[0001] L'invention concerne une ferrure de verrouillage pour porte, fenêtre ou analogue
comprenant un boîtier servant de logement à un mécanisme de commande constitué par
des moyens moteurs électriques pour actionner au moins une tringle de manoeuvre agissant
sur un ou plusieurs organes de blocage susceptibles de coopérer avec des gâches disposées
sur le cadre dormant.
[0002] Cette invention trouvera son application, plus particulièrement, dans le domaine
de la quincaillerie du bâtiment.
[0003] On connaît déjà plusieurs ferrures de verrouillage correspondant à la description
ci-dessus et dont la particularité réside dans leur point de verrouillage multiple
autorisant le blocage à plusieurs niveaux de l'ouvrant contre le cadre dormant de
la porte, fenêtre ou analogue.
[0004] Ainsi, parmi ces ferrures de verrouillage connues, on distingue les crémones dont
la conception se limite à au moins une tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou
en-dessous d'un boîtier dans lequel est logé le mécanisme de commande. Ce dernier
assure la transmission du mouvement d'une poignée de manoeuvre, actionné par l'usager,
sur lesdites tringles de manoeuvre. Celles-ci sont munies, par ailleurs, d'organes
de blocage tels que des rouleaux, coopérant en position de verrouillage avec des gâches
disposées sur le cadre dormant.
[0005] Il est également connu des crémones-serrures dont la particularité réside dans l'adjonction,
par rapport aux crémones simples, d'un élément à clé permettant d'agir sur un pêne
de verrouillage pour bloquer les tringles de manoeuvre en position verrouillée. En
empêchant ainsi le déplacement de ces tringles de manoeuvre par une action directe
sur les organes de blocage, action correspondant aux agissements d'un voleur, ces
crémones-serrures offrent un degré de sécurité supérieur.
[0006] Les crémones tout comme les crémones-serrures sont, habituellement, insérées dans
un entaillage pratiqué dans le chant avant de l'ouvrant, les tringles de manoeuvre
venant à coulisser dans une rainure aménagée à cet effet et recouverte par une têtière.
[0007] Parmi ces ferrures de verrouillage à points de blocage multiple, on rencontre également,
les serrures multipoints. Celles-ci se distinguent des ferrures de verrouillage exposées
ci-dessus en raison, d'une part, de leur position en applique sur la face interne
de l'ouvrant. Leur mécanisme de commande, ainsi que les tringles de manoeuvre, sont
fréquemment, recouverts, dans ces conditions, par un bandeau s'étendant, sensiblement,
sur toute la hauteur de l'ouvrant. D'autre part, ces serrures multipoints sont munies
d'organes de blocage constitués, par exemple, par un pêne dormant dont le déplacement
s'effectue perpendiculairement au montant avant dudit ouvrant, parallèlement au plan
de ce dernier.
[0008] L'intérêt de telles ferrures de verrouillage disposées en applique sur l'ouvrant,
en comparaison aux crémones ou crémones-serrures précitées, consiste en un renforcement
général des différentes pièces mécaniques, améliorant, en fin de compte, la tenue
de l'ouvrant sous l'effet d'un impact.
[0009] Les récents progrès techniques dans le domaine de l'électronique et l'électro-mécanique
ont permis de motoriser l'une ou l'autre fonction du mécanisme de ces ferrures de
verrouillage et d'en assurer, ainsi l'exécution à distance.
[0010] Cette caractéristique a rendu possible la centralisation de la commande de plusieurs
ferrures de verrouillage, et, finalement, l'ouverture et la fermeture d'un ensemble
de portes, fenêtres ou analogues dans un immeuble.
[0011] Différents modes de motorisation de ces ferrures de verrouillage ont été adoptés.
Ainsi, selon un premier mode de réalisation connu, un moteur électrique a été associé
à un pêne de verrouillage assurant le blocage des tringles de manoeuvre en position
verrouillée. Simultanément, des moyens de rappel élastique ont été intégrés au mécanisme
de commande pour obtenir, lors de la fermeture de l'ouvrant, la translation automatique
desdites tringles de manoeuvre en position de verrouillage.
[0012] Cette solution est, en fait, du type hybride étant donné que seul le verrouillage
de la porte, fenêtre ou analogue peut être obtenu de manière automatique, le déverrouillage
nécessitant une intervention manuelle.
[0013] Il a été également conçu une ferrure de verrouillage dont seuls les organes de blocage
furent motorisés.
[0014] Bien qu'autorisant la commande à distance, à la fois, du verrouillage et du déverrouillage
de la porte, fenêtre ou analogue, un tel mode de réalisation impose l'utilisation
d'autant de moyens moteurs que d'organes de blocage. De ce fait, ces ferrures de verrouillage
sont, particulièrement onéreuses, sans compter que la défaillance d'un seul élément
moteur empêche l'ouverture de la porte ou fenêtre.
[0015] Une autre solution a consisté à commander l'entraînement des tringles de manoeuvre
au moyen d'un seul moteur électrique, des moyens mécaniques, électro-mécaniques ou
électroniques assurant, par ailleurs, le blocage desdites tringles de manoeuvre en
position de verrouillage.
[0016] Dans tous les cas cités, les ferrures de verrouillage se présentent sous forme d'un
ensemble complexe dont la défaillance d'un seul organe mécanique électro-mécanique
ou électronique empêche le verrouillage ou le déverrouillage de la porte, fenêtre
ou analogue. Or, en cas d'un sinistre, tel qu'un incendie, on peut imaginer, qu'en
raison d'un disfonctionnement d'une telle ferrure de verrouillage, des personnes peuvent
rester bloquées dans l'habitation et ne pas être secourues à temps.
[0017] Une première tentative pour remédier à cet inconvénient a consisté en un dédoublement
des organes de commande électrique, par des dispositifs à commande manuelle. Cette
solution a eu pour conséquence un accroissement de la complexité du matériel sans
pour autant apporter une réelle réponse au problème posé. En effet, il persistait
un risque, selon lequel le disfonctionnement des moyens moteurs électriques soit accompagné
d'une défaillance d'une pièce mécanique, due, par exemple, à la déformation de la
porte, fenêtre ou analogue, sous la poussée de la foule se pressant vers la sortie.
Dans ce cas, aucune solution efficace et simple n'est proposée.
[0018] Par ailleurs, on connaît par le document WO-A-8.403.909 une serrure de verrouillage
comportant des moyens moteurs électriques susceptibles de commander le déplacement
d'un pêne de verrouillage selon une direction perpendiculaire au chant avant de la
porte, fenêtre ou analogue à laquelle est appliquée ladite serrure. Ces moyens moteurs
électriques sont montés coulissants, selon une direction analogue au pène de verrouillage
précité, dans un boîtier rapporté sur la face arrière d'une têtière et destiné à être
encastré dans le chant avant d'un ouvrant. Ainsi, en cas d'un disfonctionnement des
moyens moteurs électriques, ceux-ci peuvent être déplacés à l'intérieur de leur boîtier
par l'intermédiaire de moyens de commande manuelle extérieure. A cet effet, lesdits
moyens moteurs électriques sont équipés d'une crémaillère sur laquelle s'engrène un
pignon denté entraîné en rotation, selon le cas, soit par l'intermédiaire d'une poignée
de manoeuvre disposée sur la face interne de l'ouvrant, soit à l'aide d'un élément
à clé accessible sur la face externe de cet ouvrant.
[0019] En fait, cette serrure de verrouillage n'offre qu'un degré de sécurité réduit ne
constituant qu'un seul point de verrouillage sur la porte, fenêtre ou analogue.
[0020] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités. L'invention
telle qu'elle est caractérisée dans les revendications résout le problème consistant
à créer une ferrure de verrouillage pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un
boîtier servant de logement à un mécanisme de commande constitué par des moyens moteurs
électriques pour actionner au moins une tringle de manoeuvre agissant sur un ou plusieurs
organes de blocage susceptibles de coopérer avec des gâches disposées sur le cadre
dormant, les moyens moteurs électriques de cette ferrure de verrouillage étant montés
sur support mobile apte à se déplacer verticalement dans le boîtier et actionnés par
des moyens d'entraînement à commande manuelle et/ou électro-mécanique et/ou électronique.
[0021] Les avantages obtenus grâce à cette invention consistent, essentiellement, en ce
que les moyens moteurs électriques coopérant avec les tringles de manoeuvre, constituent,
en fait, un organe de commande secondaire, eux-mêmes dépendant d'un organe de commande
principal sans que, pour autant, l'état de fonctionnement de l'un influe celui de
l'autre. Plus précisément, le déblocage des tringles de manoeuvre, en cas d'un disfonctionnement
des moyens moteurs électriques, s'obtient en conférant à l'ensemble du mécanisme de
commande un déplacement vertical. En raison de la liaison de ces moyens moteurs électriques
avec lesdites tringles de manoeuvre, celles-ci effectuent une course identique provoquant
l'effacement des organes de blocage par rapport aux gâches situées sur le cadre dormant.
En somme, la commande de substitution des tringles de manoeuvre est du type direct
évitant le risque d'une défaillance dans des pièces de transmission intermédiaire.
[0022] L'invention est exposée, ci-après, plus en détail à l'aide de dessins représentant
seulement un mode d'exécution.
- la figure 1 représente une vue schématisée et en élévation d'une ferrure de verrouillage
conforme à l'invention ;
- la figure 2 représente une vue schématisée et en élévation d'un exemple d'organe
de blocage coopérant avec une tringle de manoeuvre de la ferrure de verrouillage illustrée
dans la figure 1.
[0023] L'objet de la présente invention est une ferrure de verrouillage 1 pour porte, fenêtre
ou analogue dont une des particularités réside dans son automatisme autorisant une
commande à distance et, notamment, depuis un pupitre de contrôle central.
[0024] Cette ferrure de verrouillage 1 peut prendre place, soit dans un entaillage réalisé
dans le chant avant d'un ouvrant, soit en applique sur la face interne de celui-ci.
Cette seconde solution s'apparente plus précisément aux figures représentées dans
les dessins accompagnant la description.
[0025] Ainsi, la ferrure de verrouillage 1 conforme à l'invention, comporte un boîtier 2
servant de logement à un mécanisme de commande 3 susceptible d'actionner au moins
une tringle de manoeuvre 4, 5, s'étendant au-dessus et/ou en dessous de ce dernier.
La conception du boîtier 2 dépendra du mode de montage de la ferrure de verrouillage
1. En cas d'insertion dans le chant avant de l'ouvrant, ses dimensions seront réduites
au minimum de manière à éviter un entaillage trop profond ou encore trop large ayant
pour conséquence de fragiliser sensiblement ledit ouvrant.
[0026] La solution en applique, visible dans la figure 1, permet d'étendre le boîtier 2
sur toute la hauteur de l'ouvrant. Il emprunte, ainsi, la configuration d'un bandeau
recouvrant, simultanément, le mécanisme de commande 3 et les tringles de manoeuvre
4, 5. Quant à ces dernières, elles agissent sur des organes de blocage 6, au nombre
variable, répartis au-dessus et/ou en-dessous du mécanisme de commande 3 et coopérant,
en position de verrouillage, avec des gâches disposées sur le cadre dormant de la
porte ou fenêtre.
[0027] De tels organes de blocage 6 peuvent consister en des rouleaux ou galets, à déplacement
vertical, rendus solidaires des tringles de manoeuvre 4, 5 et se présentant saillants
par rapport à une têtière 7 appliquée sur le chant avant, soit de l'ouvrant, soit
du boîtier 2 en forme de bandeau.
[0028] Selon un autre mode de réalisation, représenté dans la figure 2, ces organes de blocage
6 comportent un pêne demi-tour 8 se déplaçant perpendiculairement au montant avant
de l'ouvrant et émergeant de la tetière 7 au travers d'une lumière 9 de manière à
coopérer avec une gâche située sur le cadre dormant. En cas de déverrouillage, ce
pêne demi-tour 8 est en mesure de s'effacer dans le boîtier 2.
[0029] A titre d'exemple, la commande de ce pène demi-tour 8 au moyen des tringles de manoeuvre
4, 5 s'effectue par l'intermédiaire d'un chevalet 10 solidaire de ces dernières et
comportant, dans son chant arrière 11, une découpe 12. Celle-ci coopère avec une des
extrémités d'une broche 13 traversant de part en part, la queue 14 du pêne demi-tour
8. L'autre extrémité de cette broche 13 est engagée dans une lumière oblongue 141
aménagée dans l'une des parois du boîtier 15 servant de logement et de guidage audit
pêne demi-tour 8.
[0030] Ce boîtier 15 est rendu solidaire de la têtière 7 au moyen d'organes de fixation
16 tels que des vis, rivets ou analogues. En cas de pose en applique, la tenue du
boîtier 15 sur l'ouvrant peut être améliorée grâce à l'adjonction d'organes de fixation
complémentaires 17 coopérant avec la paroi interne 18 dudit ouvrant ou avec une plaque
de renfort apposée sur ce dernier.
[0031] Préférentiellement, la queue 14 du pêne demi-tour 8 coopère avec des moyens de rappel
élastique 19 permettant de maintenir ce dernier en position saillante. Cette disposition
autorise en outre, la fermeture de l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue alors
que les tringles de manoeuvre 4, 5 ait été actionnées au préalable et se présentent
en position de verrouillage.
[0032] En ce qui concerne le mécanisme de commande 3 de la ferrure de verrouillage 1, il
est constitué, préférentiellement, par des moyens moteurs électriques 20 actionnant
des tringles de manoeuvre 4, 5 pour amener celles-ci dans leur position de blocage
ou de déblocage correspondant, respectivement, au verrouillage ou au déverrouillage
de la porte ou fenêtre. Le fonctionnement de ces moyens moteurs électriques 20 est,
par ailleurs, assuré à l'aide d'organes de commande électrique et/ou électronique
dont la gestion peut s'effectuer au niveau d'un pupitre de contrôle central.
[0033] Plus précisément, au niveau de la ferrure de verrouillage 1, ces moyens moteurs électriques
20 comportent un moteur 21 agissant sur des moyens d'entraînement 22 coopérant avec
les tringles de manoeuvre 4, 5, par le biais d'un chevalet 23 raccordé à ces dernières.
[0034] Selon une caractéristique de l'invention, ces moyens moteurs 20 sont montés sur un
support mobile 24 susceptible de se déplacer verticalement dans le boîtier 2. L'intérêt
d'une telle caractéristique consiste en ce que, en cas d'une défaillance dans le fonctionnement
de ces moyens moteurs électriques 20, il soit possible d'actionner les tringles de
manoeuvre 4, 5 en agissant directement sur le support mobile 24.
[0035] Toutefois, pour pouvoir répercuter le mouvement du support mobile 24 sur les tringles
de manoeuvre 4, 5 il est indispensable que la liaison 25 reliant le chevalet 23 aux
moyens moteurs électriques 20 soit, à cet instant, de nature rigide. Contrairement,
lors du déplacement desdites tringles de manoeuvre 4, 5 à l'aide de ces moyens moteurs
électriques 20, cette liaison 25 entre les moyens d'entraînement 22 et le chevalet
23 est nécessairement mobile.
[0036] La solution apportée au problème a pour principe de transformer la force réactive
de ces tringles de manoeuvre 4, 5 sur lesdits moyens d'entraînement 22 en une force
à composante horizontale, perpendiculairement à leur déplacement. En fait, cette solution
se résume en l'utilisation d'une vis sans fin 26 en tant que moyen d'entraînement
22 du chevalet 23. Celui-ci est, par ailleurs, muni, sur son chant interne 27 d'une
crémaillère 28 dont la denture coopère avec ladite vis sans fin 26.
[0037] Selon un mode de réalisation préférentiel, le support mobile 24 est constitué par
un plat 29 métallique, plastique ou autre. Celui-ci présente deux lumières oblongues
30, 31 disposées verticalement de part et d'autre de son plan médian vertical et dans
lesquels sont engagés des plots de guidage et de retenue 32, 33 solidaires de la paroi
interne 18 de l'ouvrant ou du blindage appliqué sur cette dernière. On notera, par
ailleurs, que l'un 32 de ces plots de guidage et de retenue est engagé, en outre,
dans une lumière oblongue 35 usinée dans le chevalet 23, venant se superposer au plat
29. Ce plot 32 garantit, ainsi, le positionnement et le guidage dudit chevalet 23
et, finalement des tringles de manoeuvre 4, 5 dans le boîtier 2.
[0038] Sur ce plat 29 sont fixés les moyens moteurs électriques 20 à l'aide d'éléments de
fixation 36 tels que vis, rivets ou analogues. Ceux-ci sont un nombre dépendant essentiellement,
de l'importance et du poids des pièces constitutives de la ferrure de verrouillage
1.
[0039] En cas de défaillance, soit dans le système de commande des moyens moteurs électriques
20, soit directement au niveau de ces dernières, le déplacement du support mobile
24 est assuré à l'aide de moyens d'entraînement 37 dont la commande peut être du type
manuel, et/ou électronique et/ou électro-mécanique.
[0040] Etant donné que ce dispositif de sécurité que constitue ce support mobile 24 n'est
à actionner qu'en cas d'un disfonctionnement à l'ouverture de la ferrure de verrouillage
1, les moyens d'entraînement 37 sont formés par un élément élastique 3 susceptible
de repousser ledit support 24 et les tringles de manoeuvre 4, 5, de leur position
de blocage vers leur position de déblocage. A cet effet, l'élément élastique 38 est
maintenu précontraint dans le boîtier 2 par l'intermédiaire de moyens 39 appropriés.
Par ailleurs, des organes de commande 40, de type manuel, et/ou électronique et/ou
électro-mécanique, en assurent la détente au moment opportun.
[0041] Plus précisément, l'élément élastique 38 est formé par un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux
41 coopérant, à leur extrémité supérieure 42, avec le support mobile 24 et venant
en appui, à leur extrémité inférieure 43, sur un boîtier de commande 44 renfermant
les organes de commande 40. En ce qui concerne les moyens 39 maintenant l'élément
élastique 38 précontraint, ceux-ci se présentent sous la forme d'un levier de commande
45 disposé coaxialement aux ressorts hélicoïdaux 41 et rendu solidaire, dans sa partie
supérieure 46, d'un bloc de liaison 47 fixé sur le plat 29 en contrebas des moyens
moteurs électriques 20. Sur ce bloc de liaison 47 prennent appui les extrémités supérieures
42 desdits ressorts hélicoïdaux 41.
[0042] Quant à la partie inférieure 48 du levier de commande 45 elle est introduite dans
une chambre de guidage 49 aménagée dans le boîtier de commande 44. Selon un mode d'exécution
préférentiel, les organes de commande 40, logés dans ce dernier, ont pour fonction
de maintenir cette partie inférieure 48 et, finalement, le levier de commande 45,
en position abaissée, introduit dans la chambre de guidage 49.
[0043] A cet effet, et selon une caractéristique de l'invention, ces organes de commande
40 comportent des moyens 50 pour immobiliser le levier de commande 45 dans ladite
boîte de commande 44, ces moyens 50 étant actionnés soit manuellement, soit électroniquement,
soit par un dispositif électro-magnétique.
[0044] La solution représentée dans la figure 1 correspond, plus précisément, à la combinaison
d'un mode de fonctionnement manuel et électro-mécanique.
[0045] Ainsi, ces moyens 50 sont constitués par un bras de blocage 51 comportant une extrémité
hémisphérique 52 coopérant, au travers d'une ouverture 53, aménagée dans la chambre
de guidage 49, avec une rainure ciconférentielle 54 de section semi-sphérique usinée
dans la partie inférieure 48 du levier de commande 45. L'autre extrémité 55 de ce
bras de blocage 51 est engagée de manière coulissante dans un orifice 56 réalisé dans
une broche 57 disposée, horizontalement, dans un logement 58 présent dans le boîtier
de commande 44. Celui-ci abrite, en outre, un électro-aimant 59 dont le noyau 60 coopère,
à son extrémité supérieure 61, avec la broche 57 dans le but de repousser celle-ci
verticalement dans le logement 58. Dans une telle situation, ce bras de blocage 51
exécute une rotation autour de son extrémité hémisphérique 52. Le guidage vertical
de la broche 57 dans le logement 58 est assuré au moyen de lumières oblongues 62 usinées
dans l'une ou l'autre paroi interne ou externe 63 du boîtier de commande 44. Dans
ces lumières oblongues 62 sont engagés des tétons cylindriques 64 solidaires des extrémités
de ladite broche 57.
[0046] Le déblocage du levier de commande 45 après actionnement de l'électro-aimant 59,
s'obtient en raison d'un méplat 65 usiné sur l'extrémité hémisphérique 52 du bras
de blocage 51, ce méplat 65 étant amené à se présenter, dans ces conditions, au droit
de la rainure semi-ciconférentielle 54.
[0047] Selon une variante particulièrement avantageuse, on pourra substituer à l'extrémité
hémisphérique 52, de ce bras de blocage 51, un axe sur lequel on retrouvera le méplat
précité. Les extrémité de cet axe sont, dans ces conditions, montées pivotantes dans
les parois interne et externe 63 du boîtier de commande 44.
[0048] Le fonctionnement de la ferrure de verrouillage 1 est le suivant :
- en cas d'utilisation normale, le sens de rotation de la vis sans fin 26 détermine
le déplacement des tringles de manoeuvre 4, 5 amenant celles-ci en position de blocage
ou de déblocage.
- lors d'une défaillance, les tringles de manoeuvre 4, 5, étant en position abaissée,
donc de blocage, la commande de l'électro-aimant 59 libère le levier de commande 45,
l'élément élastique 38 repoussant, alors le support mobile 24 vers le haut. Il en
résulte le déblocage des tringles de manoeuvre 4, 5 et le déverrouillage de la porte
ou fenêtre ;
- le réarmement du système est obtenu en actionnant les moyens moteurs électriques
20, ceux-ci repoussant, en raison de leur coopération avec le chevalet 23, le support
mobile 24 dans sa position initiale et comprimant les ressorts hélicoïdaux 41 ;
- en fin de course, le bras de blocage 51 et, notamment, son extrémité hémisphérique
52 s'engage dans la rainure 54 présente dans la partie inférieure 48 du levier de
commande 45 immobilisant celui-ci dans la chambre de guidage 49.
[0049] On notera, cependant, qu'en raison du méplat 65 coopérant avec le pourtour 66 du
levier de commande 45, le bras de blocage 51 ne peut reprendre sa position initiale,
tant que la rainure 54 dans ledit levier de commande 45, ne se présente pas au droit
de l'ouverture 53. Pour cette raison, on pourvoit le bras de blocage 51 de moyens
de rappel élastiques 67 repoussant, lorsque cela s'avère possible, son extrémité 55
et, par conséquent, la broche 57 en position basse, en appui sur l'extrémité supérieure
61 du noyau 60 de l'électro-aimant 59.
[0050] Quant à la commande manuelle des moyens 50 immobilisant le levier de commande 45
dans le boîtier de commande 44, ceux-ci sont constitués, avantageusement, par la broche
57. Dans ces conditions, l'une des extrémités de cette broche 57 traverse la lumière
de guidage 62 présente dans la paroi interne dudit boîtier de commande 44 et émerge
au niveau de la face interne du boîtier 2 de la ferrure de verrouillage 1.
[0051] De ce fait, en repoussant verticalement et vers le haut cette extrémité saisissable
de la broche 57, il est possible de libérer manuellement, le levier de commande 44
et, finalement, de provoquer le déverrouillage de la porte ou fenêtre.
[0052] Bien entendu, d'autres types de moyens d'entraînement 37 du support mobile 24 peuvent
être envisagés. Toutefois, le mode de réalisation décrit ci-dessus et représenté sur
la figure 1 présente l'avantage d'être peu complexe et, par conséquent, parfaitement
fiable.
[0053] Il en est de même des moyens 39 pour maintenir l'élément élastique 38 précontraint
dans le boîtier 2. Ainsi, en tant que moyen de blocage 50 du levier de commande 45,
dans la chambre de guidage 49, l'électro-aimant 59 suffit. Dans ce cas, on confère
à ce dernier une rotation de quatre vingt dix degrés dans le boîtier de commande 44
de manière à obtenir une coopération directe de son noyau 60 avec la partie inférieure
48 dudit levier de commande 45, le retrait de ce noyau 60 libérant celui-ci.
1. Ferrure de verrouillage pour porte, fenêtre ou analogue, comprenant un boîtier
(2) servant de logement à un mécanisme de commande (3) constitué par des moyens moteurs
électriques (20) pour actionner au moins une tringle de manoeuvre (4, 5) agissant
sur un ou plusieurs organes de blocage (6) susceptibles de coopérer avec des gâches
disposées sur le cadre dormant, ferrure de verrouillage caractérisée par le fait que
les moyens moteurs électriques sont montés sur un support mobile (24) apte à se déplacer
verticalement dans le boîtier (2) et actionné par des moyens d'entraînement (37) à
commande manuelle et/ou électronique et/ou électromécanique.
2. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que
les moyens moteurs électriques (20) comportent un moteur (21) agissant sur des moyens
d'entraînement (22) coopérant avec les tringles de manoeuvre (4, 5) par le biais d'un
chevalet (23) raccordé à ces dernières, lesdits moyens d'entraînement (22) étant constitués
par une vis sans fin (26) intervenant sur une crémaillère (28) usinée sur le chevalet
(23) pour transformer la force réactive des tringles de manoeuvre (4, 5) en une force
à composante horizontale, perpendiculaire à leur déplacement.
3. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que
le support mobile (24) est formé par un plat (29) métallique, plastique ou autre,
présentant deux lumières oblongues (30, 31) disposées verticalement, et de part et
d'autre, de son plan médian vertical et dans lesquelles sont engagés des plots de
guidage et de retenue (32, 33) solidaires de la paroi interne (34) du boîtier (2)
ou de la face interne de l'ouvrant de la porte, fenêtre ou analogue, l'un (32) de
ces plots de guidage et de retenue coopérant, en outre, avec une lumière oblongue
(35) usinée dans le chevalet (23).
4. Ferrure de verrouillage selon la revendication 1, caractérisée par le fait que
les moyens d'entraînement (37) actionnant le support mobile (24) sont formés par un
élément élastique (38) susceptible de repousser ledit support mobile (24) et les tringles
de manoeuvre (4, 5) depuis leur position de blocage vers leur position de déblocage,
cet élément élastique (38) étant maintenu précontraint dans le boîtier (2) par l'intermédiaire
de moyens (39) appropriés et étant libéré à l'aide d'organes de commande (40) de type
manuel et/ou électronique et/ou électro-mécanique.
5. Ferrure de verrouillage selon la revendication 4, caractérisée par le fait que
l'élément élastique (38) est composé d'un ou plusieurs ressorts hélicoïdaux (41) disposés
coaxialement et, coopérant, à leur extrémité supérieure (42) avec le support mobile
(24) leur extrémité inférieure (43) venant en appui sur un boîtier de commande (44)
renfermant les organes de commande (40).
6. Ferrure de verrouillage selon les revendications 4 et 5, caractérisée par le fait
que les moyens (39) maintenant l'élément élastique (38) précontraint dans le boîtier
(2) sont constitués par un levier de commande (45) disposé coaxialement aux ressorts
hélicoïdaux (41) et rendu solidaire, dans sa partie supérieure (46), d'un bloc de
liaison (47) fixé sur le plat (29) en contrebas des moyens moteurs électriques (20),
la partie inférieure (48) dudit levier de commande (45) étant introduite dans une
chambre de guidage (49) aménagée dans le boîtier de commande (44).
7. Ferrure de verrouillage selon les revendications 4 et 6, caractérisée par le fait
que les organes de commande (40) comportent des moyens (50) pour maintenir et immobiliser
la partie inférieure (48) du levier de commande (45) dans la chambre de guidage (49)
dudit boîtier de commande (44) ces moyens (50) étant actionnés manuellement et/ou
électroniquement et/ou par un dispositif électro-magnétique.
8. Ferrure de verrouillage selon la revendication 7, caractérisée par le fait que
les moyens (50) sont formés par un bras de blocage (51) comportant une extrémité hémisphérique
(52) coopérant, au travers d'une ouverture (53) aménagée dans la chambre de guidage
(49) avec une rainure circonférentielle (54) de section semi-sphérique usinée dans
la partie inférieure (48) du levier de commande (45), l'autre extrémité (55) de ce
bras de blocage (51) étant introduite dans un orifice (56) réalisé dans une broche
(57) disposée horizontalement, dans un logement (58) aménagé dans le boîtier de commande
(44).
9. Ferrure de verrouillage selon les revendications 7 et 8, caractérisée par le fait
que les organes de commande (40) logés dans le boîtier de commande (44) comportent
un électro-aimant (59) dont le noyau (60) coopère, à son extrémité supérieure (61)
avec la broche (57) pour repousser celle-ci verticalement dans le logement (58) et
conférer au bras de blocage (51) un angle de rotation autour de son extrémité hémisphérique
(52).
10. Ferrure de verrouillage selon la revendication 8, caractérisée par le fait que
la broche (57) comporte à ses extrémités, des tétons cylindriques (64) introduits
dans des lumières oblongues (62) usinées dans la paroi interne et externe du boîtier
de commande (44) pour assurer le guidage vertical de ladite broche (57) dans le logement
(58).
11. Ferrure de verrouillage selon la revendication 8, caractérisée par le fait que
l'extrémité hémisphérique (52) du bras de blocage (51) présente un méplat (65) venant
se situer au droit de la rainure circonférentielle (54) du levier de commande (45)
en cas de commande de détente de l'élément élastique (38), des moyens de rappel élastique
67 coopérant avec cette même extrémité (52) pour repousser ledit bras de blocage (51)
et la broche (57) dans leur position initiale abaissée, après remise sous contrainte
dudit élément élastique (38).
12. Ferrure de verrouillage selon la revendication 8, caractérisée par le fait que
l'extrémité hémisphérique (52) du bras de blocage (51) est remplacée par un axe comportant
un méplat (65) susceptible de coopérer avec l'ouverture (53) aménagée dans la chambre
de guidage (49) pour libérer le levier de commande (45), cet axe étant monté pivotant
à ses extrémités dans les parois interne et externe (63) du boîtier de commande (44).
13. Ferrure de verrouillage selon la revendication 10, caractérisée par le fait que
la broche (57) constitue la commande manuelle des moyens (50) immobilisant le levier
de commande (45) dans la chambre de guidage (49), une des extrémités de cette broche
(57) traversant la lumière oblongue (62), présente dans la paroi interne du boîtier
de commande (44), et émergeant au niveau de la face interne du boîtier (2), cette
extrémité autorisant la rotation manuelle du bras de blocage (51) pour assurer la
détente de l'élément élastique (38).