques
et cycloaliphatiques, des dérivés de la propylène amine et des polyaminoamides.
[0023] De préférence, le durcisseur aminé est constitué par un adduct qui est le produit
de la réaction d'une faible quantité de la résine époxyde avec l'un des composés aminés
mentionnés ci-dessus. On peut ajouter également un diluant pour obtenir une phase
liquide ayant la viscosité souhaitée.
[0024] Lorsqu'on utilise de tels durcisseurs aminés avec des résines échangeuses d'ions,
il est généralement nécessaire de les introduire en excès par rapport à la quantité
requise pour obtenir le durcissement de la résine époxyde et saturer également les
sites actifs de la résine époxyde.
[0025] Aussi, pour éviter d'utiliser un tel excès, on préfère choisir des durcisseurs aminés
constitués par un mélange d'une amine ou polyamine aromatique et d'une amine ou polyamine
aliphatique ou cycloaliphatique, comme il est décrit dans FR-A-2 544 909.
[0026] Lorsqu'on utilise un tel mélange, l'amine ou la polyamine aromatique peut être présente
sous la forme d'adduct avec une faible quantité de la résine époxyde. On peut aussi
y ajouter un diluant non réactif tel que l'alcool benzylique.
[0027] Dans tous les cas, le durcisseur liquide peut comprendre de plus un accélérateur
de durcissement, constitué par exemple par le produit de la réaction de l'acide acrylique,
de l'acide benzoïque, de l'acide salicylique, ou de phénol résorcine avec un composé
aminé, par exemple le diaminodiphénylméthane. On peut ajouter également au durcisseur
liquide d'autres additifs, par exemple, des composés capables d'empêcher la décantation
des déchets radioactifs ou toxiques dans la résine pendant le durcissement, par exemple
un agent thixotrope, ou encore un produit tel qu'une solution de brai, comme il est
décrit dans le brevet français FR-A- 2 577 709.
[0028] Dans ce mode préféré de mise en oeuvre du procédé de l'invention, le fait d'ajouter
le durcisseur aminé liquide avant de mélanger les déchets avec la résine époxyde,
permet de limiter l'exothermicité de la réaction de durcissement. En effet, lors du
conditionnement de résines échangeuses d'ions, le durcisseur aminé réagit avec les
sites actifs des résines pour neutraliser ceux-ci, et l'on obtient généralement une
élévation de température due à l'exothermicité de la réaction de neutralisation qui
s'ajoute à l'augmentation de température due à neutralisation qui s'ajoute à l'augmentation
de température due à la réaction de durcissement qui est également exothermique. Or,
pour obtenir des produits solidifiés ayant des caractéristiques satisfaisantes, il
est nécessaire de ne pas dépasser 100°C, ce qui pose certains problèmes.
[0029] Dans le procédé de l'invention cette réaction de neutralisation est effectuée dans
l'eau, avant la réaction proprement dite de durcissement, et la chaleur produite lors
de cette réaction de neutralisation est diluée ou éliminée par l'eau. De ce fait,
la température initiale de la réaction de polymérisation n'est plus influencée par
cette réaction de neutralisation, et la température maximale atteinte au cours du
durcissement de la résine époxyde est inférieure, d'au moins 10°C, à celle atteinte
lorsqu'on mélange directement les déchets essorés avec la résine et le durcisseur.
[0030] Par ailleurs, le fait d'ajouter le durcisseur liquide aux déchets stockés dans l'eau
permet de simplifier l'opération de malaxage de la résine avec les déchets. En effet
le mélange de déchets et de durcisseur est plus fluide que les déchets seuls, et l'on
consomme moins d'énergie pour l'opération de malaxage.
[0031] Les exemples suivants, donnés bien entendu à titre non limitatif, illustrent le conditionnement
de résines échangeuses d'ions dans une résine époxyde par le procédé de l'invention.
EXEMPLE 1
[0032] Dans cet exemple, on conditionne dans une résine époxyde des résines échangeuses
d'ions sous forme de billes qui sont constituées par un mélange de 60% en poids de
résines échangeuses anioniques sous forme OH- IRA 400 commercialisées par ROHM et
HAAS et de 40% en poids de résines cationiques sous forme Na⁺ IR 120 commercialisées
par ROHM et HAAS.
[0033] Dans cet exemple, on utilise une résine époxyde constituée par un diglycidyl éther
du bis phénol A ayant un équivalent époxyde d'environ 190 dilué par du néopentyl diglycidyl
éther et commercialisée par CDF Chimie sous la référence MN 201T, et un durcisseur
constitué par le produit vendu sous la référence D6M5 par CDF Chimie, qui est composé
d'une polyamine cycloaliphatique ayant un équivalent amine d'environ 63 et d'un adduct
de diaminodiphénylméthane et de la résine époxyde MN 201 T ayant un équivalent amine
d'environ 130.
[0034] Les quantités de résine et de durcisseur utilisées sont respectivement 100 et 60
parties en poids avec un rapport en poids, résines échangeuses d'ions/(résine thermodurcissable
+ durcisseur), égal à 1.
[0035] Pour un volume final de 200 l, on introduit tout d'abord 110 kg du mélange de résines
échangeuses d'ions avec leur eau de transfert dans un conteneur de 225l. On y ajoute
41,3kg du durcisseur D6M5, on mélange l'ensemble pendant 3 minutes, puis on laisse
décanter le mélange pendant quelques minutes pour que le durcisseur D6M5 et les résines
échangeuses d'ions soient entrainés au fond du conteneur. On élimine alors l'eau surnageante
par pompage, puis on ajoute 68,7kg de la résine époxyde MN 201 T et on mélange le
tout en utilisant un agitateur à pale perdue entraîné par un moteur électrique pendant
environ 5 minutes.
[0036] On laisse ensuite, durcir le mélange pendant 24 heures à la température ambiante,
et on détermine la densité du produit obtenu.
[0037] Dans le tableau 1 annexé, on a indiqué la densité obtenue ainsi que les conditions
utilisées pour réaliser le conditionnement.
EXEMPLE COMPARATIF 1
[0038] Dans cet exemple, on réalise le conditionnement dans la même résine époxyde du même
mélange de résine échangeuse d'ions en utilisant le procédé de l'art antérieur décrit
dans FR-A- 2 544 909.
[0039] Dans ce cas et pour un volume final de 200 l, on essore tout d'abord le mélange de
résines échangeuses d'ions pendant 8 minutes pour éliminer l'eau de stockage, puis
on introduit 100kg du mélange de résines échangeuses d'ions essorées dans le conteneur
de 225l. On ajoute ensuite 62,5kg de la résine époxyde MN 201T et 37,5kg du durcisseur
D6 M5 et on malaxe le mélange en utilisant également un agitateur à pale perdue entraîné
par un moteur électrique puis on laisse durcir le produit à la température ambiante.
On détermine ensuite la densité du produit obtenu après durcissement.
[0040] Les résultats et les conditions utilisées pour le conditionnement sont également
indiqués dans le tableau 1 annexé.
[0041] Au vu de ce tableau, on constate que le procédé de l'invention permet d'obtenir un
gain de densité de 10%, un gain de temps de 160% sur la durée de pompage de l'eau,
un gain de 12% sur la température maximale atteinte pendant le durcissement et un
gain de 360% sur l'intensité nécessaire pour réaliser l'agitation du mélange.
[0042] On remarque ainsi que le procédé de l'invention est plus sûr en ce qui concerne la
température maximale atteinte, puisque la marge de sécurité vis-à-vis de la température
limite de 100°C est largement augmentée. De même, le produit obtenu présente des caractéristiques
de sécurité améliorées puisqu'il est plus dense. Enfin, on obtient un gain économique
sur l'énergie nécessaire pour réaliser l'agitation ainsi que sur le temps de pompage
de l'eau.
EXEMPLE 2
[0043] Dans cet exemple, on conditionne de la même façon que dans l'exemple 1 un mélange
de résines échangeuses d'ions sous forme de billes, identique à celui de l'exemple
1, mais en utilisant :
- une résine époxyde de Ciba Geigy référencée LMB 4203,
- un durcisseur de Ciba Geigy référencé LMB 4278,
- un agent thixotrope également de Ciba Geigy référencé LMB 4212. Dans ce cas, l'agent
thixotrope est ajouté au durcisseur et les quantités de résine, de durcisseur et d'agent
thixotrope sont respectivement de 90, 60 et 10 parties en poids. Le rapport en poids,
résines échangeuses d'ions/(résine époxyde + durcisseur + agent thixotrope) est égal
à 1.
[0044] On opère de la même façon que dans l'exemple 1 mais en utilisant les quantités de
résine échangeuse d'ions, de résine époxyde, de durcisseur et d'agent thixotrope données
dans le tableau 2 annexé.
[0045] La densité obtenue et les conditions de réalisation du conditionnement sont indiquées
dans ce tableau 2.
EXEMPLE COMPARATIF 2
[0046] Dans cet exemple, on utilise le même mélange de résine échangeuse d'ions et la même
résine époxyde, le même durcisseur et le même agent thixotrope que dans l'exemple
2, mais on réalise le conditionnement en utilisant le procédé de l'art antérieur comme
dans l'exemple comparatif n°1.
[0047] Les quantités utilisées, la densité du produit obtenu et les conditions de la réaction
sont données dans le tableau 2 annexé.
[0048] Au vu de ce tableau, on constate que le procédé de l'invention permet l'obtention
:
- d'un gain de 9% sur la densité du produit fini,
- d'un gain de 18% sur la température maximale atteinte lors de la polymérisation,
- d'un gain de 320% sur l'intensité nécessaire pour réaliser l'agitation, et
- d'un gain de 100% sur le temps de pompage de l'eau.
[0049] Le procédé de l'invention permet ainsi d'obtenir de nombreux avantages par rapport
au procédé de l'art antérieur.

1. Procédé de conditionnement dans une résine thermodurcissable de déchets stockés
dans l'eau, consistant à mélanger les déchets avec la résine et un durcisseur liquide,
caractérisé en ce que l'on utilise un durcisseur liquide, non miscible à l'eau, ayant
une densité supérieure à celle de l'eau, et en ce que le procédé comprend les étapes
successives suivantes :
a) addition et mélange du durcisseur liquide aux déchets stockés dans l'eau,
b) décantation des déchets avec le durcisseur liquide,
c) extraction de l'eau présente au-dessus des déchets décantés et transférés dans
le durcisseur liquide, et
d) mélange des déchets transférés dans le durcisseur liquide avec la résine thermodurcissable.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la résine thermodurcissable
est une résine époxyde.
3. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
les déchets comprennent des résines échangeuses d'ions et/ou des composés acides.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que
le durcisseur liquide est un durcisseur aminé.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que le durcisseur aminé comprend
au moins un composé aminé choisi dans le groupe constitué des amines cycloaliphatiques
et aromatiques, des polyamines cycloaliphatiques et aromatiques, des dérivés de la
propylène amine et des polyaminoamides.
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que le durcisseur aminé est
constitué par un adduct qui est le produit de la réaction d'une faible quantité de
la résine époxyde avec le composé aminé.
7. Procédé selon les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que le durcisseur liquide
est constitué par un mélange d'une amine ou polyamine aromatique et d'une amine ou
polyamine aliphatique ou cycloaliphatique.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'amine ou la polyamine
aromatique est sous la forme d'adduct avec une faible quantité de la résine époxyde.
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que
le durcisseur liquide comprend un agent thixotrope.
10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que
le durcisseur liquide comprend du brai.