[0001] La présente invention a pour objet un tube à rayons X à auto-limitation du flux électronique
par saturation, utilisable notamment dans le domaine médical. Les principales caractéristiques
de ces tubes sont leur résistance à la dérive de leurs caractéristiques d'émission
en fonction de leur température ainsi que l'homogénéité de l'illumination X produite
par tous les points de leur foyer. L'invention vise à perfectionner de tels tubes
en évitant leur éventuelle destruction sous l'effet d'un échauffement trop important
de leur anode.
[0002] D'une façon générale des rayons X sont produits par le bombardement électronique,
dans une enceinte à vide, d'une cible élaborée dans un matériau à haut numéro atomique.
Les électrons nécessaires au bombardement de cette cible sont libérés par effet thermoélectronique,
généralement dans un filament hélicoïdal de tungstène, d'une cathode placée avec précision
au sein d'une pièce de concentration. La pièce de concentration joue un rôle focalisateur
en même temps qu'un rôle de Wehnelt. La cible est constituée par l'anode du tube.
Dans ce type de configuration très classique, les vitesses initiales des électrons
au niveau de l'émetteur sont très dispersées. Leurs trajectoires présentent donc une
structure désordonnée et le système de focalisation est chargé de les rectifier. Mais
le système de focalisation n'est généralement pas suffisamment performant. En conséquence
au lieu de l'impact sur la cible des électrons de bombardement, on obtient un enchevêtrement
assez compliqué des trajectoires. Ceci confère au foyer thermique des rayons X un
profil énergétique assez peu favorable avec une bonne qualité d'image.
[0003] Dans des développements récents, par exemple dans ceux décrits dans la demande de
brevet européen n° 85 106753.8 déposée le 31 mai 1985 on fait référence à une cathode
qui n'est plus constituée par un filament mais constituée par une portion d'un ruban
présentant, à l'émission des électrons, une surface plane en face de l'anode. L'intérêt
d'utiliser un émetteur d'électrons plan a déjà été présenté antérieurement à cette
demande. Il consiste à maintenir une certaine cohésion des charges électroniques au
cours de leur trajectoire vers la cible. En effet, l'expérience a montré qu'on obtient
dans ce cas une répartition de potentiel électrostatique favorable à une meilleure
focalisation des charges électriques. Le foyer X ainsi obtenu présente alors un profil
énergétique pratiquement homogène, ce qui est bénéfique à la qualité de l'image. La
littérature scientifique relate certaines expérimentations basées sur ce principe
général. On y fait toujours usage d'émetteur élaboré sous la forme de ruban de tungstène.
Mais ces rubans présentent des problèmes de tenue thermomécanique. C'est d'ailleurs
pour résoudre de tels problèmes que la demande de brevet européen ci-dessus évoquée
a été déposée. En particulier, malgré tous les soins portés au laminage des rubans,
des phénomènes de contraintes différentielles se produisent dans ceux-ci. Ces rubans
prennent alors du fait des échauffements et des refroidissements successifs dans le
tube une allure dite en tôle ondulée. Les avantages de disposer d'un émetteur plan
sont alors perdus.
[0004] En plus de ces défauts, les émetteurs plans ou même les émetteurs filaments présentent
l'inconvénient que l'allure du profil énergétique du foyer varie d'une manière non
maîtrisée avec la charge du tube. La charge du tube correspond au débit de rayonnement
X. Ce débit est lié à l'importance de l'effet thermoélectronique dans la cathode,
à la température de cette cathode. Or de plus en plus d'appareils de radiologie sont
munis de circuits de régulation pour réguler la charge du tube. Cette régulation tient
compte du coefficient d'absorption radiologique d'un patient donné à examiner de façon
à ce que le rayonnement qui traverse ce patient soit minimum. Cette régulation agit
bien entendu sur le circuit de chauffage de la cathode. La technique de régulation
tendant à faire agir cette régulation sur la haute tension entre anode et cathode
a été abandonnée car cette technique conduit à modifier pendant l'examen la dureté
du rayonnement X utilisé.
[0005] Mais la modification de la charge du tube n'est pas sans effets sur la distribution
énergétique du foyer. En particulier dans certaines situations, compte tenu de la
modification de cette charge du tube, on peut atteindre des densités énergétiques
en certains endroits de l'anode qui se situent au delà des densités thermiques acceptables
pour cette anode. Dans ce cas l'anode peut être détruite. Les phénomènes de dilatation
et de compression des surfaces utiles du foyer thermique sont essentiellement liés
à l'importance de la charge d'espace véhiculée par les électrons avant d'aller frapper
la cible. Encore faut-il lier l'importance de cette charge d'espace à la haute tension
d'arrachement des électrons de la cathode.
[0006] Il pourrait être envisageable de modifier la fonction de la pièce de focalisation
en fonction de la charge d'espace de manière à limiter par exemple les effets destructeurs
d'une augmentation brutale trop importante de la densité thermique du foyer. Indépendamment
de la complexité d'un tel asservissement, dans l'état actuel non envisageable, il
faudrait en plus que cet asservissement puisse anticiper avec rapidité les dérives
thermiques et la densité thermique du foyer. Cette solution n'est actuellement pas
possible.
[0007] En conséquence, dans l'état actuel de la technique, la régulation apportée sur la
charge du tube retentit automatiquement en une variation de l'illumination X, et donc
sur la qualité des images résultantes. En définitive, le caractère hétéroclite des
effets combinés de la charge d'espace et de la haute tension ( de la charge du tube),
ne permet pas de disposer de tubes dont certaines caractéristiques au moins d'émission
seraient maîtrisées quelle que soit la charge.
[0008] La présente invention a pour objet de remédier à cet inconvénient en proposant un
dispositif émetteur plan offrant par ailleurs une rigidité méchanique permettant de
s'affranchir des problèmes de tôle ondulée évoqués ci-dessus. La solution des problèmes
de limitation de la densité thermique le long du foyer en fonction de la charge du
tube peut alors être apportée par l'installation d'une telle cathode plane dans une
pièce de focalisation dite à marche. On a découvert en effet qu'il y avait alors une
autorégulation des caractéristiques de ce foyer. On peut alors en particulier assurer
que le quotient du débit électronique par la surface du foyer est maintenu dans des
limites supportables du point de vue thermique par la cible. L'intérêt de la solution
ainsi présentée est qu'elle s'applique sur une large gamme de haute tension entre
l'anode et la cathode de telle façon qu'un même tube peut servir à plusieurs applications.
[0009] L'invention a donc pour objet un tube radiogène muni d'une cathode et d'une anode,
en regard de la cathode, pour émettre un rayonnement X, caractérisé en ce que
- la cathode est une cathode plane,
- placée à la base d'un dispositif de focalisation à marche.
[0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre indicatif et
nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- figure 1 : une coupe schématique d'un tube radiogène selon l'invention;
- figure 2 : un diagramme énergétique pour le tube de la figure 1 ;
- figure 3 : Une vue en perspective d'un exemple d'une cathode rigide utilisée dans
l'invention,
- figure 4 : une vue en coupe de la cathode de la figure 3.
[0011] La figure 1 montre schématiquement un tube radiogène selon l'invention. Ce tube radiogène
comporte, dans une enceinte à vide non représentée, une cathode 1 située en vis à
vis d'une anode 2. L'anode reçoit un rayonnement électronique 3 sur son foyer 4 et
réémet un rayonnement X 5 notamment en direction d'une fenêtre d'utilisation 6. La
fenêtre d'utilisation fait partie de l'enveloppe du tube. Selon l'invention la cathode
présente la particularité d'opposer une face plane 7 en vis à vis de l'anode 2. Elle
présente en outre la particularité d'être insérée dans une optique de focalisation
8 dite à marche. Cette optique de focalisation à marche a pour objet de créer une
répartition du champ électrique entre l'anode et la cathode telle que le rayonnement
3 des électrons soit du type convergent. On distingue deux types de rayonnement convergent.
Dans un premier type, représenté sur la figure 1, le point de convergence des électrons
est situé devant le plan de l'anode : il est réel. Dans ce cas, le rayonnement est
dit croisé. Dans un deuxième type de rayonnement, dit direct, le point de convergence
des électrons se situe derrière l'anode 2 : il est virtuel.
[0012] Bien que le dispositif de focalisation 8 puisse être également à simple marche, on
a trouvé ici plus avantageux de le réaliser à double marche. La pièce de focalisation
8 a une forme prismatique dont la figure 1 représente le plan de section droit. La
pièce 8 comporte les deux marches, respectivement 9 et 10 réparties symétriquement
en 9′ et 10′ de part et d'autre de la cathode 1. Chaque marche comporte un dessus
de marche 91 ou 101 et une contremarche 92 ou 102. (respectivement 91′ 92′ 101′ 102′).
Dans un exemple préféré de réalisation le plan 7 de la cathode 1 est distant de l'anode
2 d'une distance d'environ 7.5 mm. Les dessus 91 et 91′ des marches 9 et 9′ sont distants
de l'anode d'environ 6,5 mm. Les dessus, 101 et 101′ sont distants eux d'environ 6
mm du plan de l'anode 2. La largeur de la cathode 1, mesurée dans le plan de section
droite de la pièce prismatique focale 8, vaut 2 mm. La largeur d'un logement 11 où
est placée cette cathode à l'intérieur de la pièce focale 8 vaut 2.2 mm. La distance
qui sépare les contremarches 92 et 92′ est d'environ 3,65 mm tandis que la distance
qui sépare les contremarches 101 et 102′ est d'environ 4,65 mm. On peut considérer
que les contremarches sont ainsi accolées à des cylindres parallelépipèdiques (pris
au sens théorique du terme) de largeur respectives 4 mm et 5mm. De préférence le dispositif
a une allure symétrique par rapport à un plan passant par l'axe 12 du rayonnement,
perpendiculairement au plan de la figure. En variante cependant, plutôt que d'être
prismatique, l'ensemble peut être circulaire, l'axe 12 servant d'axe de révolution
à la cathode ainsi qu'à la pièce de focalisation. Il est possible que l'anode 2 soit
une anode tournante et même qu'elle présente une face inclinée sur l'axe 12. Dans
ce cas les distances indiquées sont plutôt les distances mesurées sur cet axe 12 entre
le plan 7 de la cathode et la trace de l'axe 12 sur l'anode 2.
[0013] Les dimensions données ci-dessus présentent l'avantage que le flux thermique FT est
alors autolimitée, pour une haute tension d'utilisation donnée, en fonction de la
charge du tube D. En effet, le diagramme de la figure 2 présente trois courbes respectivement
20 à 22 paramétrées par des hautes tensions respectivement de 20 KV, 40 KV, ou 50
KV, affichant dans une plage d'utilisation située entre 150 milliampères et 350 milliampères,
une allure bornée. Le flux thermique FT est exprimé en KW par mm². Dans l'exemple
indiqué il est toujours inférieur à 50 KW par mm², même pour la haute tension d'utilisation
la plus forte.
[0014] Dans l'invention, où le rayonnement 3 est convergent et converge en un point de convergence
19, l'augmentation du débit de dose provoque le déplacement en direction de l'anode
2 du point de convergence 19. Dans ce rayonnement de type croisé l'écartement 17 18
des rayons latéraux du faisceau de rayonnement X avant le point de convergence 19
provoque le rétrécissement de la dimension 16, du foyer. On a découvert dans l'invention
que ce rétrécissement qui pouvait être désastreux, est en fait autolimité par un phénomène
de saturation de l'émission des électrons arrachés de la face supérieure 7 de la cathode
1. En effet, du fait de la concentration, la charge d'espace, qui a naturellement
tendance à augmenter avec la charge du tube (il y a plus d'électrons) augmente à un
point tel qu'elle constitue dans certaines conditions un écran pour l'émission des
électrons suivants. En quelque sorte cette charge d'espace agit comme une grille.
On a en particulier découvert dans l'invention que ce phénomène pouvait être utilisé
comme une auto-régulation, à condition de choisir une optique de focalisation particulière.
[0015] Cette optique de focalisation est celle décrite ci dessus : elle comporte les marches
avec les dimensions données. Le phénomène se produit encore si on s'écarte de ces
valeurs. Ce phénomène présente l'avantage de se produire quelle que soit la haute
tension d'utilisation du tube. D'une manière compréhensible, ce phénomène de saturation
provoque un flux thermique à saturation sur le foyer dont la valeur dépend de cette
haute tension. En effet, si la haute tension est faible, les électrons sont relativement
moins accélérés, la charge d'espace de saturation se fait plus rapidement sentir :
l'embouteillage de saturation se provoque d'autant plus facilement que les électrons
vont moins vite. Il est par ailleurs intéressant de remarquer que les courbes 20 à
22 montrant les différents effets sur le flux thermique de ce phénomène de saturation
sont, à l'approche de la saturation, sensiblement verticales. Ceci signifie, que dans
ce cas les dimensions du foyer du tube sont sensiblement constantes, et que donc les
images vont être acquises selon un même protocole, quelle que soit par ailleurs la
charge imposée au tube par son système de régulation. L'avantage procuré par l'invention
est représenté par le fait qu'au moment de la saturation le débit ne peut plus augmenter,
mais surtout le flux thermique ne le peut plus non plus. En choisissant correctement
les matériaux d'anode et de cathode ou les conditions d'utilisation des tubes de telle
façon que le point de saturation ne soit pas situé hors des tolérances de fonctionnement
on obtient alors ainsi le résultat recherché.
[0016] Dans un exemple préféré, la cathode 1 a l'allure d'une poutre représentée en perspective
sur la figure 3. Cette poutre est prismatique, creuse, et a sensiblement l'allure
d'une maison. La base de la maison constitue la face 7 émissive de la cathode, les
murs de la maison tels que le mur 23 possèdent des fenêtres telles que 24. L'intérêt
de fabriquer une poutre creuse se situe dans la réduction de la quantité de métal
à chauffer. Comme cette quantité est plus faible, l'inertie thermique de la cathode
est moins grande, le démarrage du tube peut être plus rapide. Par ailleurs la consommation
de l'alimentation de chauffage de la cathode peut être réduite ce qui est un avantage
quand on sait les problèmes d'isolement auxquels doivent être confrontés les circuits
de chauffage de telles cathodes.
[0017] Bien qu'on puisse envisager un chauffage direct de cette cathode en faisant passer
un courant électrique directement au travers de celle-ci, on préfère utiliser un filament
de chauffage 25 par exemple du même type que le filament de chauffage utilisé dans
l'état de la technique comme émetteur. Ce filament 25 est lui même polarisé négativment
(plusiers milliers de volts) par rapport à la cathode 1.
[0018] Dans un exemple préféré la cathode en poutre est réalisée en tungstène. Afin de limiter
également la quantité d'énergie thermique à fournir pour chauffer la cathode on munit
le plafond 26 et l'intérieur des murs de celle-ci d'un matelas 27 de fibres pour concentrer
le chauffage sur la partie émissive de la cathode. Dans un exemple les fibres sont
des fibres de céramique qui permettent un bon isolement des parois internes de la
maison. Les électrons émis par le filament chauffant bombardent alors l'arrière de
la cathode selon un dessin représenté par les courbes de champ électrique 28. Ce bombardement
est limité à la paroi avant. Par ailleurs cette paroi avant présente un profil concave.
Dans un exemple préféré ce profil concave est même tellement concave que des ailes
respectivement 29 et 30 de cette cathode présentent des faces intérieures, respectivement
31 et 32, plus proches du filament 25 que ne l'est la face intérieure de la cathode
à l 'endroit 33 de son milieu. De cette manière les ailes qui sont à la fois plus
épaisses et qui seraient plus dures à chauffer sont cependant plus chauffées de manière
à ce que la face active de la poutre soit portée en tous points à une température
sensiblement constante de manière à émettre avec un débit sensiblement constant le
rayonnement d'électrons attendu.
[0019] Bien que la poutre selon l'invention présente maintenant l'intérêt qu sa face émissive
7 ne se distorde plus sous les effets des échauffements, elle subit cependant des
dilatations qu'il convient de guider sans les contrarier. Dans ce but la cathode est
fixée par une patte unique 34 constituant en quelque sorte la cheminée de la maison.
La mode de fixation est de préférence obtenu par blocage de cette patte 34 entre deux
vis 35 et 36 qui viennent l'enserrer entre elles respectivement. Ce montage à un point
de fixation présente l'avantage de laisser à la cathode tous les degrés de liberté
voulus. Il est en particulier préférable à un mode de fixation avec deux points qui
présenterait l'inconvénient que les réactions entre ces deux points se répercuteraient
immanquablement sur la planéïté de la surface émissive 7. Pour guider les déplacements
de la cathode avec la temperature, les murs de cette cathode sont maintenus dans la
pièce focale 8 par des pions de céramique tels que 37 et 38 qui viennent s'appuyer
de part et d'autre sur elle. Ceci permet d'éviter tout phénomène de flexion ou de
vibration néfaste à un exact positionnement de l'émetteur dans la pièce de focalisation.
Les pions permettent à l'émetteur de se dilater thermiquement suivant sa plus grande
longueur tout en le maintenant latéralement dans sa position de référence. En pratique,
l'alimentation électrique de la cathode peut être obtenu en faisant passer la haute
tension par les vis 35 ou 36. La pièce focale 8 peut être découplée électriquement
de la poutre.
1 - Tube radiogène à limitation de flux thermique comportant une cathode (1) et une
anode (2), pour émettre (4) un rayonnement X (3), situé en regard de la cathode, caractérisé
en ce que
- la cathode est une cathode plane (7)
- placée à la base d'un dispositif (8) de focalisation à marche.
2 - Tube selon la revendication 1 caractérisé en ce que la forme du dispositif de
focalisation est agencée pour que le rayonnement X soit croisé (19).
3 - Tube selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que le dispositif
de focalisation est à double marche (9,10).
4 - Tube selon la revendication 3 caractérisé en ce que
- le plan de la cathode est éloigné d'environ 7.5 mm de l'anode,
- le dispositif de focalisation comporte
- un plan profond commun avec le plan de la cathode, et limité par un cylindre d'environ
3.65 mm de largeur,
- un plan intermédiaire (91, 91′) situé à environ 6.5 mm de l'anode, et limité par
un cylindre d'environ 4.65 mm de largeur,
- et un plan supérieur (101,101′) situé à environ 6 mm de l'anode.
5 - Tube radiogène selon l'une quelconque des revendications 1 à 4 caractérisé en
ce que cette cathode comporte une poutre.
6 - Tube selon la revendication 5 caractérisé en ce que la poutre est creuse (24).
7 - Tube selon la revendication 6 caractérisé en ce que la cathode est chauffée par
un dispositif (25) de chauffage indirect.
8 - Tube selon la revendication 7 caractérisé en ce que le dispositif de chauffage
comporte un matelas (27) de fibres pour concentrer le chauffage sur la partie émissive
de la cathode.
9 - Tube selon la revendication 7 ou la revendication 8 caractérisé en ce qu'une face
interne de la cathode, opposée à la face plane, a une forme concave avec des ailes
(29,30) plus proches du dispositif de chauffage qu'une partie centrale interne de
cette forme concave.
10 - Tube selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce qu'au
moins une des parois (23) de la poutre comporte un évidement (24).
11 - Tube selon l'une quelconque des revendications 5 à 10 caractérisé en ce que la
poutre est fixée au tube par un seul point (34) de fixation.
12 - Tube selon l'une quelconque des revendications 5 à 11 caractérisé en ce que la
poutre est guidée par des pions (37,38) de céramique fixés de part et d'autre d'elle
sur un dispositif, (8) de focalisation.