(19)
(11) EP 0 359 719 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.03.1990  Bulletin  1990/12

(21) Numéro de dépôt: 89830381.3

(22) Date de dépôt:  07.09.1989
(51) Int. Cl.5A47C 23/06
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR LI LU NL SE

(30) Priorité: 13.09.1988 IT 948488

(71) Demandeur: PERMAFLEX S.p.A.
I-00060 Capena Roma (IT)

(72) Inventeur:
  • Pofferi, Vittorio
    I-00135 Roma (IT)

(74) Mandataire: Mannucci, Gianfranco, Dott.-Ing. 
Ufficio Tecnico Ing. A. Mannucci Via della Scala 4
50123 Firenze
50123 Firenze (IT)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Un sommier à douves dont les extrémités sont emboitées dans des sièges le long de deux côtés opposés du chassis et avec au moins un tirant entre ces deux côtés


    (57) Un sommier à douves avec un châssis (1) d'une for­me qui en suit le périmètre créant sur deux côtés (1A) oppo­sés, à l'intérieur, les sièges pour les extrémités de dou­ves constituant la surface d'appui d'un matelas, et compor­tant au moins un tirant (T) engagé dans deux côtés (1A) op­posés du châssis et appelé à travailler à la traction afin d'empêcher ainsi l'éloignement des dits deux côtés (1A) op­posés; ledit tirant (T) étant disposé en dessous d'une douve (3) et le long de celle-ci.




    Description


    [0001] L'invention se rapporte à un sommier du genre com­prenant un ensemble de lattes ou douves dont les extrémités sont engagées dans deux côtés opposés du châssis, d'une for­me qui en suit le périmètre, pour déterminer la surface d'ap­pui du matelas. Ces châssis comportent à l'intérieur des sièges où s'engagent les extrémités des douves et ces sièges sont généralement créés à l'aide de supports reçus dans une fente continue qui s'étend le long de chacun de ces côtés. Par la charge due au poids supporté par le matelas la douve, qui est engagée sur une longueur limitée de ses propres ex­trémités dans les deux supports placés en face des deux cô­tés opposés du châssis, tend à fléchir et par là à obliger les côtés du châssis à s'éloigner l'un de l'autre; lorsque cet éloignement (par suite de la sollicitation à flexion des poutres constituant les deux côtés opposés du châssis) dé­passe une certaine limite, il existe le risque de voir sor­tir les extrémités de quelques douves et en particulier de celles centrales, en tenant compte du fait que la longueur des extrémités des douves engagées dans les supports ne peut être trop accentuée, car le montage des douves est exécuté en cintrant celles-ci jusqu'à réduire la distance des extré­mités des douves dans une mesure suffisante pour permettre le montage, et en exploitant aussi une légère déformation des côtés du châssis vers l'éxtérieur.

    [0002] L'invention a pour but d'éviter ces inconvénients et à cet effet le châssis comporte au moins un tirant engagé dans lesdits côtés opposés du châssis pour travailler à la traction; il est ainsi possible d'obtenir au moyen du tirant l'effet de diminuer la travée, afin d'empêcher ainsi l'éloi­gnement des deux côtés opposés en question; ledit tirant est disposé en dessous d'une douve et le long de celle-ci. Les extrémités du tirant peuvent être engagées dans le châssis - réalisé en forme tubulaire - au moyen d'entailles dans le châssis traversées par lesdites extrémités.

    [0003] Le tirant peut être réalisé avec une lame-ruban et comporter à ses extrémités des encoches formant des languet­tes de retenue soulevées de façon limitée vis-à-vis de la lame pour s'engager dans les bords d'une entaille traversée par le tirant à lame.

    [0004] En alternative, les extrémités du tirant peuvent être constituées par des têtes plates fixées au même tirant et créant des dents élastiques latérales en vue de l'engage­ment aux bouts des entailles pratiquées dans le châssis.

    [0005] Encore en alternative, aux extrémités du tirant peuvent être formées des têtes avec grossissements et dotées d'au moins une fente longitudinale, afin de permettre l'ap­proche d'assemblage et l'extension des portions des têtes déterminées par les fentes et qui peuvent être rapprochées élastiquement.

    [0006] Au dessin est illustrée schématiquement une exem­plification non limitative de l'invention. La

    fig. 1 montre une vue en plan d'un châssis pour lit à douves; la

    fig. 2 montre une section transversale suivant II-­II de la fig. 1 agrandie; la

    fig. 3 montre un détail agrandi de la fig. 2; les

    figs. 4 et 5 montrent une variante de réalisation d'un détail analogue à celui de la fig. 3 et une vue suivant V-V de la fig. 4; et les

    figs. 6 et 7 montrent une variante ultérieure d'un détail analogue à ceux des figs. 3 et 4 et dans une vue de­puis la ligne VII-VII de la fig. 6.



    [0007] Comme il est illustré au dessin ci-joint, par 1 est indiqué le châssis pour lit et par 3 les douves qui sont engagées par leurs extrémités aux côtés 1A opposés du même châssis, ces côtés 1A étant les grands côtés du rectangle formé par le châssis, aussi bien dans le cas du lit à une place que généralement dans le cas du grand lit. Des douves 3A d'extrémité peuvent être engagées aussi le long des côtés de bout du châssis contigus aux côtés 1A. Le châssis 1 peut être réalisé avec un profilé tubulaire continu à section uniforme, ou bien il peut être réalisé avec des portions soudées ou autre. De toute façon les côtés 1A de celui-ci qui engagent les extrémités des douves 3 comportent des fen­tes 1X qui reçoivent les supports 5 constituant les sièges 7 pour les extrémités des douves 3. Les douves sont insérées par glissement et avec un cintrage de celles-ci jusqu'a rap­procher suffisamment les extrémités pour pouvoir les insérer dans les deux sièges opposés qui correspondent à chaque dou­ve. En général le montage peut intervenir aussi par suite d'une légère dilatation de la zone centrale des côtés 1A du châssis et par un glissement des douves au fur et à mesure vers l'extrémité des susdits côtés, de manière à faciliter le montage. En tout cas la partie des extrémités des douves qui pénètrent dans les sièges 7 est relativement limitée, afin de ne pas trop augmenter les courbures et les déforma­tions pour le montage. Lorsque le sommier doit supporter les charges statiques et aussi dynamiques dues à l'usage, les dou­ves tendent à se courber et provoquent par réaction sur les côtés 1A des poussées qui ne présentent pas seulement des composantes verticales, mais aussi des composantes horizonta­les qui tendent à solliciter les côtés 1A à se courber avec concavité vers l'intérieur et convexité vers l'extérieur; ce fait peut réduire même dangereusement l'importance de la pri­se des extrémités des douves (notamment de celles centrales) dans les sièges créés par les supports 5 ou de toute manière dans les sièges pour les extrémités en question.

    [0008] Afin d'éviter cet inconvénient et ce danger de dé­gagement et aussi pour stabiliser davantage le châssis, il est prévu de disposer au moins un tirant T central, ou même deux tirants dans une zone intermédiaire des côtés 1A du châssis; le ou les tirants, travaillant à la traction et étant engagés dans les côtés 1A du châssis, empêchent l'éloi­gnement de ceux-ci et ils évitent donc les inconvénients dé­plorés ci-dessus.

    [0009] D'après les figs. 2 et 3 le tirant est constitué par une baguette ou fer rond 9 et présente à chaque extrémi­té une tête avec grossissement 10 et avec au moins une fente longitudinale 12, à même de diviser la tête 10 au moins en deux portions susceptibles de fléchir élastiquement et de se rapprocher l'une de l'autre. Chacune des têtes 10 présente un grossissement 10A, partagé dans les portions dans les­quelles la tête est divisée par la ou par les fentes 12. Le profilé constituant le côté 1A du châssis présente - au droit de la position où doit être appliqué le tirant - une entaille 14 qui, au cas des figs. 2 et 3, est une entaille circulaire afin de permettre l'insertion de la tête 10, 10A avec les deux portions comprimées vers leur propre axe jus­qu'à permettre l'insertion, aussi par suite d'une déforma­tion à la compression du matériau de la tête; la partie grossie 10A de chaque tête 10 une fois pénétrée à l'inté­rieur du profilé du côté 1A du châssis, les portions 10A s'étendent et s'accrochent au bord de l'entaille 14, en as­surant l'ancrage du tirant 9 pour résister aux sollicita­tions de traction sur le même tirant. La traction exercée par le tirant sur les côtés empêche ou en tout état de cause limite l'éloignement réciproque entre ces deux côtés. La tê­te 10, 10A peut être asymétrique afin de s'adapter à la cour­bure intérieure du châssis.

    [0010] Dans la variante de réalisation montrée aux figs. 4 et 5, le tirant est réalisé au moyen d'une lame-ruban 19, sur chaque extrémité de laquelle est engagée une tête plate 20 avec des saillies à dents 20A et une fente 22 qui permet une certaine élasticité des dents 20A dans la direction du plan du dessin de la fig. 5. Les têtes 20 peuvent être enga­gées aux extrémités du tirant en lame-ruban 19 au moyen d'un rivet 21 pour permettre même, le cas échéant, une possibili­té de jeu angulaire entre la tête 20 et le tirant 19. Dans l'épaisseur du profilé constituant chacun des côtés 1A du châssis, au droit de la position où doit être ancré le ti­rant 19, est créée une entaille 24 dans laquelle peut être insérée la tête plate 20 correspondante avec un rapproche­ment élastique relatif des deux dents 20A, ce qui peut être réalisé même directement en profilant le dos de ces dents qui concourt avec les bouts de l'entaille 24. Une fois la tête 20 pénétrée avec ses saillies à dents 20A dans l'en­taille 24, les dents 20A se reétendent et s'accrochent aux bords de bout de l'entaille 24, en assurant l'ancrage du ti­rant pour résister à la sollicitation de traction.

    [0011] Dans la variante supplémentaire des figs. 6 et 7, le tirant 29 est encore une fois en forme de lame-ruban et à chaque extrémité il est entaillé avec des fentes 31 qui for­ment des languetts 33 soulevées des deux parties opposées vis-à-vis du plan de positionnement du matériau en lame du tirant 29; ces languettes 33 sont profilées pour en facili­ter l'insertion en raison de quoi elle peuvent pénétrer fa­cilement dans une entaille 35 pratiquée au droit de la zone d'ancrage du tirant 29; une fois franchi l'entaille 35, les languettes 33 vont s'étendre et faire contraste depuis l'in­ térieur le long des bords longitudinaux de l'entaille 35, en engageant ainsi le tirant qui peut travailler à la traction.

    [0012] Dans chacun de ces cas le tirant T (réalisé en ba­guette ou fer rond 9 ou comme un élément en forme de lame-­ruban 19 ou 29) peut être disposé en dessous d'une douve 3, de manière que de toute façon il ne soit pas en vue depuis le dessus du sommier et aussi difficilement visible de côté et du dessous.

    [0013] Le montage du sommier ainsi réalisé est exécuté par phases successives en procédant tout d'abord au cintrage de chaque douve et à son introduction dans les deux supports 5 y relatifs, en procédant ensuite à les faire glisser au fur et à mesure de la zone centrale (où le montage est faci­lité par suite d'une déformation éventuelle même limitée des côtés 1A du châssis) jusqu'à buter progressivement vers les extrémités du châssis, en achevant ainsi le montage des dou­ves; après achèvement du montage des douves, on applique le tirant qui assure les côtés 1A du châssis vis-à-vis d'un éloignement réciproque, le tirant ou chacun des tirants rem­plissant la fonction de diminuer la travée des côtés 1A en question du châssis.


    Revendications

    1. Un sommier à douves comprenant un châssis d'une forme qui en suit le périmètre créant sur deux côtés opposés, à l'intérieur, les sièges pour les extrémités de douves con­stituant la surface d'appui d'un matelas, caractérisé par le fait de comprendre au moins un tirant engagé dans les deux côtés opposés susmentionnés et appelé à travailler à la traction afin d'empêcher ainsi l'éloignement des deux cô­tés opposés en cause; ledit tirant étant disposé en dessous d'une douve et le long de celle-ci.
     
    2. Sommier suivant la revendication précédente, caractérisé par le fait que les extrémités du tirant sont engagées dans le châssis - d'une réalisation tubulaire - au moyen d'entailles dans le châssis traversées par lesdites extrémités.
     
    3. Sommier suivant les revendications 1 et 2, ca­racterisé par le fait que le tirant est réalisé avec une la­me-ruban, et que ses extrémités présentent des fentes créant des languettes de retenue soulevées de façon limitée des deux parties opposées de la lame, afin de permettre l'inser­tion dans des entailles du châssis, contre les bords des­quelles lesdites languettes contrastent depuis l'intérieur.
     
    4. Sommier suivant les revendications 1 et 2, ca­racterisé par le fait que les extrémités du tirant sont constituées de têtes plates engagées dans le tirant même et créant des dents latérales d'engagement dans les bouts d'en­tailles pratiquées dans le châssis.
     
    5. Sommier suivant les revendications 1 et 2, ca­ractérisé par le fait que les extrémités du tirant créent des têtes avec grossissements et avec au moins une fente longitudinale, afin de permettre le rapprochement et l'exten­sion des portions des têtes déterminées par les fentes.
     
    6. Un procédé de montage d'un sommier à douves du type des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les douves sont montées - avec insertion des extrémités dans les sièges des supports prévus pour elles dans des fen­tes des côtés du châssis auxquels les douves sont engagées - dans une zone centrale des côtés en question, et aussi avec éloignement des dits côtés dans la zone centrale en question, et que - aprés montage des douves et leur disposition dans le positionnement d'utilisation - l'on applique le ou chaque ti­rant.
     




    Dessins










    Rapport de recherche