[0001] L'invention se rattache au secteur technique du matériel pour la construction et
la réparation de véhicules automobiles.
[0002] Il est connu d'employer des marbres pour le contrôle et la réparation des carrosseries
de véhicules automobiles accidentés notamment, ces marbres étant susceptibles d'être
équipés de différents organes et accessoires aptes à réaliser une opération spécifique.
C'est le cas par exemple des appareils connus sous le nom d'équerres de traction conformées
pour assurer généralement le redressement des tôles.
[0003] Pour l'essentiel, une équerre comprend une embase dont une extrémité est agencée
avec des moyens pour être accouplée à une partie du marbre. L'autre extrémité de
l'embase reçoit un bras vertical monté avec capacité de pivotement angulaire dans
un plan latéral et transversal. Sur ce bras vertical peut être accroché selon différentes
hauteurs, des chaînes reliées à une partie correspondante de la carrosserie pour
exercer un effort de traction sous un effet de pivotement latéral dudit bras, au moyen
d'un vérin par exemple. En outre, selon les parties de la carrosserie à redresser
et des efforts angulaires auxquels elles doivent être soumises, le bras peut être
positionné angulairement, dans un plan transversal.
[0004] Généralement, ce bras est monté à l'intérieur d'un sabot articulé sur l'embase de
l'équerre.
[0005] Cependant, il apparaît que le blocage en position du bras à l'intérieur du sabot,
selon différentes orientations angulaires, est très limité, ce qui peut s'avérer
néfaste dans certains cas.
[0006] On peut citer par exemple les Brevets EP 0.250.344 et DE 2.739.528 où l'orientation
angulaire du bras de l'équerre (ou de l'embase) est limitée. Il n'est pas possible
d'avoir une po sition à 180° ou à 90° par rapport à l'axe de symétrie. Dans l'un
ou l'autre des Brevets cités, l'angulation est limitée et s'opère d'une manière tout-à-fait
classique par pivotement autour d'un axe qui garde toujours la même position. Le blocage
en position angulaire s'effectue par une goupille que l'on peut engager successivement
dans différents trous.
[0007] L'invention s'est fixée pour but de remédier à cet inconvénient d'une manière simple
et efficace.
[0008] Le problème posé est résolu en ce que le sabot recevant intérieurement le bras est
agencé en combinaison avec ce dernier pour permettre son blocage angulaire à partir
d'une position verticale médiane de 90° jusqu'à 180°, avec, entre ses deux positions,
dans un sens ou dans l'autre, au moins une position angulaire intermédiaire.
[0009] Dans ce but, le sabot présente des trous aptes à coopérer avec au moins deux axes
amovibles susceptibles d'être engagés dans l'épaisseur du bras, lesdits trous étant
convenablement disposés symétriquement par rapport à un axe vertical.
[0010] Le sabot présente au moins deux trous disposés selon le même alignement vertical
avec un entraxe déterminé, au moins deux trous disposés selon un même alignement horizontal
et avec le même entraxe et au moins deux trous disposés selon un même alignement oblique
et séparés chacun de l'un des trous alignés horizontalement, suivant le même entraxe
déterminé.
[0011] Ce même problème apparaît au niveau de la conception de l'embase qui est composée
de deux parties articulées l'une par rapport à l'autre, avec moyen de blocage en position.
Là encore, on peut renvoyer aux deux Brevets précédemment cités où, comme pour l'orientation
angulaire du bras de l'équerre, l'orientation des parties de l'embase s'effectue par
pivotement autour d'un axe fixe.
[0012] Selon l'invention, pour résoudre ce problème de pivotement angulaire, l'embase est
composée de deux poutres articulées au moyen d'une partie formant chape agencée pour
permettre le blocage angulaire des deux poutres à partir d'une position médiane correspondant
à un alignement axial jusqu'à 90°, avec, entre ses deux positions dans un sens ou
dans l'autre, au moins une position angulaire intermédiaire.
[0013] Dans ce but, la partie formant chape présente des trous aptes à coopérer avec au
moins deux axes amovibles susceptibles d'être engagés dans l'épaisseur de l'autre
poutre, lesdits trous étant convenablement disposés symétriquement par rapport à
un axe vertical.
[0014] La partie formant chape présente au moins deux trous disposés selon le même alignement
vertical avec un entraxe déterminé, au moins deux trous disposés selon un même alignement
horizontal et avec le même entraxe et au moins deux trous, disposés selon un même
alignement oblique et séparés chacun de l'un des trous alignés horizontalement, suivant
le même entraxe déterminé.
[0015] Un autre problème apparaît dans certains cas où il est nécessaire non plus d'exercer
un effort de traction sur la carrosserie, mais un effort de poussée. A cet effet,
on utilise un vérin que l'on fixe à un endroit quelconque du bras vertical pour agir
en pousée sur la carrosserie.
[0016] Toutefois, compte-tenu du montage articulé du bras, il est nécessaire de bloquer
temporairement ce dernier en position vertical.
[0017] A cet effet, on procède d'une manière peu rationnelle en reliant le bras à un point
fixe de la carrosserie par exemple, au moyen de chaînes.
[0018] Ce problème posé est résolu en ce que la fonction du vérin articulé reliant le bras
vertical et l'embase, est susceptible d'être temporairement supprimée, au moyen d'une
tige rigide de liaison apte à être accouplée sur les axes d'articulation de la tige
ou du corps du vérin.
[0019] L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de l'équerre de traction,
- la figure 2 est une vue de face montrant différentes orientations latérales angulaires
du bras,
- la figure 3 est une vue en plan montrant l'articulation de deux poutres constituant
l'embase,
- la figure 4 est une vue partielle montrant la suppression temporaire de l'effet
du vérin de traction lors d'une opération spécifique de traitement de la carrosserie.
[0020] Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une
manière non limitative en se référant aux exemples de réalisation des figures des
dessins.
[0021] D'une manière connue, l'équerre de traction comprend une embase (E) dont une extrémité
est agencée pour être accouplée au marbre, tandis que l'autre extrémité reçoit un
bras vertical (1) articulé dans un plan latéral et transversal. Ce bras (1) est engagé
à l'intérieur d'un sabot (2) dont la base présente deux ailes verticales (2a) pour
l'articulation dudit sabot sur une partie de l'embase, notamment une poutre (3). Le
bras (1) est en outre relié à l'embase par un vérin de traction (4) articulé par son
fût et par sa tige, d'une part sur ledit bras et, d'autre part, sur ladite embase.
[0022] La partie inférieure du bras (1) est engagée entre deux ailes transversales (2b)
du sabot en y étant maintenue en position angulaire au moyen de deux axes amovibles
goupillés (5) et (6). Ces deux axes (5) et (6) coopérent en combinaison avec une pluralité
de trous (2c) formés dans l'épaisseur des ailes (2b) et aptes à être mis en correspondance
avec des trous formés dans l'épaisseur du bras et recevant lesdits axes (5) et (6).
[0023] Comme le montre la figure 2, chacune des ailes (2b) présente deux trous (2c1) disposés
selon un alignement vertical qui constitue un axe de symétrie. Ces deux trous (2c1)
sont séparés par un entraxe (x) correspondant à celui des trous formés dans l'épaisseur
du bras. Symétriquement à l'axe vertical défini par le trou (2c1), sont établis deux
autres trous (2c2) disposés selon un même alignement horizontal et suivant le même
entraxe (x).
[0024] Au moins deux autres trous (2c3) sont établis symétriquement à l'axe vertical défini
en étant disposés selon le même alignement horizontal. Ces trous (2c3) sont formés
sous les trous (2c2), en étant plus rapprochés de l'axe vertical de symétrie de sorte
que l'un des trous (2c3) considéré de l'un des côtés de l'axe de symétrie est en alignement
oblique avec l'un des trous (2c2), considéré de l'autre côté de l'axe de symétrie,
selon un entraxe (x) précédemment défini.
[0025] Compte-tenu de cette disposition combinée de trous, il est possible d'orienter le
bras selon différentes positions angulaires et de le maintenir dans ces positions,
en fonction du positionnement judicieux des axes pivots (5) et (6) figure 2. Le bras
(1) peut donc occuper une position verticale médiane de 90° jusqu'à 180°, avec, entre
ses deux positions, dans un sens ou dans l'autre, au moins une position angulaire
intermédiaire.
[0026] Ce même principe d'orientation angulaire avec blocage en position selon des positions
variables, est appliqué au niveau de l'embase, qui, d'une manière connue, est composée
de deux poutres articulées (3) et (7).
[0027] Le poutre (3) recevant le bras (1) est articulée en bout de la poutre (7) au moyen
d'une partie (7a) formant chape. Les ailes de la chape (7a) présentent une pluralité
de trous (7b) disposés comme indiqué précédemment pour le sabot, pour permettre le
blocage angulaire des deux poutres à partir d'une position médiane correspondant à
un alignement axial jusqu'à 90° avec, entre ses deux positions extrêmes, dans un sens
ou dans l'autre, au moins une position angulaire intermédiaire (figure 3).
[0028] A noter que la poutre (7), à l'opposé de la chape (7a) est agencée pour être accouplée
sur une partie correspondante du marbre.
[0029] Comme indiqué, l'ensemble du bras (1) monté dans le sabot (2), est relié à libre
articulation à l'embase (E) notamment à la poutre (3), en étant asservi à un vérin
de traction (4). Le fût (4a) et la tige (4b) de ce vérin sont articulés sur des axes
pivots respectivement (8) et (9), montés en débordement d'une partie du bras et de
la poutre (3).
[0030] Pour supprimer temporairement l'effet du vérin (4), une tige rigide (10) est accouplée
sur les axes (8) et (9) pour les réunir. Il apparaît donc que si un vérin de poussée
(11) est placé entre le bras (1) et une partie de la carrosserie, ce dernier pourra
exercer normalement son effet de poussée, étant donné que le bras sera immobilisé
en position verticale.
- 1 - Equerre de traction adaptable sur un marbre pour le montage, le contrôle et
la réparation des carrosseries de véhicules automobiles, comprenant une embase dont
une extrémité est conformée pour être accouplée à une partie du marbre tandis que
l'autre extrémité reçoit un bras vertical (1) articulé latéralement et transversalement
au moyen d'un sabot (2) monté avec capacité d'articulation sur l'embase, caractérisée
en ce que ledit sabot (2) recevant intérieurement le bras (1) est agencé en combinaison
avec ce dernier pour permettre son blocage angulaire à partir d'une position verticale
médiane de 90° jusqu'à 180°, avec, entre ses deux positions, dans un sens ou dans
l'autre, au moins une position angulaire intermédiaire.
- 2 - Equerre selon la revendication 1, caractérisée en ce que le sabot (2) présente
des trous (2c) aptes à coopérer avec au moins deux axes amovibles (5)(6) susceptibles
d'être engagés dans l'épaisseur de l'autre partie du bras (1), lesdits trous (2c)
étant convenablement disposés symétriquement par rapport à un axe vertical.
- 3 - Equerre selon la revendication 2, caractérisée en ce que le sabot (2) présente
au moins deux trous (2c1) disposés selon le même alignement vertical avec un entraxe
déterminé (x), au moins deux trous (2c2) disposés selon un même alignement horizontal
et avec le même entraxe (x) et au moins deux trous (2c3), disposés selon un même alignement
oblique et séparés chacun de l'un des trous alignés horizontalement (2c2), suivant
le même entraxe déterminé (x).
- 4 - Equerre de traction adaptable sur un marbre pour le montage, le contrôle et
la réparation des carrosseries de véhicules automobiles, comprenant une embase dont
une extrémité est conformée pour être accouplée à une partie du marbre tandis que
l'autre extrémité reçoit un bras vertical (1) articulé latéralement et transversalement,
caractérisée en ce que l'embase est composée de deux poutres articulées (3) et (7)
au moyen d'une partie formant chape (7a) agencée pour permettre le blocage angulaire
des deux poutres à partir d'une position médiane correspondant à un alignement axial
jusqu'à 90°, avec, entre ses deux positions, dans un sens ou dans l'autre, au moins
une position angulaire intermédiaire.
- 5 - Equerre selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'embase est composée
de deux poutres articulées (3) et (7) au moyen d'une partie formant chape agencée
pour permettre le blocage angulaire des deux poutres à partir d'une position médiane
correspondant à un alignement axial jusqu'à 90°, avec, entre ses deux positions, dans
un sens ou dans l'autre, au moins une partie angulaire intermédiaire.
- 6 - Equerre selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisée en ce
que le partie formant chape (7a) présente des trous (7b) aptes à coopérer avec au
moins deux axes amovibles susceptibles d'être engagés dans l'épaisseur de l'autre
poutre, lesdits trous étant convenablement disposés symétriquement par rapport à un
axe vertical.
- 7 - Equerre selon la revendication 6, caractérisée en ce que la partie formant chape
(7a) présente au moins deux trous disposés selon le même alignement vertical avec
un entraxe déterminé, au moins deux trous disposés selon un même alignement horizontal
et avec le même entraxe et au moins deux trous, disposés selon un même alignement
oblique et séparés chacun de l'un des trous alignés horizontalement, suivant le même
entraxe déterminé.
- 8 - Equerre selon l'une quelconque des revendications 1, 4 et 5, caractérisée en
ce que le bras vertical (1) est relié à l'embase au moyen d'un vérin articulé, d'une
part, sur ledit bras et, d'autre part, sur ladite embase, les axes d'articulation
de la tige ou du corps du vérin étant conformés pour être accouplés, si nécessaire,
au moyen d'une tige rigide de liaison.
- 9 - Equerre selon l'une quelconque des revendications 4 et 5, caractérisée en ce
que la partie formant chape (7a) est disposée en bout de la poutre conformée pour
être accouplée au marbre.