[0001] La présente invention a pour objet une embase de connexion, en particulier de connexion
pour prise coaxiale, à montage en façade.
[0002] Pour fixer sur une façade d'appareil, tel qu'un téléviseur ou un magnétoscope, une
embase de connexion pour prise coaxiale telle qu'une prise de casque stéréophonique
on munit généralement cette embase d'un canon fileté extérieurement, et on procède
à la fixation en vissant de l'extérieur un écrou sur le canon. Suivant les épaisseurs
de parois, il faut prévoir des canons de longueurs différentes. La fixation de telles
embases est difficilement robotisable, et il faut prévoir des embases différentes
si l'on en munit des façades de différentes épaisseurs.
[0003] La présente invention a pour objet une embase de connexion du type précité, qui soit
très facile à fixer, même par un robot, et qui puisse être fabriquée en modèle unique
pour la fixation sur des cloisons d'épaisseurs différentes.
[0004] L'embase conforme à l'invention comporte au moins un ergot d'encliquetage coopérant
avec une fente pratiquée dans une paroi parallèle à l'axe de l'embase, cette paroi
étant élastique au moins dans la zone de la fente. De façon avantageuse, le corps
de l'embase est en matière plastique et est moulé avec un canon lisse.
[0005] De façon avantageuse, on forme sur la face frontale de l'embase, au moins une surface
élastique.
[0006] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée
d'un mode de réalisation, pris comme exemple non limitatif et illustré par le dessin
annexé sur lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une embase conforme à l'invention
et de la paroi sur laquelle elle doit être fixée, et
- la figure 2 est une vue de côté de l'embase de la figure 1.
[0007] La présente invention est décrite ci-dessous en référence à une embase pour prise
de casque, mais il est bien entendu qu'elle peut s'appliquer à d'autres types d'embases,
par exemple pour la connexion de fiches de microphones, de fiches de blocs d'alimentation
secteur pour appareils portatifs, etc.
[0008] L'embase 1 représentée sur le dessin est destinée à être fixée une façade 2, par
exemple la façade d'un poste récepteur de télévision.
[0009] Dans le cas présent, l'embase 1 a un corps parallélépipédique dont la section droite
est un carré. L'embase 1 comporte à la partie antérieure de son corps, sur deux faces
opposées, des ergots transversaux 3,4 s'étendant sur presque toute la largeur de ces
faces. On forme sur la face arrière 5 de la façade 2 deux cloisons planes 6,7, perpendiculaires
à la face 5, disposées symétriquement par rapport à l'axe 8 du trou 9 de la façade
2 dans lequel doit passer le canon 10 de l'embase 1. La distance entre les cloisons
6,7 est sensiblement égale à la distance entre les arêtes des ergots 3,4. Pour guider
et maintenir l'embase 1 entre les cloisons 6,7, on forme sur la cloison 7 deux nervures
11,12 perpendiculaires à cette cloison et parallèles à l'axe 8 et symétriques par
rapport à cet axe. La longueur de ces nervures 11,12 est à peu près égale à la longueur
de l'embase 1 et de son canon 10. Leur hauteur
h est sensiblement égale à la hauteur des ergots 3,4 (on appelle hauteur des ergots
la distance entre leurs arêtes et la face sur laquelle sont formés ces ergots). la
distance entre les nervures 11,12 est sensiblement égale à la longueur des ergots
3,4.
[0010] En outre, on forme sur la face 5, autour du trou 9, quatre nervures 13 à 16 perpendiculaires
à cette face et parallèles à l'axe 8. Les nervures 13 et 14 sont coplanaires et sont
également formées sur les cloisons 6 et 7 respectivement, et leur sont perpendiculaires.
Les nervures 15 et 16 sont coplanaires, et leur plan commun médian est perpendiculaire
au plan médian des nervures 13,14. Ces deux plans se coupent suivant une droite confondue
avec l'axe 8. La longueur des nervures 13 à 16 est pratiquement égale à la longueur
du canon 10 moins l'épaisseur de la paroi 2. Ces nervures arrivent au ras du trou
9, et leurs arêtes bordant ce trou forment par rapport à l'axe 8 un angle aigu d'environ
10 à 20° s'ouvrant vers l'arrière. Ainsi, ces nervures 13 à 16 servent d'une part
au guidage du canon 16 vers le trou 9, et d'autre part de butées pour la face frontale
antérieure (celle d'où fait saillie le canon 10) de l'embase 1. On peut donc utiliser
pour différentes applications un seul type d'embase dont le canon a une longueur unique,
supérieure à l'épaisseur maximale de paroi prévisible pour la fixation de cette embase.
[0011] L'ergot 3 coopère avec une fente correspondante 17 formée dans la paroi 6. Pour empêcher
tout démontage indésirable de l'embase, les faces arrière 18,19 des ergots 3,4 forment
avec l'axe 8 et entre elles un angle aigu s'ouvrant vers l'arrière. Ainsi, si on force
l'embase 1 vers l'arrière, la face 18 ou 19 de l'un des ergots agit dans le sens du
renforcement du blocage de l'ergot dans la fente 17. Dans le mode de réalisation représenté
sur le dessin, seule la paroi 6, qui est légèrement élastique, comporte une fente
d'encliquetage, mais il est bien entendu que la deuxième paroi 7, qui est relativement
rigide et ne comporte pas de fente d'encliquetage dans le présent mode de réalisation,
pourrait également être légèrement élastique et comporter une fente d'encliquetage.
[0012] Pour éviter tout jeu de l'embase en position fixée on forme sur sa face frontale
antérieure ou près de cette face deux pontets bombés élastiques 20,21 qui sont légèrement
écrasés par les nervures 15,16 lorsque l'embase est encliquetée. Ces pontets peuvent
être facilement moulés avec l'embase.
[0013] Pour permettre un encliquetage facile de l'embase 1, ainsi que son démontage volontaire,
la cloison 6 est formée élastique au moins dans la zone bordant la fente 17. De façon
avantageuse, cette cloison est fine (épaisseur d'environ 1 mm), mais pas trop, pour
rester suffisamment résistante. Pour démonter volontairement l'embase 1, il suffit
d'exercer une légère pression de l'embase 1 contre la façade 2, ce qui écrase davantage
les pontets 20,,21 et dégage suffisamment les faces arrière 18,19 des ergots 3,4 pour
permettre d'écarter la cloison 6, et retirer l'embase.
[0014] L'embase 1 décrite ci-dessus comporte deux ergots, mais il est bien entendu qu'il
en suffirait d'un seul, la distance entre les cloisons 6,7 étant réduite en conséquence.
1. Embase de connexion, en particulier de connexion pour prise coaxiale, à montage
en façade (2), caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins un ergot (3,4) d'encliquetage
coopérant avec une fente (17) pratiquée dans une paroi (6) parallèle à l'axe (8) de
l'embase, cette paroi étant élastique au moins dans la zone de la fente.
2. Embase selon la revendication 1, caractérisée par le fait qu'elle est en matière
plastique et moulée avec un canon lisse (10).
3. Embase selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
l'on forme sur la face frontale antérieure de l'embase au moins une surface élastique
(20, 21).
4. Embase selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
les faces arrière des ergots (18,19) forment avec l'axe de l'embase un angle aigu
s'ouvrant vers l'arrière.
5. Embase selon l'une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que
l'on forme sur la façade des nervures (13 à 16) dont la longueur est fonction de l'épaisseur
de la façade.
6. Embase selon la revendication 5, caractérisée par le fait que lesdites nervures
servent au guidage du canon (10) de l'embase.