[0001] L'invention concerne un procédé et un dispositif pour rompre et enlever un lien entourant
un paquet ; et un procédé et un appareil d'alimentation en découpes utilisant ce procédé
et ce dispositif.
[0002] On connaît déjà des procédés et dispositifs pour rompre et enlever un lien entourant
un paquet. Dans le document FR 2 336 305 on coupe les fils verticaux de maintien d'une
balle de pâte à papier par fusion à l'énergie électrique. La balle une fois libérée
est transportée en reposant sur un convoyeur d'évacuation. Dans le document FR 2 415
580, on coupe une bande de cerclage au moyen d'une cisaille prolongée par une rallonge
en forme de coin destinée à venir entre la bande de cerclage et le paquet, tandis
que l'on enlève la bande de cerclage grâce à un ensemble à deux galets moteurs opposés,
le paquet reposant sur un convoyeur et la bande de cerclage étant coupée au fur et
à mesure de son enlèvement en tronçons de petite longueur. Dans le document FR 2 417
436, on coupe les liens horizontaux supérieurs d'une balle parallélépipédique au repos
sur un convoyeur au moyen d'une cisaille dont les dents pénètrent dans la balle et
on enlève les liens coupés au moyen de crochets mobiles. Dans le document FR 2 428
575, on enlève les ligatures d'un rouleau de tôle au moyen d'un dispositif de coupe
frappant la ligature et d'un dispositif d'enlèvement séparé. Dans le document FR 2
591 997 on sépare les cerclages horizontaux de balles au moyen d'une cisaille verticale
pénétrant dans la balle, à l'opposée de laquelle se trouvent des moyens à aiguille
formant tourillon sur lesquels s'enroulent les cerclages ouverts. Dans le document
EP 0 014 698, on coupe un lien horizontal entourant une charge palettisée reposant
sur une table au moyen d'une unité de tronçonnage associée à une unité d'aspiration
du lien tronçonné. Dans le document EP 0 100 990, on coupe une bande entourant une
liasse au moyen d'un outil coupant circulaire pénétrant dans la liasse parallèlement
à celle-ci. Dans les documents EP 0 295 471, EP 0 240 289 et EP 0 251 414, on coupe
et enlève une bande de cerclage horizontale d'une charge palettisée au moyen d'un
appareil qui coupe la bande et l'enlève grâce à un organe mobile tel qu'un rouleau.
Dans le document EP 0 248 715, on sectionne les liens entourant des bobines et paquets
de tôles par un chauffage localisé. Dans le document US 4 348 801 on relève et on
récupère les liens d'une balle à papier. Dans le document GB 2 076 355 on enlève une
bande entourant un paquet de feuilles de papier.
[0003] Toutefois, aucun des procédés et dispositifs ainsi mentionnés n'est applicable à
un paquet de produit à préserver -tel que des découpes d'emballage- et qui, une fois
libéré du lien peut se déliter mais doit d'une part avoir une intégrité préservée
et, d'autre part être manipulé pour être logé dans un magasin dans lequel l'introduction
est faite par dessus. Ce cas se rencontre avec des découpes d'emballage empilées destinées
à remplir un ou plusieurs magasins d'une machine ou installation d'emballage. Dans
ce cas, on procède jusqu'à présent le plus souvent au moins partiellement manuellement,
la manipulation du paquet de découpes, la coupe du lien et son enlèvement étant des
opérations dissociées. Dans un tel cas, il n'est pas possible de frapper le paquet
on d'utiliser une cisaille entrant dans le paquet. Une fois le paquet libéré du lien
il faut qu'il puisse être encore manipulé convenablement notamment pour être logé
dans un magasin. Le paquet étant léger, de l'ordre de quelques kilogrammes seulement,
il n'est pas possible d'exercer sur celui-ci des forces importantes qui auraient pour
effet de le déplacer. Il n'est pas d'avantage possible de mettre en oeuvre des systèmes
complexes à faible vitesse de fonctionnement inappropriés à un tel cas dans lequel
les cadences sont élevées.
[0004] L'invention a donc pour objectif intermédiaire de proposer un procédé et un dispositif
pour rompre et enlever un lien d'un paquet applicables à ce type de cas d'espèce et,
pour objectif final, un procédé et un appareil d'alimentation en découpes correspondant
à ce type de cas particulier tel qu'on le rencontre dans l'industrie de l'emballage
et utilisant ce procédé et ce dispositif.
[0005] A cet effet, l'invention concerne d'abord un procédé pour rompre et enlever un lien
entourant un paquet et situé dans un plan vertical, grâce à un dispositif comprenant
des moyens pour tenir le paquet, des moyens de rupture transversale du lien, des moyens
pour tenir le lien et des moyens pour enlever le lien rompu du paquet, dans lequel,
successivement, on maintient le paquet, on amène le lien à rompre et enlever et les
moyens de rupture à proximité réciproque en vue de leur coopération, on met en oeuvre
les moyens de rupture pour rompre transversalement le lien, et on dissocie le lien
ainsi rompu et le paquet grâce aux moyens pour tenir et pour enlever le lien dans
lequel en combinaison on rompt le lien dans sa ou dans une partie supérieure et pour
dissocier le lien ainsi rompu et le paquet simultanément d'une part on tient le lien
à l'endroit ou au voisinage de cette partie et d'autre part, on cesse de tenir le
paquet , de manière que le paquet seulement soumis à son propre poids chute en se
dissociant du lien rompu.
[0006] L'invention propose ensuite un dispositif pour rompre et enlever un lien entourant
un paquet et situé dans un plan vertical, comprenant des moyens pour tenir le paquet,
des moyens de rupture transversale du lien, des moyens pour tenir le lien et des moyens
pour enlever le lien rompu du paquet, dans lequel d'une part les moyens pour tenir
le paquet sont des moyens pour tenir le paquet suspendu par dessus se trouvant soit
dans un état actif où ils tiennent le paquet, soit dans un état inactif où ils ne
tiennent pas le paquet et, d'autre part, les moyens pour enlever le lien rompu du
paquet sont constitués par les moyens pour tenir le paquet suspendu passant de l'état
actif à l'état inactif et placés au dessus d'un espace libre de chute du paquet .
[0007] Les autres caractéristiques de l'invention résulteront de la description qui suivra
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
. Les figures 1A à 1E sont six vues schématiques en élévation illustrant des étapes
successives du procédé selon l'invention.
. Les figures 2A à 2D et 3A à 3D sont respectivement quatre vues en élévation et quatre
vues de dessus illustrant des étapes du procédé selon l'invention et le dispositif.
. La figure 4 est une vue en perspective, partielle, illustrant le dispositif selon
l'invention d'une part (traits pleins) proche d'un paquet, d'autre part (tiretés)
éloigné.
. La figure 5 est une vue en élévation, partiellement en coupe verticale du dispositif
selon l'invention, partiellement (demi-vue droite) le lien coopérant avec les moyens
de rupture et de maintien et partiellement (demi-vue gauche) le lien en étant écarté.
. La figure 6 est une vue en coupe horizontale selon la ligne VI-VI de la figure 5.
. Les figures 7 et 8 sont deux vues schématiques d'une part en coupe verticale selon
la ligne VII-VII de la figure 5 et d'autre part en élévation de côté.
. Les figures 9 et 10 sont deux vues schématiques partielles en élévation et en coupe
verticale d'une autre variante de moyen de rupture.
. La figure 11 est une vue schématique en coupe verticale d'une autre variante des
moyens de rupture.
[0008] L'invention a pour objets un procédé et un dispositif pour rompre et enlever un lien
1 entourant un paquet 2; ainsi qu'un procédé et un appareil d'alimentation en découpes
3 mettant en oeuvre ce procédé et ce dispositif.
[0009] Le paquet 2 de découpes 3 entouré par un lien 1 ne fait pas en soi l'objet de l'invention.
L'énoncé des caractéristiques du paquet 2 permet, toutefois, de mieux comprendre l'invention.
[0010] Dans une application préférentielle de l'invention (cas des figures), le paquet 2
est pesant, constitué d'une pluralité de découpes 3 identiques, superposées, chacune
plane mince et réalisée, par exemple, en carton. Les découpes 3 sont maintenues ensemble
grâce au lien 1 assurant la cohésion du paquet 2. Le paquet 2 a une forme extérieure
générale limitée par un contour parallèlépipédique (ou sensiblement parallélépipédique)
et est donc limité par une face de dessus 4, une face de dessous 5, toutes deux horizontales
et, respectivement, supérieure et inférieure et quatre faces latérales et verticales
respectivement avant et arrière 6 et de côté 7. Les qualificatifs de dessus, dessous,
horizontal, supérieur, inférieur, avant, arrière, vertical, se réfèrent à un paquet
2, encore constitué, en position normale de stockage ou en vue d'être utilisé. C'est
cette position qui sera considérée par la suite, sans autre précision. Les faces latérales
6 et 7 sont constituées, chacune par la superposition des chants d'épaisseur des découpes
3 superposées. Les faces 4 et 5 sont constituées par les découpes 3 de dessus et de
dessous du paquet 2.
[0011] Le lien 1 est longiligne, souple, substantiellement inextensible, fermé sur lui-même
de façon rigide par nouage mécanique, soudage ou autre. Il est apte à être rompu transversalement
sous l'effet d'une action externe telle que coupe, chauffage ou autre, appropriée
notamment à sa nature. Il peut être constitué par une bande étroite en matière plastique
ou un feuillard métallique ou une corde. D'une façon générale, le lien 1 entoure le
paquet en étant situé dans un plan vertical, ce qualificatif se rapportant, également,
à la position normale du paquet 2 mentionnée plus haut.
[0012] Par exemple, le lien 1 est appliqué sur les faces de dessus 4, de dessous 5 et latérales
avant et arrière 6 du paquet 2. Préférentiellement, il est prévu deux liens 1, distincts,
situés dans deux plans différents, notamment dans deux plans parallèles écartés l'un
de l'autre. En particulier, les deux liens 1 sont dans deux plans verticaux à la fois
écartés l'un de l'autre, suffisamment, et écartés des faces latérales verticales de
côté 7, également suffisamment. Et, les deux liens 1 sont sensiblement symétriques
par rapport à un plan vertical médian de symétrie, Q, sensiblement équidistant des
faces de côté 7. Sur les dessins, la référence Q illustre aussi bien le plan en question
que sa trace sur un plan horizontal ou vertical. Cette disposition constructive, bien
connue, d'un tel paquet 2 est apte à permettre sa cohésion grâce à deux liens 1 ainsi
placés. Ainsi, si on définit par largeur L du paquet 2, la distance séparant ses faces
de côté 7, l'écartement entre les plans des deux liens 1 est de l'ordre de la moitié
de la largeur L, soit de l'ordre de L/2 et chaque lien 1 est à une distance de la
face de côté 7 la plus proche de l'ordre de L/4.
[0013] Le lien 1 est serré sur le paquet 2 en assurant sa cohésion. Cependant, compte tenu,
d'une part, du jeu existant nécessairement entre le lien 1 et les découpes 3 constituant
le paquet 2 et, d'autre part, d'une certaine souplesse ou élasticité ou déformabilité
du paquet 2 ou des découpes 3 constitutives de ce dernier, en sens vertical, il est
possible de créer un certain espace ou écartement transversal en sens vertical 8 entre
le lien 1 et le paquet 2, par des forces de sens opposées exercées dans la direction
verticale sur le lien 1 et les découpes 3 respectivement (par exemple vers le bas
sur les découpes 3 et vers le haut sur le lien 1).
[0014] Le lien 1 assure lorsqu'il est en place la cohésion du paquet 2 qui forme alors un
ensemble composite comprenant les découpes 3 mais formant une unité susceptible d'être
déplacée, portée, manipulée de façon unitaire. En particulier le lien 1 est agencé
et le paquet 2 constitué de manière que le paquet 2 puisse être supporté par suspension
par tenue du lien 1 dans sa partie supérieure 9. Dans la structure décrite ici, la
partie supérieure 9 du lien 1 est constituée par le tronçon du lien 1 contre ou en
regard de la face de dessus 4, ou encore par la partie médiane 9a de ce tronçon sensiblement
équidistante des faces avant et arrière 6 et proche d'un plan de symétrie vertical
R perpendiculaire au plan Q (R désignant ce plan ou la trace de celui-ci sur un plan
horizontal). Les deux parties du tronçon supérieur 9 situées de part et d'autre de
la partie médiane 9a et jouxtant les faces avant et arrière 6 sont qualifiées de parties
latérales 9b.
[0015] Lorsque le lien 1 est rompu transversalement, il peut être coulissé au moins sensiblement
le long de lui-même de manière à être dégagé du paquet 2. Les découpes 3 qui le constituent
sont alors libres les unes par rapport aux autres, simplement superposées les unes
sur les autres.
[0016] Un tel paquet 2 peut être constitué, par exemple, de découpes 3 à plat en carton
destinées à la constitution d'emballage. Par exemple, de tels paquets 2 peuvent comporter
entre environ 10 et 100 découpes identiques superposées, ayant à plat un format compris
entre environ (en cm) 10 x 10 et 100 x 100 (dimensions des faces 4 et 5). Un tel paquet
2 peut avoir une hauteur (écartement des faces 4 et 5) compris environ (en cm) 0,2
et 40. Le poids d'un tel paquet 2 peut être compris, par exemple, entre 200 grammes
et 20 kilogrammes.
[0017] Un tel paquet 2 se trouve dans deux états extrêmes possibles : état serré dans lequel
le lien 1 est serré sur le paquet 2 en assurant sa cohésion (figures 1A à 1D, 2A,
2B, 2C, 3A, 3B, 3C) et état libre dans lequel le lien 1 est rompu transversalement
et enlevé en totalité ou en partie du paquet 2, ainsi qu'il a été déjà décrit (figures
2D, 3D, 1E, 1F).
[0018] Un tel paquet 2 peut se trouver, par ailleurs, dans deux emplacements extrêmes écartés
l'un de l'autre : un premier emplacement de stockage 12 (figures 1A, 1B) et un emplacement
de distribution 13 (figures 1E, 1F).
[0019] Dans l'emplacement de stockage 12, le paquet 2 est normalement à l'état serré. Cette
situation correspond au cas où le paquet 2 est inutilisé et en attente d'utilisation.
Dans l'emplacement de distribution 13, le paquet 2 est normalement à l'état libre.
Cette situation correspond, par exemple, au cas où le paquet 2 (dépourvu de tout lien
1) se trouve dans un magasin (également référencé 13) d'une machine, notamment d'emballage.
Lorsqu'il est placé dans le magasin 13, le paquet 2 doit être débarassé du lien 1,
l'enlèvement du lien 1, dans cet emplacement, étant impossible ou mal commode du fait
même de la présence du magasin 13. Un magasin 13 tel qu'il vient d'être mentionné
est connu en soi dans la technique de l'emballage et du conditionnement et comporte,
notamment, une ouverture supérieure 14 de chargement et une ouverture de distribution
15 notamment inférieure. Il est à noter que l'invention permet aussi le chargement
d'un magasin 13 de ce type incliné sur l'horizontale.
[0020] Le procédé pour rompre et enlever le lien 1 met en oeuvre un dispositif 16 décrit
en détail ultérieurement, comprenant des moyens 17 pour tenir le paquet 2, des moyens
18 de rupture transversale du lien 1, des moyens 19 pour tenir le lien 1 notamment
rompu et des moyens 20 pour enlever le lien 1 rompu du paquet 2.
[0021] Il est entendu que le mode de réalisation de paquet 2 qui est décrit est seulement
indicatif et n'est pas en soi de nature à limiter la portée de l'invention. L'invention
s'applique donc, aussi bien, à des paquets 2 de forme, constitution, nature, destination
etc... différentes, de même qu'elle s'applique à des paquets 2 comportant un nombre
ou une structure différente de liens 1, tels que par exemple une pluralité de liens
dans des plans différents, parallèles ou non ou, même, des liens se croisant, par
exemple dans deux plans perpendiculaires verticaux, ou encore des liens 1 plus larges
en forme de bande ou de filet.
[0022] Dans le procédé, successivement, on maintient le paquet 2 ; on amène le lien 1 et
les moyens de rupture 18 à proximité réciproque pour leur coopération ; on met en
oeuvre les moyens de rupture 18 pour rompre transversalement le lien 1 et on dissocie
le lien 1 ainsi rompu et le paquet 2 grâce aux moyens 19, 20 pour tenir et pour enlever
le lien 1.
[0023] Selon l'invention, en combinaison, on rompt le lien 1 dans sa ou dans une partie
supérieure 9 et pour dissocier le lien 1 ainsi rompu et le paquet 2 simultanément
d'une part on tient le lien 1 à l'endroit ou au voisinage de cette partie 9 et d'autre
part, on cesse de tenir le paquet 2, de manière que le paquet 2 seulement soumis à
son propre poids chute en se dissociant ainsi du lien 1 rompu grâce à un espace libre
26 situé sous le paquet 2 et permettant le mouvement vertical descendant du paquet
2.
[0024] Plus précisément, on tient le paquet 2 suspendu par dessus. En particulier, on tient
le paquet 2 suspendu par dessus par succion par le vide grâce à des organes appropriés
et on cesse de tenir le paquet 2 suspendu en cessant l'alimentation en vide. En variante,
le paquet 2 peut être tenu par des organes différents tels que des pinces.
[0025] On rompt transversalement le lien 1, selon la nature de celui-ci, soit mécaniquement,
par coupe, notamment par cisaillement ou poinçonnage, soit par fusion. Et on tient
le lien 1 par pincement. A cet effet, on fait coopérer le lien 1 avec une pince 21
et on introduit le mors inférieur 22 de la pince 21 entre le lien 1 et le paquet 2,
à l'endroit ou au voisinage de la partie supérieure 9 du lien 1.
[0026] Pour amener le lien 1 et les moyens 18 de rupture à proximité réciproque en vue de
leur coopération, on introduit une platine 23 formant contrepartie des dits moyens
18 opposée à l'organe de rupture transversale 24 entre le lien 1 et le paquet 2 à
l'endroit ou au voisinage de la partie supérieure 9 du lien 1.
[0027] En particulier, on introduit le mors inférieur 22 et la platine 23 formant contrepartie,
simultanément ou sensiblement simultanément, entre le lien 1 et le paquet 2. A cet
effet, on réalise l'écartement transversal 8 entre le lien 1 et le paquet 2. Cela
est rendu possible, dans le cas d'un paquet 2 présentant une certaine flexibilité,
comme déjà mentionné, par le fait qu'on agit sur le paquet 2 pour lui imprimer une
certaine déformation verticale en creux dans laquelle est créé l'écartement transversal
8. A cet effet, par exemple, on exerce sur le paquet 2, de part et d'autre du lien
1 deux forces en sens opposés. Par exemple, on tient le paquet 2 suspendu localement
d'un côté du lien 1 et on appuie localement sur le paquet 2 vers le bas de l'autre
côté du lien 1. Pour des raisons d'équilibre et d'efficacité du maintien, on tient
le paquet 2 suspendu localement en plusieurs localisations définissant un polygone
de suspension et on appuie localement sur le paquet 2 vers le bas dans et notamment
dans la partie médiane du polygone de suspension. Et en particulier on tient le paquet
2 suspendu localement et on appuie localement sur le paquet 2 dans des localisations
écartées longitudinalement le long du lien 1.
[0028] On introduit le mors inférieur 22 et/ou la platine 23 formant contrepartie à proximité
de la localisation d'appui sur le paquet 2 vers le bas. A cet effet, on applique d'abord
le mors inférieur 22 et/ou la platine 23 formant contrepartie sur le paquet 2 en une
localisation écartée transversalement du lien 1, et, ensuite, une fois l'écartement
transversal 8 entre le lien 1 et le paquet 2 réalisé, on fait glisser transversalement
le mors inférieur 22 et/ou la platine 23 formant contrepartie en direction du lien
1.
[0029] On déforme le paquet 2 et/ou le lien 1 en agissant sur eux dans des sens opposés
verticaux ce qui permet de réaliser l'écartement 8. Et, ensuite, on fait pénétrer
dans cet écartement 8 le mors inférieur 22 et la platine 23 par coulissement horizontal.
Le paquet 2 étant maintenu par suspension par un polygone de suspension grâce aux
moyens 27, en particulier à sa périphérie, on agit sur le paquet en étant écarté de
ce polygone, donc verticalement et vers le bas environ au centre du paquet, la face
de dessus 4 formant, dès lors une cuvette à fond central. Il s'ensuit que les liens
1 deviennent lâches à l'endroit de la dite cuvette c'est-à-dire dans leur partie 9,
l'écartement 8 étant ainsi créé.
[0030] Ainsi que cela résulte de ce qui précède, on saisit d'abord le paquet 2 en un premier
emplacement de stockage 12, on déplace ensuite le paquet jusqu'au dessus, à l'aplomb
et à proximité d'un second emplacement de distribution 13 et dans cette situation
on rompt et enlève le lien 1.
[0031] Selon une caractéristique de l'invention, on rompt et on enlève les différents liens
1, simultanément dans le cas d'un paquet 2 ayant plusieurs liens 1.
[0032] Préférentiellement, on tient le paquet 2 suspendu par sa périphérie extérieure proche
des faces latérales 6 et 7 et on appuie sur le paquet 2 dans sa zone centrale 25 (au
croisement ou au voisinage du croisement des traces des plans Q et R).
[0033] Dans le cas préférentiel d'un paquet 2 à deux liens 1, on tient le paquet 2 par les
deux zones latérales 11 et on appuie sur la zone médiane 10 du paquet 2, entre les
deux zones latérales 11, le paquet 2 étant ainsi soumis à deux forces latérales verticales
ascendantes et une force centrale descendante et cela de part et d'autre des liens
1.
[0034] Il est clair que la notion d'espace libre de chute 26 est seulement relative, bien
qu'elle corresponde à un exemple préférentiel du mise en oeuvre qui a l'avantage de
permettre la mise en place du paquet 2, dépourvu des liens 1 dans le magasin 13, le
paquet 2 soumis à son propre poids venant se placer naturellement correctement dans
le magasin 13. Mais entre aussi dans le cadre de l'invention le cas où le paquet 2
ne fait pas, à proprement parler, une chute verticale descendante dans l'espace de
chute 26, soit que le magasin 13 (ou équivalent), soit que le dispositif 16 est alors
coulissé vers le haut.
[0035] L'invention concerne également un procédé d'alimentation en découpes 3 d'un ou plusieurs
magasins 13 d'une machine, notamment d'emballage, les découpes 3 étant empilées horizontalement
pour former un ou plusieurs paquets 2, chaque paquet 2 étant originellement d'une
part entouré d'au moins un lien 1 situé dans un plan vertical et d'autre part situé
en un premier emplacement de stockage 12 écarté du magasin 13 dans lequel le paquet
2 de découpes 3 dépourvu de lien 1 doit être finalement placé pour son utilisation
ultérieure, les découpes 3 étant destinées à constituer des contenants d'emballage
de contenus. Dans ce procédé, on prend un paquet 2 de l'emplacement de stockage 12,
on le transporte à l'aplomb du magasin 13 constituant un emplacement de distribution
et on rompt et enlève le ou les liens 1 du paquet 2 de découpes 3 par le procédé qui
vient d'être décrit.
[0036] On se réfère maintenant plus spécialement aux figures 2 à 8 qui illustrent plus en
détail un dispositif 16 selon l'invention.
[0037] Selon l'invention, le dispositif 16 est tel que les moyens 19 pour tenir le paquet
2 sont des moyens pour tenir le paquet 2 suspendu par dessus se trouvant soit dans
un état actif où ils tiennent le paquet 2, soit dans un état inactif où ils ne tiennent
pas le paquet 2. Les moyens 20 pour enlever le lien 1 rompu du paquet 2 sont constitués
par les moyens 17 pour tenir le paquet 2 suspendu passant de l'état actif à l'état
inactif et placés au dessus d'un espace libre 26 de chute du paquet 2 dans l'acception
mentionnée plus haut. L'espace de chute 26 est constitué notamment par l'espace se
trouvant à l'aplomb du magasin 13 et plus spécialement de son ouverture de chargement
14.
[0038] Ainsi, selon l'invention, on tient le paquet 2 suspendu par dessus sur la face 4,
grâce aux moyens 17 alors actifs. Le lien 1 est rompu grâce aux moyens 18 dans sa
partie supérieure 9. Et les moyens 19, 20 maintiennent alors le lien 1 rompu à un
seul endroit par sa partie supérieure, tandis que simultanément, on cesse de tenir
le paquet 2, les moyens 17 étant amenés à l'état inactif. Dans cette situation, le
lien 1 est toujours maintenu, à un seul endroit par les moyens 19 et 20 mais le paquet
2 d'une part n'étant plus tenu (soit directement, soit indirectement) et, d'autre
part étant situé au-dessus de l'espace de chute 26, il s'ensuit que le paquet 2 est
seulement soumis a son propre poids et chute alors, le lien 1 et le paquet 2 étant
dissociés l'un de l'autre.
[0039] Les moyens 17, 20 pour tenir le paquet et pour enlever le lien 1 rompu du paquet
2 comprennent au moins une ventouse de succion par le vide dirigée vers le bas, associée
à des moyens d'alimentation en vide auxquels sont associés des moyens de commande
du fonctionnement et de l'arrêt des moyens d'alimentation en vide. Et, généralement,
le dispositif comprend plusieurs ventouses définissant le polygone rigide de suspension
du paquet 2, la pluralité de ventouses étant alimentées en vide par les moyens d'alimentation
en vide de façon synchrone. Cette pluralité de ventouses est portée par un support
commun 27 apte à maintenir les ventouses dans dans leur position appropriée. Notamment
les ventouses sont coplanaires et de position relative fixe. En particulier, il est
prévu au moins une paire de ventouses écartées transversalement l'une de l'autre (c'est-à-dire
parallèlement au plan Q) ou, préférentiellement, deux paires de ventouses écartées
longitudinalement l'une de l'autre (c'est-à-dire symétriquement par rapport au plan
Q). Dans ce dernier cas, le polygone de suspension peut avoir la forme d'un carré
ou d'un rectangle ce qui permet le maintien du paquet 2 par suspension par sa périphérie.
[0040] Le cas échéant, le support 27 est réglable mais blocable de manière à permettre d'adapter
dimensionnellement les ventouses aux découpes 3 à saisir et au paquet 2 à tenir.
[0041] Une telle structure à support 27 mobile et ventouses commandées pour prendre une
découpe 3 est à la portée de l'homme du métier dans le domaine général de l'emballage.
Pour cette raison, il n'est pas nécessaire de décrire cette structure plus en détail.
[0042] On se réfère, maintenant, plus spécialement aux figures 5 à 8 qui montrent, plus
en détail, les moyens 17 constitutifs du dispositif 16. le dispositif 16 présente
un axe général vertical 28 et un plan général de symétrie Q, voire aussi un plan de
symétrie R, l'intersection les plans Q et R définissant l'axe 28. Il est ici entendu
que le dispositif 16 est mobile dans son ensemble, ainsi que cela résulte de la description
qui procède en relation avec le procédé, le dispositif 16 passant de l'emplacement
12 à l'emplacement 13 et inversement. Cependant, préférentielement, le dispositif
16 garde l'axe 28 généralement vertical, de manière que les découpes 3 soient généralement
horizontales. Cette situation se produit au moins au moment où le lien 1 est rompu,
si du moins on veut éviter que le paquet 2 ne se délite. Toutefois, il entre dans
le cadre de l'invention. Les cas où le paquet 2 n'est pas horizontal, l'axe 28 non
vertical, en permanence ou de façon temporaire. La description est faite en partant
de l'hypothèse considérée, les notions de horizontal, etc ..., se rapportant à l'axe
28. Ainsi que cela résulte également de ce qui précède, le dispositif 16 est, dans
son ensemble, placé au dessus d'un paquet 2. Et les notions de haut, bas, supérieur,
inférieur sont considérées par rapport à l'axe 28. Dans la forme de réalisation représentée,
le support 27 comporte d'une part une colonne centrale 29, d'axe 28, qui constitue
la pièce support principale du dispositif 16 et, d'autre part, des consoles ou longerons
horizontaux 30 fixés rigidement par une de leurs extrémités (l'extrémité intérieure)
à la colonne 29 notamment à sa partie extrême inférieure et auxquels sont fixés rigidement,
à l'autre extrémité (l'extrémité extérieure), les ventouses. La disposition des ventouses
est adaptée à la forme, notamment aux dimensions, du paquet 2 et à l'emplacement du
ou des liens 1 sur celui-ci. Les ventouses sont destinées à être appliquées sur la
face de dessus 4 à des localisations dépourvues de lien 1. La mise en vide des ventouses
provoque le maintien rigide ventouse/paquet 2 avec une force suffisante pour autoriser
la tenue du paquet 2 par suspension grâce au vide. Cette technique est bien connue,
dans son principe, dans le domaine général de l'emballage et donc n'a pas à être décrite
plus en détail. Il doit être souligné que la réalisation de moyens de maintien 17
grâce à des ventouses 17 permet d'éviter la détérioration des découpes 3.
[0043] On décrit maintenant, plus en détail, les moyens 18 de rupture transversale du lien
1. Ces moyens sont soit des moyens mécaniques de coupe par cisaillement ou poinçonnage,
soit des moyens aptes à faire fondre le lien 1, et cela en fonction de la nature et
la constitution du lien 1 soi-même soit tout autre moyen approprié.
[0044] De tels moyens 18 de rupture comprennent un support supérieur 31 ; une platine 23
formant contrepartie, plane, mince, horizontale, associée rigidement au support 31
à son extrémité inférieure 32 ; un organe de rupture transversale du lien 24, déplacable
en direction verticale dans le support 31 au dessus et à l'aplomb de la platine 23
formant contrepartie pour l'organe de rupture 24, entre une position supérieure écartée
inactive et une position inférieure rapprochée active, positions dans lesquelles l'organe
de rupture 24 est, respectivement écarté et proche verticalement de la platine 23
formant contrepartie ; des moyens d'entrainement 23 de l'organe de rupture 24 entre
ses deux positions ; et des moyens de commande des moyens d'entrainement 33. Avec
de tels moyens de rupture 18, le lien 1 à rompre transversalement est placé sur la
platine 23 formant contrepartie, à l'emplacement souhaité, en regard de l'organe de
rupture 24 commandé pour être alors en position écartée inactive. Puis les moyens
de commande commandent les moyens d'entraînement 33 pour provoquer le déplacement
de l'organe de rupture 24 de sa position écartée inactive à sa position active, inférieure
rapprochée. Et par suite de ce mouvement de l'organe de rupture 24 et donc de sa mise
en oeuvre, le lien 1 est rompu à l'endroit de l'organe de rupture 24 des moyens 18.
[0045] Les moyens d'entraînement 33 peuvent comporter des moyens élastiques sollicitant
en permanence l'organe de rupture 24 vers sa position inactive et/ou des moyens de
déplacement positif de l'organe de rupture tels qu'un vérin, ainsi qu'on le verra
en détail ultérieurement permettant de faire passer l'organe de rupture 24 de sa position
inactive à sa position active et inversement. Par ailleurs, et ainsi qu'on le verra
également en détail ultérieurement, l'organe de rupture 24 est monté sur le support
31 coulissant verticalement ou pivotant autour d'un axe parallèle à la platine 23
formant contrepartie.
[0046] Selon une première variante (figures 5, 7, 8), l'organe du rupture 24 est un poinçon
coopérant avec un trou 34 en regard de la platine formant contrepartie 23. Selon une
deuxième variante (figures 9 et 10), il s'agit du tranchant d'une cisaille. Selon
une troisième variante (figure 11), il s'agit d'un dispositif chauffant tel qu'une
résistance électrique.
[0047] D'autres variantes de réalisation structurellement différentes mais produisant le
même résultat peuvent être envisagées.
[0048] Dans le cas de la première variante (figures 5, 7, 8), l'organe de rupture 24 est
la partie extrême inférieure formant poinçon, en combinaison avec le trou 34, d'une
tige 35 verticale montée à coulissement vertical, axial dans le support 31 formant
palier 36. Les moyens d'entraînement 33 sont constitués, par exemple, par un vérin
dont la tige agit sur la tige 35 a sa partie supérieure, ce vérin 33 étant porté par
le support 31 à la partie supérieure de ce dernier. Les moyens de commande agissent
alors sur ce vérin 33.
[0049] Dans le cas de la deuxième variante (figures 9 et 10), l'organe de rupture 24 est
le tranchant d'une cisaille (ou plus exactement d'un mors de cisaille 37) monté articulé
autour d'un axe 38 parallèle au lien 1, porté par le support 31 à son extrémité inférieure
32. Une tige de commande 39, verticale, montée à coulissement vertical dans le support
31 formant palier 36 est articulée, à sa partie extrême au mors 37, par un axe 40
parallèle à l'axe 38. La tige de commande 39 est par exemple portée par le support
31 avec interposition d'un organe élastique 41 entre deux portées 42, cet organe élastique
41 sollicitant en permanence le mors 37 (c'est-à-dire l'organe 24) en position supérieure
écartée inactive. Les moyens d'entraînement 33 peuvent comporter alors un vérin, comme
dans la première variante, agissant sur la tige 39, par une tige 39a coaxiale et situé
au dessus de la tige 39 mais distinct de celle-ci.
[0050] Dans le cas de la troisième variante (figure 12) la structure est sensiblement la
même que celle de la première variante déjà décrite avec les modifications suivantes
: une résistance électrique chauffante 43 est fixée à la partie extrême inférieure
de la tige 35 et est alimentée de façon commandée en courant électrique par des conducteur
44.
[0051] Selon une caractéristique, de l'invention, de tels moyens 18 ont pour avantage de
ne pas détériorer le paquet 2.
[0052] Selon une autre caractéristique, le dispositif 16 comporte également des moyens d'entraînement
45 aptes à déplacer les moyens 18 de rupture relativement aux moyens 17 pour tenir
le paquet 2 entre une position escamotée et une position de travail ou les moyens
18 sont respectivement écartés transversalement et à l'endroit du lien 1. Ces moyens
d'entraînement 45 sont, notamment, des moyens de coulissement horizontal transversalement
au lien 1. Dans leur position escamotée, les moyens 18 sont en position inactive.
Dans leur position de travail, les moyens 18 sont soit dans leur position inactive,
pour permettre la coopération du lien 1 par logement entre la platine 23 et l'organe
24, soit dans leur position active. Ces moyens d'entraînement 45 sont, par exemple,
constitués ou comprennent un vérin interposé entre la colonne 29 et le ou les supports
31. Et à un vérin 45 sont associés des moyens de commande du dit vérin.
[0053] On décrit maintenant plus en détail, les moyens 19 pour tenir le lien 1, notamment
rompu.
[0054] Ces moyens 19 sont, notamment, du type pince ayant deux mors entre lesquels le lien
peut être tenu et comprennent un support supérieur 46 ; un mors inférieur 47 fixe,
plan, mince, horizontal associé rigidement au support 46 à son extrémité inférieure
48 ; un mors supérieur 49 mobile déplacable en direction verticale dans le support
46 au dessus et à l'aplomb du mors fixe 47 avec lequel peut coopérer le mors mobile
49, entre une position supérieure écartée inactive et une position inférieure rapprochée
active dans lesquelles le mors mobile 49 est respectivement écarté et en appui verticalement
sur le mors fixe 47 ; des moyens d'entrainement 50 du mors mobile 49 entre ces deux
positions ; et des moyens de commande des moyens d'entrainement 50 (figures 7, 8,
10, 11).
[0055] Les moyens d'entraînement 50 comportent des moyens élastiques 51 sollicitant en permanence
le mors mobile 49 à l'opposé du mors fixe 47 et des moyens de déplacement positif
52 du mors mobile tel qu'un vérin entre les positions active et inactive et inversement.
[0056] De plus, il est prévu, des moyens d'entraînement 53 aptes à déplacer les moyens 19
pour tenir le lien 1 entre une position escamotée et une position de travail où les
moyens 19 sont respectivement écartés transversalement et à l'endroit du lien 1.
[0057] Les moyens de rupture 18 transversale et les moyens 19 pour tenir le lien sont situés
à proximité immédiate l'un de l'autre et forment un ensemble monobloc. A cet effet,
les supports 31, 46, les moyens d'entrainement 33, 50 et les moyens de commande des
moyens 18 de rupture transversale et des moyens 19 pour tenir le lien sont au moins
partiellement communs, la platine 23 formant contrepartie et le mors fixe 47 étant
constitués par une plaque commune, les moyens d'entraînement 45, 53 étant communs,
l'ensemble constituant un sous-ensemble de rupture et de maintien du lien. Ainsi,
le mors mobile 49 peut se présenter sous la forme d'un tampon large, porté à l'extrémité
inférieure d'une tige verticale 54 montée à coulissement vertical dans le support
31, 46 formant palier, sollicité en permanence par un ressort 51 en appui sur des
portées de la tige 54 et du support 31, 46. Ce mors 49 est placé à côté notamment
au voisinage immédiat de l'organe de rupture 24, dans la direction du lien 1.
[0058] Les moyens d'entraînement 33 tels qu'un vérin commun agissent simultanément sur la
tige 35, 39 ou 54.
[0059] Préférentiellement, le support 31, 46 comporte un creux extérieur 55 permettant le
logement du tampon formant mors 49 en position supérieure inactive.
[0060] Le mors mobile 49 et l'organe de rupture 24 sont placés décalés dans la direction
de l'axe 38, de manière que lorsque les moyens d'entraînement 33, 50 agissent sur
ceux-ci, le mors mobile 49 atteigne d'abord la plaque commune 23, 47 (ou plus précisément
touche le lien 1 se trouvant à cet endroit) étant alors en position active alors que
le mors mobile 49 est toujours en position inactive. Puis le mors mobile 49 reste
stationnaire donc en position active grâce aux moyens élastiques et les moyens d'entraînement
33, 50 déplacent alors le mors mobile 49 jusqu'à sa position active.
[0061] Naturellement, les déplacements horizontaux de la position escamotée à la position
de travail interviennent en synchronisme pour l'organe de rupture 24 et les moyens
pour tenir le lien 1.
[0062] Préférentiellement, la plaque 23, 47 comporte au moins une saillie 56 de blocage
transversal du lien 1 placée dans une position telle que le lien 1 en blocage sur
cette saillie 56 soit situé au droit des moyens 18 de rupture transversale et des
moyens 19 pour tenir le lien. Par exemple, il est prévu deux saillies 56 de part et
d'autre du trou 34 (dans la direction du lien 1).
[0063] La plaque 23, 47 est au moins sensiblement dans le plan d'ouverture et de maintien
des ventouses des moyens 17 (correspondant au plan de la face de dessus 4).
[0064] Ainsi que cela résulte de ce qui précède, les moyens 20 pour enlever le lien 1 sont,
structurellement parlant, constitués des moyens 17. Les moyens 17 pour tenir le paquet
2 deviennent des moyens 20 pour enlever le lien 1 lorsque en premier lieu le lien
1 a été rompu par les moyens 18, en deuxème lieu, le lien 1 est tenu, à un endroit
par les moyens 19, en troisième lieu le paquet 2 est placé au-dessus d'un espace libre
26 et, en quatrième lieu lorsque les moyens 17 (les ventouses) sont rendus inactifs
(par coupure de l'alimentation en vide) alors que, simultanément le lien 1 rompu est
tenu par les moyens 19.
[0065] Préférentiellement il est prévu au moins un enesemble monobloc de moyens 18, 19 par
lien 1. Cet ensemble est situé, en position de travail dans la partie médiane 9a de
la partie supérieure 9 du lien, là où l'espace 8 peut être le plus important. Par
exemple, l'ensemble de moyens 18, 19 est situé dans ou au voisinage du plan Q. Dans
le cas d'un paquet 2 à deux liens 1, il est prévu une paire d'ensembles de moyens
18, 19 symétriques par rapport au plan Q ou à l'axe 28. Dans leur position escamotée
ce ou ces ensembles de moyens 18, 19 sont situés à proximité immédiate de la colonne
29 et, au contraire en sont écartés en position de travail étant alors situés entre
la colonne 19 et les ventouses des moyens 17.
[0066] Afin de permettre la coopération du lien 1 avec les moyens 18, 19 c'est-à-dire d'amener
les moyens 18, 19 de leur position escamotée à leur position de travail, par coulissement
horizontal transversalement au lien 1, le lien 1 venant alors se placer sur la plaque
commune 23, 47 contre la ou les saillies 56 et au droit de l'organe de rupture 24
et du mors mobile 49, il est prévu, d'une part que la plaque commune 23, 47 ait un
bord d'attaque 57 du lien 1 effilé c'est-à-dire aminçi à la manière d'un tranchant
et une face horizontale inférieure lisse. D'autre part, afin de faciliter le glissement
de la plaque commune 23, 47 entre la face de dessus 4 et le lien 1, il est prévu que
le dispositif 16 comporte, également des moyens 58 agissant mécaniquement sur le paquet
2 et/ou le lien 1 de manière à écarter transversalement et verticalement le lien 1
du paquet pour réaliser l'espace 8.
[0067] Ces moyens 58 comprennent, par exemple, en combinaison, les moyens 17 pour tenir
le paquet 2, à l'état actif, et en poussoir 59 dirigé verticalement et vers le bas,
terminé par une surface d'action horizontale inférieure 60 située en situation active
légèrement en dessous du plan de tenue des moyens 17 pour tenir le paquet 2. Le décalage
vertical entre le plan de tenue des moyens 17 et la surface d'action 60 détermine
la profondeur de la cuvette formant l'espace 8. Ce décalage dépend du degré du déformabilité
du paquet 2.
[0068] Dans une première variante, préférentielle (cas de figure) le poussoir 59 est statique
et constitué simplement par la colonne 29 dont la face horizontale inférieure constitue
la surface d'action 60.
[0069] Dans une deuxième variante (non représentée), le poussoir est dynamique et comporte
une surface d'action 60 positivement déplacée relativement par rapport à la colonne
29 grâce notamment à une vérin porté par la colonne 29 verticalement, entre sa situation
active inférieure et une situation escamotée supérieure.
[0070] Le dispositif 16 qui vient d'être décrit peut comporter une suspente 61 supportant
en premier lieu rigidement et fixement les moyens 17 pour tenir le paquet 2 ainsi
que en deuxième lieu le poussoir 59, la position générale d'ensemble des moyens 17
pour tenir le paquet 2 et du poussoir 59 étant fixe en plan horizontal et, en troisième
lieu d'une part un ensemble de rupture et de maintien 18, 19 du lien 1 mobile dans
son ensemble, entre les positions d'ensemble escamotée et de travail, et, d'autre
part, les moyens d'entraînement 45, 53 de l'ensemble 18, 19 et les moyens de commande
de ces moyens d'entraînement.
[0071] Une telle suspente 61 prolongeant verticalement vers le haut la colonne 29 est destinée,
par exemple à être fixée à la tête d'un robot manipulateur. Un tel robot pourvu ainsi
d'un tel dispositif 16 peut faire partie d'un appareil d'alimentation en découpes
3 d'un ou plusieurs magasins 13 d'une machine, notamment d'emballage, les découpes
3 étant empilées pour former un ou plusieurs paquets 2, chaque paquet 2 étant originellement
d'une part pourvu d'un lien tel que 1 et étant d'autre part situé en un emplacement
de stockage 12 écarté d'un emplacement de distribution 13.
[0072] On se réfère maintenant aux figures 2A à 2D, 3A à 3D qui illustrent le procédé dans
le cas d'un dispositif ainsi qu'il vient d'être décrit.
[0073] Initialement (figures 2A, 3A), le paquet 2 avec ses liens 1 est placé à l'emplacement
de stockage 12 , la face de dessus 5 étant libre et horizontale. Le dispositif 16
est amené par le robot manipulateur au dessus de la face de dessus 5 et déplacé (flèche
F1) vers le paquet 2, les déplacements du robot étant programmés à cet effet), les
moyens 17 étant inactifs (pas de vide dans les ventouses), les moyens 18 de rupture
et les moyens 19 pour tenir un lien étant dans leurs positions inactive et escamotée.
[0074] Puis (figures 2B, 3B), la surface d'action 60 du poussoir 59 vient contre la zone
centrale de la face de dessus 4 en appuiement dessus vers le bas (flèche F2). Les
moyens 17 sont sont mis en oeuvre (vide dans les ventouses). Il s'ensuit la création
pour chaque lien 1 (plus précisément chaque partie supérieure 9 de chaque lien 1)
d'un espace 8. Les ensembles 18, 19 sont déplacés en sens opposés de leurs positions
inactive escamotée à leurs position inactive de travail, par glissement sur la face
de dessus 4, les liens 1 étant placés sur les plaques 23, 47. Ces déplacements se
font selon les flèches F3. Ces ensembles 18, 19 sont alors déplacés en sens horizontal
vers l'extérieur de la face de dessus 4 c'est-à-dire vers la face de côté 7.
[0075] Puis (figures 2C, 3C), les organes, composants, ensembles, etc... constituant le
dispositif 16 restant dans leur même situation, le dispositif 16 est déplacé vers
le haut (flèche F4) pour quitter l'emplacement de stockage 12. Le maintien du paquet
2 est assuré par les moyens 17 (ventouses sous vide) et, également part les moyens
17, 18, plus spécialement les plaques 23, 47 placées sous les liens 1. Il s'ensuit
également, sous la charge 2 la création d'un espace de chute 26.
[0076] Puis, le paquet 2 est amené, par le déplacement du dispositif 16 mû par le robot
à l'aplomb mais écarté d'un magasin 13, un espace de chute 26 étant préservé.
[0077] Puis (figures 2D, 3D), on cesse d'activer les moyens 17 et on fait passer les moyens
18, 19 à leur position active. Les liens 1 sont rompus à l'endroit des organes de
rupture 24 tout en étant maintenus à une extrémité proche de la zone de rupture par
les moyens 19 et les découpes 3 sont libérées des moyens 17 et des liens 1 et tombent
verticalement, (flèches F5), du fait de leur propre poids dans le magasin 13. Lors
de ce déplacement, les liens 1 sont dégagés du paquet 2 au moins en partie. La fin
du dégagement, si nécessaire, est assurée par un écartement du dispositif 16 et du
magasin 13, notamment vertical ascendant (flèche F6).
[0078] Ensuite, les moyens 18, 19 peuvent être rendus inactifs pour libérer les liens 1
placés notamment dans une zone de décharge.
[0079] Le cycle peut alors recommencer avec un autre paquet 2 lorsque le magasin 13 le permet
ou sur un autre magasin 13.
[0080] L'invention permet, on le comprend, la réalisation de lignes d'emballage flexibles
et automatiques à haute cadence sans manipulation manuelle.
1) Procédé pour rompre et enlever un lien (1) entourant un paquet (2) et situé dans
un plan vertical, grâce à un dispositif (16) comprenant des moyens (17) pour tenir
le paquet, des moyens (18) de rupture transversale du lien (1), des moyens (19) pour
tenir le lien et des moyens (20) pour enlever le lien (1) rompu du paquet (2), dans
lequel, successivement, on maintient le paquet (2), on amène le lien (1) à rompre
et enlever et les moyens (18) de rupture à proximité réciproque en vue de leur coopération,
on met en oeuvre les moyens (18) de rupture pour rompre transversalement le lien (1),
et on dissocie le lien (1) ainsi rompu et le paquet (2) grâce aux moyens (19, 20)
pour tenir et pour enlever le lien (1) caractérisé en qu' en combinaison on rompt
le lien (1) dans sa ou dans une partie supérieure (9) et pour dissocier le lien (1)
ainsi rompu et le paquet (2) simultanément d'une part on tient le lien (1) à l'endroit
ou au voisinage de cette partie (9) et d'autre part, on cesse de tenir le paquet (2),
de manière que le paquet (2) seulement soumis à son propre poids chute en se dissociant
du lien (1) rompu.
2) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on tient le paquet (2)
suspendu par dessus notamment par succion par le vide et on cesse de tenir le paquet
(2) suspendu notamment en cessant l'alimentation en vide.
3) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
l'on rompt transversalement le lien (1) soit mécaniquement, par coupe, notamment par
cisaillement ou poinçonnage, soit par fusion.
4) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que
l'on tient le lien (1) par pincement et à cet effet on fait notamment coopérer le
lien (1) avec une pince (21) et on introduit le mors inférieur (22) de la pince (21)
entre le lien (1) et le paquet (2), à l'endroit ou au voisinage de la partie supérieure
(9) du lien (1).
5) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
pour amener le lien (1) et les moyens (18) de rupture à proximité réciproque en vue
de leur coopération, on introduit une platine (23) formant contrepartie des dits moyens
opposée à l'organe de rupture transversale (24) entre le lien (1) et le paquet (2)
à l'endroit ou au voisinage de la partie supérieure (9) du lien (1) ; on introduit
le mors inférieur (22) et la platine (23) formant contrepartie, simultanément ou sensiblement
simultanément, entre le lien (1) et le paquet (2) ; pour introduire le mors inférieur
(22) et/ou la platine (23) formant contrepartie entre le lien (1) et le paquet (2),
on réalise un écartement transversal du lien (1) et du paquet (2) ; et dans le cas
d'un paquet (2) présentant une certaine flexibilité, pour réaliser cet écartement
on agit sur le paquet (2) pour lui imprimer une certaine déformation en creux dans
laquelle est créé l'écartement (8) et à cet effet on exerce sur le paquet (2), de
part et d'autre du lien (1) deux forces en sens opposés, à savoir on tient le paquet
(2) suspendu localement d'un côté du lien (1) en plusieurs localisations définissant
un polygone de suspension et on appuie localement sur le paquet (2) vers le bas de
l'autre côté du lien (1) dans le polygone de suspension dans des localisations écartées
longitudinalement le long du lien (1).
6) Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'on introduit le mors
inférieur (22) et/ou la platine (23) formant contrepartie à proximité de la localisation
d'appui sur le paquet (2) vers le bas, et, à cet effet on applique d'abord le mors
inférieur (22) et/ou la platine (23) formant contrepartie sur le paquet (2) en une
localisation écartée transversalement du lien (1), et, ensuite, une fois l'écartement
transversal (8) entre le lien (1) et le paquet (2) réalisé on fait glisser transversalement
le mors inférieur (22) et/ou la platine (23) formant contrepartie en direction du
lien (1).
7) Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
l'on saisit d'abord le paquet (2) en un premier emplacement de stockage (12), on déplace
ensuite le paquet jusqu'au dessus, à l'aplomb et à proximité d'un second emplacement
de distribution (13) et dans cette situation on rompt en enlève le lien (1).
8) Procédé dans le cas d'un paquet (2) entouré de plusieurs liens (1) selon l'une
quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'on rompt et enlève les
différents liens (1) simultanément.
9) Procédé dans le cas d'un paquet (2) entouré d'au moins deux liens (1) dans deux
plans parallèles écartés définissant sur le paquet une zone médiane (10) et deux zones
latérales (11), selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce
que l'on tient le paquet (2) par les deux zones latérales (11) suspendu par sa périphérie
extérieure et on appuie sur la zone médiane (10) et centrale du paquet (2).
10) Procédé d'alimentation en découpes (3) d'un ou plusieurs magasins (13) d'une machine,
notamment d'emballage, les découpes (3) étant empilées horizontalement pour former
un ou plusieurs paquets, chaque paquet étant originellement d'une part entouré d'au
moins un lien (1) situé dans un plan vertical et d'autre part situé en un premier
emplacement de stockage (12) écarté du magasin (13) dans lequel le paquet (2) de découpes
(3) dépourvu de lien (1) doit être finalement placé pour son utilisation ultérieure,
les découpes (3) étant destinées à constituer des contenants d'emballage de contenus,
caractérisé par le fait que l'on prend un paquet (2) de l'emplacement de stockage
(12), on le transporte à l'aplomb du magasin (13) constituant un emplacement de distribution
et on rompt et enlève le ou les liens (1) du paquet (2) de découpes (3) par le procédé
selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.
11) Dispositif pour rompre et enlever un lien (1) entourant un paquet (2) et situé
dans un plan vertical, comprenant des moyens (17) pour tenir le paquet (2), des moyens
(18) de rupture transversale du lien (1), des moyens (19) pour tenir le lien (1) et
des moyens (20) pour enlever le lien (1) rompu du paquet (2), caractérisé en ce que
d'une part les moyens (19) pour tenir le paquet (2) sont des moyens pour tenir le
paquet (2) suspendu par dessus se trouvant soit dans un état actif où ils tiennent
le paquet (2), soit dans un état inactif où ils ne tiennent pas le paquet (2) et,
d'autre part, les moyens (20) pour enlever le lien (1) rompu du paquet (2) sont constitués
par les moyens (17) pour tenir le paquet (2) suspendu passant de l'état actif à l'état
inactif et placés au dessus d'un espace libre (26) de chute du paquet (2).
12) Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens pour tenir
le paquet et pour enlever le lien rompu du paquet comprennent plusieurs ventouses
de succion par le vide dirigées vers le bas définissant un polygone rigide de suspension
du paquet, la pluralité de ventouses étant alimentées en vide par des moyens d'alimentation
en vide de façon synchrone, associées à des moyens d'alimentation en vide auxquels
sont associés des moyens de commande de fonctionnement et de l'arrêt des moyens d'alimentation
en vide.
13) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en
ce que les moyens (18) de rupture transversale du lien (1) sont soit des moyens mécaniques
de coupe par cisaillement ou poinçonnage, soit des moyens aptes à faire fondre le
lien (1), tels qu'un poinçon coopérant avec un trou (34) en regard de la platine (23)
formant contrepartie ou un tranchant de cisaille ou un dispositif chauffant notamment
tel qu'une résistance électrique.
14) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce
que les moyens (18) de rupture transversale du lien (1) comprennent un support supérieur
(31) ; une platine (23) formant contrepartie, plane, mince, horizontale, associée
rigidement au support (31) à son extrémité inférieure (32) ; un organe de rupture
transversale du lien (24), déplacable en direction verticale dans le support (31)
au dessus et à l'aplomb de la platine (23) formant contrepartie pour l'organe de rupture
(24), entre une position supérieure écartée inactive et une position inférieure rapprochée
active dans lesquelles l'organe de rupture (24) est, respectivement écarté et proche
verticalement de la platine (23) formant contrepartie monté sur le support (31) coulissant
verticalement ou pivotant autour d'un axe parallèle à la platine (23) formant contrepartie
; des moyens d'entrainement (23) de l'organe de rupture (24) entre ses deux positions
comportant des moyens élastiques sollicitant en permanence l'organe de rupture (24)
et/ou des moyens de déplacement positif de l'organe de rupture tels qu'un vérin ;
et des moyens de commande des moyens d'entrainement (33).
15) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce
qu'il comporte des moyens d'entraînement (45) aptes à déplacer les moyens (18) de
rupture relativement aux moyens (17) pour tenir le paquet entre une position escamotée
et une position de travail ou les moyens (18) sont respectivement écartés transversalement
et à l'endroit du lien (1).
16) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 15, caractérisé en ce
que les moyens (19) pour tenir le lien sont de type pince ayant deux mors entre lesquels
le lien peut être tenu et comprennent un support supérieur (46) ; un mors inférieur
(47) fixe, plan, mince, horizontal associé rigidement au support (46) à son extrémité
inférieure (48) ; un mors supérieur (49) mobile déplacable en direction verticale
dans le support (46) au dessus et à l'aplomb du mors fixe (47) avec lequel peut coopérer
le mors mobile (49), entre une position supérieure écartée inactive et une position
inférieure rapprochée active dans lesquelles le mors mobile (49) est respectivement
écarté et en appui verticalement sur le mors fixe (47) ; des moyens d'entrainement
(50) du mors mobile (49) entre ces deux positions comportant des moyens élastiques
(51) sollicitant en permanence le mors mobile (49) vers le mors fixe (47) et/ou des
moyens de déplacement positif (52) du mors mobile tel qu'un vérin ; et des moyens
de commande des moyens d'entrainement (50).
17) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, caractérisé en ce
qu'il comporte des moyens d'entraînement (53) aptes à déplacer les moyens (19) pour
tenir le lien (1) entre une position escamotée et une position de travail où les moyens
(19) sont respectivement écartés transversalement et à l'endroit du lien (1).
18) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 16, caractérisé en ce
que les moyens de rupture (18) transversale et les moyens (19) pour tenir le lien
sont situés à proximité immédiate l'un de l'autre et forment un ensemble monobloc.
19) Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que les supports (31,
46), les moyens d'entrainement (33, 50) et les moyens de commande des moyens (18)
de rupture transversale et des moyens (19) pour tenir le lien sont au moins partiellement
communs, la platine (23) formant contrepartie et le mors fixe (47) étant constitués
par une plaque commune, les moyens d'entraînement (45, 53) étant communs, l'ensemble
constituant un sous-ensemble de rupture et de maintien du lien, la plaque commune
(23,47) comportant au moins une saillie (56) de blocage transversal du lien (1) placée
dans une position telle que le lien (1) en blocage sur cette saillie (56) soit situé
au droit des moyens (18) de rupture transversale et des moyens (19) pour tenir le
lien.
20) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 19, caractérisé en ce
qu'il comporte également des moyens (58) agissant mécaniquement sur le paquet (2)
et/ou le lien (1) de manière à écarter transversalement et verticalement le lien (1)
du paquet (2) en créant un espace (8) comprennant, en combinaison, les moyens (17)
pour tenir le paquet (2), à l'état actif, et un poussoir (59) dirigé verticalement
et vers le bas, terminé par une surface d'action horizontale inférieure (60), située
en situation active légèrement en dessous du plan de tenue des moyens (17) pour tenir
le paquet (2).
21) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 11 à 20, caractérisé en ce
qu'il comporte une suspente (61) supportant en premier lieu rigidement et fixement
les moyens (17) pour tenir le paquet (2) ainsi que en deuxième lieu de poussoir (59)
, la position générale d'ensemble des moyens (17) pour tenir le paquet (2) et du poussoir
(59) étant fixe en plan horizontal et, en troisième lieu d'une part un ensemble de
rupture et de maintien (18, 19) du lien (1) mobile dans son ensemble entre les positions
d'ensemble escamotée et de travail, et, d'autre part, les moyens d'entrainement (45,
53) de l'ensemble (18, 19) et les moyens de commande de ces moyens d'entrainement
(45, 53) et en ce qu'il comporte sur un même support (29) au moins une paire de ventouses
écartées transversalement l'une de l'autre comporte au moins et notamment deux paires
de ventouses écartées longitudinalement l'une de l'autre, un poussoir central (59)
et au moins une paire d'ensemble de rupture et de maintien d'un lien (18, 19) placés
chacun respectivement entre le poussoir et les ventouses.
22) Appareil d'alimentation en découpes (3) d'un ou plusieurs magasins (13) d'une
machine, notamment d'emballage, les découpes (3) étant empilécs horizontalement pour
former un ou plusieurs paquets (2), chaque paquet (2) étant originellement d'une part
pourvu d'un lien (1) situé dans un plan vertical et d'autre part situé en un premier
emplacement de stockage (12) écarté du magasin (13), caractérisé par le fait qu'il
comporte un robot manipulateur sur le tête duquel est fixé un dispositif selon l'une
quelconque des revendications 11 à 21.