[0001] La présente invention est relative à un fermoir de bracelet comportant un premier
élément attaché à l'une des extrémités du bracelet et un second élément attaché à
l'autre extrémité du bracelet, les premier et second éléments coopérant entre eux
pour assurer la fermeture du fermoir par superposition desdits éléments, le premier
élément portant un crochet pourvu d'un bec dirigé perpendiculairement à la direction
longitudinale du bracelet et le second élément étant percé d'au moins une ouverture
dans laquelle peut être introduit le crochet, une gâchette étant montée prisonnière
sous ledit second élément et coulissant par rapport à lui, la gâchette présentant
une portion émergeant latéralement dudit second élément sous l'action de rappel d'un
ressort, ladite portion servant de bouton-poussoir pouvant être actionné par un doigt
pour déplacer la gâchette à l'encontre de l'action du ressort, ladite gâchette étant
équipée d'un premier trou décalé partiellement par rapport à l'ouverture du second
élément de telle façon que, lorsque le crochet est introduit dans l'ouverture du second
élément, il s'engage ensuite dans le trou de la gâchette et la déplace graduellement
contre l'action du ressort jusqu'à ce que le bec du crochet passe sous la gâchette
et verrouille le premier élément sur le second, ladite gâchette étant déplaçable par
pression du doigt sur le bouton-poussoir pour aligner ladite ouverture avec ledit
premier trou et permettre ainsi l'ouverture du fermoir.
[0002] Un fermoir correspondant à la définition générique qui vient d'être donnée est décrit
dans le document CH-A-568 035 (=US-A-3 913 182). Ce fermoir, développé en particulier
pour un bracelet de montre, comporte deux éléments rigides fixés aux extrémités libres
du bracelet. Un des éléments comporte un crochet qui peut être inséré dans une ouverture
portée par l'autre élément. Cet autre élément comporte une gâchette arrangée pour
verrouiller le crochet quand les éléments sont pressés l'un sur l'autre. La gâchette
comporte un bouton-poussoir émergeant de l'autre élément qui, quand il est pressé
par un doigt, permet le déverrouillage des éléments et l'ouverture du fermoir.
[0003] Un fermoir présentant beaucoup d'analogie avec celui décrit ci-dessus est décrit
dans le document DE-A-35 20 122. En plus du système de verrouillage utilisant un crochet
et une gâchette disposés comme plus haut, le fermoir offre la possibilité de s'étendre
au delà de la simple extension provoquée par l'ouverture de deux lames articulée l'une
sur l'autre et ceci grâce au fait que l'une des lames est montée coulissante dans
un étrier lui-même monté à charnière sur l'autre lame.
[0004] Le document CH-A-553 553 décrit un fermoir permettant le raccourcissement ou l'allongement
d'un bracelet. Dans ce but, il est muni d'une plaque mobile coulissant sous une plaque
fixe, chacune des plaques étant équipée de trous superposés par paires. Dans une paire
de trous peut pénétrer un crochet dont le bec est disposé dans la direction longitudinale
du bracelet. Pour ouvrir le fermoir, on presse sur un poussoir dans le sens longitudinal
du bracelet. Cette construction ne s'adapte donc nullement au fermoir de l'invention.
De plus, cette construction n'envisage nullement un réglage fin, mais un réglage grossier
s'étendant au moins sur la largeur d'un maillon.
[0005] Cependant aucun des documents cités n'offre la possibilité de raccourcir ou de rallonger
quelque peu la longueur du bracelet pour permettre de porter ce bracelet serré ou
lâche autour du bras qui le porte. Or on constate qu'on éprouve souvent le besoin
de procéder à un tel ajustement, car les dimensions du bras changent selon que la
température ambiante est basse ou élevée. Sans réglage possible, le bracelet peut
étrangler le poignet aux températures chaudes de l'été. Inversement, en hiver, ce
même bracelet est libre autour du poignet et s il est utilisé pour attacher une montre,
cette dernière pourra prendre des positions indésirables, par exemple celle de se
trouver sous le poignet. On a constaté également que la différence existant entre
les dimensions d'un poignet gonflé ou rétréci d'une même personne est inférieure à
la largeur usuelle des maillons composant le bracelet. Il ressort de cela qu'ajouter
ou retrancher un maillon normal du bracelet n'est pas entièrement satisfaisant. Certains
fabricants proposent pour cela des demi-maillons, solution toutefois peu esthétique,
coûteuse et difficile à mettre en oeuvre par le porteur du bracelet.
[0006] Pour pallier les inconvénients énumérés ci-dessus, la présente invention propose
un fermoir qui permet d'adapter avec aisance un bracelet au membre qui le porte. Pour
ce faire, le fermoir répondant à la définition générique donnée en préambule à cette
description est caractérisé par le fait que la gâchette est équipée d'un second trou
identique au premier et disposé à côté de lui dans le sens de la direction longitudinale
du bracelet, le crochet pouvant alors être introduit dans le premier ou le second
trou selon que l'on désire un enroulement serré ou lâche du bracelet autour du membre
qui le porte.
[0007] L'invention va être décrite maintenant dans la description qui va suivre en s'aidant
du dessin qui l'illustre à titre d'exemple et dans lequel :
la figure 1 est une vue en perspective du fermoir selon l'invention,
les figures 2a, 2b et 2c montrent une coupe opérée selon la ligne II-II de la figure
1 dans trois situations différentes selon la position du crochet par rapport à l'élément
sur lequel il vient se verrouiller.
la figure 3a est une coupe opérée selon la ligne III-III de la figure 1 et
la figure 3b est une coupe opérée selon la ligne III-III de la figure 1 et selon un
mode d'exécution différent de celui montré en figure 3a.
[0008] La figure 1 est une vue en perspective à échelle agrandie du fermoir de bracelet
selon l'invention. Ce fermoir comporte un premier élément 1 attaché à l'une des extrémités
2 du bracelet 3. Ce premier élément 1 porte un crochet 4 pouvu d'un bec 5, ledit bec
étant dirigé perpendiculairement à là direction longitudinale du bracelet. Le fermoir
comporte encore un second élément 6 attaché à l'autre extrémité 7 du bracelet 3. Ce
second élément 6 est percé d'au moins une ouverture 8 dans laquelle le crochet 4 peut
pénétrer. Sous le second élément 6 est montée une gâchette 9. Cette gâchette est montée
coulissante sous l'élément 6 et y est maintenue prisonnière par des moyens qui seront
discutés plus bas. La gâchette 9 présente en outre une portion 10 qui émerge latéralement
du second élément sous l'action de rappel d'un ressort 12 non représenté ici, mais
qui apparaît aux figures 2a à 2c. Cette portion 10 sert de bouton-poussoir pouvant
être actionné par un doigt, dans le sens de la flèche A, pour déplacer la gâchette
à l'encontre de l'action du ressort. La gâchette est équipée également d'un premier
trou 11. Comme la figure 1 et la figure 2a (qui est une coupe suivant la ligne II-II
de la figure 1) le montrent clairement, le premier trou 11 est décalé partiellement
par rapport à l'ouverture 8 pratiquée dans le second élément 6.
[0009] Les figures 2a à 2c décrivent le fonctionnement du fermoir tel que cela est connu
de l'art antérieur contenu dans les documents cités ci-dessus. La figure 2a montre
le fermoir ouvert tel qu'il se présente aussi en figure 1. Ici la gâchette 9 est poussée
vers l'extérieur de l'élément 6 par l'action du ressort de compression 12. La figure
2b montre que le crochet 4 de l'élément 1 a été introduit dans l'ouverture 8 de l'élément
6 et que, par l'arrondi situé sous le bec 5, il a déplacé la gâchette 9 vers la gauche,
à l'encontre de l'action du ressort 12 qui se trouve alors presque entièrement comprimé.
En finissant d'introduire le crochet 4 dans l'ouverture 8 et le trou 11, on trouve
alors la situation présenté par la figure 2c où le bec 5 du crochet se trouve situé
sous la gâchette 9 de telle sorte que l'élément 1 est verrouillé sur l'élément 6,
la gâchette reprenant alors la position qu'elle avait en figure 2a par l'action de
détente du ressort 12. Pour ouvrir le fermoir il suffira alors de presser avec un
doigt sur la gâchette 9 par l'intermédiaire du bouton-poussoir 10, selon le sens de
la flèche A, pour retrouver la situation de la figure 2b, situation pour laquelle
l'élément 1 peut être séparé de l'élément 6.
[0010] Deux remarques peuvent être faites ici concernant des points de détail mécanisme
présenté.
[0011] La première remarque concerne la gâchette 9 qui doit être pourvue de moyens l'empêchant
de s'échapper de l'élément 6. La figure 2a montre un moyen possible pour atteindre
ce but. On pratique dans la gâchette une rainure 13 légèrement plus longue que la
longueur de l'excursion nécessaire à la gâchette pour remplir son rôle. On place une
vis 14 dans la paroi inférieure 15 complétant l'élément 6, l'extrémité de la vis 14
plongeant dans la rainure 13.
[0012] La seconde remarque concerne la façon dont la gâchette 9 est retenue coulissante
et prisonnière sous l'élément 6. Dans toutes les figures présentées, l'élément 6 comportant
l'ouverture 8 fait partie d'un tube comportant, entre autres, une paroi inférieure
15 et une fermeture 16 à l'une des extrémités du tube. La gâchette est ainsi montée
coulissante et se trouve prisonnière dans le tube en question. On pourrait cependant
imaginer d'autres solutions. Celle par exemple qui consisterait à pratiquer sous l'élément
6 deux glissières en queues d'aronde, ces glissières recevant la gâchette pourvue,
elle, de bords latéraux épousant la forme des glissières pour maintenir ladite gâchette
glissante et prisonnière sous l'élément 6.
[0013] Selon un caractère essentiel de l'invention et comme cela est visible à la figure
1 et aux figures 3a et 3b qui sont des coupes selon la ligne III-III de la figure
1, la gâchette 9 est équipée d'un second trou 17, identique au premier 11 et disposé
à côté de lui dans le sens de la direction longitudinale du bracelet. Ainsi, le crochet
4 peut-être introduit dans le premier trou 11 (figure 3a) ou le second trou 17 (figure
3b) selon que l'on désire respectivement un enroulement serré ou lâche du bracelet
autour du poignet. On voit que les trous 11 et 17 sont relativement près l'un de l'autre,
ceci compensant généralement l'augmentation du périmètre du poignet par temps chaud.
Par temps chaud on introduit le crochet dans le trou 17 et par temps froid, dans le
trou 11. On est ainsi assuré d'un pot aisé du bracelet en toutes circonstances.
[0014] La figure 3a montre que l'ouverture 8 est unique et qu'il donne accès à la fois aux
deux trous 11 et 17 portés par la gâchette 9. La figure 3b montre un mode d'exécution
différent de l'élément 6 qui comporte ici deux ouvertures distinctes 18 et 19 donnant
accès respectivement aux premier 11 et second 17 trous percés dans la gâchette 9.
Dans certaines circonstances, cet autre mode d'exécution peut faciliter l'introduction
du crochet dans le trou recherché.
[0015] Si l'on revient à la figure 1, on voit qu'au premier élément 1 est attaché, outre
l'extrémité 2 du bracelet 3, un premier bras 20 et qu au second élément 6 est attaché,
outre l'extrémité 7 du bracelet 3, un second bras 21. Les extrémités libres des bras
20 et 21 sont réunies ensemble au moyen d'une charnière 22. On a affaire ici à fermoir
à boucle déployante, boucle bien connue de l'état de la technique. Pour que ce type
de fermoir puisse s'accommoder de l'ajustement de longueur qui fait l'objet principal
de la présente invention, il est nécessaire que l'un des bras 20 ou 21 puisse être
raccourci, ou rallongé selon que le crochet 4 est introduit respectivement dans le
premier ou le second trou porté par la gâchette.
[0016] La solution adoptée en figure 1 consiste à rendre réglable le second bras 21. Le
bras comporte une première lame 23 dont l'une des extrémités porte la charnière 22,
et une seconde lame 24 munie de coulisses opposées 25 et dans lesquelles est engagée
la première lame 23. La seconde lame 24 est attachée au second élément 6. Pour limiter
la course d'une lame par rapport à l'autre on a prévu un dispositif comportant une
vis 26 avec écrou, ce dernier étant engagé dans une rainure 27 dont la longueur est
limitée.
[0017] Il est évident que le fermoir de l'invention n'est pas limité à l'utilisation de
la boucle déployante formé par les bras 20 et 21. Les éléments 1 et 6 pourraient n'être
attaché qu'aux extrémités du bracelet, ce bracelet pouvant être quelconque, par exemple
formé de maillons ou encore fait en cuir.
1. Fermoir de bracelet comportant un premier élément (1) attaché à l'une des extrémités
(2) du bracelet (3) et un second élément (6) attaché à l'autre extrémité (7) du bracelet
(3), les premier et second éléments coopérant entre eux pour assurer la fermeture
du fermoir par superposition desdits éléments, le premier élément portant un crochet
(4) pourvu d'un bec (5) dirigé perpendiculairement à la direction longitudinale du
bracelet et le second élément étant percé d'au moins une ouverture (8) dans laquelle
peut être introduit le crochet, une gâchette (9) étant montée prisonnière sous ledit
second élément et coulissante par rapport à lui, la gâchette présentant une portion
(10) émergeant latéralement dudit second élément sous l'action de rappel d'un ressort
(12), ladite portion servant de bouton-poussoir pouvant être actionné par un doigt
pour déplacer la gâchette à l'encontre de l'action du ressort, ladite gâchette étant
équipée d'un premier trou (11) décalé partiellement par rapport à l'ouverture du second
élément de telle façon que lorsque le crochet est introduit dans l'ouverture du second
élément, il s'engage ensuite dans le trou de la gâchette et la déplace graduellement
contre l'action du ressort jusqu'à ce que le bec du crochet passe sous la gâchette
et verrouille le premier élément sur le second, ladite gâchette étant déplaçable par
pression du doigt sur le bouton-poussoir pour aligner ladite ouverture avec ledit
premier trou et permettre ainsi l'ouverture du fermoir, caractérisé par le fait que
la gâchette est équipée d'un second trou (17) identique au premier et disposé à côté
de lui dans le sens de la direction longitudinale du bracelet, le crochet pouvant
alors être introduit dans le premier ou le second trou selon que l'on désire un enroulement
serré ou lâche du bracelet autour du membre qui le porte.
2. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le second élément
(6) comporte une seule ouverture (8) donnant accès aux premier (4) et second (17)
trous portés la gâchette (9).
3. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le second élément
(6) comporte des première (18) et seconde (19) ouvertures disposées côte à côte, lesdites
première et seconde ouvertures donnant accès respectivement aux premier (4) et second
(17) trous portés par la gâchette (9).
4. Fermoir selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'aux premier (1) et
second (6) éléments sont attachés respectivement des premier (20) et second (21)
bras dont les extrémités libres sont réunies ensemble au moyen d'une charnière (22),
l'un desdits bras étant conformé de telle façon que sa longueur puisse se raccourcir
ou s'allonger selon que le crochet porté par le premier élément est introduit respectivement
dans le premier ou dans le second trou porté par la gâchette.
5. Fermoir selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le second bras (21)
comporte une première lame (23) dont une des extrémités porte ladite charnière (22)
et une seconde lame (24) munie de coulisses opposées (25) et dans lesquelles est engagée
ladite première lame, ladite seconde lame étant attachée audit second élément, lesdites
première et seconde lames étant pourvues d'un dispositif (26, 27) limitant la course
desdites lames l'une par rapport à l'autre.