[0001] La présente invention a pour objet un patin à roulettes tel que conçu pour un article
de jeu et/ou de sport permettant de rouler ou de glisser sur tous types de sol : macadam,
pavés, terre battue, gazon, sable mouillé, neige, etc.
[0002] Son avantage sur les patins à roulettes traditionnels réside dans le grand diamètre
des roues qui permettent de rouler en tous terrains.
[0003] Ledit patin peut être utilisé en tant que patin à roulettes traditionnel maid également
dans d'autres disciplines telles que le ski de fond, le ski de descente, les pentes
herbeuses, les terrains plats ou accidentés..
[0004] Ledit patin est équipé d'une arrière anti-recul notamment pour le ski de fond.
[0005] Un autre particularité dudit patin réside dans le fait que la semelle peut recevoir
différents types de fixations.
[0006] Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que la garde au sol
dudit patin est réglable, ce qui permet d'adapter la garde au sol dudit patin en fonction
de la nature du terrain. La garde au sol peut ainsi être basse lorsque le patin à
roulettes est utilisé sur un terrain dur, la garde au sol est moyenne lorsque le patin
à roulettes est utilisé sur un terrain herbeux, la garde au sol est haute lorsque
le patin à roulettes est utilisé pour un terrain accidenté.
[0007] L'état de la technique peut être défini par les brevets suivants :
- USA 834,526 : ce brevet décrit un patin à roulettes avec des sangles de fixation;
ce brevet déposé le 30 octobre 1906 décrit le patin à roulettes traditionnel.
- US 4.445.699 : ce brevet décrit un patin à roulettes dont la garde au sol et la
semelle se trouvent en-dessous des axes des roues. La garde au sol n'est pas réglable.
[0008] Le brevet US 593.278 décrit un patin à roulettes avec un système à double freinage.
Chaque roue est pourvue de moyen de freinage à levier actionne par une lanière.
[0009] On peut également citer les brevets
- GB 221.445A,
- USA 3.501.162,
- USA 3.635.854,
- DE 860.614,
- DE 204.8920.
[0010] Enfin, il y a lieu de citer le brevet français FR 2.290.297 qui décrit des patins
à deux roues possédant un châssis, une roue avant, une roue arrière et deux arbres
pour supporter le châssis sur les roues. Une semelle est montée sur le châssis, cette
semelle étant sensiblement horizontale et plus basse que les arbres lorsque le patin
est en position de fonctionnement avec ses roues dans un plan vertical.
[0011] Le brevet FR-2.396.569 décrit des patins pourvus de moyens de freinage comprenant
un levier monté pivotant sur le châssis et possédant à une extrémité un patin de frein
susceptible de venir en contact avec la roue arrière du patin. Une lanière de cuir,
montée à l'autre extrémité du levier, permet l'actionnement du frein en exerçant une
traction sur la lanière.
[0012] Ces derniers brevets décrivent un patin à roulettes qui comporte de nombreux inconvénient.
En particulier, ce patin à roulettes est adapté à un sol uniforme.
[0013] La fixation du pied est du type cale-pied, le pied est maintenu efficacement en laissant
une souplesse du mouvement, c'est-à-dire que le pied est maintenu, tandis que le talon
reste libre.
[0014] Cette disposition représente de grands inconvénients quant à la maniabilité dudit
patin.
[0015] Les charactéristiques de ces patins impliquent que le châssis fixe soit très large,
beaucoup plus large que l'axe qui maintient les roues. Ce patin, dans sa réalisation
technique, est donc très lourd. Il est difficilement adaptable à différentes pointures.
Il est ainsi obligatoire d'envisager à la fabrication, un patin pour les adultes et
un patin pour les enfants, ce qui augmente beaucoup trop le coût de fabrication. Le
châssis trop large et ses deux longerons empêchent l'utilisateur d'incliner le patin
dans les virages.
[0016] Le freinage au niveau des deux roues est beaucoup trop compliqué et peut parfois,
dans certaines situations, se révéler dangereux. La roue arrière dudit patin n'est
pas équipée d'un dispositif anti-recul permettant l'utilisation de ces patins pour
faire du ski de fond. La garde au sol n'est pas réglable.
[0017] Dans les brevets cités ci-dessus, l'extrémité avant et l'extrémité arrière des longerons
est solidaire dudit châssis. Il n'y a pas d'embouts de fourches amovibles permettant
de régler à volonté la longueur du châssis et/ou de la semelle.
[0018] De plus, les extrémités avant et les extrémités arrière desdits longerons sont courbées
vers le haut en formant quasiment un angle droit avec lesdits longerons. Les fourches
sont quasiment verticales.
[0019] Une autre particularité de l'invention ci-dessus décrite réside dans le fait que
le châssis qui porte la semelle est indépendant des parties qui comportent les fourches
de maintien de l'axe des roues. Ces fourches sont amovibles, sur le châssis, ce qui
permet à volonté de couper à la longueur désirée le châssis qui porte la semelle.
Ainsi avec une seule fabrication on peut à volonté utiliser les mêmes produits pour
des patins à roulettes pour enfants ou pour adultes et simplement, en coupant à la
longueur désirée, le châssis.
[0020] Le patin à roulettes selon l'invention comporte plusieurs caractéristiques techniques.
Le châssis tubulaire peut être réalisé en alliage léger ou matériau composite et la
largeur dudit châssis est inférieure à la largeur de la semelle ; ledit châssis est
démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur et ensuite fixé
par des moyens de fixation sur les embouts-fourches support de roues et ce de manière
à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes à la pointure du pratiquant ; de
préférence, l'utilisateur doit réduire la longueur dudit châssis sur l'avant de la
poutre. L'arrière présentant des fentes qui permettent de coulisser la partie arrière
de la fixation rigide ou talonnière pour régler la pointure de l'utilisateur.
[0021] La sangle avant est fixée sur la poutre ou châssis par des crochets métalliques articulés
et démontables.
[0022] Le pied est fixé au niveau de l'avant du pied et au niveau du talon de manière très
serré afin de rendre l'engin ou le patin à roulettes solidaire du pied. Il n'existe
pas de souplesse au niveau du talon.
[0023] La stabilité est assurée par l'emploi de chaussures montantes qui maintiennent la
cheville tout en permettant toutes les évolutions.
[0024] La largeur minimum du châssis tubulaire ou poutre permet un angle d'inclinaison important
sans toucher le sol. Ledit châssis tubulaire est conçu de manière étroite et permet
de recevoir toutes les fixations de sécurité de ski alpin traditionnel. Ladite poutre
ou châssis peut recevoir, an niveau de sa semelle, une fixation pour chaussures de
skis de fond, pour chaussures de ski alpin, etc.
[0025] Selon un autre mode de réalisation, le patin à roulettes peut être équipé d'un dispositif
anti-recul au niveau de sa roue arrière et ce, de manière à pouvoir permettre d'utiliser
le patin à roulettes pour du ski de fond.
[0026] La largeur de la poutre ou châssis peut être environ de 60 millimètres, cette dimension
étant donnée uniquement à titre d'exemple.
[0027] La poutre châssis est plus étroite que la semelle qui y prend appui, qui, par sa
longueur proche des skis traditionnels et de par sa structure tubulaire permet le
vissage des fixations de sécurité de skis de descente ou de fond et/ou de randonnée
traditionnels.
[0028] Un dispositif de freinage est intégré. Il est constitué d'une lanière souple qui
peut être tirée par le pratiquant et permet d'actionner un levier multiplicateur dont
l'axe de pivotement est fixé sur la partie extérieure du châssis tubulaire et qui
permet d'actionner par l'intermédiaire d'un câble de frein de vélo (qui coulisse à
l'intérieur du châssis tubulaire),. Le patin de frein de caoutchouc a été moulé de
façon que la courbe de sa surface extérieure corresponde exactement à la courbe intérieure
de la jante en alliage léger ou en composite sur laquelle il viendra porter pour provoquer
le freinage. Toutes ces dispositions étant connues, l'originalité de l'invention réside
dans le fait que le support de ce patin est lui-même une lame d'acier ressort qui
ramène automatiquement le patin de caoutchouc en arrière dès que le pratiquant relache
la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun ressort
de rappel additionnel.
[0029] Ladite lame support du patin de freinage est fixée en même temps que l'axe de la
roue arrière, ce qui permet de changer la position de l'axe de roue pour changer par
exemple la garde au sol du châssis tubulaire, suivant le type de terrain où l'on évolue
et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin par rapport à la jante
de la roue. La lanière souple de commande de frein est équipée d'un système de réglage
type bretelle, pour s'adapter à la taille de l'utilisateur.
[0030] Un autre pince, type bretelle, permet sa fixation à la ceinture ou à la poche de
l'utilisateur.
[0031] Les embouts de fourches avant et arrière support de roues présentent plusieurs positions
du trou de l'axe support de roue est de la patte support de frein, qui permettent
d'adapter la garde au sol du patin à roues suivant le type de sol sur lequel on évolue.
Ledit réglage est progressif grâce à l'angle formé, angle d'environ 30°, entre le
plan de fourches supportant les axes de roues avec le plan horizontal du châssis poutre
tubulaire qui relie les fourches avant at arrière.
[0032] Plusieurs encoches effectuées au niveau des fourches permettent de régler la garde
au sol en fixant l'axe des roues. La stabilité est assurée par la fixation rigide
du ski sur la poutre châssis tubulaire. L'ensemble du dispositif de fixation du pied
se compose d'une sangle avant plastique en deux parties, équipée d'une boucle à verrouillage
automatique, permettant le serrage immédiat du pied même en roulant en ce, grâce au
profil cranté de ladite sangle. A l'arrière, un ensemble complet tallonnière en métal
et plastique rigide, sur laquelle sont fixés deux boucles à verrouillage automatique
de part et d'autre du pied dans lesquelles vient se fixer une sangle crantée à ses
deux extrémités et élargie sur la partie s'appuyant sur le coup de pied pour ne pas
être blessante. Ce dispositif permet un verrouillage rapide et un serrage sans relâchement
possible.
[0033] Seul le verrouillage des sangles avant et arrière nécessite l'usage des mains. La
taille des sangles et leur forme permettent le serrage des chaussures montantes qui,
en maintenant la cheville, contribuent à la stabilité d'utilisation.
[0034] Selon un autre mode de réalisation selon l'invention, la patin à roulettes a un châssis
tubulaire. Ledit châssis présente dans sa structure 35 même, des rainures qui autorisent
la fixation des fixations ou des chaussures sur toute la longueur dudit châssis et
ce, au moyen d'écrous prisonniers qui peuvent coulisser et se bloquer dans lesdites
rainures du profil dudit châssis.
[0035] Ledit châssis est démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur
et ensuite fixé par des moyens de fixation sur les embouts fourches supports de roues
et ce, de manière à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes à la pointure du
pratiquant. Selon un mode de réalisation préféré, ces rainures, au nombre de deux,
sont disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire au niveau de chaque arête
longitudinale.
[0036] La face supérieure dudit châssis où repose la semelle de la chaussure présente sur
toute sa surface de stries anti-dérapantes. Lesdites stries sont longitudinales. La
fixation avant s'effectue par une contre-plaque qui, par des écrous, vient se fixer
à la hauteur désirée le long des deux rainures latérales du châssis. La sangle avant
est montée par simple vissage, prisonnière entre ladite contre-plaque anti-dérapante
sur sa face supérieure et le châssis lui-même.
[0037] La fixation arrière se compose d'une talonnière qui vient se fixer à la hauteur désirée,
le long des deux rainures latérales du châssis par deux vis de fixation logées dans
la base de la talonnière.
[0038] La paroi verticale qui forme sensiblement un demi cylindre pour maintenir le talon
est pourvue de trous pour le passage de rivets démontables qui assurent la fixation
de deux boucles latérales, tout en permettant leur orientation pour s'adapter au profil
du coup de pied de l'utilisateur. Une sangle arrière munie d'un renfort amovible de
protection vient alors se fixer dans les deux boucles rendant ainsi la cheville prisonnière
et l'arrière plan du pied solidaire du châssis.
[0039] Ladite fixation, selon ce mode de réalisation, peut comporter une réhausse arrière
qui assure confort et maintien de la partie basse du mollet. Ladite réhausse est fixe
prolongeant la partie arrière de la talonnière.
[0040] Selon un autre mode de réalisation la réhausse est allongée, elle se prolonge jusqu'à
mi-mollet et est montée articulée sur la talonnière au niveau des deux rivets démontables.
[0041] Cette réhausse allongée est dénommée par la suite, fixation à tige universelle, car
elle permet l'utilisation du patin avec n'importe quelle chaussure de ville ou de
sport. Cette réhausse allongée est montée articulée sur le talonnière au niveau des
deux rivets démontables, elle peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion
de la jambe sur l'avant.
[0042] Une butée arrière sur la talonnière empêche le pivotement vers l'arrière.
[0043] La partie haute de cette réhausse allongée est pourvue d'une sangle passante qui
permet la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe. Cette sangle est
munie comme la sangle arrière d'un passant renfort de protection qui évite aux sangles
de frotter au niveau du tibia et du coup de pied.
[0044] La poutre châssis est plus étroite que la semelle qui y prend appui, par sa longueur
proche des skis traditionnels et de par sa structure tubulaire elle permet le vissage
des fixations de sécurité de skis de descente ou de fond et/ou de randonnée.
[0045] Une autre caractéristique de l'invention réside dans le fait que le support du patin
de freinage est constitué d'une lame d'acier qui fait office de ressort et ce, de
manière à ramener automatiquement le patin de caoutchouc en arrière, dès que le pratiquant
relâche la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun
ressort de rappel additionnel. Ladite lame ressort support de patin est fixée en même
temps que l'axe de la roue arrière.
[0046] Le moyen de réglage de la garde au sol du patin est constitué par les embouts de
fourche avant et arrière supports de roues qui présentent à leur extrémité, une denture
femelle qui reste emboîtée sur la denture mâle du talon de part et d'autre de celui-ci.
[0047] Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs.
Ils représentent un mode de réalisation préféré selon l'invention. Ils permettront
de comprendre aisément l'invention.
La figure 1 est une vue de côté du patin à roulettes selon l'invention. Cette vue
est une vue schématique mettant en évidence les caractéristiques techniques essentielles
dudit patin à roulettes.
La figure 2 est une vue de dessus.
La figure 3 est une vue de détail de la roue arrière avec son dispositif anti retour.
La figure 4 est une vue schématique de côté du patin à roulette. Elle met en évidence,
en trait mixte, la possibilité de régler la garde au sol et l'articulation de la réhausse
allongée ou fixation à tige universelle.
La figure 5 est une vue en plan vue de dessus du patin à roulettes avec une coupe
selon l'axe A-A représenté à figure 1.
La figure 6 est une vue en coupe du châssis tubulaire vu selon la coupe C-C mettant
en évidence la fixation avant avec sa contre-plaque.
La figure 7 est une vue en coupe selon l'axe D-D mettant en évidence les dentures
disposées à l'extrémité des embouts de fourche.
La figure 8 est une vue en perspective du châssis tubulaire vu par une de ses extrémités.
Elle met notamment en évidence le profilé dudit châssis tubulaire avec ses deux rainures
latérales.
La figure 9 est une vue en plan de la contre-plaque de la fixation avant.
La figure 10 est une vue de côté de cette contre-plaque mettant en évidence les moyens
de fixation dans les rainures latérales du châssis tubulaire.
La figure 11 est une vue de ladite contre-plaque vue selon son axe longitudinal.
[0048] Dans la figure 1, la patin à roulettes est équipé de deux roues, une roue avant 1,
une roue arrière 2. Les axes 3 et 4 des roues 1 et 2 sont montés sur des embouts de
fourches 5, 6. Ces embouts de fourche sont amovibles et peuvent être fixés sur une
poutre châssis 7, cette poutre châssis 7 est très étroite et peut en tout cas être
plus étroite que la semelle 8 qui permet de recevoir la fixation 9 de la chaussure.
Ledit châssis tubulaire ou poutre 7 peut être réalisé en alliage léger ou en matériau
composite. La largeur dudit châssis 7 peut être inférieure à la largeur de la semelle.
Ledit châssis 7 est démontable et peut être désolidarisé des embouts de fourches 5,
6 et ce, au moyen de boulons de fixation 10. Lorsque les embouts de fourches 5, 6
sont retirés de la poutre châssis 7, il est possible de couper, à dimension voulue,
ledit châssis poutre 7 selon si l'utilisateur est un adulte ou un enfant.
[0049] De préférence, l'utilisateur ou plus généralement le fabricant, réduira la longueur
dudit châssis sur la roue avant de la poutre 7.
[0050] La partie arrière du patin présente des fentes qui permettent de faire coulisser
la partie arrière de la fixation rigide ou talonnière pour régler la pointure.
[0051] La sangle avant 11 de la fixation 9 est fixée sur la poutre châssis 7 par des crochets
12. Ces crochets 12 sont articulés et démontables. Le pied est fixé au niveau de la
partie avant et au niveau du talon de manière très serrée afin de rendre la patin
à roulettes solidaire dudit pied.
[0052] La largeur minimum du châssis tubulaire 7 permet un angle d'inclinaison important,
sans toucher le sol. Comme on peut le voir dans la vue de dessus, représentée à la
figure 2, la semelle 8 peut recevoir une fixation adaptée à la chaussure correspondant
à la nature du dol utilisé. La chaussure ou sa fixation peut déborder de la poutre,
si nécessaire. La poutre ou châssis 7 peut recevoir au niveau de sa semelle 8, une
fixation pour chaussure de ski de fond, chaussure de ski alpin, etc.
[0053] Dans le cas du ski alpin, ski de randonnée ou ski de fond, la roue arrière 2 peut
être équipée d'un dispositif anti-recul.
[0054] Le dispositif anti-recul est représenté dans une vue schématique, représentée à la
figure 3. Ce dispositif anti-recul, au niveau de la roue arrière 3 est du type connu.
Le dispositif de freinage qui est intégré audit patin est disposé uniquement au niveau
de la roue arrière 2. Il est constitué d'une lanière souple, non représentée, qui
peut être tirée par le l'utilisateur et qui permet d'actionner un levier multiplicateur
13. L'axe de pivotement 14 dudit levier multiplicateur 13 est fixé sur la partie extérieure
du châssis tubulaire 7. Il permet d'actionner, par l'intermédiaire d'un câble de rein
de vélo 15, qui coulisse à l'intérieur du châssis tubulaire, le patin de freinage
16. Le patin de freinage 16 a été moulé de façon que la courbe de sa surface extérieure
corresponde exactement à la courbe intérieure de la jante 17 sur laquelle il viendra
porter pour provoquer le freinage. Le support 18 de ce patin de freinage est lui-même
une lame d'acier ressort qui ramène automatiquement la patin de caoutchouc 16 en arrière
dès que le pratiquant relache la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin
d'adjoindre aucun ressort de rappel additionnel. La lame support 18 d'un patin 16
est fixée en même temps que l'axe 3 de la roue arrière 2, ce qui permet de changer
la position de l'axe 3 de la roue 2 pour changer par exemple la garde au sol du châssis
ou poutre tubulaire 7 et ce, suivant le type de terrain où l'utilisateur va évoluer
et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin 16 par rapport à la jante
17 de la roue 2.
[0055] De manière à pouvoir régler la garde au sol, les fourches 5 et 6 comportant des encoches
de fixation 19, 20 sur leur longueur.
[0056] Il y lieu de noter également que les fourches forment un angle d'environ 30° entre
le plan de fourches supportant les axes 3, 4 des roues 1 et 2 avec le plan horizontal
du châssis poutre 7 qui relie lesdites fourches 5, 6 avant et arrière.
[0057] Le patin à roulettes selon l'invention est composé de deux roues, une roue arrière
31 et une roue avant 32. Ces deux roues sont solidaires par leur axe d'un châssis
33 recevant une semelle qui permet, par des moyens de fixation à l'utilisateur, de
fixer ses chaussures. Ledit patin comportant au moins sur sa partie arrière un frein
actionné par une câblette et un levier. Ledit levier pourra être actionné par une
lanière. Tous ces éléments sont connus notamment du brevet ayant fait l'objet d'une
demande de brevet principale.
[0058] Le châssis tubulaire 33 peut être réalisé en alliage léger ou matériau composite.
La largeur dudit châssis 33 est inférieure de la semelle destinée à recevoir la fixation
pour la chaussure. Ledit châssis tubulaire 33 est démontable. Les roues étant fixées
par leur axe sur des embouts de fourche 34, 35 amovibles.
[0059] Lesdits embouts de fourche sont fixés sur la poutre châssis par des moyens de fixation,
des moyens de réglage permettent de régler la garde au sol. Tous ces éléments sont
connus.
[0060] Une des caractéristiques de l'invention réside dans le châssis tubulaire 33. Ledit
châssis tubulaire 33 est démontable de manière à pouvoir être coupé au choix de l'utilisateur
et ensuite fixé par des moyens de fixation sur les embouts fourches 34, 35 supports
de roues 31, 32 et ce, de manière à pouvoir adapter la taille du patin à roulettes
à la pointure du pratiquant. L'utilisateur pourra réduire la longueur dudit châssis
33 indifféremment en coupant une partie sur l'avant ou sur l'arrière car le châssis
tubulaire 33 présente dans sa structure des rainures 36, 37 qui autorisent la fixation
des fixations ou des chaussures sur toute la longueur dudit châssis 33 et ce, au moyen
d'écrous "prisonniers" qui peuvent coulisser et se bloquer dans lesdites rainures
36, 37 du profil du châssis tubulaire 33. Ces rainures 36, 37 au nombre de deux, sont
disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire 33 au niveau de chaque arête
longitudinale.
[0061] La face supérieure 38 dudit châssis tubulaire 33 où repose la semelle de la chaussure,
présente sur toute sa surface des stries anti-dérapantes 62. Lesdites stries 62 sont
longitudinales.
[0062] La fixation avant s'effectue par une contre-plaque 39 qui, par des écrous 40, 41,
vient se fixer à hauteur désirée le long des deux rainures latérales 36, 37 du châssis
33. La sangle avant 42 est montée par simple vissage. Elle se trouve prisonnière entre
ladite contre-plaque 39 sur sa face supérieure et le châssis lui-même.
[0063] Ce blocage évite le glissement latéral de la sangle.
[0064] Le pied est fixé au niveau de l'avant et au niveau du talon, de manière très serrée
afin de rendre le patin à roulettes solidaire du pied. Il n'existe pas de souplesse
au niveau du talon. La stabilité est assurée par l'emploi de chaussure. Il est proposé
à l'utilisateur en option un kit de vissage permettant de visser directement la chaussure
sur le châssis avec deux contre-plaques et quatre vis. La stabilité est assurée par
l'emploi de chaussures sports ou randonnées montantes qui maintiennent la cheville
en permettant toutes les évolutions. Ceci en utilisant :
- soit le kit de vissage de la chaussure sur le châssis 33.
- soit la fixation de type standard fournie avec le patin à roulettes c'est à dire
la sangle avant 42 telle que définie ci-dessus et la fixation arrière 43 qui se compose
d'une talonnière 44 qui vient se fixer à la hauteur désirée le long de deux rainures
latérales 36, 37 du châssis 33 par deux vis de fixation logées dans la base de la
talonnière 44. Les deux vis de fixation sont des vis 45 et 46. La paroi verticale
47 qui forme sensiblement un demi-cylindre pour maintenir le talon est pourvue de
trous pour le passage de rivets démontables 48 et 49. Ces rivets démontables 48 et
49 assurent la fixation de deux boucles latérales tout en permettant leur orientation
pour s'adapter au profil du coup de pied de l'utilisateur. Une sangle arrière 50 munie
d'un renfort amovible de protection 51 vient alors se fixer dans les deux boucles
rendant ainsi la cheville prisonnière et l'arrière plan du pied solidaire du châssis
33. Cette fixation peut comporter une réhausse arrière représentée sur les figures
qui assurent confort et maintien de la partie basse du mollet. Cette réhausse est
fixe prolongeant la partie arrière de la talonnière. Bien entendu, il peut exister
au moins deux tailles de réhausse qui sont proposées soit pour un adulte soit pour
un enfant.
[0065] Selon le mode de réalisation représenté à la figure 1, la réhausse est une réhausse
allongée. Cette réhausse allongée 52 se prolonge jusqu'à mi-mollet et est montée
articulée sur la talonnière 44 au niveau des deux rivets démontables 48, 49. Cette
réhausse allongée 52 est dénommée par la suite "fixation à tige universelle" car elle
permet l'utilisation du patin à roulettes avec n'importe quelle chaussure de ville
ou de sport et ce, même si ces chaussures n'apportent aucun maintien au niveau de
la cheville. Cette fixation avec sa réhausse articulée grâce à sa conception permet
même l'utilisation dudit patin avec des chaussures basses ou même pieds nus.
[0066] Cette réhausse allongée 52 vient s'articuler sur la talonnière 44 au niveau de deux
rivets démontables. Les deux boucles de la sangle arrière 50 restent indentiques.
[0067] Cette réhausse allongée 52 peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion de
la jambe sur l'avant. Une butée arrière sur la talonnière 44 empêche le pivotement
vers l'arrière.
[0068] La partie haute de cette réhausse allongée 52 est pourvue de sangles passantes 53
qui permet la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe. Cette sangle
est munie comme la sangle arrière d'un passant de renfort de protection 54. Le passant
renfort de protection 54 évite aux sangles de frotter au niveau du tibia et du coupe
de pied.
[0069] Cette réhausse allongée 52 est plus souple au niveau du mollet et pourvu dans sa
partie interne de renforts de protection comme il en existe dans les chaussures de
ski et ce, de manière à isoler la jambe de la coque plastique rigide et éviter ainsi
les blessures tout en augmentant le confort de l'utilisateur.
[0070] Un dispositif de freinage est intégré. Il est constitué d'une lanière semi-rigide
qui peut être tirée par le pratiquant et permet d'actionner un levier multiplicateur
55 dont l'axe de pivotement 56 est fixé sur la partie extérieure du châssis tubulaire
33 et qui permet d'accéder par l'intermédiaire d'un câble de frein de vélo 57 (qui
coulisse à l'intérieur du châssis tubulaire 33). Le patin de frein de caoutchouc 58
a été moulé de façon que la courbe de sa surface extérieure corresponde exactement
à la courbe intérieure de la jante 59 en alliage léger ou en composite sur laquelle
il viendra porter pour provoquer le freinage.
[0071] Toutes ces dispositions sont connues. La caractéristique de la présente invention
réside dans le fait que le support 60 dudit patin 58 est lui-même une lame d'acier
ressort 60 qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc 58 en arrière dès que
le pratiquant relâche la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre
aucun ressort de rappel additionnel.
[0072] Ladite lame support 60 du patin de freinage 58 est fixée en même temps que l'axe
de la roue arrière 61 ce qui permet de changer la position de l'axe 61 de roue pour
changer par exemple la garde au sol du châssis tubulaire 33 suivant le type de terrain
où l'on évolue et ce, tout en maintenant la position optimale dudit patin 58 par rapport
à la jante 59 de la roue.
[0073] La lanière semi-rigide de commande de frein est équipée d'un système de réglage,
du type bretelle pour s'adapter à la taille de l'utilisateur. Une autre pince, du
type bretelle, permet sa fixation à la ceinture ou à la poche de l'utilisateur. Ces
moyens ne sont pas représentés sur les dessins.
[0074] Les embouts de fourche 34 et 35 avant et arrière, supports des roues 31 et 32 présentent
à leur extrémité une denture femelle qui vient s'emboîter sur la denture mâle du talon
de part et d'autre de celui-ci.
[0075] En dévissant, on écarte légèrement les fourches 34, 35 on choisit sa garde au sol,
et en revissant à fond on bloque les denture mâles dans les dentures femelles. On
obtient ainsi une stabilisation après réglage rapide, ledit réglage étant progressif
puisque degré par degré sans démontage de la roue, ce qui n'était pas le cas dans
les différents patins connus à ce jour.
[0076] L'ensemble du dispositif de fixation du pied se compose d'une sangle avant plastique
en une partie équipée d'une boucle à verrouillage automatique permettant le serrage
immédiat du pied même en roulant et ce, grâce au profil cranté de ladite sangle. A
l'arrière, un ensemble complet talonnière en métal et/ou plastique rigide sur laquelle
sont fixées deux boucles à verrouillage automatique de part et d'autre du pied dans
lesquelles viennent se fixer une sangle crantée à ses deux extrémités et élargies
sur la partie s'appuyant sur le coup de pied pour ne pas être blessante.
[0077] Ce dispositif de fixation permet le verrouillage rapide et un serrage des sangles
avants et arrières nécessitent l'usage des mains. La taille des sangles et leur forme
permettent le serrage des chaussures montantes qui en maintenant la cheville, contribue
à la stabilité d'utilisation.
REFERENCES
[0078]
1. Roue avant
2. Roue arrière
3. Axe de la roue avant
4. Axe de la roue avant
5. Embout de fourche
6. Embout de fourche
7. Poutre châssis
8. Semelle
9. Fixation
10. Boulons de fixation
11. Sangle avant
12. Crochet
13. Levier multiplicateur
14. Axe de pivotement
15. Cable de frein de vélo
16. Patin de frein caoutchouc
17. Jante
18. Lame support du patin de freinage
19. Encoche de fixation sur la fourche
20. Encoche de fixation sur la fourche
31. Roue arrière
32. Roue avant
33. Châssis tubulaire
34. Embout de fourche amovible avant
35. Embout de fourche amovible arrière
36. Rainure
37. Rainure
38. Face supérieure du châssis
39. Contre-plaque
40. Ecrou
41. Ecrou
42. Sangle avant
43. Fixation arrière
44. Talonnière
45. Vis
46. Vis
47. Paroi verticale
48. Rivet démontable
49. Rivet démontable
50. Sangle arrière
51. Renfort amovible de protection
52. Réhausse allongée
53. Sangles passantes
54. Renfort de protection
55. Levier multiplicateur
56. Axe de pivotement
57. Câble de frein de vélo
58. Patin de freinage de caoutchouc
59. Jante de la roue
60. Lame support
61. Axe de la roue arrière
62. Stries longitudinales anti-dérapantes
1. Patin à roulettes composé de deux roues solidaires par leurs axes d'un châssis,
ledit châssis recevant une semelle qui permet par des moyens de fixation, à l'utilisateur
de fixer ses chaussures, ledit patin comportant au moins sur sa roue arrière un frein
à patin actionné par une câblette et un levier, ledit levier pouvant être actionner
par une lanière caractérisé par le fait
que le châssis (7) est tubulaire réalisé en alliage léger ou matériau composite et
que la largeur dudit châssis (7) est inférieure à la largeur de la semelle (8) destinée
à recevoir la fixation pour la chaussure ; ledit châssis (7) est démontable, les roues
(1) et (2) étant fixées par leur axe (3) et (4) sur des embouts de fourche (5, 6)
amovibles, lesdits embouts de fourche (5, 6) sont fixés sur la poutre châssis (7)
par des moyens de fixation (10) ; les moyens de réglage (19, 20) permettent de régler
la garde au sol.
2. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérise par le fait
que les moyens de réglage de la garde au sol sont des encoches (19, 20) réalisées
sur la longueur des fourches (5, 6).
3. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérisé par le fait
que la sangle avant (11) est fixée sur la poutre châssis (7) par des crochets métalliques
(12) articulés et démontables.
4. Patin à roulettes selon la revendication 2 caractérisé par le fait
que la roue arrière (2) est équipée d'un dispositif anti-recul et ce, de manière à
pouvoir permettre d'utiliser le patin à roulettes pour du ski de fond.
5. Patin à roulettes selon la revendication 2 caractérisé par le fait
que le support (18) d'un patin de freinage (16) est lui-même une lame d'acier ressort
qui ramène automatiquement le patin de caoutchouc (16) en arrière dès que l'utilisateur
relache la traction sur la lanière et ce, sans qu'il soit besoin d'adjoindre aucun
ressort de rappel traditionnel.
6. Patin à roulettes selon la revendication 5 caractérisé par le fait
que ladite lame support de patin (18) est fixée en même temps que l'axe (3) de la
roue arrière (2).
7. Patin à roulettes selon la revendication 1 caractérisé par le fait
qu'il existe un angle d'environ 30° entre le plan de fourches (5, 6) supportant les
axes (3, 4) des roues (1, 2) avec le plan horizontal du châssis poutre tubulaire (7)
qui relie lesdites fourches (5, 6) avant et arrière.
8. Patin à roulettes caractérisé par le fait
que le châssis tubulaire (33) présente dans sa structure, des rainures (36, 37) qui
autorisent la fixation des fixations des chaussures sur toute la longueur dudit châssis
(33) et ce, au moyen d'écrous prisonniers qui peuvent coulisser et se bloquer dans
les rainures (36, 37) du profil du châssis tubulaire ; lesdites rainures (36, 37)
sont au nombre de deux disposées sur la face supérieure du châssis tubulaire (33)
au niveau de chaque arête longitudinale ; la face supérieure (38) dudit châssis tubulaire
(33) où repose la semelle de la chaussure présente sur toute la surface des stries
anti-dérapantes (62) ; lesdites stries sont longitudinales ; la fixation avant s'effectue
par une contre-plaque (39) qui par des écrous (40, 41) vient se fixer à hauteur désirée
le long des rainures latérales (36, 37) du châssis tubulaire (33) ; la sangle avant
(42) est montée par simple vissage et se trouve prisonnière entre ladite contre-plaque
(39) sur face supérieure et le châssis lui-même ; la fixation arrière se compose d'une
talonnière (44) qui vient se fixer à la hauteur désirée le long des deux rainures
latérales (36, 37) du châssis (33) par deux vis de fixation (45, 46) logées dans la
base de la talonnière (44) ; la paroi verticale (47) forme sensiblement un demi-cylindre
pour maintenir le talon et est pourvue de trous pour le passage de rivets démontables
(48, 49) ; ces rivets démontables (48, 49) assurent la fixation de deux boucles latérales
tout en permettant leur orientation pour s'adapter au profil du coup de pied de l'utilisateur
; une sangle arrière munie d'un renfort amovible de protection vient alors se fixer
dans les boucles rendant ainsi la cheville prisonnière et l'arrière plan du pied solidaire
du châssis (33) ; cette fixation arrière peut comporter un moyen faisant office de
réhausse.
9. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
que la réhausse est une réhausse amovible qui vient se fixer dans la partie arrière
de la talonnière.
10. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
que la réhausse peut être une réhausse allongée qui se prolonge jusqu'à mi-mollet
et qui est montée articulée sur la talonnière (44) au niveau des deux rivets démontables
(48, 49) ; elle fait office de "fixation à tige universelle".
11. Patin à roulettes selon la revendication 10 caractérisé par le fait
que la réhausse allongée (52) peut pivoter vers l'avant et permet donc la flexion
de la jambe sur l'avant ; une butée arrière sur la talonnière (44) empêche le pivotement
vers l'arrière.
12. Patin à roulettes selon la revendication 11 caractérisé par le fait
que la partie haute de cette réhausse allongée (52) est pourvue de sangles passantes
(53) qui permettent la fixation au-dessus du mollet et tout autour de la jambe ; cette
sangle est munie comme la sangle arrière d'un passant de renfort de protection (54).
13. Patin à roulettes selon la revendication 8 caractérisé par le fait
que le support (60) de patin (58) est lui-même une lame ressort (60) qui ramène automatiquement
le patin de caoutchouc (58) en arrière dès que le pratiquant relâche la traction sur
la lanière.
14. Patin à roulettes selon la revendication 13 caractérisé par le fait
que ladite lame support (60) de patin de freinage (58) est fixée en même temps que
l'axe (61) de la roue arrière (31).
15. Patin à roulettes selon la revendication 14 caractérisé par le fait
que les embouts de fourche avant (34) et arrière (35) supports de roues présentent
à leur extrémité une denture femelle qui vient s'emboîter sur la denture mâle du talon
de part et d'autre de celui-ci.