[0001] La présente invention concerne un appareil mécanique destiné à séparer fruits, légumes
ou autres objets de différentes grosseurs et procéder à une sélection de plusieurs
calibres préalablement déterminés.
[0002] Dans le type de réalisation ci-après retenu pour la description, cette invention
reste particulièrement adaptée au calibrage des olives de table préalablement débarrassées
de leurs feuilles par un moyen associé ou indépendant.
[0003] Ce principe de tri peut être étendu à tout autre chose, mais c'est dans ce domaine
d'application que les différentes méthodes techniques utilisées sont ci-après décrites
et comparées aux particularités de cette invention.
[0004] Après l'utilisation de moyens archaïques tels que le jet à contrevent, la séparation
des feuilles et le calibrage des fruits sont encore très souvent réalisés par gravité,
en utilisant des grilles munies de barreaux parallèles ou divergents disposés en plan
incliné. Bien que par cette méthode, l'élimination des feuilles reste assez efficace,
à petit débit, le calibrage demeure imprécis et très irrégulier.
[0005] Parmi les moyens mécaniques, une méthode consiste à utiliser une grille cylindrique
formée par un fil métallique disposé en une sorte d'hélice à pas variable, centrée
et fixée sur un arbre porteur horizontal, par des rayons rigides. L'écartement des
spires, très petit à une extrêmité du cylindre, augmente en se dirigeant vers la sortie,
à l'autre extrêmité.
[0006] En faisant tourner cet ensemble dans le sens convenable, sur son axe porteur, les
fruits roulent sur la face intérieure du cylindre et se déplacent vers la sortie,
entraînés par le mouvement de l'hélice. Tout au long de ce parcours, une partie de
fruits tombe dans l'espace entre les fils de l'hélice. Les plus petits fruits tombent
dès leur arrivée dans le cylindre, ils sont de plus en plus gros en avançant vers
la sortie, où les derniers sont déversés.
[0007] Les fruits sont recueillis au-dessous du cylindre dans des goulottes convenablement
disposées pour sélectionner les différents calibres.
[0008] Dans une variante de cette méthode, le cylindre est remplacé par un cône ; le fil
en hélice est alors remplacé par des barreaux soudés à leurs extrêmités sur la périphérie
de deux tores constituant les bases du cône, l'écartement des barreaux augmente entre
la petite et la grande base.
[0009] Le tout est fixé sur un axe rotatif horizontal comme dans la précédente variante,
mais ici l'avancement des fruits résulte d'une combinaison entre la déclivité de la
grille, consécutive à son angle de conicité, et la retombée de ces fruits préalablement
soulevés par les barreaux.
[0010] Dans l'une ou l'autre de ces deux variantes, lorsque les fruits s'engagent dans un
espace de la grille sensiblement identique à leur propre dimension, ils se bloquent
; pour les libérer, une intervention par l'extérieur de la grille, au moyen de balais
fixes ou mobiles, est nécessaire.
[0011] Sur ces appareils, les fruits très chahutés subissent de nombreux chocs préjudiciables
à leur bonne qualité. L'encombrement de ces calibreuses mécaniques est de l'ordre
de 0,8 m de largeur, 1,5 m à 2,5 m de longueur ; leur poids est de l'ordre de 100
kg à 200 kg.
[0012] Dans la dernière génération de calibreuses à olives, on trouve un appareil à couloir
transporteur, muni de plusieurs boucles réalisées au moyen de ressorts hélicoïdaux,
tendus en forme de rectangle sur quatre rouleaux horizontaux et parallèles entre eux.
[0013] Convenablement espacées, d'une façon divergente, les boucles déterminent deux nappes
horizontales dont une, la supérieure, assure le transport et le calibrage des fruits.
Apportées à l'entrée du couloir, les olives calibrées sont récupérées sélectivement
entre les deux nappes horizontales et à l'autre extrêmité du couloir.
[0014] Les ressorts hélicoïdaux sont utilisés pour maintenir une tension suffisante des
brins transporteurs ; cette tension reste néanmoins inégale entre chacune des boucles,
du fait de leur indépendance. Les olives qui se présentent dans le sens transversal
au couloir sont généralement maintenues dans cette position par les spires des ressorts,
tout au long de leur parcours.
[0015] Tout cela est forcément nuisible à la fiabilité et à la régularité du calibrage.
En raison de sa conception, le poids de ce dernier appareil n'est pas loin de la tonne.
[0016] Tous les appareils mécaniques ci-dessus décrits sont difficilement transportables
; en conséquence, ils ne peuvent être utilisés qu'à poste fixe, dans les coopératives
et les grosses exploitations.
[0017] L'état de la technique peut être défini par les brevets suivants :
US 2,526,161 de Louis B.Sammis and Frank R. Hood
US 1,534,663 de Louis B.Sammis and Frank R. Hood
US 3,002,618 de Edward J. Derderian and Carroll E.Cole
FR 652.902 de Frank Moor, Ernest Chadwick Greenwood et Edward Ch. Le Gros.
FR 1.076.299 de Georges Robert Marijon et S.A.R.L. Nervus-Paris.
[0018] L'appareil, selon cette invention, permet de remédier à ces inconvénients : il utilise,
comme le précédent, le principe du couloir transporteur divergent, mais avec un seul
fil continu, (une seule boucle), enroulé en spires tendues alternativement sur deux
et trois rouleaux dont les axes de rotation sont parallèles entre eux, horizontaux,
et traversent perpendiculairement un même plan de symétrie, forcément vertical.
[0019] Deux de ces rouleaux, positionnés sur un même plan horizontal, le premier à l'entrée,
le second à la sortie du couloir, supportent par leur génératrice supérieure, la partie
active de toutes les spires de la nappe transporteuse. Le troisième rouleau se trouve,
de préférence, verticalement au-dessous de celui situé à l'entrée du couloir.
[0020] La moitié des spires, par leur nombre, une sur deux, forment un premier groupe qui
ceinture les deux premiers rouleaux précités, alors que les autres spires, intercalées
entre les précédentes pour compléter la nappe du couloir transporteur, forment un
deuxième groupe qui ceinture l'ensemble des trois rouleaux. Dans leur partie inférieure,
ces groupes forment chacun une nappe distincte, l'une horizontale, l'autre oblique,
où l'écartement des spires sur chacune des nappes est plus grand, partiquement le
double de celui apparent sur la nappe transporteuse.
[0021] Comparé à une vis, le fil ainsi enroulé décrit une sorte de filet dont le mouvement
se déplace d'un côté à l'autre du couloir, dans un groupe de spires, alors qu'il se
déplace en sens inverse dans l'autre groupe pour se refermer sur lui-même, au terme
de son aller et retour. Autrement dit, à l'appui de cette même comparaison, pour un
sens conventionnel de rotation, le filet engendré par un groupe de spires a un pas
à "droite", alors que, dans l'autre groupe, le pas est à "gauche".
[0022] Les spires sont maintenues en position et écartement déterminés dans des gorges aménagées
à la périphérie des rouleaux. Pour provoquer le mouvement divergent nécessaire au
calibrage, l'écartement est plus grand sur le rouleau de sortie que sur le rouleau
d'entrée de couloir.
[0023] Cette disposition, un seul fil bouclé, assure une tension uniforme des brins transporteurs.
Cette tension est obtenue par deux tendeurs qui agissent de part et d'autre du rouleau
situé à l'avant de l'appareil, en sortie de couloir.
[0024] Des rouleaux intermédiaires, deux dans le modèle décrit, supportent la nappe transporteuse,
en partageant sa portée en trois parties égales, pour en réduire sa flèche. Des gorges
aménagées à la périphérie de ces derniers rouleaux maintiennent les brins au bon écartement,
tout en leur induisant une oscillation verticale, destinée à faire pivoter les fruits
ovoïdes qui se présentent en position transversale au sens de marche du couloir. Pour
ce faire, les gorges sont excentrées alternativement sur deux axes diamétralement
opposés et à égale distance de l'axe de rotation de ces rouleaux. Lorsque le fil de
la partie active d'une spire est soulevé, celui des spires voisines descend et réciproquement.
[0025] La rotation des rouleaux intermédiaires est tout simplement engendrée par le contact
avec la nappe transporteuse ; sa vitesse, d'où la fréquence d'oscillation, est inversement
proportionnelle au diamètre de ces rouleaux. Pour augmenter la pression de contact,
leur génératrice supérieure est positionnée légérement au-dessus de celle des rouleaux
placés à l'entrée et à la sortie du couloir.
[0026] Bien que souhaitable pour obtenir le meilleur effet, la synchronisation de la vitesse
de rotation des rouleaux intermédiaires n'est pas, dans un but de simplification,
absolument indispensable.
[0027] Le mouvement de rotation nécessaire au fonctionnement de l'appareil est reçu par
l'un des trois premiers rouleaux cités, de préférence celui placé à l'entrée du couloir
; il est engendré par un moteur accouplé directement en bout d'arbre ou par l'intermédiaire
d'une transmission appropriée. Compte tenu du rapport de la transmission, la vitesse
de rotation du moteur, fixe ou variable, doit permettre une vitesse de translation
du tapis de l'ordre de cinq à dix mètres par minute.
[0028] Le choix de l'énergie n'est pas a priori défini, mais en raison de la faible puissance
appelée, moins de cent watts dans la plupart des cas, l'énergie électrique, de provenance
variée et souple d'emploi, semble bien convenir à cette usage.
[0029] Les fruits à calibrer sont amenés directement, ou à la suite d'un traitement préalable,
à une trémie, munie d'un volet régulateur, où ils sont déversés à l'entrée du couloir
transporteur ; les plus petits tombent dès leur arrivée à l'entrée du couloir, les
plus gros sont déversés à la sortie, alors que les autres, de calibre intermédiaire,
sont libérés dès leur arrivée au point où l'écartement des brins divergents correspond
à leur propre taille. Les fruits, ainsi libérés, sont récupérés dans des réceptacles
convenablement répartis au-dessous de l'appareil, pour sélectionner les différents
calibres. Dans leur chute, les fruits traversent sans gêne les deux nappes inférieures.
[0030] Pour parfaire le tri, un opérateur peut intervenir manuellement sur le couloir au
cours du transport, pour retirer les fruits écrasés, piqués ou présentant tout autre
sorte d'anomalie indécelable au calibrage.
[0031] L'appareil d'un modèle moyen, décrit ici, a un encombrement de 1 m de longueur, 0,4
m de largeur, 0,35 m de hauteur ; il pèse 20 kg et permet un débit horaire de 400
kg d'olives.
[0032] Cet appareil a, entre autres, l'avantage de pouvoir être transporté facilement d'une
exploitation à une autre, par exemple, dans le coffre à bagages d'une voiture.
[0033] L'appareil mécanique est destiné au calibrage des fruits, légumes et autres objets,
du type utilisant un couloir transporteur à un seul fil continu, divergent et oscillant,
supporté et guidé par des rouleaux équidistants, parallèles entre eux, horizontaux,
pourvus de gorges circulaires pour former une nappe transporteuse, à partir d'un ou
de plusieurs groupes de spires ; la disposition des spires de ce fil, dont une partie,
enroulée conventionnellement dans le sens de marche du couloir, est tendue par des
rouleaux, en n'empruntant qu'une gorge sur deux de ces rouleaux, tout en progressant,
par hypothèse, du bord droit vers le bord gauche du couloir, alors que la seconde
partie des spires, enroulée toujours dans le même sens conventionnel, est tendue par
des rouleaux, en empruntant les gorges intercalaires situées entre les spires de la
première partie, pour progresser dans le sens inverse du précédant, soit du bord gauche
vers le bord droit du couloir et rejoindre nécessairement le point de départ du fait
qu'il s'agit d'un fil continu.
[0034] Des gorges de guidage sont aménagées sur la périphérie des rouleaux et sont décolletées
suivant deux axes distincts, symétriquement opposés et situés sur le diamètre du rouleau
considéré, chacun de ces axes étant alternativement affectés aux gorges paires et
impaires, de façon à engendrer au fil transporteur une oscillation verticale, mais
de phase opposée, eu égard aux deux spires contigües.
[0035] Les spires, dans leur partie inférieure, se croisent en projection verticale et se
situent à des niveaux différents pour former deux nappes distinctes, afin que l'écartement
dans l'espace de la partie inférieure de deux spires contigües soit plus important
que celui des spires de la nappe supérieure traversées par une même trajectoire verticale
pour récupérer les produits calibrés dans un espace libre au-dessous de toutes les
nappes de fil.
[0036] Les fourreaux sont amovibles et interchangeables.
[0037] Le fil rangé en spires suivant la combinaison peut être pré-assemblé et maintenu
sur un support en papier collé mais détachable, pour être installé ou remplacé, pour
raisons d'usure, par démontage suivi du remontage de tous les rouleaux et de la traverse
avant.
[0038] L'appareil comporte des goulottes à plan incliné, au-dessous de toutes les nappes
de fil, lesdits goulottes pouvant se déplacer tout le long des longerons leur servant
de rails et dévier la chute des fruits, légumes ou autres objets dans des réceptacles
prédéterminés pour affiner les divers calibres.
[0039] La description qui va suivre, à l'appui des dessins annexés, n'est qu'un exemple
non limitatif, qui permet de présenter avec quelques variantes la réalisation et le
fonctionnement de l'un des modèles de cette invention.
La figure 1 représente, en perspective isométrique, une vue générale de cette invention
avec ses variantes et renvois de détails. A droite de cette figure, une flèche indique
le sens de marche du tapis ainsi que, conventionnellement dans ce sens de marche,
l'avant et l'arrière de l'appareil.
Par cette orientation, vue de dessus, nous pouvons également distinguer le côté droit
et le côté gauche de l'appareil.
La figure 2 représente une coupe de détail, agrandie, repérée à la figure 1.
La figure 3 représente une vue grandeur nature, mais tronquée, de l'un des fourreaux
en matière plastique des rouleaux d'axe d et e, où est représentée une partie des
gorges.
Les figures 4 et 5 sont des schémas qui permettent de suivre la façon dont est enroulé
le fil transporteur ; la figure 4 schématise une coupe simplifiée perpendiculaire
aux axes de rouleaux ; la figure 5 schématise la position des fils de chacune des
nappes, vues de dessus.
La figure 6 est une coupe simplifiée "BB", repérée sur la figure 1. Cette coupe donne
la disposition des réceptacles et goulottes ajustables au-dessous de l'appareil.
[0040] La calibreuse représentée sur la figure 1 est assemblée sur un châssis en cornière
inégale de "40/20"mm, composé de deux longerons horizontaux 20 et 21, chacun soutenu
par deux pieds respectivement 22 et 23 à gauche, 24 et 25 à droite, soit deux demi-châssis
reliés symétriquement entre eux par trois traverses en tube carré de 20mm, dont deux
soudées 27 et 28 à l'arrière et une troisième démontable 29 à l'avant, serrée entre
les deux longerons 20 et 21 par deux écrous sur tige filetée d'axe n.
[0041] Deux plaques 30 et 31, de même épaisseur que l'aile de la cornière, sont soudées
respectivement entre le longeron 20 et le pied 22, d'une part, entre le longeron 21
et le pied 24, d'autre part. Ces deux plaques sont percées pour recevoir l'arbre qui
supporte le rouleau d'axe
c.
[0042] A l'avant de chacun des deux longerons 20 et 21, une plaque de "40/20mm" est assemblée
par soudure d'angle sur la coupe des longerons. Les plaques sont chacune percées de
deux trous d'axe
t permettant le passage des vis 54 de tendeurs, objet du renvoi 52 décrit ci-après,
page 7.
[0043] A l'arrière de ces plaques, un trou en forme de boutonnière est percé sur l'aile
verticale des cornières de chacun des deux longerons pour recevoir l'arbre d'axe
b, support du rouleau avant. Ce trou est positionné de façon à supporter et guider
le déplacement horizontal de l'arbre d'axe
b suivant une trajectoire parallèle et à égale distance des arêtes extérieures de l'aile
sus-désignée.
[0044] Le rouleau d'axe
a est placé au-dessus du rouleau d'axe c à l'entrée du tapis transporteur, sur le même
plan horizontal que l'axe
b. Les deux rouleaux d'axe
a et
c se trouvent sur le plan vertical de la coupe A-A, figure 2, décrite ci-après.
[0045] C'est par l'intermédiaire du rouleau d'axe
a que l'énergie mécanique est transmise à l'ensemble des pièces en mouvement du tapis
transporteur.
[0046] Le moteur 32, ici dans le présent modèle, est un moteur électrique à réducteur incorporé
qui, compte tenu du rendement, absorbe une puissance de 50 W pour un couple utile
de 1,2 newton/m à 80 tours par minute. Il est fixé sur le longeron 21 par une plaque
solidaire du réducteur au moyen de deux boulons M8 sur les axes
h et
i. Sur ces mêmes axes, les trous de 8 mm sont cylindriques sur la plaque solidaire
du réducteur, alors qu'ils sont percés en forme de boutonnière sur l'aile verticale
du longeron 21. Cela pour permettre un déplacement horizontal du moteur réducteur,
d'où le réglage de tension de la transmission.
[0047] Cette transmission est constituée d'une chaîne à rouleaux 34, de 8 mm, sur deux pignons
identiques de 15 dents, l'un 35 sur l'arbre de sortie du réducteur d'axe
m, l'autre 36 sur l'arbre d'entraînement du rouleau d'axe a. Les arbres d'axe
m et
a sont assemblés par pénétration cylindrique à ajustement glissant à leurs pignons
respectifs. Compte tenu du faible couple mis en jeu, la liaison complète est assurée
par vis pression M6 à bout pointeau, vissée dans des trous taraudés sur le moyeu,
de façon identique, sur les pignons d'axe 35 et 36. Seule la liaison du pignon 36
avec la vis d'axe
j est représentée en coupe sur la figure 2.
[0048] Pour un modèle plus petit : 15 spires, un seul rouleau intermédiaire où le couple
sur axe
a est de 0,9 newton/m, il est possible de monter le moteur réducteur directement en
bout de l'arbre d'axe
a, comme indiqué sur la variante 33 figure 1. Dans ces conditions, la puissance absorbée
par le moteur ne dépasse pas 30 W.
[0049] La trémie 41 en tôle pliée de 1 mm est munie d'un volet régulateur 42 fixé sur les
bords latéraux de cette trémie par deux oreilles, au moyen de deux boulons M5 avec
écrous indessérables et rondelles élastiques sur axe
g.
[0050] Des biellettes en métal plat 43 et 44, percées de plusieurs trous pour régler l'inclinaison
de la trémie, sont fixées par un boulon M8 à l'arrière du châssis, dans un trou d'axe
p. A leur partie supérieure, chacune des biellettes est en liaison pivotante sur l'axe
q avec une équerre soudée par points, au-dessous de la trémie. Les liaisons pivotantes
d'axe
q sont tout simplement assurées par des rivets de 6 mm, serrés modérément.
[0051] A l'avant, la trémie 41 pivote sur l'axe
f par deux boulons M5 à écrous indessérables et rondelles élastiques reliant ladite
trémie aux bordures latérales 49 et 50 du couloir transporteur.
[0052] Ces bordures métalliques 49 et 50, en forme de cornière très légères, sont fixées
au moyen de vis M5 51, dans trois trous taraudés sur l'aile supérieure de chacun des
deux longerons du châssis. Sur la figure 1, seules les vis 51 du longeron droit 21
sont représentées. Deux vis 51 sont également visibles sur la coupe A-A, figure 2.
[0053] Le tendeur qui agit sur le rouleau d'axe b est réalisé au moyen de deux paliers mobiles
et identiques 53, détaillés sur le renvoi 52. Ils ont la forme d'un parallélépipède
rectangle dont les grandes faces sont normalement percées à leur centre de symétrie
par un trou d'axe
b ; ils supportent, par ajustement glissant, l'arbre de même axe
b, concentrique au rouleau de sortie de couloir.
[0054] Ces paliers sont percés de part en part, entre leurs deux plus petites faces, de
deux trous taraudés M6 passant hors du trou d'axe b, chacun à égale distance de cet
axe. Les axes
t de ces trous taraudés M6 se trouvent sur un plan de symétrie perpendiculaire à l'axe
b.
[0055] Les trous d'axe
t reçoivent les vis 54 dont les têtes prennent appui sur chacune des plaques soudées
à l'avant des longerons 20 et 21. La manoeuvre des vis 54 permet le réglage de la
tension du fil transporteur, par l'intermédiaire du rouleau avant d'axe
b.
[0056] La chaine 34 est protégée par un carter en deux parties. La partie intérieure 37
est percée de deux trous pour laisser libre passage aux moyeux des pignons 35 et 36.
Sur le passage du pignon 35, le trou du demi-carter 37 est ovalisé pour permettre
le déplacement horizontal du moteur, nécessaire au réglage de la transmission.
[0057] A l'avant, ce demi-carter 37, muni d'une équerre soudée par points, est fixé au longeron
21 par une des vis 51, figure 2. A l'arrière, il est fixé par une vis M5 passant par
un trou d'axe
r, circulaire sur le demi-carter 37, en forme de boutonnière sur la plaque solidaire
du moteur réducteur 32 ; cette vis M5 est vissée dans une entretoise cylindrique 39,
percée dans son axe
r, sur toute sa longueur, par un trou taraudé M5.
[0058] La partie extérieure du carter 38, partiellement représentée sur les figures 1 et
2, s'emboite sur la partie intérieure 37, figure 2 ; elle est maintenue par une vis
M5 vissée, sur axe
r, à l'autre extrêmité de l'entretoise 39, laquelle par sa longueur fixe l'écartement
des deux demi-carters.
[0059] Sur la coupe "A-A", figure 2, nous remarquons le rouleau d'axe
a, élément moteur du couloir transporteur ; il est composé d'un arbre de 12 mm 55,
lié au rouleau par pénétration cylindrique à ajustement glissant, par l'intermédiaire
de deux bagues métalliques 56 et 57 emboitées à ajustement pressé dans le tube métallique
"26/34 mm" 58.
[0060] La liaison complète de l'arbre 55 avec le rouleau d'axe
a est assurée par une vis 59 M6, six pans creux, sans tête, à bout pointeau, vissée
dans un trou taraudé de la bague 57 ; la liaison avec le pignon 36 a été examinée
ci-dessus. L'arbre d'axe
a est supporté par deux roulements à billes identiques "12/28/8 mm" 60 et 61, maintenus
par ajustement dur dans deux logements cylindriques 62 et 63, respectivement soudés
sur les longerons 20 et 21.
[0061] La liberté latérale de l'arbre 55 est maintenue à sa valeur la plus réduite par butée
du pignon 36 sur la bague intérieure du roulement 61, d'une part, par butée du circlips
extérieur 64 sur la cage intérieure du roulement 60, d'autre part. Un tube en matière
plastique 65 de 40 mm, extérieur, est collé sur le tube métallique 58 ; à la périphérie
de ce tube 65, sont décolletées les gorges au profil demi-cylindrique destinées à
recevoir le fil transporteur. Dans le modèle décrit, nous pouvons compter dix-sept
gorges pour un fil de 2 mm de diamètre, espacées de 12 mm d'axe à axe.
[0062] Le rouleau d'axe
c est également représenté sur la coupe "AA", figure 2 ; entraîné par le fil transporteur,
il tourne sur son arbre de 10 mm 66 par l'intermédiaire de deux roulements à billes
67, identiques, "10/30/9 mm", emboités, à ajustement pressé dans le tube métallique
68. L'arbre 66, d'axe
c, est emboité dans les deux roulements 67 par ajustement glissant ; il est lui-même
supporté par les plaques 30 et 31, percées sur l'axe
c. L'arbre 66 est maintenu entre les deux plaques 30 et 31, par deux circlips 70.
[0063] Un tube en matière plastique, identique au tube 65, emboïte le tube métallique 68,
sans être nécessairement collé à ce dernier.
[0064] Tous les rouleaux d'axe
a,
b,
c,
d et
e sont centrés dans le châssis, entre deux rondelles autolubrifiantes sur axe
a, ordinaires sur les autres axes.
[0065] Les rouleaux d'axe
d,
e et
b sont identiques au rouleau d'axe c, à l'exclusion des gorges décolletées sur les
tubes en matière plastique.
[0066] L'écartement des gorges est différent, pour créer le mouvement divergent du fil transporteur,
tout en maintenant sa rectitude entre les rouleaux d'axe
a et
b.
[0067] En outre, le décolletage des gorges des rouleaux d'axe
d et
c est excentré de la façon déjà décrite page 3, pour induire le mouvement oscillant
du fil ; la figure 3 représente ce détail de construction par une vue grandeur nature,
mais tronquée, du fourreau en plastique d'axe d. Les gorges sont alternativement décolletées
sur les axes
x et
y soit, par exemple, les gorges repérées par des nombres pairs sur l'axe
x et impairs sur l'axe
y.
[0068] Pour faciliter la mise en place du fil dans la combinaison également décrite page
3, les figures 4 et 5 schématisent la position du fil sur l'ensemble des rouleaux
où apparaissent les deux groupes de spires dans leur partie inférieure ; le premier
groupe est représenté en traits interrompus courts, sur la nappe intermédiaire 73
; le deuxième groupe est représenté en traits interrompus longs, sur la nappe inférieure
74 ; sur la nappe supérieure 72 où passe la partie haute des deux groupes de spires,
le fil est représenté en traits continus.
[0069] Pour simplifier l'explication, prenons comme exemple un appareil ayant cinq gorges
par rouleau, soit cinq rangées de gorges, alors que le modèle décrit en a dix-sept.
Mis à part le nombre de spires, la combinaison de montage reste absolument semblable.
Dans cette explication, les rouleaux sont désignés par le repère de leur axe, soit
rouleau a pour le rouleau d'axe
a. Les flèches, en surcharge sur les traits, indiquent le sens de déplacement du fil,
dans le fonctionnement normal de l'appareil.
[0070] A ce stade, il est utile de rappeler que l'espace entre gorges du rouleau a est identique
à celui du rouleau c et que les gorges correspondantes, de même repère, se trouvent
sur un même plan vertical, perpendiculaire aux rouleaux.
[0071] Voici l'explication de mise en place : partant de la génératrice supérieure du rouleau
a, nappe 72, première rangée de gorges 1, dans le sens de la flèche, le fil chemine
sur cette même rangée de gorges vers le haut du rouleau b, gorge 1, qu'il contourne
pour retourner au rouleau a, génératrice inférieure, gorge 2, par la nappe intermédiaire
73. Après avoir contourné le rouleau a, gorge 2, le fil chemine dans cette deuxième
rangée de gorges, nappe 72, vers le rouleau b, gorge 2. Après avoir contourné ce rouleau
sur la gorge 2, le fil chemine vers le rouleau a, gorge 4, par la nappe 73. Par un
même processus, après avoir contourné le rouleau a, gorge 4, le fil chemine vers le
rouleau b, quatrième rangée de gorges de la nappe 72, puis retournee au rouleau
a, gorge 5, par la nappe 73, pour revenir ensuite à la partie supérieure du rouleau
b, gorge 5, par la nappe 72.
[0072] A ce stade, le fil retourne encore au rouleau a, gorge 3, mais cette fois-ci par
l'intermédiaire de la nappe inférieure 74 et du rouleau c, gorge 3. Par ce même processus,
dans la dernière spire, le fil chemine sur la troisième rangée de gorges, nappe 72,
vers le rouleau b, gorge 3, le contourne et, par l'intermédiaire de la nappe 74, ainsi
que du rouleau c, gorge 1, arrive à son point de départ, gorge 1 du rouleau a.
[0073] C'est de cette façon que le fil vient de refermer la boucle, sans avoir eu aucun
contact dans les croisements entre spires.
[0074] Nous pouvons remarquer, dans cet exemple, que seulement deux gorges sur cinq, décolletées
sur le fourreau du rouleau c, sont utilisées. Décolleter la totalité des gorges paraît
pourtant souhaitable, par uniformité avec le fourreau du rouleau a et pour permettre
éventuellement, avec cette même combinaison, une mise en place symétriquement opposée
à celle décrite ci-dessus.
[0075] Le fil transporteur, ici employé, est un fil câblé en matière plastique souple, mais
peu extensible. Il est bouclé par tressage ou de préférence par reconstitution du
câble à brins croisés et collés à leurs extrêmités. Avec certains matériaux, les extrêmités
du fil peuvent être aboutées par soudure à chaud.
[0076] La mise en place ou le remplacement du fil peut être réalisé directement sur l'appareil.
Une autre méthode consiste à préassembler les spires et à les maintenir collées sur
un support en papier détachable. La mise en place de ce préassemblage nécessite la
dépose des rouleaux et de la traverse 29, démontable.
[0077] La gamme des calibres est déterminée principalement par l'écartement des gorges de
chacun des rouleaux d'axe d, e et b. Pour modifier cette gamme, il est très facile
de remplacer les fourreaux en matière plastique, d'où l'écartement des gorges. Ces
fourreaux ne sont d'ailleurs pas collés sur leur support.
[0078] La sélection des calibres, dans une gamme donnée, peut être réalisée tout simplement
par le choix de la dimension et de la position des réceptacles. La figure 6 représente
une des dispositions possibles ; il s'agit ici de 4 cagettes identiques 79, convenablement
disposées pour recevoir les olives qui tombent verticalement dans chacune d'elles
et donnent naissance à 4 calibres pré-déterminés.
[0079] Le nombre de calibres peut, bien entendu, être modifié par un autre choix du nombre
et de la dimension des cagettes.
[0080] L'écart entre la plus petite et la plus grande dimension des fruits d'un même calibre
est proportionnel à la longueur du tapis délimitée pour ce calibre, donc, en l'absence
d'autres dispositifs, proportionnel à la largeur 80 des cagettes 79. Pour affiner
ce calibrage, il est prévu des goulottes 81 qui, par leur position ajustable, aiguillent
les fruits dans d'autres cagettes que celles où ils étaient normalement destinés.
[0081] Ces goulottes sont représentées sur la figure 6. La coupe "CC" du renvoi 82, représente
une demi-goulotte 81 avec un de ses deux supports 83, assemblés à l'inclinaison choisie
par un boulon M6 sur axe v. Les supports sont fixés sur l'appareil par serrage de
la pince 84, au moyen de la vis à tête papillon 85, sur l'aile horizontale de la cornière
des longerons 20 et 21.
[0082] Le centre de gravité de l'appareil figure 1 se trouve à l'avant des pieds 22 et 24.
Pour éviter son basculement sans le fixer au sol, les accessoires 75, deux pièces
identiques, sont assemblés l'un sur les deux pieds gauche 22 et 23, l'autre sur les
pieds droit 24 et 25, au moyen de boulons M8, dans les trous 77. En variante, l'accessoire
76 assemblé de la même façon sur les quatre pieds nécessite une fixation au sol ou
sur une table au moyen de vis dans les trous 78. Le doublement de trous 77 sur accessoires
75 et 76 permet de modifier la hauteur de l'appareil.
[0083] Cet appareil, selon l'invention, est particulièrement destiné au calibrage des olives
de table.
REPERTOIRE des REFERENCES INdIQUEES SUR LES DESSINS
- reference des axes -
[0084]
a rouleau d'entrée couloir
b rouleau avant
c rouleau inférieur
d rouleau intermédiaire -1-
e rouleau intermédiaire -2-
f pivotement trémie
g pivotement volet régulateur
h vis arière moteur
i vis avant moteur
j vis pignon d'axe (a)
k vis de couloir latéral
l vis blocage rouleau d'axe (a)
m arbre sortie réducteur
n travèrse avant
o fil central, flèche avant
p pivot inférieur bielle trémie
q pivot supérieur bielle trémie
r entretoise carter
s -libre-
t vis tendeur avant
u -libre-
v boulons goulottes
x décolletage gorges pair
y décolletage gorges impair
- reference des pièces -
[0085]
1 à 19 : N° de gorges
20 longeron gauche
21 longeron droit
22 pied AV gauche
23 pied AR gauche
24 pied AV droit
25 pied AR droit
26 -libre-
27 traverse sur AR longeron
28 traverse sur pieds AV
29 traverse AV démontable
30 plaque gauche axe (c)
31 plaque droite axe (c)
32 moteur réducteur
33 variante moteur
34 chaine
35 pignon moteur
36 pignon axe a
37 carter int de chaine
38 carter ext de chaine
39 entretoise carter chaîne
40 -libre-
41 trémie
42 volet trémie
43 bielle gauche trémie
44 bielette droite trémie
45 -libre-
46 -libre-
47 -libre-
48 -libre-
49 bordure gauche couloir
50 bordure droite couloir
51 vis bordure couloir
52 renvoi détail tendeur
53 paliers mobiles,droite/ gauche
54 vis de tendeurs
55 arbre d'axe (a)
56 bague gauche rouleau axe (a)
57 bague droite de rouleau axe (a)
58 tube métal rouleau d'axe (a)
59 vis bague de rouleau axe (a)
60 roulement gauche rouleau axe(a)
61 roulement droit rouleau axe (a)
62 logement roulement (60)
63 logement roulement (61)
64 circlips exterieur
65 manchon rouleau d'axe (a)
66 arbre rouleau d'axe (c)
67 roulements rouleau d'axe (c)
68 tube métal rouleau d'axe (c)
69 manchon rouleau d'axe (c)
70 circlips d'axe (c)
71 rondelles autolubrifiantes
72 nappe supérieure
73 nappe intermédiaire horizontale
74 nappe inférieure oblique
75 rehausses doubles de pieds
76 rehausses simples de pieds
77 trous fixation rehausses pieds
78 trous fixation au sol
79 cagettes
80 largeur cagettes
81 goulottes
82 renvoi coupe "CC"
83 supports de goulottes
84 pinces supports goulottes
85 vis à tête papillon
86 -libre-