[0001] La présente invention concerne des fils synthétiques thermostables à base de polyamide-imide
de propriétés améliorées.
[0002] Elle concerne également un procédé d'obtention de tels fils.
[0003] Il est déjà connu, selon le FR 2 079 785 de préparer des fils brillants à base de
polyamide-imide contenant au moins 3 % d'enchainement issus de dicarboxy-3,5 benzène
sulfonate alcalin ou alcalinoterreux, par filage humide d'une solution de polymère
dans la N-méthylpyrrolidone, dans un bain coagulant aqueux contenant également de
la N-méthylpyrrolidone puis étirage, lavage, séchage.
[0004] Mais de tels fils possèdent des caractéristiques mécaniques trop faibles pour certaines
applications et un coloration jaune-marron trop importante et présentent une dégradation
thermique et une mauvaise résistance à la photodégradation.
[0005] Les fils de polyamide-imide selon la présente invention possèdent des caractéristiques
nettement supérieures à celles des fils de polyamide-imide de l'art antérieur. Ils
possèdent la structure chimique suivante :
- des unités amide-imide (A) de formule

- des unités amide (B) de formule
-NH-R-NH-CO-R2-CO-
- et éventuellement des unités amide (C) de formule

dans lesquelles R représente un radical aromatique divalent, R1 représente un radical aromatique trivalent, R2 représente un radical aromatique divalent et M un métal alcalin ou alcalino terreux,
les unités A représentant 80 à 100 % de l'ensemble des unités, les unités B représentant
1 à 5 % de l'ensemble des unités et les unités C représentant 0 à 20 % de l'ensemble
des unités.
[0006] Les fils selon l'invention sont également caractérisés par un indice de polydispersité
I ≦ 2,2 und ténacité > 45 cN/tex, un module de Young ≧ 3,8 GPa, un allongement ≦ 25
% et une couleur définie par la luminance y > 25 %, le degré de blanc DB < 30, l'indice
de jaune IJ > 170.
[0007] De préférence, la ténacité est de l'ordre de 50 à 55 cN/tex, le module ≧ 4 GPa, la
luminance y > 30 %, de degré de blanc < 28, et l'indice de jaune > 190.
[0008] La stabilité à la lumière des PAI selon l'invention est également très améliorée
par rapport à celle des fils PAI connus jusque là. Elle est évaluée par la rétention
des propriétés mécaniques : de ténacité à la rupture ≧ 50 %, de travail à la rupture
a 18 %, d'allongement ≧ 35 %. La stabilité à la lumière est mesurée selon la méthode
décrite ci-dessous.
[0009] Selon la présente invention on entend par polyamide-imide (PAI) des polymères obtenus
par polycondensation dans tout solvant approprié :
- d'au moins un diisocyanate de formule : OCN-R-NCO dans laquelle R est un groupe
aromatique divalent tel que le diphénylméthane-4,4 diisocyanate et de préférence le
diphényléther 4,4' diisocyanate ou leurs mélanges, avec :
- un anhydrique acide aromatique tel que l'anhydride trimellique,
- un diacide aromatique tel que l'acide téréphtalique,
- et éventuellement un dicarboxybenzène sulfonate de métal alcalin ou alcalino terreux
de préférence le dicarboxybenzène sulfonate de sodium ou de potassium.
[0010] Les fils selon l'invention possèdent une structure chimique telle que définie ci-dessus
dans laquelle R est un radical tel que

et de préférence

et R
1 de préférence un radical

R
2 de préférence un radical

et M est de .préférence Na ou K.
[0011] Selon la présente demande les fils de PAI sont aussi caractérisés par une valeur
de l'indice de polydispersité 1 ≦ 2,2. Cet indice correspond au rapport
Mw, les valeurs de Mn et Mw étant déterminées par chromatographie d'exclusion sur
gel (GPC) dans la NMP Mn.
à 80°C et 0,1 mole/litre de bromure de lithium, les masses étant exprimées par rapport
à un étalonnage de polystyrène.
[0012] L'indice de polydipersité des fils de PAI selon l'invention reste faible : il correspond
à un resserrement de la distribution des masses moléculaires. De manière surprenante
il reste faible au niveau des fils terminés malgré les différents traitements subis
par les filaments au cours de leur élaboration.
[0013] De manière surprenante les fils selon l'invention possèdent également des caractéristiques
mécaniques et thermiques excellentes, bien supérieures à celles des fils de polyamide-imide
selon le FR 2 079 785. En particulier la ténacité est supérieure ou égale à 45 cN/tex,
de préférence à 50 ou 55 cN/tex. La mesure est effectuée sur un dynamomètre manuel
ou automatique à gradient d'allongement constant sur une éprouvette de fil soumise
à une traction longitudinale jusqu'à sa rupture. Le dynamomètre est relié à un calculateur
qui fournit les valeurs numériques du titre (dtex) de la force à la rupture (cN) de
la ténacité à la rupture =

et de l'allongement à la rupture %. Les valeurs correspondent à une moyenne de 20
mesures.
[0014] L'allongement à la rupture est mesuré comme indiqué ci-dessus. Il est inférieur ou
égal à 25 %.
[0015] Le module de Young E longitudinal des fils PAI selon l'invention est ≧ 3,8 GPa, de
préférence ≧ 4 GPa. C'est le rapport

obtenu au départ de la courbe force/allongement. La force spécifique (ténacité) correspond
au rapport:

Δ1 étant l'accroissement de la longueur de l'éprouvette à l'instant t auquel correspond
le titre réel et Io la longueur initiale de l'éprouvette.
[0016] Le fil PAI est selon l'invention également caractérisé par une faible coloration
de surface qui est évaluée par trois valeurs essentielles :
- la luminance Y % > 25 %, de préférence > 30 %
- le degré de blanc DB < 30, de préférence < 28
- l'indice de jaune IJ > 170, de préférence > 190, mesurées de la manière suivante
:
- l'échantillon est broyé dans un moulin à café de façon à obtenir une bourre de quelques
millimètres d'épaisseur et 4 cm2. La bourre est placée entre 2 plaques de verre, le tout placé dans un appareil de
marque "Elrepho" (Zeiss). Les résultats suivants sont obtenus :
- γ % : la luminance qui donne un classement de l'échantillon dans l'échelle des gris
et qui traduit l'impression de clair et de foncé :
- γ % = 100 correspond à un blanc parfait
- γ % = 0 correspond à un noir parfait
[0017] Le degré de blanc définit un point de couleur dans le plan de chromaticité.
[0018] L'indice de Jaune est une expression de la pureté colorimétrique dans le jaune.
[0019] Les fils PAI selon l'invention possèdent également une bonne stabilité à la lumière
mesurée après exposition dans des conditions sévères de vieillissement et quantifiée
par :
- une rétention de ténacité à la rupture ≧ 50 o/o, de préférence ≧ 52 %.
- une rétention de travail à la rupture ≧ 18 %, de préférence > 20 %.
-une rétention de l'allongement a 35 %, de préférence 380/o.
[0020] Les mesures de stabilité à la lumière sont effectuées dans une enceinte qui permet
d'étudier expérimentalement le photovieillissement des polymères en atmosphère sèche.
Les échantillons à éprouver sont disposés sur une tourelle cylindrique animée d'un
mouvement de rotation circulaire située au centre d'une enceinte parallélépipédique
dont les quatre coins sont occupés par une lampe à vapeur de mercure "moyenne pression"
type MAZDA MA 400 Watts. L'envloppe ne laisse passer que les radiations supérieures
à 300 nm (spectre solaire). La température dans l'enceinte est de 60°C.
Mode opératoire :
[0021] La fenêtre en papier de 1,4 cm sur laquelle est fixé l'échantillon lors de la détermination
des propriétés mécaniques sur INSTRON est elle même placée sur un des 24 supports
de la tourelle de la chambre. Après l'exposition on récupère la fenêtre en papier
et l'on détermine les caractéristiques mécaniques du monofilament selon la méthode
de détermination des propriétés mécaniques indiquée ci-dessus.
[0022] Les résultats sont présentés sous forme de courbes donnant le pourcentage des caractéristiques
mécaniques restant à une fibre exposée par rapport à une non exposée en fonction de
la durée d'exposition. Les valeurs obtenues dépendent des monomères de départ, les
meilleurs résultats étant obtenus avec le diisocyanate 4,4' diphényléther.
[0023] Des comparaisons ont aussi été faites par rapport aux fils de PAI selon le FR 2 079
785.
[0024] Les fils selon l'invention ont une nette supériorité par rapport aux fils PAI connus.
[0025] Les fils selon l'invention possèdent aussi une bien meilleure tenue thermique que
celle des fils PAI connus : elle est évaluée par la vitesse de dégradation correspondant
à un pourcentage de perte de poids en fonction du temps à une température de 375°,
sous air.
[0026] La dégradation isothermique des fils de PAI selon l'invention est généralement ≦
3 % par heure, et de préférence ≦ 2 % par heure.
[0027] Le niveau de cette dégradation dépend également des monomères de départ, les meilleurs
résultats étant obtenus avec le diisocyanate 4,4' diphényléther.
[0028] Les filaments, fils, fibres selon la présente invention peuvent être utilisés seuls
ou mélangés avec des fils ou fibres naturels ou synthétiques dans le but de modifier
ou d'améliorer certaines propriétés. Ils sont particulièrement intéressants pour le
réalisation de vêtements de travail, de protection, gràce à leurs propriétés mécaniques
et à leur résistance thermique et à la lumière. De plus les fils obtenus sont faciles
à teindre dans tous les coloris avec des colorants basiques.
[0029] Les fils de PAI selon la présente invention sont obtenus par filage à l'humide à
partir de solutions de polymère dans un solvant ou mélange solvant. La concentration
des solutions de filage est comprise entre 4 et 35 %, de préférence entre 5 et 35
%. Les polymères sont dissous dans un solvant ou mélange solvant contenant de 5 à
100 % en poids de diméthyléthylène urée de pH < 7 et 0 à 55 % d'un solvant polaire
aprotique anhydre tel que la N-méthylpyrrolidone, le diméthylacétamide, le diméthyformamide,
la tétraméthylurée ou la y butyrolactone.
[0030] Les solutions utilisables dans le procédé selon l'invention doivent posséder une
viscosité comprise entre 100 et 200 poises, de préférence entre 150 et 160 poises.
Elles peuvent également contenir divers adjuvants tels que pigments, matifiants pour
améliorer certaines propriétés.
[0031] Les solutions de PAI sont filées dans un bain coagulant aqueux binaire ou ternaire
contenant un solvant ou mélange solvant en proportion de 30 à 80 % de solvant et 20
à 70 % d'eau, de préférence 40 à 70 % de solvant(s).
[0032] Le solvant utilisé peut être le diméthylformamide, la diméthylèthylène urée ou leur
mélange. La bain de filage est maintenu entre 15 et 40°C de préférence 20 à 30°C.
La longueur du bain coagulant est adaptable en fonction généralement de la concentration
en solvant et de la température. Des bains ayant une plus forte teneur en solvant
permettent généralement d'obtenir des fils de meilleure étirabilité, donc de meilleures
propriétés finales. Toutefois, lorsque la concentration en solvant est plus élevée
une plus grande longueur de bain est nécessaire. Les filaments sortant du bain coagulant
à l'état de gel sont ensuite étirés, par example dans l'air à un taux défini par le
rapport

x 100, V2 étant la vitesse des rouleaux d'étirage, V1 celles des rouleaux délivreurs.
Le taux d'étirage des fils à l'état de gel est d'au moins 100 o/o, de préférence au
moins 110 % ou même plus.
[0033] Après étirage les filaments sont lavés par des moyens connus pour les débarrasser
du ou des solvants. Ce lavage peut être effectué par exemple dans des bacs successifs
dans lesquels de l'eau circule à contre-courant ou sur des rouleaux laveurs ou par
tout autre moyen, de préférence à température ambiante.
[0034] Les filaments lavés sont alors séchés par des moyens connus, par exemple dans un
séchoir ou sur des rouleaux. La température de ce séchage peut varier dans de grandes
limites ainsi que la vitesse qui est d'autant plus grande que la température est plus
élevée. On a généralement avantage a effectuer un séchage avec élévation progressive
de la température, cette température pouvant atteindre et même dépasser 200° C par
exemple.
[0035] Les filaments subissent ensuite un surétirage à chaud pour améliorer leurs qualités
mécaniques et en particulier leur ténacité, ce qui peut être intéressant pour certains
emplois.
[0036] Ce surétirage à chaud peut être effectué par tout moyen connu : four, plaque, rouleau,
rouleau et plaque, de préférence dans une enceinte fermée. Il doit être effectué à
température d'au moins 150°C, pouvant atteindre et même dépasser 200 à 300° C. Son
taux est généralement d'au moins 150 % mais il peut varier dans de grandes limites
selon les qualités désirées pour le fil fini. Le taux d'étirage total est d'au moins
250 %, de préférence au moins 260 %.
[0037] L'ensemble étirage et surétirage peut être effectué en un ou plusieurs stades, en
continu ou en discontinu avec les opérations précédentes. De plus l'étirage secondaire
peut être combiné avec le séchage. Il suffit pour cela de prévoir, à la fin du séchage,
une zone de température plus élevée permettant le surétirage.
EXEMPLES 1 à 3 -
[0038] On prépare une solution de PAI à partir :

dans la diméthyléthylène urée de pH < 7 de manière à obtenir une concentration de
21 0/0, l'indice de polydispersité du polymère est de 1,78. La solution, de viscosité
598 poises, est extrudée dans un bain coagulant aqueux contenant de la diméthyléthylène
urée. Les filaments sortent du bain coagulant à l'état de gel et sont étirés dans
l'air à température ordinaire. Ils sont lavés à l'eau dans un bain pour éliminer le
solvant et séchés sur des rouleaux.
[0039] Les filaments lavés et séchés subissent un surétirage dans un four maintenu à une
température élevée puis renvidés. Les conditions précises du procédé sont réunies
dans le tableau 1 ci-dessous :

[0040] Les propriétés mécaniques des fils obtenus à partir des essais de traction sont réunies
dans le tableau 2 suivant, comparativement à des fils obtenus à partir d'une solution
de PAI dans la N-méthypyrrolidone et filés dans les conditions du brevet français
FR 2079 785 déposé le 12/02/1970 (Exemple 3C).

- Après exposition dans l'enceinte pendant 20 heures seulement, selon la méthode décrite
ci-dessus, on remarque également de fàçon spectaculaire la chute importante en masse
de polymère PAI selon l'exemple 3C : Mw passe de 147120 à 62950 soit une perte de
84170. Par contre un polymère selon l'invention perd nettement moins : Mw passe de
116400 à 99720 soit une perte de 16680. De même l'indice de polydispersité du polymère
selon l'invention après exposition passe de 2,05 à 2,13 alors que selon l'exemple
3C, l'indice de polydispersité passe de 3 à 4,12.
[0041] On constate donc que la chute des propriétés mécaniques traduit une dégradation des
chaines de polymère plus importante pour les fils de l'exemple 3C que pour les fils
selon l'invention.
- EXEMPLE 4 -
[0042] On prépare un polymère identique à celui décrit dans les exemples 1,2,3 mais possédant
un indice de polydipersité I = 1,85.
- Indice de polydispersité :
[0044] après 20 heures d'exposition 2,2
- Tenue thermique :
[0045] Cinétique de dégradation (%.h
-1) : 2
- EXEMPLES 5 à 7 :
[0046] On prépare une solution de PAI de même structure chimique que celle décrite dans
l'exemple 1 dans un mélange de DMEU/DMF en proportion 72/28. Le polymère obtenu a
un indice de polydispersité 1=1,73 et la solution de concentration 21 % a une viscosité
de 405 poises.
1) - Filaments, fils et fibres synthétiques à base de polyamides-imides résistants
à la chaleur, caractérisés par le fait qu'ils comportent :- des unités amide-imide
(A) de formule :
- des unités amide (B) de formule :
-NH-R-NH-CO-R2-CO
- éventuellement des unités amide (C) de formule :

dans lesquelles R et R2 représentent chacun un radical aromatique divalent, Ri un radical aromatique trivalent
et M un métal alcalin ou alcalino terreux, les unités (A) représentant 80 à 100 %
de l'ensemble des unités, les unités (B) 1 à 5 % de l'ensemble des unités, les unités
(C) 0 à 20 % de l'ensemble des unités, et qu'ils possèdent :
- un indice de polydispersité 1 < 2,2
- une ténacité de rupture ≧ 45 cN/tex
- un module de Young ≧ 3,8 GPa
- un allongement ≦ 25 %
- une couleur définie par la luminance γ > 25 %, le degré de blanc DB < 30, l'indice
de jaune IJ > 170.
2) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait qu'ils
possèdent une stabilité à la lumière quantifiée par une rétention de ténacité de rupture
> 50 %, de travail à la rupture ≧ 18 %, d'allongement ≧ 35 %.
3) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 2 caractérisés par le fait qu'ils
possèdent une rétention de ténacité > 52 %, de travail à la rupture > 20 %, d'allongement
≧ 38 %.
4) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait qu'ils
possèdent une stabilité thermique définie par la cinétique de dégradation correspondant
à une perte de poids en fonction de la température ≦ 3 % par heure.
5) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 4 caractérisés par le fait qu'ils
possèdent une cinétique de dégradation ≦ 2 % par heure.
6) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait que
la ténacité de rupture est ≧ 55 cN/tex
7) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait que
le module de Young est ≧ 5 GPa.
8) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait que
la luminance est a 300/0.
9) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait que
le degré de blanc est < 28.
10) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait
que l'indice de jaune est > 190.
11) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait
que R est un radical de formule
12) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait
que R
i est un radical de formule
13) - Filaments, fils et fibres selon la revendication 1 caractérisés par le fait
que R
2 est un radical de formule
14) - Procédé pour l'obtention de filaments, fils et fibres synthétiques à base de
polyamides-imides selon la revendication 1) caractérisé par le fait qu'ils sont obtenus
dans un solvant ou mélange solvant contenant 5-100 % en poids de diméthyléthylène
urée et 0-55 % d'un solvant polaire anhydre tel que la N-méthylpyrrolidone, le diméthylacétamide,
le diméthylformamide, la tétraméthylurée ou la y butyrolactone, dans un bain coagulant
aqueux binaire ou ternaire contenant un mélange solvant en proportion de 30-80 % en
poids de solvant et 20-70 % d'eau, maintenu à température comprise entre 15 et 40°C,
étirage des filaments à l'état de gel d'au moins 100 %, lavage à l'eau à contre-courant,
séchage par des moyens connus, surétirage à température d'au moins 150° C, de 150%
au moins, le taux total d'étirage étant d'au moins 250 %.
15) - Procédé pour l'obtention de filaments, fils et fibres synthétiques à base de
polyamides-imides résistants à la chaleur caractérisé par le fait que le bain coagulant
contient comme solvant du diméthylformamide, de la diméthyléthylène urée ou leur mélange.