[0001] La présente invention concerne une semelle de ski c'est-à-dire la partie inférieure
du ski en contact avec la neige et sur laquelle repose le ski ainsi que le skieur.
[0002] La semelle de ski selon l'invention présente une excellente aptitude à absorber
les farts et à les retenir durablement.
[0003] Les semelles de ski se présentent en général sous forme d'une feuille ou d'un film
d'épaisseur comprise entre 0,5 et 2 mm. Elles sont en matière plastique polyoléfinique
et préférentiellement à base de polyéthylène de haute densité (PEHD), et/ou de haute
masse moléculaire (masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 150.000 et 450.000)
que l'on peut mesurer par chromatographie par perméation de gel.
[0004] De telles semelles sont réalisées selon une technique d'extrusion classique. Or les
propriétés de résistance aux chocs, l'affinité tinctoriale et la faculté à absorber
les farts (corps gras de type paraffine) ne sont pas très satisfaisantes voire même
insuffisantes pour les besoins spécifiques d'une semelle de ski.
[0005] C'est pourquoi on a tenté d'améliorer les qualités spécifiques des polyéthylènes
des semelles de ski en modifiant leur structure soit par incorporation d'additifs
soit par traitement avec un agent favorisant la porosité des PEHD.
[0006] Dans le brevet américain publié sous le n°3.075.948, on a décrit le greffage d'une
polyoléfine (et notamment d'un polyéthylène) avec un silane.
[0007] Dans le brevet français publié sous le n°2.478.877, on a proposé de rectifier la
surface de glisse en incorporant au PEHD une substance soluble dans des liquides non
aqueux avant extrusion puis mise en forme de feuille ou de film.
[0008] On utilise également du PEHD de très haute masse moléculaire (masse moléculaire moyenne
en nombre comprise entre 300.000 et 8.000.000) pour fabriquer des semelles de ski
de haute compétition. Ces semelles sont obtenues par frittage, technique beaucoup
plus onéreuse que l'extrusion.
[0009] Dans le brevet autrichien publié sous le n°332.273, on a décrit un procédé d'obtention
d'une semelle de ski en PEHD fritté.
[0010] La semelle de ski, objet de la présente invention, comprend une feuille ou un film
en matière polymère thermoplastique à base d'un mélange intime de une ou plusieurs
polyoléfines et de un ou plusieurs polyétheresteramides.
[0011] Les propriétés que possède une telle semelle de ski sont, notamment :
- une excellente faculté à absorber les farts et à les retenir de façon durable,
- un glissement de très bonne qualité dû à un bas coefficient de frottement,
- une bonne résistance aux chocs et à l'abrasion,
- une bonne aptitude au collage sur l'ébauche du ski,
- une affinité tinctoriale particulièrement bonne ainsi que des propriétés d'antistatisme
à basse température,
- une transparence ou une translucidité telle que l'on peut distinguer tout à fait
clairement l'ébauche du ski à travers la semelle éventuellement revêtue d'inscriptions
diverses telles que dessins, marques...
[0012] Comme indiqué plus haut, la semelle de ski selon l'invention est constituée d'un
matériau polymère thermoplastique à base d'une ou plusieurs polyoléfines et d'un ou
plusieurs polyétheresteramides, et pouvant contenir divers additifs, charges...
[0013] Par polyétheresteramides, on entend aussi bien les polyétheresteramides statistiques
(c'est-à-dire formés par l'enchaînement aléatoire des divers constituants monomères)
que les polyétheresteramides séquencés c'est-à-dire formés de blocs présentant une
certaine longueur de chaîne de leurs divers constituants.
[0014] Les polyétheresteramides sont le produit de la copolycondensation de séquences polyamides
à extrémités réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles
que entre autres :
. séquences polyamides à fins de chaîne dicarboxyliques avec des séquence polyétherdiols.
[0015] De tels produits ont été décrits par exemple dans les brevets français n°74 18913
et 77 26678 dont le contenu doit être ajouté à la présente description.
[0016] La masse moléculaire moyenne en nombre de ces séquences polyamides est généralement
comprise entre 500 et 10 000 et plus particulièrement entre 600 et 5 000. Les séquences
polyamides des polyétheresteramides sont formées de préférence de polyamide 6, 6.6,
6.12, 11 ou 12 (PA-6, PA-6.6, PA-6.12, PA-11, PA-12) ou de copolyamides résultant
de la polycondensation de leurs monomères.
[0017] La masse moléculaire moyenne en nombre des polyéthers est comprise généralement entre
200 et 6 000 et plus particulièrement entre 600 et 3 000.
[0018] Les séquences polyéthers consistent de préférence en polytétraméthylène glycol (PTMG),
polypropylène glycol (PPG), ou polyéthylène glycol (PEG).
[0019] La viscosité inhérente des polyétheresteramides est avantageusement comprise entre
0,8 et 2,05.
[0020] La viscosité inhérente est mesurée dans le métacrésol à 20°C avec une concentration
initiale de 0,5 g pour 100 g de métacrésol. Elle est exprimée en dlg⁻¹.
[0021] Les polyétheresteramides selon l'invention peuvent être formés de 5 à 85 % en poids
de polyéther, et de 95 à 15 % en poids de polyamide, et de préférence de 30 à 80 %
en poids de polyéther et de 70 à 20 % en poids de polyamide.
[0022] La ou les polyoléfines utilisées pour la semelle de ski, objet de la présente invention
consistent en polypropylène (PP), polyéthylène (PE), leurs mélanges ou copolymères,
mais est de préférence le polyéthylène.
[0023] Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la ou les polyoléfine(s) sont
de masse moléculaire élevée.
[0024] La masse moléculaire moyenne en nombre des polyoléfines préférées peut être comprise
entre 100 000 et 500 000, et de préférence entre 150 000 et 400 000.
[0025] Le mélange de matériau polymère thermoplastique constituant la semelle de ski de
l'invention peut contenir de 50 à 99 % en poids de polyoléfine(s) et de 50 à 1 % en
poids de polyétheresteramide(s) et de préférence, il contient de 60 à 90 % en poids
de polyoléfine(s) et de 40 à 10 % de polyétheresteramide(s).
[0026] Le mélange peut éventuellement contenir par exemple jusqu'à 70 % de charges organiques
ou minérales, fibreuses ou pulvérulentes.
[0027] Des mélanges similaires ont été décrits dans le brevet français publié sous le n°
2 519 012.
[0028] A titre d'exemple de charges, on peut citer notamment la silice, l'oxyde de titane,
les fibres de verre, de carbone.
[0029] Le mélange peut également contenir divers additifs tels que agents anti-UV, agents
démoulants, modifiants choc, farts...
[0030] Pour améliorer la compatibilité des différents constituants du mélange, on peut en
outre incorporer un agent émulgateur.
[0031] Comme agent émulgateur, on peut choisir par exemple le polypropylène maléisé.
[0032] En général, on incorpore au mélange de 1 à 5 % en poids d'agent émulgateur.
[0033] La présence d'agent émulgateur n'est pas nécessaire. Cependant, elle est particulièrement
recommandée lorsque la proportion de polyétheresteramide dans le mélange est supérieure
ou égale à 20 % en poids.
[0034] La fabrication des semelles de ski selon l'invention et en particulier la mise en
forme de feuille ou de film du mélange décrit ci-dessus peut s'effectuer selon tout
procédé d'extrusion connu. Avant l'extrusion du mélange proprement dite, il est en
outre nécessaire de mélanger intimement lesdits constituants de la semelle.
[0035] Il est possible d'opérer par mélange mécanique des constituants de la semelle avant
introduction dans la trémie de l'extrudeuse.
[0036] On peut également mélanger les matières premières constituant le mélange intime décrit
précédemment sous forme pulvérulente ou granulaire et ensuite traiter le mélange à
l'état fondu dans une extrudeuse mono-ou double vis, ou dans un appareil de malaxage
ou dans un appareil de calandrage. Cette technique assure une meilleure homogénéité
du mélange.
[0037] Une fois les constituants de la semelle intimement mélangés, ou peut procéder à l'extrusion
proprement dite. On peut utiliser tout type d'extrudeuse mono ou double vis.
[0038] Les techniques d'extrusion préférées sont soit l'extrusion-plaxage, soit l'extrusion-calandrage
à plat.
[0039] On obtient ainsi une feuille ou un film du mélange décrit précédemment d'épaisseur
comprise entre 0,5 et 2 mm, et de préférence comprise entre 0,9 et 1,4 mm.
[0040] Une variante du procédé de fabrication de semelle de ski selon l'invention consiste
à incorporer au mélange constituant la semelle tout ou partie des farts avant l'extrusion.
On obtient ainsi une semelle plus ou moins auto-fartée c'est-à-dire que le fartage
du ski muni de sa semelle ne sera plus nécessaire.
[0041] La technique de l'auto-fartage présente les avantages suivants :
- la semelle peut absorber une plus grande quantité de farts.
- les farts étant intégrés à la structure de la semelle, ils sont maintenus de façon
permanente à cette structure et le ski est farté une fois pour toutes.
[0042] Sous la dénomination farts, on entend à la fois les farts de glisse, utilisés plus
spécifiquement pour les skis de descente et les farts de retenue, plus spécifiquement
employés pour les skis de fond.
[0043] Les farts dits de glisse ont en général pour fonction principale d'améliorer le glissement
du ski sur la neige en diminuant de façon non négligeable le coefficient de frottement
de ladite semelle.
[0044] Les farts dits de retenue ont principalement une fonction anti-recul : les cristaux
de neige peuvent pénétrer dans la couche superficielle de fart et ils donnent ainsi
à la semelle les propriétés d'ancrage nécessaire à un bon maintien du ski sur la
neige, lui évitant de glisser dans un sens non désiré par le skieur.
[0045] Le collage de la semelle sur l'ébauche de ski peut se faire selon un procédé connu.
A titre d'exemple, on peut opérer par flammage : on chauffe le film ou la feuille
et on l'applique avec une pression sur l'ébauche de ski.
[0046] La présente invention s'applique également de façon avantageuse à la réalisation
et à l'utilisation d'une feuille ou un film à base d'un ou plusieurs polyétheresteramides
et d'une ou plusieurs polyoléfines tel que décrits précédemment comme surface de glissement
d'objets ayant pour fonction de glisser sur une surface liquide ou solide telle que
eau, neige, herbe...
[0047] A titre d'exemple de tels objets, on peut citer la luge, le traineau, la planche
à voile, la planche de surf. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois
la limiter.
EXEMPLE 1
A - CONSTITUANTS
[0048] La composition de la semelle de ski comprend en poids :
- polyéthylène haute densité (PEHD) |
90 parts |
|
(copolymère éthylène-butène contenant 2 à 3 % de butène de Mn = 150 000) |
|
- polyétheresteramide |
10 parts |
|
(résultant de la copolycondensation de séquences PA-12 de Mn = 600 et de séquences polyéthers (PTMG) de Mn = 2000). |
|
B - MISE EN OEUVRE
[0049] On procède au mélange mécanique des granulés des constituants décrits en 1.A. On
introduit ensuite le mélange ainsi obtenu dans une extrudeuse mono vis dont la vitesse
de rotation de la vis est de 100 tours/mn. Dans l'extrudeuse, l'ensemble est porté
à une température comprise entre 225 et 230° C.
[0050] On obtient en sortie de filière, une feuille continue de 1,2 mm d'épaisseur et de
105 mm de largeur(ECHANTILLON 1).
[0051] A titre de comparaison, on extrude du PEHD seul dans les mêmes conditions que ci-dessus
afin d'obtenir une feuille continue de 1,2 mm d'épaisseur et de 105 mm de largeur
(ECHANTILLON 2).
[0052] Pour connaître les caractéristiques des feuilles des ECHANTILLONS 1 et 2, on détermine
l'énergie superficielle libre γ
s des surfaces des feuilles des ECHANTILLONS 1 et 2 ainsi que ses 2 composantes : γ
sd et γ
sp.
[0053] L'énergie superficielle libre de la surface d'un solide est la somme de la composante
γ
sd (contribution des forces dispersives de London) et de la composante γ
sp (contribution des forces non dispersives : forces polaires et autres forces) γ
s = γ
sd + γ
sp.
[0054] Pour cela, on mesure l'angle de raccordement ϑ que fait une goutte de liquide standard
déposée sur une face maintenue horizontale des feuilles des ECHANTILLONS 1 et 2.
[0055] La méthode de mesure de l'angle de raccordement est exposée dans l'article de W.D.
WARKINS, The Physical Chemistry of Surface Films, p 41. Reinhold Pub. Corp. 1952.
[0056] Les mesures d'angles de raccordement sont effectuées à 25° C successivement sur les
2 faces des échantillons.
[0057] Les liquides standards utilisés sont :
- le diodométhane, l'α-bromonaphtalène (liquides peu polaires)
- l'eau, le formamide (liquides polaires)
[0058] On dépose une goutte de 1 à 5 µl de liquide standard sur la face maintenue horizontale
de la feuille.
[0059] 30 secondes à 2 minutes après dépôt de la goutte sur la surface horizontale de la
feuille, on mesure l'angle de raccordement ϑ que fait la goutte avec la surface horizontale
sur laquelle elle a été déposée.
[0060] Une fois l'angle de raccordement mesuré, on utilise la méthode de W. RABEL - Farbe
and Lack - 77 Jahrg - n° 10 - 997-1006-1971 pour calculer γ
sd, γ
sp et γ
s.
[0061] Les résultats sont réunis dans le Tableau I. γ
sd, γ
sp et γ
s sont exprimées en m N.m⁻¹. La précision des mesures est de ± 1 m N.m⁻¹.
[0062] On ne note pas de différence significative entre les 2 faces des ECHANTILLONS 1 et
2.
[0063] Les caractéristiques physiques des ECHANTILLONS 1 et 2 sont très différentes : l'ECHANTILLON
1 (mélange de PEHD et de polyétheresteramide) présente une énergie superficielle
libre de 39 % supérieure à celle de l'ECHANTILLON 2 (PEHD seul). La contribution polaire
est égale à 6,7 m N.m⁻¹ pour l'ECHANTILLON 1 alors qu'elle est nulle pour l'ECHANTILLON
2.
TABLEAU I
|
Energie superficielle libre γS (mN.m⁻¹) |
Contribution dispersive γSd (mN.m⁻¹) |
Contribution polaire γSp (mN.m⁻¹) |
ENCHANTILLON 1 |
45,4 |
38,7 |
6,7 |
ENCHANTILLON 2 |
32,7 |
32,7 |
0 |
EXEMPLE 2
A - CONSTITUANTS
[0064] La composition de la semelle comprend en poids :
- PEHD |
80 parts |
(homopolymère de propylène de Mn = 300 000) |
|
- polyétheresteramide |
20 parts |
|
(obtenu par copolycondensation de-séquences PA - 12 de Mn = 850 et de séquences polyéthers
(PTMG) de Mn = 2000.) |
|
B - MISE EN OEUVRE
[0065] Dans une extrudeuse double vis WERNER PFLEIDERER de type ZSK 30, on mélange à l'état
fondu la composition décrite en A.
[0066] L'ensemble est porté à 230° C, la vitesse de rotation de la vis est de 150 tours/mn
et le débit de la matière est de 17 kg/h.
[0067] On obtient des granulés que l'on extrude dans des conditions identiques à celles
de l'EXEMPLE 1 afin d'obtenir une feuille continue de 1,2 mm d'épaisseur et de 105
mm de largeur.
[0068] A titre comparatif, on extrude du PEHD seul (dont les caractéristiques sont celles
décrites en 2.A) dans les mêmes conditions afin d'obtenir une feuille continue de
PEHD de 1,2 mm d'épaisseur et de 105 mm de largeur.
[0069] Les feuilles ainsi réalisées sont aptes à être collées sur une ébauche de ski et
le ski ainsi réalisé peut alors subir un fartage.
EXEMPLE 3
[0070] Au mélange de PEHD et de polyétheresteramide réalisé à l'état fondu et décrit l'EXEMPLE
2, on ajoute quelques parties en poids de fart du commerce. On extrude ce mélange
ainsi obtenu dans les mêmes conditions qu'en 2.B.
[0071] On obtient une feuille continue dite "auto-fartée" que l'on peut coller sur l'ébauche
de ski.
[0072] Selon la quantité de fart introduite comme ci-dessus dans la structure de la semelle,
un fartage ultérieur peut ne pas être nécessaire.
1. Semelle de ski comprenant une feuille ou un film en matière polymère thermoplastique,
caractérisée en ce que ladite matière polymère thermoplastique est à base d'un mélange
intime d'une ou plusieurs polyoléfines et d'un ou plusieurs polyétheresteramides.
2. Semelle de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ou les polyétheresteramides
sont des polyétheresteramides statistiques.
3. Semelle de ski selon la revendication 1, caractérisée en ce que le ou les polyétheresteramides
consistent en les produits de la copoly-condensation de séquences polyamides à extrémités
réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles que :
. séquences polyamides à fins de chaîne dicarboxyliques avec des séquences polyétherdiols.
4. Semelle de ski selon la revendication 3 caractérisée en ce que les séquences polyamides
des polyétheresteramides sont formées de préférence de polyamide 6, 11, 6.6, 6.12,
ou 12 (PA-6, PA-11, PA-6.6, PA-6.12, PA-12- ou de copolyamide résultant de la copolycondensation
de leurs monomères.
5. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 3 ou 4 caractérisée en
ce que la masse moléculaire moyenne en nombre de ces séquences polyamides est comprise
entre 500 et 10 000 et plus particulièrement entre 600 et 5 000.
6. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 caractérisée en
ce que les séquences polyéthers consistent en polytétraméthylène glycol (PTMG), polypropylène
glycol (PPG) ou polyéthylène glycol (PEG).
7. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en
ce que la masse moléculaire moyenne en nombre des polyéthers est comprise entre 200
et 6 000 et plus particulièrement entre 600 et 3 000.
8. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en
ce que le polyétheresteramide précité est formé de 5 à 85 % et plus particulièrement
de 30 à 80 % de polyéther et de 95 à 15 % et de préférence 70 à 20 % de polyamide.
9. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en
ce que la ou les polyoléfines consistent en polypropylène, polyéthylène, leurs mélanges
ou leurs copolymères.
10. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 9 caractérisée en
ce que la polyoléfine est un polyéthylène de haute densité et de masse moléculaire
moyenne en nombre comprise entre 100 000 et 500.000, et de préférence compris entre
150.000 et 400.000.
11. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée
en ce que ledit mélange est formé de 50 à 99 % en poids de polyoléfine(s) et de 50
à 1 % en poids de polyétheresteramide(s).
12. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée
en ce que ledit mélange est formé de 60 à 90 % en poids de polyoléfine et de 40 à
10 % en poids de polyétheresteramide.
13. Semelle de ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 12 caractérisée en
ce qu'elle contient une charge organique ou minérale, fibreuse ou pulvérulente et/ou
des additifs tels que agents anti-UV, agents démoulants, des agents émulgateurs.
14. Semelle de ski, selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée
en ce qu'on incorpore au mélange constituant la semelle tout ou partie des farts avant
son extrusion et sa mise en forme de film ou de feuille.
15. Procédé de fabrication d'une semelle de ski définie dans l'une quelconque des
revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'on réalise préalablement un mélange intime
des constituants de la semelle ; puis on extrude ledit mélange sous forme d'une feuille
ou d'un film.
16. Ski dont la partie inférieure ou semelle est telle que définie dans l'une quelconque
des revendications 1 à 13.
17. Surface assurant le glissement d'objet servant à glisser sur une surface liquide
ou solide constituée d'un film, d'une feuille ayant des caractéristiques identiques
à celles de la semelle de ski définie dans l'une quelconque des revendications 1 à
13.