(19)
(11) EP 0 331 854 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
13.09.1989  Bulletin  1989/37

(21) Numéro de dépôt: 88400548.9

(22) Date de dépôt:  09.03.1988
(51) Int. Cl.4F15B 15/06, F16K 31/163
(84) Etats contractants désignés:
BE CH DE ES FR GB IT LI NL SE

(71) Demandeur: APPLICATIONS MECANIQUES ET ROBINETTERIE INDUSTRIELLE A.M.R.I. Société anonyme dite:
F-93176 Bagnolet Cédex (FR)

(72) Inventeurs:
  • Garrigues, Jean-Claude
    F-33140 Cadaujac (FR)
  • Laulhe, René
    F-33140 Villenave d'Ornon (FR)
  • Rieuvernet, Pierre
    F-33700 Merignac (FR)

(74) Mandataire: Marquer, Francis et al
Cabinet Moutard 35, Avenue Victor Hugo
F-78960 Voisins le Bretonneux
F-78960 Voisins le Bretonneux (FR)


(56) Documents cités: : 
   
     
    Remarques:
    Revendications modifiées conformément à la règle 86 (2) CBE.
     


    (54) Actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un arbre rotatif


    (57) L'actionneur selon l'invention comprend un corps tubulaire (1) à alésage cylindrique (2) à l'intérieur duquel coulisse un piston (3), et un dispositif de conversion (27, 28, 28′) du mouvement rectiligne du piston (3) en un mouvement de rotation d'un arbre de manoeuvre (26), entièrement logé dans ledit alésage (2) et directement actionné par le piston (3). L'arbre de manoeuvre (26) passe par un orifice sensiblement radial du corps, et le dispositif de conversion comprend une bielle (28, 28′), dont les extrémités sont respectivement articulées sur le piston (3) et sur un levier solidaire de l'arbre de manoeuvre (26).
    Cet actionneur peut servir à la commande d'un robinet à papillon.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un arbre rotatif.

    [0002] Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusive­ment, à la commande de robinets à actionnement quart de tour, tels que des robinets à papillon.

    [0003] D'une manière générale, on sait que pour assurer la commande d'un robinet, on a déjà proposé de nombreux types d'action­neurs hydrauliques ou pneumatiques faisant intervenir au moins un vérin dont la tige se déplace perpendiculairement à l'arbre de commande du robinet, et un dispositif cinématique assurant la conversion du mouvement rectiligne alternatif de la tige, en un mouvement circulaire alternatif de l'arbre de commande.

    [0004] Ce dispositif de conversion peut avantageusement compren­dre, de la façon décrite dans le brevet FR 1 460 561 au nom de la Demanderesse, une noix solidaire de la tige du vérin sur laquelle vient s'articuler une bielle, elle-même articu­lée sur un bras de levier monté fixement sur l'arbre de commande du robinet, ladite bielle et ledit bras s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de commande.

    [0005] Habituellement, ce dispositif de conversion est enfermé dans un carter sur lequel est rapporté le corps du vérin, de telle manière que la tige du vérin passe à l'intérieur du carter.

    [0006] Il s'avère que les actionneurs de ce genre, dans lesquels les fonctionnalités (motorisation/conversion) sont sépa­rées, présentent des structures relativement complexes utilisant un nombre relativement élevé de pièces à usiner (carter, corps du vérin, dispositif d'assemblage du vérin sur le carter, dispositif d'assemblage du carter sur le corps du robinet, etc...). Ces actionneurs sont en consé­quence lourds, encombrants et d'un coût de fabrication relativement élevé.

    [0007] L'invention a donc plus particulièrement pour but de simpli­fier cette structure, en conservant les principaux avantages de ce type d'actionneurs, afin d'obtenir un ensemble plus compact, plus léger et plus économique.

    [0008] Elle propose donc à cet effet un actionneur faisant coopé­rer, d'une façon similaire à celle des actionneurs précédem­ment définis, d'une part, un vérin comportant un corps muni d'un alésage cylindrique à l'intérieur duquel coulisse avec étanchéité un piston, ce piston délimitant, à l'intérieur dudit alésage, deux chambres dont au moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle débouche un conduit d'admission de fluide sous pression et, d'autre part, un dispositif de conversion du mouvement rectiligne du piston en un mouvement de rotation d'un arbre de manoeuvre entière­ment logé dans ledit alésage et directement actionné par le piston, ledit corps comprenant au moins un premier orifice traversant, sensiblement radial, par lequel passe ledit arbre de manoeuvre pour venir se coupler audit dispositif de conversion, à l'intérieur dudit alésage.

    [0009] Selon l'invention, cet actionneur est plus particulièrement caractérisé en ce que ce dispositif de conversion comprend au moins une bielle dont l'une des extrémités est articulée sur le piston et dont l'autre extrémité est articulée à un bras de levier monté fixement sur le susdit arbre de manoeu­vre, ladite bielle et ledit bras s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de commande.

    [0010] Il convient de noter que l'arbre de manoeuvre peut faire partie intégrante de l'actionneur et comprendre des moyens d'accouplement avec l'arbre d'actionnement du dispositif commandé. Dans ce cas, le corps du vérin pourra avantageuse­ment comprendre un deuxième orifice diamétralement opposé et coaxial au premier, l'arbre de manoeuvre étant alors monté rotatif au niveau de ces deux orifices.

    [0011] Cet arbre de manoeuvre peut également consister en un tronçon de l'arbre d'actionnement du dispositif commandé, qui vient alors s'engager dans l'alésage du corps du vérin en passant par l'un au moins des susdits orifices.

    [0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, le susdit vérin est de type à double effet. Dans ce cas, le piston délimite, à l'intérieur de l'alésage du corps du vérin, deux chambres de travail opposées dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission respectifs, l'une des deux chambres logeant le susdit dispositif de conversion. Dans ce cas, des moyens d'étanchéité devront être prévus au niveau des pivo­teries de l'arbre de manoeuvre dans les orifices du corps du vérin.

    [0013] Des modes de réalisation de l'invention seront décrits ci-­après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

    La figure 1 est une coupe axiale, dans un plan perpen­diculaire à l'arbre de manoeuvre, d'un actionneur selon un mode d'exécution préféré de l'invention ;

    La figure 2 est une coupe transversale selon B-B de la figure 1 ;

    La figure 3 est coupe axiale de l'actionneur représenté figure 1, dans un plan passant par l'axe de l'arbre de manoeuvre ;

    La figure 4 est une vue, partiellement en coupe, d'un actionneur du type de celui représenté sur la figure 1, mais dans lequel le vérin est à simple effet avec rappel par ressort.



    [0014] Tel que représenté sur les figures 1 à 3, l'actionneur comprend un corps tubulaire 1 à alésage cylindrique 2, à l'intérieur duquel coulisse avec étanchéité un piston 3, ce corps tubulaire 1 étant fermé à chacune de ses extrémités par une culasse respective 4, 5.

    [0015] Ce piston 3 comporte à l'une de ses extrémités un opercule circulaire 6 de diamètre sensiblement égal à celui de l'alé­sage 2 et muni, à sa périphérie, d'une garniture d'étan­chéité (joint torique 7) qui assure une étanchéité coulis­sante avec la surface cylindrique de l'alésage 2.

    [0016] Cet opercule 6 délimite donc deux chambres 8, 9 à volume variable hermétiquement isolées l'une de l'autre. Il est maintenu coaxialement à l'alésage 2 grâce à un élément de guidage 10 consistant en une pièce plate qui s'étend radia­lement dans l'alésage et présente deux bordures circulaires 11, 12 opposées sensiblement au diamètre de l'alésage 2, munies de garnitures anti-friction, et deux bordures oppo­sées 13, 14 éventuellement rectilignes qui s'étendent entre les extrémités opposées des bordures circulaires 11, 12. Cet élément de guidage 10 est relié à l'opercule 6 par quatre longerons axiaux 16, 17, 18, 19 en forme de cornière dispo­sés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie XX′ de l'alésage 2 avec leurs concavités orientées à l'opposé dudit axe.

    [0017] Ces longerons 16 à 19 délimitent entre eux un volume libre axialement allongé, de section cruciforme qui présente deux branches perpendiculaires 22, 23 et s'étend axialement sur une distance supérieure à la course du piston 3.

    [0018] Par ailleurs, le corps 1 du vérin comprend deux orifices sensiblement radiaux 20, 21 diamétralement opposés qui débouchent dans l'alésage 2 au droit de l'une des deux branches 22, 23 du volume libre.

    [0019] Ces orifices 20, 21 sont équipés de paliers 24, 25 dans lesquels sont montées rotatives avec étanchéité les extrémi­tés de l'arbre de manoeuvre 26 qui traverse de part en part l'alésage 2, en passant par la branche 23 du volume libre cruciforme.

    [0020] Pour faire en sorte que le piston 3 puisse coulisser selon une course déterminée, il conviendra de faire en sorte que la longueur (axiale) de la branche 23 du volume libre cruci­forme soit au moins égale à la somme de la course du piston 3 et du diamètre de l'arbre de manoeuvre 26.

    [0021] La branche 22 du volume libre cruciforme sert, quant à elle, à recevoir et à permettre le débattement des éléments du dispositif de conversion du mouvement rectiligne du piston 3 en un mouvement de rotation de l'arbre de manoeuvre 26.

    [0022] Tel que représenté sur ces figures, ce dispositif fait intervenir un levier 27 dont une extrémité est montée fixe­ment sur l'arbre de manoeuvre 26, de manière à s'étendre sensiblement dans le plan médian longitudinal de la branche 22 et dont l'autre extrémité est articulée à l'une des extrémités d'un couple de biellettes 28, 28′ au moyen d'un axe transversal 29, et dont l'autre extrémité est montée pivotante autour d'un axe transversal 30 porté par les deux longerons 16, 17.

    [0023] Les deux biellettes 28, 28′ de ce couple s'étendent de part et d'autre du levier 27 et sont maintenues écartées l'une de l'autre au niveau de l'axe 30 grâce à une douille entretoise 32.

    [0024] La longueur de cette douille entretoise 32 est alors prévue de manière à maintenir les extrémités des biellettes 28, 28′ appliquées contre les faces 33, 34 des longerons 16, 17 bordant la branche 22 du volume libre cruciforme, et d'assu­rer ainsi un guidage permanent des biellettes 28, 28′ au cours de leur pivotement.

    [0025] Cette disposition s'avère particulièrement avantageuse en comparaison des solutions classiques dans lesquelles le guidage des pieds des biellettes s'obtient habituellement grâce à des rainures usinées dans le carter (disposition par ailleurs incompatible avec la solution proposée par l'inven­tion).

    [0026] Le principe de fonctionnement du dispositif de conversion à levier 27 et biellettes 28, 28′ est bien connu et ne fera donc pas l'objet d'une description détaillée. Il suffira simplement de rappeler qu'un déplacement en translation du piston 3 engendrera, par le biais des biellettes 28, 28′ et du levier 27, un mouvement de rotation de l'arbre de manoeu­vre 26 lequel, grâce à un dispositif d'accouplement appro­prié, entraînera en rotation l'arbre de commande du disposi­tif commandé.

    [0027] Dans l'exemple représenté, l'accouplement de l'arbre de manoeuvre 26 et de l'arbre de commande du dispositif commandé s'obtient par un engagement d'un carré de manoeuvre prévu en tête de l'arbre de commande, dans un évidement axial 35, de forme complémentaire, prévu dans l'extrémité 36 de l'arbre de manoeuvre 26.

    [0028] Par ailleurs, l'arbre de manoeuvre 26 entraîne, à son autre extrémité, un dispositif de signalisation 37 de l'état de l'actionneur, logé dans un boîtier 38 solidaire du corps du vérin.

    [0029] A cet effet, le corps présente une forme prismatique délimi­tant deux chambres s'étendant axialement côte à côte, à savoir :
    - une chambre cylindrique ( délimitée par l'alésage 2), qui est dévolue à la fourniture de puissance, et
    - une chambre S, de section sensiblement trapézoïdale, refermée à ses deux extrémités par deux culasses respecti­ves C₁, C₂, qui peut servir à recevoir un dispositif de signalisation intégré (par exemple un dispositif de signa­lisation électrique).

    [0030] Cette structure présente l'avantage de permettre la réalisa­tion du corps par extrusion ou par un procédé similaire.

    [0031] Le fonctionnement de l'actionneur précédemment décrit peut être de type simple effet ou double effet.

    [0032] Ainsi, dans le cas d'un fonctionnement de type simple effet, la chambre 8 pourra par exemple constituer la chambre de travail de l'actionneur. L'alimentation de cette chambre 8 en fluide sous pression, par exemple en air comprimé, sera assurée par un conduit axial 39 prévu sur le corps du vérin, qui communique avec le volume intérieur de la chambre 8 grâce à un orifice d'admission 40.

    [0033] L'écoulement du fluide contenu dans la chambre 9 qui contient le dispositif de conversion 27, 28 peut alors s'effectuer au moyen d'un conduit d'échappement 41.

    [0034] Il est clair que dans le cas d'un fonctionnement de type à double effet, ce conduit 41 peut être utilisé en tant que conduit d'admission du fluide sous pression dans la chambre 9 qui constitue alors une deuxième chambre de travail.

    [0035] Dans tous les cas, la course du piston pourra être réglée au moyen de deux butées réglables 42, 43 respectivement prévues sur l'opercule 6 et sur l'élément de guidage 10. Ces deux butées 42, 43 venant porter en fin de course sur la culasse 5 ou sur la culasse 4.

    [0036] Un avantage important de la structure précédemment décrite consiste en ce qu'il devient possible de réaliser des actionneurs de type à simple effet, avec rappel par ressort, dans lesquels l'alésage du corps du vérin loge en plus du dispositif de conversion 27, 28, les éléments de ressort assurant le rappel.

    [0037] La figure 4 illustre un exemple de réalisation d'un tel actionneur utilisant des ressorts en cartouches.

    [0038] Dans cet exemple, le vérin de l'actionneur présente un corps 43 de structure similaire à celle précédemment décrite mais beaucoup plus allongé.

    [0039] Le volume délimité par l'alésage de ce corps 42 et par les deux culasses 44, 44′ est alors divisé en deux parties par une cloison centrale 45, à savoir :
    - une première partie 46, située à droite de la figure 4, qui renferme tous les éléments de l'actionneur représenté figure 1 et, en particulier, le piston 3, l'arbre de manoeuvre 26 et le dispositif de conversion 27, 28, 28′ ; et
    - une deuxième partie 47 servant à loger une cartouche à ressorts.

    [0040] Cette cartouche à ressorts comprend, entre deux coquilles d'appui circulaires 48, 49, une pluralité de ressorts axiaux 50 en spirale maintenus dans leur région centrale par un disque de maintien axialement coulissant 51. L'une de ces coquilles 49 est en appui sur la culasse 44′, tandis que l'autre, montée coulissante avec étanchéité dans l'alésage 52, est solidaire d'une tige coaxiale 53 qui coulisse, avec étanchéité, dans un orifice de passage 54 prévu au centre de la cloison 45 et qui prend appui sur le piston 3.

    [0041] Cette tige 53 se prolonge dans la cartouche en passant par un orifice central 55 formant palier du disque de maintien 51.

    [0042] L'espace compris entre la cloison 45 et la coquille 48 forme alors une chambre de travail auxiliaire 48′ qui communique avec le canal d'admission 56 par l'intermédiaire d'un orifi­ce 57.

    [0043] Par ailleurs, le volume compris entre les deux coquilles 48, 49 est relié à la chambre 8 du vérin grâce à un canal de décompression 58 réalisé dans la tige 53.

    [0044] Il est clair que sous l'effet d'un fluide sous pression admis dans le canal d'admission 56, la pression engendrée dans la chambre 9 du vérin et dans la chambre auxiliaire 48′ provoquera un déplacement vers la gauche du piston 3 et de la coquille 48, contre l'effet des ressorts 50.

    [0045] Ce déplacement se poursuivra jusqu'à ce que la butée régla­ble 59 prévue à l'extrémité de la tige 53 vienne en appui sur le carter 43.

    [0046] Il convient de préciser qu'au cours de ce déplacement, l'énergie du fluide sous pression à l'intérieur de la cham­bre de travail auxiliaire servira essentiellement à assurer la compression des ressorts 50, de manière à conserver intégralement le couple utile que présenterait l'actionneur en l'absence des moyens élastiques de rappel.

    [0047] Il est clair qu'ensuite, le retour du piston 3 à sa position initiale sera assuré, lors d'une chute de pression du fluide d'admission, grâce à l'énergie emmagasinée par les ressorts 50.

    [0048] Il ressort de ce qui précède que la solution proposée par l'invention apporte les avantages suivants :
    - l'intégration de la cinématique à bielle et manivelle à l'intérieur du vérin amène une plus grande compacité par rapport aux solutions antérieures et permet un usinage plus simple de ce seul corps de vérin par rapport aux deux usinages qui étaient réalisés antérieurement ;
    - le guidage des pieds de biellette qui se faisait jusqu'ici dans des rainures usinées dans le carter se fait mainte­nant par l'intermédiaire du piston lui-même et utilise ainsi l'usinage du cylindre comme surface de portée, ce qui simplifie à la fois construction et usinage.


    Revendications

    1. Actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un arbre rotatif, cet action­neur faisant coopérer, d'une part, un vérin comportant un corps tubulaire (1) muni d'un alésage cylindrique (2) à l'intérieur duquel coulisse avec étanchéité un piston (3), ce piston délimitant à l'intérieur dudit alésage deux cham­bres (8, 9) dont au moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle débouche un conduit d'admission (39, 40) de fluide sous pression et, d'autre part, un dispositif de conversion (27, 28, 28′) du mouvement rectiligne du piston (3) en un mouvement de rotation d'un arbre de manoeu­vre (26) entièrement logé dans ledit alésage et directement actionné par le piston (3), ledit corps (1) comprenant au moins un premier orifice traversant (20), sensiblement radial, par lequel passe ledit arbre de manoeuvre (26) pour venir se coupler audit dispositif de conversion, à l'inté­rieur dudit alésage (2),
    caractérisé en ce que ce dispositif de conversion comprend au moins une bielle (28, 28′) dont l'une des extrémités est articulée sur le piston (3) et dont l'autre extrémité est articulée à un bras de levier (27) monté fixement sur le susdit arbre de manoeuvre (26) , ladite bielle (28, 28′) et ledit bras (27) s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de commande (26).
     
    2. Actionneur selon la revendication 1,
    caractérisé en ce que le susdit piston (3) comporte, à l'une de ses extrémités, un opercule circulaire (6) muni à sa périphérie d'une garniture d'étanchéité (7) assurant une étanchéité coulissante avec la surface cylindrique de l'alésage (2) et, axialement décalé par rapport audit oper­cule, un élément de guidage (10) coulissant sur ledit alésa­ge, cet élément de guidage (10) étant relié à l'opercule (6) par des longerons (16 à 19) disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie (XX′) de l'alésage (2), de manière à délimiter au moins un volume libre de section cruciforme présentant deux branches perpendiculai­res, à savoir :
    - une première branche (23) au travers de laquelle passe le susdit arbre de manoeuvre, et
    - une deuxième branche (22) dans laquelle peuvent se débat­tre les éléments du susdit dispositif de conversion (27, 28, 28′).
     
    3. Actionneur selon la revendication 2,
    caractérisé en ce que la susdite bielle (28, 28′) est montée rotative, par l'une de ses extrémités, autour d'un axe transversal (30) solidaire de deux longerons (16, 17) en vis-à-vis.
     
    4. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit piston (3) comprend des moyens de guidage des susdites bielles (28, 28′).
     
    5. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) fait partie intégrante de l'actionneur et comprend des moyens d'accouplement avec un arbre d'actionnement du dispositif commandé.
     
    6. Actionneur selon la revendication 5,
    caractérisé en ce que le corps (1) du vérin comprend un deuxième orifice (21) diamétralement opposé et coaxial au premier (20), et en ce que l'arbre de manoeuvre (26) est monté rotatif au niveau de ces deux orifices (20, 21).
     
    7. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) consiste en un tronçon de l'arbre d'actionnement du disposi­tif commandé qui vient alors s'engager dans l'alésage (2) du corps (1) en passant par l'un au moins des susdits orifices (20).
     
    8. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le piston (3) délimite à l'intérieur du corps du vérin, deux chambres de travail opposées (8, 9) dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission respectifs (39, 40 et 41), l'une des deux chambres (9) logeant le susdit dispositif de conversion, et en ce que, dans ce cas, des moyens d'étanchéité sont prévus au niveau des pivoteries de l'arbre de manoeuvre (26) dans les orifices du corps du vérin (20, 21).
     
    9. Dispositif selon la revendication 6,
    caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (26) entraîne, par l'une de ses extrémités située à l'opposé du dispositif commandé, un dispositif de signalisation (37) de l'état de l'actionneur, logé dans un boîtier (38) solidaire du corps du vérin.
     
    10. Dispositif selon la revendication 9,
    caractérisé en ce que le susdit corps présente une forme prismatique délimitant deux chambres s'étendant axialement côte à côte, à savoir :
    - une chambre cylindrique délimitée par le susdit alésage (2), et
    - une chambre (S), refermée à ses deux extrémités par deux culasses respectives (C₁, C₂), destinée à recevoir le susdit dispositif de signalisation (37).
     
    11. Dispositif selon la revendication 10,
    caractérisé en ce que le susdit corps (1) est obtenu par extrusion.
     
    12. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit vérin est de type à simple effet, et en ce que le susdit alésage (2) renferme en outre des moyens élastiques (50) assurant le rappel du piston (3).
     
    13. Actionneur selon la revendication 12,
    caractérisé en ce que le volume délimité par le susdit alésage est divisé en deux parties par une cloison transver­sale, à savoir :
    - une première partie (46) renfermant le piston (3), l'arbre de manoeuvre (26) et le dispositif de conversion (27, 28, 28′) ; et
    - une deuxième partie (47) servant à loger une cartouche à ressorts et qui comprend en regard de la susdite cloison (45) une coquille (48) sur laquelle viennent en appui les susdits moyens élastiques (50), cette coquille (48) étant montée coulissante avec étanchéité dans le susdit alésage (52) et reliée au susdit piston (3) par une tige coaxiale (53) qui coulisse, avec étanchéité, dans un orifice de passage (54) prévu au centre de la cloison (45), l'espace compris entre la cloison (45) et la coquille (48) formant une chambre de travail auxiliaire dans laquelle débouche un canal d'admission (56) de fluide sous pression.
     


    Revendications modifiées conformément à la règle 86(2) CBE.


    1. Actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un arbre rotatif, cet action­neur faisant coopérer un vérin comportant un corps tubulaire (1) muni d'un alésage cylindrique (2) à l'intérieur duquel coulisse un piston (3) comportant un opercule circulaire (6) muni, à sa périphérie, d'une garniture d'étanchéité (7) assurant une étanchéité coulissante avec la surface cylindrique de l'alésage, cet opercule délimitant, à l'intérieur dudit alésage deux chambres, (8, 9) dont au moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle débouche un conduit d'admission (39, 40) de fluide sous pression et, d'autre part, un dispositif de conversion (27, 28, 28′) du mouvement rectiligne du piston (3) en un mouvement de rotation d'un arbre de manoeu­vre (26) qui s'étend à l'intérieur dudit alésage et passe au traverse d'au moins un orifice prévu dans ledit corps, ce dispositif de conversion comprenant au moins une bielle (28, 28′) dont l'une des extrémités est articulée sur le piston (3) et dont l'autre extrémité est articulée à un bras de levier (27) monté fixement sur ledit arbre de manoeuvre (26) , ladite bielle (28, 28′) et ledit bras (27) s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de manoeuvre (26), caractérisé en ce que le susdit corps tubulaire (1) est monobloc et en ce que le susdit piston (3) comprend, axialement décalé par rapport audit opercule (6), un élément de quidage (10) coulissant sur l'alésage (2), sans réaliser de séperation étanche du volume délimité par ledit alésage (2), cet élément de guidage (10) étant relié à l'opercule (6) par quartre longerons (16 à 19) disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie (XX′) de l'alésage (2), de manière à délimiter au moins un volume libre de section cruciforme présentant deux branches perpendiculai­res, à savoir :
    - une première branche (23) au travers de laquelle passe le susdit arbre de manoeuvre, et
    - une deuxième branche (22) dans laquelle peuvent se débat­tre le susdit bras de levier (27) et la susdite bielle.

    2. Actionneur selon la revendication 1,
    caractérisé en ce que la susdite bielle (28, 28′) est montée rotative, par l'une de ses extrémités, autour d'un axe transversal (30) solidaire de deux longerons (16, 17) en vis-à-vis.

    3. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit piston (3) comprend des moyens de guidage des susdites bielles (28, 28′).

    4. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) fait partie intégrante de l'actionneur et comprend des moyens d'accouplement avec un arbre d'actionnement du dispositif commandé.

    5. Actionneur selon la revendication 4,
    caractérisé en ce que le corps (1) du vérin comprend un deuxième orifice (21) diamétralement opposé et coaxial au premier (20), et en ce que l'arbre de manoeuvre (26) est monté rotatif au niveau de ces deux orifices (20, 21).

    6. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) consiste en un tronçon de l'arbre d'actionnement du disposi­tif commandé qui vient alors s'engager dans l'alésage (2) du corps (1) en passant par l'un au moins des susdits orifices (20).

    7. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le piston (3) délimite à l'intérieur du corps du vérin, deux chambres de travail opposées (8, 9) dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission respectifs (39, 40 et 41), l'une des deux chambres (9) pouvant loger le susdit dispositif de conversion, et en ce que, dans ce cas, des moyens d'étanchéité sont prévus au niveau des pivoteries de l'arbre de manoeuvre (26) dans les orifices du corps du vérin (20, 21).

    8. Dispositif selon la revendication 5,
    caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (26) entraîne, par l'une de ses extrémités située à l'opposé du dispositif commandé, un dispositif de signalisation (37) de l'état de l'actionneur, logé dans un boîtier (38) solidaire du corps du vérin.

    9. Dispositif selon la revendication 8,
    caractérisé en ce que le susdit corps présente une forme prismatique délimitant deux chambres s'étendant axialement côte à côte, à savoir :
    - une chambre cylindrique délimitée par le susdit alésage (2), et
    - une chambre (S), refermée à ses deux extrémités par deux culasses respectives (C₁, C₂), destinée à recevoir le susdit dispositif de signalisation (37).

    10. Dispositif selon la revendication 10,
    caractérisé en ce que le susdit corps (1) est obtenu par extrusion.

    11. Actionneur selon l'une des revendications précé­dentes,
    caractérisé en ce que le susdit vérin est de type à simple effet, et en ce que le susdit alésage (2) renferme en outre des moyens élastiques (50) assurant le rappel du piston (3).

    12. Actionneur selon la revendication 11,
    caractérisé en ce que le volume délimité par le susdit alésage est divisé en deux parties par une cloison transver­sale, à savoir :
    - une première partie (46) renfermant le piston (3), l'arbre de manoeuvre (26) et le dispositif de conversion (27, 28, 28′) ; et
    - une deuxième partie (47) servant à loger une cartouche à ressorts et qui comprend en regard de la susdite cloison (45) une coquille (48) sur laquelle viennent en appui les susdits moyens élastiques (50), cette coquille (48) étant montée coulissante avec étanchéité dans le susdit alésage (52) et reliée au susdit piston (3) par une tige coaxiale (53) qui coulisse, avec étanchéité, dans un orifice de passage (54) prévu au centre de la cloison (45), l'espace compris entre la cloison (45) et la coquille (48) formant une chambre de travail auxiliaire dans laquelle débouche un canal d'admission (56) de fluide sous pression.


     




    Dessins
















    Rapport de recherche