[0001] La présente invention concerne un procédé de blanchiment et de stérilisation d'articles
en liège au moyen d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène.
[0002] Il est connu depuis de nombreuses années de blanchir et de stériliser les articles
en liège au moyen de solutions aqueuses alcalines d'hypochlorite. De tels procédés
présentent parfois l'inconvénient de fournir des articles en liège qui renferment
encore, même après lavage, de petites quantités de chlore sous forme de composés organiques.
Ces composés peuvent être la cause d'odeurs désagréables et dénaturer le goût des
matières alimentaires qui sont mises en contact avec les articles ainsi blanchis.
Pour remédier à ces inconvénients, on a proposé de blanchir les articles en liège
avec du peroxyde d'hydrogène, dans le but d'éliminer la formation des composés organiques
chlorés. La demande de brevet français FR-A1-2569369 fournit un procédé de blanchiment
d'articles en liège en quatre étapes consistant, dans une première étape, à traiter
les articles par une solution aqueuse contenant du peroxyde d'hydrogène, un stabilisant
de celui-ci et une substance alcaline, dans une deuxième étape, à laver les articles
à l'eau, dans une troisième étape, à traiter les articles par une solution aqueuse
d'une substance acide et, dans une quatrième étape, à sécher les articles. Ce procédé
apporte toutefois le désavantage de nécessiter un traitement complexe en de multiples
étapes mettant en oeuvre des solutions acide et basique et de ne pas permettre de
blanchir les articles en liège à un niveau de blancheur suffisamment élevé requis
par la plupart des utilisations de ces articles.
[0003] L'invention remédie à ces inconvénients des procédés connus en fournissant un procédé
nouveau de blanchiment et de stérilisation d'articles en liège à l'aide d'une solution
aqueuse de peroxyde d'hydrogène qui permet d'obtenir des blancheurs élevées et qui
ne nécessite pas d'étapes intermédiaires de traitement des articles entre l'étape
de blanchiment et l'étape de séchage.
[0004] A cet effet, l'invention concerne un procédé pour blanchir et stériliser des articles
en liège au moyen d'une solution aqueuse alcaline de peroxyde d'hydrogène selon lequel,
après traitement des articles par la solution de peroxyde d'hydrogène, on sèche les
articles, imprégnés de peroxyde d'hydrogène, en présence d'un rayonnement ultraviolet.
[0005] Les articles en liège auxquels s'applique le procédé selon l'invention sont d'une
manière indifférente, des objets décoratifs ou utilitaires constitués, au moins pour
la majeure partie de leur structure, du produit naturel qu'est le liège fourni par
l'écorce des chênes-lièges.
[0006] Par solution aqueuse alcaline de peroxyde d'hydrogène, on entend désigner une solution
aqueuse qui contient au moins une substance alcaline et du peroxyde d'hydrogène. En
général, des solutions qui contiennent de 10 à 300 g H₂O₂ par litre conviennent bien
pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. De manière avantageuse, on utilise
des solutions qui contiennent de 30 à 150 g H₂O₂ par litre.
[0007] La substance alcaline mise en oeuvre dans la solution aqueuse est un composé chimique
inorganique susceptible de fixer le pH de la solution dans la zone alcaline supérieure
à 8,5 lorsqu'on le dissout dans l'eau. On peut mettre en oeuvre un de ces composés
seul; on peut aussi incorporer à la solution plusieurs de ces composés en mélange.
Les mélanges tampons de substances alcalines peuvent, par exemple, être utilisés.
[0008] On choisira avantageusement la dose de substance alcaline à incorporer à la solution
de peroxyde d'hydrogène de manière que le pH de la solution s'établisse dans la plage
comprise entre 9,0 et 10,5.
[0009] Des substances alcalines qui ont donné de bons résultats sont l'hydroxyde, le carbonate
et les phosphates de métaux alcalins utilisés séparément ou en mélange. Les meilleurs
résultats ont été obtenus avec l'hydroxyde de sodium utilisé à raison de 2 à 20 g/l
de solution de peroxyde d'hydrogène ou avec le carbonate de sodium à raison de 5 à
50 g/l de solution.
[0010] Selon l'invention, la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène peut aussi contenir
un ou plusieurs additifs habituellement utilisés dans les solutions de blanchiment,
tels que, par exemple, des stabilisants du peroxyde d'hydrogène, des agents tensio-actifs,
des agents d'azurage optique, des régulateurs de viscosité ou de pH, des agents anti-corrosion,
des agents protecteurs du liège.
[0011] Dans le procédé selon l'invention, il est avantageux de mettre en oeuvre un stabilisant
dans la solution de peroxyde d'hydrogène.
[0012] A titre de stabilisant, on peut incorporer à la solution de peroxyde d'hydrogène
toute espèce de stabilisant connu pour prévenir la décomposition prématurée du peroxyde
d'hydrogène en oxygène et en eau. Des exemples de tels stabilisants sont le silicate
de sodium, les polyphosphates de métaux alcalins, les stabilisants organiques appartenant
à la classe des polyphosphonates ou à celle des acides aminopolycarboxyliques et
leurs sels. Le silicate de sodium, utilisé à raison de 2 à 50 g/l de solution, a donné
de bons résultats et est préféré en raison de sa grande disponibilité et de son prix
peu élevé.
[0013] L'emploi d'un agent tensio-actif dans la solution de peroxyde d'hydrogène utilisée
conformément à l'invention se révèle souvent utile pour améliorer l'imprégnation des
articles en liège avec la solution de peroxyde d'hydrogène. A cette fin, il est souhaitable
d'utiliser un agent tensio-actif qui soit inerte vis-à-vis du peroxyde d'hydrogène
présent dans la solution aqueuse alcaline. Des agents tensio-actifs conformes à ce
souhait appartiennent généralement aux classes des tensio-actifs anioniques, ou non
ioniques tels que, par exemple, les alcools polyalkoxylés à chaîne carbonée linéaire.
[0014] Le procédé de blanchiment selon l'invention comprend deux étapes successives : une
première étape consistant à traiter les articles en liège par la solution aqueuse
de peroxyde d'hydrogène et une deuxième étape consistant à sécher les articles traités
à la première étape.
[0015] Dans le procédé selon l'invention, l'étape de séchage est effectuée par tout moyen
ou appareil de séchage connu tel que le séchage à l'air chaud en étuve ventilée, le
séchage par exposition au rayonnement infrarouge ou le séchage sous vide partiel.
[0016] La durée et la température du séchage ne sont en général pas critiques. Elles dépendent
de la technique de séchage choisie, de la porosité de surface des articles en liège
et de la puissance de l'irradiation UV. Elles peuvent se déterminer aisément par une
expérimentation de laboratoire à la portée de l'homme du métier. Des durées de séchage
comprises entre 2 et 10 heures et des températures situées dans la plage de 15 à 95°c
conviennent généralement bien lorsque le séchage est effectué à pression atmosphérique.
[0017] Selon l'invention, le séchage est exécuté sur des articles en liège imprégnés de
peroxyde d'hydrogène et en présence d'un rayonnement ultraviolet.
[0018] A cet effet, conformément à l'invention, il est recommandé de ne pas soumettre les
articles en liège à un lavage intensif entre l'étape de traitement avec la solution
de peroxyde d'hydrogène et l'étape de séchage. La procédure qui est généralement
préférée consiste à soumettre les articles en liège à un simple égouttage entre ces
deux étapes, en évitant expressément de les laver, même partiellement.
[0019] Il est généralement avantageux que les articles en liège contiennent encore plus
de 0,05 g H₂O₂/100 g de liège et, de préférence, plus de 0,10 g H₂O₂/100 g de liège
lorsque débute l'exposition au rayonnement UV dans l'étape de séchage. Il n'y a en
principe pas de limite supérieure à la quantité de peroxyde d'hydrogène imprégnant
les bouchons. En pratique, des quantités comprises entre 0,1 et 1 g/100 g conviennent
dans la majorité des cas.
[0020] Par rayonnement ultraviolet, on entend désigner un rayonnement électro-magnétique
dont la longueur d'onde est comprise dans la plage commençant à 200 nm et se terminant
à 350 nm et dont la puissance est au minimum de 5 watts. Ce rayonnement est obtenue
au moyen de lampes électriques à vapeur métallique bien connues dans l'industrie,
notamment dans les techniques de désinfection.
[0021] Dans le procédé selon l'invention, les articles en liège peuvent être soumis à l'action
du rayonnement ultraviolet pendant toute la durée du séchage.
[0022] Dans une variante du procédé selon l'invention, on soumet les articles en liège au
rayonnement ultraviolet pendant une fraction seulement de l'étape de séchage, de préférence
pendant la première partie du séchage. Par exemple, après une irradiation de 2 à 6
heures en présence d'ultraviolet, on poursuit le séchage en l'absence de rayonnement
UV.
[0023] Dans la première étape précitée du procédé selon l'invention, la mise en contact
de la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène avec les articles en liège peut se
faire indifféremment selon différentes techniques déjà connues par elles-mêmes. Une
technique de mise en contact ayant donné de bons résultats est la technique d'immersion
des articles en liège dans un bain de blanchiment constitué de la solution de peroxyde
d'hydrogène pendant un temps déterminé au cours duquel on peut avantageusement agiter
les articles dans la solution. Un mode de réalisation conforme à cette technique consiste,
par exemple, à placer les articles dans un panier à paroi ajourée ou poreuse, à immerger
le panier dans la solution de peroxyde d'hydrogène et à lui imprimer un mouvement
de rotation alternatif à vitesse lente durant la période de la première étape de traitement.
[0024] Une autre technique de mise en contact des articles en liège avec la solution de
peroxyde d'hydrogène consiste à déposer les articles sur une surface poreuse et à
projeter sur ceux-ci la solution de peroxyde d'hydrogène par arrosage à l'aide d'un
jet de solution qui balaye la totalité de la surface des articles à traiter. La solution
de peroxyde d'hydrogène est recueillie sous la surface poreuse supportant les articles
en liège et est recyclée vers le dispositif d'arrosage.
[0025] Une technique intéressante de mise en contact des articles en liège avec la solution
de peroxyde d'hydrogène consiste à disposer les articles dans un panier à paroi ajourée
ou poreuse, à suspendre le panier au-dessus de la solution de peroxyde d'hydrogène
contenant un agent tensio-actif à fort pouvoir moussant, puis à insuffler de l'air
dans la solution de peroxyde d'hydrogène de façon à provoquer la formation d'un flux
ascendant de mousse qui atteint les articles dans le panier. On règle la concentration
en tensio-actif, la température de la solution et le débit de l'air insufflé de telle
façon qu'en régime stationnaire de fonctionnement, le flux de mousse déborde le panier
contenant les articles en liège, puis se casse et retombe dans la solution. Cette
technique présente l'avantage de consommer moins d'énergie que les techniques déjà
décrites d'immersion ou d'arrosage des articles à traiter. Elle rend de plus inutile
l'emploi d'agents anti-mousse souvent nécessaires avec les autres techniques.
[0026] L'invention s'applique à tous les articles en liège. En particulier, elle s'applique
avantageusement aux carreaux, panneaux et plaques en liège ainsi qu'aux bouchons en
liège utilisés dans l'industrie du flaconnage. Elle trouve une application particulièrement
intéressante pour blanchir les bouchons en liège utilisés dans l'industrie alimentaire,
tout spécialement pour obturer les boutielles contenant des liquides tels que le vin,
le cidre et les spiritueux.
[0027] Lorsqu'il est appliqué au blanchiment des bouchons, le procédé selon l'invention
présente l'avantage de la simplicité par rapport aux procédés classiques à l'hypochlorite
qui nécessitent une étape de lavage. Il permet aussi l'obtention d'un blanchiment
plus poussé que les procédés connus utilisant du peroxyde d'hydrogène et améliore
notamment la netteté du timbrage des bouchons destinés à l'usage alimentaire. D'une
manière générale, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet l'élimination
de tous les agents chimiques utilisés dans les procédés connus dans l'étape du lavage
des bouchons, tels que les acides citrique et tartrique, les sulfites et l'acide chlorhydrique.
[0028] L'invention concerne aussi les articles en liège traités selon le procédé décrit
plus haut. En particulier, il concerne les bouchons en liège, notamment ceux utilisés
pour obturer les bouteilles et flacons de vins et de spiritueux.
[0029] L'invention va maintenant être décrite de manière non limitative au moyen des exemples
concrets qui suivent.
Exemples 1 à 3 (conformes à l'invention)
[0030] Dans un bécher en verre de 1000 ml, on a préparé une solution aqueuse de peroxyde
d'hydrogène par dissolution dans de l'eau à 70°C d'une quantité suffisante de solution
commerciale de peroxyde d'hydrogène à 35 g/100 g de solution pour réaliser une concentration
en H₂O₂ égale à 100 g/l. On y a ensuite dissous un volume réglé de NaOH N pour obtenir
après homogénéisation une concentration de 10 g NaOH/l. Le pH de la solution aqueuse
alcaline de peroxyde d'hydrogène ainsi obtenue a été de 9,7.
[0031] Dans l'essai 1, on a mis en oeuvre une solution de peroxyde d'hydrogène ne contenant
aucun stabilisant. Dans le cas des essais 2 et 3, on a incorporé à la solution de
peroxyde d'hydrogène, à titre de stabilisant, du silicate de sodium 38°Bé en quantités
respectives de 7 g/l (essai N° 2) et 70 g/l (essai N° 3).
[0032] On a enfermé des bouchons en liège non blanchi dans un panier en métal inoxydable
muni de nombreuses ouvertures, puis on a immergé le panier dans le bécher contenant
la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène et on l'y a maintenu pendant 1 heure en
agitant la solution en continu à l'aide d'un agitateur magnétique réglé à 100 tours/minute.
[0033] Après traitement avec la solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène, on a retiré les
bouchons en liège du panier métallique, on les a égouttés et disposés, sans les laver,
dans une étuve ventilée dont le courant d'air chaud a été réglé à 50°C et qui contenait
un générateur de rayonnement UV sous la forme de 3 tubes lumineux de marque PHILIPS
et de type TUV-6W. Le séchage a ensuite été poursuivi dans cette étuve en présence
du rayonnement UV pendant 180 minutes.
[0034] Les bouchons blanchis et séchés ont ensuite fait l'objet d'une mesure de blancheur
au moyen d'un réflectomètre de marque PHOTOVOLT. Les résultats des mesures de blancheur
ont permis de calculer, pour chaque bouchon, par soustraction de la blancheur mesurée
avant traitement, le gain de blancheur exprimé en degrés PHOTOVOLT. Les résultats
obtenus ont été résumés au tableau I qui suit où l'on donne les gains de blancheurs
extrêmes obtenus.
Exemples 4R à 6R (exemples de référence)
[0035] A titre de comparaison, on a aussi porté au tableau I les résultats obtenus avec
un procédé non conforme à l'invention, qui met en oeuvre une étape de lavage à l'eau
entre la première étape de traitement au peroxyde d'hydrogène et l'étape de séchage.
Toutes les autres conditions opératoires sont identiques à celles des exemples 1 à
3. L'essai 4R n'a pas fait usage de stabilisant à la première étape, les essais 5R
et 6R ont mis en oeuvre, respectivement 7 et 70 g/l de silicate comme les essais 2
et 3.
Tableau I
Essai N° |
Silicate, g/l |
Lavage |
Gain blanch., °PHOT |
1 |
0 |
non |
15 à 18 |
2 |
7 |
non |
17 à 18 |
3 |
70 |
non |
19 à 20 |
4R |
0 |
oui |
9 à 11 |
5R |
7 |
oui |
9 à 11 |
6R |
70 |
oui |
13 à 15 |
[0036] On remarque l'efficacité supérieure du procédé selon l'invention.
Exemples 7R à 11R (exemples de référence)
[0037] Au tableau II, on a porté, dans le but de fournir les points de référence, les résultats
obtenus avec les procédés non conformes à l'invention qui suivent :
Tableau II
- essais 7R et 8R |
: séchage sans irradiation UV; |
|
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- essai 9R |
: pas d'irradiation UV pendant le séchage; irradiation UV après séchage; |
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- essai 10R |
: pas de première étape avec H₂O₂; |
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- essai 11R |
: première étape alcaline sans H₂O₂. |
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Essai N° |
le étape |
Silicate, g/l |
Lavage |
UV |
Gain blanch., °PHOT |
7R |
H₂O₂ |
0 |
non |
non |
14 à 15 |
8R |
H₂O₂ |
0 |
oui |
non |
9 à 10 |
9R |
H₂O₂ |
7 |
non |
oui* |
12 à 13 |
10R |
non |
0 |
non |
oui |
-3 à -2 |
11R |
NaOH |
0 |
non |
oui |
-4 |
(*) irradiation après séchange. |
[0038] Ces résultats montrent qu'aucun des procédés des exemples 4R à 11R, non conformes
à l'invention, ne donne lieu à des degrés de blancheur aussi élevés que ceux obtenus
aux exemples 1 à 3 conformes à l'invention.
1 - Procédé de blanchiment d'articles en liège au moyen d'une solution aqueuse alcaline
de peroxyde d'hydrogène, caractérisé en ce qu'après traitement des articles par la
solution de peroxyde d'hydrogène, on sèche les articles imprégnés de peroxyde d'hydrogène,
en les soumettant à l'action d'un rayonnement ultraviolet.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que la solution de peroxyde
d'hydrogène contient un composé stabilisant du peroxyde d'hydrogène.
3 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le stabilisant est du
silicate de sodium, mis en oeuvre à raison de 2 à 50 g/l de solution.
4 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
solution de peroxyde d'hydrogène contient 30 à 150 g H₂O₂ par litre.
5 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l'alcalinité
de la solution de peroxyde d'hydrogène est telle que son pH soit compris entre 9,0
et 10,5.
6 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'alcalinité
de la solution de peroxyde d'hydrogène est obtenue par la mise en oeuvre de 2 à 20
g d'hydroxyde de sodium par litre.
7 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'alcalinité
de la solution de peroxyde d'hydrogène est obtenue par la mise en oeuvre de 5 à 50
g de carbonate de sodium par litre.
8 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les
longueurs d'onde du rayonnement ultraviolet sont situées dans la plage des longueurs
d'onde comprises entre 200 et 350 nm.
9 - Procédé selon une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les
articles en liège contiennent plus de 0,05 g H₂O₂/100 g de liège lorsque débute l'exposition
au rayonnement UV dans l'étape de séchage.
10 - Articles en liège blanchis selon le procédé conforme à une quelconque des revendications
1 à 9.