[0001] L'invention est relative à des moyens de détection de balourds dans le tambour d'un
lave-linge.
[0002] Dans le brevet européen n° 91 336 au nom de la demanderesse on a décrit un lave-linge
présentant un asservissement de la vitesse du moteur d'entraînement du tambour à une
consigne fournie par un programmateur dans lequel les balourds sont détectés par le
signal d'erreur de l'asservissement. Par signal d'erreur on entend l'écart entre la
vitesse réelle de rotation du tambour et la vitesse de consigne. La détection des
balourds s'effectue par exemple lors de l'accélération du tambour avant l'essorage.
[0003] Un tel moyen de détection de balourds est bon marché car on utilise le même signal
pour cette détection et pour la régulation de vitesse.
[0004] Le signal d'erreur est comparé à une valeur limite et s'il dépasse cette limite on
ralentit le tambour afin d'empêcher que les balourds ainsi détectés n'entraînent de
conséquences néfastes pour les divers organes de la machine lorsque le tambour tourne
à grande vitesse.
[0005] Du fait de la gravité des risques encourus par la machine en cas de balourds on comprend
que le mode de détection des balourds doit être particulièrement fiable.
[0006] Bien que la fiabilité de la détection de balourds décrite dans le brevet antérieur
soit satisfaisante on a cependant constaté que dans certains cas, peu fréquents, la
détection pouvait être mise en défaut.
[0007] L'invention remédie à cet inconvénient.
[0008] Elle est basée sur la découverte que les défauts de détection intervenaient quand
la charge de linge introduite dans le tambour présente une grande inertie de rotation.
Une telle situation intervient par exemple pour une importante charge de linge, par
exemple 3,5 kg de coton avec des serviettes éponge de masse 2,5 kg (absorbant beaucoup
d'eau) qui peuvent provoquer le balourd.
[0009] On a ainsi constaté que le signal d'erreur est d'autant plus faible que l'inertie
est importante.
[0010] Le lave-linge selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de
mesure de l'inertie du linge dont on fait dépendre le signal d'erreur et/ou la valeur
limite. Si on fait varier la valeur limite, cette dernière sera d'autant plus faible
que l'inertie est élevée; si la valeur limite reste constante on augmente le signal
d'erreur mesuré, comparé à cette limite, en fonction de l'inertie.
[0011] La mesure de l'inertie peut s'effectuer par exemple comme décrit dans le brevet français
n° 85 02969 également au nom de la demanderesse, c'est-à-dire par mesure du couple
d'entraînement du tambour à accélération déterminée, notamment constante, de ce dernier.
Quand le moteur électrique d'entraînement du tambour est du type universel le couple
d'entraînement est mesuré par détermination de l'intensité du courant électrique traversant
ce moteur.
[0012] La mesure de l'inertie utilisée pour modifier le signal d'erreur ou la valeur limite
ε
M s'effectue en général juste avant l'essorage. Pour cette mesure il est préférable
que la vitesse de rotation du tambour soit limitée de façon à ne pas atteindre les
vitesses pour lesquelles la machine entre en résonnance. Une vitesse limite de 150
tours par minute s'est révélée acceptable pour cette mesure pour une machine dont
la vitesse critique principale est de 180 t/minute.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description
de certains de ses modes de réalisation, celle-ci étant effectuée en se référant aux
dessins ci-annexés sur lesquels :
- la figure 1 est un schéma montrant un moteur d'entraînement de tambour et son circuit
de commande,
- les figures 2a et 2b sont des diagrammes de variation de la vitesse de rotation du tambour d'un lave-linge
en cas de balourds, et
- les figures 3 et 4 sont des diagrammes illustrant le fonctionnement du moyen de
mesure du moment d'inertie du linge contenu dans le tambour.
[0014] L'exemple de réalisation de l'invention se rapporte à un lave-linge d'usage domestique
à tambour tournant d'axe horizontal. Ce tambour, de façon classique, est de forme
cylindrique avec des parois perforées pour permettre que l'eau ou le mélange d'eau
et de produit lessiviel se trouvant dans la cuve, imbibe le linge. Le fonctionnement
est entièrement automatique, c'est-à-dire que l'utilisateur n'a pas à intervenir entre
le début et la fin du fonctionnement. Les diverses opérations, commandées par un programmateur,
sont, en général, un prélavage, un lavage, un ou plusieurs rinçages, et l'essorage.
[0015] La commande est assurée par un microprocesseur 10 (figure 1). Ce dernier impose au
moteur universel 11 d'entraînement du tambour une vitesse de consigne. A cet effet
le microprocesseur 10 agit sur un circuit 12 de commande de la durée de conduction
d'un interrupteur 13, tel qu'un triac, en série avec le moteur universel 11 et la
source d'alimentation 14 en courant alternatif. Ce montage à interrupteur 13 est du
type à découpage de phase, c'est-à-dire qu'à chaque alternance du courant alternatif
produit par le générateur 14 l'interrupteur 13 est ouvert pendant un temps qui est
fonction de la vitesse désirée pour le moteur 11.
[0016] De l'arbre du moteur 11 est solidaire une génératrice tachymétrique 15 qui fournit
un signal représentant la vitesse réelle de ce moteur. Ce signal est appliqué sur
une entrée 10₁ du microprocesseur 10 pour être comparée à la vitesse de consigne.
L'écart, appelé signal d'erreur ε , entre la vitesse réelle et la vitesse de consigne
sert à réguler la vitesse. La régulation de vitesse est dite en boucle fermée.
[0017] Comme décrit dans le brevet européen 91 336, le signal d'erreur ε est également utilisé
pour détecter les balourds et pour ralentir la rotation du tambour si ce signal d'erreur,
et donc le balourd, dépasse une valeur limite prédéterminée.
[0018] A cet effet, le microprocesseur 10 est programmé pour commander une diminution de
la vitesse du tambour quand le signal d'erreur dépasse une valeur limite ε
M. Cette détection du balourd n'est utilisée que lorsqu'on démarre l'essorage, c'est-à-dire
quand on commence à augmenter la vitesse de rotation du tambour. Si, dans ce cas,
le signal d'erreur ε dépasse la valeur limite ε
M on ramène la vitesse de rotation du tambour à une vitesse correspondant à celle pour
le lavage et on laisse tourner pendant quelques secondes le tambour à cette vitesse
de façon que le linge subisse un "défoulage". A l'issue de cette opération on recommence
l'accélération du tambour, le balourd ayant une forte probabilité d'avoir disparu.
Dans le cas contraire on ralentit de nouveau le tambour. Si au bout de plusieurs tentatives
(par exemple trois) d'accélération le balourd subsiste on commande l'arrêt complet
de la rotation.
[0019] Comme déjà indiqué ci-dessus, on a observé que dans certains cas, malgré la présence
d'un balourd gênant, le signal d'erreur ne dépasse pas la valeur limite prescrite.
Les inventeurs ont découvert que ce mauvais fonctionnement intervient surtout quand
le linge dans le tambour présente une grande inertie de rotation par rapport à l'axe
de ce tambour.
[0020] L'invention consiste donc à modifier le signal ε ou la valeur limite ε
M en fonction de cette inertie.
[0021] La dépendance du signal ε à l'égard du moment d'inertie de rotation du linge par
rapport à l'axe de rotation du tambour peut s'expliquer de la façon suivante :
[0022] Lors de l'accélération, quand la vitesse de rotation du tambour passe d'une valeur
ω₁ à une valeur légèrement supérieure ω₂, l'énergie cinétique fournie compense le
couple résistant dû au balourd. On peut donc écrire :
(1) ½ J(ω ₂² - ω ₁²) = C Δ ϑ
[0023] Dans cette formule J est le moment d'inertie de rotation du linge, C le couple dû
au balourd et Δϑ l'angle dont a tourné le tambour durant la période au cours de laquelle
la vitesse a augmenté de ω ₁ à ω ₂.
[0024] L'écart entre ω₂ et ω₁ étant, par hypothèse, faible on peut écrire :
(2) J ω
m Δω = CΔϑ
[0025] Dans cette formule Δω = ω₂ -ω₁ , et ω
m est la valeur moyenne de ω entre ω₁ et ω₂.
[0026] D'où :

[0027] De la formule (3) ci-dessus on déduit que les variations de vitesse Δω dûes au balourd
diminuent quand l'inertie augmente. Autrement dit plus l'inertie est élevée moins
les variations Δω de vitesse sont importantes, ce qui explique le défaut observé,
c'est-à-dire : malgré la présence de très forts balourds pour les fortes inerties
le signal d'erreur ε ne dépasse pas la limite prescrite ε
M.
[0028] On notera aussi que, compte tenu de la formule (3) ci-dessus, le signal d'erreur
ε diminue quand la vitesse augmente. Il est donc préférable de mesurer le balourd
pour les vitesses qui ne sont pas trop élevées, c'est-à-dire au début de l'accélération,
entre la vitesse pour laquelle le linge est plaqué contre la paroi du tambour et la
vitesse critique.
[0029] Dans la formule (1) ci-dessus on n'a tenu compte ni de l'énergie apportée au tambour
par le moteur, ni des frottements, ni de l'effet de la régulation du moteur d'entraînement.
Cependant on a constaté que, malgré celà, les écarts de vitesses dépendent, comme
dans la formule (3) ci-dessus, de l'inertie et de la vitesse moyenne.
[0030] On rappelle aussi que l'amplitude du signal d'erreur dépend, comme décrit dans le
brevet européen 91 336, de la précision de la régulation. Mais l'effet de lissage
qu'apporte l'augmentation de l'inertie et/ou de la vitesse moyenne se constate sur
le signal d'erreur quelle que soit la précision de la régulation.
[0031] La variation de la vitesse de rotation V (ou ω) du tambour en fonction du temps t
est représentée sur les figures 2
a et 2
b. Sur ces figures la vitesse V₁ est la vitesse de rotation du tambour pour le lavage,
et V₂la vitesse d'essorage. La courbe 20 de la figure 2
a correspond à une inertie de linge plus importante que dans le cas de la courbe 24
de la figure 2
b, les balourds étant identiques. Dans les deux cas on voit qu'au début de l'accélération
les oscillations 22 ont une amplitude plus importante que les oscillations 23 en fin
d'accélération.
[0032] Pour tenir compte de l'inertie, le microprocesseur est programmé pour diviser la
valeur limite ε
M par une quantité qui croît avec la valeur J de l'inertie. En variante on multiplie
le signal ε utilisé pour la détection de balourds par la valeur J de l'inertie ou
par une quantité qui varie comme cette inertie.
[0033] Dans une réalisation simplifiée on affecte à ε
M deux valeurs distinctes : une première valeur lorsque l'inertie de rotation du linge
est inférieure à une valeur J₁ et une seconde valeur, inférieure à la première, quand
l'inertie du linge dépasse la valeur J₁. On peut également affecter à ε
M plusieurs valeurs selon que l'inertie est inférieure à une première valeur J₁, comprise
entre cette première valeur et une seconde valeur J₂, etc...
[0034] Si la valeur limite ε
M est constante, de façon analogue il n'est pas indispensable que le coefficient multiplicateur
du signal ε varie de façon continue en fonction de l'inertie. Par exemple le coefficient
multiplicateur peut présenter une première valeur pour les inerties inférieures à
J₁ et une seconde valeur pour les inerties supérieures à J₁.
[0035] Dans le mode de réalisation préféré le microprocesseur comporte, pour la détection
des balourds prohibitifs, un tableau de conversion du signal ε en fonction de l'inertie
J ou un tableau de conversion de la limite ε
M en fonction de cette inertie J.
[0036] Le moment d'inertie J du linge humide est mesuré avant que le tambour ne tourne à
sa vitesse critique, c'est-à-dire 180 t/min dans l'exemple. Pour cette mesure on peut
utiliser les moyens décrits dans le brevet français 85 02969 publié sous le n° 2 577
949. On peut aussi partir de la formule suivante : (4) C
e = (J + J₀)

+ C
f + C
b sinωt
[0037] Dans cette formule C
e est le couple d'entraînement du tambour, c'est-à-dire le couple que fournit le moteur
universel, C
f est le couple de frottement dû à la rotation du tambour, J₀ le moment d'inertie du
tambour par rapport à son axe de rotation, ω la vitesse de rotation de ce tambour,

l'accélération et C
b le couple dû au balourd.
[0038] De la formule (4) ci-dessus on déduit :

[0039] Dans cette formule J₀ et C
f sont en principe des constantes. C
f peut cependant varier d'une machine à une autre même si les machines proviennent
de la même chaîne de fabrication. S'il en est ainsi on peut utiliser le procédé de
mesure de C
f décrit plus loin. L'accélération

peut être imposée par l'asservissement; de préférence elle est égale à une constante
connue non nulle. Dans ces conditions le moment d'inertie J du linge dépend alors
seulement du couple C
e d'entraînement du tambour et de la composante oscillatoire C
bsin ω t dûe au balourd. Mais comme la valeur moyenne de cette composante oscillatoire
est nulle, elle ne modifie pas la valeur moyenne du moment d'inertie. Ainsi J ne dépend
que du seul paramètre C
e. Pour être certain que la valeur moyenne de la composante oscillatoire C
b sin ω t soit nulle il est préférable que la mesure soit effectuée pendant un nombre
entier de tours du tambour.
[0040] Comme le moteur d'entraînement est du type universel et comme la tension d'alimentation
est constante, le couple d'entraînement C
e est lié à l'intensité I du courant électrique traversant le moteur par la relation
suivante :
(6) C
e = K(I - I₀)
[0041] Dans cette formule K et I₀ sont des constantes.
[0042] Si l'accélération imposée au tambour est constante, le moment d'inertie J du linge
ne dépend que de l'intensité du courant électrique traversant le moteur universel.
On notera qu'en raison de la composante oscillatoire du balourd, le moment d'inertie
J n'est pas directement fonction de l'intensité instantanée du courant électrique
traversant le moteur, mais de la valeur moyenne de l'intensité efficace.
[0043] Dans ces conditions avant l'accélération pour atteindre la vitesse d'essorage on
impose au tambour des variations de vitesse de consigne qui sont représentées par
le diagramme de la figure 3 qui montre les variations en fonction du temps t de la
vitesse de consigne de rotation V (ou ω ) du tambour. Entre les instants t₁ et t₂
on fait tourner le tambour à vitesse faiblement croissante pour qu'il atteigne, au
temps t₂, une vitesse de rotation de l'ordre de 50 à 80 tours par minute. Cette première
phase vise à répartir de façon uniforme le linge dans le tambour.
[0044] Entre les instants t₂ et t₃ le tambour tourne à la vitesse constante V₂₃ de l'ordre
de 50 à 80 tours par minute. Les vitesses de 50 à 80 tours par minute qui sont données
ci-dessus à titre d'exemple sont choisies de façon telle que la répartition du linge
ne soit pas modifiée. Ces vitesses dépendent du diamètre du tambour; elles diminuent
si le diamètre augmente.
[0045] Entre les instants t₂ et t₃, l'accélération étant nulle, le couple d'entraînement
est égal au couple de frottement C
f1. Le courant absorbé par le moteur a ainsi une intensité efficace I
V23 relativement basse, comme montré sur la figure 4 qui représente les variations de
l'intensité efficace I
eff en fonction du temps t.
[0046] Entre les instants t₃ et t₄ on accélère la rotation du tambour avec une valeur d'accélération
constante et déterminée. Le couple d'entraînement a une valeur nettement plus élevée.
Il en résulte bien entendu que l'intensité efficace I
V34 (figure 4) du courant absorbé par le moteur est plus élevée. Ensuite, entre les instants
t₄ et t₅, la vitesse de rotation du tambour est maintenue constante à une valeur de
l'ordre de 150 à 200 tours par minute. Dans cette dernière phase le couple d'entraînement
est uniquement égal au couple nécessaire pour vaincre les frottements.
[0047] La vitesse V₄₅ doit être inférieure à la vitesse critique principale de la machine,
en général aux environs de 200 tours par minute. Cette vitesse critique est celle
pour laquelle se produit la résonance vibratoire la plus importante de l'ensemble
suspendu formé par la cuve, le moteur d'entraînement et le tambour.
[0048] Compte tenu des formules (5) et (6) ci-dessus on déduit la valeur du moment d'inertie
:

[0049] Dans cette formule I₃₄ est l'intensité efficace du courant électrique traversant
le moteur d'entraînement du tambour entre les instants t₃ et t₄ et C
f34 est le couple de frottement également entre les instants t₃ et t₄. K, I₀, J₀ et l'accélération

sont des constantes imposées lors de la construction de la machine. I₃₄ est mesuré
par exemple en déterminant la tension aux bornes d'une résistance en série avec le
moteur. On peut aussi mesurer l'intensité I₃₄ en déterminant l'angle de phase moyen
de conduction d'un interrupteur commandé quand (comme dans l'exemple) on a affaire
à une régulation à découpage de phase. C
f34 n'est pas mesurable directement; dans le cas présent on estime que C
f34 est la moyenne arithmétique entre le couple de frottement C
f23, entre les instants t₂ et t₃, et le couple de frottement C
f45 entre les instants t₄ et t₅.
[0050] C
f23 et C
f45 sont aisément mesurables par les intensités I₂₃ et I₄₅ des courants parcourant le
moteur universel entre les instants respectivement t₂ et t₃ et t₄ et t₅.
[0051] Comme déjà décrit dans le brevet européen 91 336 il est préférable que la précision
de l'asservissement soit limitée afin que le signal d'erreur ait une valeur mesurable.
Par exemple la précision de la mesure de vitesse est de l'ordre de 3 tours par minute.
[0052] Pour la valeur limite, à titre d'exemple : quand l'inertie du linge mouillé correspond
à une masse de 3 kg ramenée (par calcul) à la périphérie du panier, la valeur limite
ε
M est de 20 tours par minute environ. Quand cette inertie de linge correspond à une
masse de 9 kg ramenée à la périphérie du panier, la valeur limite est de l'ordre de
7 tours par minute.
1. Machine à laver le linge comprenant un asservissement de la vitesse du moteur d'entraînement
du tambour à une consigne fournie par un programmateur, le signal d'erreur ( ε ) de
l'asservissement étant également utilisé pour détecter les balourds dans le tambour,
afin de ralentir le tambour lorsque le signal d'erreur ( ε ) dépasse une valeur limite
( ε M), caractérisée en ce que le signal d'erreur utilisé pour la détection des balourds
et/ou la valeur limite ( ε M) présente une valeur qui est fonction de l'inertie (J) du linge dans le tambour avant
l'essorage.
2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'on fait diminuer la valeur
limite ( ε M) quand l'inertie du linge augmente.
3. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que le signal d'erreur utilisé
pour la détection de balourds est augmenté quand l'inertie du linge augmente.
4. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce qu'elle comprend un microprocesseur (10) avec en mémoire un tableau de correspondance
entre, d'une part, le signal d'erreur utilisé pour la détection de balourds et/ou
la valeur limite ( ε M) et, d'autre part, les valeurs de moment d'inertie du linge.
5. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que pour mesurer le moment d'inertie du linge par rapport à l'axe de rotation du
tambour, elle comprend un moyen pour mesurer le couple d'entraînement du tambour à
accélération déterminée, de préférence constante et non nulle, de ce tambour.
6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'on mesure ledit couple
d'entraînement du tambour pendant un nombre entier de tours de ce dernier.
7. Machine selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que, pour la mesure du
moment d'inertie, le tambour est entraîné à une vitesse inférieure à celle pour laquelle
se produisent des résonances.
8. Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que pour la mesure du moment
d'inertie la vitesse d'entraînement du tambour est au maximum 150 à 200 tours par
minute.
9. Machine selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisée en ce que,
le tambour étant entraîné par un moteur électrique du type universel, pour mesurer
le couple d'entraînement elle comporte un moyen pour mesurer l'intensité du courant
électrique traversant le moteur.
10. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen
pour faire tourner le tambour, avant la rotation à accélération constante, à vitesse
faiblement croissante afin de répartir de façon uniforme le linge dans le tambour.
11. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen
pour faire tourner le tambour, avant sa rotation à accélération constante, à vitesse
constante, ce tambour étant également entraîné à une autre vitesse constante après
la rotation à accélération constante, les couples d'entraînement étant déterminés
au cours de ces deux rotations à vitesse constante, et un moyen de calcul étant prévu
pour effectuer une moyenne entre ces deux couples, cette moyenne représentant le couple
de frottement.
12. Machine à laver le linge comprenant un asservissement de la vitesse du moteur
d'entraînement du tambour à une consigne fournie par un programmateur, le signal d'erreur
de l'asservissement étant également utilisé pour la détection de balourds, caractérisée
en ce qu'elle comprend un moyen pour faire dépendre le signal d'erreur utilisé pour
la détection de balourds du moment d'inertie du linge dans le tambour.
13. Machine selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en
ce que le moment d'inertie du linge est mesuré après le lavage et juste avant l'essorage.