[0001] La présente invention concerne un procédé de fabrication de moules destiné particulièrement
à la réalisation de pièces en matières céramiques, ainsi que les moules obtenus par
la mise en oeuvre d'un tel procédé.
[0002] La production de pièces en matière céramique est généralement réalisée dans des moules
à structure poreuse qui sont destinés à absorber en totalité ou en partie l'eau contenue
dans les matières céramiques liquides ou plastiques.
[0003] Cette absorption d'eau dans la structure poreuse du moule permet de former des pièces
de céramique fermes, bien sèches, ce qui leur confère une bonne stabilité avant la
cuisson.
[0004] Dans l'état de la technique, on utilise principalement, pour la réalisation de ces
moules, du plâtre ou des mélanges à base de plâtre. L'utilisation de moules en plâtre
conduit à des résultats très insuffisants, compte tenu de la grande fragilité de ce
matériau. La surface active du moule réalisé se désagrège très facilement.
[0005] On a également tenté de charger le plâtre, principalement à l'aide de résines synthétiques.
Les moules réalisés ne bénéficient pas de valeur suffisament élevée de résistance
à l'abrasion et à la rupture. En outre, la durée d'utilisation de ces moules n'excède
que rarement 1000 à 2000 démoulages.
[0006] On a également proposé un procédé de fabrication de moules dans lequel on réalise
un premier mélange par malaxage d'un liant avec une charge pulvérulente minérale
et un second mélange par malaxage d'un liant avec une charge grossière minérale. Le
premier mélange est alors mis en forme sur la mère de moule, par damage. On met en
place sur la couche superficielle du moule ainsi réalisée le second mélange afin de
compléter l'épaisseur de paroi du moule. Le moule est ensuite séché et polymérisé.
[0007] L'utilisation de deux granulométries différentes rend le procédé difficile à mettre
en oeuvre. De plus, le liant et la charge grossière ont tendance à former des agglomérats,
ce qui rend fastidieux la mise en place et le damage du mélange jusqu'à la hauteur
désirée.Enfin, la différence de granulométrie entre les deux charges se traduit par
des pertes de charge relativement importantes lors de l'insufflation d'air dans le
moule afin d'effectuer le démoulage de la pièce réalisée.
[0008] La présente invention a pour but de fournir un procédé de fabrication de moules,
simple dans sa mise en oeuvre, rapide et peu coûteux, qui permet d'obtenir des moules
poreux présentant un excellent état de surface ainsi que de bonnes résistances mécaniques
et chimiques.
[0009] Le procédé de la présente invention comprend les opérations suivantes :
a) réalisation d'un prémélange contenant une charge minérale ou céramique choisie
parmi les matières siliceuses, alumineuses ou argileuses et une résine époxyde, au
moins 40 % en poids de ladite charge présentant une granulométrie comprise entre 60
et 80 µm, la quantité en poids de résine par rapport à ladite charge étant comprise
entre 5 et 20 %,
b) réalisation d'un mélange par malaxage dudit prémélange avec un durcisseur approprié,
c) mise en forme de la couche superficielle du moule par tamisage puis damage d'une
première partie dudit mélange dans une mère de moule,
d) traitement de la surface lisse formée lors de l'étape c) afin de la rendre rugueuse,
e) mise en place sur la couche superficielle du moule et damage de la seconde partie
dudit mélange pour compléter l'épaisseur de paroi du moule,
f) prédurcissement du moule à température ambiante pendant environ 24 heures,
g) démoulage et durcissement du moule par polymérisation suivant un cycle approprié
de montée en température.
[0010] Selon une autre caractéristique, une charge préférée pour la mise en oeuvre du procédé
est le corindon. Cette charge de corindon consiste avantageusement en un mélange de
corindon de 150 Mesh et de corindon 220 Mesh dans un rapport en poids voisin de 3/7.
[0011] Selon un mode préféré de l'invention, il peut être réalisé une pré-imprégnation
de la charge par un silane. Les propriétés mécaniques des moules sont alors nettement
améliorées.
[0012] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description détaillée faits ci-après.
[0013] Conformément au procédé de l'invention, on réalise un prémélange contenant une charge
et une résine.
[0014] Ladite charge, de nature minérale ou céramique, est choisie parmi les matières siliceuses,
alumineuses ou argileuses. Il s'agit par exemple, de corindon, d'ardoise, de sable
ou de billes de verre. Le corindon constitue une charge préférée. Selon l'invention,
au moins 40 % en poids de cette charge présente une granulométrie comprise entre 60
et 80 µm. De préférence cette charge ne comprendra pratiquement pas de particules
inférieures à 40 µm. De cette façon, on est assuré d'avoir une parfaite homogénéité
de la charge et une parfaite cohésion du moule.
[0015] Une charge de corindon consistant en un mélange de corindon 150 Mesh et 220 Mesh
dans un rapport en poids voisin de 3/7, conduit à de bon résultats, en particulier
avec le profil granulométrique suivant (pourcentages en poids).
| 0 |
- |
40 µm |
0 |
- |
0,3 % |
| 40 |
- |
63 µm |
5 |
- |
18 % |
| 63 |
- |
80 µm |
40 |
- |
80 % |
| 80 |
- |
100 µm |
10 |
- |
20 % |
| 100 |
- |
120 µm |
0 |
- |
8 % |
[0016] La résine utilisée est une résine époxyde. Les résines époxydes utilisables selon
l'invention peuvent être de nature diverse. Dans la pratique, l'utilisation de la
résine époxyde commercialisée par la Société CIBA-GEIGY sous la marque LW 561® donne
de bons résultats et permet d'obtenir des moules tout à fait satisfaisants.
[0017] Pour que le prémélange résine/charge soit homogène et pour qu'il puisse conduire
à moule perméable et résistant, il faut que le taux de résine soit suffisant pour
couvrir uniformément chaque grain selon une épaisseur K. Par ailleurs, K doit être
suffisamment faible eu égard au diamètre moyen Θ des grains de la charge afin de
ne coller les grains ensembles que par points (perméabilité) avec le maximum de points
de liaison (résistance). Ainsi,pour obtenir un rapport donnant une porosité convenable,
le taux de résine pure peut être déterminé selon la formule suivante :

avec ρc : masse volumique vraie de la charge (en g/cm³)
ρl : masse volumique de la résine (en g/cm³)
[0018] Selon l'invention, la quantité en poids de résine par rapport à la charge sera comprise
entre 1 et 20 %. En pratique, un taux de résine voisin de 7,5 % est particulièrement
préféré.
[0019] Le prémélange peut être réalisé selon l'invention en introduisant la charge dans
un malaxeur puis en incorporant la résine en la versant sur ladite charge. Le malaxage
est effectué jusqu'à ce que le prémélange soit homogène.
[0020] Afin d'améliorer la mouillabilité de la charge par la résine,il peut être réalisé,
préalablement à l'incorporation de la résine à la charge, une pré-imprégnation de
cette charge par un silane.
[0021] Selon ce mode de réalisation préféré, il est ajouté, après dosage des deux granulométries
du corindon puis malaxage de la charge, un silane en solution dans un alcool, ces
deux composés ayant été préalablement dosés. Le silane utilisé est un silane époxy
c'est-à-dire un silane A 187 commercialisé par la Société Union Carbide ou un silane
SI 251 ou SI 252 commercialisés par la Société DEGUSSA. L'alcool utilisé pour dissoudre
le silane est un alcool éthylique dénaturé à 95 %. Le silane est dilué à 5 % dans
l'alcool. Selon ces conditions, il sera utilisé un pourcentage en poids de silane
variant de 0,5 % à 2 % par rapport à la charge.
[0022] Suite à l'ajout de cette solution de silane sur la charge dans le malaxeur en fonctionnement,
il est effectué un malaxage d'une heure puis l'évaporation de l'alcool. L'incorporation
à la charge de la résine est ensuite réalisée comme décrit précédemment.
[0023] Un durcisseur approprié est ensuite ajouté et mélangé intimement avec le prémélange.
Dans la pratique, l'utilisation d'un durcisseur commercialisé par la Société CIBA-GEIGY
sous la marque HY 216 ® conduit à de bons résultats lorsqu'il est associé à la résine
particulière précitée.
[0024] Selon l'étape c) du procédé conforme à l'invention, on met en forme la couche superficielle
du moule, par damage d'une première partie du mélange obtenu par l'incorporation
du durcisseur. Cette étape est essentielle dans la réalisation du moule et nécessite
d'être effectué avec beaucoup de soin afin d'obtenir un excellent état de surface.
L'épaisseur de la couche superficielle sera, par exemple, voisine de 20 mm.
[0025] Selon l'étape suivant du procédé de l'invention, l'état de la surface libre précédemment
formée lors du damage de la première partie du mélange est modifié, de façon à la
rendre rugueuse et désordonnée. On peut, par exemple, procéder à un rainurage de
la surface.
[0026] On effectue alors la mise en place sur la couche superficielle du moule, précédemment
déposée, et le damage de la seconde partie dudit mélange, de façon à compléter l'épaisseur
de paroi du moule.
[0027] Après cette opération, on procède au prédurcissement du moule en le maintenant à
la température ambiante pendant environ 24 heures.
[0028] On réalise ensuite le démoulage puis le durcissement du moule par polymérisation
suivant un cycle approprié de montée en température.
[0029] Précédemment à cette opération de démoulage, on peut réaliser des cheminées d'évacuation
d'eau et d'insufflation d'air par introduction dans le moule de tiges jusqu'à environ
20 mm de la surface de séparation du moule et de la mère du moule. Ces cheminées ou
conduits seront utiles lors de la fabrication de pièces céramiques, pour faciliter
l'évacuation vers l'extérieur du moule de l'eau contenue dans la barbotine. Elles
sont également utiles pour amener jusqu'à la pièce réalisée, l'air comprimé nécessaire
à son démoulage.
[0030] De préférence, ces cheminées sont également réparties sur la surface du moule.
[0031] Postérieurement au durcissement du moule par polymérisation, on répandra, si on le
désire, un mélange de résine et de durcisseur sur la surface extérieure et sur la
surface non active du moule afin de les rendre imperméables. On aura bien entendu,
pris soin de réaliser cette opération alors que les tiges, de dimensions suffisamment
grandes, nécessaires à la réalisation des cheminées sont encore dans le moule.
[0032] Les moules obtenus par la mise en oeuvre du procédé de la présente invention présentent
une porosité ouverte comprise entre 20 et 30 % et d'excellentes caractéristiques
mécaniques.
[0033] Les exemples suivants illustrent, à titre indicatif mais non limitatif la mise en
oeuvre du procédé de la présente invention.
EXEMPLE 1 :
[0034] On réalise un moule à l'aide d'une charge de corindon présentant la répartition granulométrique
suivante :
| 0 |
- |
40 µm |
0,29 % |
| 40 |
- |
63 µm |
16,70 % |
| 63 |
- |
80 µm |
55,35 % |
| 80 |
- |
100 µm |
19,61 % |
| 100 |
- |
120 µm |
8,05 % |
[0035] On procède au mélange de ladite charge avec 7,5 % en poids de résine LW 561® dans
un malaxeur à bras en forme de Z. Le malaxage s'effectue pendant une heure environ,
à la température ambiante.
[0036] On incorpore lentement le durcisseur HY 216® (28 % en poids par rapport à la résine)
sur le mélange afin de réaliser une bonne distribution. L'enlèvement du produit s'effectue,
malaxeur en fonctionnement. L'excédent adhérant aux parois et aux bras du malaxeur
est éliminé.
[0037] On répand alors une partie du mélange sur la mère de moule. On procède à un damage
manuel de cette charge jusqu'à l'obtention d'une épaisseur voisine de 20 mm. On modifie
l'état de la surface libre ainsi formée de façon à former des rainures. On répartit
alors la seconde partie du mélange dans le moule, en petites quantités. Entre chaque
ajout, on procède à un damage. Cette opération est réitérée jusqu'à l'obtention de
la hauteur désirée. La surface arrière du moule est ensuite mise à niveau.
[0038] Après avoir effectué un relevé topographique du profil de la pièce à mouler, on introduit
des tiges jusqu'à environ 20 mm de la surface de travail du moule (entr'axe des cheminées
: 20 mm, diamètre de perçage 5 mm).
[0039] Après 24 heures de durcissement à la température ambiante, le moule façonné est démoulé.
[0040] Le moule subit alors un cycle thermique de polymérisation jusqu'à une température
voisine de 120°C qui est maintenue pendant 48 heures. La vitesse de montée en température
est de 10°C par heure avec un palier d'au moins 30 minutes toutes les 20°C.
[0041] Après polymérisation, on répand sur la surface extérieure du moule un mélange résine/durcisseur/accélérateur
afin d'assurer l'étanchéité du cadre extérieur et de la surface arrière du moule.
On a pris soin de laisser les tiges disposées précédemment dans le moule : celles-ci
présentent une longueur suffisante pour pouvoir être ôtées ultérieurement. Le mélange
consiste en une résine CY 219®, un durcisseur HY 977, et un accélérateur DY 060®,
vendus par la Société CIBA GEIGY.
[0042] Le moule réalisé présente les caractéristiques suivants :
- résistance à la flexion : 182 N/mm²,
- module de flexion : 122 138 daN/cm²
- porosité totale : 29 %,
- perméabilité : 0,190 µperm
[0043] Selon un mode de réalisation particulier, la face arrière du moule, qui comporte
des rainures de distribution d'air comprimé ou d'eau, est fixée sur une plaque métallique
par vis autotaraudeuses.
EXEMPLE 2 :
[0044] Préalablement à l'incorporation de la résine, il est réalisé une pré-imprégnation
de la charge par un silane le A 187 commercialisé par la Société Union Carbide et
dilué à 5 % dans l'alcool éthylique dénaturé à 95 %, à des pourcentages en poids variant
de 0,5 % à 1, 5 % par rapport à la charge.
[0045] La résistance mécanique et la porosité des éprouvettes ainsi obtenues sont présentées
dans le tableau suivant :
| Pourcentage de silane |
0 |
0,5 |
0,75 |
1 |
1,25 |
1,5 |
| Porosité en % |
29,43 |
29,25 |
29,06 |
28,97 |
28,79 |
28,43 |
| Contrainte à la rupture éprouvette sèche MPa |
22,94 |
30,34 |
33,75 |
36,26 |
37,25 |
37,23 |
| |
| Contrainte à la rupture éprouvette humide*MPa |
14,38 |
29,82 |
31,73 |
34,41 |
35,72 |
35,41 |
| * éprouvette humide : éprouvette ayant séjournée 24 heures dans de l'eau. |
[0046] Les résultats montrent que l'apport de silane n'entraîne qu'une légère diminution
de la porosité et améliore nettement la résistance mécanique
1. Procédé de fabrication de moules destinés en particulier à la réalisation de pièces
en matières céramiques, caractérisé en ce que l'on effectue les opérations suivantes
:
a) réalisation d'un prémélange contenant une charge minérale ou céramique choisie
parmi les matières siliceuses, alumineuses ou argileuses et une résine époxyde,
au moins 40 % en poids de ladite charge présentant une granulométrie comprise entre
60 et 80 µm,
la quantité en poids de résine par rapport à ladite charge étant comprise entre 5
et 20 %,
b) réalisation d'un mélange par malaxage dudit prémélange avec un durcisseur approprié,
c) mise en forme de la couche superficielle du moule par tamisage puis damage d'une
première partie dudit mélange dans une mère de moule,
d) traitement de la surface lisse formée lors de l'étape c) afin de la rendre rugueuse,
e) mise en place sur la couche superficielle du moule et damage de la seconde partie
dudit mélange pour compléter l'épaisseur de paroi du moule,
f) prédurcissement du moule à température ambiante pendant environ 24 heures,
g) démoulage et durcissement du moule par polymérisation suivant un cycle approprié
de montée en température.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que préalablement à l'incorporation
de la résine, il est réalisé une pré-imprégnation de la charge par un silane.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que le silane est un époxy
silane.
4. Procédé selon l'une des revendications 2 à 3, caractérisé en ce que le silane
est dilué à 5 % dans un alcool.
5. Procédé selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le pourcentage
en poids de silane varie de 0,5 % à 1,5 % par rapport à la charge.
6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite charge
consiste en du corindon.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite charge de corindon
consiste en un mélange de corindon 150 Mesh et 220 Mesh dans un rapport en poids égal
à 3/7.
8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite charge présente
le profil granulométrique suivant (pourcentage en poids) :
| 0 |
- |
40 µm |
0 |
- |
0,3 % |
| 40 |
- |
63 µm |
5 |
- |
18 % |
| 63 |
- |
80 µm |
40 |
- |
80 % |
| 80 |
- |
100 µm |
10 |
- |
20 % |
| 100 |
- |
120 µm |
0 |
- |
8 % |
9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ladite quantité
de résine est voisine de 7,5 % en poids de ladite charge.
10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on utilise
environ 28 % en poids de durcisseur par rapport à la quantité de résine.
11. Procédé selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé en ce que préalablement
au démoulage, on réalise, dans le moule, des cheminées d'évacuation d'eau et d'introduction
d'air par introduction de tiges jusqu'à environ 20 mm de la surface de séparation
du moule et de la mère de moule.
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce que lesdites cheminées sont
également réparties sur la surface du moule.
13. Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que postérieurement
au durcissement du moule par polymérisation, on répand sur la surface extérieure dudit
moule un mélange de résine et de durcisseur que l'on polymérise.
14. Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que ladite résine
consiste en une résine LW 561®.
15. Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit durcisseur
consiste en un durcisseur HY 216®.
16. Moule obtenu pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des revendications
1 à 15, caractérisé en ce qu'il présente une porosité ouverte comprise entre 20 et
30 %.
17.Moule selon la revendication 16, caractérisé en ce que la face arrière, qui comporte
des rainures de distribution d'air comprimé ou d'eau, est fixée sur une plaque métallique
par vis autotaraudeuses.