(19)
(11) EP 0 357 858 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
14.03.1990  Bulletin  1990/11

(21) Numéro de dépôt: 88402270.8

(22) Date de dépôt:  08.09.1988
(51) Int. Cl.5A63B 69/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES GB GR IT LI LU NL SE

(71) Demandeur: SOCIETE SPATERTZ S.A.
F-13300 Salon de Provence (Bouches du Rhone) (FR)

(72) Inventeur:
  • Bousquet, Alain
    F-13300 Salon de Provence (FR)

(74) Mandataire: Perrier, Jean-Pierre 
Cabinet GERMAIN & MAUREAU 12 rue de la République
42000 St-Etienne
42000 St-Etienne (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif de contrôle des touches données et reçues à l'occasion des assauts en escrime


    (57) L'invention concerne un dispositif de contrôle des touches échangées lors des assauts en escrime composé d'ensembles portatifs s'affranchissant de toute liaison filaire entre escrimeur.
    Ce dispositif se compose d'ensembles (III et III bis) portés par les escri­meurs incluant un duplex radioélectrique (31 et 32) et une partie logique (33, 34, 35, 36, 37), contrôlant les fonctions d'émission et de réception conformément aux règles de l'escrime.
    Il comprend également un ensemble (V) excitateur du tapis (VII) lequel peut être conçu à partir de matériaux à résistance élevée.




    Description


    [0001] La présente invention concerne un dispositif de contrôle des touches don­nées et reçues à l'occasion des assauts en escrime.

    [0002] Ce dispositif a l'avantage de s'affranchir de toute liaison ohmique entre les tireurs et, de ce fait, élimine les contraintes inhérentes à la mise en place des différents câblages et à l'utilisation de matériels dont la fiabilité n'est pas à toute épreuve, tels que les enrouleurs notamment ; d'autre part il donne une dimension supplémentaire à l'escrime en autori­sant des déplacements dans le plan et non plus suivant un axe et, laisse prévoir des combats au cours desquels plusieurs adversaires peuvent s'af­fronter.

    [0003] En outre l'une des originalités de sa conception rend possible, voire mê­me incite à l'utilisation de matériaux à faible conduction électrique, c'est-à-dire à résistance élevée pour la confection des pistes et des cui­rasses en particulier. C'est le cas de substances employées spécialement dans le contrôle de l'électricité statique telles que mousses, caoutchouc, textiles légèrement conducteurs présentant des résistances électriques de plusieurs dizaines de kilo-ohm.

    [0004] Le principe de l'invention repose sur l'utilisation de phénomènes électri­ques périodiques dont les fréquences sont soit basses, soit élevées sui­vant que ce signal électrique est véhiculé par un support conducteur ou propagé sous forme d'ondes radioélectriques. De plus le signal est codé pour limiter au maximum les risques d'interférence dans le cas où plusieurs dispositifs sont mis en oeuvre dans le même site.

    [0005] Les signaux précités sont échangés lors de la touche, entre les deux en­sembles portés par les escrimeurs, ensembles compatibles entre eux, en ce sens que le récepteur de l'un est calé pour recevoir et décoder le signal élaboré par l'émetteur opposé et inversement. Cette réalisation nécessite la mise en oeuvre d'un duplex radioélectrique à partir de deux réseaux dis­tincts travaillant sur des fréquences H.F. ou V.H.F. et des codes différents. A titre d'exemple, l'application de ces principes sera décrit pour la réa­lisation d'un contrôleur de touches données et reçues lors des assauts à l'épée. Il est bien évident, qu'à quelques variantes près, dues aux parti­cularités de chaque arme, ces principes peuvent être adaptés au fleuret voire même au sabre.

    [0006] L'organisation générale du dispositif fait l'objet de la figure 1 sur la­quelle il est possible de distinguer les armes I et I bis, les fils de corps II et II bis, les boîtiers électroniques III et III bis, les systè­mes de matérialisation des touches IV et IV bis comprenant une signalisa­tion lumineuse et sonore, les aériens V (e et r) et V bis (e et r), un ex­citateur de tapis VI générant les signaux F1 et F2 et un tapis VII destiné à représenter la piste où se déroulent les combats, tapis excité par les signaux électriques F1 et F2.

    [0007] Le boîtier électronique III ( ou III bis ) comme l'indique la figure 2 comprend un générateur et émetteur 31 ainsi qu'un récepteur décodeur 32 d'ondes radioélectriques travaillant tous deux sur des fréquences H.F. ou V.H.F. différentes : la fréquence du récepteur 32 du boîtier III étant a­justée pour recevoir le signal 31 du boîtier III bis lors de la touche et inversement. Ces deux organes principaux ont leur fonction respective d'é­mission et de réception controlée et asservie par un ensemble logique te­nantcompte de certaines contingences matérielles ou physiques et des rè­gles concernant le combat à l'épée en l'occurence. Il s'agit principale­ment :
    de l'oscillateur 33 délivrant un signal basse fréquence F1 sur l'arme du ti­reur
    - du détecteur 36 de signal basse fréquence F2 émis par l'oscillateur 33 du dispositif adverse ou par l'excitateur de tapis VI, chargé d'inhiber la fonction d'émission de 31 lorsqu'il décelle la présence de ce signal.
    - du filtre 37 éliminant les impulsions de fermeture du contact de la poin­te de l'arme dont la durée serait inférieure au délai prévu par le règle­ment en la matière.
    - du système 34 de temporisation de l'impulsion du signal reçu et décodé, quimaintient l'affichage de la touche pendant un temps suffisamment long pour que le résultat puisse être perçu et exploité dans de bonnes condi­tions par les tireurs, le public et les arbitres de la rencontre.
    - du retardateur 35 de la temporisation précedente dont le signal de sortie est destiné à inhiber l'émetteur 31 : ce retard est également fixé par les règlements.La temporisation de 34 est faite à la réception dans la mesure, bien sûr, où il n'a pas été choisi de temporiser l'émission adverse.

    [0008] Le fonctionnement du dispositif est simple. Lors de la touche, la tête de pointe de l'arme qui se comporte comme un bouton poussoir, normalement ou­vert au repos, ferme le circuit qui active l'émetteur 31 ; celui-ci déli­vre son signal codé H.F. ou V.H.F. dans la mesure où sa fonction n'est pas inhibée par la présence de la grandeur électrique a (figure 2). Le signal rayonné est reçu decodé, temporisé et affiché par l'appareil adverse, c'est-­à-dire par l'ensemble porté par l'escrimeur qui vient d'être touché.

    [0009] Toutefois cette émission lors de la touche n'a pas lieu si :
    - elle est trop courte et de ce fait filtrée par 37
    - la tête de pointe de l'arme qui provoque la touche est actionnée sur une surface parcourue par la fréquence F2
    - l'émission est inhibée par la présence de l'affichage d'une touche, a­près le retard apporté par 35

    [0010] La description détaillée des divers éléments susdits tels que oscillateurs les émetteurs ou récepteurs qu'ils soient de type modulation de fréquence ou d'amplitude ou de phase, les décodeurs, les filtres et les temporisa­teurs ne revêt aucun intérêt particulier pour la présente invention, ces fonctions peuvent être réaliséesde différentes manières et les circuits in­tégrés utilisés dans ces domaines ne manquent pas.

    [0011] Comme l'indique la figure 3, il est possible de réaliser une variante du dispositif en renvoyant l'affichage IV et IV bis sur un appareil central VIII doté de deux récepteurs 81 et 82 recevant les signaux respectifs des émetteurs 31 de III et III bis des deux escrimeurs qui s'affrontent.

    [0012] Il faut mentionner également que la discrimination des zones à traitement particulier peut-être faite de manière inverse à celle décrite, c'est-à-­dire en excitant lors de la touche, la tête de pointe de l'arme par le si­gnal basse fréquencequi se propagerait sur la surface conductrice au moment de la pression de la pointe de l'arme sur cette dernière.

    [0013] En résumé, les équipements faisant l'objet de la présente description bou­leversent l'environnement matériel de l'escrime en supprimant les contrain­tes inhérentes à l'utilisation d'une liaison filaire entre les escrimeurs et en supprimant l'emploi de matériels dont la fiabilité est mise à rude épreuve par les déplacements fréquents et brusques des tireurs. En outre, l'injection de basses fréquences dans le tapis de sol permet d'éviter l'u­tilisation de piste métallique de mise en place pénible et dont la contex­ture rugueuse à des effets néfastes sur la longévité des chaussures et fa­vorise l'emploi de matériaux modernes plus souples, plus esthétiques pou­vant être intégré plus harmonieusement dans l'environnement matériel de l'escrime.

    [0014] Enfin, la mise en oeuvre de ces appareillages ne demande que très peu de modifications, le seul qui est fortement conseillé est le blindage du fil qui relie les contacts de la tête de pointe de l'arme au fil de corps du tireur : cette modification n'interdit d'ailleurs pas, par la suite, l'u­tilisation de l'arme avec le matériel conventionnel.


    Revendications

    1. Dispositif de contrôle des touches données et reçues à l'occasion des assauts en escrime caractérisé en ce qu'il comprend des ensembles dis­tincts compatibles entre eux incluant des fonctions de génération et d'é­mission, de réception et décodage de signaux électriques périodiques qui sont soit rayonnés sous forme d'ondes radioélectriques , soit véhiculés par des supports conducteurs et une fonction logique tenant compte des con­tingences matérielles du système et de son environnement ainsi que des rè­gles propres au type d'armes utilisé pour l'assaut.
     
    2. Dispositif de contrôle des touches données et reçues lors des assauts en escrime caractérisé selon la revendication précédente en ce que les ensem­bles portés par les escrimeurs comprennent un duplex radioélectrique met­tant en oeuvre deux réseaux distincts tant par la fréquence qu'ils utili­sent que par le codage du signal radioélectrique qu'ils emploient : l'é­mission de ce signal est provoqué à l'occasion de la touche.
     
    3. Dispositif de contrôle des touches en escrime caractérisé en ce qu'il com­prend un système d'affichage visuel et sonore des touches échangées et que ce système fait soit partie de l'ensemble porté par chaque escrimeur, soit intégré à un système central indépendant.
     
    4. Dispositif de contrôle des touches en escrime caractérisé selon la re­vendication 3 en ce que l'ensemble central est également doté de deux ré­cepteurs susceptibles de recevoir et décoder les émissions des dispositifs portés par les escrimeurs qui s'affrontent.
     
    5. Dispositif de contrôle des touches en escrime caractérisé selon la re­vendication 1 en ce que les zones devant faire l'objet d'un traitement particulier vis à vis des règles de l'escrime, telles que l'arme, la pis­te, la cuirasse, sont conductrices et autorisent la propagation de signaux électriques de basse fréquence.
     
    6. Dispositif de contrôle des touches en escrime caractérisé selon la re­vendication précédente en ce que les parties de plan ou les surfaces cons­tituant les zones faisant l'objet d'un traitement particulier peuvent être constituées à partir de matériaux de faible conduction électrique, c'est-­à-dire ayant une résistance élevée.
     




    Dessins










    Rapport de recherche