[0001] La présente invention concerne le domaine des revolvers, et plus particulièrement
leur pivot de barillet.
[0002] Conformément à un principe aujourd'hui de plus en plus répandu, le pivot de barillet
comporte un axe monté tournant sur la carcasse du revolver et pouvant basculer parallèlement
à l'axe du canon entre une position de fermeture dans laquelle l'axe du barillet est
dans le plan de symétrie du revolver et une position d'ouverture dans laquelle les
chambres dudit barillet sont dégagées pour le chargement ou l'éjection des munitions.
[0003] L'invention concerne plus spécialement le problème du verrouillage du pivot de barillet,
en vue du maintien de ce pivot lorsqu'il est en position de fermeture.
[0004] De nombreuses solutions ont déjà été proposées pour résoudre ce problème, et on va
rappeler brièvement les dispositifs de verrouillage typiques chargés d'assurer cette
fonction.
[0005] Le brevet américain N° 3 633 302 décrit un revolver comportant un poussoir coulissant
monté sur le pivot de barillet, et accessible latéralement du même côté que celui
du basculement du barillet. Ce poussoir peut coulisser dans une rainure du pivot de
barillet, et il est soumis à l'action d'un ressort qui tend à le pousser vers le haut
; l'extrémité supérieure du poussoir constitue un ergot de verrouillage qui est reçu,
en position de fermeture du pivot de barillet, dans une encoche correspondante de
la carcasse (voir en particulier les figures 6 et 7 de ce brevet). Les dispositifs
de ce type présentent plusieurs inconvénients : le poussoir coulissant doit assurer
le verrouillage et le déverrouillage, ce qui exige des tolérances très serrées ; de
plus, la position de l'axe du barillet par rapport à l'axe du canon reste incertaine
en position de fermeture, ce qui a amené à prévoir une bille de centrage (voir la
figure 3 du brevet). Enfin, un tel système est peu satisfaisant sur le plan ergonomique,
car on actionne le poussoir avec une main dans la direction du coulissement de celui-ci,
puis on pousse le barillet dans une direction perpendiculaire à la précédente. Une
variante proche, plus ancienne, est décrite dans le brevet américain N° 301 180, mais
dans le cadre d'un mécanisme encore plus complexe et délicat.
[0006] Le brevet américain N° 678 274 décrit un système analogue, à ceci près que le poussoir
coulissant de déverrouillage est monté sur la carcasse du revolver : dans ce cas,
le bord inférieur du poussoir coopère avec une arête supérieure du pivot de barillet
lors de la fermeture de celui-ci. On retrouve les inconvénients précités relatifs
aux tolérances de fabrication et au positionnement de l'axe du barillet en position
de fermeture du pivot ; la figure 1 de ce brevet illustre parfaitement le caractère
peu ergonomique d'un tel système.
[0007] Le brevet américain N° 1 518 027 illlustre une variante du système précédent, mais
avec un poussoir transversal oscillant sur un axe porté par la carcasse du revolver.
Là encore, le poussoir doit assurer simultanément déverrouillage et sécurité ; de
plus, les tolérances doivent être particulièrement serrées pour avoir un positionnement
correct de l'axe de barillet, en raison de la multiplicité des contacts d'appui concernant
le pivot de barillet en position de fermeture. On notera que, comme précédemment,
le poussoir est accessible latéralement du même côté que celui du basculement du barillet.
[0008] Le brevet américain N° 975 685 illustre une autre variante à poussoir oscillant porté
par la carcasse du revolver, celui-ci étant disposé longitudinalement et vers l'avant,
dans le plan de symétrie de l'arme : le poussoir coopère ici avec une encoche médiane
ménagée sur l'axe du barillet, car le barillet se relève à l'ouverture. Les inconvénients
précités s'appliquent à un tel système, y compris le caractère peu ergonomique.
[0009] Le brevet américain N° 274 093 illustre encore une autre technique, très ancienne,
utilisant un cliquet en double biseau, constituant un verrou, coopérant avec la face
latérale de l'axe de barillet : il n'y a donc aucun poussoir actionné à la main, mais
ce système exige un ressort d'appui très puissant pour pousser le verrou, de sorte
que la solution est peu satisfaisante, ce qui explique son abandon rapide en dépit
d'une apparente simplicité.
[0010] Les conceptions plus récentes procèdent d'une autre approche : on utilise le plus
souvent un poussoir qui agit sur l'axe du barillet en passant par l'éjecteur, ce qui
permet de repousser un verrou conique de calage normalement en appui contre l'extrémité
avant de la tige creuse de l'éjecteur à travers laquelle passe l'axe du barillet.
Le poussoir est coulissant ou oscillant (en général autour d'un axe vertical), mais
toujours prévu en arrière de la carcasse, au voisinage de la crosse du revolver. On
pourra par exemple se référer au brevet américain N° 3 628 278.
[0011] D'une façon générale, ces systèmes sont complexes et peu ergonomiques.
[0012] En effet, le mécanisme de verrouillage comporte une dizaine de pièces, pour lesquelles
les tolérances sont serrées, puisqu'il faut assurer simultanément le déverrouillage
et la sécurité ; on retrouve l'incertitude du positionnement de l'axe du barillet
(et donc des chambres de celui-ci) par rapport à l'axe du canon, a fortiori lorsque
le mécanisme comporte, comme c'est souvent le cas, plusieurs pièces coaxiales. Enfin,
le principe d'actionnement de la tête de poussoir par le pouce d'une main, tandis
que l'autre main appuie sur le barillet pour l'amener en position d'ouverture, reste
peu ergonomique.
[0013] L'invention a pour objet de réaliser un dispositif de verrouillage plus performant
que les dispositifs antérieurs qui viennent d'être décrits, avec une structure plus
simple et moins coûteuse à obtenir, procurant un positionnement précis de l'axe du
barillet en position de fermeture du pivot de barillet, tout en présentant une manipulation
aisée et particulièrement ergonomique.
[0014] Il s'agit plus particulièrement d'un dispositif de verrouillage du pivot de barillet
d'un revolver, ledit pivot comportant un axe monté tournant sur la carcasse du revolver
et pouvant basculer parallèlement à l'axe du canon entre une position de fermeture
dans laquelle l'axe du barillet est dans le plan de symétrie du revolver, et une position
d'ouverture dans laquelle les chambres dudit barillet sont dégagées pour le chargement
ou l'éjection des munitions, ledit dispositif de verrouillage assurant le maintien
du pivot lorsque celui-ci est en position de fermeture, et étant caractérisé par le
fait qu'il comporte un poussoir et un verrou coulissant montés sur le pivot de barillet,
ledit poussoir étant accessible latéralement, du côté opposé à celui du basculement
du barillet, et coopérant directement avec le verrou coulissant pour effacer l'extrémité
de celui-ci normalement reçue, en position de fermeture du pivot de barillet, dans
une encoche associée ménagée dans la carcasse du revolver, la disposition du poussoir
permettant un déverrouillage du pivot de barillet avec la même main que celle qui
pousse le barillet dans le sens de l'ouverture.
[0015] Le poussoir pourrait être coulissant, mais on obtient en général une structure plus
simple et plus ergonomique avec un poussoir monté pivotant autour d'un axe parallèle
à l'axe du pivot de barillet.
[0016] Il est intéressant dans ce cas que le poussoir comporte un ergot intérieur d'actionnement
coopérant avec un épaulement du verrou coulissant, ledit ergot étant disposé de l'autre
côté de l'axe du poussoir par rapport à une portion extérieure d'actionnement accessible
pour la manoeuvre dudit poussoir. En particulier, le verrou coulissant comporte une
échancrure latérale dans laquelle passe l'ergot d'actionnement, la face inférieure
de ladite échancrure constituant l'épaulement dudit verrou, ledit ergot assurant ainsi
à la fois l'actionnement du verrou coulissant pour le déverrouillage du pivot de barillet
et la retenue dudit verrou en position d'ouverture dudit pivot.
[0017] De préférence, le poussoir est soumis à l'action d'un ressort tendant à le maintenir
dans une position dans laquelle la portion extérieure d'actionnement est sensiblement
au niveau de la face latérale du pivot de barillet ; en particulier, le poussoir est
maintenu par le ressort associé en butée contre le pivot de barillet par une facette
de la portion extérieure d'actionnement dudit poussoir, un jeu de fonctionnement étant
maintenu entre l'ergot d'actionnement du poussoir et l'épaulement du verrou coulissant
lorsque le pivot de barillet est en position de fermeture.
[0018] Selon une autre caractéristique avantageuse, le verrou coulissant est soumis à l'action
d'un ressort tendant à le pousser vers l'extérieur du pivot de barillet ; en particulier,
le verrou coulissant est logé dans un perçage du pivot de barillet débouchant en partie
supérieure de celui-ci, le ressort associé au verrou étant également logé dans ledit
perçage et étant disposé sous l'extrémité inférieure dudit verrou.
[0019] Avantageusement dans ce cas, l'axe du perçage est légèrement incliné par rapport
au plan de symétrie du revolver lorsque le pivot de barillet est en position de fermeture,
de façon que dans cette position il y ait un contact d'appui entre une facette de
référence du pivot et une facette associée de la carcasse du revolver, ce qui assure
une position géométrique correcte de l'axe de barillet par rapport au canon dans ladite
position ; en particulier, le verrou coulissant et le perçage associé sont cylindriques,
la face libre d'extrémité dudit verrou étant inclinée pour coopérer avec une arête
de la carcasse du revolver lors de la fermeture du pivot de barillet.
[0020] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un
mode de réalisation particulier, en référence aux figures où :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un revolver, équipé d'un dispositif de
verrouillage du pivot de barillet conforme à l'invention, le pivot de barillet étant
en position d'ouverture ;
- la figure 2 est une vue en élévation du pivot de barillet avec son axe, sans les
organes mobiles qui l'équipent tels que poussoir de déverrouillage, verrou et arrêtoir
coulissants ;
- la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, permettant de mieux distinguer
le perçage incliné traversant de haut en bas le pivot de barillet, ledit perçage étant
destiné à recevoir un verrou et un arrêtoir coulissants ;
- la figure 4 est une vue en bout partielle du revolver de la figure 1, dont le pivot
de barillet est verrouillé en position de fermeture ;
- la figure 5 est une vue en perspective du verrou coulissant normalement monté dans
le pivot de barillet, ledit verrou constituant l'un des moyens essentiels du dispositif
de verrouillage conforme à l'invention ;
- la figure 6 est une vue en perspective de l'arrêtoir coulissant normalement monté
dans le pivot de barillet ;
- la figure 6a est un détail illustrant schématiquement la section de la gorge ménagée
dans la carcasse du revolver pour recevoir l'extrémité inférieure de l'arrêtoir de
la figure 6, ladite gorge présentant une face avant conique ;
- la figure 6b est un détail illustrant une variante de la disposition précédente,
avec une gorge presentant une face avant droite, parallèle à la direction de coulissement
de l'arrêtoir ;
- les figures 7 à 10 sont des vues illustrant la structure du poussoir de déverrouillage
muni de son axe ;
- la figure 11 est une coupe transversale du revolver, dont le pivot de barillet est
encore en position de fermeture, mais dont le verrou coulissant présente une extrémité
effacée grâce à l'actionnement du poussoir associé ;
- la figure 12 est une coupe analogue à la précédente, en position d'ouverture du
pivot de barillet, sur laquelle on a également illustré l'utilisation d'un outil allongé
pour effacer l'arrêtoir du pivot de barillet en vue du déverrouillage dudit pivot
(le pivot peut être alors dégagé longitudinalement, c'est-à-dire perpendiculairement
au plan de la figure) ;
- la figure 13 est une coupe analogue à celle de la figure 11, illustrant une position
intermédiaire du pivot de barillet, dans laquelle l'extrémité libre du verrou coulissant
rencontre à la fermeture dudit pivot une arête de la carcasse de revolver ;
- la figure 14 est une vue en perspective illustrant la manière particulièrement
ergonomique avec laquelle on procède conformément à l'invention au déverrouillage
du pivot de barillet avec une seule main, en agissant sur le poussoir et en poussant
simultanément sur le barillet ;
- la figure 15 est une vue en perspective complétant la précédente, en illustrant
la position d'ouverture complète du pivot de barillet, et en montrant également comment
le pouce de la main avec laquelle on déverouille ledit pivot, est naturellement au
niveau de la tige de l'éjecteur, de façon à éjecter rapidement les munitions ;
- la figure 16 est une vue en perspective complétant la précédente, illustrant la
manière avec laquelle on procède au déverrouillage du pivot de barillet en utilisant
un outil allongé pour effacer l'arrêtoir coulissant de la gorge associée ;
- la figure 17 est une vue en élévation du pivot de barillet avec son axe, analogue
à la vue de la figure 2, mais selon une variante dans laquelle l'axe du perçage destiné
à recevoir un verrou et un arrêtoir coulissants est incliné, en vue d'une position
oblique de l'arrêtoir monté dans le pivot du barillet (l'axe de coupe III-III est
maintenu, car la figure 3 reste essentiellement valable) ;
- la figure 18 est une variante de la figure 6, illustrant un arrêtoir à tête tronconique
;
- la figure 18a est un détail analogue à celui de la figure 6a, illustrant le cas
d'un arrêtoir oblique dont la tête, ici tronconique, coopère avec la face avant de
la gorge, laquelle face avant est droite dans le cadre de cette variante ;
- la figure 19 est une vue en perspective d'une autre variante d'arrêtoir coulissant,
du type à extrémité fendue pour définir deux lèvres pouvant être écartées par une
vis à téton (non représentée) reçue dans un filetage dudit arrêtoir ;
- les figures 20a et 20b sont des détails illustrant en coupe la disposition relative
entre l'arrêtoir de la figure 19 et la gorge associée, respectivement avec les lèvres
resserrées et les lèvres écartées.
[0021] La figure 1 illustre un revolver 1 comportant une carcasse 2 sur laquelle est monté
un pivot de barillet 3 supportant un barillet 4. Le canon du revolver est ici monobloc
avec la carcasse de celui-ci, mais ceci ne constitue en aucun cas une limitation pour
la présente invention.
[0022] Ainsi que cela est visible sur la figure 2, le pivot 3 comporte un axe de barillet
5 dont l'alésage étagé 6 peut recevoir de façon classique une tige d'éjecteur 7 et
le ressort associé (non représenté), la tige 7 se terminant, en arrière du barillet,
par un organe en étoile 8. Le pivot de barillet 3 comporte également un axe de pivot
9 présentant un alésage étagé 10. Les deux axes principaux 11 et 12 du pivot de barillet
sont parallèles et, lorsque ledit pivot est monté sur la carcasse du revolver, l'axe
11 est situé dans le plan de symétrie de l'arme. De façon classique, le pivot de barillet
3 peut basculer parallèlement à l'axe du canon entre une position de fermeture dans
laquelle l'axe du barillet 11 est dans le plan de symétrie du revolver 1, et une position
d'ouverture dans laquelle les chambres 13 dudit barillet 4 sont dégagées pour le chargement
ou l'éjection des munitions.
[0023] Le revolver 1 comporte un dispositif de verrouillage particulier assurant le maintien
du pivot 3 lorsque celui-ci est en position de fermeture.
[0024] Le dispositif de verrouillage comporte essentiellement un poussoir 14, dont la structure
particulière sera mieux comprise en se référant aux figures 7 à 10, et un verrou coulissant
15 dont la structure est plus particulièrement visible sur la figure 5. Selon un aspect
caractéristique de ce dispositif de verrouillage, le poussoir 14 et le verrou coulissant
15 sont montés sur le pivot de barillet 3, ledit poussoir étant accessible latéralement,
du côté opposé à celui du basculement du barillet 4, et coopérant directement avec
le verrou coulissant 15 pour effacer l'extrémité de celui-ci normalement reçue, en
position de fermeture du pivot de barillet 3, dans une encoche associée 16 ménagée
dans la carcasse 2 du revolver (voir notamment les figures 4 et 11), la disposition
du poussoir 14 permettant un déverrouillage du pivot de barillet 3 avec la même main
que celle qui pousse le barillet 4 dans le sens de l'ouverture.
[0025] Le poussoir de déverrouillage pourrait être monté coulissant, cependant on obtient
une structure plus simple et plus fiable en prévoyant un poussoir tel que le poussoir
14 illustré ici, monté pivotant autour d'un axe 17 parallèle aux axes de pivot et
de barillet.
[0026] Si l'on revient à la figure 2 et à la coupe associée de la figure 3, on constate
la présence d'un évidement relativement complexe ménagé à l'intérieur du pivot de
barillet 3. Une lumière oblongue 18 permet un accès latéral à l'évidement du pivot
de barillet 3, cette lumière 18 étant pratiquée sur la face intérieure dudit pivot,
de sorte que celle-ci est masquée lorsque l'on a refermé le pivot de barillet. On
constate également la présence de deux orifices traversants, l'un 19 débouchant en
partie supérieure du pivot de barillet 3, l'autre 20 débouchant en partie inférieure
dudit pivot. Comme on peut le voir sur la figure 3, l'orifice débouchant supérieur
19 correspond à un perçage 21′ dans lequel est monté coulissant le verrou 15. On distingue
également sur les figures 2 et 3 un alésage borgne 22 d'axe parallèle aux axes du
pivot de barillet 3, ledit alésage permettant de recevoir l'axe 17 du poussoir de
déverrouillage 14 ; dans la pratique, l'extrémité de petit diamètre de l'axe 17 sera
sertie ou collée dans l'alésage borgne 22 du pivot de barillet 3. On notera également
la présence d'une cuvette borgne 23 destinée à recevoir l'extrémité d'un ressort associé
au poussoir de déverrouillage 14, ledit ressort étant visible sur les figures 4, 11,
12, 13.
[0027] Le verrou coulissant 15, tout comme le perçage associé 21′, sont de préférence cylindriques
pour des raisons de commodité de fabrication. Ainsi qu'on peut le voir sur la figure
5, le verrou 15 a la forme d'une tige cylindrique, présentant une facette supérieure
d'extrémité inclinée 24, et un pion cylindrique 25 à son extrémité inférieure ; le
verrou 15 présente également une échancrure latérale 26 dans la partie inférieure
de celui-ci, de façon à définir un épaulement 27 permettant la coopération entre le
poussoir de déverrouillage 14 et le verrou coulissant 15.
[0028] Si l'on examine maintenant les figures 7 à 10, on constate que le poussoir de déverrouillage
14 comporte une portion extérieure d'actionnement 28, dont la partie supérieure est
de préférence striée pour faciliter l'actionnement du poussoir ; du côté intérieur,
cette portion d'actionnement comporte, en partie supérieure, un alésage borgne 29
destiné à recevoir l'autre extrémité du ressort précité, et, en partie inférieure,
une face de butée 30 normalement en appui contre le pivot de barillet 3 sous l'action
dudit ressort. Le poussoir 14 comporte également un ergot intérieur d'actionnement
31 destiné à coopérer avec l'épaulement 27 du verrou coulissant 15. L'ergot 31 est
disposé de l'autre côté de l'axe de poussoir 17 par rapport à la portion extérieure
d'actionnement 28 accessible pour la manoeuvre dudit poussoir. Comme on peut le voir
sur les figures 4, 11, 12, 13, l'ergot d'actionnement 31 passe dans l'échancrure latérale
26 du verrou coulissant 15, ledit ergot assurant ainsi à la fois l'actionnement du
verrou coulissant 15 pour le déverrouillage du pivot de barillet 3, et la retenue
dudit verrou en position d'ouverture dudit pivot. Le poussoir de déverrouillage 14
est soumis en permanence à l'action d'un ressort 32 (déjà mentionné plus haut) tendant
à le maintenir dans une position dans laquelle la portion extérieure d'actionnement
28 saille légèrement au niveau de la face latérale du pivot de barillet 3, ainsi que
cela est visible sur la figure 4. En fait, le poussoir 14 est maintenu par le ressort
associé 32 en butée contre le pivot de barillet 3 par la face intérieure 30 de la
portion extérieure d'actionnement 28 dudit poussoir venant en appui contre une facette
associée 33 du pivot de barillet 3.
[0029] Le verrou coulissant 15 est quant à lui soumis en permanence à l'action d'un ressort
34 tendant à le pousser vers l'extérieur du pivot de barillet 3. Le verrou coulissant
15 étant logé dans le perçage 21′ du pivot de barillet 3, le ressort 34 précité sera
de préférence également logé dans ledit perçage, et disposé sous l'extrémité inférieure
du verrou 15, en particulier sur le téton inférieur 25 de celui-ci.
[0030] L'axe 35 du perçage 21′ (figure 3) est légèrement incliné par rapport au plan de
symétrie de revolver 36 (figure 4) lorsque le pivot de barillet 3 est en position
de fermeture : de cette façon, en position de fermeture dudit pivot de barillet, on
est assuré d'un contact d'appui précis entre une facette de référence 37 du pivot
de barillet 3 (figures 2 et 4) et une facette associée 38 de la carcasse 2 du revolver
(figures 1 et 4), ce qui assure une position géométrique correcte de l'axe de barillet
5 par rapport au canon.
[0031] Sur la figure 4, le pivot de barillet 3 est en position de fermeture. Dans cette
position, l'extrémité supérieure du verrou coulissant 15 est engagée dans l'encoche
associée 16 de la carcasse, et l'on a un contact précis entre les facettes de référence
37 et 38 disposées ici dans le plan de symétrie 36 du revolver. Le verrou coulissant
15 est maintenu dans cette position par l'action du ressort 34 ; le poussoir de déverrouillage
14 est quant à lui maintenu dans une position non saillante par l'action du ressort
32. Il convient de noter sur la figure 4 la présence d'un jeu de fonctionnement de
préférence prévu dans cette position entre l'ergot d'actionnement 31 du poussoir et
l'épaulement 27 du verrou coulissant 15 : ce jeu de fonctionnement constitue une sécurité
supplémentaire pour un verrouillage fiable du pivot de barillet, car l'ergot du poussoir
de déverrouillage ne peut contrarier l'action du ressort 34 dans la position de fermeture
du pivot de barillet.
[0032] Lorsque l'opérateur souhaite déverrouiller le pivot de barillet, il lui suffit d'agir
sur le poussoir de déverrouillage 14, ce qui efface automatiquement l'extrémité supérieure
du verrou coulissant 15 de son encoche associée 16. Cette action est illustrée en
figure 11, sur laquelle on distingue également l'index 39 de la main de l'opérateur
qui agit sur le poussoir de déverrouillage 14, les autres doigts 40 de la même main
étant quant à eux naturellement en contact avec le barillet 4 du revolver. Cette position
est illustrée en perspective à la figure 14 : l'aspect hautement ergonomique de la
structure du revolver ressort clairement de cette figure, car l'opérateur procède
aisément au déverrouillage du pivot de barillet avec sa main gauche, dont les doigts
viennent naturellement dans une position favorable pour cette manoeuvre, l'effort
exercé sur le poussoir de déverrouillage s'organisant de plus dans la même direction
que l'effort exercé directement sur le barillet du revolver. Ceci résulte notamment
du fait que le poussoir de déverrouillage est accessible latéralement, du côté opposé
à celui du basculement du barillet 4, contrairement à ce qui se passe pour les revolvers
connus. La figure 15 illustre le pivot de barillet en position d'ouverture complète,
et montre en particulier que le pouce de la main qui a procédé à l'ouverture du pivot
tombe naturellement devant l'extrémité de la tige d'éjecteur 7, de sorte que l'opérateur
peut appuyer facilement sur cette tige afin d'éjecter les munitions. Tous les mouvements
de la main amenant le barillet de revolver à pivoter sur une plage angulaire de l'ordre
de 90° sont tout à fait naturels et ergonomiques. La remise en place du barillet se
fait aisément, par une action avec le pouce de la main gauche de l'opérateur sur celui-ci,
alors que le revolver est toujours tenu dans sa main droite. Le pivot de barillet
3 avec son barillet 4 est alors relevé jusqu'à ce que l'extrémité supérieure du verrou
coulissant 15 vienne au contact de la carcasse 2 du revolver, pour arriver à la position
illustrée en figure 13. Dans cette position, la face inclinée 24 renconte une arête
41 la carcasse, ce qui fait pénétrer le verrou coulissant 15 à l'intérieur de son
logement à l'encontre de l'action du ressort 34, jusqu'à ce que l'on parvienne en
position de fermeture dans laquelle l'extrémité du verrou coulissant peut être reçue
dans l'échancrure associée 16, en parvenant ainsi à la position illustrée en figure
4.
[0033] Il convient de noter que les solutions connues pour résoudre le problème du verrouillage
du pivot de barillet comportaient classiquement un poussoir assurant simultanément
le déverrouillage et la sécurité, ce qui exigeait des tolérances très serrées : au
contraire, dans le dispositif qui vient d'être décrit, le déverrouillage et la sécurité
sont assurés par deux pièces distinctes assurant chacune une fonction, ce qui confère
une plus grande souplesse dans la réalisation des pièces.
[0034] Les figures du dessin annexé illustrent également une solution avantageuse apportée
au problème du maintien du pivot de barillet lorsque celui-ci n'est plus en position
de fermeture : un tel maintien doit toujours être prévu afin d'éviter que le pivot
de barillet et le barillet qu'il porte ne s'échappent vers l'avant par glissement
de l'axe du pivot dans le logement associé ménagé dans la carcasse du revolver.
[0035] Pour résoudre ce problème technique, il est prévu un arrêtoir 42 dont la structure
sera mieux comprise à l'examen de la figure 6. L'arrêtoir comporte un corps essentiellement
cylindrique 43, se prolongeant vers le bas par une extrémité inférieure 44, et présentant
en partie supérieure une extrémité formant un taquet 45 ; on notera également la présence
d'un alésage borgne 46 destiné à recevoir l'extrémité d'un ressort à l'action duquel
est en permanence soumis l'arrêtoir 42. L'arrêtoir 42 est monté coulissant dans le
pivot de barillet 3, la direction de coulissement étant définie par un axe 35, qui
peut être droit, c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire aux axes principaux du
pivot de barillet (figure 2), ou encore légèrement incliné par rapport à ce plan (axe
135 de la variante illustrée en figure 17). De plus, ledit arrêtoir présente une extrémité
44 saillant inférieurement du pivot de barillet 3 pour s'engager dans une gorge associée
47 ménagée dans la carcasse 2 du revolver (figures 4, 11, 12, 13), tout en étant en
partie accessible latéralement par la lumière oblongue 18 du pivot de barillet 3 de
façon à permettre le déverrouillage dudit pivot au moyen d'un outil allongé 100, en
effaçant ladite extrémité de l'arrêtoir 42 de ladite gorge associée (l'outil de déverrouillage
100 n'est visible que sur la figure 12).
[0036] L'arrêtoir coulissant 42 est ici logé dans un perçage 21˝ du pivot de barillet 3
débouchant en partie inférieure de celui-ci, comme cela est visible sur la figure
3. En fait, le perçage 21˝ concerne de préférence l'ensemble unitaire constitué par
le pivot de barillet 3 et l'axe 9 dudit pivot : dans la pratique, on commence par
monter l'axe de pivot 9 (de préférence fixé par collage), puis l'on procède alors
à l'usinage du perçage 21˝. Le perçage 21˝ et le corps de l'arrêtoir coulissant 42
sont de préférence étagés longitudinalement de façon à ne laisser saillir qu'une partie
de l'extrémité 44 dudit arrêtoir, sans risque que l'arrêtoir 42 ne s'échappe de son
logement après démontage du pivot de barillet 3. Ainsi que cela est visible sur la
figure 3, il est avantageux de faire en sorte que le perçage 21′ du verrou coulissant
15 et le perçage 21˝ de l'arrêtoir coulissant 42 comportent un axe commun 35, ce qui
simplifie considérablement les opérations d'usinage. L'arrêtoir coulissant 42 est
de préférence soumis en permanence à l'action d'un ressort tendant à faire saillie
vers l'extrémité 44 dudit arrêtoir hors du pivot de barillet 3. En particulier, le
ressort précité peut être logé dans le perçage dans lequel coulisse l'arrêtoir coulissant
42, ledit ressort étant alors disposé en appui contre l'extrémité supérieure dudit
arrêtoir. Il est alors extrêmement intéressant de faire en sorte que le ressort 34
agisse non seulement sur le verrou coulissant 15, mais aussi sur l'arrêtoir coulissant
42, ainsi que cela est visible sur les figures 4, 11, 12, 13.
[0037] Ainsi, pour toutes les positions angulaires du pivot de barillet 3, depuis la position
de fermeture de la figure 4 jusqu'à la position d'ouverture maximale de la figure
12, l'extrémité 44 de l'arrêtoir coulissant 42 est reçue dans la gorge associée 47,
et ce sous l'action permanente du ressort 34, ce qui assure automatiquement un maintien
du pivot de barillet 3 dès que celui-ci n'est plus en position de fermeture.
[0038] De préférence, ainsi que cela est illustré à la figure 6a, la gorge 47 ménagée dans
la carcasse 2 du revolver présente une section dont la face avant 47′ est conique,
ce qui tend à appliquer le pivot de barillet 3 contre ladite carcasse, grâce à l'action
combinée du ressort 34 et de l'extrémité inférieure saillante 44 de l'arrêtoir coulissant
42. Il est alors avantageux de prévoir que cette extrémité saillante 44 présente une
forme sensiblement conique ou hémisphérique, de façon à coopérer convenablement avec
la partie avant 47′ de la gorge associée à l'arrêtoir coulissant. La gorge 47 est
par ailleurs sensiblement prévue sur un demi-cercle, selon un plan perpendiculaire
au plan de symétrie du revolver 36. Il ne s'agit naturellement que d'un exemple, et
on pourra tout aussi bien prévoir une gorge 47 dont la face avant 47˝ est droite et
parallèle à la direction de coulissement 35 de l'arrêtoir coulissant 42, c'est-à-dire
ici perpendiculaire à l'axe du pivot de barillet, comme illustré à la figure 6b.
[0039] En variante, il est possible de prévoir un arrêtoir coulissant oblique, dont la tête,
hémisphérique ou tronconique, coopère avec une gorge dont la face avant est droite.
L'oblicité de l'arrêtoir est obtenue en prévoyant un perçage incliné du pivot de barillet,
comme cela est illustré en figure 17 : l'axe 135 du perçage est légèrement incliné,
par exemple selon un angle d'environ 8°, inclinaison correspondant à un orifice inférieur
en avant de l'orifice supérieur (les autres références sont maintenues pour ne pas
compliquer inutilement la présentation). La gorge associée 147 de la carcasse 2 présente
alors une face avant 147′ qui est droite (figure 18a). L'arrêtoir utilisé peut être
celui de la figure 6 (à tête hémisphérique), ou un arrêtoir à tête tronconique comme
celui illustré en figure 18 : l'arrêtoir coulissant 142 comporte un corps essentiellement
cylindrique 143, se prolongeant vers le bas par une extrémité inférieure 144 formant
la tête tronconique, et présentant en partie supérieure un taquet 145, sans oublier
l'alésage borgne 146 destiné à recevoir en partie le ressort associé. Un tel poussoir
oblique peut donner de meilleurs résultats pour assurer d'une part une butée franche
s'opposant au déplacement longitudinal de l'ensemble pivot-barillet selon l'axe du
canon, dans le sens du tir, et d'autre part un rattrapage du jeu entre l'extrémité
de l'arrêtoir et la face avant de la gorge associée.
[0040] Cette dernière solution peut être encore améliorée, en évitant d'avoir une course
importante de l'arrêtoir au regard de la profondeur de gorge possible (environ 8 mm
pour 2 mm). L'arrêtoir 242 illustré aux figures 19, 20a et 20b apporte une solution
intéressante : cet arrêtoir comporte un corps essentiellement cylindrique 243, dont
l'extrémité inférieure est fendue, avec deux lèvres 248 et une fente centrale (axiale)
249 ; on retrouve le taquet 245, mais l'alésage central 246 est au moins en partie
fileté pour recevoir une vis à téton 250 (figures 20a et 20b). Au montage, les lèvres
248 de l'arrêtoir coulissant 242 pénètrent dans la gorge 247 de la carcasse 2, gorge
dont les faces avant 247′ et arrière 247˝ sont droites, les lèvres 248 étant quant
à elles resserrées (position de la figure 20a) ; ensuite, on enfonce la vis à téton
250 en la vissant, ce qui a pour effet d'écarter les lèvres 248 (position de la figure
20b). Cette solution permet d'assurer parfaitement le maintien de la butée franche
et le rattrapage de jeu précités, par simple réglage de l'écartement des lèvres de
l'arrêtoir dans la gorge (sans course de l'arrêtoir).
[0041] Ainsi que cela a été dit plus haut, l'extrémité supérieure de l'arrêtoir coulissant
42 (respectivement 142, 242) formant un taquet 45 (respectivement 145, 245) est accessible
par la lumière oblongue 18 du pivot de barillet 3, en vue du déverrouillage dudit
pivot au moyen d'un outil allongé 100. Une telle opération est illustrée à la figure
12, sur laquelle on distingue un outil allongé 100 du type clé Allen. Comme cela est
visible sur la figure 12, l'opérateur insère le petit côté de l'outil par la lumière
oblongue 18, de façon que l'extrémité de ce petit côté vienne au contact du taquet
45 de l'arrêtoir coulissant 42, et que le coin de l'outil soit en appui contre la
carcasse du revolver. Il est alors aisé de comprendre qu'en relevant l'outil allongé
100, on parvient à soulever l'arrêtoir coulissant 42, et ainsi à dégager l'extrémité
44 de celui-ci de la gorge 47, ce qui a pour effet de déverrouiller le pivot de barillet
3. La figure 16 illustre en perspective cette manipulation, et montre en particulier
le caractère ergonomique du dispositif du fait de la position naturelle de la main
gauche de l'opérateur, dont le pouce peut aisément pousser l'ensemble pivot barillet
vers l'avant en vue de son dégagement. Le remontage du pivot se fera naturellement
avec les opérations inverses : on commence par mettre en place l'ensemble pivot-barillet,
jusqu'à ce que l'extrémité saillante 44 de l'arrêtoir coulissant 42 vienne en butée
contre la carcasse, puis on utilise l'outil allongé pour effacer cette extrémité et
la laisser pénétrer dans la gorge associée ménagée dans la carcasse.
[0042] Il est aisé de comprendre que l'ensemble pivot-barillet, après démontage de celui-ci,
reste unitaire, sans risque de voir s'échapper les organes mobiles de celui-ci : le
poussoir de déverrouillage 14 est en permanence assujetti par son axe au pivot de
barillet 3, le verrou coulissant 15 est retenu par l'ergot 31 dudit poussoir de déverrouillage,
et enfin l'arrêtoir coulissant 42 est retenu par l'épaulement de l'alésage étagé prévu
dans la partie inférieure du pivot de barillet. Il n'y a donc aucun risque de perdre
une pièce lorsque cet ensemble est démonté et manipulé.
[0043] Il convient de noter que le dispositif de maintien qui vient d'être décrit est beaucoup
plus satisfaisant que les dispositifs antérieurs, et en particulier que la solution
traditionnelle qui consistait à prévoir une gorge circulaire usinée sur l'axe de pivot
et dans laquelle pénétrait une vis d'arrêt. L'action permanente du ressort 34 garantit
un maintien fiable du pivot de barillet par rapport à la carcasse du revolver. La
structure du dispositif de maintien est par ailleurs simple et peu coûteuse à obtenir,
et le démontage du pivot peut s'effectuer aisément et rapidement.
[0044] La description qui précède permet de constater que l'invention procure un grand nombre
d'avantages, grâce au petit nombre de pièces exigé, pour lesquelles des tolérances
de fabrication sont en outre plus larges, ce qui amène à des manoeuvres aussi aisées
qu'ergonomiques pour le déverrouillage du pivot de barillet et/ou le démontage de
l'ensemble pivot-barillet.
[0045] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais
englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques
essentielles figurant aux revendications.
1. Dispositif de verrouillage du pivot de barillet d'un revolver, ledit pivot (3)
comportant un axe (9) monté tournant sur la carcasse (2) du revolver et pouvant basculer
parallèlement à l'axe du canon entre une position de fermeture dans laquelle l'axe
(11) du barillet (4) est dans le plan de symétrie du revolver, et une position d'ouverture
dans laquelle les chambres (13) dudit barillet sont dégagées pour le chargement ou
l'éjection des munitions, ledit dispositif de verrouillage assurant le maintien du
pivot (3) lorsque celui-ci est en position de fermeture, et étant caractérisé par
le fait qu'il comporte un poussoir (14) et un verrou coulissant (15) montés sur le
pivot de barillet (3), ledit poussoir étant accessible latéralement, du côté opposé
à celui du basculement du barillet (4), et coopérant directement avec le verrou coulissant
(15) pour effacer l'extrémité de celui-ci normalement reçue, en position de fermeture
du pivot de barillet, dans une encoche associée (16) ménagée dans la carcasse (2)
du revolver, la disposition du poussoir (14) permettant un déverrouillage du pivot
de barillet (3) avec la même main que celle qui pousse le barillet (4) dans le sens
de l'ouverture.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le poussoir (14)
est monté pivotant autour d'un axe (17) parallèle à l'axe du pivot de barillet (3).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le poussoir (14)
comporte un ergot intérieur d'actionnement (31) coopérant avec un épaulement (27)
du verrou coulissant (15), ledit ergot étant disposé de l'autre côté de l'axe du poussoir
(17) par rapport à une portion extérieure d'actionnement (28) accessible pour la manoeuvre
dudit poussoir.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le verrou coulissant
(15) comporte une échancrure latérale (26) dans laquelle passe l'ergot d'actionnement
(31), la face inférieure (27) de ladite échancrure constituant l'épaulement dudit
verrou, ledit ergot assurant ainsi à la fois l'actionnement du verrou coulissant (15)
pour le déverrouillage du pivot de barillet (3) et la retenue dudit verrou en position
d'ouverture dudit pivot.
5. Dispositif selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que le
poussoir (14) est soumis à l'action d'un ressort (32) tendant à le maintenir dans
une position dans laquelle la portion extérieure d'actionnement (28) saille légèrement
de la face latérale du pivot de barillet (3).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le poussoir (14)
est maintenu par le ressort associé (32) en butée contre le pivot de barillet (3)
par une facette (30) de la portion extérieure d'actionnement (28) dudit poussoir,
un jeu de fonctionnement étant maintenu entre l'ergot d'actionnement (31) du poussoir
et l'épaulement (27) du verrou coulissant (15) lorsque le pivot de barillet (3) est
en position de fermeture.
7. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé par le fait que le
verrou coulissant (15) est soumis à l'action d'un ressort (34) tendant à le pousser
vers l'extérieur du pivot de barillet (3).
8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le verrou coulissant
(15) est logé dans un perçage (21′) du pivot de barillet (3) débouchant en partie
supérieure de celui-ci, le ressort (34) associé au verrou (15) étant également logé
dans ledit perçage et étant disposé sous l'extrémité inférieure dudit verrou.
9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé par le fait que l'axe
du perçage (21′) est légèrement incliné par rapport au plan de symétrie du revolver
lorsque le pivot de barillet (3) est en position de fermeture, de façon que dans cette
position il y ait un contact d'appui entre une facette de référence (37) du pivot
(3) et une facette associée (38) de la carcasse (2) du revolver, ce qui assure une
position géométrique correcte de l'axe de barillet (5) par rapport au canon dans ladite
position.
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que le verrou coulissant
(15) et le perçage associé (21′) sont cylindriques, la face libre d'extrémité (24)
dudit verrou étant inclinée pour coopérer avec une arête de la carcasse (2) du revolver
lors de la fermeture du pivot de barillet (3).