(19)
(11) EP 0 340 078 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
02.11.1989  Bulletin  1989/44

(21) Numéro de dépôt: 89401075.0

(22) Date de dépôt:  18.04.1989
(51) Int. Cl.4G07C 11/00, G07C 9/00, E05B 19/00, G07C 1/32
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 25.04.1988 FR 8805461

(71) Demandeur: s.a.r.l. Prestations Européennes de Sécurité
75020 Paris (FR)

(72) Inventeur:
  • s.a.r.l. Prestations Européennes de Sécurité
    75020 Paris (FR)

(74) Mandataire: Desaix, Anne et al
Ernest Gutmann - Yves Plasseraud S.A. 3, rue Chauveau-Lagarde
75008 Paris
75008 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Coffret de sécurité, notamment pour la gestion de moyens d'accès ou autres objets à usage contrôle


    (57) L'invention concerne un coffret de sécurité, comportant une armoire (1) munie à l'avant d'une porte (6) normalement fermée par un pêne (40), libéré par au moins un électro-aimant (39) mis sous tension sous l'effet d'un moyen d'ouverture de la porte (38, 49, 50, 53), et un fond arrière (3) à l'opposé de la porte.
    L'invention se caractérise en ce qu'elle com­prend, disposé à l'intérieur de l'armoire (1) sur une tôle intermédiaire (16), parallèle mais séparée du fond de cette armoire, au moins un logement de réception (29) pour au moins un moyen d'accès (30) protégé ou un autre objet analogue, ne pouvant être retiré de son logement qu'après l'ouverture de la porte et dégagement d'un volet de protection (31) dudit moyen d'accès, la tôle intermédiaire (16) supportant des organes de contrôle et de comptage (23, 24, 25, 26) des mouvements du moyen d'accès par rapport à son logement et de vérification de paramètres prédéterminés, propres à autoriser le retrait de ce moyen puis à contrôler sa remise en place correcte avant fermeture de la porte.




    Description


    [0001] La présente invention est relative à un cof­fret de sécurité, permettant de contrôler et de gérer l'utilisation de moyens, en particulier du genre clefs, badges, cartes magnétiques ou autres, donnant accès à des locaux ou enceintes, armoires ou entités fermées analogues, en fournissant notamment des informations détaillées et complètes, par exemple sur les mouvements et l'usage de ces moyens, l'identité des utilisateurs, les horaires et les durées de ces usages et tous autres paramètres pouvant être souhaité pour en assurer une surveillance approfondie. L'invention s'applique de la même façon à la gestion d'objets analogues pour réaliser un contrôle de l'utilisation de ceux-ci uniquement par des personnes autorisées, dans des conditions prédéter­minées.

    [0002] A l'heure actuelle, il est classique de dispo­ser à l'intérieur d'un coffret muni d'une vitre ou autre écran du même genre, une clef nécessaire à l'ouverture d'une porte d'accès à un local ou une enceinte fermée. Pour permettre à l'utilisateur de prendre cette clef afin d'ouvrir le local fermé par la porte, il est habi­tuellement indispensable de disposer d'une clef ordinai­re ou autres moyens d'ouverture similaires pour accéder à l'intérieur du coffret, ou encore, en cas d'urgence, de briser la vitre de celui-ci, en permettant seulement lors de cette ouverture d'avertir le cas échéant un central de contrôle. Notamment ces systèmes rudimentai­res ne permettent en aucune façon de gérer les mouve­ments de la clef contenue dans le coffret et en parti­culier de savoir qui a pris celle-ci, à quelle heure, pour quel usage, et également à quel moment elle a été remise en place et à nouveau par qui. De même ces sys­tèmes ne permettent pas de différencier les autorisa­tions dont disposent certaines personnes à l'exclusion d'autres, pour prendre et se servir de la clef disposée dans le coffret, selon les heures ou la destination de la clef. A titre indicatif, on peut notamment faire référence en relation avec ces systèmes connus à ceux décrits dans les demandes de brevets européens publiés EP-A-O 104 072 ou EP-A-O 86 617, qui illustrent des coffrets de sécurité pour clés ou objets similaires mais qui ne permettent pas une gestion intégrale des mouve­ments de ces clés dans le temps et dans l'espace, selon leurs destinations, leurs modes d'utilisation, l'iden­tité de leurs utilisateurs, les droits d'usage de ces derniers et les conditions dans lesquelles ceux-ci sont habilités à exercer ces droits.

    [0003] On conçoit donc l'intérêt d'un système qui permet au contraire de contrôler totalement l'usage et les mouvements du ou des moyens d'accès enfermés dans le coffret, ou d'objets analogues, ce coffret pouvant con­tenir un ou plusieurs de tels moyens ou objets, disposés cote à cote et dont certains seulement peuvent être utilisés par des usagers déterminés, les autres étant réservés à des utilisateurs différents, pour des usages également distincts.

    [0004] L'invention a donc pour objet un coffret de sécurité qui permet de n'autoriser l'accès temporaire à au moins un moyen d'ouverture logé dans le coffret ou à un objet analogue, qu'à la condition pour l'utilisateur de justifier d'un droit d'usage, autorisant seulement l'ouverture de ce coffret, celui-ci étant en outre aménagé pour enregistrer et contrôler les mouvements du ou des moyens d'accès ou autre objet, en identifiant tous les paramètres caractérisant ces mouvements.

    [0005] A cet effet, le coffret considéré, comportant une armoire munie à l'avant d'une porte normalement fer­mée par un pêne libéré par un électro-aimant mis sous tension par un moyen d'ouverture de la porte, personna­lisé à l'utilisateur, et un fond arrière, prévu à l'op­posé de la porte, se caractérise en ce qu'il comprend, disposé à l'intérieur de l'armoire sur une tôle intermé­diaire, parallèle mais séparée du fond de cette armoire, au moins un logement de réception pour au moins un moyen d'accès protégé ou autre objet analogue, ne pouvant être retiré de son logement qu'après l'ouverture de la porte et dégagement d'un volet de protection dudit moyen d'accès, la tôle intermédiaire supportant des organes de contrôle et de comptage des mouvements du moyen d'accès par rapport à son logement et de vérification de para­mètres prédéterminés, propres à autoriser le retrait de ce moyen puis à contrôler sa remise en place correcte avant fermeture de la porte.

    [0006] Selon une caractéristique particulière du cof­fret considéré, le fond de l'armoire comporte vers l'in­térieur, des pattes de fixation supportant des goujons d'ancrage de l'armoire sur une surface de support, ces goujons étant associés par leurs extrêmités filetées, situées à l'intérieur de l'armoire, à des écrous de blo­cage et d'immobilisation, non accessibles de l'extérieur lors de la fermeture de la porte.

    [0007] Avantageusement, les goujons de fixation com­portent en bout un perçage pour la mise en place d'un plombage inviolable, afin de contrôler tout éventuel arrachement du coffret. En outre l'armoire comporte de préférence, entre son fond et la surface de support un contact électrique réuni à une centrale de contrôle, disposée à proximité ou à distance, enregistrant tout éventuel déplacement de l'armoire.

    [0008] Selon une autre caractéristique, le fond de l'armoire supporte une barrette de connection pour le passage à travers ce fond de conducteurs de liaison électriques, réunissant la centrale de contrôle à l'en­semble des organes de commande et/ou de contrôle, montés dans l'armoire.

    [0009] Selon une autre caractéristique également, la tôle intermédiaire supporte, dans sa face dirigée vers la porte, un compteur à affichage numérique ou autre, enregistrant le nombre d'ouvertures et/ou fermetures successives de l'armoire. Avantageusement, la tôle sup­porte également une diode électro-luminescente, afin de signaler la présence ou l'absence du moyen d'accès dans son logement. De même, la tôle intermédiaire comporte avantageusement un haut-parleur d'avertissement sonore de l'ouverture de l'armoire, associé à l'arrière de la tôle à un circuit de commande et d'amplification réglable.

    [0010] Selon encore une autre caractéristique du coffret selon l'invention, l'armoire comporte, entre la tôle intermédiaire et son fond, une batterie de secours ou l'alimentation autonome des organes du coffret et un canon de réception d'une clef ou analogue, de remise à zéro du compteur à affichage.

    [0011] De préférence également, l'armoire comporte, monté sur la tôle intermédiaire, un horodateur, relié éventuellement à un enregistreur, du genre imprimante, propre à mémoriser les mouvements du moyen d'accès dans et hors de son logement.

    [0012] Selon une autre caractéristique particulière du coffret considéré, le volet de protection du moyen d'accès est monté basculant autour d'un axe et commande dans son mouvement un contact à trois positions, donnant respectivement une information sur la présence du moyen d'accès dans son logement, sur son retrait et enfin sur son éventuel positionnement incorrect, le contact étant en série avec le circuit de commande de l'électro-aimant de fermeture de la porte.

    [0013] De préférence, le moyen d'ouverture de la por­te de l'armoire est constitué par une clef, un badge, un clavier à code numérique ou un récepteur d'ondes infra­rouges, porté par la face extérieure de la porte. Un contact électrique est avantageusement prévu pour con­trôler l'ouverture de la porte et est à cet effet monté entre celle-ci et la partie de l'armoire contre laquelle elle s'applique en position de fermeture.

    [0014] D'autres caractéristiques d'un coffret de sé­curité établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné ci-après à titre indicatif et non li­mitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

    - la Figure 1 est une vue en perspective écla­tée d'un coffret de sécurité selon l'invention ;

    - la Figure 2 est une vue de face à plus gran­de échelle de l'armoire du coffret, la porte de cette armoire étant représentée en position d'ouverture;

    - la Figure 3 est un schéma de principe illus­trant de façon schématique les logements destinés à re­cevoir les moyens d'accès contenus dans le coffret, et le contacteur qui contrôle le positionnement de chaque moyen dans le logement correspondant ;

    - la Figure 4 est une vue à plus faible échel­le, de profil, illustrant la structure du volet de pro­tection, prévu à l'intérieur de l'armoire;

    - les Figures 5 et 6 illustrent deux variantes de réalisation de la porte disposée à l'avant de l'ar­moire du coffret selon l'invention.



    [0015] Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 1 et 2, le coffret considéré est essentiellement constitué d'une armoire 1, généralement métallique, à parois suffisamment résistantes pour éviter une agres­sion extérieure. Cette armoire 1 comporte des parois latérales 2, une paroi de fond 3 destinée à s'appliquer contre un mur ou surface de support M, et à l'opposé de celui-ci, une paroi frontale 4, présentant un retour 5 vers l'intérieur et une porte pivotante 6, montée à articulation autour de charnières 7 de manière à, selon le cas, permettre d'ouvrir ou de fermer une ouverture 8 d'accès à l'intérieur de l'armoire. La face extérieure 9 de la plaque de fond 3, appliquée contre le mur M, est traversée par des goujons d'ancrage 10, de préférence au nombre de quatre, disposés selon les quatre coins du fond, ces goujons comportant à leur extrêmité pénétrant dans le mur un épanouissement 11. Ils sont supportés à l'intérieur de l'armoire 1 au delà du fond 3 par des pattes 12, soudées sur ce fond et présentant un épaule­ment d'extrêmité 13. En bout, chaque goujon 10 qui tra­verse l'épaulement 13 correspondant, présente un fileta­ge 14 qui, après traversée d'un trou 15 prévu dans les coins en regard d'une tôle intermédiaire 16, parallèle mais séparée du fond 3, comporte un perçage transversal 17, permettant, après montage et immobilisation des goujons sur les pattes par un écrou 18 vissé sur leur partie filetée 14, le montage d'un plombage ou scellé 19, apte à contrôler l'inviolabilité du coffret et en particulier son éventuel arrachement vis-à-vis du mur M. Avantageusement est prévu dans la face extérieure 9 du fond 3, un contacteur 20 permettant, pour le cas où l'armoire serait détachée du mur M à la suite d'une tentative d'arrachement, de fournir un signal approprié à un central de contrôle (non représenté), situé au voi­sinage immédiat du coffret ou, le cas échéant, à distan­ce de celui-ci.

    [0016] Sur la face interne du fond 3 est par ailleurs prévu un bornier ou barrette de liaison 21, à laquelle aboutit l'ensemble des connexions électriques des appa­reils montés dans l'armoire, ces connexions pouvant être réunies au central de contrôle pour permettre, comme dit plus loin, une gestion adaptée de l'ensemble des paramè­tres qui gouvernent l'utilisation du coffret et des or­ganes qu'il renferme.

    [0017] Entre la tôle intermédiaire 16 et le fond 3, les pattes 12 permettent ainsi de réserver un espace suffisant pour le montage, à côté du bornier 21, d'une batterie de secours 22, constituant une source autonome d'alimentation électrique du coffret, celui-ci pouvant en fonctionnement normal être alimenté par le secteur. En outre et sur la face opposée de la tôle 16 est prévu un compteur 23 à affichage numérique ou autre, permet­tant notamment de relever le nombre des ouvertures ou fermetures successives de la porte pivotante 6 donnant accès à l'intérieur du coffret. Egalement cette tôle intermédiaire 16 supporte un haut-parleur 24, jouant le rôle d'avertisseur en cas de fonctionnement autorisé ou non de l'appareil avec, à l'arrière de la tôle, son circuit de commande et d'amplification, une diode électro-luminescente 25 et enfin un horodateur 26, le cas échéant associé à une imprimante 27, permettant d'enregistrer les divers paramètres gouvernant le fonctionnement de l'armoire.

    [0018] Sur l'avant de la tôle 16 est monté un boitier 28, muni d'un ensemble de logements ou canons parallèles 29, adapté chacun à recevoir un moyen d'accès 30, ici une clef, permettant d'ouvrir ou de fermer un logement ou autre enceinte, séparé de l'armoire 1 et pour laquel­le on souhaite à tout moment et selon l'invention, pou­voir identifier le moyen d'accès qui a été utilisé, le moment de cette utilisation et l'identité de l'utili­sateur.

    [0019] Dans l'exemple de réalisation représenté, les moyens d'accès ainsi contenus dans l'armoire 1, ici au nombre de trois, sont schématiquement désignés sous les références a, b, c. Bien entendu, il va de soi que le coffret de sécurité considéré pourrait prévoir la mise en oeuvre d'un nombre quelconque de tels moyens, ce nombre étant lui-même indifférent à l'invention et n'ayant pas un caractère directement limitatif.

    [0020] Les moyens d'accès 30 sont normalement dispo­sés à l'intérieur d'un volet de protection pivotant 31, monté à articulation autour d'un axe 32 porté par la tôle intermédiaire 16. Ce volet 31 comporte deux faces en avant inclinées, respectivement 33 et 34 et des pa­rois latérales 35. En outre, les moyens d'accès 30 en­gagés dans leurs logements 29 sous le volet 31 sont agencés de telle sorte que, selon le cas, ils ferment l'une des positions d'un contacteur à trois bornes, schématiquement représenté sur la figure 3, correspon­dant à l'ouverture (O), la fermeture (F) ou une position intermédiaire (I), la clef étant dans ce cas non totale­ment engagée ou retirée dans ou hors de son logement. La diode 25 permet notamment de signaler si la clef 30 est dans l'une ou l'autre de ces positions, par exemple étant allumée si la clef est retirée.

    [0021] La tôle intermédiaire 16 comporte enfin un dispositif 36 de remise à zéro des compteurs et autres organes de signalisation du coffret, comportant un canon 37 d'engagement d'une clef spéciale appropriée dont dis­pose seulement par exemple un utilisteur chargé de véri­fier et de relever les indications du coffret après une période d'usage déterminée.

    [0022] Dans le retour 5 de la face avant 4 de l'ar­moire 1, est par ailleurs prévue l'entrée 38 d'un moyen de commande de l'ouverture de la porte 6, notamment ici une carte magnétique, permettant à un utilisateur auto­risé, disposant d'une telle carte, de provoquer automa­tiquement la mise sous tension d'un électro-aimant 39 logé dans l'armoire 1. Cet électro-aimant attire ainsi un pêne de verrouillage 40, propre à coopérer avec une gache 41 prévue dans la porte 6 afin de fermer celle-ci lorsque le pêne est sorti, ou au contraire lorsque l'électro-aimant est mis sous tension, d'attirer ce pêne, en libérant alors la gâche 41 et la porte 6 qui peut ainsi pivoter sur les charnières 7, en libérant l'ouverture d'accès 8. Des contacts 42 et 43 sont res­pectivement prévus sur la face interne de la porte 6 et le rebord 5 de l'armoire 1 afin de détecter automatique­ment les positions d'ouverture ou de fermeture de la porte. Une seconde diode électro-luminescente 44, ou autre voyant du même genre, peut être également prévue sur la face avant de la porte 6, afin de signaler les positions d'ouverture ou de fermeture de cette dernière. Sur la figure 1, tous les appareillages électriques du coffret, notamment le compteur 23, le haut-parleur 24, les diodes 25 et 44, l'horodateur 26, les contacts 20, 42 et 43 etc... sont représentés avec chacun deux con­ducteurs électriques de liaison, tous réunis par un câblage approprié à la barrette 21.

    [0023] La figure 2 représente avec plus de détail, la structure de l'électro-aimant 39. Notamment, on peut voir que le pêne 40 est de préférence soumis en perma­nence à l'action d'un ressort 45, destiné à le faire en permanence saillir vers l'extérieur pour s'engager dans la gâche 41, lorsque la bobine de cet électro-aimant est hors tension. En revanche, lorsque l'électro-aimant est commandé, le pêne 40 est attiré à l'encontre du ressort 45, en libérant alors la porte 6. Avantageusement peut être prévu un second électro-aimant 46 fonctionnant en parallèle avec l'électro-aimant 39, pour assurer un meilleur verrouillage de la porte à ses deux extrêmités.

    [0024] Sur la figure 2, on a également représenté sous la référence 47 le contact à trois positions (O, F ou I) associé à chaque logement 29 recevant une clef 30, pour contrôler la position ouverte, fermée ou intermé­diaire de cette clef. Ce contacteur 47 est notamment monté dans le circuit de l'électro-aimant 39 de telle sorte que l'ouverture de la porte ne puisse produire que si la clef est convenablement engagée dans son logement et amenée en position fermée (F). En position ouverte (O) ou intermédiaire (I), la porte ne peut être remise en place, la tête de la clef venant bloquer le volet 31 dans sa partie médiane 48, en repoussant partiellement le volet et empêchant la fermeture de la porte par le pêne 40.

    [0025] Les figures 5 et 6 illustrent d'autres va­riantes de réalisation du moyen d'ouverture 38 de la porte 6 du coffret selon l'invention. Sur la figure 5, le rebord 5 de la face avant 4 comporte ainsi un clavier 49 à touches, permettant de commander l'électro-aimant après entrée d'un code déterminé. De même, la face avant de la porte 6 peut comporter des canons, respectivement 50, 51, 52, propres à recevoir chacun une clef appro­priée, dont chacune est associée à un utilisateur parti­culier, en distinguant ainsi de l'un à l'autre chacun des utilisateurs potentiels. Dans la variante de la figure 6, l'ouverture de la porte 6 peut être réalisée au moyen d'un récepteur à rayons infra-rouges 53, com­mandé à distance par un émetteur 54, là également à la seule disposition des usagers autorisés.

    [0026] Le coffret selon l'invention ainsi réalisé permet d'assurer une gestion simple et complète du mou­vement de l'ensemble des moyens d'accès 30 enfermés à l'intérieur de l'armoire 1, en n'autorisant l'ouverture de cette dernière que par des personnes habilitées qui détenant sur les moyens d'ouverture (38, 49, 50, ...) de la porte 6 peuvent seules atteindre l'un des moyens d'accès 30. Le retrait d'un de ces moyens hors du loge­ment 29 correspondant, une fois le volet 31 relevé, peut alors être strictement enregistré et contrôlé, le cof­fret permettant notamment de compter les ouvertures et fermetures successives de l'armoire, d'enregistrer l'heure et l'identité de l'usager ayant retiré le dit moyen et de contrôler le temps d'utilisation, l'heure de sa remise en place, et également de vérifier son engage­ment correct dans le logement associé et la fermeture de la porte. A noter que la porte ne peut être refermée que si le moyen d'accès est convenablement replacé, le con­tact 47 n'autorisant qu'alors la manoeuvre de l'électro-­aimant 39 et la fermeture finale.

    [0027] Le coffret de sécurité considéré permet donc de fournir et de conserver en mémoire l'intégralité des informations nécessaires aux fins de savoir en perma­nence qui a utilisé un moyen d'accès, lequel, à quelle heure, qui l'a remis en place et à quelle heure, en per­mettant en outre de déterminer l'identité de l'utilisa­teur et de vérifier son autorisation.

    [0028] Bien entendu il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spéciale­ment décrit et représenté ci-dessus ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Ainsi on conçoit aisément que les caractéristiques de l'invention puisse de la même manière s'appliquer si le coffret enferme, aux lieux et places de moyens d'accès tels que des clés, d'autres objets dont l'utilisation doit être contrôlée et réservée à certains utilisateurs exclusivement, dans des conditions également déterminées. Ainsi on peut envisager que le coffret contienne des armes maintenues verticalement à l'intérieur du coffret entre un support fixe immobilisant par exemple leur crosse à leur partie inférieure et un collier supérieur entourant leur canon, ce collier étant constitué en deux parties dont l'une est fixe et portée par la tôle intermédiaire du coffret et dont l'autre est mobile et constitue un volet pivotant associé à un mécanisme électromagnétique, mécanique ou autre, assurant son immobilisation en fermant le collier. Le volet pivotant pourra ainsi être seulement libéré en ouvrant le collier dans des conditions déterminées seules autorisées, permettant à l'utilisateur de dégager l'arme correspondante du coffret, celui-ci permettant de savoir de façon permanente, qui a pris ladite arme, à quel moment, pendant quelle période de temps avant qu'elle n'ait été remise en place, etc.

    [0029] D'autres utilisations équivalentes pourraient de la même manière être prévues, par exemple pour l'immobilisation temporaire et la libération conditionnelle d'objets quelconques, ne pouvant être mis à la disposition que de personnes autorisées, tels que des skis ou autres instruments nécessaires à la pratique de sports à l'intérieur de locaux à la disposition ou fréquentés par un ensemble de gens, en évitant que ces objets ne soient utilisés indûment, voire volés.


    Revendications

    1. Coffret de sécurité, comportant une armoire (1) munie à l'avant d'une porte (6) normalement fermée par un pêne (40), libéré par au moins un électro-aimant (39) mis sous tension sous l'effet d'un moyen d'ouver­ture de la porte (38, 49, 50, 53), et un fond arrière (3) à l'opposé de la porte, caractérisé en ce qu'il com­prend, disposé à l'intérieur de l'armoire (1) sur une tôle intermédiaire (16), parallèle mais séparée du fond de cette armoire, au moins un logement de réception (29) pour au moins un moyen d'accès (30) protégé ou un autre objet analogue, ne pouvant être retiré de son logement qu'après l'ouverture de la porte et dégagement d'un volet de protection (31) dudit moyen d'accès, la tôle intermédiaire (16) supportant des organes de contrôle et de comptage (23, 24, 25, 26) des mouvements du moyen d'accès par rapport à son logement et de vérification de paramètres prédéterminés, propres à autoriser le retrait de ce moyen puis à contrôler sa remise en place correcte avant fermeture de la porte.
     
    2. Coffret de sécurité selon la revendication 1, caractérisé en ce que le fond (3) de l'armoire (1) comporte, vers l'extérieur, des pattes de fixation (12) supportant des goujons d'ancrage (10) de l'armoire sur une surface de support (11), ces goujons étant associés par leurs etrêmités filetées (14), situés à l'intérieur de l'armoire, à des écrous (18) de blocage et d'immobi­lisation, non accessibles de l'extérieur lors de la fer­meture de la porte (6).
     
    3. Coffret de sécurité selon la revendication 2, caractérisé en ce que les goujons de fixation (10) comportent en bout un perçage (17) pour la mise en place d'un plombage inviolable (19) afin de contrôler tout éventuel arrachement du coffret vis-à-vis d'une surface de support (M).
     
    4. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'ar­moire (1) comporte, entre son fond (3) et la surface de support (M), un contact électrique (20) réuni à une cen­trale de contrôle, située à distance ou à proximité, pour enregistrer tout éventuel déplacement de l'armoire.
     
    5. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le fond (3) de l'armoire comporte une barrette de connexions (21) pour le passage à travers ce fond des conducteurs de liaison électrique.
     
    6. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tôle intermédiaire (16) supporte dans sa face dirigée vers la porte (6), un compteur (23) de préférence à affichage numérique, enregistrant le nombre des ouvertures et fer­metures de l'armoire.
     
    7. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que la tôle (16) suporte également une diode électroluminescente (25) signalant la présence ou l'absence du moyen d'accès (30) dans son logement (29).
     
    8. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que la tôle (16) supporte un haut-parleur (24) d'avertissement sono­re, avec un circuit d'amplification et de commande ré­glable.
     
    9. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que entre la tôle intermédiaire (16) et le fond (3) de l'armoire est logée une batterie d'alimentation autonome des organes électriques du coffret.
     
    10. Coffret de sécurité selon la revendication 6 caractérisé en ce que la tôle intermédiaire (16) sup­porte un canon (36) pour une clef de remise à zéro (37) du compteur à affichage (23).
     
    11. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il com­porte un horodateur (26), associé éventuellement à un enregistreur du genre imprimante.
     
    12. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le vo­let de protection (31) est monté basculant autour d'un axe (32) et commande dans son mouvement un contact (47) à trois positions, donnant respectivement une informa­tion sur la présence du moyen d'accès (30) dans son lo­gement (29), son retrait ou son éventuel positionnement incorrect, le contact étant en série avec le circuit d'alimentation de l'électro-aimant (39) commandant le pêne (40) de fermeture de la porte (6).
     
    13. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le moyen d'ouverture de la porte (6) est constitué par une clef, un badge, un clavier à code numérique, ou un émet­teur à rayons infrarouges, porté par la face avant de l'armoire (1).
     
    14. Coffret de sécurité selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'un con­tact électrique (42-43) est prévu entre la porte (6) et l'armoire (1) pour contrôler l'ouverture ou la fermeture de la porte, en liaison éventuelle avec une diode (44) de signalisation.
     




    Dessins













    Rapport de recherche