[0001] L'invention se rapporte aux tables à repasser destinées à être fixées sur une paroi
verticale telle que, par exemple, la paroi de fond d'une armoire.
[0002] Elle concerne, plus précisément, une table à repasser qui comprend une planche à
repasser solidaire d'un piétement à structure déformable qui est agencé entre la
paroi et ladite planche, et qui est destiné à faire passer ladite planche d'une position
de travail pour laquelle la structure est dépliée et en laquelle elle est disposée
horizontalement et maintenue fixe par rapport à ladite paroi, à une position de rangement
pour laquelle la structure est pliée tandis que la planche est basculée autour d'un
axe horizontal, et en laquelle elle est placée sensiblement dans un plan parallèle
voisin de ladite paroi verticale.
[0003] La présente invention a notamment pour but de rendre pratiquement automatique les
opérations de rangement et de mise en position de travail de la planche.
[0004] Selon une première caractéristique, la table à repasser comprend, en outre, un dispositif
motorisé de transfor mation de la structure apte à faire passer de façon automatique
ladite structure de sa forme dépliée à sa forme pliée et inversement, ainsi que des
moyens de commande dudit dispositif motorisé.
[0005] Ce dispositif motorisé supprime ainsi tout effort de manipulation à l'utilisateur
et assure également une transformation correcte de la structure du piétement puisqu'
aucune mauvaise contrainte ne peut être exercée sur cette structure par l'utilisateur.
[0006] L'invention a également pour but, dans le cas où la table à repasser est installée
dans une armoire, de mettre à la disposition de l'utilisateur de la table à repasser,
un nécessaire de repassage qui peut également être rangé, de façon commode, dans ladite
armoire.
[0007] Selon une seconde caractéristique, au moins une des parois de l'armoire porte un
panier qui est destiné à recevoir un nécessaire de repassage comprenant au moins un
fer à repasser, et qui est monté mobile verticalement dans ladite armoire entre une
position basse pour laquelle il est situé à une hauteur convenable pour l'usager,
et une position haute pour laquelle il est situé dans la région supérieure de l'armoire
et en laquelle il est amené plus particulièrement au moyen d'un butoir solidaire
du support de la planche lorsque celle-ci passe de sa position de travail à sa position
de rangement.
[0008] Cet agencement du panier assure de façon automatique le rangement et la mise à la
disposition de l'utilisateur du nécessaire de repassage.
[0009] Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description
qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés, dans lesquels
:
la figure 1 est une coupe verticale, selon la ligne IV-IV de la figure 4, d'une armoire
dans laquelle est montée une table à repasser selon l'invention, illustrant la planche
à repasser en position de travail ainsi qu'un panier destiné à recevoir un nécessaire
de repassage ; la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 dans laquelle la planche
à repasser est placée en position de rangement et le panier est en position haute
; la figure 3 représente en coupe partielle une épingle de liaison agencée entre le
panier et le piétement de la table ; la figure 4 est une vue partielle en perspective
de l'armoire et de la table à repasser, illustrant la structure du piétement sous
la forme dépliée et le panier en position basse.
[0010] L'armoire représentée comprend un socle 10, une paroi de fond verticale 12, deux
parois latérales 14, et une paroi supérieure 16 supportant un magasin 18 de logement
d'un rideau 20 de fermeture de l'armoire constitué de lames articulées et monté
coulissant dans des rainures 22 pratiquées respectivement dans les parois latérales
14. Cette armoire renferme une table à repasser qui est fixée sur la paroi de fond
12 et qui comprend une planche à repasser 24 solidaire d'un piétement 26 à structure
déformable agencé entre ladite paroi 12 et ladite planche 24. Cette planche à repasser
24 présente une forme oblonge et est disposée longitudinalement dans un plan tranversal
à la paroi de fond 12, notamment en position de travail. Cette planche est également
montée ajustable en hauteur par rapport au piétement au moyen d'un mécanisme de réglage
28 à tringles mobiles croisées.
[0011] Comme on le voit bien sur la figure 4, la structure du piétement 26 comprend un
support comportant deux tringles parallèles 30 réunies en une de leurs extrémités
par une traverse 31 et montées articulées respectivement, d'une part, dans leur région
médiane, autour d'un axe horizontal 32-32 parallèle à la paroi 12, sur deux pieds
34 dont les extrémités inférieures sont pivotantes autour d'un axe également horizontal
36-36 parallèle à la paroi 12 et agencé au voisinage de la paroi 12 et passant par
deux chapes 38 solidaires du socle 10, et d'autre part, sur deux coulisseaux 40 qui
sont constitués par des tiges solidaires respectivement des extrémités libres des
tringles 30 situées en regard de la paroi de fond 12, et qui sont guidés selon une
direction verticale au moyen de glissières verticales 41 pratiquées respectivement
dans les parois latérales 14. Ainsi, ce piétement est monté mobile par rapport à la
paroi de fond 12 et est apte à faire passer la planche 24 d'une position de travail
(figure 1) pour laquelle ladite structure est dépliée et en laquelle elle est disposée
horizontalement et maintenue fixe par rapport à ladite paroi, à une position de rangement
(figure 2) pour laquelle ladite structure est pliée tandis que la planche 24 est
basculée autour de l'axe horizontal 32-32 et en laquelle elle est placée sensiblement
dans un plan parallèle voisin de la paroi de fond 12.
[0012] Selon l'invention, la table à repasser comprend, en outre, un dispositif motorisé
42 de transformation de la structure du piétement 26 apte à faire passer de façon
automatique ladite structure de sa forme dépliée à sa forme pliée et inversement,
ainsi que des moyens de commande 44 dudit dispositif motorisé 42. Ce dispositif motorisé
42 comprend un groupe moteur électrique 46 (représenté schématiquement) qui est agencé
sur le support au moyen des tiges des coulisseaux 40, entre les extrémités libres
des tringles 30, et dont l'arbre de sortie rotatif (non représenté) est en prise avec
des moyens mécaniques de transformation de mouvement qui comprennent une roue à pourtour
denté 48 qui est solidaire en rotation dudit arbre de sortie et dont un secteur faisant
saillie d'un carter entourant ledit groupe vient en prise avec un chemin de roulement
constitué par une créamillère 50 fixée verticalement sur la paroi de fond 12.
[0013] Les moyens de commande 44 du groupe moteur électrique 46 comprennent un commutateur
52 qui est relié électriquement au moteur au moyen d'un enrouleur 53 connecté au secteur
d'alimentation électrique et qui comporte deux touches de commande 54 et 56 dont l'une
54 est actionnable par une pédale 58 commandée par l'usager et dont l'autre 56 est
actionnable par un doigt 60 solidaire du piétement 26.
[0014] Cette pédale 58 commande, au moyen d'une tringlerie 62, un verrou 64 destiné à venir
en prise avec un crochet 66 solidaire du groupe moteur 46 et apte à maintenir la planche
en position horizontale de travail. Ce verrou 64 est monté pivotant sur une chape
67 solidaire de la paroi de fond 12 et comporte un bec 68 dont la face tournée vers
la paroi 12 est inclinée (figure 1) de manière à permettre l'accrochage automatique
du bec 68 sur le crochet 66.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'armoire est équipée d'un panier
70 destiné à recevoir un nécessaire de repassage tel qu'un fer à repasser 71 pouvant
être associé à un générateur de vapeur 72 (représenté en traits interrompus). Ce panier
70 est monté mobile verticalement sur la paroi de fond 12, au moyen de deux paires
d'ergots 73 introduits respectivement dans les glissières 41, entre une position basse
(figure 1) pour laquelle il est situé à une hauteur convenable pour l'usager et en
laquelle l'usager peut saisir et utiliser le fer 71 même si ce dernier est relié
par un tube souple 75 au générateur de vapeur 72, et une position haute pour laquelle
il est situé dans la région supérieure de l'armoire et en laquelle il est amené par
un butoir 74, qui est constitué,par exemple, par la face supérieure du carter du groupe
moteur 46, et qui vient en prise avec une partie de la face inférieure 76 du fond
du panier 70.
[0016] Afin de ne pas surcharger le moteur électrique, le panier 70 est monté coulissant
à l'encontre de deux ressorts d' équilibrage 78 qui tendent à rappeler le panier 70
vers le haut et qui ont respectivement deux extrémités 80 fixées sur la face arrière
de la paroi de fond 12 et les deux autres extrémités opposées 82 reliées respectivement
à deux liens 84 attachés en 86 aux faces latérales du panier 70 (voir figures 1 et
4 par exemple). En outre, pour amener et maintenir le panier 70 en la position basse,
ce panier 70 est relié au support 26 au moyen de deux épingles rigides 88 présentant
chacune une fente longitudinale 90 (figure 3) dans laquelle est monté coulissant
un glisseur 40′ constitué par un tronçon de la tige formant le coulisseau 40 du support
(30-31) ; la longueur de chaque fente 90 étant telle que : lorsque la planche passe
de sa position de rangement à sa position de travail, ledit glisseur 40′ vient en
butée sur le fond inférieur de cette fente 90 et tire le panier vers le bas jusqu'à
l'amener en sa position basse, et que lorsque la planche passe de sa position de travail
à sa position de rangement, le glisseur 40′ vient en butée sur le fond supérieur
de cette fente 90 pratiquement en même temps que le butoir 74 vient en prise avec
la face inférieure 76 du panier 70.
[0017] Dans un but de clarté, on va récapituler et préciser ci-après le fonctionnement
des mécanismes décrits ci-dessus. La table à repasser étant considérée au départ dans
la position de la figure 2 avec le rideau 20 relevé, l'usager, n'ayant pas appuyé
sur la pédale 58 d'actionnement de la touche de mise en marche 54 du moteur, saisit
la planche 24 et lui imprime une légère traction dirigée vers l'extérieur de l'armoire
(flèche F de la figure 2) provoquant, dans un premier temps, un pivotement des pieds
34 autour de l'axe 36-36 de manière à les faire passer au-delà d'une position instable
correspondant pratiquement à leur position verticale, et dans un deuxième temps, un
déploiement de la structure du piétement 26 uniquement entretenu par le poids combiné,
du groupe moteur 46, du panier 70 et de la planche 24 qui bascule autour de l' l'axe
32-32. Du fait qui le moteur n'est pas alimenté électriquement, ce déploiement s'effectue
selon un mouvement ralenti résultant principalement, d'abord, de l'effet de freinage
provoqué par l'entraînement des pièces rotatives internes au groupe moteur au moyen
de la roue 48 engrenant avec la crémaillère 50, puis, par la réduction du poids du
panier 70 qui s'effectue dès que les ressorts 78 commencement à contrebalancer le
poids dudit panier, et également, en fin de mouvement, par la traction exercée sur
le panier 70 par les glisseurs 40′ qui sont en butée dans les fentes 90 des épingles
88. En fin de mouvement, le crochet 66 vient en prise avec la face inclinée du bec
68 du verrou 64 provoquant ainsi le basculement de ce verrou et le verrouillage
automatique du verrou 64 sur le crochet 66. On notera aussi que lorsque les pieds
34 basculent vers l'extérieur, le doigt 60 libère la touche 56 du commutateur 52.
[0018] Une fois l'opération de repassage terminée, l'usager repose le fer 71 dans le panier
70,et appuie sur la pédale 58 qui libère le crochet 66 du verrou 64 et qui actionne
la touche 54 du commutateur 52 mettant ainsi en marche le groupe moteur 46. Dès ce
moment, les coulisseaux 40 sont entraînés le long des glissières 41, d'une part, par
le groupe moteur 46 dont la roue 48 engrène avec la crémaillère 50, et d'autre part,
par les épingles 88 qui tirent sur les tiges des coulisseaux au niveau des glisseurs
40′; le groupe moteur 46 n'est donc pas surchargé au démarrage et peut donc être choisi
parmi les moteurs de petite puissance et de type asynchrone.
[0019] Au cours du mouvement d'ascension du groupe moteur 46, la structure du piétement
26 est amenée à passer de sa forme dépliée vers sa forme pliée et le support 30-31
fait passer la planche 24 de sa position de travail vers sa position de rangement.
En outre, pendant ce mouvement d'ascension, le panier 70 arrive en une position stable
d'équilibre obtenue par les ressorts 78 ; les glisseurs 40′ coulissent alors dans
les fentes 90 jusqu'à ce que le butoir 74 viennent en butée sur le fond du panier
70 ; la course du groupe moteur 46 se poursuit, amenant le panier en sa position
haute, tandis que le doigt 60 du piétement 26 actionne la touche 56 qui coupe l'alimentation
électrique dudit groupe moteur 46.
1. Table à repasser destinée à être fixée sur une paroi verticale (12) et comprenant
une planche à repasser (24) solidaire d'un piétement (26) à structure déformable qui
est agencé entre ladite paroi (12) et ladite planche (24), et qui est destiné à faire
passer ladite planche (24) d' une position de travail pour laquelle la structure est
dépliée et en laquelle elle est disposée horizontalement et maintenue fixe par rapport
à ladite paroi (12), à une position de rangement pour laquelle la structure est pliée
tandis que la planche (24) est basculée autour d'un axe horizontal, et en laquelle
elle est placée sensiblement dans un plan parallèle voisin de ladite paroi verticale
(12),
caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, un dispositif motorisé (42) de transformation
de la structure du piétement (26) apte à faire passer, de façon automatique, ladite
structure de sa forme dépliée à sa forme pliée et inversement, ainsi que des moyens
de commande (44) dudit dispositif motorisé (42).
2. Table à repasser selon la revendication 1,
caractérisée en ce que le dispositif motorisé (42) de transformation de la structure du piétement
(26) comprend un groupe moteur électrique (46) dont l'arbre de sortie rotatif est
en prise avec des moyens mécaniques de transformation de mouvement (48-50) agencés
entre la paroi verticale (12) et le piétement (26).
3. Table à repasser selon la revendication 1 ou la revendication 2,
caractérisée en ce que le piétement (26) comportant un support (30-31) relié à la planche et
monté articulé dans sa région médiane autour d'un axe horizontal (32-32) parallèle
à la paroi verticale (12), sur au moins un pied (34) dont l'extrémité inférieure est
montée pivotante autour d'un axe horizontal (36-36) parallèle à ladite paroi 12 et
agencé au voisinage de la région inférieure de ladite paroi (12), l'extrémité du
support située en regard de ladite paroi verticale (12) comporte au moins un coulisseau
(40) qui est monté coulissant verticalement sur une glissière (41) solidaire de la
paroi verticale (12), et qui est entraîné selon un mouvement de translation verticale
par les moyens mécaniques de transformation de mouvement (48-50).
4. Table à repasser selon la revendication 3,
caractériséeen ce que le groupe moteur (46) est agencé sur l'extrémité porte-coulisseau du support
(30-31) et les moyens mécaniques comprennent une roue (48) qui est solidaire en rotation
de l'arbre de sortie dudit groupe (46) et dont le pourtour est adapté à venir en prise
avec une partie d'un chemin de roulement (50) solidaire de la paroi verticale (12)
et disposé verticalement.
5. Table à repasser selon la revendication 4,
caractérisée en ce que la roue d'entraînement (48) étant une roue dentée, le chemin de roulement
(50) est constitué par une crémaillère montée fixe sur la paroi (12).
6. Table à repasser selon l'une quelconque des revendications 2 à 5,
caractérisé en ce que les moyens de commande (44) comportent un commutateur (52) d'alimentation
électrique comprenant deux touches (54 et 56) dont l'une (54) est actionnable par
une pédale (58) commandée par l'usager de manière à mettre en marche le groupe moteur
électrique(46) et dont l'autre (56) est actionnable par un doigt (60) solidaire du
piétement (26) et est destinée à couper l'alimentation électrique du groupe moteur
(46) lorsque ledit piétement arrive en une position de fin de course correspondant
à la position de rangement de la planche.
7. Table à repasser selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, associée à une
armoire dont la paroi de fond constitue la paroi verticale et qui comporte au moins
deux parois latérales,
caractérisée en ce que l'armoire est équipée d'un panier qui est destiné à recevoir un nécessaire
de repassage comprenant au moins un fer à repasser, et qui est monté mobile verticalement
dans ladite armoire entre une position basse pour laquelle il est situé à une hauteur
convenable pour l'usager, et une position haute pour laquelle il est situé dans la
région supérieure de l'armoire et en laquelle il est amené plus particulièrement
au moyen d'un butoir solidaire du support de la planche lorsque celle-ci passe de
sa position de travail à sa position de rangement.
8. Table à repasser associée à une armoire selon la revendication 7,
caractérisée en ce que le panier étant monté coulissant au moyen d'au moins deux ergots introduits
respectivement dans deux glissières solidaires respectivement des parois latérales
de l'armoire, ledit panier est, d'une part, soumis à des moyens élastiques qui tendent
à le rappeler vers le haut, et d'autre part, relié à l'extrémité porte-coulisseau
du support de la planche au moyen d'au moins une épingle rigide présentant une fente
longitudinale dans laquelle est monté coulissant un glisseur 40′ solidaire dudit support
; la longueur de la fente étant telle que lorsque la planche arrive en sa position
de travail, le glisseur 40′ vient en butée sur le fond inférieur de cette fente et
tire le panier, à l'encontre des moyens élastiques, au delà d'une position d'équilibre,
jusqu'à l'amener en sa position basse.
9. Table à repasser associée à une armoire selon la revendication 8,
caractérisée en ce que les glissières de réception des ergots du panier, et le glisseur solidaire
du support sont constitués respectivement par les glissières du support, et un tronçon
du coulisseau du support de planche.