[0001] Le contact des mains avec une béquille de manoeuvre d'une porte est de nature à constituer
un risque de transmission de germes infectieux ou d'agents pathogènes. Ceci est particulièrement
le cas dans les hôpitaux ainsi que dans les toilettes installées dans des lieux publics.
Toutefois en de très nombreux autres cas les poignées de porte peuvent constituer
un support de transmission de germes infectieux entre deux individus.
[0002] C'est pourquoi la présente invention a pour objet une béquille de manoeuvre du pène
d'une porte ou similaire, qui est spécialement conçue pour éliminer les risques de
transmission de ce genre.
[0003] A cet effet cette béquille, qui comporte une poignée de manoeuvre solidaire d'une
tige carrée d'entraînement, est caractérisée en ce qu'elle est associée à un organe
apte à assurer l'application d'un produit aseptisant sur sa poignée de manoeuvre sous
l'effet d'un déplacement relatif de l'une de ces pièces par rapport à l'autre et il
est prévu des moyens mécaniques qui, sous l'effet de la rotation de la béquille lors
de sa manoeuvre, sont capables d'assurer l'armement d'un dispositif apte à provoquer
ultérieurement le mouvement relatif voulu pour l'application d'un produit aseptisant
sur la poignée de manoeuvre, ou la remise de celle-ci en état d'utilisation après
application d'un tel produit.
[0004] Ainsi, après chaque manoeuvre de la poignée, celle-ci fait l'objet d'une application
de produit aseptisant. Ceci évite donc les risques de transmission de germes infectieux
ou agents pathogènes d'une personne à une autre. De plus, grâce à la conception du
dispositif selon l'invention l'application d'un produit aseptisant sur la poignée
de manoeuvre est obtenue sans avoir recours à une énergie extérieure, la simple manoeuvre
normale de la poignée suffisant à armer le mécanisme prévu pour assurer cette application.
[0005] Dans une forme de réalisation particulière du dispositif selon l'invention, la poignée
de manoeuvre de la béquille est montée coulissante et rétractable à l'intérieur d'un
support tubulaire solidaire de la tige carrée de cette béquille et l'application d'un
liquide aseptisant sur cette poignée est assurée par une bague imprégnée de ce liquide,
celle-ci étant disposée à l'entrée du tube support et la poignée rétractable coulissant
à l'intérieur de cette bague lors de ses mouvements de va et vient.
[0006] Dans cette forme de réalisation, il est avantageusement prévu deux mécanismes distincts
coopérant l'un avec l'autre, à savoir :
- un premier mécanisme apte à provoquer la rétraction de la poignée coulissante à
l'intérieur de son support tubulaire, lorsque la béquille est revenue dans sa position
normale d'attente après avoir été manoeuvrée,
- et un second mécanisme capable de repousser la poignée coulissante après sa rétraction
afin de la ramener dans sa position normale d'attente.
[0007] Cependant d'autres particularités et avantages de la béquille de porte selon l'invention
apparaitront au cours de la description suivante. Celle-ci est donnée en référence
au dessin annexé à simple titre indicatif, et sur lequel :
La figure 1 est une vue en élévation de face, avec arrachements, du dispositif de
béquille de porte selon l'invention, la poignée de celle-ci étant représentée en cours
de manoeuvre.
La figure 2 en est une vue en coupe horizontale selon la ligne II-II de la figure
1, la poignée de manoeuvre étant représentée en position d'attente.
La figure 3 est une vue partielle suivant un même plan de coupe, mais à échelle différente,
illustrant un détail de fonctionnement.
La figure 4 est une vue similaire à la figure 2, mais qui représente une autre forme
de réalisation du dispositif selon l'invention.
La figure 5 est une vue partielle en élévation de face d'un détail de cette seconde
forme de réalisation.
[0008] Le dispositif selon l'invention comporte un boîtier 1 destiné à être fixé contre
une porte P pour l'entraînement du pène 2 de fermeture de celle-ci. La poignée de
manoeuvre 3 de ce dispositif affecte une forme cylindrique et l'une de ses extrémités
est montée coulissante dans un fourreau tubulaire 4, lui-même fixé à l'intérieur d'un
support 5, également tubulaire. Ce dernier est logé à l'intérieur d'un boîtier 1,
lequel comporte une ouverture 6 permettant à la poignée 3 de faire saillie à l'extérieur.
L'extrémité opposée du support tubulaire 5 porte un col 7 monté rotatif dans la paroi
correspondante du boîtier 1 et sur lequel est fixé le carré 8 d'entraînement de la
serrure correspondante. Cependant il n'y a pas lieu de décrire celle-ci puisqu'il
s'agit d'une serrure de type usuel.
[0009] Lorsqu'elle est en attente d'utilisation, la poignée de manoeuvre 3 du présent dispositif
se trouve dans la position horizontale 3a représentée en traits mixtes sur la figure
1. Pour commander l'effacement du pène 2, il convient d'abaisser cette poignée vers
le bas selon la flèche F, par pivotement du support tubulaire 5 autour de l'axe du
col 7. Bien entendu l'ouverture 6, prévue sur le côté correspondant du boîtier 1,
présente une forme allongée de longueur telle qu'elle permette le débattement de la
poignée 3 jusque dans sa position 3b correspondant à son abaissement maximum (voir
figure 1).
[0010] A l'entrée du fourreau 4, il est prévu une bague 9, en matière spongieuse ou fibreuse,
qui est disposée autour de la poignée de manoeuvre 3. A cette bague est suspendue
une bande 10, également en matière spongieuse ou fibreuse. L'extrémité inférieure
de celle-ci est destinée à plonger à l'intérieur d'un petit réservoir 11 contenant
un liquide aseptisant 12, et ce lorsque la poignée 3 est abaissée, ce réservoir étant
situé à la partie inférieure du boîtier 1 (voir figure 1). Ainsi, ce liquide aseptisant
imprègne la bague 9 et peut ainsi être appliqué sur la surface de la poignée 3, dans
les conditions exposées par la suite.
[0011] Cette poignée de manoeuvre est associée à deux mécanismes destinés à assurer successivement
:
- la rétraction de cette poignée à l'intérieur du fourreau 4, lorsque la béquille
est revenue en position d'attente après avoir été manoeuvrée,
- le refoulement de cette meme poignée après sa rétraction afin de la ramener dans
sa position normale d'attente.
[0012] Le premier de ces mécanismes comprend un ressort de traction 13 dont une extrémité
est fixée en 14 dans le fond du fourreau 4, cependant que l'autre est attachée sur
un doigt 15 porté par l'extrémité de la poignée 3 qui est engagée dans ce fourreau.
Ce doigt fait saillie en dehors de la poignée 3 et est monté coulissant dans une fente
longitudinale 16 ménagée dans le fourreau 4. De plus l'extrémité libre de ce doigt
porte un galet 17 disposé en regard d'un chemin de guidage 18 dont le contour correspond
à un arc de cercle dont le centre O coîncide avec l'axe du col 7 de tourillonnement
du support tubulaire 5. Ainsi tant que le galet 17 se trouve en regard de ce chemin
de guidage 18, le ressort de traction 17 ne peut pas provoquer la rétraction de la
poignée 3 à l'intérieur du fourreau 4. Cependant le chemin de guidage 18 se termine
vers le haut au niveau de la ligne AB (voir figure 1) située au dessous de la position
relevée d'attente 3a de la poignée. Ainsi, lorsqu'après avoir été abaissée celle-ci
est ramenée dans sa position d'attente, le galet 17 échappe au chemin de guidage 18,
ce qui permet alors au ressort 13 d'exercer son action.
[0013] Quant au second mécanisme associé à la poignée 3, il comprend un ressort de poussée
19 constitué par un ressort à boudin disposé entre le fourreau 4 et le support tubulaire
5. Les extrémités de ce ressort s'appuient respectivement contre le fond du support
tubulaire 5 et contre une bague 20 disposée en regard du doigt 15.
[0014] Du côté opposé au galet 17 porté par ce doigt 15, la bague 20 porte elle-même un
ergot 21 faisant saillie à l'extérieur du support tubulaire 5 à travers une fente
longitudinale 22 de celui-ci. L'extrémité de cet ergot est pourvue d'un galet 23 qui
est disposé en regard d'une rampe fixe 24 formant came. Le profil de cette rampe est
tel que, lors de l'abaissement de la poignée 3 vers le bas, elle provoque le recul
du galet 23, et par suite de la bague 20 vers le fond du support tubulaire 5, ce qui
entraîne la compression du ressort de poussée 19.
[0015] A son extrémité tournée vers l'axe de rotation O, la bague 20 porte un cliquet élastique
25 qui est destiné à s'accrocher dans une ouverture 26 du fourreau 4, et ce lorsque
cette bague a été repoussée dans sa position de recul maximum. Comme représenté sur
la figure 3, l'extrémité de ce cliquet fait alors légèrement saillie à l'intérieur
du fourreau 4. Ainsi, lorsque la poignée 3 arrive elle-même dans sa position de rétraction
maximum, son extrémité vient agir sur ce cliquet pour le dégager de l'ouverture 26
et libérer ainsi la bague 20.
[0016] Le fonctionnement du présent dispositif est le suivant :
1° - Abaissement de la poignée pour l'avancement du pène de la serrure :
[0017] Comme déjà indiqué, la poignée 3 pivote alors autour de l'axe O avec son fourreau
4 et son support tubulaire 5. Cependant ce mouvement de pivotement vers le bas a pour
conséquence que la rampe 24 formant came repousse la bague 20 vers l'axe O en assurant
ainsi la compression du ressort de poussée 19 (voir figure 1). En fin de mouvement
le cliquet 25 vient s'accrocher dans l'ouverture 26 du fourreau 4 comme déjà expliqué
précédemment. Ainsi, l'abaissement de la poignée a eu pour conséquence d'armer en
quelque sorte ce ressort sans que celui-ci puisse agir sur la poignée 3.
[0018] Du reste il convient de noter que pendant tout son mouvement de descente, cette poignée
se trouve maintenue dans sa position saillante en dehors du fourreau 4. En effet pendant
tout ce mouvement le galet 17 du doigt 15 reste au contact du chemin circulaire de
guidage 18, ce qui empêche une rétraction provoquée par le ressort de traction 13.
2°- Remontée de la poignée de manoeuvre :
[0019] Lors de ce mouvement, le ressort 13 du second mécanisme reste armé mais neutralisé
du fait de l'accrochage du cliquet 25 dans l'ouverture 26 du fourreau 4.
[0020] De même le ressort 13 du premier mécanisme est neutralisé pendant la presque totalité
de ce mouvement de relèvement puisque le galet 17 du doigt 15 reste au contact du
chemin circulaire de guidage 18. Cependant lorsque la poignée 3 parvient dans sa position
relevée 3a d'attente, le galet 17 échappe au chemin de guidage 18 qui s'interrompt
au niveau de la ligne AB.
[0021] En conséquence le doigt 15 est libéré de sorte que le ressort 13 provoque immédiatement
une rétraction de la quasi totalité de la poignée 3 à l'intérieur de son fourreau
4.
3°- Retour de la poignée en position d'attente :
[0022] Lorsque cette poignée parvient au bout de sa course de rétraction à l'intérieur du
fourreau 4, son extrémité interne vient agir sur le cliquet 25 pour le dégager de
l'ouverture 26 (voir figure 3). En conséquence la bague 20 est libérée de sorte que
le ressort de poussée 19 cesse d'être neutralisé et qu'il peut en conséquence repousser
la poignée 3 dans sa position saillante d'attente.
4°- Opération proprement dite d'aseptisation de la poignée de manoeuvre :
[0023] Cette aseptisation est assurée par le mouvement de va et vient de cette poignée à
l'intérieur de la bague 9 d'imprégnation, respectivement lors de sa rétraction puis
lors de son déplacement vers l'extérieur. En effet comme cette bague 9 est elle-même
imprégnée de liquide aseptisant par l'intermédiaire de la bande 10, elle assure l'imprégnation
de la surface extérieure de la poignée 3 lors de ce mouvement de va et vient.
[0024] En conséquence après chaque utilisation, la poignée du présent dispositif se trouve
complètement aseptisée. Ceci évite donc les risques de transmission de germes infectieux
ou agents pathogènes par contact des mains avec cette poignée.
[0025] Eventuellement, la bague 9 d'imprégnation peut être associée à une bague d'essuyage
en caoutchouc afin que l'opération proprement dite d'imprégnation s'effectue lors
de la rétraction de la poignée 3, son déplacement ultérieur en position saillante
d'attente ayant pour effet de provoquer ensuite son essuyage par la bague en caoutchouc.
Par ailleurs l'imprégnation de la bague 9 peut être assurée par tout moyen approprié
autre que la languette 10 plongeant dans le réservoir fixe 11. Ainsi, cette bague
peut éventuellement est raccordée à un petit réservoir rapporté sur le support tubulaire
5. Dans un cas comme dans l'autre, il convient évidemment de prévoir un orifice permettant
de procéder périodiquement au remplissage du réservoir prévu, cet orifice étant ensuite
fermé par un obturateur.
[0026] Du reste il est bien évident que le dispositif selon l'invention n'est pas limité
à l'exemple décrit ci-dessus. Ainsi, les moyens mécaniques constituant les deux mécanismes
associés à la poignée de manoeuvre pourraient être remplacés par des moyens équivalents
pour autant que :
- l'un de ces mécanismes soit apte à provoquer la rétraction de la poignée coulissante
lorsque la béquille est revenue dans sa position normale d'attente,
- et que l'autre mécanisme soit capable de reousser cette poignée en position saillante
après sa rétraction.
[0027] Le principal avantage du dispositif selon l'invention réside dans le fait que les
mouvements mécaniques nécessaires pour réaliser l'imprégnation de la poignée de manoeuvre
avec un liquide aseptisant sont obtenus sans avoir recours à une source extérieure
d'énergie, par exemple un moteur électrique ou autre, ce qui soulèverait un grand
nombre de difficultés et augmenterait considérablement le prix de revient de l'ensemble.
En effet dans le cas présent, ces mouvements mécaniques de va et vient de la poignée
de la béquille sont obtenus automatiquement sous l'effet de la manoeuvre normale de
cette poignée, c'est-à-dire son abaissement pour obtenir l'effacement du pène de verrouillage,
et son relèvement sous l'action du ressort de rappel prévu dans la serrure correspondante.
[0028] Mais encore une fois ce dispositif pourrait faire l'objet de nombreuses autres formes
de réalisation. Ainsi, les figures 4 et 5 représentent une forme de réalisation dans
laquelle la compression du ressort de poussée du second mécanisme, lors de l'abaissement
de la poignée de manoeuvre, est assurée par des moyens différents. Sur ces figures,
les organes correspondant à des organes de la précédente forme de réalisation des
figures 1 à 3 sont indiqués par les mêmes chiffres de référence affectés de l'indice
"c".
[0029] De même que dans le cas précédent, l'une des extrémités de la poignée de manoeuvre
3c du dispositif correspondant est montée coulissante dans un fourreau 4c lui-même
disposé à l'intérieur du support tubulaire 5c monté pivotant à l'intérieur du boîtier
1c. Le premier mécanisme associé à la poignée 3c, et qui est destiné à provoquer sa
rétraction après relèvement, est réalisé de la même façon que précédemment.
[0030] Quant au second mécanisme destiné à repousser ensuite la poignée en position saillante
d'attente, il comprend également une bague coulissante 20c sur laquelle agit un ressort
de poussée 19c. Toutefois, le recul de cette bague vers l'arrière, lors de l'abaissement
de la poignée, est assuré par des moyens différents. En l'occurrence, un taquet de
poussée 27 est disposé en regard d'un ergot 28 porté par cette bague. Ce taquet est
situé du côté opposé au ressort 19c et il est porté par l'un des brins d'une courroie
crantée d'entraînement 29 fermée sur elle-même et dont les extrémités sont disposées
autour de deux poulies crantées 30 et 31. Or l'axe de la première de celles-ci porte
un pignon 32 engrènant avec une crémaillère courbe 33 rapportée contre la paroi correspondante
du boîtier 1c.
[0031] Ainsi, l'engrènement du pignon 32 avec cette crémaillère a pour effet de provoquer
le recul du taquet 27, et par suite de la bague 20c, lorsque la poignée est abaissée
et que son support tubulaire 5c est amené à pivoter autour de l'axe O. Ceci provoque
donc la compression du ressort 19c jusqu'à ce que le cliquet 25c porté par la bague
20c vienne s'accrocher dans l'ouverture 26c du fourreau 4c. En conséquence, le fonctionnement
du dispositif selon les figures 4 et 5 est exactement le même que celui du dispositif
selon les figures 1 à 3.
[0032] Dans une autre forme encore de réalisation du présent dispositif (non représentée),
le mouvement relatif entre la poignée de manoeuvre 3 de la béquille et la bague d'imprégnation
9 est obtenu par un agencement inverse, la poignée de manoeuvre étant montée fixe
sur son support pivotant, alors que la bague d'imprégnation 9 est associée à des moyens
mécaniques assurant un mouvement de va et vient de celle-ci sur la poignée. Dans un
tel cas, il convient de prévoir également deux mécanismes distincts, dont l'un est
apte à assurer l'armement d'un ressort de poussée agissant sur cette bague d'imprégnation,
de façon que cet armement soit réalisé par le mouvement naturel d'abaissement de la
poignée de manoeuvre. Quant à l'autre mécanisme, il est capable de réaliser le retour
de cette bague d'imprégnation en position effacée d'attente après qu'elle ait été
repoussée jusqu'au bout de la poignée de manoeuvre pour l'imprégnation de celle-ci.
[0033] Par ailleurs, dans un cas comme dans l'autre, il est possible d'envisager l'armement
d'un moyen élastique de poussée autre qu'un ressort, par exemple la compression d'une
capsule de gaz ou d'air comprimé. Mais encore une fois, de nombreuses autres variantes
pourraient être mises en oeuvre.
1.- Béquille de manoeuvre du pêne d'une porte ou similaire, du type comportant une
poignée de manoeuvre solidaire de la tige carrée d'entraînement, caractérisée en ce
que cette béquille ( ) est associée à un organe apte à assurer l'application d'un
produit aseptisant sur sa poignée de manoeuvre (3, 3c) sous l'effet d'un déplacement
relatif de l'une de ces pièces par rapport à l'autre, et il est prévu des moyens mécaniques
qui, sous l'effet de la rotation de la béquille lors de sa manoeuvre, sont capables
d'assurer l'armement d'un dispositif apte à provoquer ultérieurement le mouvement
relatif voulu pour l'application d'un produit aseptisant sur la poignée de manoeuvre
(3, 3c), ou la remise de celle-ci en état d'utilisation après application d'un tel
produit.
2.- Béquille de porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que la poignée
de manoeuvre (3, 3c) est montée coulissante et rétractable à l'intérieur d'un support
tubulaire (4, 5 ou 4c, 5c) solidaire de la tige carrée (8) de cette béquille, et l'application
d'un liquide aseptisant sur cette poignée est assurée par une bague (9) imprégnée
de ce liquide, celle-ci étant disposée à l'entrée du tube support (4, 5 ou 4c, 5c)
et la poignée rétractable (3, 3c) coulissant à l'intérieur de cette bague lors de
ses mouvements de va et vient.
3.- Béquille de porte selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'il est prévu
deux mécanismes distincts coopérant l'un avec l'autre, à savoir :
- un premier mécanisme apte à provoquer la rétraction de la poignée coulissante (3,
3c) à l'intérieur de son support tubulaire, lorsque la béquille est revenue dans sa
position normale d'attente après avoir été manoeuvrée,
- et un second mécanisme capable de repousser la poignée coulissante (3, 3c) après
sa rétraction afin de la ramener dans sa position saillante d'attente.
4.- Béquille de porte selon la revendication 3, caractérisée en ce que le second mécanisme,
prévu pour assurer le retour de la poignée coulissante (3, 3c) dans sa position normale
d'attente, comprend un poussoir (20, 20c) soumis à l'action d'un moyen de poussée
(19, 19c) et qui est apte à repousser la poignée coulissante (3, 3c) en position saillante,
des moyens étant prévus pour agir sur ce poussoir afin de comprimer son moyen de poussée
(19, 19c) lors du pivotement de la béquille durant sa manoeuvre, un organe d'enclenchement
(25, 25c) assurant ensuite le verrouillage du poussoir en fin de mouvement.
5.- Béquille de porte selon la revendication 4, caractérisée en ce que la compression
du moyen de poussée (19, 19c) est assuré par une came (24) au contact de laquelle
se déplace un ergot (21) porté par le poussoir de refoulement (20), le profil de cette
came étant tel que lors du pivotement de la poignée de manoeuvre (3, 3c), cette came
assure le recul du poussoir (20), et par suite la compression du moyen de poussée
agissant sur celui-ci.
6.- Béquille de porte selon la revendication 4, caractérisée en ce que la compression
du moyen de poussée (19, 19c) est assurée par un taquet mobile (27) porté par une
courroie (29) ou similaire entraînée par un pignon (32) engrènant avec une crémaillère
courbe (33) lors du pivotement de la poignée de manoeuvre (3, 3c).
7.- Béquille de porte selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisée en ce que
le premier mécanisme prévu pour commander la rétraction de la poignée coulissante
(3, 3c), comprend un organe de traction (13, 13c) apte à assurer la rétraction de
celle-ci dans son support tubulaire (4, 5 ou 4c, 5c), un moyen de retenue ne permettant
ce déplacement qu'après retour de la poignée de manoeuvre dans sa position normale
d'attente.
8.- Béquille de porte selon la revendication 7, caractérisée en ce que le moyen de
retenue, ne permettant la rétraction de la poignée de manoeuvre (3, 3c) qu'après son
retour dans sa position d'attente, consiste en un chemin de guidage (18) au contact
duquel se déplace un doigt (15) porté par l'extrémité correspondante de la poignée
(3, 3c)
9.- Béquille de porte selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisée en ce que
la poignée coulissante (3, 3c) est apte à venir agir sur l'organe d'enclenchement
(25, 25c) du poussoir (20, 20c) du second mécanisme pour libérer ce poussoir, lorsque
cette poignée est parvenue dans sa position de rétraction à l'intérieur de son support
tubulaire (4, 5 ou 4c, 5c).
10.- Béquille de porte selon la revendication 1, caractérisée en ce que la poignée
de manoeuvre est solidaire, directement ou non, du carré rotatif d'entraînement (8),
et la bague d'imprégnation en liquide aseptisant est montée coulissante sur cette
poignée, cette bague étant associée à deux mécanismes aptes à assurer un mouvement
de va et vient de cette bague sur la poignée après son retour dans sa position normale
d'attente, et dont l'un comporte un moyen de poussée armé par le pivotement de la
poignée lors de sa manoeuvre.