[0001] L'invention concerne des ferrures d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue
oscillo-battante et dont le châssis ouvrant est en recouvrement partiel du cadre dormant,
composées d'un support d'angle et d'un compas d'arrêt fixés en feuillures et comportant,
tous deux, un bras de compas auxiliaire relié, d'une part, à la traverse inférieure,
respectivement, supérieure du cadre dormant et, d'autre part, à la traverse inférieure
du châssis ouvrant, respectivement, à un bras de compas principal coopérant avec la
traverse supérieure de ce dernier.
[0002] On connaît déjà des ferrures d'articulation pour porte ou fenêtre oscillo-battante
logées en feuillures du châssis ouvrant et du cadre dormant et correspondant à la
description ci-dessus.
[0003] Ainsi, ces ferrures se composent d'un élément d'articulation, dénommé compas d'arrêt,
intervenant dans la partie supérieure de la porte ou fenêtre et dont la fonction consiste,
d'une part, à assurer une rotation de l'ouvrant autour d'un axe vertical, lors de
l'ouverture à la française et, d'autre part, de limiter le basculement de cet ouvrant
en position d'abattant.
[0004] Elles comportent, en outre, un autre élément d'articulation, dénommé support d'angle,
disposé dans la partie inférieure de la porte ou fenêtre et autorisant, alternativement,
un basculement de l'ouvrant autour d'un axe horizontal et son pivotement selon un
axe de rotation vertical.
[0005] En raison de critères d'esthétique, mais également d'amélioration sur le plan de
la sécurité, il est une tendance actuelle d'insérer ces éléments d'articulation en
feuillures de l'ouvrant et du dormant de la porte ou fenêtre.
[0006] Ainsi, on connaît déjà un compas d'arrêt formé d'un bras de compas principal dont
les extrémités sont montées coulissantes, respectivement, sur la traverse supérieure
de l'ouvrant et la traverse supérieure du cadre dormant. De plus, une première biellette
est disposée entre le bras de compas et le chassis ouvrant et une seconde biellette
relie ce même bras de compas au dormant.
[0007] Par ailleurs, est également connu un support d'angle composé, d'une part, d'un axe
vertical rapporté à l'extrémité de la traverse inférieure de l'ouvrant, côté penture,
et comportant un galet, monté coulissant dans une glissière fixée sur la traverse
inférieure du dormant. D'autre part, une biellette relie ce dernier à l'ouvrant.
[0008] Cette disposition a pour effet de provoquer le décalage, suivant une direction parallèle
au plan de la porte ou fenêtre, de l'axe de rotation du châssis ouvrant, lors de l'ouverture
à la française, et de dégager, ainsi, le montant arrière de cet ouvrant par rapport
au cadre dormant.
[0009] En cas d'ouverture en abattant, seul le jeu existant de l'axe, muni de son galet,
dans la glissière située sur le dormant, autorise le pivotement de l'ouvrant autour
d'un axe horizontal.
[0010] En fait, la solution de ce support d'angle et de ce compas d'arrêt connu ne correspond
qu'à des portes ou fenêtres dont l'ouvrant est affleurant au cadre dormant. En cas
de recouvrement partiel et en raison de la position en feuillures de l'axe de rotation
fictif de l'ouvrant, il est nécessaire, lors de l'ouverture à la française, de déporter
cet axe de rotation fictif en dehors du plan vertical de la porte ou fenêtre.
[0011] A cet effet, on a conçu des compas d'arrêt et des supports d'angle de conception
sensiblement identiques à ceux décrits ci-dessus et comportant, en outre, un bras
de compas auxiliaire, relié, au moyen d'articulations, selon le cas, à la traverse
supérieure ou inférieure du cadre dormant et à l'extrémité arrière du bras de compas
principal ou à la traverse inférieure de l'ouvrant. Cette disposition a, toutefois,
imposé le montage coulissant des différentes biellettes, auxquelles il est fait référence
plus haut, sur ladite traverse inférieure de l'ouvrant ou sur le bras de compas principal.
[0012] Il en résulte, qu'au moment de l'ouverture à la française, la rotation du bras de
compas auxiliaire provoque le décalage, par rapport au cadre dormant, du montant arrière
de l'ouvrant et, simultanément, le déport de l'axe de rotation fictif de ce dernier
en dehors du plan de la porte ou fenêtre, plus précisément, vers l'intérieur de l'habitation.
[0013] Bien qu'apportant une solution au problème d'ouvrants à recouvrement partiel du dormant,
visé ci-dessus, ces ferrures d'articulation présentent, pour autant, un inconvénient,
à savoir leur application limitée à des ouvrants de taille et de poids réduits.
[0014] En effet, il convient de remarquer qu'en raison du déport de l'ouvrant en dehors
du cadre dormant, lors de l'ouverture à la française, le bras de compas auxiliaire
et la biellette du support d'angle sont dans l'obligation de supporter tout le poids
de l'ouvrant. Ces contraintes tendent à croître proportionnellement à l'angle d'ouverture
de la porte ou fenêtre. De plus, la proximité des articulations, reliant la biellette
et le bras de compas auxiliaire au cadre dormant, pose un problème sur le plan de
la sécurité à l'arrachement de leur fixation sur leur support respectif, notamment,
en position d'ouverture maximum à la française.
[0015] Des solutions ont été proposées pour compenser la charge que constitue l'ouvrant
muni de telles ferrures de verrouillage encastrées. Notamment, on a procédé à l'adjonction
d'un bras de compas supplémentaire au support d'angle, bras tentant à créer un point
de liaison au cadre dormant éloigné de l'axe de rotation fictif de l'ouvrant et, notamment,
de l'articulation du bras de compas auxiliaire reliant celui-ci à la traverse inférieure
dudit cadre dormant. Ce bras de compas supplémentaire est, par ailleurs, rapporté
à l'une de ses extrémités, de manière coulissante, sur la traverse inférieure de l'ouvrant.
[0016] Ainsi, on connaît par le document DE-A-3.601.278, un support d'angle susceptible
de prendre position en feuillure d'une porte ou fenêtre dont l'ouvrant est à recouvrement
partiel du dormant. En fait, ce support d'angle est composé, selon un premier mode
de réalisation d'un bras de compas auxiliaire relié, au niveau de ses extrémités,
d'une part, à la traverse inférieure du cadre dormant et, d'autre part, à la traverse
inférieure et à proximité du montant arrière de l'ouvrant. Ce support d'angle comporte,
en outre, une biellette également rendue solidaire par l'intermédiaire d'articulations,
d'une part, de la traverse inférieure du cadre dormant et, d'autre part, de la traverse
inférieure de l'ouvrant.
[0017] On notera que les articulations reliant le bras de compas auxiliaire et la biellette
à l'ouvrant sont, nécessairement, proches l'une de l'autre, disposition qui n'est
guère adaptée à des ouvrants lourds.
[0018] Selon un autre mode de réalisation décrit dans ce document antérieur, le bras de
compas auxiliaire est monté pivotant, à l'une de ses extrémités, sur un coulisseau
susceptible de se déplacer dans une glissière aménagée sur la traverse inférieure
du dormant. Tandis qu'une bielle, dans ce cas de longueur plus importante est rapportée
pivotante, à ses extrémités, d'une part, sur la traverse inférieure de l'ouvrant et,
d'autre part, sur la traverse inférieure du dormant. De plus, un bras de levier secondaire
assure une meilleure répartition des efforts de la bielle sur l'ouvrant. A cet effet,
il est monté articulé, à l'une de ses extrémités, sur ladite bielle tandis que son
extrémité opposée est montée pivotante sur le coulissant précité. En fait, dans le
cadre de ce second mode de réalisation, le déport de l'ouvrant, selon une direction
parallèle au plan du dormant, est plus important par rapport à la solution initiale.
[0019] Dans tous les cas, le support d'angle proposé dans ce document antérieur, quelque
soit son mode de réalisation, ne permet pas d'imprimer à l'ouvrant une rotation supérieure
à 90°, le rebord périphérique de ce dernier, venant à buter, à chaque fois, contre
le bras de compas auxiliaire.
[0020] Par ailleurs, on connaît par le document EP-A-O.112.681, des ferrures d'articulation
reprenant une structure strictement identique au support d'angle correspondant au
second mode de réalisation décrit dans le document cité précédemment. De ce fait,
elles en reprennent les inconvénients.
[0021] En fait, la présente invention a pour but de remédier à l'ensemble des inconvénients
précités et se propose de concevoir des ferrures d'articulation et, notamment, un
support d'angle et un compas d'arrêt de caractéristiques techniques identiques et
susceptibles de prendre position, avec un moindre encombrement, en feuillures d'une
porte, fenêtre ou analogue dont l'ouvrant est à recouvrement partiel du dormant.
[0022] Plus précisément, la réduction de l'encombrement de ce support d'angle et de ce compas
d'arrêt en feuillures doit être obtenu en évitant les bras de compas multiples reliant,
habituellement l'ouvrant au dormant sans qu'il ne soit nécessaire de limiter l'application
de ces ferrures d'articulation à des ouvrants de taille et de poids réduits. Aussi,
convient-il d'assurer une meilleure répartition des efforts sur les éléments constitutifs
de ces ferrures d'articulation.
[0023] Par ailleurs, ces ferrures d'articulation doivent être en mesure d'autoriser un angle
d'ouverture de l'ouvrant supérieur à 90°.
[0024] Il est un dernier objectif qu'il convient d'atteindre grâce à la présente invention
et qui consiste en une réduction minimum de l'amplitude du déplacement du montant
arrière de l'ouvrant par rapport à celui du dormant dans une direction parallèle au
plan de la porte ou fenêtre, ce, de manière à procurer une ouverture de taille la
plus importante possible.
[0025] L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications résout le problème
consistant à créer des ferrures d'articulation pour porte ou fenêtre oscillo-battante
et dont le châssis ouvrant est à recouvrement partiel du cadre dormant, composé d'un
compas d'arrêt et d'un support d'angle fixé en feuillures et comportant, tous deux,
un bras de compas auxiliaire relié, d'une part, à la traverse supérieure, respectivement
inférieure du cadre dormant, et, d'autre part, au bras de compas principal coopérant
avec la traverse supérieure du châssis ouvrant respectivement, à la traverse inférieure
de ce dernier, le compas d'arrêt et le support d'angle comportant, en outre :
- un second bras de compas monté coulissant à l'une de ses extrémités, sur la traverse
supérieure, respectivement, inférieure du cadre dormant et dont l'autre extrémité
est reliée à l'aide de moyens d'articulation, audit bras de compas principal, respectivement,
à la traverse inférieure du châssis ouvrant
- et une biellette dont une extrémité est montée articulée sur ce second bras de compas,
l'autre extrémité étant fixée pivotante sur la traverse supérieure respectivement,
inférieure, du cadre dormant.
[0026] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce
que la liaison coulissante du second bras de compas à la traverse supérieure ou inférieure
du cadre dormant permet d'éloigner, au maximum, le point d'attache qu'il constitue
au cadre dormant par rapport au point d'articulation du bras de compas auxiliaire
sur ces mêmes traverses supérieure et inférieure. On obtient ainsi, une meilleure
répartition de la charge que constitue l'ouvrant sur ces ferrures d'articulation et,
plus particulièrement, sur le support d'angle.
[0027] Toutefois, on notera que cet avantage n'est pas aux dépens de l'angle de rotation
de l'ouvrant en cas d'ouverture à la française, cet angle pouvant atteindre des valeurs
largement supérieures à quatre vingt dix degrés.
[0028] De plus, l'avantage des ferrures d'articulation de conception identique pour réaliser,
à la fois, la liaison haute et basse d'un ouvrant oscillo-battant au cadre dormant
de la porte ou fenêtre, permet d'obtenir une standardisation de certains de leurs
éléments constitutifs et d'aboutir à une gestion de fabrication et de stockage simplifiée.
[0029] L'invention est exposée ci-après, plus en détail, à l'aide de dessins représentant,
seulement, un mode d'exécution.
- la figure 1 représente une vue schématisée et en plan d'un support d'angle conforme
à l'invention et appliqué à une porte ou fenêtre dont le châssis ouvrant est en position
d'ouverture à la française ;
- la figure 2 représente une vue schématisée et en coupe du support d'angle représenté
dans la figure 1 ;
- la figure 3 représente une vue schématisée en élévation et en coupe d'un compas
d'arrêt réalisé selon l'invention et appliqué à une porte ou fenêtre dont le châssis
ouvrant est en position d'abattant ;
- la figure 4 représente une vue schématisée et en plan du compas d'arrêt représenté
dans la figure 3 ;
- la figure 5 représente une vue schématisée et en élévation de l'équerre venant se
fixer dans l'angle inférieur du châssis ouvrant et formant l'un des éléments constitutifs
des moyens d'articulation reliant le bras de compas auxiliaire audit châssis ouvrant
;
- la figure 6 représente une vue en coupe selon VI-VI de la figure 5 ;
- la figure 7 représente une vue schématisée et en coupe des moyens d'articulation
reliant, au niveau du support d'angle le bras de compas auxiliaire au châssis ouvrant,
ce dernier étant en position verrouillée ;
- la figure 8 représente une vue identique à la figure 7, l'ouvrant étant en position
d'ouverture à la française ;
- la figure 9 représente une vue identique aux figures 6 et 7 précédentes, l'ouvrant
étant en position d'ouverture en abattant ;
- la figure 10 représente une vue de détail de l'angle supérieur du châssis ouvrant
représenté sous forme schématisée et en coupe.
[0030] Les ferrures d'articulation, conformes à l'invention et représentées dans les figures
1 à 4, s'appliquent à des portes ou fenêtres dont l'ouvrant 1 est du type oscillo-battant.
Ainsi, cet ouvrant 1 est en mesure de pivoter autour d'un axe vertical, passant par
le montant arrière 2 et correspondant à une position d'ouverture dite à la française.
Par ailleurs, cet ouvrant 1 peut basculer autour d'un axe horizontal, matérialisé
fréquemment, par sa traverse inférieure 3, une telle ouverture correspondant à la
position en abattant.
[0031] Parmi les différents ouvrants à caractère oscillo-battant, on distingue ceux à recouvrement
partiel du cadre dormant 4. De tels ouvrants 1 possèdent, sur leur périphérie, un
rebord 5 venant en applique, en position de fermeture, sur la face interne 6 dudit
cadre dormant 4 et contribuant, ainsi, à une meilleure étanchéité de la porte ou fenêtre.
[0032] La présente invention, s'applique, plus précisément, à de tels ouvrants et concerne
des ferrures d'articulation prenant place en feuillures 7, 8 du cadre dormant 4 et
du châssis ouvrant 9.
[0033] Ces ferrures d'articulation se composent d'un support d'angle assurant la liaison
basse de l'ouvrant 1 au cadre dormant 4 et d'un compas d'arrêt 11 constituant la liaison
haute de ces derniers. Ainsi, le support d'angle 10 permet, à la fois, de conférer
à l'ouvrant 1 une rotation autour d'un axe vertical et une rotation autour d'un axe
horizontal, tandis que le compas d'arrêt 11 assure le pivotement autour d'un axe vertical
du compas principal 12 qui, en raison de sa liaison à l'ouvrant 1 répercute cette
rotation sur ce dernier. Ce compas d'arrêt 11 permet, en outre, de limiter l'angle
de basculement de l'ouvrant 1 lors de sa rotation autour de l'axe horizontal.
[0034] Plus exactement, le support d'angle 10, tel que représenté dans les figures 1 et
2 comporte, d'une part, un bras de compas auxiliaire 13 relié, à l'une de ses extrémités
14, et à l'aide de moyens d'articulation 15, à la traverse inférieure 3 du châssis
ouvrant 9. Préférentiellement, cette liaison du bras de compas auxiliaire à l'ouvrant
1 se situe au plus près de l'angle inférieur 16 de ce dernier. Une articulation 17
raccorde le bras de compas auxiliaire 13 au cadre dormant 4 et, notamment, à un support
18 formé par une platine allongée 19 rapportée à l'aide d'éléments de fixation en
feuillures 7, sur la traverse inférieure 21 dudit cadre dormant 4.
[0035] L'intérêt principal de ce bras de compas auxiliaire 13 consiste, lors de l'ouverture
à la française, à dégager le montant arrière 2 de l'ouvrant 1 par rapport au montant
arrière 22 du cadre dormant 4 et, simultanément, de déporter ledit ouvrant 1 suivant
une direction perpendiculaire au plan vertical 23 de la porte ou fenêtre. Ce déport
s'effectue, de préférence, vers l'intérieur de l'habitation.
[0036] Il convient, en effet, de remarquer qu en raison de la disposition en feuillures
des ferrures d'articulation, il est indispensable de conférer à un ouvrant à recouvrement
partiel du cadre dormant 4, une telle cinématique sans quoi son rebord périphérique
5, coopère avec la face interne 6 dudit cadre dormant 4 et empêche sa rotation autour
d'un axe vertical et, de ce fait, l'ouverture à la française.
[0037] Le support d'angle 10, comporte, d'autre part, et selon une caractéristique de l'invention,
un second bras de compas 24 reliant le châssis ouvrant 9 au cadre dormant 4. Plus
précisément, ce bras de compas 24 est monté coulissant, à l'une de ses extrémités
25, sur la traverse inférieure 21 du cadre dormant 4, tandis que l'autre extrémité
26 est fixée, par une articulation 26A, en feuillure 8 et sur la traverse inférieure
3 du châssis ouvrant 9.
[0038] Selon un mode de réalisation préférentiel, le montage coulissant de ce second bras
de compas 24 sur le cadre dormant 4 est obtenu au moyen d'une glissière 27 aménagée
dans le support 18 appliqué sur la traverse inférieure 21 dudit cadre dormant 4. Cette
glissière 27 consiste, en fait, en une ouverture 28 de forme oblongue, aménagée dans
la platine 19 et, notamment, dans sa partie avant 29 orientée vers le montant avant
du cadre dormant 4. Dans l'ouverture 28 est engagé un tourillon 30 fixé à l'extrémité
25 du second bras de compas 24 et se présentant saillant par rapport à la face inférieure
31 de ce dernier. Ce tourillon 30 est muni, par ailleurs, à son extrémité libre 32,
d'un flasque 33 coopérant avec le côté inférieur 34 de la platine 19. Il évite, ainsi,
le dégagement inopiné du second bras de compas 24 de la glissière 27 lors de la manipulation
de l'ouvrant 1.
[0039] Préférentiellement, des rebords 35, 36 sont aménagés sur le côté inférieur 34 de
la platine 19, au niveau des bords longitudinaux 37, 38 de l'ouverture 28. Cette caractéristique
permet d'améliorer, sensiblement, la qualité du guidage du tourillon 30 et contribuer,
de ce fait, à une réduction des jeux existant entre les différentes pièces constitutives
du support d'angle 10. On notera, cependant, qu'une telle amélioration ne se traduit,
en aucun cas, par une augmentation de l'épaisseur de la platine 19. En effet, ces
rebords 35, 36 pourront être obtenus par une simple opération d'emboutissage peu coûteuse.
[0040] Avantageusement, le support d'angle 10 est également muni d'une biellette 39 montée
articulée, à l'une de ses extrémités 40, sur le second bras de compas 24 et coopérant,
au moyen d'une articulation 41, et à son extrémité opposée 42, avec le support 18
ou platine 19. Cette biellette 39 a pour fonction principale de répartir l'action
des bras de compas 13 et 24 sur l'ouvrant 1. A cet effet, on notera que l'articulation
41, reliant cette biellette 39 au support 18, se situe, de préférence, entre l'ouverture
28 et les moyens d'articulation 15 du bras de compas auxiliaire 13. En fait, l'articulation
41 de la biellette 39 est disposée au plus près de ces moyens d'articulation 15 pour
autoriser un angle d'ouverture de l'ouvrant 1 le plus important possible. En raison
des caractéristiques de la présente invention, cet angle d'ouverture de l'ouvrant
1 peut atteindre des valeurs largement supérieures à quatre vingt dix degrés.
[0041] A noter, par ailleurs, qu'en position perpendiculaire au plan vertical 23 de la porte
ou fenêtre, l'ouvrant 1 comporte des points d'attache au cadre dormant 4 relativement
éloignés les uns des autres. Il conserve, par là même, une stabilité irréprochable
quel que soit son poids et sa taille.
[0042] Selon un mode d'exécution préférentiel de l'invention, le second bras de compas 24
est cambré en son milieu 43 autorisant l'insertion de la biellette 39 entre ledit
second bras de compas 24 et la platine 19, en position de fermeture de l'ouvrant 1.
Toutefois, il est pris soin que l'épaisseur globale 44 du support d'angle 10 soit
maintenue inférieure au jeu existant entre les feuillures 7, 8 du cadre dormant 4
et du châssis ouvrant 9 de manière à éviter un entaillage quelconque de l'un de ces
derniers.
[0043] Quant au bras de compas auxiliaire 13, situé, en position de fermeture de l'ouvrant
1, dans le prolongement du second bras de compas 24 et de la biellette 39, il est
choisi d'épaisseur 45 équivalente à la somme de ces derniers. Ainsi, renforcé, ce
bras de compas auxiliaire 13 est en mesure de supporter le poids que constitue l'ouvrant
1 lorsque celui-ci est déporté en dehors du plan vertical 23 de la porte ou fenêtre.
[0044] Dans ce même but de résistance mécanique du support d'angle 10, en cas d'application
à des ouvrants de taille et de poids importants, l'articulation 17 raccordant le bras
de compas auxiliaire 13 au cadre dormant 4 est formée par un axe vertical 46 introduit
largement dans la traverse inférieure 21 de ce dernier. De plus, l'extrémité 47 de
cet axe vertical 46, se présentant saillante par rapport au support 18, est engagée
dans un alésage 48 aménagé à l'extrémité 17A dudit bras de compas auxiliaire 13.
[0045] En ce qui concerne le compas d'arrêt 11, hormis le bras de compas principal 12, il
reprend une structure sensiblement identique au support d'angle 10. Ainsi, tel que
représenté dans les figures 3 et 4, il comporte un bras de compas auxiliaire 113,
relié, à l'une de ses extrémités 114 et au moyen d'une articulation 115, à l'extrémité
arrière 116 dudit bras de compas principal 12. Par ailleurs, une articulation 117
assure la liaison de ce bras de compas auxiliaire 113 à son extrémité opposée, avec
un support 118 formé par une platine allongée 119 rendue solidaire, au moyen d'éléments
de fixation 120 en feuillure 7, sur la traverse supérieure 121 du cadre dormant 4.
[0046] Ce compas d'arrêt 11 est également pourvu d'un second bras de compas 124 dont une
extrémité 125 est montée coulissante dans une glissière 127 aménagée dans le support
118. L'autre extrémité 126 de ce second bras de compas 124 est rendue solidaire du
bras de compas principal 12 à l'aide d'une articulation 126A.
[0047] La structure de la glissière 127 est identique à celle décrite dans le cadre du support
d'angle 10. Ainsi, elle est formée par une ouverture de forme oblongue 128 aménagée
dans la platine 119. Celle-ci comporte, sur sa face 134, orientée en direction de
la traverse supérieure 121 du cadre dormant 4, des rebords 135, 136, situés sur les
bords longitudinaux 137, 138 de l'ouverture 128. Dans cette glissière 127 est engagé
un tourillon 130 solidaire de l'extrémité 125 du second bras de compas 124, tourillon
130, comportant à son extrémité libre 132, un flasque 133 coopérant avec les rebords
135, 136 et empêchant son dégagement de l'ouverture 128.
[0048] Une biellette 139, montée articulée à l'une de ses extrémités 140 sur le second bras
de compas 124, relie, également, ce dernier à la traverse supérieure 121 du cadre
dormant 4. A cet effet, cette biellette 139 coopère, à son extrémité 142, avec le
support 118 au moyen d'une articulation 141 disposée à proximité immédiate de l'articulation
117 reliant, à ce même support 118, le bras de compas auxiliaire 113.
[0049] Là encore, le second bras de compas 124 comporte, en son milieu 143, une cambrure
autorisant, en position de fermeture, l'engagement de la biellette 139 entre ledit
second bras de compas 124 et la platine 119. Toutefois, on notera que le bras de compas
auxiliaire 113 n'est pas nécessairement renforcé étant donné qu'il ne contribue que
pour une faible partie au support du poids de l'ouvrant. Dans ces conditions, l'écart
144 existant entre ledit bras de compas auxiliaire 113 et la platine 119 est compensé
par un bossage 145 sur la face inférieure 146 de cette dernière et sur lequel est
montée l'articulation 117.
[0050] Il convient de noter que, dans le cadre du support d'angle 10 tout comme de ce compas
d'arrêt 11, les articulations 17, 117 et 41, 141, reliant le bras de compas auxiliaire
13; 113 et la biellette 39, 139 au support 18, 118 sont rapprochées au maximum l'une
de l'autre et disposées au plus près du montant arrière 22 du cadre dormant 4.
[0051] Quant au bras de compas principal 12, celui-ci est relié à l'ouvrant 1 selon des
techniques connues par l'Homme du Métier. Ainsi, l'extrémité avant 147 est munie d'un
tourillon (non représenté) monté coulissant dans une lumière oblongue 148 aménagée
dans une têtière 149 disposée en feuillure 8 sur la traverse supérieure 150 du châssis
ouvrant 9. Plus précisément, cette têtière 149 recouvre une rainure 151 réalisée en
périphérie de l'ouvrant 1, et dans laquelle coulissent des tringles de manoeuvre actionnées
par un mécanisme de verrouillage, tel qu'une crémone ou crémone-serrure. De plus,
une biellette 152 relie le bras de compas principal 12 au châssis ouvrant 9, empêchant
celui-ci à se décaler par rapport au cadre dormant 4 en cas d'ouverture en abattant.
[0052] Le maintien du bras de compas principal 12 sur la têtière 149 en position d'ouverture
à la française peut être assuré par tout moyen connu tel que des gâches solidaires
dudit bras de compas principal 12. Ces gâches sont ainsi en mesure de coopérer avec
des organes de verrouillage fixés sur une tringle de manoeuvre et émergeant de la
têtière 149 au travers d'ouvertures réalisées à cet effet. Toutefois, en raison de
l'encombrement du compas d'arrêt 11 en feuillures 7, 8 du cadre dormant 4 et du châssis
ouvrant 9, il serait nécessaire de décaler fortement les gâches précitées par rapport
à l'axe de rotation vertical de l'ouvrant 1. Or, dans de telles conditions, le moindre
jeu existant entre la gâche et l'organe de verrouillage disposé sur la tringle de
manoeuvre se traduit, pour des ouvrants de largeur importante, par un jeu de plusieurs
millimètres au niveau de leur montant arrière.
[0053] Pour remédier à un tel inconvénient, on prolonge, tel que représenté dans la figure
10, l'extrémité arrière 116 du bras de compas principal 12 par un tronçon replié en
forme d'équerre 155 venant, en position d'ouverture à la française, coiffer l'angle
supérieur 153 du châssis ouvrant 9 et, notamment, de la têtière 149. Dans l'aile verticale
156 de ce tronçon replié en forme d'équerre 155 est réalisée une lumière 157 dans
laquelle s'engage l'extrémité 158 d'une tringle de manoeuvre 159 émergeant du chant
vertical arrière 154 dudit châssis ouvrant 9. Contrairement, la commande de la crémone
ou crémone-serrure, lors de l'ouverture en abattant, provoque le retrait de cette
extrémité saillante 158 de la tringle de manoeuvre 159 libérant, ainsi, le bras de
compas principal 12.
[0054] En ce qui concerne le pivotement du châssis ouvrant 9 par rapport au cadre dormant
4, selon un axe de rotation horizontal, il peut être rendu possible, grâce à un jeu
suffisant au niveau de l'articulation 17 reliant le bras de compas auxiliaire 13 au
support 18.
[0055] Plus précisément, l'extrémité saillante 47 de l'axe 46, auquel il a été fait référence
plus haut dans la description, est de forme conique et introduite dans l'alésage 48
aménagé dans l'extrémité 17A du bras de compas auxiliaire 13. Une telle configuration
autorise le pivotement, selon un angle limité, de ce dernier autour d'un axe horizontal.
[0056] Dans ces conditions, les moyens d'articulation 15 reliant ce même bras de compas
auxiliaire 13 à l'ouvrant 1, sont constitués, par un axe vertical 49 rendu solidaire,
à son extrémité inférieure 50, de l'extrémité libre 14 dudit bras de compas auxiliaire
13. De plus, une équerre 52 coiffe l'angle inférieur 16 de l'ouvrant 1 et s'inscrit
dans des entaillages 53, 54 aménagés dans le montant arrière 2 et la traverse inférieure
3 de l'ouvrant 1 et servant, habituellement, au logement des tringles de manoeuvre
et de la têtière. Cette équerre 52 est rendue solidaire de l'ouvrant 1 au moyen d'éléments
de fixation tels que vis ou analogue et comporte, dans son chant inférieur 55 et dans
l'angle 56, un évidement cylindrique 57 aux dimensions ajustées à celles de l'axe
49 pour autoriser le passage et la rotation de ce dernier.
[0057] Dans certains cas, notamment pour des gammes d'ouvrants plus ou moins importants,
un tel jeu au niveau de la liaison du bras de compas auxiliaire 13 sur le support
18 peut représenter un inconvénient étant à l'origine d'une fatigue plus rapide des
pièces constitutives des ferrures d'articulation.
[0058] Dans ces conditions, et selon un autre mode d'exécution, conforme à l'invention,
et représenté dans les figures 5 à 9, l'extrémité saillante 47 de l'axe 46 est ajustée
au diamètre de l'alésage 48 présent dans le bras de compas auxiliaire 13 de sorte
que seule la rotation autour d'un axe horizontal de ce dernier soit autorisée.
[0059] De plus, l'axe vertical 49 constituant, en partie, les moyens d'articulation 15 dudit
bras de compas auxiliaire 13 au châssis ouvrant 9, est introduit dans une ouverture
oblongue 57A usinée dans le chant inférieur 55 et dans l'angle 56 de l'équerre 52.
Cette ouverture oblongue 57A communique avec un évidement 58, de préférence de forme
cylindrique, d'axe vertical et réalisé dans l'aile verticale 59 de ladite équerre
52. Une douille 60, solidaire d'une tige de transmission 61, coulisse dans cet évidement
58 et coopère avec l'axe vertical 49.
[0060] Plus précisément, la douille 60 présente sur sa face inférieure 62 un trou borgne
63 ajusté au diamètre de l'axe vertical 49 pour en autoriser l'introduction.
[0061] Quant à la tige de transmission 61, connectée à la douille 60, elle débouche de l'évidement
58, au niveau du chant supérieur 64 de l'aile verticale 59 correspondant à l'équerre
52. Cette tige de transmission 61 est, ainsi, en mesure de coopérer, à son extrémité
supérieure 65 et à l'aide de moyens de liaison 66, avec une tringle de manoeuvre (non
représentée). Celle-ci est logée dans l'entaillage 53 présent dans le montant arrière
2 de l'ouvrant 1 et coopère avec le mécanisme de verrouillage, tel que crémone ou
crémone-serrure.
[0062] De ce fait, sous l'action de cette tringle de manoeuvre, commandée par ledit mécanisme
de verrouillage, la douille 60 est amenée à coulisser dans l'évidement 58 de l'équerre
52 coopérant ou non, selon le cas, avec l'axe vertical 49. Plus exactement, en position
de fermeture de l'ouvrant 1, correspondant à la figure 7, la douille 60 est totalement
engagée sur l'axe vertical 49. En actionnant le mécanisme de verrouillage, pour commander
l'ouverture à la française de la porte ou fenêtre, le jeu des tringles de manoeuvre
provoque la montée de la douille 60, celle-ci étant maintenue en position partiellement
engagée sur l'axe vertical 49, tel que visible dans la figure 8. Cet axe vertical
49 est, dans ce cas, en mesure de pivoter autour d'un axe vertical.
[0063] Finalement, en position d'ouverture en abattant de l'ouvrant 1, correspondant à la
configuration des moyens d'articulation tels que représentés dans la figure 9, la
douille 60 est totalement relevée dans l'évidement 58, libérant l'axe vertical 49.
[0064] De ce fait, et en raison de l'ouverture de forme oblongue 57A aménagée dans l'équerre
52, cette dernière est apte à pivoter autour d'un axe horizontal. Toutefois, pour
éviter de limiter le déplacement angulaire de l'axe vertical 49 à l'intérieur de l'évidement
58, l'équerre 52 et, notamment, l'aile verticale 59 présente, à proximité de l'angle
56 et sur sa face 67 orientée vers l'extérieur de la porte ou fenêtre, une ouverture
68. Cette dernière, ainsi disposée au droit de l'axe vertical 49, permet à l'extrémité
libre 69 de celui-ci d'émerger de l'équerre 52 en position de basculement maximum
de l'ouvrant 1.
[0065] Il est indéniable qu'une telle configuration améliore la tenue du châssis ouvrant
9 par rapport au cadre dormant 4, en cas d'ouverture à la française de la porte ou
fenêtre.
[0066] En conséquence, le support d'angle 10 et le compas d'arrêt 11, objets de la présente
invention, apportent des avantages incontestables dans le domaine des ferrures d'articulation
encastrées pour porte ou fenêtre oscillo-battantes. En effet, leur conception particulière
autorise leur application à des ouvrants de taille et de poids importants avec une
fiabilité irréprochable et tout en assurant un angle d'ouverture à la française supérieur
à quatre vingt dix degrés. Ces ferrures d'articulation, conformes à l'invention, associent,
ainsi, efficacité et esthétique.
1. Ferrures d'articulation pour porte, fenêtre ou analogue, oscillo-battante et dont
le châssis ouvrant (9) est à recouvrement partiel du cadre dormant (4), composées
d'un support d'angle (10) et d'un compas d'arrêt (11) fixés en feuillures (7, 8) et
comportant, tous deux, un bras de compas auxiliaire (13, 113) relié, d'une part, à
la traverse inférieure (21), respectivement, supérieure (121) du cadre dormant (4)
et, d'autre part, à la traverse inférieure (3) du châssis ouvrant (9), respectivement,
à un bras de compas principal (12) coopérant avec la traverse supérieure (150) de
ce dernier, ferrures d'articulation caractérisées par le fait que le support d'angle
(10) et le compas d'arrêt (11) comportent :
- un second bras de compas (24, 124) monté coulissant, à une de ses extrémités (25,
125), sur la traverse inférieure (21), respectivement, supérieure (121) du cadre dormant
(4) et dont l'autre extrémité (26, 126) est reliée au moyen d'une articulation (26A,
126A) à la traverse inférieure (3) du châssis ouvrant (9), respectivement, au bras
de compas principal (12) ;
- et une biellette (39, 139) dont une extrémité (40, 140), est montée articulée sur
le second bras de compas (24, 124) et dont l'autre extrémité est fixée pivotante sur
la traverse inférieure (21) respectivement, supérieure (121) dudit cadre dormant (4)
.
2. Ferrures d'articulation selon la revendication 1, caractérisées par le fait que
le support d'angle (10) et le compas d'arrêt (11) comportent un support (18, 118)
formé par une platine allongée (19, 119) rapportée, à l'aide d'éléments de fixation
(20, 120), en feuillures (7) sur la traverse inférieure (21) respectivement, supérieure
(121) du cadre dormant (4), à ce support (18, 118) étant reliés, d'une part, le bras
de compas auxiliaire (13, 113) et la biellette (39, 139) au moyen d'articulations
(17, 117) et (41, 141) et d'autre part, l'extrémité (25, 125) du second bras de compas
(24, 124).
3. Ferrures d'articulation selon la revendication 2, caractérisées par le fait que
la platine (19, 119) comporte, dans sa partie avant (29), orientée vers le montant
avant du cadre dormant (4), une glissière (27, 127) formée par une ouverture oblongue
(28, 128) dans laquelle est engagé un tourillon (30, 130) solidaire de l'extrémité
(25, 125) du second bras de compas (24, 124) et comportant, à son extrémité libre
(32, 132), un flasque (33, 133) coopérant avec le côté inférieur (34),respectivement,
la face supérieure (134) de ladite platine (19, 119).
4. Ferrures d'articulation selon la revendication 2, caractérisées par le fait que
les articulations (17, 117) et (41, 141) reliant le bras de compas auxiliaire (13,
113) et la biellette (39, 139) au support (18, 118) sont rapprochées au maximum l'une
de l'autre et disposées au plus près du montant arrière (22) du cadre dormant (4).
5. Ferrures d'articulation selon les revendications 1 et 2, caractérisées par le fait
que le second bras de compas (24, 124) est cambré en son milieu (43, 143) autorisant
l'insertion de la biellette (39, 139) entre ledit second bras de compas (24, 124)
et la platine (19, 119), en position de fermeture de la porte, fenêtre ou analogue.
6. Ferrures de d'articulation selon les revendications 1 et 5, caractérisées par le
fait que le bras de compas auxiliaire (13) du support d'angle (10), disposé en position
de fermeture du châssis ouvrant (9) dans le prolongement du second bras de compas
(24) et de la biellette (39), présente une épaisseur (45) équivalente à l'épaisseur
représentée par la somme de ces derniers.
7. Ferrures d'articulation selon la revendication 2, caractérisées par le fait que
l'articulation (17), raccordant le bras de compas auxiliaire (13) du support d'angle
(10) au support (18), est formé par un axe vertical (46) introduit largement dans
la traverse inférieure (21) du cadre dormant (4) et dont une extrémité (47) se présentant
saillante, par rapport audit support (18), est engagée dans un alésage (48) aménagé
dans l'extrémité (17A) dudit bras de compas auxiliaire (13).
8. Ferrures d'articulation selon la revendication 7, caractérisées par le fait que
l'extrémité (47) de l'axe vertical (46) est de forme conique et introduite dans l'alésage
(48) aménagé dans le bras de compas auxiliaire (13) pour autoriser le pivotement de
ce dernier, selon un angle limité, autour d'un axe horizontal et permettre l'ouverture
en abattant du châssis ouvrant (2).
9. Ferrures d'articulation selon les revendications 1 et 8, caractérisées par le fait
que le support d'angle (10) comporte des moyens d'articulation (15), reliant le bras
de compas auxiliaire (13) au châssis ouvrant (9) et constitués, d'une part, par un
axe vertical (49) rendu solidaire, à son extrémité inférieure (50) de l'extrémité
libre (14) dudit bras de compas auxiliaire (13) et, d'autre part, par une équerre
(52) coiffant l'angle inférieur (16) dudit châssis ouvrant (9) et venant s'inscrire
dans des entaillages (53, 54) présents dans le montant arrière (2) et la traverse
inférieure (3) dudit châssis ouvrant (9), l'équerre (52) comportant, dans son chant
inférieur (55) et dans l'angle (56), un évidement cylindrique (57) ajusté à l'axe
vertical (49) pour autoriser le passage et la rotation de ce dernier.
10. Ferrures d'articulation selon la revendication 7, caractérisées par le fait que
l'extrémité (47) de l'axe vertical (46) est ajustée au diamètre de l'alésage (48)
présent dans le bras de compas auxiliaire (13) de sorte que seule la rotation autour
d'un axe vertical de ce dernier soit autorisée.
11. Ferrures d'articulation selon les revendications 1 et 10, caractérisées par le
fait que le support d'angle (10) comporte des moyens d'articulation (15), reliant
le bras de compas auxiliaire (13) au châssis ouvrant (9) constitués, d'une part, par
un axe vertical (49) rendu solidaire, à son extrémité inférieure (50), de l'extrémité
libre (14) dudit bras de compas auxiliaire (13) et, d'autre part, par une équerre
(52) coiffant l'angle inférieur (16) du châssis ouvrant (9) et venant s'inscrire dans
des entaillages (53, 54) présents dans le montant arrière (2) et la traverse inférieure
(3) dudit châssis ouvrant (9), l'équerre (52) comportant, dans son chant inférieur
(55) et dans l'angle (56), une ouverture oblongue (57A) servant au passage à l'axe
vertical (9) et communiquant avec un évidement (58) réalisé dans l'aile verticale
(59) de ladite équerre (52).
12. Ferrures d'articulation selon la revendication 11, caractérisées par le fait que
les moyens d'articulation (15) comportent, en outre, une douille (60) coulissant dans
l'évidement (58) de l'aile verticale (59) correspondant à l'équerre (52) et coopérant
avec l'axe vertical (49) pour autoriser ou non le basculement du châssis ouvrant (9)
autour d'un axe horizontal.
13. Ferrures d'articulation selon la revendication 12, caractérisées par le fait que
la douille (60) présente sur sa face inférieure (62) un trou borgne (63) ajusté au
diamètre de l'axe vertical (49) pour permettre l'introduction de ce dernier, cette
douille étant, en outre, rendue solidaire d'une tige de transmission (61) débouchant
de l'évidement (58) au niveau du chant supérieur (64) de l'aile verticale (59) et
coopérant à l'aide de moyens de liaison (66), avec une tringle de manoeuvre actionnée
par un mécanisme de verrouillage, tel que crémone ou crémone-serrure.
14. Ferrures d'articulations selon la revendication 11, caractérisées par le fait
que l'aile verticale (59) de l'équerre (52) comporte, à proximité de l'angle (56)
et sur sa face (67), orientée vers l'extérieur de la porte, fenêtre ou analogue, une
ouverture (68) communiquant avec l'évidement (58) et au travers de laquelle émerge
l'extrémité libre (69) de l'axe vertical (49) en position de basculement maximum du
châssis ouvrant (9).
15. Ferrures d'articulation selon la revendication 1, caractérisées par le fait que
le bras de compas principal (12) du compas d'arrêt (11) comporte, à son extrémité
arrière (116), un tronçon replié en forme d'équerre (155) coiffant, en position d'ouverture
à la française, l'angle supérieur (153) du châssis ouvrant (9) et présentant, dans
son aile verticale (156) une lumière (157) dans laquelle s'engage l'extrémité saillante
(158), par rapport au chant vertical arrière (154) dudit châssis ouvrant (9), d'une
tringle de manoeuvre (159) actionnée par une mécanisme de verrouillage, tel qu'une
crémone ou crémone-serrure.