[0001] L'invention concerne une ferrure de verrouillage pour ouvrants coulissants composée
:
- d'une embase formée par une cornière dont une aile est fixée en applique sur la
face interne de l'ouvrant et dont l'autre aile se présente saillante par rapport à
ce dernier ;
- d'une poignée de commande montée pivotante sur ladite embase et comportant un organe
de verrouillage destiné à coopérer avec une gâche ou équivalent disposée sur le dormant.
[0002] La présente invention concerne l'industrie spécialisée dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment.
[0003] On connaît déjà par le document FR-A-2.506.372, une ferrure de verrouillage reprenant
les éléments constitutifs tels qu'énumérés ci-dessus. Ainsi, cette ferrure de verrouillage
comporte une embase venant en applique sur la face interne du montant avant d'un ouvrant
coulissant. Cette embase supporte une poignée de commande à laquelle est fixé un organe
de verrouillage coopérant avec une gâche, disposée sur le dormant de la porte, fenêtre
ou analogue, lors de la fermeture de cette dernière.
[0004] Plus précisément, l'embase est constitutée par une cornière à angle obtus dont une
aile est rapportée, par l'intermédiaire d'éléments de fixation tels que vis, rivets
ou autres, sur ladite face interne du montant avant de l'ouvrant, l'autre aile se
présentant saillante par rapport au plan de ce dernier. Dans l'angle intérieur de
cette cornière est aménagée une rainure verticale permettant d'accueillir un bourrelet
hémicylindrique, solidaire de la poignée de commande, et constituant les moyens de
rotation de cette dernière. Quant à la structure précise de ladite poignée de commande,
elle est formée d'une aile radiale comportant sur l'un de ses chants verticaux le
bourrelet hémicylindrique précité. Sur le chant verticaux opposé est rapportée une
aile de forme curviligne, dite circonférentielle, en raison de sa disposition et de
son déplacement sur rapport à l'axe de pivotement formé, substantiellement, par ledit
bourrelet hémicylindrique.
[0005] L'organe de verrouillage, coopérant avec la gâche disposée sur le dormant, se présente
sous forme d'une lame fixée sur l'aile radiale de la poignée de commande et comportant
une extrémité en forme d'un bec susceptible d'entrer en liaison avec un élément de
conception identique à un crochet que constitue la gâche.
[0006] Cette ferrure de verrouillage connue, est également munie de moyens de rappel élastiques
de la poignée de commande en position verrouillée, ce que confère à ladite ferrure
un caractère automatique en assurant, systématiquement le verrouillage de la porte,
fenêtre ou analogue, en cas de fermeture de l'ouvrant.
[0007] Ces moyens de rappel élastiques sont constitués par un ressort hélicoïdal précontraint
disposé entre l'aile saillante de la cornière formant l'embase et l'aile radiale de
la poignée de commande. Ainsi, en agissant sur cette dernière, l'usager provoque la
compression de ce ressort hélicoïdal et le dégagement de l'organe de verrouillage
de sa gâche correspondante. En fin de coulissement de l'ouvrant, le relâchement de
la poignée de commande libère ces moyens de rappel élastiques ramenant la ferrure
de verrouillage dans sa position de blocage.
[0008] Or, dans une telle disposition, une manoeuvre intempestive de l'ouvrant, exécutée,
par exemple, par un enfant, peut engendrer le verrouillage de la porte, fenêtre ou
analogue, et condamner l'usager venant de franchir le vantail ouvert à rester à l'extérieur
de l'habitation.
[0009] Pour remédier à cet inconvénient et éviter de tels incidents, il est prévu, selon
le document antérieur, de munir la ferrure de verrouillage d'un dispositif de blocage
permettant de maintenir la poignée de commande en position verrouillée. Ce dispositif
de blocage se compose, d'une part, d'une rainure, de section ovale, dans laquelle
est engagé le bourrelet hémicylindrique de la poignée de commande de manière à autoriser
un déplacement perpendiculaire de cette dernière par rapport à son axe de pivotement.
D'autre part, il est prévu, sur le chant vertical de l'aile saillante de la cornière
constituant l'embase, une cavité susceptible d'accueillir un bossage présent sur la
face inférieure de l'aile circonférentielle formant l'élément de préhension de la
poignée de commande.
[0010] Ce dispositif de blocage est complété par les moyens de rappel élastiques de la poignée
de commande en position de verrouillage, ces moyens exerçant, également, une action
radiale sur ladite poignée de commande pour assurer le déplacement transversal de
celle-ci par rapport à son axe de rotation. L'intérêt de cette action radiale des
moyens de rappel élastiques consiste à amener le bossage précité de l'aile circonférentielle
dans la cavité correspondante et, finalement, maintenir la poignée de commande en
position déverrouillée.
[0011] Un tel dispositif de blocage impose, après déverrouillage de la porte ou autre, l'intervention
de l'usager pour libérer, à nouveau, la poignée de commande, celle-ci reprenant alors,
sa position verrouillée sous l'action des moyens de rappel élastiques.
[0012] Bien qu'apportant une amélioration certaine sur le plan de la sécurité, ce type de
ferrure munie d'un tel dispositif de blocage présente un certain nombre d'inconvénients,
essentiellement dus à la conception particulière et à la fiabilité réduite de ce dernier.
[0013] En effet, les moyens de rappel élastiques, à action radiale, présentent une configuration
spécifique, non standard, en raison de leur agissement sur la poignée de commande,
d'une part, pour la ramener en position verrouillée et, d'autre part, pour lui conférer
un déplacement transversal à son axe de pivotement.
[0014] Par ailleurs, ce dispositif de blocage s'avère peu fiable et totalement inefficace
en cas de fatigue des moyens de rappel élastiques. En effet, on constate que seule
leur action radiale assure le blocage de la poignée de commande en position déverrouillée.
Cependant, ces mêmes moyens de rappel élastiques exercent, simultanément, une pression
sur ladite poignée de commande ayant tendance à dissoudre la liaison, bossage-cavité,
cette action étant, de ce fait, totalement antagoniste à la précédente.
[0015] En conséquence, il est nécessaire de trouver un parfait compromis entre le coefficient
de raideur, dans le sens axial, de ces moyens de rappel élastiques et leur coefficient
de raideur radiale pour assurer un bon fonctionnement du dispositif de blocage tout
en autorisant une manipulation aisée de la poignée de commande.
[0016] Bien entendu, en théorie, ces coefficients de raideur peuvent être déterminés strictement,
pourtant, ceci paraît bien plus délicat dans le cadre de la conception du produit.
En effet, en cas de fatigue du matériel, celle-ci n'ayant jamais des conséquences
identiques dans l'un et l'autre sens d'action de l'élément élastique, il est fort
probable que le dispositif de blocage sera mis hors d'usage.
[0017] L'aspect antagoniste des effets de ces moyens de rappel élastiques se répercute également
sur le plan de la sécurité de la ferrure de verrouillage. Plus précisément, étant
à considérer que la poignée de manoeuvre, maintenue déverrouillée, se trouve dans
une position d'équilibre instable, une manoeuvre intempestive, même commandée par
un enfant, provoquant l'entrechoquement de l'ouvrant contre le dormant, peut libérer
le dispositif de blocage et finalement provoquer le verrouillage de l'ouvrant ; incident
dont il convenait, justement, d'apporter une solution.
[0018] On notera, par ailleurs, qu'un dispositif de blocage de la poignée de commande en
position déverrouillée n'est utile que dans le cadre d'ouvrants coulissants autorisant
l'usager à sortir de l'habitation. Ceci n'est pas le cas, notamment, pour les fenêtres
d'étage ne donnant accès à aucune terrasse. En conséquence, pour de tels ouvrants,
il est préférable de conserver l'aspect automatique de la ferrure de verrouillage
et procéder à la suppression du dispositif de blocage de la poignée de commande en
position déverrouillée.
[0019] Or, dans le cadre de la ferrure de verrouillage connue pour ouvrants coulissants,
décrite dans le document antérieur précité, une telle suppression du dispositif de
blocage nécessite des modifications importantes de certaines pièces constitutives
de ladite ferrure de verrouillage.
[0020] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en proposant
une ferrure de verrouillage comportant un dispositif de blocage de la poignée de commande
en position déverrouillée qui soit particulièrement fiable et qui nécessite, obligatoirement,
l'intervention d'un usager pour ramener ladite poignée de commande en position de
verrouillage.
[0021] De plus, cette invention a pour objectif une standardisation du matériel intervenant
dans l'une ou l'autre des conditions d'utilisation de ces ferrures de verrouillage
pour ouvrants coulissants, à savoir :
- automatisme avec retour systématique de la poignée de commande en position de verrouillage
;
- ou semi-automatisme offrant le possibilité de maintenir, également, ladite poignée
de commande en position déverrouillée.
[0022] Toutefois, cette standardisation du matériel, tendant vers une réduction du coût
de revient global de ces ferrures de verrouillage, ne doit pas engendrer un surcroît
dans la complexité des pièces utilisées ce qui pourrait anéantir totalement les effets
précédents.
[0023] L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème
consistant à créer une ferrure de verrouillage pour ouvrants coulissants composée
:
- d'une embase formée par une cornière dont une aile est fixée en applique sur la
face interne de l'ouvrant et dont l'autre aile se présente saillante par rapport à
ce dernier ;
- d'une poignée de commande montée pivotante sur ladite embase et comportant un organe
de verrouillage destiné à coopérer avec une gâche ou équivalent disposée sur le dormant.
[0024] Cette ferrure de verrouillage comportant, en outre, des moyens élastiques uniques
susceptibles de repousser la poignée de commande, soit dans sa position déverrouillée,
soit en position verrouillée, selon le décalage angulaire conféré à ladite poignée
de commande.
[0025] Selon une autre caractéristique de la présente invention, la ferrure de verrouillage
comporte des moyens pour déplacer le point d'application des moyens élastiques sur
la poignée de commande pour assurer le rappel constant de cette dernière en position
de verrouillage.
[0026] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce
que des moyens élastiques de caractéristiques courantes sont en mesure de remplir
la fonction de maintien de la poignée de commande en position déverrouillée sans que,
pour autant, il ne soit nécessaire de disposer d'une articulation spécifique de ladite
poignée de commande sur l'embase. De plus, il convient de remarquer que ces moyens
élastiques assurent également, le rappel de la poignée de commande en position de
verrouillage, ceci tout en évitant que cette fonction soit contraire à celles remplies
dans la situation précédente.
[0027] Un autre avantage que présente cette ferrure de verrouillage, conforme à l'invention,
est sa polyvalence. En effet, grâce à des moyens appropriés, elle peut être, alternativement,
soit automatique, soit semi-automatique, s'adaptant, ainsi, à tout type de porte,
fenêtre ou analogue. Cette standardisation a permis, par ailleurs, d'aboutir à une
simplification des pièces constitutives de la ferrure de verrouillage, tant sur leur
nombre qu'au niveau de leur conception.
[0028] L'invention est exposée ci-après, plus en détails, à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution :
- la figure 1 représente une vue schématisée et en coupe de la ferrure de verrouillage
conforme à l'invention, la poignée de commande étant rappelée dans sa position de
verrouillage ;
- la figure 2 représente une vue identique à la figure 1, la poignée de commande étant
maintenue dans sa position déverrouillée par l'intermédiaire de moyens élastiques
conçus selon l'invention ;
- la figure 3 représente la cinématique des moyens élastiques lors de la manipulation
de la poignée de commande
- la figure 4 représente la ferrure de verrouillage dans une position identique à
celle de la figure 1, le point d'application des moyens élastiques sur la poignée
de commande étant décalé de manière à repousser, systématiquement, cette dernière
en position de verrouillage.
[0029] La ferrure de verrouillage 1, objet de la présente invention, et représentée dans
les figures 1, 2 et 4, est plus particulièrement destinée à des portes, fenêtres ou
analogues dont l'ouvrant est du type coulissant. Ainsi, cette ferrure de verrouillage
1 est composée d'une embase 2, fixée en applique sur la face interne du montant avant
de l'ouvrant coulissant et sur lequel est montée, pivotante, une poignée de commande
3. Cette dernière est munie d'un organe de verrouillage 4 destiné à coopérer avec
une gâche 5, disposée sur le dormant de la porte, fenêtre ou analogue.
[0030] Plus précisément, l'embase 2 est formée par une cornière comportant une aile 6, rapportée
en appui sur la face interne de l'ouvrant et une aile saillante 7 disposée perpendiculairement
au plan de ce dernier.
[0031] Sur la face interne 8 de l'aile en applique 6 est aménagée une rainure 9 dans laquelle
vient se loger un bourrelet hémicylindrique 10 solidaire de la poignée de commande
3 et constituant l'axe de rotation de cette dernière. A cet effet, ladite poignée
de commande 3 est formée par une aile radiale 11 comportant, sur l'un de ses chants
verticaux 12, ledit bourrelet hémicylindrique 10. Une aile 13, dénommée circonférentielle
en raison de sa disposition et de son déplacement par rapport à l'axe de rotation
de la poignée de commande 3, est rapportée sur le chant vertical opposé 14 de cette
aile radiale 11 et constitué l'élément de préhension de ladite poignée de commande
3. Quant à l'organe de verrouillage 4, solidaire de cette dernière, il est formé par
une lame 15 dépendant de l'aile radiale 11 et comportant, à son extrémité libre 16,
un bec 17 susceptible de coopérer avec un élément en forme de crochet 18 tel qu'une
gâche 5 disposée sur le montant du dormant de la porte, fenêtre ou analogue.
[0032] Avantageusement et selon une caractéristique de la présente invention, la ferrure
de verrouillage 1 comporte, en outre, des moyens élastiques 19, susceptibles de repousser
la poignée de commande 3, alternativement, soit dans sa position de verrouillage 20,
tel que représenté dans la figure 1, soit en position déverrouillée 21 correspondant
à la configuration de ladite poignée de commande 3 représentée dans la figure 2.
[0033] Cette alternative dépend, plus exactement, du déplacement angulaire conféré à la
poignée de commande 3, lors de la manipulation de la ferrure de verrouillage 1. Ainsi,
ces moyens élastiques 19 consistent en un élément élastique 22 relié, à l'une de ses
extrémités 23, à l'aile saillante 7 de l'embase 2, l'autre extrémité 24 de cet élément
élastique 22 étant fixée à l'aile radiale 11 de la poignée de commande 3.
[0034] Plus précisément, la disposition de l'élément élastique 22 est déterminée de sorte
que ses points de liaison 25, 26 respectivement sur l'embase 2 et la poignée de commande
3, sont en mesure de s'aligner avec l'axe de rotation de cette dernière, constitué,
substantiellement, par le bourrelet hémicylindrique 10 au cours du pivotement de ladite
poignée de commande 3.
[0035] Ainsi, lors de la commande en rotation de celle-ci, cet élément élastique 22 passe
par une position d'équilibre instable dans laquelle les différentes forces en présence
viennent à s'annuler. De part et d'autre de ce point d'équilibre, cet élément élastique
22 provoque la rotation de la poignée de commande 3 selon des sens différents.
[0036] Etant donné que le point de liaison 25 de l'élément élastique 22 sur l'embase 2 est
immuable lors de la commande de la ferrure de verrouillage 1, seul le point de liaison
26 est soumis à un déplacement angulaire équivalent à celui effectué par la poignée
de commande 3. De ce fait, lors de la commande de celle-ci, ce point de liaison 26
doit, obligatoirement, couper, au cours de son déplacement, le segment 27 reliant
le point de liaison 25 à l'axe de pivotement de la poignée de commande 3, ce segment
27 matérialisant la ligne d'équilibre des forces.
[0037] Ainsi, lorsque ledit point de liaison 26 vient à se positionner sur ledit segment
27, entre le point de liaison 25 et l'axe de pivotement de la poignée de commande
3, l'élément élastique 22 est dans une position d'équilibre instable. En effet, dans
cette disposition, la distance 28 séparant les points de liaison 25, 26 tend vers
un minimum, correspondant à une compression maximale de l'élément élastique 22.
[0038] Tel que représenté dans la figure 3, cette distance 28 tend à s'accroître lorsque
ledit point de liaison 26 évolue dans l'un ou l'autre sens par rapport au segment
27.
[0039] Cette transition du rappel élastique de la poignée de commande 3 en position déverrouillée
21 et verrouillée 20 peut être assurée soit en début soit en fin de rotation de la
poignée de commande 3 ou encore lorsque celle-ci a atteint une position angulaire
médiane. Ceci dépend des objectifs recherchés par le fabricant et, notamment, des
exigences du marché. Ainsi, lorsque cette transition s'effectue en début de manipulation
de la poignée de commande 3, il est donné une préférence au côté sécurité de la ferrure
de verrouillage 1 en assurant, presque systématiquement, le maintien de la poignée
de commande en position d'ouverture lors du déverrouillage de l'ouvrant. Dans le cas
contraire, la priorité sera donnée à l'automatisme de la ferrure de verrouillage 1
tout en offrant la possibilité de maintenir la poignée de commande 3 en position déverrouillée
en conférant à cette dernière une rotation maximale.
[0040] Dans les différentes figures accompagnant la description, l'élément élastique est
représenté sous forme d'un ressort à lame. Toutefois, il peut être envisagé de substituer
à ce ressort tout autre élément élastique, susceptible de remplir des fonctions identiques,
tel qu'un ressort hélicoïdal au analogue.
[0041] Avantageusement, les liaisons de l'élément élastique 22 avec l'aile saillante 7 de
l'embase 2 et l'aile radiale 11 de la poignée de commande 3 sont formées par des moyens
d'articulation 29. Cette caractéristique a, essentiellement, pour fonction de réduire
les contraintes locales sur l'élément élastique 22 lors de la manipulation de la ferrure
de verrouillage 1. On constate en effet, qu'en cas d'une liaison rigide, cet élément
élastique 22 est fortement sollicité, notamment, au niveau de ses extrémités 23, 24.
[0042] Selon une autre caractéristique de l'invention, la ferrure de verrouillage 1 comporte
des moyens 30 permettant de déplacer le point d'application des moyens élastiques
19 sur la poignée de commande 3. L'objectif de tels moyens 30 consiste à proposer
à l'usager une ferrure de verrouillage standard dont les caractéristiques de fonctionnement
peuvent être modifiées sans grande difficulté et sans nécessiter de changement de
pièces.
[0043] En fait, ces moyens 30 permettant de restituer à la ferrure de verrouillage sa caractéristique
automatique en assurant le rappel systématique de la poignée de commande 3 en position
de verrouillage. Ceci s'effectue par un simple déplacement du point de liaison 26
de l'élément élastique 22 sur ladite poignée de commande 3. Plus précisément, ces
moyens 30 sont constitués par un point de liaison 31 de l'élément élastique 22 sur
l'aile radiale 11 de la poignée de commande 3 dont la position est déterminée de sorte,
qu'en aucun cas, au cours de la rotation de cette dernière, il ne vienne à croiser
le segment 27 reliant le point de liaison 26 au niveau de l'embase 2 et l'axe de rotation
formé par le bourrelet hémicylindrique 10.
[0044] Dans le cadre du mode de réalisation représenté sur les figures 1, 2 et 4, ce point
de liaison 31 se situe dans l'angle intérieur 32 formé par l'aile radiale 11 et l'aile
circonférentielle 13. Cependant, il peut être choisi une toute autre disposition pour
ce point de liaison 31 tout en respectant la condition exprimée ci-dessus.
[0045] Tout comme précédemment, l'extrémité 24 de l'élément élastique 22 est reliée à la
poignée de commande 3 au niveau de ce point de liaison 31 par le biais de moyens d'articulation
33.
[0046] En dehors des avantages déjà énumérés plus haut dans cette description, on constate
que la présente ferrure de verrouillage 1 est de conception particulièrement simplifiée
ce qui se répercute, bien évidemment, sur son coût de revient.
[0047] Cependant, cette simplification n'a pas été réalisée au détriment de la fiabilité
du produit, ni par suite d'une conception spécifique pour une application donnée.
Bien au contraire, cette ferrure de verrouillage tend à atteindre une standardisation
du matériel pour ouvrant coulissant de manière à réduire l'importance des stocks chez
le fabricant et les utilisateurs.
1. Ferrure de verrouillage (1) pour ouvrants coulissants, composée :
- d'une embase (2) formée par une cornière dont une aile (6) est fixée en applique
sur la face interne de l'ouvrant et dont l'autre aile (7) se présente saillante par
rapport à ce dernier ;
- d'une poignée de commande (3) montée pivotante sur ladite embase (2) et comportant
un organe de verrouillage (4) destiné à coopérer avec une gâche (5) ou équivalent
disposée sur le dormant ;
Ferrure de verrouillage caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens élastiques
(19) uniques, susceptibles de repousser la poignée de commande (3) soit en position
déverrouillée, soit en position verrouillée, selon le décalage angulaire conféré à
ladite poignée de commande (3).
2. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, dont la poignée de commande (3)
est formée d'une aile circonférentielle (13) solidaire d'une aile radiale (11) comportant,
sur l'un de ses chants verticaux (12) un bourrelet hémicylindrique (10) coopérant
avec une rainure (9) aménagée sur la face interne (8) de l'aile en applique (6) de
l'embase (2), caractérisée par le fait que les moyens élastiques (19) sont constitués
par un élément élastique (22), tel qu'un ressort à lame, un ressort hélicoïdal ou
analogue, relié à ses extrémités (23, 24), respectivement, à l'aile saillante (7)
de l'embase (2) et à l'aile radiale (11) de la poignée de commande (3) de sorte que
ledit élément élastique (22) passe par une position d'équilibre instable lors de la
rotation de ladite poignée de commande (3).
3. Ferrure de verrouillage selon la revendication 2, caractérisée par le fait que
la disposition de l'élément élastique (22) est déterminée de sorte que ses points
de liaison (25, 26) respectivement, sur l'embase (2) et la poignée de commande (3)
viennent à s'aligner avec l'axe de rotation de cette dernière, constitué par le bourrelet
hémicylindrique (10) au cours du pivotement de ladite poignée de commande (3).
4. Ferrure de verrouillage selon la revendicaton 3, caractérisée par le fait que le
point de liaison (25) de l'élément élastique (22) sur l'embase (2) est fixe et que
le point de liaison (26) sur l'aile radiale (11) évolue sur une trajectoire courbe,
concentrique à l'axe de rotation de la poignée de commande (3) et coupant le segment
(27) reliant le point de liaison (25) et cet axe de rotation de ladite poignée de
commande (3) formé par le bourrelet hémicylindrique (10).
5. Ferrure de verrouillage selon la revendication 2, caractérisée par le fait que
l'élément élastique (22) est relié à l'embase (2) et à la poignée de commande (3)
par des moyens d'articulation (29).
6. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle
comporte des moyens (30) pour déplacer le point d'application des moyens élastiques
(19) sur la poignée de commande (3) de manière à assurer le rappel automatique et
systématique de cette dernière en position de verrouillage.
7. Ferrure de verrouillage selon la revendication 6, caractérisée par le fait que
les moyens (30) sont constitués par un point de liaison (31) de l'élément élastique
(22) sur la poignée de commande (3) dont la position est déterminée de sorte qu'il
ne vienne pas à croiser le segment (27), reliant le point de liaison (25) de l'élément
élastique (22) sur l'embase (2) et l'axe de rotation de la poignée de commande (3),
lors de la rotation de cette dernière.
8. Ferrure de verrouillage selon la revendication 7, caractérisé par le fait que le
point de liaison (31) de l'élément élastique (22) sur la poignée de commande (3) est
situé dans l'angle intérieur (32) formé par l'aile radiale (11) et l'aile circonférentielle
(13) de ladite poignée de commande (3).
9. Ferrure de verrouillage selon la revendication 7, caractérisée par le fait que
l'élément élastique (22) est relié à la poignée de commande (3) au niveau du point
de liaison (31) par des moyens d'articulation (33).