[0001] La présente invention concerne un meuble de relaxation ou dispositif de couchette
légère, fine dans ses membrures, stable et facilement superposable, comportant un
chassis muni d'un système de pied avant et d'un système de piètement double à l'arrière
côté tête, le plan du pied avant étant perpendiculaire à chacun des piètements arrière.
Une toile enveloppante est associée au châssis sur laquelle l'utilisateur peut se
relaxer. Selon un mode de réalisation, l'ensemble du châssis constitue un seul plan
horizontal qui est rigide. Selon un autre mode de réalisation, le châssis est identique,
complété par un deuxième ensemble mobile formant dosseret articulé transversalement
sur lui au 1/3 environ arrière pour évoluer à volonté d'une partie basse rectiligne
semblable au modèle simplifié vers toutes les positions relevées où le meuble de relaxation
constitue une chaise longue.
[0002] Dans les brevets s'appliquant à ce genre de matériel, nous avons noté: GB 2168890
Un cadre tubulaire toilé aux pieds formant deux arches en W empilable, sans dosseret;
ses deux extrémités constituent des porte à faux sur lesquels il est exclu de s'asseoir;
l'ensemble est soumis sans défense aux tractions de la toile en charge qui vient accentuer
l'écartement latéral progressif de ces deux W.
FR 2465443 montre un cadre lourd ayant des formes superposables mais encombré de lattes
qui impliquent un coussin et la présence des roues interdit toute perspective de superposition
dans un faible volume. US 4264102 Avec les mêmes caractéristiques que le précédent,
s'il est articulé, il ne peut être ni rectiligne,ni empilable.
[0003] D'autres modèles avec dosseret répandus dans le domaine publique présentent certaines
similitudes, leur géométrie utilise également des formes trapèzoîdales empilables,
ils sont généralement constitués de membrures plastiques supportant des lattes qui
nécessitent un coussin, ensemble lourd et encombrant, ou de tubes de fort diamètre
qui augmentent gravement son encombrement dans la superposition. Certains ont des
tubulures rectilignes qui s'enfoncent dans le sol. Tous utilisent un réglage du dosseret
à crémaillère, système mal commode et encombrant.
[0004] Les caractéristiques essentielles de ce meuble de relaxation sont les suivantes:
Il est léger, néanmoins rigide et résistant de telle sorte qu'une toile tendue sur
le châssis remplace avantageusement lattes et matelas habituels. La conformation de
ce meuble autorise l'utilisation d'un tube de diamètre réduit pour aboutir à un empilage
de très faible encombrement sans inconvénients pour sa hauteur sur pieds.
Sa stabilité est accrue par le fait que ses pieds sont reliés ensemble deux par deux
et que le plan de ceux de devant est orthogonal à ceux des deux piètements arrière
côté tête.
[0005] L'invention concerne donc un Meuble de relaxation pouvant former couchette ou chaise
longue comportant un cadre de lit, deux pieds avant et deux piètements doubles arrière,
les meubles s'empilant les uns sur les autres avec un encombrement minimal et suivant
une direction d'empilage perpendiculaire au plan du lit, caractérisé en ce que chacun
des deux piètements arrière est constitué d'un tube ayant une forme sembleble à un
U ou un W dont la partie inférieure est en contact avec le sol, dont la première des
extrémités du U ou du W est reliée à l'extrémité arrière d'un côté inférieur formant
le cadre,dont la seconde extrémité montant est reliée au dit cadre au niveau du point
de jonction, et en ce que les deux pieds avant sont constitués d'une barre tubulaire
ayant une forme semblable à un U ou un W, la partie inférieure venant en contact avec
le sol, chacune des deux extrémités du U ou du W étant raccordée au côté inférieur
de sorte que le plan contenant les pieds avant est perpendiculaire à chacun des deux
plans contenant les pieds arrière ( ainsi que les accoudoirs éventuellement), les
côtés des pieds et des accoudoirs étant inclinés longitudinalement par rapport à
la direction d'empilage.
[0006] ce meuble se compose d'une première pièce, d'une deuxième pièce et d'une troisième
pièce, la première pièce comportant deux tubes horizontaux situés de part et d'autre
de la couchette et sur toute sa longueur et formant les côtés inférieurs, chaque tube
étant relié aux extrémités du pied avant par un coude en direction du sol pour sé
rejoindre ensuite, la deuxième pièce étant en forme de U et solidaire de la première
pièce, les deux côtés du U étant accolés sur les côtés inférieurs, le bas du U formant
une traverse horizontale unissant en même temps les tubes de le première pièce sur
la partie avant du lit, les extrémités des barres du U se terminant vers l'arrière
près du point de raccordement des piètements arrière, la troisième pièce formant les
piètements arrière de la couchette reliés ensemble par la traverse.
[0007] Dans le cas particulier de couchette simple, sans dosseret, les barres du U se poursuivent
jusqu'à l'arrière et forment en se réunissant une traverse horizontale au niveau de
la tête de l'utilisateur.
[0008] Selon un exemple de réalisation ce meuble comporte un dosseret qui est articulé sur
la deuxième pièce à environ 1/3 de sa longueur totale vers l'arrière et il est formé
d'un U dont le bas constitue une traverse située à l'extrémité du meuble côté tête
et les côtés du U ayant le même écartement que les tubes des première et deuxième
pièces, ses deux montants ayant leur extrémité articulée sur l'extrémité de la deuxième
pièce, il est conçu de telle manière qu'en position replié dans le plan de la couchette,
il laisse également passer de part et d'autre les pieds du meuble identique posé dessus.
[0009] Une béquille télescopique à blocage instantané par simple compression, prenant appui,
d'une part sur une traverse située à quelque distance de l'articulation du dosseret
et d'autre part sur une traverse située sur le dosseret et articulée en ces deux points
de telle manière qu!il puisse en position allongée trouver sa place dans l'empilage
des couchettes, cette béquille a pour fonction de se bloquer à volonté en différents
points en permettant d'immobiliser le dosseret en diverses positions plus ou moins
relevées, le déblocage s'effectue par une pression exercée sur un poussoir prolongé
d'une tringle et terminé par un bouton situé au sommet du dosseret dans son prolongement.
[0010] Les figures suivantes illustrent l'invention:
La Fig 1 représente le piètement arrière gauche vu de profil d'une couchette simple
sans dosseret ou d'un autre modèle sans accoudoirs dans la position rabattue horizontalement.
La Fig 2 représente, vue de profil et dans toute sa longueur,une couchette agrémentée
d'accoudoirs et dont le dosseret est diversement positionné: A- horizontal, B- relevé
à 25° comme dans la Fig 5, C- relevé dans une position maximum.
La Fig 3 présente seulement vus de l'arrière et verticalement, le dosseret et sa traverse
intermédiaire avec ses cales (23 bis).
La Fig 4 présente l'ensemble dos vertical pour voir en plus et précisement les piètements
(13), la traverse arrière (10), la traverse avant (5), les accoudoirs (30), et la
traverse centrale (8).
La Fig 5 représente la face avant pour distinguer la traverse de pieds avant (5),
les pieds avant (3) ainsi que la traverse (8), support de la béquille télescopique
(25 etc) et le dosseret ayant l'inclinaison B à 25° de la Fig 2.
La Fig 6 montre developpé le plan incliné du pied avant.
La Fig 7 représente en plan l'ensemble déjà vu Fig 2 de profil. On retrouve le dosseret
(20, 21, 23) en position horizontale,l'emplacement de la traverse centrale (8), la
béquille (25), les deux piètements arrière (13, 14, 15), les pieds inclinés de devant
(3, 5, 3) et la position des goussets (36, 37, 38) et des cales (17, 34).
La Fig 8 montre une coupe détaillée de la béquille télescopique.
La Fig 9 représente grossie la coupe verticale du point de jonction (16) gauche et
sa cale d'épaisseur (17), le droit étant inversé dans sa forme.
La Fig 10 est une vue de profil et grossie représentant le point de jonction gauche,
le droit étant symétriquement inversé.
La Fig 11 représente les goussets (36) en forme de crosse reliant le côté (2) et le pied avant (3), tels qu'ils sont empilables
en direction verticale tout en servant de renfort et de guidage. Le gousset (37) est identique mais la crosse est en haut reliant la traverse (14) au sol et le montant
arrière (13) des piètements arrière.
La Fig 12 montre les goussets (38) de renfort pour le point de jonction (16) ils relient le côté (1) au montant (15)
et guident les piètements dans leur empilage.
La Fig 13 est une vue perspective d'une couchette nue ayant accoudoirs et dosseret
dans une position rélevée intermédiaire.
La Fig 14 est une vue de côté représentant l'empilage sur un véhicule à deux roues
de la plus petite à la plus grande qui soit compatible avec les piètements. Il permet
leur transport en grand nombre de la même manière qu'il est réalisable horizontalement
sur le sol pour le stockage (15 couchettes = 1m50 de haut non limitatif).
La fig 15 représente un rangement en appui vertical pour une mise à la libre disposition
des utilisateurs.
[0011] L'invention sera bien comprise à l'aide de l'exemple non limitatif de réalisation
suivante qui commence par un châssis représenté sur les Fig 2 et 5 composé de trois
pièces.
La première pièce, cadre principal, est constituée d'un tube en forme de fourche symétrique
dont les cornes forment deux côtés parallèles et horizontaux (1), appelés par la
suite côtés inférieurs, leurs deux extrémités seront fixées ou bien de préférence
soudées sur la traverse (10) de la troisième pièce décrite plus bas, les tubes sont
espacés pour obtenir la largeur confortable d'un lit. Arrivés au pied de la couchette
défini comme son avant, ces deux côtés sont cintrés aux points de cintrage (2) vers
le bas pour former avec le sol l'angle type d'empilage et en même temps selon certaine
variante un angle latéral à la longueur du lit de 5 à 20° vers l'extérieur, ces deux
côtés forment ainsi les deux montants (3) qui constituent le piètement avant en forme
de trapèze et dont le plan est incliné suivant l'angle d'empilage. Ces deux montants
sont cintrés au point de cintrage (4) pour former la traverse (5) qui constitue la
base du trapèze qui peut être arquée avec la flèche (5 bis), précisions données à
la fin avec toutes les dimensions usuelles.
[0012] La deuxième pièce ou doublage du cadre principal est un tube en forme de U, le pied
du U qui constitue la traverse avant (7) du cadre, voir Fig 7, est rectiligne et horizontal,
cintré de chaque côté aux points de cintrage (2 bis) à 90°. Le tube en forme de U
possède deux côtés qui reposent sur la partie supérieure des côtés inférieurs de la
première pièce dont il a la même largeur. IL se termine au point de jonction (16)
pour la version équipée d'un dosseret, voir Fig 2, ou se poursuit selon une ligne
droite par les côtés (6 bis), par les deux cintres (19 bis) et par la traverse de
tête ( 21 bis) pour la version simple, voir Fig 1. Cette deuxième pièce forme alors
un quadrilataire qui se superpose sur le cadre principal. Le cadre principal et son
doublage sont ainsi assemblés par soudure ou tout autre moyen de fixation, continuement
ou en quelques points et recoivent de part et d'autres des cintres (2 et 2 bis), des
goussets (
36) en forme de crosse qui contribuent à renforcer les piètements inclinés et doivent
par leur position et leur forme assurer la superposition des couchettes, le guidage
et le calage vertical suivant la direction d'empilage.
[0013] La troisième pièce appelée également double piètement de tête est constituée des
deux pieds arrière solidaires de la traverse (10) qui les relie sur leur partie arrière.
Chaque pied arrière est constitué d'un tube dont la forme est voisine d'un U ou d'un
W majuscule; la partie centrale des pieds venant en contact avec le sol est constituée
d'un arc de cercle ou d'une partie plate reliée à deux cintres donnant une forme de
U. Cette partie (14) peut également être cintrée vers le haut en son milieu formant
une flèche (14 bis) donnant une forme de W.
Les extrémités des montants arrière du U ou du W formant chaque piètement sont reliées
à l'extrémité arrière du côté inférieur (1). Les extrémités des montants avant du
U ou du W sont reliées au cadre double au niveau du point de jonction (16). Le point
de jonction (16) est la zone où le côté inférieur (1) et le côté supérieur (6) croisent
le montant (15), partie avant du piètement arrière. Il est situé à environ 1/3 de
la longueur de la couchette, côté arrière qui est le côté où se trouve la tête de
l'utilisateur. Selon un mode de réalisation cette troisième partie est constituée
d'un seul tube cintré en deux points de cintrage (11) à la rencontre de la traverse
(10) de l'extrémité du côté arrière du piètement (13) et réunit l'extrémité du côté
arrière (1). Ce tube est cintré ensuite à la rrencontre du côté arrière (13) et du
côté avant (15) en une fois, arc de cercle,ou en deux fois formant une partie plate
(14) avec deux cintres (12 et 12 bis) ou en trois fois avec flèche vers le haut (14
bis). Ainsi, le pied avant de la première pièce se trouve dans un plan perpendiculaire
à ceux définis par les piètements arrière. Ces deux plans verticaux sont espacés de
15 m/m (épaisseur de la cale) par rapport aux côtés inférieurs, pour leur être parallèles.
Au point de jonction (16) sur les côtés (1 et 6), les montants (15) sont fixés au
moyen d'une cale ('17) usinée ou coulée qui ménage entre eux un espace d'environ 15
m/m pour permettre le passage des piètements de part et d'autre du cadre d'une autre
couchette en posi tion empilée. Ces montants, soit s'arrêtent au ras supérieur du
côté (6) pour la réalisation d'une couchette simple, voir Fig 1, ou d'une couchette
avec dosseret sans accoudoirs, soit se prolongent selon une ligne droite (30) suivie
de deux cintres (31 et 31 bis) en forme de U renversé dont les extrémités sont écartées,le
pied avant (33) étant fixé à son extrémité sur les deux côtés (1 et 6) par l'intermédiaire
d'une cale (
34) semblable à la cale (
17) formant ainsi deux accoudoirs (30, 32, 33). La cale (34) doit être ammovible pour
permettre le passage de l'entoilage. Ces accoudoirs peuvent être élargis et renforcés
à l'aide d'un doublage de forme identique (35) qui a une extrémité (30 bis) au-delà
du point de jonction (16) sur le montant (15) et l'autre (33 bis) au voisinage du
cintre (31 bis). L'inclinaison des montants (30 et 33) est de préférence identique
à celle des pieds pour la direction d'empilaga vertical.
[0014] Les côtés du pied avant (3) et les côtés montants des piètements arrière (13 et 15)
ainsi que les accoudoirs (30 et 33) font un angle avec la direction d'empilage qui,
selon un mode de réalisation préférentiel, est perpendiculaire au plan de la partie
couchette du meuble. Pour obtenir un empilage réduit, ces pièces doivent faire un
angle aigü inférieur à 20° et supérieur à 30°, qui est fonction de l'épaisseur de
la pièce adoptée. De préférence, l'angle entre le plan horizontal de la couchette
et les montants pieds avant, piètement arrière et éventuellement accoudoirs est voisin
de 60 à 65°, angle idéal de façon à ce que chaque partie supérieure d'une couchette
vienne en contact en même temps avec chaque partie inférieure correspondante du meuble
emboîté dessus.
[0015] Le dosseret articulé et réglable (Fig 7 plan, Fig 3 et 4 de face et en position
horizontale, Fig 5 face position du dosseret relevé de 25° comme Fig 2 de profil)
est comme la deuxième pièce, un tube en forme de U dont le bas constitue la traverse
de tête (21) et est cintré à 90° au point de cintrage (11) pour former les deux côtés
(20) qui sont parallèles l'un à l'autre et de même largeur que le cadre. Le dosseret
est symétriquement opposé à la deuxième pièce à l'extrémité de laquelle il s'articule
par deux charnières sur l'axe (22) lui permettant de s'élever à volonté en position
de chaise longue. En position horizontale, rabattu, il se superpose à l'arrière du
châssis sur les côtés (1) et sur la traverse (10) dont il est maintenu écarté d'environ
5m/m par un léger cintre (22 bis) situé vers les charnières et qui laisse un espace
disponible à la toile du dosseret entre le côté inférieur (1) et son côté (20). Une
traverse de renfort (23) parallèle à la traverse (21) est fixée sur les côtés (20),
aplatie aux extrémités pour servir de cale d'épaisseur entre les côtés inférieurs
(1) et les côtés (20) qui protège la toile. Cette traverse (23) est déportée vers
le bas, elle constitue avec les côtés (20) et la traverse de tête (21) le logement
d'un coussin, elle renforce l'ensemble et donne appui au sommet de la béquille définie
ci-dessous (ensemble 50, Fig 8) en lui servant de palier.
[0016] La traverse centrale de châssis (particulièrement visible Fig 4, 5 et 7) est constituée
d'un tube en forme de U orienté dans le même sens que le dosseret (8) et suivants.
Ses deux côtés (9) sont logés et soudés dans les sillons formés entre les côtés du
châssis (1 et 6) dans la zone du point de jonction (16). Ils sont cintrés à 90° en
(9 bis) pour former la traverse (8). Le milieu de cette traverse ayant la fonction
de palier pour le pied (28) de béquille (50) et pour lui permettre d'assurer l'appui
concentrique necessaire à toutes les inclinaisons du dosseret, elle doit être positionnée
avec un déport (18) en arrière de l'axe d'articulation (22) du dosseret et un autre
déport (18 bis) vers le bas par le moyen de deux légers cintres (8 bis) sur la traverse
(8). Cette traverse est également un renfort longitudinal au point de jonction (16)
et permet au cadre de résister à l'etreinte de la toile en pleine charge. Dans l'empilage,
cette protubérance vers le bas est aisément absorbée par la souplesse de la toile
de toute couchette située dessous.
[0017] Une béquille télescopique (50) est à blocage automatique par compression. Son choix
est déterminant pour le fonctionnement pratique du dosseret et surtout pour son faible
encombrement au regard de l'empilage recherché. La béquille (50) est constituée de
trois tubes circulant l'un dans l'autre:
Le premier tube extérieur est le cylindre (25), son extrémité est introduite solidairement
dans le pied d'un T tubulaire (28) dont les bas sont alaisés pour former une tête
de bielle, articulée sur le centre de la traverse centrale (8) du châssis pour lui
servir d'appui et de palier.
Le deuxième tube circulant librement dans le cylindre est le piston (26), son extrémité
dépassante est également fixée dans un autre T (29) qui prend de même manière appui
au centre de la traverse du dosseret (23).
[0018] Les pièces (28 et 29) sont maintenues en alignement par les clips (39). La pièce
(29) et la traverse (21) possèdent un orifice (41) dans le prolongement du piston
pour livrer passage au poussoir ci-dessous défini. Le piston loge dans son autre extrémité
un système mécanique de blocage (40) connu qui le bloque dans le sens compression
à l'intérieur du cylindre par l'intermédiaire indifféremment de: cône, excentrique,
bille ou autre, le laissant libre en sens contraire.
Il permet l'élévation du dosseret et son blocage dans toutes les positions souhaitées,
en suivant l'arc de cercle (24) autour de l'axe (22), Le troisième est le poussoir
(27). De faible diamètre, il pénètre à l'intérieur du piston (26) par l'orifice (41),
réalisé dans son prolongement,il est guidé par une bague de centrage (42) jusqu'au
système de blocage mécanique (40) qu'il est chargé de verrouiller. Le poussoir se
prolonge par une tringle (27 ter) très légèrement articulée avec son extrémité (27),
à l'intérieur de la pièce (29) pour atteindre la traverse (21) qu'il transperce, la
tringle se termine par un bouton (27 bis). Une simple pression sur ce bouton très
accessible déclenche le déblocage et permet au dosseret de redescendre.
[0019] L'entoilage se doit d'être particulièrement confortable et facile d'entretien,mais
sa description sort du cadre de l'invention.
[0020] Un véhicule pratique pour le rammassage en grand nombre des couchettes (Fig 14) est
facilement réalisable en partant d'une quelconque couchette de série sur laquelle
on adapte un essieu qui trouve sa place entre les goussets (
37) qui relient au niveau du cintre (12) le montant (13) et la traverse (14), équipé
de deux roues standard dont les dimensions sont variables en fonction de la nature
du sol. Sur sol nivelé (46) on utilise les plus petites possible (48) qu'on positionne
à l'intérieur des piètements arrière sans gêner l'empilage. Sur sol cahotique et mou
(47), on utilise des roues nettement plus hautes (49) équipées de gros pneus et situées
à l'extérieur des dits piètements pour augmenter la stabilité. On peut ainsi en prenant
la traverse de pieds avant tirer aisément un empilage de 15 couchettes (Fig 14), très
solidement emboîtées avec pour hauteur totale 1 m 20 et moins de 100 Kgs.
[0021] Selon l'exemple de réalisation non limitatif qui a été envisagé:
Les tubes sont en métal léger tel que alliage aluminium,ont un diamètre de 20 m/m
et une section de 1,5 à 2 m/m.
Le meuble a environ 2 m de long, 0,70 de large hors tout et 0,30 à 0,40 de hauteur.
Les goussets ou plaques de renfort en aluminium ont de 3 à 5 m/m d'épaisseur.
Pour obtenir le minimum d'encombrement (50 m/m par couchette en superposition) l'inclinaison
des divers pieds et des montants d'accoudoirs étant fonction du diamètre des tubes,
doit être voisine de 60 à 65° (angle idéal).
Le poids prévu pour son ensemble: châssis, béquille, toile et élastiques est de 5
à 6 Kgs.
Le dosseret qui a environ 0,70 de long. Il occupe approximativement le 1/3 arrière
de l'ensemble couchette.
Les accoudoirs facultatifs seront distants du cadre de 18 à 20 cm et auront une longueur
de 25 à 30 cm.
Les traverses des pieds avant (5) et arrière (14) ont en leur milieu des cintres qui
donnent avec le sol une flèche (5 bis et 14 bis) de 4 à 5 cm pour une meilleure portée.
La traverse intermédiaire du dosseret qui est déportée vers le bas de 3 cm sans nuire
à l'empilage, laisse passer par dessus elle le laçage de l'oreiller.
La traverse centrale du châssis a 40 à 50 cm de long, son déport en arrière est de
10 à 12 cm et vers le bas de 6 à 8 cm. Les pièces de calage (
17 et
34) donnent aux tubes qui se raccordent avec elles un espacement de 15 m/m (F de la
Fig 9), déterminant pour l'emboîtement des piètements arrière. Pour la béquille,le
cylindre a 20 m/m de diamètre, le piston 16 m/m, le poussoir 8 à 10 m/m et la tringle
6 m/m environ
1. Meuble de relaxation pouvant former couchette ou chaise longue comportant un cadre
de lit, deux pieds avant (3) et deux piètements doubles arrière (13 et 15), les meubles
s'empilant les uns sur les autres avec un encombrement minimal et suivant une direction
d'empilage perpendiculaire au plan du lit, caractérisé en ce que chacun des deux piètements
arrière est constitué d'un tube ayant une forme semblable à un U ou un W dont la partie
inférieure (14) est en contact avec le sol, dont la première des extrémités (11) du
U ou du W est reliée à l'extrémité arrière d'un côté inférieur (1) formant le cadre,
dont la seconde extrémité montant (15) est reliée au dit cadre au niveau du point
de jonction (16), et en ce que les deux pieds avant sont constitués d'une barre tubulaire
ayant une forme semblable à un U ou un W,la partie inférieure (5) venant en contact
avec le sol, chacune des deux extrémités (2) du U ou du W étant raccordée au côté
inférieur (1) de sorte que le plan contenant les pieds avant (3, 5, 3) est perpendiculaire
à chacun des deux plans contenant les pieds arrière ( ainsi que les accoudoirs éventuellement),
les côtés (3 et 13, 15) des pieds et (30 et 33) des accoudoirs étant inclinés longitudinalement
par rapport à la direction d'empilage.
2. Meuble selon revendication 1 caractérisé en ce qu'il se compose d'une première
pièce, d'une deuxième pièce et d'une troisième pièce, la première pièce comportant
deux tubes horizontaux situés de part et d'autre de la couchette et sur toute sa longueur
et formant les côtés inférieurs (1), chaque tube étant relié aux extrémités du pied
avant par un coude (2) en direction du sol pour se rejoindre ensuite, la deuxième
pièce étant en forme de U et solidaire de la première pièce, les deux côtés (6) du
U étant accolés sur les côtés inférieurs (1), le bas du U formant une traverse horizontale
(7) unissant en même temps les tubes de la première pièce sur la partie avant du lit,
les extrémités des barres du U se terminant vers l'arrière près du point de raccordement
des piètements arrière (16), la troisième pièce formant les piètements arrière de
la couchette reliés ensemble par la traverse (10).
3. Meuble selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que dans le cas
particulier de couchette simple, sans dosseret, les barres (6) du U se poursuivent
jusqu'à l'arrière (6 bis) et forment en se réunissant une traverse horizontale (21
bis Fig 1) au niveau de la tête de l'utilisateur.
4. Meuble selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte un
dosseret qui est articulé sur la deuxième pièce à environ 1/3 de sa longueur totale
vers l'arrière et en ce qu'il est formé d'un U dont le bas constitue une traverse
(21) située à l'extrémité du meuble côté tête et les côtés du U (20) ayant le même
écartement que les tubes des première et deuxième pièces, ses deux montants ayant
leur extrémité articulée en (22) sur l'extrémité de la deuxième pièce (6), il est
conçu de telle manière qu'en position replié dans le plan de la couchette, il laisse
également passer de part et d'autre les pieds du meuble identique posé dessus.
5. Meuble de relaxation selon la revendication 4 caractérisé en ce qu'une béquille
télescopique (ensemble 50 Fig 8) à blocage instantané par simple compression, prenant
appui, d'une part sur une traverse (8) située à quelque distance de l'articulation
du dosseret (22) et d'autre part sur une traverse (23) située sur le dosseret et articulée
en ces deux points (28 et 29) de telle manière qu'il puisse en position allongée trouver
sa place dans l'empilage des couchettes, cette béquille a pour fonction de se bloquer
à volonté en différents points en permettant d'immobiliser le dosseret en diverses
positions plus ou moins relevées, le déblocage s'effectue par une pression exercée
sur un poussoir (27) prolongé d'une tringle (27 bis) et terminé par un bouton (27
ter) situé au sommet du dosseret dans son prolongement.