(19)
(11) EP 0 343 077 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
23.11.1989  Bulletin  1989/47

(21) Numéro de dépôt: 89401376.2

(22) Date de dépôt:  19.05.1989
(51) Int. Cl.4A61G 1/06
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 19.05.1988 FR 8807046

(71) Demandeur: SOCIETE LOUIT S.A.
F-32400 Riscle (FR)

(72) Inventeur:
  • Louit, Claude
    F-32400 Riscle (FR)

(74) Mandataire: Ravina, Bernard 
Cabinet Bernard RAVINA 24, boulevard Riquet
31000 Toulouse
31000 Toulouse (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Module autonome de soins intensifs et de réanimation


    (57) La présente invention a pour objet un module autonome de soins intensifs et de réanimation.
    Le module autonome de soins intensifs et de réanimation com­porte un plateau (2) amovible de réception des malades et bles­sés, des équipements d'assistance médicale et de réanimation et un piètement (3) pourvu d'organes d'appui au sol. Le module est remarquable en ce qu'il comprend une poutre (1) qui supporte les différents équipements et le plateau et qui est supportée au-dessus du sol de manière réglable en hauteur et/ou en inclinaison par le piètement qui est cons­titué par au moins deux jambages (7) associés à des moyens d'actionnement et guidage (10, 19, 26) qui leur impriment simul- tanément ou indépendamment l'un de l'autre un mouvement de repliement et de déploiement sous la poutre.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un module autonome de soins intensifs et de réanimation utilisable principalement lors du transport des malades et blessés vers un centre de soins.

    [0002] Le transport des malades et blessés vers le centre de soins exige l'utilisation de véhicules spécialement aménagés possédant tous les équipements nécessaires à la réanimation et à l'assistance médicale. Le coût d'exploitation de ces véhicules, cas notamment des véhicules de transport aérien, est très élevé, ceci en rai­son de leur emploi spécifique d'une part, et d'autre part du fort degré de technicité du matériel médical dont ils sont équipés.

    [0003] Afin de réduire le coût d'exploitation de ce type de vé­hicule, la solution consisterait à les utiliser ponctuelle­ment à d'autres fins que celles initialement prévues. Cependant, une telle solution est très difficile à mettre en oeuvre puisqu'elle exige le démontage complet des équipe­ments médicaux.

    [0004] L'importance du parc de ces véhicules est très faible et ceux-ci, cas notamment des véhicules de transport aérien, ne sont pas toujours disponibles au moment voulu. Les secouristes ne pouvant pas utiliser les véhicules cou­rants, devront donc attendre l'arrivée de ces véhicules sa­nitaires pour l'évacuation des malades ou accidentés.

    [0005] En outre, en l'absence des véhicules sanitaires, le blessé sur les lieux de l'accideent ne peut actuellement bé­néficier d'un environnement technique optimal comprenant des différents appareillages d'assistance respiratoire et cardiaque et autres appareillages.

    [0006] La présente invention a pour objet de pallier aux inconvénients précédemment énoncé en mettant en oeuvre un module autonome de soins intensifs et de réanimation qui soit :
    - amovible,
    - d'un volume réduit pour être introduit dans la plupart des véhicules de transport terrestres et aériens,
    - et d'un faible poids pour notamment être transporté par des véhicules aériens avec le blessé.

    [0007] Un autre but de la présente invention est la mise en oeuvre d'un module spécialement agencé pour porter le blessé ou malade.

    [0008] A cet effet, le module autonome de soins intensifs et de réanimation comportant un plateau amovible de réception des malades et blessés, des équipements d'assistance médicale et de réanimation et un piètement pourvu d'organes d'appui au sol se caractérise essentiellement en ce que le dit module comprend une poutre 1 qui supporte les différents équipe­ments et le plateau, et qui est supportée au-dessus du sol de manière réglable en hauteur et/ou en inclinaison par le piètement qui est constitué par au moins deux jambages 7 as­sociés à des moyens d'actionnement et guidage qui leur im­priment simultanément ou indépendamment l'un de l'autre un mouvement de repliement et de déploiement sous la poutre.

    [0009] Un tel module autonome en raison de son faible poids et de son faible encombrement peut être très facilement trans­porté sur les lieux de l'accident et être immédiatement opérationnel.

    [0010] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre d'exemple non limita­tif en se reférant aux dessins annexés en lesquels :

    - la figure 1 est une vue de face du module selon l'inven­tion,

    - les figures 2 à 4 illustrent de manière schématique le re­pliement des organes de piètement sous la poutre horizonta­le,

    - la figure 5 est une vue en coupe montrant les organes de roulement avant et la structure qui les porte,

    - la figure 6 est une vue en coupe transversale selon la li­gne I.I de la figure 5,

    - la figure 7 est une vue de face de la partie supérieure d'un piètement,

    - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne II.II de la figure 7,

    - la figure 9 est une vue en coupe de la partie inférieure d'un piètement,

    - la figure 10 montre de manière schématique une autre forme de réalisation du moyen d'actionnement en basculement de chaque organe d'appui au sol par rapport à son jambage.



    [0011] Tel que représenté, le module autonome de soins inten­sifs et de réanimation comprend une poutre 1 centrale creu­se, en alliage léger sur laquelle est disposé de manière amovible un plateau 2 de réception du blessé ou malade, ce plateau pouvant être un plan dur. La poutre est dotée laté­ralement des équipements nécessaires à l'assistance médicale et à la réanimation et est supportée au-dessus du sol de ma nière réglable en hauteur et/ou en inclinaison par un piète­ment 3 repliable et déployable sous elle de façon à pouvoir l'amener à hauteur du plancher du véhicule de transport, à poser l'extrémité correspondante sur ce plancher puis à procéder à l'introduction complète du module et ce conjointement au repliement du piètement et également de façon à pouvoir procéder à l'opération inverse.

    [0012] Préférentiellement, en extrémité avant, le module est équipé d'organes de roulement 4 omnidirectionnel pour venir en appui sur le plancher du véhicule de transport , lors de l'opération de chargement ou de déchargement du module. Préférentiellement, ces organes de roulement sont montés sur une structure 5 qui peut être extraite en partie de la pou­tre ou rétractée en totalité par mouvement de translation suivant un axe parallèle à l'axe médian longitudinal de la poutre. Cette structure est actionnée par un organe moteur 6.

    [0013] Les organes de roulement et la structure qui les porte pourront être disposés en avant de la poutre pour faciliter d'une part, le chargement du module et pour d'autre part, écarter le plus possible de la carrosserie du véhicule les organes de piètement de façon que ces derniers ne puissent venir heurter le véhicule lors du repliement ou deploiement. Par la suite, la structure et les organes de roulement 4 pourront être ramenés dans la poutre 1 pour des raisons d'encombrement.

    [0014] La structure 5 est constituée par une paroi horizontale pourvue de deux ailes latérales verticales par l'intermé diaire desquelles elle est solidaire d'organes de guidage en translation constitués par exemple par des glissières 5A. Ces glissières de guidage sont parallèles à l'axe médian longitudinal de la poutre.

    [0015] Les organes de roulement sont fixés à cette paroi par vis ou tous autres moyens. Ces organes s'étendent entièrement sous cette paroi.

    [0016] L'organe moteur d'actionnement est par exemple constitué par un vérin hydraulique fixé d'une part, à la poutre par l'intermédiaire d'une chape, et d'autre part, à la structure 5 toujours par l'intermédiaire d'une chape. Ce vérin hydraulique est connecté à un circuit hydraulique approprié, logé dans la poutre comportant des distributeurs hydrauliques associés à des commandes manuelles. Par l'intermédiaire d'une de ces commandes et du distribu­teur associé, il est possible de provoquer le déploiement ou la rétraction de la tige du vérin 6 et de provoquer l'ex­traction ou la rétraction de ou dans la poutre des organes de roulement 5A et de la structure 5.

    [0017] De préférence, la poutre à mi-longueur est équipée de deux organes latéraux d'appui au sol constitués chacun par une roulette 9.

    [0018] Le piètement 3 du module comprend au moins deux jambages 7 qui portent chacun en extrémité inférieure un organe 8 d'appui au sol comportant de préférence des roulettes 8A, omnidirectionnelles et qui coopèrent chacun avec des moyens d'actionnement et guidage qui, soit les maintiennent en position ou soit leur impriment un mouvement de déploiement ou repliement constitué par la combinaison d'un mouvement de translation et d'un mouvement de rotation.

    [0019] Lors du repliement, le mouvement de rotation s'effectue sous et vers la poutre et vers l'extremité de cette derniere que le jambage en position déployée supporte alors que la muvement de translation s'effectue sous la poutre et vers l'autre extrémité et que lors du déploiement le mouvement de translation s'effectue sous la poutre en direction de l'extrémité que le jambage en position déployée supporte alors que le mouvement de rotation s'effectue sous la poutre en écartement de cette derniere.

    [0020] Chaque jambage évolue dans un plan vertical parallèle à l'axe longitudinal médian de la poutre. Le mouvement de repliement des jambages s'effectue de telle sorte que les organes d'appui au sol se trouvent chacun dis­posés au voisinage de l'extrémité correspondante de la pou­tre, ou en retrait, lorsque les dits jambages sont entièrement repliés. Suivant cette position, le module repose de préférence sur le sol toujours par l'intermédiaire des organes d'appui 8, mais selon une autre forme de réalisation, il peut reposer sur le sol par l'intermédiaire de la poutre 1. Dans ce cas de figure, les organes 8 pourront être entiè­ment effacés dans la poutre.

    [0021] Selon la forme préférée de réalisation, les deux jamba­ges sont indépendants cinématiquement l'un de l'autre, ce qui permet de les déployer ou de les replier indépendamment l'un de l'autre. De plus, les jambages peuvent être maintenus suivant une po­sition fixe indépendamment de la position de l'autre jambage qui peut être, à cet instant, mobile ou bien immobile. Cette caractéristique offre plusieurs avantages notamment celui de pouvoir disposer la poutre 1 et le plateau 2 qu'el­le porte en proclive ou déclive.

    [0022] Un autre avantage découlant de cette caractéristique réside dans les facilités d'introduction ou d'extraction du module du véhicule de transport. En effet, grâce à cette indépendance cinématique le jambage avant peut être replié alors que le module est en appui par les roulettes avant 4 sur le plancher du véhicule et par les roulettes de l'organe 8 du jambage arrière sur le sol.

    [0023] Le mouvement du jambage avant s'effectuera jusqu'à tant que les roulettes de l'organe 8 parviennent à hauteur du plancher du véhicule de façon à pouvoir venir en appui sur ce dernier par mouvement d'introduction du module. L'introduction du module se poursuivra jusqu'à ce que les roulettes 9 viennent en appui sur le plancher, à la suite de quoi le mouvement de repliement du jambage arrière pourra être opéré. Il est à noter que la projection du centre de gravité du mo­dule est contenu dans le polygone de sustentation défini par les roulettes médianes et les roulettes avant ou bien, si cette projection est en dehors, est située au voisinage immédiat de ce polygone.

    [0024] Après repliement complet du jambage arrière, le module pourra être entièrement introduit dans le véhicule et calé en position par arrimage.

    [0025] Préférentiellement, les deux ensembles formés chacun par un jambage et par ses moyens d'actionnement et guidage sont respectivement disposés sous et dans la poutre et de préfé­ rence, de part et d'autre d'un plan médian vertical conte­nant l'axe longitudinal de la poutre, de façon à ce que lors du repliement, les deux jambages puissent d'une part péné­trer en partie dans la poutre pour diminuer la garde au sol et d'autre part, ne puissent venir se heurter. Cette disposition autorise également la réalisation d'un mo­dule de longueur peu importante compatible avec les dimen­sions du volume de transport du véhicule de transport.

    [0026] Selon la forme préférée de réalisation, les moyens d'actionnement et guidage qui impriment à chaque jambage un mouvement de repliement ou déploiement comprennent chacun :
    - des organes de guidage en translation suivant un axe pa­rallèle à l'axe médian longitudinal de la poutre 1 qui coo­pèrent par l'intermédiaire d'un premier point d'articulation 10 avec la partie supérieure du jambage, l'axe de premier point d'articulation étant normal au plan dans lequel évolue le jambage,
    - au moins un organe 19 de guidage en rotation suivant un arc de circonférence centré en un point 11 situé en extrémié de la poutre ou en léger retrait par rapport à cette der­nière, qui coopère par l'intermédiaire d'un second point d'articulation 12 avec le jambage, ce second point étant si­tué entre le premier et l'extrémité inférieure du jambage et l'axe de ce point d'articulation étant normal au plan dans lequel évolue le jambage,
    - et un moyen moteur 26 qui actionne directement pour ac­tionner l'ensemble, soit les organes de guidage en rotation, soit les organes de guidage en translation.

    [0027] De préférence, la trajectoire de l'extrémité inférieure de chaque jambage lors du repliement et déploiement se situe sur ou en deça de la droite D normale à la poutre et passant par la dite extrémité en considérant le jambage entièrement déployé. Par l'expression "évolue en deça de la droite D" on veut dire que l'extrémité inférieure du jambage évolue dans la zone située entre la droite D et une autre droite normale à la partie médiane de la poutre par exemple.

    [0028] Grâce à cette disposition, les organes d'appui au sol 8 pourront être maintenus écartés de la carrosserie du véhicu­le lors du déploiement et repliement. Il faut préciser qu'en position intermédiaire, l'extrémité inférieure du jambage est très peu écartée de cette droite D. Pour cette raison, le polygone de sustentation défini par les organes d'appui 8 se déforme très peu au cours du re­pliement ou déploiement des jambages 7, ce qui permet d'ob­tenir un degré de stabilité constant quelque soit la posi­tion de ces jambages.

    [0029] A titre purement indicatif, le second point d'articula­tion 12 du jambage est situé à mi-distance entre le premier point 10 et l'extrémité inférieure du jambage et le centre de l'arc de circonférence suivant lequel évolue ce second point est situé en deça de la droite précitée, et en dessous de l'axe AA′ suivant lequel s'effectue le déplacement en translation du premier point d'articulation.

    [0030] Suivant une autre forme de réalisation, le point 11 est situé à l'intersection de la droite D avec l'axe suivant le­quel évolue le premier point.

    [0031] Les organes de guidage en translation comprennent un rail supérieur 13 et un rail inférieur 14 parallèle tous deux à l'axe longitudinal médian de la poutre 1, disposés tous deux à écartement l'un de l'autre suivant un même plan vertical avec lesquels coopèrent en guidage en translation un chariot 15 qui reçoit le premier point d'articulation 10.

    [0032] Selon la forme préférée de réalisation, le chariot 15 est équipé d'un organe de roulement 16 monté fou sur un axe. Cet organe de roulement est introduit dans l'intervalle entre les rails 13 et 14 et prend appui sur l'un ou l'autre rail selon que l'organe d'appui 8 est en appui ou non sur le sol. Pour éviter son pivotement par rapport à l'axe géométrique de l'organe de roulement 16, le chariot 15 est équipé d'une monture 17 de guidage constituée par deux galets juxtaposés qui coopèrent tous deux en roulement avec une surface supé­rieure 18 plane de guidage ménagée sur le rail supérieur 13. Au chariot 15 est fixé un axe 15A qui s'étend perpendiculai­rement au plan d'évolution du jambage. Cet axe 15A s'engage dans deux paliers 7B pratiqués en ex­trémité du jambage.
    L'axe 15A et les paliers 7B constituent le point d'articula­tion 10.

    [0033] L'organe 19 de guidage en rotation est constitué par exemple par un bras articulé par une de ses extrémités au jambage 7 suivant le second point d'articulation 12. Ce bras est également articulé à la poutre 1 suivant le point 11. De préférence, le bras 19 est prolongé au-delà du point 11 pour coopérer avec le moyen moteur 26.

    [0034] Préférentiellement, ce moyen moteur 26 est constitué par un vérin hydraulique double effet monté dans la poutre 1 fixé à cette dernière par son corps, par l'entremise d'une articulation et fixé par sa tige, par l'entremise d'une articulation en extrémité d'une prolongation 19A du bras 19. Ce vérin hydraulique est connecté au circuit hydraulique du module et est associé à au moins un distributeur actionnable à partir d'une commande manuelle ou électrique.

    [0035] Préférentiellement, le moyen moteur utilisé est ir­réversible en ce sens qu'une action extérieure exercée sur ce dernier ne peut provoquer le mouvement de ses éléments moteurs, ceci afin d'éviter le repliement des jambages sous l'effet seulement du poids du module et le déploiement de ceux-ci sous l'effet de leur propre poids. De plus, cette caractéristique autorise le maintien des jam­bages en position intermédiaire.

    [0036] L'irréversibilité d'un organe moteur constitué par un vérin hydraulique sera assurée par son distributeur hydraulique qui possèdera pour son tiroir une position suivant laquelle il obture les conduites hydrauliques connectées à la chambre avant et à la chambre arrière du vérin hydraulique.

    [0037] Préférentiellement, les organes 8 d'appui au sol sont montés de manière articulée en extrémité de leur jambage suivant un axe normal au plan d'évolution du dit jambage et sont solidaires de moyens d'actionnement qui leur impriment par rapport à un repère attaché à leur jambage un mouvement de basculement conjoint aux mouvements de déploiement et re­pliement du dit jambage, ce mouvement de basculement étant réalisé en sorte que l'organe d'appui 8 par rapport à un repère attaché à la poutre soit animé d'un mouvement de translation conjoint au mouvement de déploiement et replie­ment du jambage qui le porte. De cette façon, les organes d'appui au sol sont toujours dé­placés parallèlement à eux-mêmes.

    [0038] Selon la forme préférée de réalisation, l'organe d'appui 8 de chaque jambage comprend une structure 20 qui porte les roulettes 8A par exemple au nombre de quatre ou deux. A cette structure 20 est fixé un axe 21 qui s'engage dans deux paliers d'extrémité 22 pratiqués dans le jambage 7 à son extrémité inférieure.

    [0039] Toujours selon la forme préférée de réalisation, chaque jambage 7 est creux et son volume interne reçoit le moyen d'actionnement en basculement de son organe d'appui 8. Ce moyen d'actionnement en basculement est constitué par exemple par :
    - un premier pignon denté 23 coaxial à l'axe d'articulation du premier point 10 et fixé tant en rotation, qu'en transla­tion au chariot 15,
    - un second pignon 24 denté identique au précédent, coaxial à l'axe d'articulation 21 de la structure de l'organe d'ap­pui 8 et fixé tant en rotation qu'en translation à la dite structure,
    - et par une chaine 25 sans fin qui coopère en engrènement avec le premier pignon et le second pignon.

    [0040] De préférence, le premier pignon 23 et le second pignon 24 sont calés respectivement sur l'axe 15A et sur l'axe 21.

    [0041] Selon une autre forme de réalisation, le moyen d'action­nement en basculement de chaque organe d'appui 8 est cons­titué par une tringle rigide 27 logée dans le jambage associé à cet organe et fixée de manière articulée, d'une part par son extrémité inférieure, à la structure de l'orga­ne d'appui 8 et d'autre part, par son extrémité supérieure au chariot 15 ou à une patte fixée à ce dernier. Cette tringle avec le jambage définit un parallèlogramme déformable.

    [0042] Le module tel que décrit est pourvu de sources d'énergie entièrement autonomes. C'est ainsi que le circuit hydraulique du module sera équipé d'une pompe hydraulique du type aspirante et refoulante associée à une réserve de liquide et actionnée par un moteur électrique alimenté à partir d'une ou plusieurs batteries électriques. Ces différents organes seront logés dans des compartiments ménagés dans la poutre.

    [0043] Ce module présente l'avantage d'être d'un faible poids et d'un encombrement réduit, une fois ses jambages repliés, ce qui autorise son transport par des moyens aériens par exemple par des hélicoptères. De plus, grâce à ces particularités, le module peut être transporté à la main sur le lieu même de l'accident, ce qui permet d'apporter au blessé un environnement technique opti­mal et ce dans l'attente des moyens de transport.

    [0044] Enfin, il est à noter que les roues 8A du module selon l'invention pourront être amovibles afin de pouvoir être remplacées par des roues de plus grand diamètre, ce qui permet de faciliter le déplacement du module sur des ter­rains accidentés.

    [0045] Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et toutes variantes sans pour autant sortir du cadre du présent brevet.


    Revendications

    1. Module autonome de soins intensifs et de réani­mation comportant un plateau amovible de réception des mala­des et blessés, des équipements d'assistance médicale et de réanimation et un piètement pourvu d'organes d'appui au sol caractérisé en ce qu'il comprend une poutre (1) qui supporte les différents équipements et le plateau et qui est supportée au-dessus du sol de manière réglable en hauteur et/ou en inclinaison par le piètement qui est constitué par au moins deux jambages (7) associés à des moyens d'ac­tionnement et guidage qui leur impriment simultanément ou indépendamment l'un de l'autre un mouvement de repliement et de déploiement sous la poutre.
     
    2. Module autonome selon la revendication 1 carac­térisé en ce que le mouvement de déploiement et repliement de chaque jambage est constitué par la combinaison d'un mou­vement de translation avec un mouvement de rotation, que lors du repliement, le mouvement de rotation s'effectue sous et vers la poutre et vers l'extremité de cette derniere que le jambage en position déployée supporte alors que la mouvement de translation s'effectue sous la poutre et vers l'autre extrémité et que lors du déploiement le mouvement de translation s'effectue sous la poutre en direction de l'extrémité que le jambage en position déployée supporte alors que le mouvement de rotation s'effectue sous la poutre en écartement de cette derniere.
     
    3. Module autonome selon la revendication 2 carac­térisé en ce que en position repliée, les moyens d'actionne­ment des jambages (7) et ces derniers viennent se loger dans la poutre en partie ou en totalité de façon à réduire la garde au sol.
     
    4. Module autonome selon les revendication 1 et 2 caractérisé en ce que les moyens d'actionnement et guidage comprennent :
    - des organes de guidage en translation suivant un axe pa­rallèle à l'axe longitudinal de la poutre qui coopèrent par l'intermédiaire d'un premier point (10) d'articulation avec la partie supérieure du jambage,
    - un organe de guidage en rotation (19) suivant un arc de circonférence centré en un point (11) situé en extrémité de la poutre ou un léger retrait par rapport à cette dernière qui coopère par l'intermédiaire d'un second point d'articu­lation (12) avec le jambage, ce second point (12) étant si tué entre le premier et l'extrémité inférieure du jambage,
    - un moyen moteur (26) qui actionne directement pour action­ner l'ensemble, soit les organes de guidage en rotation, soit les organes de guidage en translation.
     
    5. Module autonome selon la revendication 4 carac­térisé en ce que les moyens moteurs (26) sont irréversibles.
     
    6. Module autonome selon la revendication 2 carac­térisé en ce que les deux ensembles formés chacun par un jambage (7) et par ses moyens d'actionnement et guidage sont respectivement disposés sous et dans la poutre et de part et d'autre d'un plan médian vertical contenant l'axe longitudi­nal de la poutre.
     
    7. Module autonome selon la revendication 4 carac­térisé en ce que la trajectoire de l'extrémité inférieure de chaque jambage (7) lors du repliement notamment se situe sur ou en deça de la droite (D) normale à la poutre et passant par la dite extrémité en considérant le jambage entièrement déployé.
     
    8. Module autonome selon la revendication 7 carac­térisé en ce que le second point d'articulation (12) du jam­bage (7) est situé à mi-distance entre le premier et l'ex­trémité inférieure du jambage et que le centre (11) de l'arc de circonférence suivant lequel évolue ce second point est situé au deçà de la droite précitée en dessous de l'axe sui­vant lequel s'effectue le déplacement en translation du pre­mier point d'articulation.
     
    9. Module autonome selon la revendication 1 carac­térisé en ce que les organes d'appui au sol (8) sont montés de manière articulée en extrémité de leur jambage (7) et sont solidaires de moyens d'actionnement qui leur impriment par rapport à un repère attaché, à leur jambage (7) un mou­vement de basculement, conjoint aux mouvements de repliement et déploiement du dit jambage.
     
    10. Module autonome selon les revendications 1 et 9 caractérisé en ce que l'organe d'appui (8) par rapport à un repère attaché à la poutre est animé d'un mouvement de translation lors du repliement ou déploiement du jambage associé.
     
    11. Module selon les revendications 9 et 10 carac­térisé en ce que chaque moyen d'actionnement de l'organe d'appui au sol par rapport au jambage auquel il s'articule est logé dans le dit jambage.
     
    12. Module selon les revendications 9 et 10 carac­térisé en ce que chaque moyen d'actionnement en basculement de l'organe d'appui au sol (8) par rapport au jambage (7) auquel il s'articule est constitué par :
    - un premier pignon denté 23 coaxial à l'axe d'articulation du premier point 10 et fixé tant en rotation, qu'en transla­tion au chariot 15,
    - un second pignon 24 denté identique au précédent, coaxial à l'axe d'articulation 21 de la structure de l'organe d'ap­pui 8 et fixé tant en rotation qu'en translation à la dite structure,
    - et par une chaine 25 sans fin qui coopère en engrènement avec le premier pignon et le second pignon.
     
    13. Module selon les revendications 9 et 10 caractérisé en ce que chaque moyen d'actionnement en basculement de l'organe d'appui au sol par rapport au jambage (7) auquel il s'articule est constitué par une tringle rigide (27) logée dans le jambage associé à cet organe et fixée de manière articulée, d'une part par son extrémité inférieure à la structure de l'organe d'appui (8) et d'autre part, par son extrémité supérieure au chariot (15), cette tringle avec le jambage définissant un parallélogramme déformable.
     




    Dessins































    Rapport de recherche