[0001] La présente invention a pour objet un tambour de machine à laver, et plus particulièrement
un tambour rotatif d'axe sensiblement horizontal recevant une charge à laver introduite
par une ouverture d'entrée ménagée dans l'une de ses faces extrêmes, la charge à laver
étant extraite par une ouverture de sortie ménagée à l'autre extrémité du tambour,
le lavage s'effectuant au cours d'une rotation continue ou alternative du tambour,
et au contact d'un bain présent dans la partie inférieure de ce tambour, lequel possède
un compartiment principal recevant la charge à laver, délimité extérieurement par
une paroi latérale cylindrique non perforée et muni d'une pelle de transfert intérieure,
le compartiment principal étant en communication, par des passages ménagés dans l'une
au moins de ses parois d'extrémités, avec au moins une chambre annulaire accolée coaxialement
audit compartiment principal et mise aussi en communication avec l'extérieur par une
ouverture annulaire. Cette invention concerne aussi, en tant que telle, une machine
à laver complète comportant application de ce tambour, et plus particulièrement une
machine à laver industrielle constituant un "train de lavage" modulaire, dans laquelle
plusieurs tambours sont disposés coaxialement les uns à la suite des autres et sont
traverses successivement par les charges à laver. L'invention se rapporte notamment,
mais non exclusivement, au lavage du linge.
[0002] Un tambour de machine à laver le linge du genre indiqué ci-dessus, et une machine
industrielle à laver le linge correspondante, sont déjà connus par le document GB-A-2
064 596, ou par son équivalent FR-B-2 470 180. Ces documents décrivent une réalisation
particulière, dans laquelle un tambour de la machine comprend deux chambres de traitement
cylindriques, et une troisième chambre de forme annulaire, qui sert à l'introduction
du liquide de lavage, à une extrémité du tambour. Des trous, ménagés dans une paroi
interne séparant la troisième chambre de l'une des chambres de traitement permettent
le passage du liquide de lavage vers les chambres de traitement, le liquide étant
introduit à une extrémité du tambour par une tubulure traversant l'ouverture annulaire
de mise en communication de ladite troisième chambre avec l'extérieur.
[0003] Considérant toujours la même réalisation connue, l'extraction du bain de lavage à
l'autre extrémité du tambour se fait à partir du compartiment de traitement extrême,
successivement par des trous ménagés dans la virole cylindrique du tambour, une chambre
collectrice fixe, un trou situé au point le plus bas de la chambre collectrice et
un conduit de vidange partant de ce trou. Ainsi, l'extraction du liquide nécessite
d'entourer le tambour par une sorte de cuve partielle, compliquant et renchérissant
la structure surtout si l'on tient compte des dispositions nécessaires à l'obtention
de l'étanchéité entre la virole du tambour rotatif et la chambre collectrice fixe.
De plus, la structure dissymétrique du tambour et les moyens particuliers d'extraction
du bain imposent pour le liquide de lavage, sur toute la longueur de la machine, un
sens de circulation prédéterminé et invariable, à savoir le sens opposé à celui de
l'avance du linge. Or ce sens particulier de circulation, dit à contre-courant, n'est
pas nécessairement celui qui est souhaitable pour les besoins du lavage.
[0004] Le principe d'une chambre auxiliaire, servant à l'amenée et l'évacuation d'eau et
de produits de lavage dans un tambour de machine à laver, a été aussi déjà proposé
pour une machine à laver le linge à usage domestique, possédant un seul tambour -
voir le document FR-A-1 179 720. Dans le cas de cette réalisation connue, la structure
du tambour ne crée, en fonctionnement, aucune circulation forcée du bain, notamment
suivant la direction axiale du tambour.
[0005] La présente invention vise à éliminer ces inconvénients, en fournissant un tambour
et une machine à laver perfectionnés, avec lesquels toute cuve ou chemise extérieure
même partielle est rendue inutile, et dans lesquels une circulation forcée du bain
de lavage, en direction axiale, peut être obtenue avec le sens de circulation désiré.
[0006] A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un tambour de machine à laver,
du genre précisé en introduction, qui comprend deux chambres annulaires prévues symétriquement
de part et d'autre du compartiment principal, et séparées de ce compartiment principal
par des parois internes de séparation respectives, les chambres annulaires comportant
toutes deux des passages pour la mise en communication du compartiment principal avec
ces deux chambres annulaires, des moyens étant associés à l'une des deux chambres
annulaires pour l'amenée d'eau et/ou d'autres produits par l'ouverture annulaire correspondante,
et des moyens étant associés à l'autre chambre annulaire pour l'évacuation d'eau et/ou
d'autres produits par l'ouverture annulaire correspondante.
[0007] Ainsi, le tambour objet de l'invention possède une structure parfaitement symétrique,
particulièrement avantageuse sur le plan fonctionnel : le compartiment principal permet
d'isoler une charge de linge à laver ou autre, tandis que les deux chambres annulaires
permettent, l'une, l'amenée du bain de lavage et, l'autre, l'évacuation de ce bain,
tout en obligeant ce bain à traverser de part en part (en direction axiale) le compartiment
principal dans lequel séjourne le linge. En raison de la symétrie de la structure,
les rôles des deux chambres annulaires sont interchangeables, de sorte que l'amenée
et l'évacuation du bain peuvent se faire au choix à l'une ou l'autre des extrémités
du tambour. Ainsi, par rapport au sens d'avance du linge dans la machine, la circulation
du bain peut se faire soit à contre-courant, soit dans le même sens que l'avance du
linge. Les bains contenus dans les différents tambours d'une machine industrielle
étant bien retenus et séparés, on peut même concevoir des sens de circulation des
bains différents d'un tambour à un autre, dans la même machine.
[0008] De plus, la structure symétrique proposée par l'invention supprime toutes perforations
dans la paroi cylindrique du tambour, et elle rend totalement inutile toute cuve,
chemise extérieure ou autre enveloppe extérieure fixe, ce qui permet de réaliser une
machine à laver particulièrement simple, quel que soit le nombre des tambours.
[0009] Selon une forme d'exécution de l'invention, les deux parois internes de séparation,
prévues entre le compartiment principal et les deux chambres annulaires du tambour,
comprennent chacune une cloison annulaire perforée qui est raccordée extérieurement
à la paroi latérale pleine du tambour et qui se prolonge, en direction de l'axe du
tambour, par une paroi tronconique aboutissant à l'ouverture circulaire d'entrée ou
de sortie. Les parois tronconiques permettent un raccordement du compartiment principal
aux ouvertures d'entrée et de sortie, tout en ménageant la place nécessaire aux deux
chambres annulaires, situées de part et d'autre du compartiment central.
[0010] Avantageusement, des joints à lèvres souples sont prévus pour assurer une étanchéité
partielle au niveau des ouvertures annulaires précitées, donnant accès aux chambres
annulaires du tambour depuis l'extérieur. Ces joints sont écartés par le passage des
conduits d'amenée ou d'extraction d'eau et/ou d'autres produits.
[0011] L'invention s'applique plus particulièrement à la réalisation d'une machine à laver
conformée en "train de lavage", avec plusieurs tambours coaxiaux, munis chacun d'une
pelle de transfert intérieure, disposés les uns à la suite des autres et traversés
successivement par les charges à laver, cette machine comprenant encore des moyens
pour l'amenée d'eau et/ou d'autres produits dans les tambours depuis l'extérieur,
et pour leur extraction. Dans ce cas, la machine comprend des tambours dont le compartiment
principal est en communication avec deux chambres annulaires, les moyens pour l'amenée
d'eau et/ou d'autres produits étant en relation avec l'une des chambres annulaires
de ces tambours, tandis que les moyens pour l'extraction d'eau et/ou d'autres produits
sont en relation avec l'autre chambre annulaire de ces tambours, de telle sorte que
l'eau et/ou les autres produits passent d'une chambre annulaire à l'autre de chaque
tambour en traversant axialement, de part en part, son compartiment principal. Chaque
tambour peut être ainsi alimenté de façon indépendante des autres tambours en eau
et autres produits, avec création d'une circulation forcée de son bain, dans le sens
désiré.
[0012] Une machine à laver du genre considéré peut toutefois comprendre au moins deux tambours
consécutifs accouplés l'un à l'autre, pour lesquels on ne recherche pas nécessairement
une séparation des bains, notamment si ces tambours accouplés appartiennent à une
même zone de lavage. Dans ce cas, on prévoit entre les tambours accouplés au moins
un conduit de liaison faisant communiquer les bains contenus dans ces tambours, en
permettant une circulation de l'eau et/ou des produits de ces bains d'un tambour vers
l'autre.
[0013] Dans une forme de réalisation particulière, pour deux tambours consécutifs accouplés
l'un à l'autre, le ou les conduits de liaison relient une chambre annulaire d'un tambour
à une chambre annulaire de l'autre tambour, dans la zone de jonction de ces deux tambours.
[0014] Selon une autre possibilité, toujours pour deux tambours consécutifs accouplés l'un
à l'autre, le ou les conduits de liaison relient directement entre eux les compartiments
principaux des deux tambours, les chambres annulaires étant supprimées dans la zone
de jonction de ces deux tambours, ce qui procure une certaine simplification constructive.
[0015] De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit,
en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,
une forme d'exécution de cette machine à laver :
Figure 1 est une vue de côté, très schématique, d'un train de lavage constituant une
machine conforme à la présente invention ;
Figure 2 est une vue en bout du train de lavage suivant la flèche F de figure 1 ;
Figure 3 est une vue partielle en coupe passant par l'axe de ce train de lavage, et
montrant à plus grande échelle deux tambours consécutifs, indépendants l'un de l'autre
;
Figure 4 est une vue partielle en coupe, illustrant la jonction de deux tambours consécutifs
accouplés l'un à l'autre ;
Figure 5 est une vue similaire à figure 4, montrant une variante concernant toujours
deux tambours consécutifs accouplés l'un à l'autre.
[0016] La machine à laver, montrée dans son ensemble aux figures 1 et 2, comprend un socle
1 au-dessus duquel sont disposés, les uns à la suite des autres, six tambours 2 tous
montés rotatifs autour du même axe horizontal 3, l'ensemble constituant un "train
de lavage" parcouru d'une extrémité à l'autre par des charges à laver introduites
dans le premier tambour 2 à l'aide d'une goulotte ou trémie 4, telles que des charges
de linge.
[0017] Comme le montre plus précisément la figure 3, chaque tambour 2, de forme extérieure
sensiblement cylindrique, possède une paroi latérale cylindrique pleine 5, une ouverture
circulaire 6 d'entrée centrée sur l'axe 3 à l'une de ses extrémités, et une ouverture
circulaire 7 de sortie, également centrée sur l'axe 3, à son autre extrémité. L'ouverture
7 de sortie, appartenant à un tambour 2, se trouve en correspondance avec l'ouverture
6 d'entrée, appartenant au tambour 2 suivant. A l'intérieur de chaque tambour 2 est
disposée une pelle de transfert 8, non représentée sur la figure 3 mais bien visible
à la figure 2. La pelle 8, réalisable selon le brevet français N° 74 23898 / 2 277
176 possède une forme d'ensemble incurvée ; sa partie extérieure, sensiblement cylindrique,
se raccorde à la paroi latérale 5 du tambour 1, et se prolonge vers l'axe 3 par une
autre partie approximativement conique qui se raccorde au bord circulaire de l'ouverture
7 de sortie du linge. Cette pelle 8 est éventuellement perforée.
[0018] Le tambour 2 est entouré d'au moins deux ceintures de renfort 9, reposant et guidées
sur des galets 10 qui supportent ainsi le tambour 2, et qui assurent aussi son entraînement
en rotation autour de l'axe horizontal 3, au moins certains de ces galets 10 étant
liés à des moyens moteurs non représentés. En particulier, conformément au brevet
français précité, chaque tambour 2 peut être entraîné en rotation par des moyens moteurs
individuels, et d'une manière indépendante des autres tambours 2.
[0019] Des barrettes ou augets 11 peuvent encore être prévus, de façon connue, à l'intérieur
des tambours 2 notamment dans la région de leurs parois latérales 5.
[0020] Selon l'invention on distingue, dans chaque tambour 2, un compartiment principal
12 et deux chambres annulaires 13 et 14, situées de part et d'autre du compartiment
principal 12.
[0021] Le compartiment principal 12, qui renferme la pelle de transfert 8 et reçoit les
charges de linge ou autre à laver, est délimité :
- par une portion médiane de la paroi latérale cylindrique pleine 5 du tambour 2 ;
- par une première cloison annulaire 15, se raccordant extérieurement à la paroi latérale
5 et se prologeant, en direction de l'axe 3, par une paroi tronconique 16 qui aboutit
à l'ouverture circulaire 6 d'entrée ; et
- par une autre cloison annulaire 17, se raccordant aussi extérieurement à la paroi
latérale 5 et se prolongeant, en direction de l'axe 3, par une paroi tronconique 18
qui aboutit à l'ouverture circulaire 7 de sortie.
[0022] Les deux cloisons annulaires 15 et 17 comportent des perforations, respectivement
19 et 20.
[0023] La première chambre annulaire 13 est délimitée par la cloison annulaire 15, par une
portion extrême de la paroi latérale 5 et par une autre paroi annulaire 21, pleine,
raccordée à une extrémité de la paroi latérale 5.
[0024] D'une manière symétrique, la seconde chambre annulaire 14 est délimitée par la cloison
annulaire 17, par l'autre portion extrême de la paroi latérale 5, et par une dernière
paroi annulaire 22, pleine, raccordée à l'autre extrémité de la paroi latérale 5.
[0025] Les deux parois annulaires pleines 21 et 22, situées aux extrémités opposées du tambour
2, ne sont pas prolongées jusqu'aux parois tronconiques 16 et 18, ou jusqu'aux ouvertures
6 et 7, de sorte que les deux chambres annulaires 13 et 14 restent en communication
avec l'extérieur par des ouvertures annulaires, respectivement 23 et 24. Des joints
à lèvres souples 25 et 26 peuvent toutefois assurer une étanchéité partielle au niveau
des ouvertures annulaires 23 et 24.
[0026] Les perforations respectives 19 et 20 des deux cloisons annulaires 15 et 17 assurent
une communication entre le compartiment principal 12 et la première chambre annulaire
13, ainsi qu'entre le compartiment principal 12 et la seconde chambre annulaire 14.
Il en résulte que chaque tambour 2 peut retenir, dans sa partie inférieure, un bain
27 qui est présent au même niveau dans le compartiment principal 12, dans la première
chambre annulaire 13 et dans la seconde chambre annulaire 14, selon un principe de
"vases communicants".
[0027] Pour chaque tambour 2, des moyens tels qu'un conduit 28 sont prévus pour l'amenée
d'eau et/ou d'autres produits, afin d'alimenter le bain 27. Le conduit 28 passe entre
le tambour 2 considéré et le tambour suivant, et il présente une partie coudée qui
traverse l'ouverture annulaire 24 par laquelle la seconde chambre annulaire 14 communique
avec l'extérieur. Si un joint à lèvre souple 26 est prévu, celui-ci est simplement
écarté au passage du conduit 28.
[0028] D'une manière symétrique, il est aussi prévu pour chaque tambour 2 des moyens tels
qu'un conduit 29, servant à l'évacuation d'eau et/ou d'autres produits du bain 27.
Le conduit 29 passe entre le tambour 2 considéré et le tambour précédent, et il présente
une partie coudée qui traverse l'ouverture annulaire 23 par laquelle la première chambre
annulaire 13 communique avec l'extérieur. Si un joint à lèvre souple 25 est prévu,
celui-ci est simplement écarté au passage du conduit 29. L'extrémité du conduit d'évacuation
29, située à l'intérieur de la première chambre annulaire 13, est proche du point
le plus bas de cette chambre 13, pour garantir l'extraction quel que soit le niveau
du bain 27.
[0029] Au cours du fonctionnement de la machine à laver, la charge de linge ou autre contenue
dans le compartiment principal du tambour 2, entraîné en rotation continue ou alternative
autour de l'axe 3, subit un barbotage au contact du bain 27 contenu dans ce tambour.
Ce bain 27 est renouvelé grâce à l'arrivée d'eau et/ou d'autres produits, par le conduit
d'amenée 28, dans la seconde chambre annulaire 14. L'eau et/ou les produits parviennent
dans le compartiment principal 12 au travers des perforations 20 de la cloison annulaire
17, et sont récupérés dans la première chambre annulaire 13 par passage au travers
des perforations 19 de l'autre cloison annulaire 15. Le conduit 29 évacue finalement
l'eau et/ou les produits hors de la première chambre annulaire 13. On obtient ainsi
une circulation du bain, qui dans l'exemple ici indiqué s'effectue à contre-courant,
c'est-à-dire dans le sens opposé au sens de l'avance du linge. Cependant, on comprendra
facilement qu'en raison de la structure symétrique du tambour 2, une circulation du
bain dans le même sens que l'avance du linge est également possible, l'eau de lavage
étant dans ce cas amenée dans la première chambre annulaire 13, et étant extraite
de la seconde chambre annulaire 14.
[0030] Bien entendu, les perforations 19 et 20 des cloisons annulaires 15 et 17 sont réparties
sur la circonférence, de sorte que la position angulaire variable du tambour 2 est
indifférente, vis-à-vis du fonctionnement précédemment indiqué.
[0031] Au moment du transfert de la charge de linge ou autre depuis le tambour 2 considéré
vers le tambour suivant, la paroi tronconique 18 aboutissant à l'ouverture circulaire
7 facilite la sortie du linge ou autre par cette ouverture 7.
[0032] La description précédente se référant à la figure 3 s'applique principalement au
cas d'un tambour 2 indépendant vis-à-vis du ou des tambours voisins. Toutefois, certains
"trains de lavage" peuvent comporter des groupes de deux ou plusieurs tambours 2 accouplés
l'un à l'autre ou les uns aux autres, et formant ensemble une certaine zone de lavage.
[0033] Pour de tels tambours accouplés, des solutions particulières illustrées par les figures
4 et 5 peuvent être mises en oeuvre.
[0034] La figure 4 montre partiellement deux tambours 2 consécutifs, accouplés par exemple
en 30 par solidarisation de l'ouverture 7 de sortie du premier tambour 2 avec l'ouverture
6 d'entrée du second tambour 2. Ces deux tambours 2 comportent chacun deux chambres
annulaires 13 et 14, situées de part et d'autre de leur compartiment principal 12
recevant le linge, comme décrit plus haut. Un ou plusieurs tubes de liaison 31, parallèles
à l'axe 3, relient ici la seconde chambre annulaire 14 du premier tambour 2 à la première
chambre annulaire 13 du second tambour 2. Le ou chaque tube de liaison 31 se raccorde,
d'une part, à la paroi annulaire d'extrémité 22 du premier tambour 2 et, d'autre part,
à la paroi annulaire d'extrémité 21 du second tambour 2. Les bains 27 contenus dans
les deux tambours 2 considérés sont ainsi mis en communication par le ou les tubes
de liaison 31, et une circulation de l'eau et/ou des produits de ces bains 27 peut
se faire au travers du ou des tubes de liaison 31. Bien entendu, l'amenée et l'évacuation
de l'eau et/ou d'autres produits restent toujours réalisables, en d'autres points
que la partie représentée sur la figure 4, par des moyens tels que ceux indiqués sur
la figure 3.
[0035] La figure 4 montre que les deux chambres annulaires 13 et 14, situées à la jonction
de deux tambours 2 consécutifs accouplés l'un à l'autre, ne jouent pas le rôle qui
leur est normalement dévolu. En conséquence, et comme le montre la figure 5, ces deux
chambres annulaires peuvent, dans une variante, être supprimées à la jonction de deux
tambours 2 accouplés l'un à l'autre en 30 comme précédemment.
[0036] Dans cette variante, la seconde chambre annulaire du premier tambour 2 étant supprimée,
la paroi annulaire 17 de ce tambour est réalisée pleine et non pas perforée. De même,
la première chambre annulaire du second tambour 2 étant supprimée, la paroi annulaire
15 de ce tambour est réalisée pleine et non pas perforée. Un ou plusieurs tubes de
liaison 32, parallèles à l'axe 3, relient ici directement le compartiment principal
12 du premier tambour 2 au compartiment principal 12 du second tambour 2. Le ou chaque
tube de liaison 32 se raccorde, d'une part, à la paroi annulaire 17 du premier tambour
2 et, d'autre part, à la paroi annulaire 15 du second tambour 2. Les bains 27 contenus
dans les deux tambours 2 considérés sont ainsi mis en communication par le ou les
tubes de liaison 32 et une circulation de l'eau et/ou des produits de ces bains peut
se faire au travers du ou des tubes de liaison 32.
[0037] Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de
cette machine à laver qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse,
au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même
principe. Ainsi, l'on ne s'éloignerait pas du cadre de la présente invention par des
modifications de détail, concernant par exemple la forme des cloisons séparatrices
prévues, dans chaque tambour, entre le compartiment principal et les deux chambres
annulaires, ou encore la réalisation des perforations ou autres passages ménagés dans
ces cloisons pour faire communiquer le compartiment central avec les deux chambres
annulaires. L'invention reste, par ailleurs, applicable à une machine à laver possédant
un nombre quelconque de tambours, et en particulier le cas d'une machine pourvue d'un
seul tambour n'est pas à exclure. Enfin, la machine n'est pas destinée exclusivement
au lavage du linge, mais elle s'applique aussi au lavage d'autres produits, notamment
dans l'industrie.
1. Tambour rotatif de machine à laver le linge, d'axe horizontal (2), recevant une
charge à laver par une ouverture d'entrée (6) ménagée dans l'une de ses faces extrêmes,
la charge à laver étant extraite par une ouverture de sortie (7) ménagée à l'autre
extrémité du tambour (2), le lavage s'effectuant au cours d'une rotation continue
ou alternative du tambour (2), et au contact d'un bain (27) présent dans la partie
intérieure de ce tambour, lequel possède un compartiment principal (12) recevant
la charge à laver, délimité extérieurement par une paroi latérale cylindrique (5)
non perforée et muni d'une pelle de transfert intérieure (8), le compartiment principal
(12) étant en communication, par des passages (19,20) ménagés dans l'une au moins
de ses parois d'extrémités (15,16 ; 17,18), avec au moins une chambre annulaire (13,14)
accolée coaxialement audit compartiment principal (12) et mise aussi en communication
avec l'extérieur par une ouverture annulaire (23,24), caractérisé en ce qu'il comprend deux chambres annulaires (13, 14) prévues symétriquement de part et d'autre
du compartiment principal (12) et séparées de ce compartiment principal (12) par
des parois internes de séparation respectives (15,16 ; 17,18), les chambres annulaires
(13,14) comportant toutes deux des passages (19,20) pour la mise en communication
du compartiment principal (12) avec ces deux chambres annulaires (13,14), des moyens
(28) étant associés à l'une des deux chambres annulaires (14) pour l'amenée d'eau
et/ou d'autres produits par l'ouverture annulaire correspondante (24), et des moyens
(29) étant associés à l'autre chambre annulaire (13) pour l'évacuation d'eau et/ou
d'autres produits par l'ouverture annulaire correspondante (23).
2. Tambour de machine à laver selon la revendication 1, dans lequel les deux parois
internes de séparation, prévues entre le compartiment principal (12) et les deux
chambres annulaires (13,14), comprennent chacune une cloison annulaire perforée (15,19
; 17,20) qui est raccordée extérieurement à la paroi latérale pleine (5) du tambour
(2), caractérisé en ce que chaque cloison annulaire perforée (15,19 ; 17,20) se prolonge,
en direction de l'axe (3) du tambour, par une paroi tronconique (16,18) aboutissant
à l'ouverture circulaire (6,7) d'entrée ou de sortie.
3. Tambour de machine à laver selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que
des joints à lèvres souples (25,26) sont prévus pour assurer une étanchéité partielle
au niveau des ouvertures annulaires précitées (23,24) donnant accès aux deux chambres
annulaires (13,14) depuis l'extérieur.
4. Machine à laver, comportant application du tambour selon l'une quelconque des revendications
1 à 3, la machine étant conformée en "train de lavage", avec plusieurs tambours (2)
coaxiaux, munis chacun d'une pelle de transfert intérieure (8), disposés les uns à
la suite des autres et traversés successivement par les charges à laver, cette machine
comprenant encore des moyens (28,29) pour l'amenée d'eau et/ou d'autres produits dans
les tambours (2) depuis l'extérieur, et pour leur extraction, caractérisée en ce qu'elle comprend des tambours (2) dont le compartiment principal (12) est en communication
avec deux chambres annulaires (13,14), les moyens (28) pour l'amenée d'eau et/ou d'autres
produits étant en relation avec l'une des chambres annulaires (14) de ces tambours
(2), tandis que les moyens (29) pour l'extraction d'eau et/ou d'autres produits sont
en relation avec l'autre chambre annulaire (13) de ces tambours (2), de telle sorte
que l'eau et/ou les autres produits passent d'une chambre annulaire (13) à l'autre
(14) de chaque tambour (2) en traversant axialement, de part en part, son compartiment
principal (12).
5. Machine à laver selon la revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend au
moins deux tambours (2) consécutifs accouplés l'un à l'autre (en 30), et en ce qu'il
est prévu, entre les tambours (2) accouplés, au moins un conduit de liaison (31,32)
faisant communiquer les bains (27) contenus dans ces tambours (2), en permettant une
circulation de l'eau et/ou des produits de ces bains (27) d'un tambour vers l'autre.
6. Machine à laver selon la revendication 5, caractérisée en ce que, pour deux tambours
(2) consécutifs accouplés l'un à l'autre (en 30), le ou les conduits de liaison (31)
relient une chambre annulaire (13) d'un tambour (2) à une chambre annulaire (14) de
l'autre tambour (2), dans la zone de jonction de ces deux tambours (2).
7. Machine à laver selon la revendication 6, caractérisée en ce que, pour deux tambours
(2) consécutifs accouplés l'un à l'autre (en 30), le ou les conduits de liaison (32)
relient directement entre eux les compartiments principaux (12) des deux tambours
(2), les chambres annulaires (13,14) étant supprimées dans la zone de jonction de
ces deux tambours (2).