[0001] La présente invention concerne un actionneur utilisant un fluide sous pression pour
l'entraînement en rotation d'un arbre rotatif.
[0002] Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, à la commande de
robinets à actionnement quart de tour, tels que des robinets à papillon.
[0003] D'une manière générale, on sait que pour assurer la commande d'un robinet, on a déjà
proposé de nombreux types d'actionneurs hydrauliques ou pneumatiques faisant intervenir
au moins un vérin dont la tige se déplace perpendiculairement à l'arbre de commande
du robinet, et un dispositif cinématique assurant la conversion du mouvement rectiligne
alternatif de la tige, en un mouvement circulaire alternatif de l'arbre de commande.
[0004] Ce dispositif de conversion peut avantageusement comprendre, de la façon décrite
dans le brevet FR 1 460 561 au nom de la Demanderesse, une noix solidaire de la tige
du vérin sur laquelle vient s'articuler une bielle, elle-même articulée sur un bras
de levier monté fixement sur l'arbre de commande du robinet, ladite bielle et ledit
bras s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de commande.
[0005] Habituellement, ce dispositif de conversion est enfermé dans un carter sur lequel
est rapporté le corps du vérin, de telle manière que la tige du vérin passe à l'intérieur
du carter.
[0006] Il s'avère que les actionneurs de ce genre, dans lesquels les fonctionnalités (motorisation/conversion)
sont séparées, présentent des structures relativement complexes utilisant un nombre
relativement élevé de pièces à usiner (carter, corps du vérin, dispositif d'assemblage
du vérin sur le carter, dispositif d'assemblage du carter sur le corps du robinet,
etc...). Ces actionneurs sont en conséquence lourds, encombrants et d'un coût de
fabrication relativement élevé.
[0007] L'invention a donc plus particulièrement pour but de simplifier cette structure,
en conservant les principaux avantages de ce type d'actionneurs, afin d'obtenir un
ensemble plus compact, plus léger et plus économique.
[0008] Elle propose donc à cet effet un actionneur faisant coopérer, d'une façon similaire
à celle des actionneurs précédemment définis, d'une part, un vérin comportant un
corps muni d'un alésage cylindrique à l'intérieur duquel coulisse avec étanchéité
un piston, ce piston délimitant, à l'intérieur dudit alésage, deux chambres dont au
moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle débouche un conduit d'admission
de fluide sous pression et, d'autre part, un dispositif de conversion du mouvement
rectiligne du piston en un mouvement de rotation d'un arbre de manoeuvre entièrement
logé dans ledit alésage et directement actionné par le piston, ledit corps comprenant
au moins un premier orifice traversant, sensiblement radial, par lequel passe ledit
arbre de manoeuvre pour venir se coupler audit dispositif de conversion, à l'intérieur
dudit alésage.
[0009] Selon l'invention, cet actionneur est plus particulièrement caractérisé en ce que
ce dispositif de conversion comprend au moins une bielle dont l'une des extrémités
est articulée sur le piston et dont l'autre extrémité est articulée à un bras de levier
monté fixement sur le susdit arbre de manoeuvre, ladite bielle et ledit bras s'étendant
dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de commande.
[0010] Il convient de noter que l'arbre de manoeuvre peut faire partie intégrante de l'actionneur
et comprendre des moyens d'accouplement avec l'arbre d'actionnement du dispositif
commandé. Dans ce cas, le corps du vérin pourra avantageusement comprendre un deuxième
orifice diamétralement opposé et coaxial au premier, l'arbre de manoeuvre étant alors
monté rotatif au niveau de ces deux orifices.
[0011] Cet arbre de manoeuvre peut également consister en un tronçon de l'arbre d'actionnement
du dispositif commandé, qui vient alors s'engager dans l'alésage du corps du vérin
en passant par l'un au moins des susdits orifices.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, le susdit vérin est de type à double
effet. Dans ce cas, le piston délimite, à l'intérieur de l'alésage du corps du vérin,
deux chambres de travail opposées dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission
respectifs, l'une des deux chambres logeant le susdit dispositif de conversion. Dans
ce cas, des moyens d'étanchéité devront être prévus au niveau des pivoteries de l'arbre
de manoeuvre dans les orifices du corps du vérin.
[0013] Des modes de réalisation de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples
non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 est une coupe axiale, dans un plan perpendiculaire à l'arbre de manoeuvre,
d'un actionneur selon un mode d'exécution préféré de l'invention ;
La figure 2 est une coupe transversale selon B-B de la figure 1 ;
La figure 3 est coupe axiale de l'actionneur représenté figure 1, dans un plan passant
par l'axe de l'arbre de manoeuvre ;
La figure 4 est une vue, partiellement en coupe, d'un actionneur du type de celui
représenté sur la figure 1, mais dans lequel le vérin est à simple effet avec rappel
par ressort.
[0014] Tel que représenté sur les figures 1 à 3, l'actionneur comprend un corps tubulaire
1 à alésage cylindrique 2, à l'intérieur duquel coulisse avec étanchéité un piston
3, ce corps tubulaire 1 étant fermé à chacune de ses extrémités par une culasse respective
4, 5.
[0015] Ce piston 3 comporte à l'une de ses extrémités un opercule circulaire 6 de diamètre
sensiblement égal à celui de l'alésage 2 et muni, à sa périphérie, d'une garniture
d'étanchéité (joint torique 7) qui assure une étanchéité coulissante avec la surface
cylindrique de l'alésage 2.
[0016] Cet opercule 6 délimite donc deux chambres 8, 9 à volume variable hermétiquement
isolées l'une de l'autre. Il est maintenu coaxialement à l'alésage 2 grâce à un élément
de guidage 10 consistant en une pièce plate qui s'étend radialement dans l'alésage
et présente deux bordures circulaires 11, 12 opposées sensiblement au diamètre de
l'alésage 2, munies de garnitures anti-friction, et deux bordures opposées 13, 14
éventuellement rectilignes qui s'étendent entre les extrémités opposées des bordures
circulaires 11, 12. Cet élément de guidage 10 est relié à l'opercule 6 par quatre
longerons axiaux 16, 17, 18, 19 en forme de cornière disposés symétriquement par
rapport à l'axe longitudinal de symétrie XX′ de l'alésage 2 avec leurs concavités
orientées à l'opposé dudit axe.
[0017] Ces longerons 16 à 19 délimitent entre eux un volume libre axialement allongé, de
section cruciforme qui présente deux branches perpendiculaires 22, 23 et s'étend axialement
sur une distance supérieure à la course du piston 3.
[0018] Par ailleurs, le corps 1 du vérin comprend deux orifices sensiblement radiaux 20,
21 diamétralement opposés qui débouchent dans l'alésage 2 au droit de l'une des deux
branches 22, 23 du volume libre.
[0019] Ces orifices 20, 21 sont équipés de paliers 24, 25 dans lesquels sont montées rotatives
avec étanchéité les extrémités de l'arbre de manoeuvre 26 qui traverse de part en
part l'alésage 2, en passant par la branche 23 du volume libre cruciforme.
[0020] Pour faire en sorte que le piston 3 puisse coulisser selon une course déterminée,
il conviendra de faire en sorte que la longueur (axiale) de la branche 23 du volume
libre cruciforme soit au moins égale à la somme de la course du piston 3 et du diamètre
de l'arbre de manoeuvre 26.
[0021] La branche 22 du volume libre cruciforme sert, quant à elle, à recevoir et à permettre
le débattement des éléments du dispositif de conversion du mouvement rectiligne du
piston 3 en un mouvement de rotation de l'arbre de manoeuvre 26.
[0022] Tel que représenté sur ces figures, ce dispositif fait intervenir un levier 27 dont
une extrémité est montée fixement sur l'arbre de manoeuvre 26, de manière à s'étendre
sensiblement dans le plan médian longitudinal de la branche 22 et dont l'autre extrémité
est articulée à l'une des extrémités d'un couple de biellettes 28, 28′ au moyen d'un
axe transversal 29, et dont l'autre extrémité est montée pivotante autour d'un axe
transversal 30 porté par les deux longerons 16, 17.
[0023] Les deux biellettes 28, 28′ de ce couple s'étendent de part et d'autre du levier
27 et sont maintenues écartées l'une de l'autre au niveau de l'axe 30 grâce à une
douille entretoise 32.
[0024] La longueur de cette douille entretoise 32 est alors prévue de manière à maintenir
les extrémités des biellettes 28, 28′ appliquées contre les faces 33, 34 des longerons
16, 17 bordant la branche 22 du volume libre cruciforme, et d'assurer ainsi un guidage
permanent des biellettes 28, 28′ au cours de leur pivotement.
[0025] Cette disposition s'avère particulièrement avantageuse en comparaison des solutions
classiques dans lesquelles le guidage des pieds des biellettes s'obtient habituellement
grâce à des rainures usinées dans le carter (disposition par ailleurs incompatible
avec la solution proposée par l'invention).
[0026] Le principe de fonctionnement du dispositif de conversion à levier 27 et biellettes
28, 28′ est bien connu et ne fera donc pas l'objet d'une description détaillée. Il
suffira simplement de rappeler qu'un déplacement en translation du piston 3 engendrera,
par le biais des biellettes 28, 28′ et du levier 27, un mouvement de rotation de l'arbre
de manoeuvre 26 lequel, grâce à un dispositif d'accouplement approprié, entraînera
en rotation l'arbre de commande du dispositif commandé.
[0027] Dans l'exemple représenté, l'accouplement de l'arbre de manoeuvre 26 et de l'arbre
de commande du dispositif commandé s'obtient par un engagement d'un carré de manoeuvre
prévu en tête de l'arbre de commande, dans un évidement axial 35, de forme complémentaire,
prévu dans l'extrémité 36 de l'arbre de manoeuvre 26.
[0028] Par ailleurs, l'arbre de manoeuvre 26 entraîne, à son autre extrémité, un dispositif
de signalisation 37 de l'état de l'actionneur, logé dans un boîtier 38 solidaire du
corps du vérin.
[0029] A cet effet, le corps présente une forme prismatique délimitant deux chambres s'étendant
axialement côte à côte, à savoir :
- une chambre cylindrique ( délimitée par l'alésage 2), qui est dévolue à la fourniture
de puissance, et
- une chambre S, de section sensiblement trapézoïdale, refermée à ses deux extrémités
par deux culasses respectives C₁, C₂, qui peut servir à recevoir un dispositif de
signalisation intégré (par exemple un dispositif de signalisation électrique).
[0030] Cette structure présente l'avantage de permettre la réalisation du corps par extrusion
ou par un procédé similaire.
[0031] Le fonctionnement de l'actionneur précédemment décrit peut être de type simple effet
ou double effet.
[0032] Ainsi, dans le cas d'un fonctionnement de type simple effet, la chambre 8 pourra
par exemple constituer la chambre de travail de l'actionneur. L'alimentation de cette
chambre 8 en fluide sous pression, par exemple en air comprimé, sera assurée par un
conduit axial 39 prévu sur le corps du vérin, qui communique avec le volume intérieur
de la chambre 8 grâce à un orifice d'admission 40.
[0033] L'écoulement du fluide contenu dans la chambre 9 qui contient le dispositif de conversion
27, 28 peut alors s'effectuer au moyen d'un conduit d'échappement 41.
[0034] Il est clair que dans le cas d'un fonctionnement de type à double effet, ce conduit
41 peut être utilisé en tant que conduit d'admission du fluide sous pression dans
la chambre 9 qui constitue alors une deuxième chambre de travail.
[0035] Dans tous les cas, la course du piston pourra être réglée au moyen de deux butées
réglables 42, 43 respectivement prévues sur l'opercule 6 et sur l'élément de guidage
10. Ces deux butées 42, 43 venant porter en fin de course sur la culasse 5 ou sur
la culasse 4.
[0036] Un avantage important de la structure précédemment décrite consiste en ce qu'il devient
possible de réaliser des actionneurs de type à simple effet, avec rappel par ressort,
dans lesquels l'alésage du corps du vérin loge en plus du dispositif de conversion
27, 28, les éléments de ressort assurant le rappel.
[0037] La figure 4 illustre un exemple de réalisation d'un tel actionneur utilisant des
ressorts en cartouches.
[0038] Dans cet exemple, le vérin de l'actionneur présente un corps 43 de structure similaire
à celle précédemment décrite mais beaucoup plus allongé.
[0039] Le volume délimité par l'alésage de ce corps 42 et par les deux culasses 44, 44′
est alors divisé en deux parties par une cloison centrale 45, à savoir :
- une première partie 46, située à droite de la figure 4, qui renferme tous les éléments
de l'actionneur représenté figure 1 et, en particulier, le piston 3, l'arbre de manoeuvre
26 et le dispositif de conversion 27, 28, 28′ ; et
- une deuxième partie 47 servant à loger une cartouche à ressorts.
[0040] Cette cartouche à ressorts comprend, entre deux coquilles d'appui circulaires 48,
49, une pluralité de ressorts axiaux 50 en spirale maintenus dans leur région centrale
par un disque de maintien axialement coulissant 51. L'une de ces coquilles 49 est
en appui sur la culasse 44′, tandis que l'autre, montée coulissante avec étanchéité
dans l'alésage 52, est solidaire d'une tige coaxiale 53 qui coulisse, avec étanchéité,
dans un orifice de passage 54 prévu au centre de la cloison 45 et qui prend appui
sur le piston 3.
[0041] Cette tige 53 se prolonge dans la cartouche en passant par un orifice central 55
formant palier du disque de maintien 51.
[0042] L'espace compris entre la cloison 45 et la coquille 48 forme alors une chambre de
travail auxiliaire 48′ qui communique avec le canal d'admission 56 par l'intermédiaire
d'un orifice 57.
[0043] Par ailleurs, le volume compris entre les deux coquilles 48, 49 est relié à la chambre
8 du vérin grâce à un canal de décompression 58 réalisé dans la tige 53.
[0044] Il est clair que sous l'effet d'un fluide sous pression admis dans le canal d'admission
56, la pression engendrée dans la chambre 9 du vérin et dans la chambre auxiliaire
48′ provoquera un déplacement vers la gauche du piston 3 et de la coquille 48, contre
l'effet des ressorts 50.
[0045] Ce déplacement se poursuivra jusqu'à ce que la butée réglable 59 prévue à l'extrémité
de la tige 53 vienne en appui sur le carter 43.
[0046] Il convient de préciser qu'au cours de ce déplacement, l'énergie du fluide sous pression
à l'intérieur de la chambre de travail auxiliaire servira essentiellement à assurer
la compression des ressorts 50, de manière à conserver intégralement le couple utile
que présenterait l'actionneur en l'absence des moyens élastiques de rappel.
[0047] Il est clair qu'ensuite, le retour du piston 3 à sa position initiale sera assuré,
lors d'une chute de pression du fluide d'admission, grâce à l'énergie emmagasinée
par les ressorts 50.
[0048] Il ressort de ce qui précède que la solution proposée par l'invention apporte les
avantages suivants :
- l'intégration de la cinématique à bielle et manivelle à l'intérieur du vérin amène
une plus grande compacité par rapport aux solutions antérieures et permet un usinage
plus simple de ce seul corps de vérin par rapport aux deux usinages qui étaient réalisés
antérieurement ;
- le guidage des pieds de biellette qui se faisait jusqu'ici dans des rainures usinées
dans le carter se fait maintenant par l'intermédiaire du piston lui-même et utilise
ainsi l'usinage du cylindre comme surface de portée, ce qui simplifie à la fois construction
et usinage.
1. Actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un
arbre rotatif, cet actionneur faisant coopérer, d'une part, un vérin comportant un
corps tubulaire (1) muni d'un alésage cylindrique (2) à l'intérieur duquel coulisse
avec étanchéité un piston (3), ce piston délimitant à l'intérieur dudit alésage deux
chambres (8, 9) dont au moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle
débouche un conduit d'admission (39, 40) de fluide sous pression et, d'autre part,
un dispositif de conversion (27, 28, 28′) du mouvement rectiligne du piston (3) en
un mouvement de rotation d'un arbre de manoeuvre (26) entièrement logé dans ledit
alésage et directement actionné par le piston (3), ledit corps (1) comprenant au moins
un premier orifice traversant (20), sensiblement radial, par lequel passe ledit arbre
de manoeuvre (26) pour venir se coupler audit dispositif de conversion, à l'intérieur
dudit alésage (2),
caractérisé en ce que ce dispositif de conversion comprend au moins une bielle (28,
28′) dont l'une des extrémités est articulée sur le piston (3) et dont l'autre extrémité
est articulée à un bras de levier (27) monté fixement sur le susdit arbre de manoeuvre
(26) , ladite bielle (28, 28′) et ledit bras (27) s'étendant dans des plans orthogonaux
à l'axe dudit arbre de commande (26).
2. Actionneur selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le susdit piston (3) comporte, à l'une de ses extrémités, un
opercule circulaire (6) muni à sa périphérie d'une garniture d'étanchéité (7) assurant
une étanchéité coulissante avec la surface cylindrique de l'alésage (2) et, axialement
décalé par rapport audit opercule, un élément de guidage (10) coulissant sur ledit
alésage, cet élément de guidage (10) étant relié à l'opercule (6) par des longerons
(16 à 19) disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie (XX′)
de l'alésage (2), de manière à délimiter au moins un volume libre de section cruciforme
présentant deux branches perpendiculaires, à savoir :
- une première branche (23) au travers de laquelle passe le susdit arbre de manoeuvre,
et
- une deuxième branche (22) dans laquelle peuvent se débattre les éléments du susdit
dispositif de conversion (27, 28, 28′).
3. Actionneur selon la revendication 2,
caractérisé en ce que la susdite bielle (28, 28′) est montée rotative, par l'une de
ses extrémités, autour d'un axe transversal (30) solidaire de deux longerons (16,
17) en vis-à-vis.
4. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit piston (3) comprend des moyens de guidage des susdites
bielles (28, 28′).
5. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) fait partie intégrante de
l'actionneur et comprend des moyens d'accouplement avec un arbre d'actionnement du
dispositif commandé.
6. Actionneur selon la revendication 5,
caractérisé en ce que le corps (1) du vérin comprend un deuxième orifice (21) diamétralement
opposé et coaxial au premier (20), et en ce que l'arbre de manoeuvre (26) est monté
rotatif au niveau de ces deux orifices (20, 21).
7. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) consiste en un tronçon de
l'arbre d'actionnement du dispositif commandé qui vient alors s'engager dans l'alésage
(2) du corps (1) en passant par l'un au moins des susdits orifices (20).
8. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le piston (3) délimite à l'intérieur du corps du vérin, deux
chambres de travail opposées (8, 9) dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission
respectifs (39, 40 et 41), l'une des deux chambres (9) logeant le susdit dispositif
de conversion, et en ce que, dans ce cas, des moyens d'étanchéité sont prévus au niveau
des pivoteries de l'arbre de manoeuvre (26) dans les orifices du corps du vérin (20,
21).
9. Dispositif selon la revendication 6,
caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (26) entraîne, par l'une de ses extrémités
située à l'opposé du dispositif commandé, un dispositif de signalisation (37) de l'état
de l'actionneur, logé dans un boîtier (38) solidaire du corps du vérin.
10. Dispositif selon la revendication 9,
caractérisé en ce que le susdit corps présente une forme prismatique délimitant deux
chambres s'étendant axialement côte à côte, à savoir :
- une chambre cylindrique délimitée par le susdit alésage (2), et
- une chambre (S), refermée à ses deux extrémités par deux culasses respectives (C₁,
C₂), destinée à recevoir le susdit dispositif de signalisation (37).
11. Dispositif selon la revendication 10,
caractérisé en ce que le susdit corps (1) est obtenu par extrusion.
12. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit vérin est de type à simple effet, et en ce que le
susdit alésage (2) renferme en outre des moyens élastiques (50) assurant le rappel
du piston (3).
13. Actionneur selon la revendication 12,
caractérisé en ce que le volume délimité par le susdit alésage est divisé en deux
parties par une cloison transversale, à savoir :
- une première partie (46) renfermant le piston (3), l'arbre de manoeuvre (26) et
le dispositif de conversion (27, 28, 28′) ; et
- une deuxième partie (47) servant à loger une cartouche à ressorts et qui comprend
en regard de la susdite cloison (45) une coquille (48) sur laquelle viennent en appui
les susdits moyens élastiques (50), cette coquille (48) étant montée coulissante avec
étanchéité dans le susdit alésage (52) et reliée au susdit piston (3) par une tige
coaxiale (53) qui coulisse, avec étanchéité, dans un orifice de passage (54) prévu
au centre de la cloison (45), l'espace compris entre la cloison (45) et la coquille
(48) formant une chambre de travail auxiliaire dans laquelle débouche un canal d'admission
(56) de fluide sous pression.
Revendications modifiées conformément à la règle 86(2) CBE.
1. Actionneur utilisant un fluide sous pression pour l'entraînement en rotation d'un
arbre rotatif, cet actionneur faisant coopérer un vérin comportant un corps tubulaire
(1) muni d'un alésage cylindrique (2) à l'intérieur duquel coulisse un piston (3)
comportant un opercule circulaire (6) muni, à sa périphérie, d'une garniture d'étanchéité
(7) assurant une étanchéité coulissante avec la surface cylindrique de l'alésage,
cet opercule délimitant, à l'intérieur dudit alésage deux chambres, (8, 9) dont au
moins l'une constitue une chambre de travail dans laquelle débouche un conduit d'admission
(39, 40) de fluide sous pression et, d'autre part, un dispositif de conversion (27,
28, 28′) du mouvement rectiligne du piston (3) en un mouvement de rotation d'un arbre
de manoeuvre (26) qui s'étend à l'intérieur dudit alésage et passe au traverse d'au
moins un orifice prévu dans ledit corps, ce dispositif de conversion comprenant au
moins une bielle (28, 28′) dont l'une des extrémités est articulée sur le piston (3)
et dont l'autre extrémité est articulée à un bras de levier (27) monté fixement sur
ledit arbre de manoeuvre (26) , ladite bielle (28, 28′) et ledit bras (27) s'étendant
dans des plans orthogonaux à l'axe dudit arbre de manoeuvre (26), caractérisé en ce
que le susdit corps tubulaire (1) est monobloc et en ce que le susdit piston (3) comprend,
axialement décalé par rapport audit opercule (6), un élément de quidage (10) coulissant
sur l'alésage (2), sans réaliser de séperation étanche du volume délimité par ledit
alésage (2), cet élément de guidage (10) étant relié à l'opercule (6) par quartre
longerons (16 à 19) disposés symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de symétrie
(XX′) de l'alésage (2), de manière à délimiter au moins un volume libre de section
cruciforme présentant deux branches perpendiculaires, à savoir :
- une première branche (23) au travers de laquelle passe le susdit arbre de manoeuvre,
et
- une deuxième branche (22) dans laquelle peuvent se débattre le susdit bras de levier
(27) et la susdite bielle.
2. Actionneur selon la revendication 1,
caractérisé en ce que la susdite bielle (28, 28′) est montée rotative, par l'une de
ses extrémités, autour d'un axe transversal (30) solidaire de deux longerons (16,
17) en vis-à-vis.
3. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit piston (3) comprend des moyens de guidage des susdites
bielles (28, 28′).
4. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) fait partie intégrante de
l'actionneur et comprend des moyens d'accouplement avec un arbre d'actionnement du
dispositif commandé.
5. Actionneur selon la revendication 4,
caractérisé en ce que le corps (1) du vérin comprend un deuxième orifice (21) diamétralement
opposé et coaxial au premier (20), et en ce que l'arbre de manoeuvre (26) est monté
rotatif au niveau de ces deux orifices (20, 21).
6. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit arbre de manoeuvre (26) consiste en un tronçon de
l'arbre d'actionnement du dispositif commandé qui vient alors s'engager dans l'alésage
(2) du corps (1) en passant par l'un au moins des susdits orifices (20).
7. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le piston (3) délimite à l'intérieur du corps du vérin, deux
chambres de travail opposées (8, 9) dans lesquelles débouchent deux conduits d'admission
respectifs (39, 40 et 41), l'une des deux chambres (9) pouvant loger le susdit dispositif
de conversion, et en ce que, dans ce cas, des moyens d'étanchéité sont prévus au niveau
des pivoteries de l'arbre de manoeuvre (26) dans les orifices du corps du vérin (20,
21).
8. Dispositif selon la revendication 5,
caractérisé en ce que l'arbre de manoeuvre (26) entraîne, par l'une de ses extrémités
située à l'opposé du dispositif commandé, un dispositif de signalisation (37) de l'état
de l'actionneur, logé dans un boîtier (38) solidaire du corps du vérin.
9. Dispositif selon la revendication 8,
caractérisé en ce que le susdit corps présente une forme prismatique délimitant deux
chambres s'étendant axialement côte à côte, à savoir :
- une chambre cylindrique délimitée par le susdit alésage (2), et
- une chambre (S), refermée à ses deux extrémités par deux culasses respectives (C₁,
C₂), destinée à recevoir le susdit dispositif de signalisation (37).
10. Dispositif selon la revendication 10,
caractérisé en ce que le susdit corps (1) est obtenu par extrusion.
11. Actionneur selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le susdit vérin est de type à simple effet, et en ce que le
susdit alésage (2) renferme en outre des moyens élastiques (50) assurant le rappel
du piston (3).
12. Actionneur selon la revendication 11,
caractérisé en ce que le volume délimité par le susdit alésage est divisé en deux
parties par une cloison transversale, à savoir :
- une première partie (46) renfermant le piston (3), l'arbre de manoeuvre (26) et
le dispositif de conversion (27, 28, 28′) ; et
- une deuxième partie (47) servant à loger une cartouche à ressorts et qui comprend
en regard de la susdite cloison (45) une coquille (48) sur laquelle viennent en appui
les susdits moyens élastiques (50), cette coquille (48) étant montée coulissante avec
étanchéité dans le susdit alésage (52) et reliée au susdit piston (3) par une tige
coaxiale (53) qui coulisse, avec étanchéité, dans un orifice de passage (54) prévu
au centre de la cloison (45), l'espace compris entre la cloison (45) et la coquille
(48) formant une chambre de travail auxiliaire dans laquelle débouche un canal d'admission
(56) de fluide sous pression.