[0001] L'invention concerne d'abord un procédé d'usinage de finition de deux arêtes opposées
d'une même pièce, telles que celles délimitant notamment une face cylindrique femelle
(alésage) ou mâle (arbre) de ladite pièce, suivant une forme finie désirée de chaque
arête, selon lequel on façonne chaque arête en appliquant sous pression deux outils
de formes complémentaires desdites formes finies désirées des deux arêtes.
[0002] FR-A-2 455 489 décrit un procédé proche, mais en fait limité à une application très
particulière d'usinage sur une tôle relativement mince, qui ne possède pas la résistance
mécanique des pièces usinées conformément à la présente invention. Notamment, selon
l'art antérieur, l'un des outils est fixe : si un tel moyen était retenu dans le procédé
conforme à l'invention, il provoquerait des déformations de la pièce, incompatibles
avec la précision d'usinage recherchée.
[0003] A ce jour, la réalisation de l'usinage de finition que vise l'invention se fait à
la main, par des ouvriers particulièrement habiles, capables notamment de réaliser
un polissage par meulage des arêtes des deux extrémités de chaque alésage d'un groupe
de 50 à 100 alésages d'une bride de fixation utilisée dans la fabrication d'un moteur
à réaction d'avion, par exemple.
[0004] Malgré leur compétence et leur dextérité, il est par ailleurs évident que ces ouvriers
ne parviennent pas à obtenir une constance des formes définitives des arêtes ainsi
finies.
[0005] L'invention entend donc proposer un complément au procédé précité apte à permettre
d'obtenir la précision d'usinage et d'éviter toutes déformations indésirables, ainsi,
bien entendu, que l'obtention de l'automatisation et de la répétitivité de l'usinage.
[0006] A cet effet, selon l'invention, on limite lesdites formes complémentaires des outils
en les faisant correspondre uniquement aux zones de finition des deux arêtes, cependant
que, lors de la phase de finition proprement dite, on commande des déplacements simultanés
en translation des deux outils.
[0007] De manière avantageuse, avant d'appliquer sous pression les deux dits outils sur
les deux dites arêtes opposées, on réalise une nitruration superficielle des zones
de ces deux arêtes.
[0008] L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé
précédemment défini et qui comprend un bâti, deux vérins à fluide sous pression montés
sur le bâti, ayant des éléments mobiles respectifs disposés en regard l'un de l'autre
et supportant chacun l'un des deux dits outils, une source de fluide sous pression
et un dispositif sélectif de distribution de fluide sous pression disposé entre des
chambres de travail respectives des deux vérins et la source de fluide sous pression,
lesdites chambres de travail étant reliées en parallèle à la source de fluide sous
pression par des conduits respectifs d'alimentation, de manière que le raccordement
effectif desdites chambres de travail à ladite source de fluide sous pression par
l'intermédiaire dudit dispositif sélectif de distribution réalise ladite commande
des déplacements simultanés en translation des deux outils.
[0009] De manière préférée, un clapet de décharge taré est placé sur le conduit d'alimentation
de la chambre de travail d'un premier des deux dits vérins de manière que, lors dudit
raccordement effectif réalisé par l'intermédiaire du dispositif sélectif de distribution,
l'alimentation de la deuxième des deux dites chambres de travail soit d'abord réalisée,
puis que soient ensuite réalisées les alimentations simultanées des deux chambres
de travail.
[0010] Les avantages retirés de l'adoption du procédé conforme à l'invention sont nombreux
et indiqués ci-après :
- tout d'abord, à l'usure près de l'outil, arête après arête, le même forme est obtenue,
de sorte que la forme idéale peut être réalisée par répétition non plus d'un tour
de main exceptionnel, mais d'une opération mécanique répétitive ;
- un gain de temps pour la finition d'une arête est obtenu ;
- l' état de surface obtenue est également amélioré bien entendu en ce qui concerne
les dimensions, mais aussi la rugosité de l'arête qui, après finition, est très faible
;
- le matériau est en outre, dans la zone de l'arête, écroui, ce qui renforce les caractéristiques
mécaniques de ce matériau, notamment sa résistance mécanique aux contraintes superficielles,
et augmente par conséquent la durée de vie de la pièce.
[0011] L'invention sera mieux comprise, et des caractéristiques secondaires et leurs avantages
apparaîtront au cours de la description de réalisations donnée ci-dessous à titre
d'exemple.
[0012] Il est entendu que la description et les dessins ne sont donnés qu'à titre indicatif
et non limitatif.
[0013] Il sera fait référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est la coupe axiale d'un alésage, dont les arêtes d'extrémité n'ont
pas encore subi la phase de finition conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une coupe axiale analogue à celle de la figure 1 et de la même pièce,
les arêtes subissant la phase de finition conforme à l'invention ;
- la figure 3 est une coupe suivant III-III de la figure 2 ;
- la figure 4 est une coupe axiale d'un arbre cylindrique, dont les arêtes d'extrémité
subissent la phase de finition conforme à l'invention ; et
- la figure 5 est un schéma du dispositif de commande hydraulique d'une machine conforme
à l'invention.
[0014] L'usinage, qui est à l'origine de l'invention, concerne certaines brides de fixation
que comportent des moteurs à turbines à gaz à hautes performances, ces brides comportant
de nombreux trous dont la finition, notamment des arêtes, doit être très soignée.
La solution apportée par l'invention au problème posé pourrait a priori être appliquée
à un problème d'usinage proche du premier : celui concernant la finition des arêtes
d'une pièce cylindrique, et non des arêtes d'un alésage. Et de fait, l'invention
s'applique aussi à la finition de ce deuxième type de pièces.
[0015] Deux applications sont exposées ci-après, et les différences du procédé conforme
à l'invention, par rapport à des procédés déjà connus, sont également indiquées.
[0016] La première application est schématiquement représentée par les figures 1, 2 et 3.
[0017] En regard de la figure 1, on note qu'une pièce 1 est déjà munie d'un alésage 2 qui
débouche dans deux faces parallèles 3 et 4 délimitant ladite pièce. La face cylindrique
interne 2
a de l'alésage intersecte les faces 3 et 4 suivant des arêtes 5 et 6, qui, dans l'exemple
représenté, ont été ébavurées. Selon la coupe axiale de la figure 1, les arêtes 5
et 6 sont les sommets d'angles droits, intersections de la face cylindrique 2
a et des faces planes 3 et 4.
[0018] En regard de chaque arête 5, 6 est disposé un mandrin 7, 8 qui est muni d'une surface,
en l'espèce torique 9, 10, dont la forme est complémentaire de celle que devra avoir,
après application sous pression de ce mandrin sur l'arête correspondante 5, 6, ladite
arête, respectivement.
[0019] Il y a lieu de noter dès maintenant les points suivants :
- suivant le dessin de la figure 1, le rayon de courbure R de chacune des surfaces
9, 10, contenu dans un plan passant par l'axe 11 de l'alésage 2 (par exemple, contenu
dans le plan de la figure 1), est relativement grand : ceci a été voulu afin de bien
montrer en quoi consistent les surfaces 9 et 10, étant entendu que, dans la réalité,
le rayon R est considérablement plus petit que celui représenté sur la figure ;
- dans la réalité, le rayon de courbure R est tel qu'on peut indiquer que la forme
générale de la pièce 1 n'est pas modifiée par l'application sous pression des mandrins
7, 8 sur les arêtes 5, 6, la distance entre les faces 3 et 4 restant inchangée, de
même que le diamètre de l'alésage 2 (sauf dans la zone des arêtes 5, 6) ;
- la coupe de la figure 3 montre que, dans l'exemple décrit, la surface 2
a a une section droite circulaire (et en outre plane) : il convient d'observer que
l'invention n'est absolument pas limitée à cette forme de section, et qu'en particulier
elle est applicable aussi à la finition d'arêtes 5, 6 de formes gauches (non contenues
dans un plan), non nécessairement circulaires ;
- il convient enfin de remarquer qu'aussi bien lorsque les arêtes 5, 6 ont une forme
gauche, que lorsque leur forme est plane et circulaire, les mandrins 7 et 8 conservent
une orientation constante par rapport à une direction radiale déterminée D (figure
3), la forme définitive des arêtes étant donc obtenue uniquement par pression, à
la suite d'un déplacement de translation des mandrins suivant l'axe 11 de l'alésage
2.
[0020] La forme finie désirée de chaque arête est obtenue, à partir de la configuration
de la figure 1, en déplaçant les deux mandrins 7 et 8 à l'aide d'une presse, et en
leur appliquant des efforts de compression 7
a, 8
a (figure 2) d'une valeur telle que chaque arête prenne la forme finie 5
a, 6
a correspondant à la forme 9, 10 du mandrin correspondant.
[0021] On note que les deux arêtes sont formées par aplication de compressions ayant des
sens opposés (figure 2), ce qui est évidemment avantageux pour l'équilibre de la
pièce 1 en cours de finition, et de la machine elle-même, mais ce qui, en outre,
évite la création de déformations indésirables de la surface 2
a, déformations qui seraient provoquées, autrement, par le déplacement d'un seul des
deux mandrins 7 et 8.
[0022] De plus, les zones des arêtes 5 et 6 ont, préalablement à la finition par les mandrins
8 et 9, été nitrurées superficiellement, suivant une profondeur de traitement comprise
entre 0,5 mm et 1,5 mm par exemple. Cette nitruration facilite le glissement des faces
9 et 10 des mandrins sur les arêtes 5 et 6, et les formes finies 5
a et 6
a desdites arêtes.
[0023] Il y a également lieu d'indiquer que les compressions du matériau des arêtes 5, 6
par les mandrins 7, 8 sont réalisées, de préférence accompagnées par une lubrification
sous très haute pression.
[0024] Naturellement, un procédé analogue à celui qui vient d'être décrit est également
applicable à la finition des arêtes 12
a, 13
a d'une pièce cylindrique 14, toujours au moyen de mandrins 7 et 8, bien entendu de
formes adaptées, notamment de surfaces 15, 16, à la réalisation de la finition de
telles arêtes 12
a, 13
a (figure 4).
[0025] Les compressions 7
a, 8
a ont toutes été réalisées à froid, dans les usinages réels effectués, c'est-à-dire
sans chauffage préalable des pièces 1 ou 14.
[0026] Ce type de finition a, jusqu'à présent, été réalisé sur des pièces dont les matériaux
sont relativement malléables : alliages réfractaires utilisés dans les turbines à
gaz, comportant de l'ordre de 50 % de chrome et/ou de nickel, ou du titane, et dont
le coefficient d'allongement est de l'ordre de, ou supérieur à, 8 %.
[0027] Il n'est cependant pas exclu qu'avec chauffage, des pièces, réalisées en d'autres
matériaux moins malléables que ceux précités, puissent subir une finition de leurs
arêtes, telle que celle qui vient d'être décrite.
[0028] La figure 5 représente le dispositif de commande des déplacements respectifs en translation
des mandrins 7 et 8. Ce dispositif comprend :
- deux vérins hydrauliques 18, 19, dont les cylindres sont fixés sur le bâti 17 de
la machine de finition, et dont les pistons 24, 25 délimitent à l'intérieur desdits
cylindres deux chambres de travail 20, 21 pour l'extension des vérins, et deux chambres
de rétraction 22, 23 pour la rétraction desdits vérins, des tiges de piston 26, 27
étant solidaires des pistons 24, 25 se faisant face et suportant les mandrins 7, 8,
respectivement ;
- une pompe 28 ;
- un distributeur de fluide à trois positions 29 ;
- un réservoir de fluide 30 ;
- les conduits d'aspiration 31 et de refoulement 32 reliant la pompe 28 au réservoir
30 et au distributeur de fluide 29 ;
- un conduit 33 reliant le distributeur de fluide 29 au réservoir 30 ;
- un conduit 34 reliant le conduit de refoulement 32 au réservoir 30 ;
- un clapet de décharge 35, de protection contre les surpressions, taré à 350 bars,
disposé sur le conduit 34 ;
- un conduit 36, qui est raccordé au distributeur de fluide 29, et auquel sont raccordés
en parallèle deux conduits 37, 38, reliés, l'un 37, à la chambre de travail 20, l'autre
38, à la chambre de travail 21 ;
- un conduit 39, qui est raccordé au distributeur de fluide 29, et auquel sont raccordés
en parallèle deux conduits 40, 41, reliés, l'un 40, à la chambre de rétraction 22,
l'autre 41, à la chambre de rétraction 23 ;
- un clapet de décharge 42, taré à une pression moyenne, 50 bars par exemple, disposé
sur le conduit 38 pour permettre le passage du fluide vers la chambre de travail 21
;
- un conduit 43 raccordé en dérivation au conduit 38, de part et d'autre du clapet
de décharge 42 ; et
- un clapet de non-retour 44, disposé sur le conduit 43 et permettant le passage du
fluide seulement de la chambre de travail 21 vers le conduit 36.
[0029] Les trois positions du distributeur de fluide 29 correspondent :
- la première position, à la mise en communication des conduits 32 et 36, et, à la
mise en communication des conduits 39 et 33 ;
- la deuxième position, à la mise en communication des conduits 32 et 33, et, à l'obturation
des conduits 36 et 39 ; et,
- la troisième position, à la mise en communication des conduits 32 et 39, et, à la
mise en communication des conduits 36 et 33.
[0030] Ce dispositif fonctionne à la manière exposée ci-après.
[0031] La pièce 1 est placée sur le bâti 17 de la machine, sur lequel elle repose librement.
L'opérateur place le distributeur de fluide 29 dans sa première position, ce qui a
pour effet de diriger le fluide sous pression refoulé par la pompe 28 vers les conduits
36 et 37, et, dans un premier temps, d'obturer le conduit 38 par le clapet de décharge
42 et, bien entendu, le conduit 43 par le clapet de non-retour 44. Tant que la pression
dans le conduit 37 et dans la chambre de travail supérieure 20 n'atteint pas la valeur
de tarage (50 bars) du clapet de décharge 42, seul le vérin 18 est alimenté en fluide
: seul le mandrin 7 est déplacé et vient en contact avec la pièce 1. La pression dans
la chambre 20 du vérin 18 et dans le conduit 37 croît au fur et à mesure du renforcement
de l'appui du mandrin 7 sur la pièce 1, jusqu'à atteindre et dépasser la pression
de tarage du clapet de décharge 42.
[0032] Alors, à partir de ce moment, les chambres 20 et 21 des deux vérins sont alimentées
en parallèle en fluide sous pression, de sorte que les mandrins 7 et 8 se déplacent
simultanément l'un vers l'autre, et que les arêtes 5, 6 sont formées (5
a, 6
a). A l'évidence, les efforts de formation des arêtes s'équilibrent et l'expérience
a montré que seule cette disposition permettait d'éviter la création de déformations
indésirables, par exemple de la face 2
a de l'alésage ou de la face 14
a de la pièce 14.
[0033] Le dégagement de la pièce 1 est réalisé en plaçant le distributeur de fluide 29 dans
sa troisième position et, par conséquent, en alimentant en fluide sous pression les
chambres 22, 23 des vérins 18, 19.
[0034] Il convient d'observer que les mandrins 7 et 8 n'agissent que dans la zone limitée
des arêtes 5, 6 (5
a, 6
a), mais n'ont aucune surface s'étendant perpendiculairement à l'axe des translations
7
a, 8
a : selon le procédé conforme à l'invention, il n'y a pas de dépouille latérale des
mandrins.
[0035] Les avantages principaux du procédé de finition exposé ci-avant sont les suivants
:
- à l'évidence, ce procédé peut être automatisé et ne requiert alors aucun tour de
main, aucune habileté particulière de la part de celui qui le met en oeuvre, d'où
une facilité accrue d'application ;
- les formes obtenues des arêtes sont par ailleurs invariables et aussi précises
que nécessaire : elles peuvent être reproduites, toujours identiques, autant de fois
que l'application prévue l'exige ;
- l'état de surface obtenu est également excellent, et meilleur qu'antérieurement
;
- le matériau subissant un écrouissage superficiel dans la zone de chaque arête a
ses caractéristiques mécaniques augmentées, de sorte que la durée de vie de la pièce
finie, même soumise à des cycles répétitifs de contraintes, est accrue ; avant l'invention,
une pièce endurait 10 000 cycles de contrainte, et peut aujourd'hui en endurer 100
000 cycles ;
- le gain de temps pour réaliser la finition des arêtes est également remarquable
;
- la formation des arêtes, même avec des profils de courbes gauches, non planes, est
obtenue sans aucune déformation indésirable de la pièce munie desdites arêtes, ceci
étant obtenu grâce à l'équilibrage des efforts de compression.
[0036] il est intéressant d'observer que le procédé conforme à l'invention est nouveau par
rapport :
- à l'estampage ou à l'emboutissage qui ont pour but de modifier les formes générales
d'une pièce ;
- au galetage qui prévoit le roulement d'un galet presseur, mais ne permet pas, en
principe, l'obtention de formes finies gauches (non planes) et répétitives ; et
- à la formation définitive de trous préalablement ébauchés, réalisés dans des plaques
minces et ayant des cotes finales peu précises.
[0037] L'invention n'est pas limitée aux réalisations décrites, mais en couvre au contraire
toutes les variantes qui pourraient leur être apportées sans sortir de leur cadre,
ni de leur esprit.
1. Procédé d'usinage de finition de deux arêtes opposées (5, 6) d'une même pièce (1),
telles que celles délimitant notamment une face cylindrique femelle (2a) (alésage (2)) ou mâle (14a) (arbre (14)) de ladite pièce, suivant une forme finie désirée (5a, 6a: 12a, 13a) de chaque arête, selon lequel on façonne chaque arête en appliquant sous pression
(7a, 8a) deux outils (7, 8) de formes (9, 10 ; 15, 16) complémentaires desdites formes finies
désirées des deux arêtes,
caractérisé en ce qu'on limite lesdites formes complémentaires (9, 10) des outils (7, 8) en les faisant
correspondre uniquement aux zones de finition (5a, 6a) des deux arêtes (5, 6), cependant que, lors de la phase de finition proprement dite,
on commande (18-20, 19-21) des déplacements simultanés en translation des deux outils.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'avant d'appliquer sous pression les deux dits outils (7, 8) sur les deux dites arêtes
opposées (5, 6), on réalise une nitruration superficielle des zones de ces deux arêtes.
3. Dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des revendications
1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (17), deux vérins à fluide sous pression (18, 19) montés sur le
bâti, ayant des éléments mobiles respectifs (26, 27) disposés en regard l'un de l'autre
et supportant chacun l'un des deux dits outils (7, 8), une source de fluide sous pression
(28) et un dispositif sélectif de distribution de fluide sous pression (29) disposé
entre des chambres de travail respectives (20, 21) des deux vérins et la source de
fluide sous pression, lesdites chambres de travail étant reliées en parallèle (37,
38) à la source de fluide sous pression (28) par des conduits respectifs d'alimentation,
de manière que le raccordement effectif desdites chambres de travail à ladite source
de fluide sous pression par l'intermédiaire dudit dispositif sélectif de distribution
réalise ladite commande des déplacements simultanés en translation des deux outils.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'un clapet de décharge taré (42) est placé sur le conduit (38) d'alimentation de la
chambre de travail (21) d'un premier (19) des deux dits vérins, de manière que, lors
dudit raccordement effectif réalisé par l'intermédiaire du dispositif sélectif de
distribution (29), l'alimentation de la deuxième (20) des deux dites chambres de travail
soit d'abord réalisée, puis que soient ensuite réalisées les alimentations simultanées
des deux chambres de travail.