[0001] La présente invention concerne un support de jardinière pour balcon.
[0002] Une jardinière se présente comme un bac ou réceptacle analogue de forme allongée,
dans lequel on fait pousser des fleurs ou autres plantes ornementales, et qu'on utilise
soit à l'intérieur d'un appartement, soit sur un balcon ou une terrasse. Dans le cas
d'une jardinière pour balcon, auquel s'intéresse l'invention, la jardinière est placée
contre la balustrade du balcon, et elle se trouve accrochée à la main courante.
[0003] L'accrochage d'une jardinière pour balcon à une main courante de balustrade est réalisé,
habituellement, par des dispositifs métalliques, notamment en fer. Ces dispositifs
de fixation s'oxydent et se ternissent, en raison de leur exposition à l'air extérieur
et aux intempéries. Par ailleurs, les dispositifs métalliques actuels nécessitent
des organes tels que vis et écrous, pour une fixation réglable et démontable.
[0004] La présente invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant un support
de jardinière pour balcon qui est d'utilisation simple, ne nécessitant ni vis ni écrous,
tout en étant facilement adaptable à diverses dimensions de mains courantes et de
jardinières pour assurer dans tous les cas une fixation stable, et qui est réalisable
dans une matière dont la qualité et l'aspect ne se dégradent pas dans le temps.
[0005] A cet effet, le support de jardinière pour balcon, objet de l'invention, est réalisé
en matière synthétique et comporte, essentiellement, un montant sensiblement vertical
pourvu, vers sa partie inférieure, d'une console tournée vers l'avant et prévue pour
supporter le poids de la jardinière, et vers sa partie supérieure, de deux bras superposés
solidaires du montant, sensiblement horizontaux et tournés vers l'arrière, qui sont
aptes à être reliés entre eux par une barrette verticale amovible et réglable en position
à une distance plus ou moins grande du montant, de telle sorte que la partie supérieure
du montant, les deux bras et la barrette puissent enlacer la main courante d'une balustrade
de balcon.
[0006] Ainsi est réalisé un support de jardinière, qui s'accroche facilement et de façon
sûre à une balustrade en enlaçant la main courante de celle-ci, le réglage de position
de la barrette permettant l'adaptation à diverses largeurs de mains courantes. Avantageusement,
les deux bras horizontaux présentent des faces crantées, et la barrette verticale
est percée de deux ouvertures prévues pour être traversées respectivement par les
deux bras, les bords de ces ouvertures s'accrochant sur les crans des bras correspondants.
Le nombre et le pas de ces crans déterminent les possibilités de réglage de position
de la barrette.
[0007] De préférence, le support de jardinière objet de l'invention comprend encore, vers
sa partie inférieure, une réglette sensiblement horizontale et tournee vers l'arrière,
qui est montée réglable en position dans le sens avant-arrière par rapport au montant,
et qui comporte, a son extrémité arrière, un taquet prévu pour prendre appui contre
la balustrade. Grâce à cette réglette pourvue d'un taquet, le support est toujours
maintenu d'aplomb. Pour la tenue et le réglage de position de la réglette, on peut
prévoir une série d'ouvertures réparties sur la longueur de cette réglette, tandis
que le montant comporte, à son extrémité inférieure, au moins deux crochets de retenue
prévus pour être engagés dans certaines ouvertures, convenablement choisies, de la
réglette. Le taquet solidaire de cette réglette possède, avantageusement, une face
d'appui dont la dimension horizontale, mesurée transversalement à la réglette, est
supérieure à l'intervalle séparant habituellement les barreaux d'une balustrade de
balcon, ce qui donne la certitude que, dans le cas d'une balustrade à barreaudage,
le taquet prendra toujours appui contre au moins un barreau.
[0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, la console porte une butée mobile,
réglable en position dans le sens avant-arrière, et prévue pour retenir la partie
avant de la jardinière, tout en permettant un réglage du support en fonction de la
largeur de la jardinière. Cette butée peut être portée par une réglette horizontale
pourvue d'une série d'ouvertures réparties sur sa longueur, tandis que la console
comporte au moins deux crochets de retenue prévus pour être engagés dans certaines
ouvertures, convenablement choisies, de cette réglette.
[0009] Le montant peut encore comporter sur sa face avant, et à différents niveaux, des
crochets prévus pour la retenue de la partie arrière de la jardinière, dans le cas
d'une jardinière pourvue d'un rebord à son sommet. Les hauteurs des jardinières étant
normalisées, il sera facile de prévoir ces derniers crochets à des hauteurs convenables,
par rapport au niveau de la console.
[0010] Dans sa forme de réalisation la plus complète, le support de jardinière objet de
l'invention se compose seulement de quatre pièces distinctes, à savoir : une première
pièce, ou corps principal, constituée par le montant, la console et les deux bras
- une deuxième pièce constituée par la barrette - une troisième pièce constituée par
la réglette comportant le taquet d'appui - une quatrième pièce constituée par la butée
solidaire d'une autre réglette. Ces quatre pièces sont réalisables en matière synthétique
moulée, avec toutes leurs particularités telles que crochets et ouvertures diverses.
La matière choisie procure l'élasticité nécessaire notamment pour l'accrochage de
la barrette sur les crans des deux bras, et cette matière conserve sa qualité et son
aspect d'origine pendant une durée pouvant être très longue.
[0011] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme d'exécution de ce support de jardinière pour balcon :
Figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'une jardinière pour balcon fixée
au moyen de deux supports conformes à la présente invention ;
Figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un support conforme à l'invention ;
Figure 3 est une vue de côté, avec coupes partielles, du support de figure 2 représenté
accroché à une balustrade de balcon ;
Figure 4 est une vue en plan par dessus de la réglette comportant le taquet d'appui,
représentée seule.
[0012] Comme le montre la figure 1, l'invention concerne d'une façon générale l'accrochage
d'une jardinière 1, ayant la forme d'un bac allongé, à une balustrade de balcon 2.
La fixation de la jardinière 1 est assurée au moyen de deux supports 3, qui se fixent
à la main courante 4 de la balustrade 2 et qui soutiennent cette jardinière 1. L'objet
précis de l'invention est constitué par le support 3, représenté plus en détail aux
figures 2 et 3.
[0013] Ce support 3 de jardinière pour balcon se compose de quatre pièces en matière synthétique
moulée, à savoir : un corps principal 5, une barrette 6, une première réglette 7 et
une seconde réglette 8, ces quatre pièces se distinguant clairement sur la figure
2.
[0014] Le corps principal 5 comprend un montant 9, sensiblement vertical. Vers sa partie
inférieure, le montant 9 est pourvu d'une console 10 tournée vers l'avant. Vers sa
partie supérieure, le même montant 9 est pourvu de deux bras superposés 11 et 12,
sensiblement horizontaux qui sont tournés vers l'arrière.
[0015] Les deux bras 11 et 12, solidaires du montant 9, présentent des faces crantées situées
en correspondance. Plus particulièrement, le bras supérieur 11 possède des crans 13
sur sa face supérieure, tandis que le bras inférieur 12 possède des crans 14 sur sa
face inférieure.
[0016] La barrette 6, disposée verticalement, est percée de deux ouvertures 15 et 16, ayant
une forme en "T" correspondant aux profils des deux bras 11 et 12. Les ouvertures
15 et 16 de la barrette 6 sont ainsi prévues pour être traversées respectivement par
les deux bras 11 et 12, les bords de ces ouvertures 15 et 16 venant s'accrocher sur
les crans respectifs 13 et 14 des bras 11 et 12. On comprend que ces crans 13 et 14
permettent de régler la position de la barrette 6, qui peut être placée ainsi à une
distance plus ou moins grande D du montant 9.
[0017] Dans l'utilisation du support 3, comme le montre notamment la figure 3, les deux
bras 11 et 12 sont engagés respectivement au-dessus et au-dessous de la main courante
4 de la balustrade 2, avant mise en place de la barrette 6. Ensuite, la barrette 6
est engagée sur les deux bras 11 et 12, pour relier ces deux bras en enlaçant la main
courante 4, le réglage de position de cette barrette 6 permettant d'adapter le support
3 à la largeur de la main courante 4.
[0018] La première réglette 7, représentée seule sur la figure 4, comporte deux ailes verticales
parallèles 17 reliées entre elles par des ponts de matière 18, délimitant une série
d'ouvertures 19 réparties sur la longueur de cette réglette 7. Deux crochets de retenue
20, formés à l'extrémité inférieure du montant 9, sont prévus pour être engagés dans
deux ouvertures 19 choisies de la réglette 7. Ainsi, la réglette 7 est maintenue horizontalement
sous le corps principal 5, sa position étant réglable dans le sens avant-arrière.
[0019] A son extrémité arrière, la première réglette 7 comporte un taquet 21, s'étendant
transversalement à cette réglette 7. Des renforts triangulaires 22 relient les parties
latérales du taquet 21 aux deux ailes 17 de la réglette 7. Ce taquet 21 est prévu
pour prendre appui contre la balustrade 2, et plus particulièrement contre au moins
un barreau 23 de la balustrade 2, A cet effet, la longueur L de la face d'appui du
taquet 21 est choisie supérieure à l'intervalle qui sépare, habituellement, les barreaux
23 d'une telle balustrade de balcon 2.
[0020] Par le choix des deux ouvertures 19 dans lesquelles sont engagés les crochets 20,
on règle la position de la barrette 7 et du taquet d'appui 21, afin de maintenir toujours
l'aplomb du support 3.
[0021] La seconde barrette 8 présente elle aussi, entre deux ailes verticales parallèles
24, une série d'ouvertures 25 réparties sur la longueur de cette barrette 8. La console
10 est pourvue, sur sa face supérieure, de trois crochets de retenue 26 prévus pour
être engagés dans des ouvertures 25 choisies de la réglette 8. Ainsi, la réglette
8 est maintenue horizontalement sur la console 10, sa position étant réglable dans
le sens avant-arrière.
[0022] A son extrémité avant, la seconde réglette 8 porte une butée 27, prévue pour retenir
soit directement la partie avant de la jardinière 1, soit le bord avant d'une sorte
de soucoupe 28 sur laquelle repose la jardinière 1 - voir figures 1 et 3. On comprend
que le réglage de la réglette 8 permet d'adapter le support 3 à diverses largeurs
de la jardinière 1 et/ou de la soucoupe 28.
[0023] Le montant 9 comporte aussi, sur sa face avant et à différents niveaux, des crochets
29 tournés vers le haut, et prévus pour la retenue de la partie arrière de la jardinière
1. Comme le montre la figure 3, l'un des crochets 29, situé à hauteur convenable,
est engagé sous le rebord supérieur 30 de la jardinière 1.
[0024] Dans la forme de réalisation représentée au dessin, le montant 9 présente encore,
vers sa partie supérieure, une zone élargie 31 formant une sorte de plaquette, dans
laquelle sont ménagés deux trous 32. Ces dispositions complémentaires permettent de
fixer le support 3 directement contre une paroi verticale, telle qu'un mur ou une
cloison, après avoir enlevé les parties, notamment les deux bras 11 et 12, situées
en arrière du montant 9. Dans ce cas, le support 3 s'utilise évidemment sans la barrette
6 et sans la première réglette 7.
[0025] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de
ce support de jardinière pour balcon qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple
; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application
respectant le même principe.
1. Support de jardinière pour balcon, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matière
synthétique et en ce qu'il comporte, essentiellement, un montant (9) sensiblement
vertical pourvu, vers sa partie inférieure, d'une console (10) tournée vers l'avant
et prévue pour supporter le poids de la jardinière (1), et vers sa partie supérieure,
de deux bras superposés (11,12) solidaires du montant (9), sensiblement horizontaux
et tournés vers l'arrière, qui sont aptes à être reliés entre eux par une barrette
verticale (6) amovible et réglable en position à une distance plus ou moins grande
(D) du montant (9), de telle sorte que la partie supérieure du montant (9), les deux
bras (11,12) et la barrette (6) puissent enlacer la main courante (4) d'une balustrade
de balcon (2).
2. Support de jardinière pour balcon selon la revendication 1, caractérisé en ce que
les deux bras horizontaux (11,12) présentent des faces crantées (13,14), et en ce
que la barrette verticale (6) est percée de deux ouvertures (15,16) prévues pour être
traversées respectivement par les deux bras, les bords de ces ouvertures (15,16) s'accrochant
sur les crans (13,14) des bras correspondants (11,12).
3. Support de jardinière pour balcon selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en
ce qu'il comprend encore, vers sa partie inférieure, une réglette (7) sensiblement
horizontale et tournée vers l'arrière, qui est montée réglable en position dans le
sens avant-arrière par rapport au montant (9), et qui comporte, à son extrémité arrière,
un taquet (21) prévu pour prendre appui contre la balustrade (2).
4. Support de jardinière pour balcon selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'est
prévue, pour le réglage de position de la réglette (7), une série d'ouvertures (19)
réparties sur la longueur de cette réglette (7), tandis que le montant (9) comporte,
à son extrémité inférieure, au moins deux crochets de retenue (20), prévus pour être
engagés dans certaines ouvertures (19), convenablement choisies, de la réglette (7).
5. Support de jardinière pour balcon selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en
ce que le taquet (21) solidaire de ladite réglette (7) possède une face d'appui dont
la dimension horizontale (L), mesurée transversalement à la réglette (7), est supérieure
à l'intervalle séparant habituellement les barreaux (23) d'une balustrade de balcon
(2).
6. Support de jardinière pour balcon selon l'une quelconque des revendications 1 à
5, caractérisé en ce que la console (10) porte une butée avant mobile (27), réglable
en position dans le sens avant-arrière, et prévue pour retenir la partie avant de
la jardinière (1), tout en permettant un réglage du support (3) en fonction de la
largeur de la jardinière (1).
7. Support de jardinière pour balcon selon la revendication 6, caractérisé en ce que
la butée avant (27) est portée par une réglette horizontale (8) pourvue d'une série
d'ouvertures (25) réparties sur sa longueur, tandis que la console (10) comporte au
moins deux crochets de retenue (26) prévus pour être engagés dans certaines ouvertures
(25), convenablement choisies, de cette réglette (8).
8. Support de jardinière pour balcon selon l'une quelconque des revendications 1 à
7, caractérisé en ce que le montant (9) comporte sur sa face avant, et à différents
niveaux, des crochets (29) prévus pour la retenue de la partie arrière de la jardinière
(1) dans le cas d'une jardinière pourvue d'un rebord (30) à son sommet.
9. Support de jardinière pour balcon selon l'une quelconque des revendications 1 à
8, caractérisé en ce que le montant (9) présente encore des trous (32) pour une fixation
du support (3) contre une paroi verticale, après enlèvement des parties, notamment
des deux bras (11,12), situées en arrière du montant (9).