(19)
(11) EP 0 348 318 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
27.12.1989  Bulletin  1989/52

(21) Numéro de dépôt: 89440052.2

(22) Date de dépôt:  07.06.1989
(51) Int. Cl.4E05C 9/18, E05B 63/14
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI NL SE

(30) Priorité: 20.06.1988 FR 8808418

(71) Demandeur: FERCO INTERNATIONAL Usine de Ferrures de Bâtiment Société à responsabilité limitée
F-57400 Sarrebourg (FR)

(72) Inventeurs:
  • Prévot, Gérard
    F-57430 Willerwald (FR)
  • Aumercier, Laurent
    F-57370 Phalsbourg (FR)
  • Simoncelli, Philippe
    Hoff F-57400 Sarrebourg (FR)

(74) Mandataire: Aubertin, François 
c/o Cabinet Innovations et Prestations SA 4, rue de Haguenau
67000 Strasbourg
67000 Strasbourg (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Organe de verrouillage pour crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou autre


    (57) De manière à aboutir, par le biais d'une ferrure de verrouillage de type multipoints, telle qu'une crémone, crémone serrure, serrure multipoints ou autre, un niveau de sécurité élevé et une parfaite étanchéité de la porte, fenêtre ou analogue, à laquelle elle est associée, leurs organes de verrouillage (1) comportent, en combinaison, un pêne dormant (4) et, des moyens (3) pour positionner l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue, contre son cadre dormant, ces moyens (3) et ce pêne dormant (4) étant actionnés, successivement, par un organe de commande, tel qu'une tringle de manoeuvre (2), coopérant avec le mécanisme de commande de ladite crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou autre.




    Description


    [0001] L'invention concerne un organe de verrouillage applicable à une crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou autre pour porte, fenêtre ou analogue.

    [0002] Cette invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie du bâtiment.

    [0003] On connaît déjà un certain nombre de ferrures de verrouillage du type multipoints permettant de verrouiller l'ouvrant d'une porte, fenêtre ou analogue contre son cadre dormant et, ce, à plusieurs niveaux.

    [0004] Parmi ces ferrures de verrouillage, on distingue, plus particulièrement, les crémones dont la conception consiste en une ou plusieurs tringles de manoeuvre actionnées par un mécanisme de commande centrale sur l'ouvrant et sur lequel agit l'usager au moyen d'une poignée. Ces tringles de manoeuvre sont munies d'organes de verrouillage tels que des rouleaux, susceptibles de coopérer avec des gâches disposées en concordance, sur le cadre dormant.

    [0005] Cette coopération, à plusieurs niveaux, de la porte, fenêtre ou analogue, de rouleaux avec des gâches de conception spécifique, a pour effet d'appliquer avec une certaine force l'ouvrant contre le cadre dormant et, simultanément, de comprimer les joints disposés en périphérie sur ces derniers. Il en résulte une étanchéité parfaite de la porte, fenêtre ou analogue.

    [0006] Toutefois, de telles crémones n'offrent qu'un faible degré de sécurité. En effet, une action directe sur l'un ou l'autre des organes de verrouillage formés par les rouleaux, action correspondant aux agissements d'un aigrefin depuis l'extérieur de l'habitation, permet de déverrouiller aisément, l'ouvrant de son cadre dormant.

    [0007] Pour remédier à cet inconvénient, il a été conçu des crémones-serrures, associant la notion de serrure donc de sécurité à la crémone connue et décrite ci-dessus. Plus précisément, ces crémones-serrures comportent un mécanisme muni d'un pêne de verrouillage actionné au moyen d'un élément à clé ayant pour fonction le blocage des tringles de manoeuvre en position verrouillée. Il est également fréquent de munir de telles crémones d'un pêne demi-tour permettant de refermer, par exemple, l'ouvrant d'une porte, sans nécessairement, verrouiller cette dernière. De même le pêne de verrouillage en dehors de sa fonction précitée, peut constituer un point de verrouillage central de la porte, fenêtre ou analogue en servant en outre de pêne dormant.

    [0008] Bien que ces crémones-serrures permettent de remédier, efficacement, aux inconvénients de la crémone simple, il a été jugé que leur degré de sécurité était encore insuffisant.

    [0009] Il convient, en effet, de remarquer que ces crémones ou crémones-serrures sont, habituellement, encastrées dans le chant avant de l'ouvrant, les tringles de manoeuvre étant amenées à coulisser dans une rainure et derrière une têtière appliquée sur ce chant avant. Cette disposition a pour conséquence de fragiliser sensiblement et localement, l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue, celle-ci n'offrant, dans ces conditions, qu'une relative faible résistance sous l'effet d'un choc correspondant à l'impact d'une massue.

    [0010] La solution proposée pour remédier à ce problème de tenue mécanique, a consisté à placer ces crémones-serrures dans des bandeaux disposés en applique sur la face interne de l'ouvrant. Il en a été fait de même des gâches disposées, habituellement, en feuillures du cadre dormant et augmentant de ce fait cet état de fragilité de la porte, fenêtre ou analogue. Ainsi, ces gâches furent placées dans des bandeaux ou sur des profilés disposés en applique sur le montant avant du cadre dormant en concordance avec les organes de verrouillage de la crémone-serrure. Pour améliorer encore davantage la tenue mécanique de l'ensemble et, finalement, le degré de sécurité de la ferrure de verrouillage d'une porte, fenêtre ou analogue, il a été procédé au renforcement des différentes pièces mécaniques et, notamment, des tringles de manoeuvre, celles-ci s'apparentant à des barres. De plus, on a substitué aux rouleaux à déplacement parallèle au montant avant de l'ouvrant, des pênes dormants à déplacement perpendiculaire audit montant avant. Cette modification a permis d'aboutir à la notion de serrure multipoint. De tels pênes dormants, de résistance accrue par rapport aux rouleaux, ont apporté un plus incontestable sur le plan de la sécurité de ces ferrures à points de verrouillage multiples.

    [0011] Toutefois, cet accroissement du degré de sécurité a été obtenu aux dépens de l'étanchéité de la porte, fenêtre ou analogue. En effet, en raison des jeux existant entre l'ouvrant et le dormant, il a été nécessaire d'ajuster des gâches de façon très large au pêne dormant pour autoriser l'engagement de ces derniers. Cette configuration est, ainsi, dans l'impossibilité totale d'assurer une pression de l'ouvrant contre son cadre dormant au moment du verrouillage.

    [0012] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en permettant de combiner la notion de sécurité et d'étanchéité au niveau d'une porte, fenêtre ou analogue. L'invention, telle qu'elle est caractérisée dans les revendications, résout le problème consistant à créer un organe de verrouillage applicable à des crémones, crémones-­serrures, serrures multipoints ou autres, pour porte, fenêtre ou analogue comportant, en combinaison, un pêne dormant et des moyens pour positionner l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue contre son cadre dormant, ces moyens et le pêne dormant étant actionnés successivement, par une organe de commande tel qu'une tringle de manoeuvre, coopérant avec le mécanisme de commande de la crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou autre.

    [0013] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent essentiellement en ce que les organes de verrouillage contribuent à la fois à une meilleure sécurité des ferrures de verrouillage du type multipoints mais également, à la bonne étanchéité de la porte, fenêtre ou analogue. Cependant, ce résultat est obtenu sans qu'il ne soit nécessaire d'effectuer une manoeuvre supplémentaire au niveau du mécanisme de commande de ces ferrures de verrouillage ou encore fournir un effort accru pour actionner les différentes tringles de manoeuvre.

    [0014] L'invention sera mieux comprise en se référant au dessin joint en annexe représentant seulement un mode de réalisation.

    - La figure 1 est une vue schématisée et en élévation de l'organe de verrouillage, objet de la présente invention

    - la figure 2 est une vue schématisée et en coupe selon II-II de la figure 1



    [0015] On se réfère aux différentes figures.

    [0016] La présente invention se rapporte à un organe de verrouillage 1 applicable à des ferrures de verrouillage pour porte, fenêtre ou autre, tel qu'une crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou analogue.

    [0017] Ces dernières sont habituellement munies d'un boîtier disposé soit dans un entaillage pratiqué dans le chant avant de l'ouvrant, soit en applique sur la face interne de celui-ci et servant de logement à un mécanisme de commande sur lequel agit l'usager au moyen d'une poignée de manoeuvre ou d'un élément à clé.

    [0018] En fait, ce mécanisme de commande (non représenté sur les figures) permet d'actionner, entre autres, une ou plusieurs tringles de manoeuvre 2 s'étendant au-dessus et/ou en-dessous du boîtier précité et agissant sur des organes de verrouillage 1 susceptibles de coopérer avec des gâches (non visibles sur les figures) disposées en concordance sur le cadre dormant de la porte, fenêtre ou analogue.

    [0019] Avantageusement, et selon une caractéristique de l'invention, ces organes de verrouillage 1 comportent en combinaison, des moyens 3 pour positionner convenablement l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue contre son cadre dormant et un pêne dormant 4 qui, coopérant avec la gâche disposée sur ledit cadre dormant, constitue un point de verrouillage d'un degré de sécurité élevé.

    [0020] Bien que l'aspect sécurité soit une propriété primordiale d'une ferrure de verrouillage, il n'en est pas moins important de garantir au moyen de cette dernière une bonne étanchéité de la porte, fenêtre ou analogue, à laquelle elle est appliquée.

    [0021] Ce double objectif a pu être atteint en réalisant l'association d'un pêne dormant, dont l'intérêt est cité ci-­dessus, et de moyens de positionnement 3. En effet, ceux-ci sont conçus de telle sorte que, lors de leur mise en oeuvre, il est possible d'obtenir une pression de l'ouvrant sur son cadre dormant et, finalement, la compression des joints périphériques disposés sur ces derniers.

    [0022] Préférentiellement, la commande de ces moyens de positionnement 3 précède celle du pêne dormant 4. La mise en action des premiers permet de ramener ledit pêne dormant 4 au droit de sa gâche correspondante et, d'éviter un jeu trop important entre ces derniers.

    [0023] Ainsi, selon un mode de réalisation préférentiel, représenté dans les figures 1 et 2, l'organe de verrouillage 1 comporte un boîtier 5 disposé, soit dans un entaillage pratiqué dans le chant avant 6 de l'ouvrant 7, soit sur la face interne 8 de ce dernier. Dans le cas d'une pose en applique, ledit boîtier 5 s'insère dans un bandeau 9 s'étendant, sensiblement, sur toute la hauteur de l'ouvrant 7 et recouvrant l'ensemble des éléments constitutifs de la ferrure de verrouillage.

    [0024] Ce boîtier 5 est, par ailleurs, fixé sur une têtière 10 fermant le bandeau 9 dans sa partie avant 11 ou recouvrant l'entaillage usiné dans le chant avant 6 de l'ouvrant 7. Des organes de fixation complémentaires 12, coopérant avec une tôle de protection 13 ou tout simplement avec la paroi interne 14 de l'ouvrant 7 facilitent la pose en applique de cet organe de verrouillage 1 et améliore sa tenue mécanique en cas de tentative d'effraction.

    [0025] Dans ce boîtier 5 est aménagé un premier évidement 15 ajusté aux dimensions du pêne dormant 4 de section parallélépipédique, pour en assurer le guidage et le coulissement, suivant une direction perpendiculaire au montant avant 16 de l'ouvrant 7 et parallèle au plan de ce dernier.

    [0026] Plus précisément, en ce qui concerne le pêne dormant 4, celui-ci se compose d'une partie avant 17 susceptible d'émerger du bandeau 9 au travers d'une lumière 18 aménagée dans la têtière 10. Il comporte, par ailleurs, un corps 19 de section identique coulissant dans l'évidement 15 précité. Sur ce corps 19 intervient la tringle de manoeuvre 12 actionnée par l'intermédiaire du mécanisme de commande de la ferrure de verrouillage pour assurer l'effacement ou l'avancée de ce pêne dormant 4.

    [0027] A cet effet, le corps 19 de ce dernier est traversé, de part en part, par une broche 20 dont une extrémité saillante 21 coopère avec une rainure ou lumière oblongue 22 disposée horizontalement et aménagée dans la paroi interne 23 du boîtier 5. L'autre extrémité saillante 24 de cette broche 20 est engagée dans une lumière 25 usinée dans un chevalet 26. Celui-ci traverse, verticalement, le boîtier 5 et présente ses extrémités supérieure 27 et/ou inférieure 28 reliées au moyen d'éléments de fixation appropriés 29, 30, à la tringle de manoeuvre 2.

    [0028] Avantageusement, la lumière 25 usinée dans le chevalet 26 se décompose en un premier tronçon vertical 31 aboutant, à son extrémité inférieure 32, à une portion 33 inclinée en direction de la partie arrière 34 du boîtier 5. Cette portion de lumière inclinée 33 débouche, à nouveau, dans la partie inférieure 35, sur un second tronçon vertical 36.

    [0029] Ainsi, en position de verrouillage tel que représenté dans la figure 1, le pêne dormant 4 émerge par rapport à la têtière 10 et l'extrémité saillante 24 de la broche 20 est engagée dans le tronçon vertical 31 de la lumière 25 réalisée dans le chevalet 26. On remarquera que ce tronçon vertical 31 est situé au plus près de la têtière 10.

    [0030] En actionnant la tringle de manoeuvre 2 provoquant la remontée du chevalet 26, cette extrémité saillante 24 de la broche 20 progresse le long de la portion inclinée 33 et se déplace selon une trajectoire à composante horizontale provoquant le recul du pêne dormant 4. Celui-ci est totalement effacé par rapport à la têtière 10 lorsque l'extrémité saillante 24 de la broche 20 vient à coopérer avec le second tronçon vertical 36 de la lumière 25. Au cours de ces déplacements, l'autre extrémité saillante 21 de la broche 20 évolue le long de la rainure ou lumière oblongue 22.

    [0031] En ce qui concerne les moyens 3 pour positionner l'ouvrant 7 par rapport à son cadre dormant, ceux-ci sont constitués avantageusement, par un pêne de rattrapage 37 logé dans le boîtier 5 et surmontant le pêne dormant 4.

    [0032] A cet effet, ce boîtier est muni d'un autre évidement 38 disposé dans le prolongement vertical et au-dessus de l'évidement 15 servant à accueillir le pêne dormant 4. Dans cet évidement 38 coulisse le corps 39 dudit pêne de rattrapage 37. La particularité de ce dernier réside dans sa partie avant effilée 40 susceptible d'émerger de la têtière 10 au travers de la lumière 18 aux dimensions accrues à cet effet.

    [0033] Plus précisément, lors de la commande de verrouillage, la pénétration progressive de cette partie avant effilée 40 du pêne de rattrapage 37 dans la gâche correspondante disposée sur le cadre dormant a pour effet, d'une part, de rattraper le jeu existant entre ce dernier et l'ouvrant et, finalement, de provoquer la compression des joints périphériques de la porte, fenêtre ou analogue et d'en garantir l'étanchéité.

    [0034] Tel que cité plus haut dans la description, le pêne de rattrapage 37 et le pêne dormant 4 de l'organe de verrouillage 1 sont actionnés successivement et dans l'ordre énuméré. De ce fait, et, en raison de l'action du pêne de rattrapage 37 sur l'ouvrant 7 le pêne dormant 4, lors de sa mise en action, se présentera, obligatoirement, au droit de la gâche correspondante. Ceci permet d'ajuster celle-ci, presque sans jeu, à ce pêne dormant 4.

    [0035] Préférentiellement, et selon une caractéristique de l'invention, la gâche disposée sur le cadre dormant en concordance avec un organe de verrouillage 1, est commune au pêne dormant 4 et au pêne de rattrapage 37. Ces derniers sont, par ailleurs, déterminés d'épaisseur 41 identique. Une telle disposition permet de réduire au minimum, les jeux existants entre les différents organes de blocage que constituent le pêne dormant 4 et le pêne de rattrapage 37 et ladite gâche.

    [0036] La commande de ce pêne de rattrapage 37, à l'aide de la tringle de manoeuvre 2 s'effectue selon un principe identique à celui du pêne dormant 4. Ainsi, une broche 42 traverse, de part en part, le corps 39 de ce pêne de rattrapage 37. Une des extrémités saillantes 44 de cette broche 42 pénètre dans une rainure ou lumières oblongues horizontales 45 usinées dans la paroi interne 13 du boîtier 5, tandis que l'autre extrémité saillante 46 coopère avec la lumière présente dans le chevalet 26. Tel que visible dans la figure 1, le pêne de rattrapage 37 étant disposé au-dessus du pêne dormant 4, l'extrémité saillante 46 de la broche 42 suit une progression, dans la lumière 25, identique à l'extrémité saillante 24 de la broche 20. Cette progression des broches 42 et 20 s'effectue, cependant, avec un écart tenant à leur différence de positionnement dans le boîtier 5.

    [0037] Ainsi, lors du déverrouillage, et partant de la position représentée dans la figure 1, l'extrémité saillante 24 de la broche 20 vient à s'engager, en premier, dans la portion inclinée 33 de la lumière 25 provoquant, initialement, le recul du pêne dormant 4, celui-ci étant suivi par l'effacement du pêne de rattrapage 37.

    [0038] Contrairement, lors du verrouillage et sous l'action de la tringle de manoeuvre 2, les déplacements des broches 20, 42 par rapport à la lumière 25 dans le chevalet 26 et les rainures ou lumières oblongues 22 et 45, sont inversées. De ce fait, il se produit dans un premier temps, l'engagement, du pêne de rattrapage 37 dans la gâche disposée sur le cadre dormant, suivi de l'avancée du pêne dormant 4. Il est important que ce dernier ne coopère avec ladite gâche qu'au cas où le pêne de rattrapage ait atteint sa position saillante maximum de sorte que l'ouvrant soit définitivement positionné contre le cadre dormant. Dans ces conditions, on évite un éventuel dysfonctionnement de la ferrure de verrouillage dû au pêne dormant 4 non situé au droit de la gâche lors du verrouillage.

    [0039] On constatera que la commande de l'organe de verrouillage 1 conforme à l'invention, ne nécessite aucune puissance supplémentaire en comparaison aux organes de verrouillage connus. En effet, en raison de sa conception particulière, les déplacements du pêne dormant 4 et du pêne de rattrapage 37 sont scindés dans le temps et évitent le cumul des efforts à produire pour ces déplacements.

    [0040] De plus, le travail fourni pour actionner l'un ou l'autre de ces pênes dormant 4 et de rattrapage 37 est identique à celui correspondant à la commande de pênes dormants de serrures dites multipoints. En effet, les objectifs visés par la présente invention consistaient à obtenir une meilleure étanchéité de la porte, fenêtre ou autre et, une sécurité accrue de la ferrure de verrouillage sans pour autant accroître la course transversale à l'ouvrant d'un des éléments de blocage tel qu'un pêne dormant. Une telle course supplémentaire serait à l'origine d'une largeur de bandeau 9 accrue mais également d'une course allongée de la tringle de manoeuvre 2 ou d'une résistance supérieure au niveau de la poignée de commande sur laquelle agit l'usager.

    [0041] Cette association de deux éléments de verrouillage distincts pour remplir la fonction de positionnement de l'ouvrant par rapport au cadre dormant et conférer à l'organe de verrouillage un caractère de sécurité, a permis, entre autre, d'éviter un accroissement du coût de fabrication.

    [0042] Plus précisément, le pêne dormant 4, comportant dans ces conditions, un nombre d'usinage réduit, a pu être conçu en un matériau spécial, de haute résistance contribuant en un gain de sécurité de l'organe de verrouillage 1. Tandis que le pêne de rattrapage 37 est réalisé, de préférence, en un acier "doux" autorisant l'usinage de son extrémité effilée 40 à l'aide d'un outillage conventionnel.


    Revendications

    1. Organe de verrouillage applicable à une crémone, crémone-­serrure, serrure multipoints ou autre, pour porte, fenêtre ou analogue, caractérisé par le fait qu'il comporte, en combinaison, un pêne dormant (4) et des moyens (3) pour positionner l'ouvrant (7) de la porte, fenêtre ou analogue, contre son cadre dormant, les moyens (3) et le pêne dormant (4) étant actionnés, successivement, par un organe de commande, tel qu'une tringle de manoeuvre (2), coopérant avec le mécanisme de commande de ladite crémone, crémone-serrure, serrure multipoints ou autre.
     
    2. Organe de verrouillage selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte un boîtier (5) fixé sur une têtière (10) appliquée sur le chant avant (6) de l'ouvrant (7) ou refermant la partie avant (11) d'un bandeau (9) disposé en applique sur la face interne (8) de l'ouvrant (7), ledit boîtier (5) servant de logement aux moyens (3) et au pêne dormant (4).
     
    3. Organe de verrouillage selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le boîtier (5) présente un évidement (15) ajusté aux dimensions du pêne dormant (4) pour en assurer le guidage et le coulissement suivant une direction perpendiculaire au montant avant (16) de l'ouvrant (7) et parallèle au plan de ce dernier.
     
    4. Organe de verrouillage selon la revendication 3 caractérisé par le fait que le pêne dormant (4) se compose d'une partie avant (17) susceptible d'émerger de la têtière (10) au travers d'une lumière (18) et d'un corps (19) coulissant dans l'évidement (15) du boîtier (5), ce corps (19) dudit pêne dormant (4) coopérant de manière indirecte avec la tringle de manoeuvre (2).
     
    5. Organe de verrouillage selon la revendication 4 caractérisé par le fait que le corps (19) du pêne dormant (4) est traversé, de part en part, par une broche (20) dont une extrémité saillante (21) coopère avec une rainure ou lumière oblongue horizontale (22) aménagée dans la paroi interne (23) du boîtier (5), l'autre extrémité saillante (24) de la broche (20) étant engagée dans une lumière (25) usinée dans un chevalet (26) traversant, verticalement, le boîtier (5) et dont les extrémités supérieures (27) et/ou inférieure (28) étant reliées, à l 'aide de moyens de fixation appropriés (29, 30), à la tringle de manoeuvre (2).
     
    6. Organe de verrouillage selon les revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les moyens (3) pour positionner l'ouvrant (7) contre son cadre dormant, sont constitués par un pêne de rattrapage (37) logé dans le boîtier (5) et surmontant le pêne dormant (4) ce pêne de rattrapage (37) étant pourvu d'un corps (39) et d'une partie avant effilée (40), celle-ci coopérant, en position de verrouillage, avec une gâche, disposée sur le cadre dormant, pour rattraper le jeu existant entre ce dernier et l'ouvrant et comprimer les joints d'étanchéité disposés en périphérie de la porte, fenêtre ou analogue.
     
    7. Organe de verrouillage selon les revendications 2 et 6, caractérisé par le fait que le boîtier (5) comporte un évidement (38) disposé dans le prolongement vertical et au-­dessus de l'évidement (15) servant à accueillir le pêne dormant (4), dans cet évidement (38) coulissant le corps (39) du pêne de rattrapage (37).
     
    8. Organe de verrouillage selon la revendication 6, caractérisé par le fait que le corps (39) du pêne de rattrapage (37) est traversé, de part en part, par une broche (42) dont une extrémité saillante (44) coopère avec une rainure ou une lumière oblongue horizontale (45) aménagée dans la paroi interne (23) du boîtier (5) et dont l'autre extrémité saillante (46) est engagée dans la lumière (25) présente dans le chevalet (26).
     
    9. Organe de verrouillage selon les revendications 5 et 8, caractérisé par le fait que la lumière usinée dans le chevalet (26) se décompose en un premier tronçon vertical (31) aboutant à son extrémité inférieure (32) à une portion de lumière (33) inclinée en direction de la partie arrière (34) du boîtier (5), cette portion de lumière inclinée (33) débouchant, dans sa partie inférieure (35) sur un second tronçon vertical (36).
     
    10. Organe de verrouillage selon les revendications 4 et 6, caractérisé par le fait que le pêne dormant (4) et le pêne de rattrapage (37) sont d'épaisseur (41) identique, émergent de la têtière (10) au travers d'une même lumière (18) et coopèrant avec une même gâche disposée en concordance sur le cadre dormant de la porte, fenêtre ou analogue.
     




    Dessins







    Rapport de recherche