[0001] La présente invention concerne la fabrication des papiers ou cartons à partir de
fibres recyclées.
[0002] L'industrie papetière fait de plus en plus appel à des matières premières à base
de fibres recyclées. A chaque recyclage, la qualité des matières premières se dégrade
et il est généralement nécessaire pour retrouver un niveau satisfaisant pour les caractéristiques
mécaniques des papiers ou cartons produits, de soumettre le pâte papetière à un raffinage.
[0003] Les répercussions sur la formation de la feuille et le rendement de la machine à
papier sont importantes. On observe surtout une diminution de la capacité d'égouttage
de l'eau à travers le matelas fibreux.
[0004] On est alors obligé d'augmenter la concentration des suspensions fibreuses pour
conserver une cadence de fabrication comparable à la fabrication de feuilles à base
de fibres écrues ou blanchies par exemple.
[0005] L'invention propose un procédé de fabrication de papier ou carton par mise en oeuvre
d'une machine à papier, à partir d'au moins un jet d'une suspension aqueuse de fibres
recyclées sur la toile de la machine à papier, qui permet d'augmenter le rendement
de la machine à papier, tout en permettant une bonne formation de feuilles.
[0006] Selon le procédé de l'invention, on fait agir sur la composition papetière à base
essentiellement de fibres recyclées, avant le dé pôt de la suspension aqueuse de
fibres sur la toile, une préparation enzymatique contenant des cellulases et/ou des
hemicellulases et/ou d'autres enzymes ayant une action sur tout ou partie des constituants
des fibres cellulosiques recyclées qui entraine une amélioration de l'égouttabilité,
à une température comprise entre 15 et 80°C, à un pH compris entre 3 et 8, pendant
une durée supérieure à 5 minutes et de préférence comprise entre 10 minutes et 1 heure.
[0007] L'action d'enzymes sur des pâtes papetières a déjà été décrite dans plusieurs publications
de brevet.
[0008] On connait par exemple par la publication française de brevet FR 2 557 894 un procédé
de traitement de pâtes papetières par une solution enzymatique qui favorise le raffinage
de la pâte, c'est-à-dire qui la rend apte à être transformée en un papier présentant
des caractéristiques définies. Selon ce procédé, on fait agir sur une pâte non raffinée,
présentant un degré Schopper-Riegler (SR) assez bas, de l'ordre de 10, une solution
enzymatique particulière contenant des xylanases.
[0009] Ce procédé vise donc non pas à améliorer l'égouttage de la pâte traitée, mais à améliorer
son aptitude au raffinage.
[0010] On connait également, par le brevet canadien CA 758 488 un procédé de raffinage d'une
pâte papetière qui consiste à soumettre une pâte non raffinée à l'action d'une solution
enzymatique à base notamment de cellulase, pectinol ou lipase, et à la soumettre
simultanément à un raffinage mécanique. Le but poursuivi est également l'amélioration
du raffinage de la pâte traitée.
[0011] Dans le procédé selon l'invention, l'action des enzymes est différente. Elles agissent
ici sur une pâte de fibres recyclées qui présente une mauvaise machinabilité, due
à une faible égouttabilité.
[0012] L'action des enzymes va se traduire par une amélioration de l'égouttabilité ce qui
va permettre soit une dilution plus importante de la composition papetière en caisse
de tête, soit une augmentation de la vitesse de la machine et finalement un gain de
productivité, soit les deux. L'action des enzymes se traduit aussi par une amélioration
des caractéristiques mécaniques de la feuille de papier, fabriquée à partir de fibres
recyclées. Elle se traduit aussi en ce qu'elle autorise l'emploi en tant que matières
premières d'un pourcentage important de fibres de très basses catégories, telles que
la catégorie désignée par gros de magasin.
[0013] Ainsi, un des aspects de l'invention vise à fournir un procédé pour améliorer la
machinabilité d'une composition papetière lors de la fabrication d'une bande de papier
à partir d'une suspension de fibres recyclées.
[0014] Un autre aspect de l'invention vise à fournir un procédé de fabrication d'un papier
à partir d'une composition de fibres recyclées contenant des fibres de très basse
catégorie en pourcentage non négligeable, qui sont normalement incorporées à des
taux bien plus faibles dans les procédés classiques de fabrication du papier, car
pénalisant très fortement, non seulement l'égouttabilité des suspensions fibreuses
résultantes, mais aussi les propriétés mécaniques des papiers produits à partir desdites
suspensions fibreuses.
[0015] Parmi toutes les préparations enzymatiques contenant des cellulases et/ou des hémicellulases
et autres tels que les estérases, les mananases, etc..., qui sont utilisées selon
l'invention, on choisit de préférence celles qui possèdent une activité C₁, une activité
C
x et une activité xylanasique.
[0016] Ces trois activités sont définies par la nomenclature internationale des enzymes
et elles peuvent être qualifiées et exprimées en unités du système international par
milligramme de poudre de la préparation enzymatique considérée. L'activité C₁ est
l'action de la cellobiohydrolase pouvant être dosée sur de la cellulose pure très
organisée. Cette activité se manifeste par la production de cellobiose et le système
international a retenu le substrat AVICEL comme substrat de référence. L'activité
C
x est dosée sur de la cellulose modifiée, la carboxyméthylcellulose par exemple et
elle est quantifiée par une chute de la viscosité de la carboxyméthylcellulose ou
une augmentation des activités réductrices. L'activité xylanasique permet une hydrolyse
des xylanes de liaison.
[0017] La préparation enzymatique est utilisée à une concentration en enzymes qui varie
selon les activités C₁, C
x ou xylanasique des enzymes contenues dans la préparation. Ainsi, la préparation
enzymatique est utilisée de préférence à une concentration de 0,01 % à 2 % du poids
de la pâte en sec, ces pourcentages correspondant à une préparation ayant une activité
C₁ de 0,168 USI par milligramme de poudre, une activité C
x de 3,9 USI par milligramme de poudre et une activité xylanasique de 31 USI par milligramme
de poudre.
[0018] Il va de soi que les concentrations des préparations enzymatiques peuvent être adaptées
suivant le type de préparation utilisé. Il n'en demeure par moins que généralement
avec les préparations enzymatiques dont les activités one été décrites ci-dessus,
en deçà d'une concentration égale à environ 0,01 % du poids de la pâte en sec, on
n'observe pas d'effet significatif, sauf à prolonger le temps de réaction jusqu'à
des durées inadaptées aux cadences industrielles.Au delà d'une concentration égale
à environ 2 % du poids de la pâte en sec, le coût de l'opération tend à devenir prohibitif,
et les caractéristiques mécaniques du papier fabriqué tendent à s'abaisser.
[0019] Le milieu réactionnel peut être plus ou moins approprié à l'action des enzymes. Des
conditions de température et de pH conviennent plus particulièrement pour éviter
tout risque de dénaturation des enzymes par le milieu. Le pH est ainsi compris entre
3 et 8, et la température entre 15°C et 80°C. Au delà de 80°C, le milieu tend à dénaturer
l'enzyme, et en dessous de 15°C, l'action des enzymes se manifeste particulièrement
lentement.
[0020] Plutôt que de rechercher à modifier le milieu réactionnel pour l'adapter à l'action
des enzymes, le procédé selon l'invention propose avantageusement d'adapter la préparation
enzymatique aux conditions opératoires industrielles, généralement utilisées en papeterie,
c'est à dire sans autres modifications du procédé de fabrication.
[0021] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaitront dans la description
suivante d'exemple de réalisation.
[0022] Les exemples 1 à 15 mettent en évidence l'action des préparations enzymatiques sur
l'égouttabilité des compositions papetières à base de fibres recyclées.
[0023] Les exemples 16 à 20 mettent en évidence les avantages et notamment les gains de
productivité procurés par l'invention sur une machine industrielle.
EXEMPLE 1 à 12
[0024] On prépare une suspension aqueuse de pâte papetière à base de fibres recyclées de
la façon suivante :
[0025] On pèse 1 kg sec d'une pâte constituée uniquement de fibres en provenance de caisses
en carton recyclées.
[0026] On en fait une suspension aqueuse à 3 % en poids, en ajoutant de l'eau jusqu'à un
poids total de 33,333 kg. On ajuste le pH de la suspension fibreuse à la valeur désirée,
en ajoutant soit de l'acide sulfurique (H₂SO₄, 1N) pour obtenir des pH acides, soit
de la soude (NaOH, 1N) pour obtenir des pH basiques. Une façon avantageuse de procéder
est de contrôler le pH à l'aide d'un pH mètre lorsqu'on rajoute soit l'acide, soit
la base, tout en homogénéisant la suspension fibreuse. Puis on porte la suspension
fibreuse à la température dési rée. Une fois cette température atteinte, on introduit
1,6 ml d'une solution enzymatique à base de cellulases et d'hemicellulases, commercialisée
sous l'appellation Multifect L 250 , par la société FINNISH SUGAR CO Ltd. On laisse
réagir les enzymes pendant un temps variable selon les exemples et on mesure l'égouttabilité
des suspensions papetières à l'aide de l'appareillage BRITT-JAR selon le protocole
décrit ci-après. On mesure ainsi l'égouttabilité avant l'introduction des enzymes
et après le traitement.
[0027] Pour mesurer l'égouttabilité on prépare une suspension de fibres papetières à une
concentration de 10 g/l et on prend 650 ml de cette suspension que l'on verse dans
l'appareil BRITT-JAR qui comprend un corps cylindrique d'une diamètre de 10,2 centimètres
à la base duquel se trouve une toile filtrante de même nature et caractéristiques
que la toile de la machine à papier. Cet appareil est commercialisé par exemple par
la société NOVIPRO. On appelle égouttage (ou égouttabilité) le volume d'eau qui a
passé à travers la toile au bout de 15 secondes sous un vide de 0,2 bars, sans agitation
de la suspension aqueuse.
[0028] Dans cet exemple, la mesure de l'égouttabilité avant l'introduction des enzymes est
de 320.
[0029] On réalise ainsi 12 exemples de traitements différents les uns des autres, par la
température, le pH ou la durée du traitement. Les conditions ainsi que les résultats
sont regroupés dans le tableau 1 ci-après.
EXEMPLES 13 à 15
[0030] On opère comme dans les exemples 1, 5, 10 respectivement, sauf qu'on remplace la
préparation enzymatique de ces exemples par une autre préparation, à savoir une solution
aqueuse d'une poudre de Maxazyme CL 2000 commercialisée par la société française RAPIDASE.
TABLEAU 1
Ex. |
Température °C |
pH |
temps de réaction en heures |
égouttabilité après traitement |
1 |
50 |
5 |
0,5 |
510 |
2 |
50 |
6 |
0,5 |
510 |
3 |
50 |
7 |
1 |
420 |
4 |
40 |
5 |
1 |
510 |
5 |
40 |
6 |
1 |
500 |
6 |
40 |
7 |
1 |
485 |
7 |
40 |
7,5 |
2 |
485 |
8 |
25 |
5 |
2 |
475 |
9 |
25 |
6 |
2 |
465 |
10 |
25 |
7 |
2 |
475 |
11 |
25 |
7,5 |
2 |
435 |
12 |
50 |
4 |
1 |
485 |
13 |
50 |
5 |
0,5 |
500 |
14 |
40 |
6 |
1 |
485 |
15 |
25 |
7 |
2 |
475 |
[0031] Les 15 exemples montrent que le traitement de la suspension à l'aide des enzymes
procure une augmentation de l'égouttabilité de la suspension fibreuse, ce qui conduit
à une plus grande vitesse d'égouttage et donc une mielleure machinabilité.
EXEMPLE 16
[0032] Dans cet exemple, on veut fabriquer du papier pour couverture des caisses carton
d'un grammage de 125 g/m², par mise en oeuvre d'une machine à papier industrielle.
[0033] La composition fibreuse de départ est constituée de 95 % en poids de caisses de cartons
de récupération et de 5 % en poids de gros de magasin. A l'aide d'un pulpeur, on en
fait, en continu, une suspension aqueuse à 30 g/l. Cette suspension passe ensuite
dans les différents épurateurs et cuviers de stockage usuels. Dans le dernier de
ces cuviers, alors que la suspension de fibres est à une température de 45°C et à
un pH de 6, on y introduit une préparation enzymatique à base de cellulases et d'hémicellulases,
à raison de 1,2 litre par tonne sèche de papier produit, d'une solution commercialisée
sous l'appellation Multifect L 250™ par la société FINNISH SUGAR CO Ltd. On laisse
réagir durant le temps de passage de la suspension dans le cuvier ce qui cor respond
à 30 minutes environ.
[0034] La suspension traitée par les enzymes est envoyée ensuite en caisse de tête, où elle
est amenée jusqu'à une concentration de 7,4 g/l.
[0035] La composition est coulée sur la toile de la machine à papier qui se déplace à une
vitesse de 250 m/mn.
[0036] On obtient ainsi une production de 4,15 tonnes/heure de papier couverture.
[0037] On mesure l'indice d'éclatement conformément à la norme NFQ 03053. Cet indice représente
le quotient de la pression maximale répartie uniformément, et supporté par une éprouvette
de papier, perpendiculairement à sa surface, par le grammage du papier. On trouve
dans cet exemple un indice d'éclatement de 1,79.
EXEMPLE COMPARATIF 16
[0038] On opère comme dans l'exemple 15, sauf qu'on n'opère pas de traitement par les enzymes.
La concentration en caisse de tête est de 9,5 g/l de manière à obtenir le meilleurs
compromis entre une égouttabilité correcte et une production maximale. La production
obtenue est de 3,89 tonnes/heure.
[0039] L'indice d'éclatement de papier fabriqué est de 1,64.
[0040] Cet exemple comparatif met en évidence les avantages apportées par l'invention :
une plus grande dilution en caisse de tête et une augmentation de la vitesse de la
machine, ce gain se traduit par un gain de productivité. On observe également un gain
de caractéristiques du papier.
EXEMPLE 17
[0041] On opère comme dans l'exemple 16, sauf qu'on modifie la concentration en caisse de
tête en conservant la même concentration que dans l'exemple comparatif 16, et en augmentant
la vitesse de la machine pour la porter à 255 m/mn. La production atteint 4,22 tonnes/heure.
[0042] L'indice d'éclatement mesuré est de 1,65.
[0043] Par comparaison avec l'exemple 16 comparatif, on remarque que le traitement à l'aide
des enzymes permet d'augmenter considérablement la vitesse de la machine sans perte
des caractéristiques mécaniques du papier.
EXEMPLE 18
[0044] Dans cet exemple, on opère comme dans l'exemple 16 mais on modifie la composition
fibreuse qui est formée ici de 80 % de caisses de carton de récupération et 20 % de
gros de magasin.
[0045] La concentration en caisse de tête est de 8,5 g/l et la vitesse de la machine est
de 241,8 m/mn.
[0046] La production de la machine, en papier, est de 4,01 tonnes/h.
[0047] L'indice d'éclatement mesuré est de 1,65.
[0048] Par comparaison avec l'exemple comparatif 16, on remarque qu'en plus du gain de production,
il est possible d'augmenter la quantité de gros de magasin (qualité la plus basse)
et de diminuer le coût de fabrication du papier tout en conservant des caractéristiques
mécaniques satisfaisantes.
[0049] L'action des enzymes en améliorant l'égouttabilité de la suspension fibreuse permet
d'augmenter la dilution en caisse de tête et d'améliorer ainsi la formation de la
feuille.
EXAMPLE 19
[0050] On fabrique un papier pour couverture ordinaire de 190 g/m² à partir d'une composition
fibreuse de 80 % de rognures de caisses et 20 % de bons cartons.
[0051] On opère comme dans l'exemple 15 en utilisant un dosage d'enzymes de 0,9 l/tonne
de papier produit sec.
[0052] La concentration en caisse de tête est de 8,6 g/l et la vitesse de la machine est
est 163,3 m/mn. La production en papier est de 3,92 tonnes/heure.
[0053] L'indice d'éclatement mesuré est de 2,33.
EXEMPLE COMPARATIF 19
[0054] On opère comme dans l'exemple 19, sauf qu'on ne traite pas la composition papetière
par les enzymes.
[0055] La concentration en caisse de tête pour le meilleur compromis égouttabilité-production
est de 10,5 g/l et la vitesse de la machine est de 153,6 m/mn. La production de papier
est de 3,69 tonnes/heure et l'indice d'éclatement est de 2,14.
[0056] Cet exemple comparatif met en évidence les avantages procurés par l'invention sur
la productivité et les caractéristiques du papier avec une autre composition papetière
de départ. Le traitement par une préparation enzymatique à base de cellulase et/ou
d'hémicellulase permet de diluer plus fortement en caisse de tête, ce qui procure
une meilleure mise en feuille, tout en augmentant la vitesse de la machine.
EXAMPLE 20
[0057] On veut fabriquer un papier "Test liner" de 180 g/m².
[0058] On opère comme dans l'exemple 16, mais en prenant comme com position de départ 80
% de rognures de caisses et 20 % de sacs Krafts. Le dosage d'enzymes est de 0,65 l/tonne
de papier produit.
[0059] La concentration en caisse de tête est de 8,5 g/l et la vitesse de la machine de
152,3 m/mn.
[0060] La production du papier est de 3,78 tonnes/heure.
[0061] L'indice d'éclatement mesuré est de 2,84.
EXEMPLE COMPARATIF 20
[0062] On opère comme dans l'exemple 20, sauf qu'on ne traite pas la composition papetière
par les enzymes.
[0063] La concentration en caisse de tête pour le meilleur compromis égouttabilité-production
est de 10,2 g/l et la vitesse de la machine est de 151,4 m/mn. La production du papier
est de 3,61 tonnes/heure et l'indice d'éclatement de 2,75.
[0064] On retrouve dans l'exemple 20 les avantages précédemment décrits.
1. Procédé de fabrication de papiers ou cartons à partir d'une composition papetière
à base essentiellement de fibres recyclées par mise en oeuvre d'une machine à papier
avec dépôt d'au moins un jet d'une suspension aqueuse des fibres sur une toile, caractérisé
en ce qu'avant le dépôt de la suspension sur la toile, la composition papetière est
traitée à l'aide d'une préparation enzymatique contenant des cellulases et/ou des
hémi-cellulases et/ou d'autres enzymes ayant une action sur tout ou partie des constituants
des fibres cellulosiques, qui entraine une amélioration de l'égouttabilité, à une
température comprise entre 15 et 80°C et à un pH compris entre 3 et 8, pendant une
durée supérieure à 5 minutes et de préférence comprise entre 10 minutes et 1 heure.
2. Procédé pour l'amélioration de la machinabilité d'une composition papetière à
base essentiellement de fibres recyclées, caractérisé en ce qu'on traite la composition
papetière avec une préparation enzymatique entrainant une amélioration de l'égouttabilité
de l'eau à travers le matelas fibreux, sans autres modifications du procédé de fabrication.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que la préparation enzymatique
contient des cellulases et/ou des hémi-cellulases.
4. Procédé selon une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la composition
papetière traitée est formée de 100 % de fibres recyclées.
5. Procédé selon une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la composition
papetière de fibres recyclées comprend de 0 à 25 % de fibres recyclées de la catégorie
la plus basse.
6. Procédé selon une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la préparation
enzymatique est utilisée à raison de 0,01 % à 2 % en poids de la pâte en sec.
7. Procédé pour l'amélioration des caractéristiques mécaniques des papiers obtenus
par mise en oeuvre d'une machine à papier à partir d'une composition papetière de
fibres recyclées, caractérisé en ce que la composition papetière est traitée à l'aide
d'une préparation enzymatique améliorant l'égouttabilité et permettant d'augmenter
la dilution de la suspension aqueuse de fibres en caisse de tête par rapport à la
dilution correspondant au meilleur compromis égouttabilité-production de la composition
papetière non traitée.