(19)
(11) EP 0 334 783 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
27.09.1989  Bulletin  1989/39

(21) Numéro de dépôt: 89480023.4

(22) Date de dépôt:  17.02.1989
(51) Int. Cl.4A63C 17/06
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 17.02.1988 FR 8801914
10.02.1989 FR 8901858

(71) Demandeurs:
  • Lachkar, Serge
    F-83600 Fréjus (FR)
  • Guyot, Sylviane, née Linay
    F-06400 Cannes (FR)

(72) Inventeurs:
  • Lachkar, Serge
    F-83600 Fréjus (FR)
  • Guyot, Sylviane, née Linay
    F-06400 Cannes (FR)

(74) Mandataire: Hautier, Jean-Louis 
Cabinet Hautier Office Méditerranéen de Brevets d'Invention et de Marques 24 rue Masséna
F-06000 Nice
F-06000 Nice (FR)


(56) Documents cités: : 
   
     
    Remarques:
    Le titre de l'invention a été modifié (Directives relatives à l'examen pratiqué à l'OEB, A-III, 7.3)
     


    (54) Patins à roulettes


    (57) L'invention a pour objet un patin à roulettes.
    Le châssis tubulaire (33) présente, dans sa structure, des rainures qui autorisent la fixation des fixations des chaussures sur toute la longueur dudit châssis (33) et ce, au moyen d'écrous prisonniers qui peuvent coulisser et se bloquer dans les rainures du profil du châssis tubulaire ; lesdites rainures sont au nombre de deux ; la face supérieure dudit châssis tubulaire (33), présente, sur toute la surface, des stries anti-dérapantes ; la fixation avant s'effectue par une contre-plaque (39) qui, par des écrous, vient se fixer à hauteur désirée le long des rainures latérales ; la fixation arrière se compose d'une talonnière (44) qui vient se fixer à la hauteur désirée ; cette fixation arrière peut comporter un moyen faisant office de réhausse.
    Article de jeu et/ou de sport permettant de rouler ou de glisser sur tous types de sol.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un patin à roulettes tel que conçu pour un article de jeu et/ou de sport permettant de rouler ou de glisser sur tous types de sol : macadam, pavés, terre battue, gazon, sable mouillé, neige, etc.

    [0002] Son avantage sur les patins à roulettes traditionnels réside dans le grand diamètre des roues qui permettent de rouler en tous terrains.

    [0003] Ledit patin peut être utilisé en tant que patin à roulettes traditionnel maid également dans d'autres disciplines telles que le ski de fond, le ski de descente, les pentes herbeuses, les terrains plats ou accidentés..

    [0004] Ledit patin est équipé d'une arrière anti-recul notamment pour le ski de fond.

    [0005] Un autre particularité dudit patin réside dans le fait que la semelle peut recevoir différents types de fixations.

    [0006] Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que la garde au sol dudit patin est réglable, ce qui permet d'adapter la garde au sol dudit patin en fonction de la nature du terrain. La garde au sol peut ainsi être basse lorsque le patin à roulettes est utilisé sur un terrain dur, la garde au sol est moyenne lorsque le patin à roulettes est utilisé sur un terrain herbeux, la garde au sol est haute lorsque le patin à roulettes est utilisé pour un terrain accidenté.

    [0007] L'état de la technique peut être défini par les brevets suivants :
    - USA 834,526 : ce brevet décrit un patin à roulettes avec des sangles de fixation; ce brevet déposé le 30 octobre 1906 décrit le patin à roulettes traditionnel.
    - US 4.445.699 : ce brevet décrit un patin à roulettes dont la garde au sol et la semelle se trouvent en-dessous des axes des roues. La garde au sol n'est pas réglable.

    [0008] Le brevet US 593.278 décrit un patin à roulettes avec un système à double freinage. Chaque roue est pourvue de moyen de freinage à levier actionne par une lanière.

    [0009] On peut également citer les brevets
    - GB 221.445A,
    - USA 3.501.162,
    - USA 3.635.854,
    - DE 860.614,
    - DE 204.8920.

    [0010] Enfin, il y a lieu de citer le brevet français FR 2.290.297 qui décrit des patins à deux roues possédant un châssis, une roue avant, une roue arrière et deux arbres pour supporter le châssis sur les roues. Une semelle est montée sur le châssis, cette semelle étant sensiblement horizontale et plus basse que les arbres lorsque le patin est en position de fonctionnement avec ses roues dans un plan vertical.

    [0011] Le brevet FR-2.396.569 décrit des patins pourvus de moyens de freinage comprenant un levier monté pivotant sur le châssis et possédant à une extrémité un patin de frein susceptible de venir en contact avec la roue arrière du patin. Une lanière de cuir, montée à l'autre extrémité du levier, permet l'actionnement du frein en exerçant une traction sur la lanière.

    [0012] Ces derniers brevets décrivent un patin à roulettes qui comporte de nombreux inconvénient. En particulier, ce patin à roulettes est adapté à un sol uniforme.

    [0013] La fixation du pied est du type cale-pied, le pied est maintenu efficacement en laissant une souplesse du mouvement, c'est-à-dire que le pied est maintenu, tandis que le talon reste libre.

    [0014] Cette disposition représente de grands inconvénients quant à la maniabilité dudit patin.

    [0015] Les charactéristiques de ces patins impliquent que le châssis fixe soit très large, beaucoup plus large que l'axe qui maintient les roues. Ce patin, dans sa réalisation technique, est donc très lourd. Il est difficilement adaptable à différentes pointures. Il est ainsi obligatoire d'envisager à la fabrication, un patin pour les adultes et un patin pour les enfants, ce qui augmente beaucoup trop le coût de fabrication. Le châssis trop large et ses deux longerons empêchent l'utilisateur d'incliner le patin dans les virages.

    [0016] Le freinage au niveau des deux roues est beaucoup trop compliqué et peut parfois, dans certaines situations, se révéler dangereux. La roue arrière dudit patin n'est pas équipée d'un dispositif anti-recul permettant l'utilisation de ces patins pour faire du ski de fond. La garde au sol n'est pas réglable.

    [0017] Dans les brevets cités ci-dessus, l'extrémité avant et l'extrémité arrière des longerons est solidaire dudit châssis. Il n'y a pas d'embouts de fourches amovibles permettant de régler à volonté la longueur du châssis et/ou de la semelle.

    [0018] De plus, les extrémités avant et les extrémités arrière desdits longerons sont courbées vers le haut en formant quasiment un angle droit avec lesdits longerons. Les fourches sont quasiment verticales.

    [0019] Une autre particularité de l'invention ci-dessus décrite réside dans le fait que le châssis qui porte la semelle est indépendant des parties qui comportent les fourches de maintien de l'axe des roues. Ces fourches sont amovibles, sur le châssis, ce qui permet à volonté de couper à la longueur désirée le châssis qui porte la semelle. Ainsi avec une seule fabrication on peut à volonté utiliser les mêmes produits pour des patins à roulettes pour enfants ou pour adultes et simplement, en coupant à la longueur désirée, le châssis.

    [0020] Le patin à roulettes selon l'invention comporte plusieurs caractéristiques techniques. Le châssis tubulaire peut être réalisé en alliage léger ou matériau composite et la largeur dudit châssis est inférieure à la largeur de la semelle ; ledit châssis est démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur et ensuite fixé par des moyens de fixation sur les embouts-fourches support de roues et ce de manière à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes à la pointure du pratiquant ; de préférence, l'utilisateur doit réduire la longueur dudit châssis sur l'avant de la poutre. L'arrière présentant des fentes qui permettent de coulisser la partie arrière de la fixation rigide ou talonnière pour régler la pointure de l'utilisateur.

    [0021] La sangle avant est fixée sur la poutre ou châssis par des crochets métalliques articulés et démontables.

    [0022] Le pied est fixé au niveau de l'avant du pied et au niveau du talon de manière très serré afin de rendre l'engin ou le patin à roulettes solidaire du pied. Il n'existe pas de souplesse au niveau du talon.

    [0023] La stabilité est assurée par l'emploi de chaussures montantes qui maintiennent la cheville tout en permettant toutes les évolutions.

    [0024] La largeur minimum du châssis tubulaire ou poutre permet un angle d'inclinaison important sans toucher le sol. Ledit châssis tubulaire est conçu de manière étroite et permet de recevoir toutes les fixations de sécurité de ski alpin traditionnel. Ladite poutre ou châssis peut recevoir, an niveau de sa semelle, une fixation pour chaussures de skis de fond, pour chaussures de ski alpin, etc.

    [0025] Selon un autre mode de réalisation, le patin à roulettes peut être équipé d'un dispositif anti-recul au niveau de sa roue arrière et ce, de manière à pouvoir permettre d'utiliser le patin à roulettes pour du ski de fond.

    [0026] La largeur de la poutre ou châssis peut être environ de 60 millimètres, cette dimension étant donnée uniquement à titre d'exemple.

    [0027] La poutre châssis est plus étroite que la semelle qui y prend appui, qui, par sa longueur proche des skis traditionnels et de par sa structure tubulaire permet le vissage des fixations de sécurité de skis de descente ou de fond et/ou de randonnée traditionnels.

    [0028] Un dispositif de freinage est intégré. Il est constitué d'une lanière souple qui peut être tirée par le pratiquant et permet d'actionner un levier multiplicateur dont l'axe de pivotement est fixé sur la partie extérieure du châssis tubulaire et qui permet d'actionner par l'intermédiaire d'un câble de frein de vélo (qui coulisse à l'intérieur du châssis tubulaire),. Le patin de frein de caoutchouc a été moulé de façon que la courbe de sa surface extérieure corresponde exactement à la courbe intérieure de la jante en alliage léger ou en composite sur laquelle il viendra porter pour provoquer le freinage. Toutes ces dispositions étant connues, l'originalité de l'invention réside dans le fait que le support de ce patin est lui-même une lame d'acier ressort qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc en arrière dès que le pratiquant relache la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort de rappel additionnel.

    [0029] Ladite lame support du patin de freinage est fixée en même temps que l'axe de la roue arrière, ce qui permet de changer la position de l'axe de roue pour changer par exemple la garde au sol du châssis tubulaire, suivant le type de terrain où l'on évolue et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin par rapport à la jante de la roue. La lanière souple de commande de frein est équipée d'un système de réglage type bretelle, pour s'adapter à la taille de l'utilisateur.

    [0030] Un autre pince, type bretelle, permet sa fixation à la ceinture ou à la poche de l'utilisateur.

    [0031] Les embouts de fourches avant et arrière support de roues présentent plusieurs positions du trou de l'axe support de roue est de la patte support de frein, qui permettent d'adapter la garde au sol du patin à roues suivant le type de sol sur lequel on évolue. Ledit réglage est progressif grâce à l'angle formé, angle d'environ 30°, entre le plan de fourches supportant les axes de roues avec le plan horizontal du châssis poutre tubulaire qui relie les fourches avant at arrière.

    [0032] Plusieurs encoches effectuées au niveau des fourches permettent de régler la garde au sol en fixant l'axe des roues. La stabilité est assurée par la fixation rigide du ski sur la poutre châssis tubulaire. L'ensemble du dispositif de fixation du pied se compose d'une sangle avant plastique en deux parties, équipée d'une boucle à verrouillage automatique, permettant le serrage immédiat du pied même en roulant en ce, grâce au profil cranté de ladite sangle. A l'arrière, un ensemble complet tallonnière en métal et plastique rigide, sur laquelle sont fixés deux boucles à verrouillage automatique de part et d'autre du pied dans lesquelles vient se fixer une sangle crantée à ses deux extrémités et élargie sur la partie s'appuyant sur le coup de pied pour ne pas être blessante. Ce dispositif permet un verrouillage rapide et un serrage sans relâchement possible.

    [0033] Seul le verrouillage des sangles avant et arrière nécessite l'usage des mains. La taille des sangles et leur forme permettent le serrage des chaussures montantes qui, en maintenant la cheville, contribuent à la stabilité d'utilisation.

    [0034] Selon un autre mode de réalisation selon l'invention, la patin à roulettes a un châssis tubulaire. Ledit châssis présente dans sa structure 35 même, des rainures qui autorisent la fixation des fixations ou des chaussures sur toute la longueur dudit châssis et ce, au moyen d'écrous prisonniers qui peuvent coulisser et se bloquer dans lesdites rainures du profil dudit châssis.

    [0035] Ledit châssis est démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur et ensuite fixé par des moyens de fixation sur les embouts fourches supports de roues et ce, de manière à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes à la pointure du pratiquant. Selon un mode de réalisation préféré, ces rainures, au nombre de deux, sont disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire au niveau de chaque arête longitudinale.

    [0036] La face supérieure dudit châssis où repose la semelle de la chaussure présente sur toute sa surface de stries anti-dérapantes. Lesdites stries sont longitudinales. La fixation avant s'effectue par une contre-plaque qui, par des écrous, vient se fixer à la hauteur désirée le long des deux rainures latérales du châssis. La sangle avant est montée par simple vissage, prisonnière entre ladite contre-plaque anti-dérapante sur sa face supérieure et le châssis lui-même.

    [0037] La fixation arrière se compose d'une talonnière qui vient se fixer à la hauteur désirée, le long des deux rainures latérales du châssis par deux vis de fixation logées dans la base de la talonnière.

    [0038] La paroi verticale qui forme sensiblement un demi cylindre pour maintenir le talon est pourvue de trous pour le passage de rivets démontables qui assurent la fixation de deux boucles latérales, tout en permettant leur orientation pour s'adapter au profil du coup de pied de l'utilisateur. Une sangle arrière munie d'un renfort amovible de protection vient alors se fixer dans les deux boucles rendant ainsi la cheville prisonnière et l'arrière plan du pied solidaire du châssis.

    [0039] Ladite fixation, selon ce mode de réalisation, peut comporter une réhausse arrière qui assure confort et maintien de la partie basse du mollet. Ladite réhausse est fixe prolongeant la partie arrière de la talonnière.

    [0040] Selon un autre mode de réalisation la réhausse est allongée, elle se prolonge jusqu'à mi-mollet et est montée articulée sur la talonnière au niveau des deux rivets démontables.

    [0041] Cette réhausse allongée est dénommée par la suite, fixation à tige universelle, car elle permet l'utilisation du patin avec n'importe quelle chaussure de ville ou de sport. Cette réhausse allongée est montée articulée sur le talonnière au niveau des deux rivets démontables, elle peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion de la jambe sur l'avant.

    [0042] Une butée arrière sur la talonnière empêche le pivotement vers l'arrière.

    [0043] La partie haute de cette réhausse allongée est pourvue d'une sangle passante qui permet la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe. Cette sangle est munie comme la sangle arrière d'un passant renfort de protection qui évite aux sangles de frotter au niveau du tibia et du coup de pied.

    [0044] La poutre châssis est plus étroite que la semelle qui y prend appui, par sa longueur proche des skis traditionnels et de par sa structure tubulaire elle permet le vissage des fixations de sécurité de skis de descente ou de fond et/ou de randonnée.

    [0045] Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que le support du patin de freinage est constitué d'une lame d'acier qui fait office de ressort et ce, de manière à ramener automatiquement le patin de caoutchouc en arrière, dès que le pratiquant relâche la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort de rappel additionnel. Ladite lame ressort support de patin est fixée en même temps que l'axe de la roue arrière.

    [0046] Le moyen de réglage de la garde au sol du patin est constitué par les embouts de fourche avant et arrière supports de roues qui présentent à leur extrémité, une denture femelle qui reste emboîtée sur la denture mâle du talon de part et d'autre de celui-ci.

    [0047] Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. Ils représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention. Ils permettront de comprendre aisément l'invention.

    La figure 1 est une vue de côté du patin à roulettes selon l'invention. Cette vue est une vue schématique mettant en évidence les caractéristiques techniques essentielles dudit patin à roulettes.

    La figure 2 est une vue de dessus.

    La figure 3 est une vue de détail de la roue arrière avec son dispositif anti retour.

    La figure 4 est une vue schématique de côté du patin à roulette. Elle met en évidence, en trait mixte, la possibilité de régler la garde au sol et l'articulation de la réhausse allongée ou fixation à tige universelle.

    La figure 5 est une vue en plan vue de dessus du patin à roulettes avec une coupe selon l'axe A-A représenté à figure 1.

    La figure 6 est une vue en coupe du châssis tubulaire vu selon la coupe C-C mettant en évidence la fixation avant avec sa contre-plaque.

    La figure 7 est une vue en coupe selon l'axe D-D mettant en évidence les dentures disposées à l'extrémité des embouts de fourche.

    La figure 8 est une vue en perspective du châssis tubulaire vu par une de ses extrémités. Elle met notamment en évidence le profilé dudit châssis tubulaire avec ses deux rainures latérales.

    La figure 9 est une vue en plan de la contre-plaque de la fixation avant.

    La figure 10 est une vue de côté de cette contre-plaque mettant en évidence les moyens de fixation dans les rainures latérales du châssis tubulaire.

    La figure 11 est une vue de ladite contre-plaque vue selon son axe longitudinal.



    [0048] Dans la figure 1, la patin à roulettes est équipé de deux roues, une roue avant 1, une roue arrière 2. Les axes 3 et 4 des roues 1 et 2 sont montés sur des embouts de fourches 5, 6. Ces embouts de fourche sont amovibles et peuvent être fixés sur une poutre châssis 7, cette poutre châssis 7 est très étroite et peut en tout cas être plus étroite que la semelle 8 qui permet de recevoir la fixation 9 de la chaussure. Ledit châssis tubulaire ou poutre 7 peut être réalisé en alliage léger ou en matériau composite. La largeur dudit châssis 7 peut être inférieure à la largeur de la semelle. Ledit châssis 7 est démontable et peut être désolidarisé des embouts de fourches 5, 6 et ce, au moyen de boulons de fixation 10. Lorsque les embouts de fourches 5, 6 sont retirés de la poutre châssis 7, il est possible de couper, à dimension voulue, ledit châssis poutre 7 selon si l'utilisateur est un adulte ou un enfant.

    [0049] De préférence, l'utilisateur ou plus généralement le fabricant, réduira la longueur dudit châssis sur la roue avant de la poutre 7.

    [0050] La partie arrière du patin présente des fentes qui permettent de faire coulisser la partie arrière de la fixation rigide ou talonnière pour régler la pointure.

    [0051] La sangle avant 11 de la fixation 9 est fixée sur la poutre châssis 7 par des crochets 12. Ces crochets 12 sont articulés et démontables. Le pied est fixé au niveau de la partie avant et au niveau du talon de manière très serrée afin de rendre la patin à roulettes solidaire dudit pied.

    [0052] La largeur minimum du châssis tubulaire 7 permet un angle d'inclinaison important, sans toucher le sol. Comme on peut le voir dans la vue de dessus, représentée à la figure 2, la semelle 8 peut recevoir une fixation adaptée à la chaussure correspondant à la nature du dol utilisé. La chaussure ou sa fixation peut déborder de la poutre, si nécessaire. La poutre ou châssis 7 peut recevoir au niveau de sa semelle 8, une fixation pour chaussure de ski de fond, chaussure de ski alpin, etc.

    [0053] Dans le cas du ski alpin, ski de randonnée ou ski de fond, la roue arrière 2 peut être équipée d'un dispositif anti-recul.

    [0054] Le dispositif anti-recul est représenté dans une vue schématique, représentée à la figure 3. Ce dispositif anti-recul, au niveau de la roue arrière 3 est du type connu. Le dispositif de freinage qui est intégré audit patin est disposé uniquement au niveau de la roue arrière 2. Il est constitué d'une lanière souple, non représentée, qui peut être tirée par le l'utilisateur et qui permet d'actionner un levier multiplicateur 13. L'axe de pivotement 14 dudit levier multiplicateur 13 est fixé sur la partie extérieure du châssis tubulaire 7. Il permet d'actionner, par l'intermédiaire d'un câble de rein de vélo 15, qui coulisse à l'intérieur du châssis tubulaire, le patin de freinage 16. Le patin de freinage 16 a été moulé de façon que la courbe de sa surface extérieure corresponde exactement à la courbe intérieure de la jante 17 sur laquelle il viendra porter pour provoquer le freinage. Le support 18 de ce patin de freinage est lui-même une lame d'acier ressort qui ramène automatiquement la patin de caoutchouc 16 en arrière dès que le pratiquant relache la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort de rappel additionnel. La lame support 18 d'un patin 16 est fixée en même temps que l'axe 3 de la roue arrière 2, ce qui permet de changer la position de l'axe 3 de la roue 2 pour changer par exemple la garde au sol du châssis ou poutre tubulaire 7 et ce, suivant le type de terrain où l'utilisateur va évoluer et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin 16 par rapport à la jante 17 de la roue 2.

    [0055] De manière à pouvoir régler la garde au sol, les fourches 5 et 6 comportant des encoches de fixation 19, 20 sur leur longueur.

    [0056] Il y lieu de noter également que les fourches forment un angle d'environ 30° entre le plan de fourches supportant les axes 3, 4 des roues 1 et 2 avec le plan horizontal du châssis poutre 7 qui relie lesdites fourches 5, 6 avant et arrière.

    [0057] Le patin à roulettes selon l'invention est composé de deux roues, une roue arrière 31 et une roue avant 32. Ces deux roues sont solidaires par leur axe d'un châssis 33 recevant une semelle qui permet, par des moyens de fixation à l'utilisateur, de fixer ses chaussures. Ledit patin comportant au moins sur sa partie arrière un frein actionné par une câblette et un levier. Ledit levier pourra être actionné par une lanière. Tous ces éléments sont connus notamment du brevet ayant fait l'objet d'une demande de brevet principale.

    [0058] Le châssis tubulaire 33 peut être réalisé en alliage léger ou matériau composite. La largeur dudit châssis 33 est inférieure de la semelle destinée à recevoir la fixation pour la chaussure. Ledit châssis tubulaire 33 est démontable. Les roues étant fixées par leur axe sur des embouts de fourche 34, 35 amovibles.

    [0059] Lesdits embouts de fourche sont fixés sur la poutre châssis par des moyens de fixation, des moyens de réglage permettent de régler la garde au sol. Tous ces éléments sont connus.

    [0060] Une des caractéristiques de l'invention réside dans le châssis tubulaire 33. Ledit châssis tubulaire 33 est démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur et ensuite fixé par des moyens de fixation sur les embouts fourches 34, 35 supports de roues 31, 32 et ce, de manière à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes à la pointure du pratiquant. L'utilisateur pourra réduire la longueur dudit châssis 33 indifféremment en coupant une partie sur l'avant ou sur l'arrière car le châssis tubulaire 33 présente dans sa structure des rainures 36, 37 qui autorisent la fixation des fixations ou des chaussures sur toute la longueur dudit châssis 33 et ce, au moyen d'écrous "prisonniers" qui peuvent coulisser et se bloquer dans lesdites rainures 36, 37 du profil du châssis tubulaire 33. Ces rainures 36, 37 au nombre de deux, sont disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire 33 au niveau de chaque arête longitudinale.

    [0061] La face supérieure 38 dudit châssis tubulaire 33 où repose la semelle de la chaussure, présente sur toute sa surface des stries anti-dérapantes 62. Lesdites stries 62 sont longitudinales.

    [0062] La fixation avant s'effectue par une contre-plaque 39 qui, par des écrous 40, 41, vient se fixer à hauteur désirée le long des deux rainures latérales 36, 37 du châssis 33. La sangle avant 42 est montée par simple vissage. Elle se trouve prisonnière entre ladite contre-plaque 39 sur sa face supérieure et le châssis lui-même.

    [0063] Ce blocage évite le glissement latéral de la sangle.

    [0064] Le pied est fixé au niveau de l'avant et au niveau du talon, de manière très serrée afin de rendre le patin à roulettes solidaire du pied. Il n'existe pas de souplesse au niveau du talon. La stabilité est assurée par l'emploi de chaussure. Il est proposé à l'utilisateur en option un kit de vissage permettant de visser directement la chaussure sur le châssis avec deux contre-plaques et quatre vis. La stabilité est assurée par l'emploi de chaussures sports ou randonnées montantes qui maintiennent la cheville en permettant toutes les évolutions. Ceci en utilisant :
    - soit le kit de vissage de la chaussure sur le châssis 33.
    - soit la fixation de type standard fournie avec le patin à roulettes c'est à dire la sangle avant 42 telle que définie ci-dessus et la fixation arrière 43 qui se compose d'une talonnière 44 qui vient se fixer à la hauteur désirée le long de deux rainures latérales 36, 37 du châssis 33 par deux vis de fixation logées dans la base de la talonnière 44. Les deux vis de fixation sont des vis 45 et 46. La paroi verticale 47 qui forme sensiblement un demi-cylindre pour maintenir le talon est pourvue de trous pour le passage de rivets démontables 48 et 49. Ces rivets démontables 48 et 49 assurent la fixation de deux boucles latérales tout en permettant leur orientation pour s'adapter au profil du coup de pied de l'utilisateur. Une sangle arrière 50 munie d'un renfort amovible de protection 51 vient alors se fixer dans les deux boucles rendant ainsi la cheville prisonnière et l'arrière plan du pied solidaire du châssis 33. Cette fixation peut comporter une réhausse arrière représentée sur les figures qui assurent confort et maintien de la partie basse du mollet. Cette réhausse est fixe prolongeant la partie arrière de la talonnière. Bien entendu, il peut exister au moins deux tailles de réhausse qui sont proposées soit pour un adulte soit pour un enfant.

    [0065] Selon le mode de réalisation représenté à la figure 1, la réhausse est une réhausse allongée. Cette réhausse allongée 52 se prolonge jusqu'à mi-­mollet et est montée articulée sur la talonnière 44 au niveau des deux rivets démontables 48, 49. Cette réhausse allongée 52 est dénommée par la suite "fixation à tige universelle" car elle permet l'utilisation du patin à roulettes avec n'importe quelle chaussure de ville ou de sport et ce, même si ces chaussures n'apportent aucun maintien au niveau de la cheville. Cette fixation avec sa réhausse articulée grâce à sa conception permet même l'utilisation dudit patin avec des chaussures basses ou même pieds nus.

    [0066] Cette réhausse allongée 52 vient s'articuler sur la talonnière 44 au niveau de deux rivets démontables. Les deux boucles de la sangle arrière 50 restent indentiques.

    [0067] Cette réhausse allongée 52 peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion de la jambe sur l'avant. Une butée arrière sur la talonnière 44 empêche le pivotement vers l'arrière.

    [0068] La partie haute de cette réhausse allongée 52 est pourvue de sangles passantes 53 qui permet la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe. Cette sangle est munie comme la sangle arrière d'un passant de renfort de protection 54. Le passant renfort de protection 54 évite aux sangles de frotter au niveau du tibia et du coupe de pied.

    [0069] Cette réhausse allongée 52 est plus souple au niveau du mollet et pourvu dans sa partie interne de renforts de protection comme il en existe dans les chaussures de ski et ce, de manière à isoler la jambe de la coque plastique rigide et éviter ainsi les blessures tout en augmentant le confort de l'utilisateur.

    [0070] Un dispositif de freinage est intégré. Il est constitué d'une lanière semi-rigide qui peut être tirée par le pratiquant et permet d'actionner un levier multiplicateur 55 dont l'axe de pivotement 56 est fixé sur la partie extérieure du châssis tubulaire 33 et qui permet d'accéder par l'intermédiaire d'un câble de frein de vélo 57 (qui coulisse à l'intérieur du châssis tubulaire 33). Le patin de frein de caoutchouc 58 a été moulé de façon que la courbe de sa surface extérieure corresponde exactement à la courbe intérieure de la jante 59 en alliage léger ou en composite sur laquelle il viendra porter pour provoquer le freinage.

    [0071] Toutes ces dispositions sont connues. La caractéristique de la présente invention réside dans le fait que le support 60 dudit patin 58 est lui-même une lame d'acier ressort 60 qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc 58 en arrière dès que le pratiquant relâche la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort de rappel additionnel.

    [0072] Ladite lame support 60 du patin de freinage 58 est fixée en même temps que l'axe de la roue arrière 61 ce qui permet de changer la position de l'axe 61 de roue pour changer par exemple la garde au sol du châssis tubulaire 33 suivant le type de terrain où l'on évolue et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin 58 par rapport à la jante 59 de la roue.

    [0073] La lanière semi-rigide de commande de frein est équipée d'un système de réglage, du type bretelle pour s'adapter à la taille de l'utilisateur. Une autre pince, du type bretelle, permet sa fixation à la ceinture ou à la poche de l'utilisateur. Ces moyens ne sont pas représentés sur les dessins.

    [0074] Les embouts de fourche 34 et 35 avant et arrière, supports des roues 31 et 32 présentent à leur extrémité une denture femelle qui vient s'emboîter sur la denture mâle du talon de part et d'autre de celui-ci.

    [0075] En dévissant, on écarte légèrement les fourches 34, 35 on choisit sa garde au sol, et en revissant à fond on bloque les denture mâles dans les dentures femelles. On obtient ainsi une stabilisation après réglage rapide, ledit réglage étant progressif puisque degré par degré sans démontage de la roue, ce qui n'était pas le cas dans les différents patins connus à ce jour.

    [0076] L'ensemble du dispositif de fixation du pied se compose d'une sangle avant plastique en une partie équipée d'une boucle à verrouillage automatique permettant le serrage immédiat du pied même en roulant et ce, grâce au profil cranté de ladite sangle. A l'arrière, un ensemble complet talonnière en métal et/ou plastique rigide sur laquelle sont fixées deux boucles à verrouillage automatique de part et d'autre du pied dans lesquelles viennent se fixer une sangle crantée à ses deux extrémités et élargies sur la partie s'appuyant sur le coup de pied pour ne pas être blessante.

    [0077] Ce dispositif de fixation permet le verrouillage rapide et un serrage des sangles avants et arrières nécessitent l'usage des mains. La taille des sangles et leur forme permettent le serrage des chaussures montantes qui en maintenant la cheville, contribue à la stabilité d'utilisation.

    REFERENCES



    [0078] 

    1. Roue avant

    2. Roue arrière

    3. Axe de la roue avant

    4. Axe de la roue avant

    5. Embout de fourche

    6. Embout de fourche

    7. Poutre châssis

    8. Semelle

    9. Fixation

    10. Boulons de fixation

    11. Sangle avant

    12. Crochet

    13. Levier multiplicateur

    14. Axe de pivotement

    15. Cable de frein de vélo

    16. Patin de frein caoutchouc

    17. Jante

    18. Lame support du patin de freinage

    19. Encoche de fixation sur la fourche

    20. Encoche de fixation sur la fourche

    31. Roue arrière

    32. Roue avant

    33. Châssis tubulaire

    34. Embout de fourche amovible avant

    35. Embout de fourche amovible arrière

    36. Rainure

    37. Rainure

    38. Face supérieure du châssis

    39. Contre-plaque

    40. Ecrou

    41. Ecrou

    42. Sangle avant

    43. Fixation arrière

    44. Talonnière

    45. Vis

    46. Vis

    47. Paroi verticale

    48. Rivet démontable

    49. Rivet démontable

    50. Sangle arrière

    51. Renfort amovible de protection

    52. Réhausse allongée

    53. Sangles passantes

    54. Renfort de protection

    55. Levier multiplicateur

    56. Axe de pivotement

    57. Câble de frein de vélo

    58. Patin de freinage de caoutchouc

    59. Jante de la roue

    60. Lame support

    61. Axe de la roue arrière

    62. Stries longitudinales anti-dérapantes




    Revendications

    1. Patin à roulettes composé de deux roues solidaires par leurs axes d'un châssis, ledit châssis recevant une semelle qui permet par des moyens de fixation, à l'utilisateur de fixer ses chaussures, ledit patin comportant au moins sur sa roue arrière un frein à patin actionné par une câblette et un levier, ledit levier pouvant être actionner par une lanière caractérisé par le fait
    que le châssis (7) est tubulaire réalisé en alliage léger ou matériau composite et que la largeur dudit châssis (7) est inférieure à la largeur de la semelle (8) destinée à recevoir la fixation pour la chaussure ; ledit châssis (7) est démontable, les roues (1) et (2) étant fixées par leur axe (3) et (4) sur des embouts de fourche (5, 6) amovibles, lesdits embouts de fourche (5, 6) sont fixés sur la poutre châssis (7) par des moyens de fixation (10) ; les moyens de réglage (19, 20) permettent de régler la garde au sol.
     
    2. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérise par le fait
    que les moyens de réglage de la garde au sol sont des encoches (19, 20) réalisées sur la longueur des fourches (5, 6).
     
    3. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérisé par le fait
    que la sangle avant (11) est fixée sur la poutre châssis (7) par des crochets métalliques (12) articulés et démontables.
     
    4. Patin à roulettes selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    que la roue arrière (2) est équipée d'un dispositif anti-recul et ce, de manière à pouvoir permettre d'utiliser le patin à roulettes pour du ski de fond.
     
    5. Patin à roulettes selon la revendication 2 caractérisé par le fait
    que le support (18) d'un patin de freinage (16) est lui-même une lame d'acier ressort qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc (16) en arrière dès que l'utilisateur relache la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort de rappel traditionnel.
     
    6. Patin à roulettes selon la revendication 5 caractérisé par le fait
    que ladite lame support de patin (18) est fixée en même temps que l'axe (3) de la roue arrière (2).
     
    7. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérisé par le fait
    qu'il existe un angle d'environ 30° entre le plan de fourches (5, 6) supportant les axes (3, 4) des roues (1, 2) avec le plan horizontal du châssis poutre tubulaire (7) qui relie lesdites fourches (5, 6) avant et arrière.
     
    8. Patin à roulettes caractérisé par le fait
    que le châssis tubulaire (33) présente dans sa structure, des rainures (36, 37) qui autorisent la fixation des fixations des chaussures sur toute la longueur dudit châssis (33) et ce, au moyen d'écrous prisonniers qui peuvent coulisser et se bloquer dans les rainures (36, 37) du profil du châssis tubulaire ; lesdites rainures (36, 37) sont au nombre de deux disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire (33) au niveau de chaque arête longitudinale ; la face supérieure (38) dudit châssis tubulaire (33) où repose la semelle de la chaussure présente sur toute la surface des stries anti-dérapantes (62) ; lesdites stries sont longitudinales ; la fixation avant s'effectue par une contre-plaque (39) qui par des écrous (40, 41) vient se fixer à hauteur désirée le long des rainures latérales (36, 37) du châssis tubulaire (33) ; la sangle avant (42) est montée par simple vissage et se trouve prisonnière entre ladite contre-plaque (39) sur face supérieure et le châssis lui-même ; la fixation arrière se compose d'une talonnière (44) qui vient se fixer à la hauteur désirée le long des deux rainures latérales (36, 37) du châssis (33) par deux vis de fixation (45, 46) logées dans la base de la talonnière (44) ; la paroi verticale (47) forme sensiblement un demi-cylindre pour maintenir le talon et est pourvue de trous pour le passage de rivets démontables (48, 49) ; ces rivets démontables (48, 49) assurent la fixation de deux boucles latérales tout en permettant leur orientation pour s'adapter au profil du coup de pied de l'utilisateur ; une sangle arrière munie d'un renfort amovible de protection vient alors se fixer dans les boucles rendant ainsi la cheville prisonnière et l'arrière plan du pied solidaire du châssis (33) ; cette fixation arrière peut comporter un moyen faisant office de réhausse.
     
    9. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
    que la réhausse est une réhausse amovible qui vient se fixer dans la partie arrière de la talonnière.
     
    10. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
    que la réhausse peut être une réhausse allongée qui se prolonge jusqu'à mi-mollet et qui est montée articulée sur la talonnière (44) au niveau des deux rivets démontables (48, 49) ; elle fait office de "fixation à tige universelle".
     
    11. Patin à roulettes selon la revendication 10 caractérisé par le fait
    que la réhausse allongée (52) peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion de la jambe sur l'avant ; une butée arrière sur la talonnière (44) empêche le pivotement vers l'arrière.
     
    12. Patin à roulettes selon la revendication 11 caractérisé par le fait
    que la partie haute de cette réhausse allongée (52) est pourvue de sangles passantes (53) qui permettent la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe ; cette sangle est munie comme la sangle arrière d'un passant de renfort de protection (54).
     
    13. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
    que le support (60) de patin (58) est lui-même une lame ressort (60) qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc (58) en arrière dès que le pratiquant relâche la traction sur la lanière.
     
    14. Patin à roulettes selon la revendication 13 caractérisé par le fait
    que ladite lame support (60) de patin de freinage (58) est fixée en même temps que l'axe (61) de la roue arrière (31).
     
    15. Patin à roulettes selon la revendication 14 caractérisé par le fait
    que les embouts de fourche avant (34) et arrière (35) supports de roues présentent à leur extrémité une denture femelle qui vient s'emboîter sur la denture mâle du talon de part et d'autre de celui-ci.
     




    Dessins