[0001] L'invention se rapporte à un dispositif d'alimentation de tube luminescent muni d'un
oscillateur à découpage, à semi-conducteurs; elle concerne plus particulièrement un
ensemble de perfectionnements permettant d'améliorer la fiabilité de ce type de dispositif,
tout en permettant de n'utiliser qu'un seul modèle d'appareil, pour des tubes luminescents
de longueurs différentes.
[0002] La plupart des dispositifs d'alimentation de tubes luminescents comportent des transformateurs
d'alimentation "à fuite" fonctionnant à la fréquence du réseau alternatif de distribution,
c'est-à-dire 50 ou 60Hz. De tels dispositifs sont lourds, volumineux et encombrants.
Comme il n'y a aucune possibilité de réguler le courant dans le tube luminescent,
les constructeurs doivent prévoir un type de transformateur pour chaque modèle de
tube. Ceci augmente les coûts de fabrication et de stockage. De plus, si le dispositif
fonctionne à vide (ce qui peut se produire notamment si le tube luminescent est cassé)
la tension élevée développée par l'enroulement secondaire du transformateur peut provoquer
un claquage entre spires et donc une destruction dudit transformateur. Plus récemment,
on a proposé des dispositifs électroniques fonctionnant à une fréquence relativement
élevée (de l'ordre de 20 kHz) permettant une certaine régulation de courant mais faisant
toujours appel à un transformateur "à fuite" à la sortie, avec les inconvénients mentionnés
ci-dessus. Ce type de dispositif n'a pas atteint jusqu'à présent, une fiabilité suffisante,
tant du point de vue de la régulation que des risques de claquage en fonctionnement
à vide.
[0003] L'invention propose un nouveau type de dispositif électronique pour l'alimentation
d'un tube luminescent, présentant une fiabilité accrue, un gain de poids et d'encombrement
et une meilleure régulation de courant. Le dispositif proposé est également remarquable
en ce qu'il s'adapte automatiquement à tout type de tube luminescent, notamment de
n'importe quelle longueur.
[0004] Dans cet esprit, l'invention concerne donc un dispositif d'alimentation de tube luminescent,
caractérisé en ce qu'il comprend:
- un oscillateur à découpage à fréquence variable comportant un premier transformateur
muni d'un enroulement primaire et d'un enroulement de saturation,
- un second transformateur comportant un enroulement primaire dont une extrémité est
reliée audit enroulement primaire dudit premier transformateur, un enroulement secondaire
prévu pour être connecté audit tube luminescent et un enroulement de référence, et
- des moyens de régulation agencés entre ledit enroulement de référence et ledit enroulement
de saturation pour réguler le courant traversant ledit tube luminescent en faisant
varier la fréquence de fonctionnement dudit oscillateur.
[0005] De préférence, les enroulements dudit second transformateur sont à couplage élevé
(par opposition au transformateur à fuite généralement utilisé) et l'enroulement primaire
de ce transformateur est relié à l'enroulement primaire dudit premier transformateur
par l'intermédiaire d'une self-induction séparée. Ce montage permet une protection
efficace du transformateur, notamment en cas de fonctionnement à vide, grâce à l'adjonction
d'un simple circuit de protection à diodes.
[0006] De plus, dans le système d'alimentation haute fréquence connu, on observe souvent
un phémonène de résonance dite "en billes", le long du tube, c'est-à-dire une variation
d'intensité lumineuse le long du tube, avec apparition de ventres et de noeuds de
luminosité. Un autre but de l'invention est de prévenir l'apparition d'un tel phénomène.
[0007] Dans ce but, l'invention concerne également un dispositif du genre défini ci-dessus
et comportant en outre un moyen pour établir des valeurs d'amplitude différentes entre
deux alternances consécutives dudit oscillateur à découpage.
[0008] Selon un mode de réalisation particulièrement simple, ce moyen peut consister en
une diode Zener intercalée entre ledit enroulement de saturation et lesdits moyens
de régulation. En effet, on a constaté que le fait de créer un déséquilibre entre
les alternances de l'oscillateur à découpage avait pour résultat de faire disparaître
ledit phénomène de résonance "en billes".
[0009] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description que va suivre d'un mode de réalisation d'un
dispositif conforme à son principe donnée uniquement à titre d'exemple et faite en
référence aux dessins dans lesquels:
- la figure 1 est un schéma de principe d'un tel dispositif d'alimentation de tube
luminescent; et
- la figure 2 est une variante de l'encadré II de la figure 1.
[0010] Le dipositif d'alimentation tel que schématisé figure 1 se compose principalement
d'un oscillateur à découpage 11 à fréquence variable, d'un premier transformateur
12 faisant partie de cet oscillateur, d'un second transformateur 13 susceptible d'alimenter
un tube luminescent 14, d'une self-induction 15 et de moyens de régulation 16 agencés
entre les transformateurs 12 et 13.
[0011] L'énergie électrique est fournie ici par le réseau alternatif de disposition connecté
aux bornes V
AC. Cette tension, par exemple de 220 Volts est redressée par une redresseur en pont
18 classique, développant entre les conducteurs 19 et 20 une tension redressée dont
la forme d'onde est sensiblement celle d'une succession de demi-sinusoïdes. Il est
à noter en effet que les condensateurs C1 et C2 connectés en série entre les conducteurs
19 et 20 ont, ici, une capacité relativement faible, de sorte que la tension redressée
ne subit pas de "filtrage" à proprement parler. On appellera dans la suite du texte
"source de tension d'alimentation" V
R, toute tension continue, éventuellement redressée et non filtrée (c'est-à-dire de
la forme d'one indiquée ci-dessus) susceptible d'alimenter l'oscillateur 11. Cette
tension est donc appliquée entre les conducteurs 19 et 20. Le dispositif pourrait
aussi fonctionner à partir d'une tension continue stable, c'est-à-dire une tension
redressée filtrée ou bien une tension délivrée par une batterie d'accumulateurs.
[0012] L'oscillateur à découpage 11 comprend, outre le transformateur 12, deux demi-ponts
oscillants. Le premier demi-pont est constitué par des composants semi-conducteurs,
ici des transistors Q1, Q2 et plus particulièrement des transistors à effet de champ,
de type MOS. Le second demi-pont est constitué par les deux condensateurs C1, C2 mentionnés
ci-dessus. Dans le demi-pont de semi-conducteurs, les transistors Q1 et Q2 sont montés
avec leurs circuits drain-source en série, entre les conducteurs 19 et 20. Chacune
des entrées de commande des transistors Q1, Q2 (ici leurs "grilles") sont reliées
à des enroulements secondaires 12
b, 12
c, respectifs du transformateur 12. L'enroulement primaire 12
a de ce même transformateur est relié par l'une de ses extrémités au point milieu du
demi-pont de transistors, c'est-à-dire entre les deux transistors Q1, Q2. L'enroulement
primaire 13
a du second transformateur 13 est connecté entre les deux demi-ponts via le montage
en série de l'enroulement primaire 12
a (qui ne comporte que quelques spires) et de la self-induction 15. Plus précisément,
une première extrémité de l'enroulement primaire 13
a est reliée à l'enroulement primaire 12
a par l'intermédiaire de la self-induction 15 tandis qu'une deuxième extrémité de l'enroulement
primaire 13
a est reliée au point milieu du demi-pont de condensateurs C1, C2. Un réseau de démarrage
de l'oscillateur 11 comprend une résistance R1, une diode D1, un diac 25 et un condensateur
C3. La résistance R1, connectée au conducteur 19 forme une branche série avec le condensateur
C3 connecté au conducteur 20. La diode D1 est connectée entre le point milieu de cette
branche et le point milieu du demi-pont de transistors. Le diac 25 est connecté entre
la "grille" du transistor Q2 et le point milieu de ladite branche série R1, C3.
[0013] Au démarrage, la résistance R1 charge le condensateur C3 jusqu'à ce que la tension
aux bornes de ce dernier soit égale à la tension d'amorçage du diac 25, qui transmet
l'énergie, accumulée dans le condensateur C3, à la "grille" du transistor Q2, ce qui
déclenche la première conduction du transistor et la mise en auto-oscillation de l'oscillateur
à découpage 11. En fonctionnement, la diode D1 court-circuite le condensateur C3 à
chaque conduction du transistor Q2, pour éviter des amorçages intempestifs du diac
25.
[0014] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le second transformateur 13
n'est pas un transformateur "à fuite". Autrement dit, le couplage entre ses enroulements,
notamment l'enroulement primaire 13
a et l'enroulement secondaire 13
b est élevé. Le tube luminescent 14 est prévu pour être directement connecté aux bornes
de cet enroulement secondaire 13
b. En fait, l'association du transformateur 13 et de la self-induction 15 remplace
avantageusement un transformateur "à fuite", comme on le verra plus loin. De ce fait,
l'oscillateur à découpage 11 peut être complété par un demi-pont de diodes D2, D3
en série, connecté en inverse à la source de tension redressée, c'est-à-dire entre
les conducteurs 19 et 20. Le point milieu de ce demi-pont de diodes est connecté à
la liaison établie entre la self-induction 15 et ladite première extrémité de l'enroulement
primaire 13
a du second transformateur 13. Le rôle de ce demi-pont de diodes sera expliqué plus
loin.
[0015] Selon une caractéristique importante de l'invention, ledit premier transformateur
12 comporte un enroulement de saturation 12
d, ledit second transformateur 13 comporte un enroulement de référence 13
c et les moyens de régulation 16 sont agencés entre ledit enroulement de référence
13
c et ledit enroulement de saturation 12
d, de façon à réguler le courant traversant le tube luminescent 14, en faisant varier
la fréquence de fonctionnement de l'oscillateur à découpage 11.
[0016] Dans l'exemple décrit, ces moyens de régulation comportent des premiers moyens de
redressement constitués ici par une simple diode D4 connectée à l'enroulement de référence
13
c et assurant un redressement mono-alternance, ainsi que des seconds moyens de redressement
26, constitués ici par une pont de quatre diodes assurant un redressement double-alternance.
Ce pont de diodes est relié aux bornes de l'enroulement de saturation 12
d et un circuit de charge 30 est établi entre les bornes de tension redressée dudit
moyen de redressement 26. Ce circuit de charge 30 comporte notamment un composant
semi-conducteur tel qu'un transistor Q3 développant entre ses bornes une tension représentative
de la tension continue élaborée par ledit premier moyen de redressement. Dans l'exemple,
ce composant semi-conducteur est un transistor à effet de champ et la liaison drain-source
de ce transistor fait partie dudit circuit de charge. C'est donc entre la source et
le drain de ce transistor que se développe ladite tension représentative. Ledit premier
moyen de redressement, c'est-à-dire la diode D4, est connecté pour charger une condensateur
C4 aux bornes duquel est branché un potentiomètre P1 dont le curseur est relié à l'électrode
de commande (ici la "grille") du transistor Q3. Par conséquent, une partie de la tension
développée aux bornes du condensateur C4 est prélevée par le potentiomètre P1 pour
piloter le transistor Q3. De plus, la liaison drain-source de ce dernier est montée
en série avec une diode Zener Z1 qui fait également partie dudit circuit de charge
30. Par conséquent, à chaque alternance de l'oscillateur 11, la tension "vue" par
l'enroulement de saturation 12
d dépend de la tension développée aux bornes du circuit de charge défini ci-dessus.
Une autre diode Zener Z2 est connectée en parallèle sur la liaison drain-source du
transistor Q3 ainsi qu'un condensateur C5 de faible valeur, dont le rôle est d'éliminer
les parasites. Le rôle de la diode Zener Z1 est de limiter la fréquence de l'oscillateur
11 lorsque le dispositif fonctionne à vide, c'est-à-dire lorsque le transistor Q3
est saturé. La diode Zener Z2 détermine une limite haute de tension de saturation
pour l'enroulement 12
d dans le cas où le transistor Q3 se trouve bloqué, ce qui peut, par exemple, être
provoqué par un fonctionnement en court-circuit.
[0017] Il est à noter que sur le schéma, le sens convenable des bobinages des enroulements
du tranformateur 12, les uns par rapport aux autres, est indiqué de façon conventionnelle
par des points.
[0018] Enfin, il est à noter que le dispositif décrit comporte un moyen pour établir des
valeurs d'amplitudes différentes entre deux alternances consécutives dudit oscillateur
à découpage 11, c'est-à-dire pour créer une différence entre les alternances correspondant
respectivement aux conductions des transistors Q1 et Q2. Dans l'exemple décrit, il
s'agit d'une simple diode Zener Z3 intercalée entre l'enroulement de saturation 12
d et les seconds moyens de redressement 26. De cette façon, la tension "vue" par l'enroulement
de saturation 12
d est différente d'une alternance à l'autre suivant le sens de la circulation de courant
dans la diode Zener Z3.
[0019] Le fonctionnement du dispositif qui vient d'être décrit est le suivant:
Dès que le dispositif est raccordé au réseau alternatif de distribution V
AC, l'oscillateur de découpage 11 entre en auto-oscillation, les transistors Q1 et Q2
étant périodiquement commutés sous la commande des enroulements 12
b et 12
c. Compte tenu du montage, le courant traversant l'enroulement primaire 12
a, traverse aussi l'enroulement primaire 13
a et la self-induction 15. Conformément au principe de l'invention, la fréquence de
l'oscillateur 11 va se stabiliser autour d'une valeur pour laquelle le tube luminescent
14 sera traversé par un courant convenablement choisi, avec régulation de ce dernier.
En effet, en fonctionnement, le tube luminescent 14 se comporte pratiquement comme
une diode Zener "imposant" la tension à ses bornes, c'est-à-dire aux bornes de l'enroulement
secondaire 13
b. Cette tension dépend des caractéristiques propres du tube luminescent 14 et notamment
de sa longeuer. Il importe donc de réguler le courant traversant le tube 14 pour que
celui-ci fonctionne dans des conditions optimales. En effet, si le courant est trop
faible, l'éclairage est mauvais et s'il est trop fort, la durée de vie du tube est
abrégée.
[0020] Les moyens de régulation 16 réalisent la régulation du courant recherchée. En effet,
la self-induction 15 limite la variation de courant dans l'enroulement primaire 13
a du transformateur 13. Or, la tension aux bornes de l'enroulement primaire 13
a imposée par le tube 14 et l'ensemble de la tension d'alimentation disponible se partage
entre l'enroulement primaire 13
a et la self-induction 15. Par conséquent, si la tension a tendance à augmenter aux
bornes de l'enroulement primaire 13
a, alors la tension aux bornes de la self-induction 15 a tendance à diminuer. La croissance
du courant à chaque alternance a donc également tendance à diminuer. Si on veut maintenir
le courant crête dans le tube 14 a une valeur constante, il faut donc conduire plus
longtemps à chaque alternance, c'est-à-dire que la fréquence de l'oscillateur 11 doit
baisser.
[0021] C'est précisément ce que réalisent les moyens de régulation 16. En effet, si la tension
aux bornes de l'enroulement 13
a augmente, il en est de même pour la tension aux bornes de l'enroulement 13
c. La tension aux bornes du condensateur C4 augmente alors et la tension entre drain
et source du transistor Q3 diminue. Par conséquent, l'enroulement de saturation 12
d "voit" une tension diminuer à ses bornes. Dans ces conditions, le circuit magnétique
du transformateur 12 va mettre plus de temps à se saturer, entraînant une diminution
de la fréquence de fonctionnement.
[0022] Les diodes D2 et D3 permettent d'éviter les surtensions lors d'un fonctionnement
à vide (c'est-à-dire par exemple lorsque le tube 14 est cassé) en renvoyant l'énergie
accumulée dans le transformateur 13 vers l'un des condensateurs C1 ou C2. Par exemple,
si c'est le transistor Q2 qui conduit, l'énergie accumulée lorsqu'il se bloque, a
tendance à engendrer une surtension entre l'enroulement primaire 13
a et la self-inductance 15. Cependant, cette surtension est éliminée par le fait que
l'énergie est renvoyée vers le condensateur C1 par la diode D2. Dans ces conditions,
l'excursion de tension aux bornes de l'enroulement primaire est limitée à celle du
réseau alternatif de distribution et le transformateur 13 est bien entendu calculé
pour supporter une telle tension. On conçoit que ce branchement en série de l'enroulement
primaire 13
a d'un transformateur à couplage élevé 13 avec une self-inductance 15 est l'équivalent
d'un transformateur "à fuite", la self-inductance 15 matérialisant en quelque sorte
la "self de fuite". Cependant, en utilisant un transformateur "sans fuite" et une
inductance séparée, on rend possible le branchement du demi-pont de diodes D2, D3,
c'est-à-dire l'élimination des surtensions en fonctionnement à vide. De plus, le fait
de séparer le transformateur 13 de la "self de fuite" 15 permet de bien maîtriser
le rapport de transformation du transformateur 13. On peut ainsi réaliser un secondaire
13
b dit "à prises" comportant des nombres choisis de spires entre une borne commune
a et des bornes
b,
c,
d, pour l'alimentation de tubes luminescents différents nécessitant des courants différents.
Ainsi, si on considère que les tubes luminescents se classent en trois familles principales
en fonction du courant admissible (25mA, 50mA, 100mA) il est possible, à partir d'un
seul transformateur 13 et donc d'un seul modèle de dispositif d'alimentation, de couvrir
toute la gamme des tubes luminescents.
[0023] La figure 2 illustre une variante dans laquelle le transistor Q3 est remplacé par
une diode Zener ajustable Z4. L'entrée de commande de cette diode est connectée au
curseur du potentiomètre P1 tandis qu'une résistance R1 établit une contre-réaction
entre le point commun des diodes Z1 et Z2 et ladit entrée de commande de la diode
Z4. Cette dernière est équivalente à un amplificateur opérationnel à référence intégrée.
1- Dispositif d'alimentation de tube luminescent, caractérisé en ce qu'il comprend:
- un oscillateur à découpage (11), à fréquence variable comportant un premier transformateur
(12) muni d'un enroulement primaire (12a) et d'un enroulement de saturation (12d),
- un second transformateur (13), comportant un enroulement primaire (13a) dont une extrémité est reliée audit enroulement primaire (12a) dudit premier transformateur, un enroulement secondaire (13b) prévu pour être connecté audit tube luminescent (14) et un enroulement de référence
(13c), et
- des moyens de régulation (16) agencés entre ledit enroulement de référence et ledit
enroulement de saturation pour réguler le courant traversant ledit tube luminescent
(14) en faisant varier la fréquence de fonctionnement dudit oscillateur.
2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les enroulements dudit
second transformateur sont à couplage élevé et en ce que son enroulement primaire
est relié à l'enroulement primaire (12a) dudit premier transformateur par l'intermédiaire d'une self-induction (15).
3- Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de régulation
(16) précités comportent des premiers moyens de redressement (D4) connectés audit
enroulement de référence, des seconds moyens de redressement (26) connectés audit
enroulement de saturation et une circuit de charge (30) desdits seconds moyens de
redressement comportant un composant semi-conducteur (Q3) développant à ses bornes
une tension représentative de la tension élaborée par lesdits premiers moyens de redressement.
4- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit circuit de charge
(30) comprend un montage en série d'une première diode Zener (Z1) et du composant
semi-conducteur (Q3) précité.
5- Dispositif selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit composant
semi-conducteur est un transistor (Q3) dont l'entrée de commande est reliée audit
premier moyen de redressement.
6- Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit transistor (Q3)
est un transistor à effet de champ, dont la liaison drain-source est en série avec
ladite diode Zener (Z1).
7- Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce qu'une seconde diode
Zener (Z2) est connectée en parallèle sur ledit transistor (Q3).
8- Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il
comporte un moyen (Z3) pour établir des valeurs d'amplitude différentes entre deux
alternances consécutives dudit oscillateur de découpage.
9- Dispositif selon l'ensemble des revendications 3 et 7, caractérisé en ce que ce
moyen consiste en une diode Zener (Z3) intercalée entre ledit enroulement de saturation
(12d) et lesdits seconds moyens de redressement (26).
10- Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
oscillateur comporte deux demi-ponts oscillants, respectivement un demi-pont de composants
semi-conducteurs (Q1, Q2) connecté aux bornes d'une source de tension d'alimentation
(19,20), dont les entrées de commande sont reliées à des enroulements secondaires
(12b, 12c) dudit premier transformateur (12) et un demi-pont de condensateurs (C1, C2) connecté
aux bornes de ladit source de tension d'alimentation (19, 20) et dont le point milieu
est relié à une seconde extrémité de l'enroulement primaire (13a) dudit second transformateur.
11- Dispositif selon l'ensemble des revendications 2 et 10, caractérisé en ce qu'il
comporte un demi-pont de diodes (D2, D3) en série, connecté en inverse à ladite source
de tension d'alimentation (19, 20) et dont le point milieu est connecté à la liaison
établie entre ladite self-induction (15) et ladite première extrémité de l'enroulement
primaire (13a) dudit second transformateur.
12- Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
enroulement secondaire (13b) dudit second transformateur comporte un nombre choisi de spires entre une borne
commune (a) et des bornes (b, c, d) pour l'alimentation de tubes luminescents différents.