[0001] La présente invention a pour objet un groupe destiné à débiter l'alimentation à
un moteur à carburation en des conditions particulières de fonctionnement, telles
que le fonctionnement au minimum, la période de démarrage, le fonctionnement comme
frein-moteur et/ou la reprise.
[0002] En des conditions de fonctionnement normales, à savoir lorsque le régime du moteur
est suffisamment élevé et substantiellement stationnaire, un ou plusieurs carburateurs
élémentaires, chacun desquels comprend un diffuseur à tube de Venturi, un obturateur
et un pulvérisateur alimenté par une cuve à niveau constant d'essence, sont capables
de débiter à un moteur à carburation un mélange d'essence et air suffisamment homogène
pour assurer un fonctionnement correct, avec des performances et une consommation
régulières et avec une combustion assez complète pour éviter une pollution excessive
de l'ambiance. Ces conditions, au contraire, ne peuvent pas être remplies par des
carburateurs élémentaires pendant lesdites conditions particulières de fonctionnement
du moteur, et pour cette raison les carburateurs sont pourvus de dispositifs spéciaux
à cet effet, l'un pour l'alimentation pendant le fonctionnement au minimum, parfois
avec un dispositif capable d'en exclure l'action pendant le fonctionnement comme
frein-moteur, un autre pour l'alimentation pendant la période de démarrage, et éventuellement
une pompe de reprise. Toutefois ces dispositifs, qui sont substantiellement indépendants
l'un de l'autre, portent à une complication considérable de la structure du carburateur,
et de plus, dans les formes connues à présent, ils ne sont pas capables de livrer
au moteur un mélange suffisamment homogène et ayant un dosage correct, de sorte que,
quand ces dispositifs sont en action, le moteur fonctionne avec haute consommation
et rendement réduit, et il donne lieu à une grave pollution de l'ambiance.
[0003] En particulier, le dispositif pour l'alimentation dans le fonctionnement au minimum
est constitué, en général, par une ouverture qui alimente de l'essence dans le conduit
d'aspiration en aval de l'obturateur, et l'essence ainsi alimentée ne peut pas se
pulvériser et vaporiser suffisamment avant d'arriver aux cylindres. Le dispositif
de démarrage (starter) peut avoir une structure similaire de celle qu'on a indiqué
pour le dispositif d'alimentation au minimum, avec des inconvénients similaires,
ou bien il peut comporter un petit carburateur spécial additionnel, ce qui toutefois
représente une solution excessivement compliquée et couteuse. La pompe de reprise,
lors qu'elle est prévue, demande des dispositifs mécaniques ou pneumatiques compliqués
pour son actionnement, et elle débite de l'essence sous une pression très réduite
et donc en des conditions non appropriées pour une pulvérisation efficace.
[0004] Le but de la présente invention est de réaliser un groupe destiné à être ajouté à
un carburateur élémentaire (simple ou multiple) afin de débiter l'alimentation au
moteur en des conditions particulières de fonctionnement, dans lequel les différentes
fonctions doivent être coordonnées entre elles d'une façon appropriée et qui, même
avec une structure substantiellement simple, doit assurer au moteur l'alimentation
d'un mélange homogène dans lequel l'essence est opportunément proportionnée, pulvérisée
d'une façon efficace et vaporisée, de sorte que, même dans les conditions particulières
de fonctionnement, le moteur peut fonctionner avec performances et consommation satisfaisantes,
sans donner lieu à une pollution excessive de l'ambiance.
[0005] Ce but est atteint, suivant l'invention, principalement en ce que le groupe comprend
une prise d'air principale sous la forme d'un tube de Venturi, définissant une section
restreinte, destinée à être connectée à un conduit d'aspiration en aval de l'obturateur
du carburateur; un pulvérisateur pour l'alimentation pendant le fonctionnement au
minimum, comportant au moins une propre prise d'air et ouvrant dans la section restreinte
de ladite prise d'air principale; un pulvérisateur pour le fonctionnement pendant
la période de démarrage, comportant au moins une propre prise d'air et ouvrant dans
ladite prise d'air principale en aval de sa section restreinte; et deux électrovalves
disposées pour intercepter à commande, respectivement et indépendamment, lesdits
deux pulvérisateurs.
[0006] Par cette caractéristique, dans les conditions particulières de fonctionnement on
introduit dans le conduit d'aspiration du moteur, en aval de l'obturateur du carburateur,
un mélange d'essence et d'air, formé dans la prise d'air principale, laquelle à son
tour est formée par de l'air aspiré e par un mélange d'air et d'essence formée au
préalable dans les pulvérisateurs pourvus des propres prises d'air. De cette façon
l'essence est soumise, avant d'être acheminée au conduit d'aspiration, a des mélanges
répétés, et ainsi elle peut atteindre un degré élevé de pulvérisation et de vaporisation.
De plus, suite aux mélanges répétés, on dispose de plusieurs éléments de la structure
qu'on peut régler de sorte à obtenir un dosage correct du mélange dans les différentes
conditions de fonctionnement. Les électrovalves permettent d'exclure de l'activité
le pulvérisateur pour le fonctionnement au minimum ou/et le pulvérisateur pour l'alimentation
pendant la période de démarrage, lorsque leur fonctionnement n'est pas désiré.
[0007] Suivant un développement important de l'invention, le pulvérisateur pour le fonctionnement
au minimum et le pulvérisateur pour l'alimentation pendant la période de démarrage
comportent un tube vertical plongé dans la cuve à niveau constant d'essence du carburateur
et pourvu d'un gicleur d'essence, et ce tube est subdivisé par une paroi de division,
sur une partie de son hauteur, pour définir une section communiquant avec la prise
d'air propre du pulvérisateur. De cette façon, l'air aspiré par la prise d'air du
pulvérisateur est obligé de barboter sur une certaine hauteur dans l'essence qui parcourt
le même pulvérisateur, ainsi favorisant sa vaporisation.
[0008] Suivant une autre caractéristique de l'invention, ladite paroi de division prévue
dans le tube vertical au moins du pulvérisateur pour l'alimentation pendant la période
de démarrage s'étend sur une partie substantielle de son hauteur, ainsi déterminant
une section de capacité relativement élevée qui communique avec la prise d'air propre
du pulvérisateur. De cette façon on réalise une réserve de carburant qui peut être
aspirée sans aucune résistance appréciable et fournit une alimentation additionnelle
de carburant pendant la période initiale du fonctionnement du pulvérisateur, et donc
pendant la période la plus critique du fonctionnement du moteur lors du démarrage.
[0009] Suivant une autre caractéristique encore de l'invention, au moins l'un des pulvérisateurs
a aussi une autre propre prise d'air, disposée de sorte à mélanger de l'air au mélange
d'air et d'essence déjà formé dans le pulvérisateur. On augmente de cette façon le
nombre de mélanges auxquels l'essence est soumise, en favorisant encore plus sa pulvérisation
et vaporisation.
[0010] Suivant une caractéristique ultérieure de l'invention, le tube vertical d'au moins
un des pulvérisateurs est entouré par un second tube vertical qui plonge dans la cuve
du carburateur, qui est fermé inférieurement par un fond pourvu d'un trou calibré,
et qui est ouvert supérieurement. Ce second tube vertical détermine, avec le tube
vertical du pulvérisateur, un interstice dans lequel s'établit un niveau d'essence
plus bas que celui de la cuve à niveau constant, en fonction du débit d'essence livré.
Cela met à disposition un autre élément de réglage pour la mise au point du dispositif
de sorte à obtenir, dans chaque condition de fonctionnement, le dosage le plus approprié.
[0011] Enfin, suivant une autre caractéristique de l'invention, de nature constructive,
ladite prise d'air principale, les pulvérisateurs, leurs prises d'air et les raccords
pour les électrovalves forment un élément constructif unitaire, auquel sont appliqués
les gicleurs calibrés nécessaires et, le cas échéant, les seconds tubes verticaux.
[0012] Ces caractéristiques et autres, et les avantages de l'objet de l'invention, ressortiront
plus clairement de la suivante description d'un mode de réalisation, indiqué à titre
d'exemple non limitatif et schématiquement représenté dans les dessins annexés, dans
lesquels:
Fig. 1 montre en plan et à une échelle quelque peu agrandie le groupe suivant l'invention
pour l'alimentation d'un moteur à carburation en des conditions particulières de fonctionnement;
Fig. 2 en montre une coupe verticale faite suivant la ligne brisée II-II de la figure
1;
Figs. 3 et 4 en montrent des coupes verticales partielles et interrompues, faites
suivant les lignes III-III et respectivement IV-IV de la figure 1; et
Fig. 5 montre schématiquement en section un carburateur pourvu du groupe suivant l'invention.
[0013] Faisant référence d'abord à la figure 5, dans cette figure est montré schématiquement
à titre d'exemple un carburateur qui est substantiellement du type décrit dans le
brevet européen No. 0.069.416. Ce carburateur comprend un corps A qui forme une cuve
V et qui est pourvu d'un couvercle B. Dans la cuve V, par des dispositifs bien connus
en soi, qui partant ne sont pas décrits ici, on maintient un niveau constant d'essence.
Le carburateur est pourvu d'un obturateur tournant O commandé moyennant un arbre S
pivoté dans un moyeu Q du corps A. Sous le corps A et l'obturateur O s'étend un collecteur
P se terminant par une flasque F destinée à être connectée au collecteur d'aspiration
(non représenté) d'un moteur à combustion interne. Le corps A du carburateur forme
un diffuseur D sous la forme d'un tube de Venturi, avec une section restreinte R.
Dans la section restreinte R du diffuseur D est placé un pulvérisateur G raccordé
à un tube d'alimentation T qui plonge dans la cuve V. Ces dernières parties servent
pour l'alimentation du moteur dans les conditions normales de fonctionnement et elles
ne sont donc pas intéressées par la présente invention. Le groupe suivant l'invention,
décrit dans la suite et désigné par des références numériques, est monté sur le couvercle
B du carburateur, avec certaines parties (16, 32) qui plongent dans la cuve V, et
il communique avec un conduit C du corps A. Ce conduit C ouvre à son extrémité inférieure
dans le collecteur P sans être influencé par l'obturateur O. Dans la figure 5, le
groupe suivant l'invention est montré en une vue déployée, correspondant à la section
de la figure 2.
[0014] Le groupe suivant l'invention comprend une prise d'air principale substantiellement
conformée comme un tube de Venturi avec une section restreinte 2 qui divise la prise
d'air en une région extérieure 1, communiquant avec l'ambiance, et une région intérieure
3 qui se termine par un raccord 4 destiné à être mis en communication, par le conduit
C ou bien de toute autre façon appropriée, avec le conduit d'aspiration du moteur,
en aval de l'obturateur du carburateur. Dans cette prise d'air principale ouvrent
les dispositifs d'alimentation pour le fonctionnement au régime minimum et d'alimentation
pendant la période de démarrage, qui seront maintenant décrits séparément.
[0015] Le dispositif pour le fonctionnement au régime minimum comprend un conduit 5 (figures
2 et 3) qui débouche à l'une de ses extrémités dans la section restreinte 2 de la
prise d'air principale, et qui à l'extrémité opposée communique avec l'ambiance en
formant une prise d'air primaire pourvue d'un gicleur d'air primaire 37. Une ouverture
6 met en communication le conduit 5 avec une chambre 7 constituant la partie intérieure
d'un raccord 8 pour une électrovalve EM, en soi bien connue et qui donc ne sera pas
décrite en détail. Un premier tube vertical 9 s'étend vers le bas à partir du raccord
8, et il est pourvu inférieurement d'un gicleur d'essence 38. Le tube 9 est subdivisé
en deux sections 11 et 13, sur une certaine hauteur à partir d'en haut, par une paroi
de division 10. La section interne 11 ouvre dans la chambre 7 en formant un siège
de valve 12 qui peut être fermé par une tête de valve (non représentée) de l'électrovalve
EM. La section externe 13 communique avec l'ambiance en formant une prise d'air sécondaire
14 pourvue d'un gicleur d'air sécondaire 39. Le tube vertical 9 comporte deux flasques
15 auxquelles est connecté un second tube vertical 16 (figure 2) qui forme avec le
premier tube vertical 9 un interstice 20. Cet interstice communique avec l'extérieur
à son extrémité supérieure par des ouvertures 17, tandis qu'à son extrémité inférieure
le tube 16 est fermé par un fond 18 pourvu d'un trou calibré 19. Le tube vertical
16 est destiné à être plongé dans la cuve V à niveau constant d'essence du carburateur,
avec ses ouvertures 17 disposées au-dessus du niveau L d'essence dans la cuve.
[0016] Le fonctionnement de ce dispositif pour l'alimentation au régime minimum est le suivant.
Lors que l'obturateur du carburateur est fermé pour imposer au moteur le fonctionnement
au minimum, dans le conduit d'aspiration C s'établit une dépression relativement intense,
qui donne lieu à l'entrée d'air à travers la prise d'air principale 1. Une dépression
encore plus intense s'établit alors dans la section restreinte 2, et elle se transmet
au conduit 5 en donnant lieu à l'entrée d'air primaire à travers le gicleur correspondant
37; de plus, à travers l'ouverture 6 cette dépression se transmet à la chambre 7.
Si l'on suppose que l'électrovalve EM se trouve dans la position d'ouverture, dans
laquelle elle ne ferme pas le siège de valve 12, cette dépression s'étend de la chambre
7 à l'intérieur du tube vertical 9, et elle donne lieu à une aspiration d'essence
à travers le gicleur d'essence 38, ainsi qu'à une aspiration d'air sécondaire à travers
le gicleur 39 correspondant. Cet air sécondaire descend dans la section 13 du tube
9 jusqu'à la terminaison de la paroi de division 10, ensuite il remonte dans la section
11 en barbotant à travers l'essence aspirée par le gicleur d'essence 38, et le mélange
ainsi formé arrive, par la chambre 7 et l'ouverture 6, dans le conduit 5, dans lequel
il se mélange ultérieurement avec l'air primaire aspiré à travers le gicleur 37. Le
mélange ainsi formé est livré dans la section restreinte 2 de la prise d'air principale
1, où il se mélange ultérieurement avec l'air aspiré à travers ladite prise d'air
principale, et ensuite il est acheminé vers le conduit d'aspiration C. Comme on le
voit, l'essence aspirée est soumise à des opérations répétées de mélange avec l'air,
et donc elle est acheminée au conduit d'aspiration dans un état homogène, très pulvérisé
et vaporisé, ainsi assurant es meilleures conditions de fonctionnement du moteur
au régime minimum.
[0017] Un proportionnement approprié des parties du dispositif, et surtout des gicleurs
37, 38 et 39, permet d'établir la composition (dosage) considérée la plus favorable
pour le mélange ainsi débité. De plus, dans l'interstice 20 s'établit un niveau d'essence
M qui est plus bas que le niveau constant L de l'essence dans la cuve du carburateur,
en raison de la perte de charge subie par le flux d'essence qui, pour arriver au gicleur
38, doit traverser le trou calibré 19. De ce fait ce dernier trou met à disposition
un élément additionnel qui peut être proportionné d'une façon appropriée pour modifier
favorablement le dosage. On doit toutefois remarquer que dans certains cas cet élément
additionnel de réglage peut ne pas être nécessaire, et en de tels cas le second tube
16 peut être omis. D'une façon similaire, dans certains cas le mélange de l'essence
dans la section 11 du tube vertical 9 avec l'air secondaire aspiré à travers le gicleur
39 correspondant peut être suffisant pour acheminer le mélange directement à la section
restreinte 2 de la prise d'air principale 1, et en de tels cas la prise d'air primaire
avec le gicleur 37 peut être omise.
[0018] Le dispositif pour le démarrage (starter) comprend un conduit 21 qui débouche à son
extrémité interne dans la région intérieure 3 de la prise d'air principale, et qui
à l'extrémité opposée ouvre dans une chambre 23 (figures 2 et 4) constituant la partie
interne d'un raccord 24 pour une électrovalve ES (en soi bien connue et qui donc ne
sera pas décrite en détail), en formant un siège de valve 22 qui peut être fermé par
une tête de valve (non représentée) de l'électrovalve ES. Dans la chambre 23 ouvre
aussi une prise d'air primaire 25 pourvue d'un gicleur d'air primaire 40. Un premier
tube vertical 26 s'étend vers le bas à partir du raccord 24, et il est pourvu inférieurement
d'un gicleur d'essence 41. Le tube 26 est subdivisé en deux sections 28 et 29, sur
une certaine hauteur à partir d'en haut, par une paroi de division 27. La section
interne 28 ouvre dans la chambre 23, tandis que la section externe 29 communique
avec l'ambiance en formant une prise d'air sécondaire 30 pourvue d'un gicleur d'air
sécondaire 42. Le raccord 24 comporte une flasque 31 à laquelle est connecté un second
tube vertical 32 (figure 2) qui forme avec le premier tube vertical 26 un interstice
36. Cet interstice communique avec l'extérieur à son extrémité supérieure par des
ouvertures 33, tandis qu'à son extrémité inférieure le tube 32 est fermé par un fond
34 pourvu d'un trou calibré 35. Le tube vertical 32 est destiné à être plongé dans
la cuve à niveau constant d'essence d'un carburateur, avec ses ouvertures 33 disposées
au-dessus du niveau L d'essence dans la cuve.
[0019] Le fonctionnement de ce dispositif pour l'alimentation pendant la période de démarrage
est le suivant. Lors du démarrage l'obturateur du carburateur est fermé et dans le
conduit d'aspiration C il y a une dépression relativement intense, qui donne lieu
à l'entrée d'air à travers la prise d'air principale 1. Cette dépression est présente
dans la région intérieure 3 de la prise d'air par l'action de la section restreinte
2, elle se transmet au conduit 21 et, si l'on suppose que l'électrovalve ES se trouve
dans la position d'ouverture, dans laquelle elle ne ferme pas le siège de valve 22,
cette dépression donne lieu à l'entrée d'air primaire à travers le gicleur correspondant
40. De plus cette dépression s'étend de la chambre 23 à l'intérieur du tube vertical
26, et elle donne lieu à une aspiration d'essence à travers le gicleur d'essence
41, ainsi qu'à une aspiration d'air sécondaire à travers le gicleur 42 correspondant.
Cet air sécondaire descend dans la section 29 du tube 26 jusqu'à la terminaison de
la paroi de division 27, ensuite il remonte dans la section 28 en barbotant à travers
l'essence aspirée par le gicleur d'essence 41, et le mélange ainsi formé arrive à
la chambre 23, dans laquelle il se mélange ultérieurement avec l'air primaire aspiré
à travers le gicleur 40. Le mélange ainsi formé arrive, par le conduit 21, à la région
interieure 3 de la prise d'air principale 1, où il se mélange ultérieurement avec
l'air aspiré à travers ladite prise d'air principale, et ensuite il est acheminé vers
le conduit d'aspiration C. Comme on le voit, l'essence aspirée est soumise à des opérations
répétées de mélange avec l'air, et donc elle est acheminée au conduit d'as piration
dans un état homogène, très pulvérisé et vaporisé, ainsi assurant les meilleures
conditions de fonctionnement du moteur pendant la période de démarrage.
[0020] Un proportionnement approprié des parties du dispositif, et surtout des gicleurs
40, 41 et 42, permet d'établir la composition (dosage) considérée la plus favorable
pour le mélange ainsi débité. De plus, pendant le fonctionnement du dispositif, dans
l'interstice 36 s'établit un niveau d'essence M qui est plus bas que le niveau constant
L de l'essence dans la cuve du carburateur, en raison de la perte de charge subie
par le flux d'essence qui, pour arriver au gicleur 41, doit traverser le trou calibré
35. De ce fait ce dernier trou met à disposition un élément additionnel qui peut
être proportionné d'une façon appropriée pour modifier favorablement le dosage. On
doit toutefois remarquer que dans certains cas cet élément additionnel de réglage
peut ne pas être nécessaire, et en de tels cas le second tube 32 peut être omis.
D'une façon similaire, dans certains cas le mélange de l'essence dans la section 28
du tube vertical 26 avec l'air secondaire aspiré à travers le gicleur 42 correspondant
peut être suffisant pour acheminer le mélange directement à la région intérieure 3
de la prise d'air principale 1, et en de tels cas la prise d'air primaire 25 avec
le gicleur 40 peut être omise.
[0021] On remarque que la paroi de division 27 s'étend presque jusqu'à l'extrémité inférieure
du tube vertical 26, et par conséquence la section 29 de ce tube a une capacité considérable.
Cette section, au commencement du fonctionnement, c'est à dire avant qu'une dépression
s'établisse dans le collecteur d'aspiration, est pleine d'essence jusqu'au niveau
L de l'essence dans la cuve. Cela représente une réserve considérable de carburant
qui peut être aspirée substantiellement sans aucune résistance lors du démarrage du
moteur, parce qu'elle n'est pas obligée de traverser aucun gicleur. Cette quantité
d'essence constitue donc une alimentation additionnelle qui est acheminée au moteur
au moment de son démarrage, et de ce fait elle est l'équivalent de l'action d'une
pompe de reprise actionnée automatiquement lors du démarrage.
[0022] Pendant les périodes où l'activité du starter n'est pas exigée, l'électrovalve ES
doit être portée dans la position de fermeture, dans laquelle elle empêche complètement
l'activité du dispositif de démarrage. Cette manoeuvre peut être effectuée à la main
moyennant un interrupteur d'alimentation de l'électrovalve ES, ou bien automatiquement
moyennant une petite centrale électrique ou électronique disposée pour effectuer cette
manoeuvre lors que les conditions opératives appropriées se manifestent, et particulièrement
lors que le moteur atteint une température suffisamment élevée.
[0023] Du fait que le dispositif de démarrage se conduit automatiquement comme une pompe
de reprise lors qu'il est actionné, on peut confier à ce dispositif aussi la fonction
d'une pompe de reprise ou d'accélération après que la période de démarrage est conclue
et, donc, l'électrovalve ES ferme le siège de valve 22. En effet, il est suffisant
que ladite électrovalve soit momentanément déplacée dans sa position d'ouverture afin
que la quantité d'essence contenue dans la section 29 du tube vertical 26 soit aspirée
par le moteur, à titre d'alimentation additionnelle, sans rencontrer aucune résistance.
Partant, dans les cas où ladite électrovalve est contrôlée par une petite centrale,
à cette dernière on peut aussi confier la tâche d'alimenter momentanément l'électrovalve
ES chaque fois que les conditions de fonctionnement du moteur suggèrent l'intervention
d'une pompe de reprise. Même dans l'absence d'une centrale, cette action peut être
confiée à tout organe connu, habituellement employé pour actionner une pompe de reprise.
[0024] En des conditions de température ambiante non excessivement basse, ce dispositif
de démarrage est capable de fournir au moteur l'alimentation nécessaire sans intervention
du dispositif pour le fonctionnement au régime minimum. Par conséquence, dans les
conditions indiquées, l'électrovalve EM peut être portée en condition de fermeture,
ainsi excluant le dispositif de fonctionnement au régime minimum, lors qu'on ouvre
l'électrovalve ES actionnant le starter. Toutefois, dans le cas d'une température
ambiante très basse, il est avantageux que les deux dispositifs de minimum et de starter
soient laissés en fonction simultanément lors du démarrage, ce qu'on peut obtenir
en portant les deux électrovalves EM et ES en position d'ouverture. Une alimentation
particulièrement augmentée est alors acheminée au moteur, en facilitant son démarrage
dans les conditions de plus grande difficulté. Dans ce cas il est à propos que l'électrovalve
EM, d'abord ouverte, soit fermée lors que le moteur atteint un température suffisante,
tandis que lors qu'une température plus élevée est atteinte on pourverra, comme d'habitude,
à fermer l'électrovalve ES et simultanément à ouvrir l'électrovalve EM.
[0025] La présence de l'électrovalve EM autorise aussi la réalisation très facile d'une
condition de fonctionnement en frein-moteur (ainsi dit cut off). En effet, il est
suffisant de porter l'électrovalve EM en position de fermeture tant que la vitesse
de rotation du moteur est supérieure à une certaine limite et quand la dépression
dans le conduit d'aspiration, ou bien tout autre paramètre approprié, indique que
le moteur est en train de fonctionner comme frein. Aussi une telle fonction peut
être confiée avec avantage à une petite centrale de contrôle des électrovalves.
[0026] Du point de vue de la structure, il est évident que les différentes parties décrites
peuvent être séparément fabriquées et réunies d'une façon quelconque, mais il est
particulièrement d'avantage que toutes les parties 1 à 34 (à savoir la prise d'air
principale, les tubes verticaux internes des pulvérisateurs et les prises d'air propres
de ceux-ci, avec les raccords pour les électrovalves et les autres parties de structure
éventuelles du groupe) soient formées en une seule pièce, à laquelle on applique les
différents gicleurs nécessaires (37 à 42), les électrovalves EM et ES et, s'ils sont
prévus, les tubes verticaux externes 16 et 32. Cette pièce peut être fabriquée, par
exemple, par moulage en matière plastique.
[0027] Le groupe suivant l'invention est extrèmement compact et ses différentes fonctions
sont coordonnées entr'elles, ainsi permettant d'obtenir avec un encombrement minimum
et sans compliquer la construction des con ditions de fonctionnement bien meilleures
de celles qu'on obtient habituellement. De plus, les différentes parties du groupe
sont d'accès très facile soit pour la mise au point, soit pour toute opération de
nettoyage.
[0028] Le groupe décrit est particulièrement approprié pour être installé dans un carburateur
comprenant plusiurs pulvérisateurs qui sont découverts graduellement par un obturateur,
comme dans l'exemple montré à la figure 5, mais il peut aussi trouver application
avec un carburateur traditionnel comprenant un ou deux corps.
[0029] Des différentes modifications peuvent être portées en addition à celles déjà indiquées
dans la description. Par exemple les gicleurs d'essence pourraient être montés en
des positions différentes de celle montrée; les tubes qu'on a défini comme verticaux
pourraient être verticaux seulement en voie d'approximation; la subdivision des tubes
verticaux internes pourrait être obtenue en donnant à ces tubes une forme en U avec
ouverture inférieure, au lieu qu'en y introduisant une paroi de division. Enfin, toutes
parties peuvent être remplacées par leurs équivalents techniques.
1 . Groupe destiné à débiter l'alimentation à un moteur à carburation en des conditions
particulières de fonctionnement, telles que le fonctionnement au minimum, la période
de démarrage, le fonctionnement comme frein-moteur et/ou la reprise, caractérisé en
ce qu'il comprend une prise d'air principale (1-3) sous la forme d'un tube de Venturi,
définissant une section restreinte (2), destinée à être connectée à un conduit d'aspiration
(C) en aval de l'obturateur (0) du carburateur; un pulvérisateur (5-20) pour l'alimentation
pendant le fonctionnement au minimum, comportant au moins une propre prise d'air (14)
et ouvrant dans la section restreinte (2) de ladite prise d'air principale; un pulvérisateur
(21-36) pour le fonctionnement pendant la période de démarrage, comportant au moins
une propre prise d'air (30) et ouvrant dans ladite prise d'air principale en aval
(3) de sa section restreinte (2; et deux électrovalves (EM,ES) disposées pour intercepter
à commande, respectivement et indépendamment, lesdits deux pulvérisateurs.
2 . Groupe suivant la revendication 1, caractérisé en ce que soit le pulvérisateur
(5-20) pour le fonctionnement au minimum, soit le pulvérisateur (21-361 pour l'alimentation
pendant la période de démarrage, comportent un tube vertical (9; 26) plongé dans la
cuve (V) à niveau constant d'essence du carburateur et pourvu d'un gicleur d'essence
(38; 41), et ce tube est subdivisé par une paroi de division (10; 27), sur une partie
de son hauteur, pour définir une section (13; 29) communiquant avec la prise d'air
(14; 30) propre du pulvérisateur.
3 . Groupe suivant la revendication 2, caractérisé en ce que ladite paroi de division
(27) prévue dans le tube vertical (26) au moins du pulvérisateur (21-36) pour l'alimentation
pendant la période de démarrage s'étend sur une partie substantielle de la hauteur
du tube (26), ainsi déterminant une section (29) de capacité relativement élevée
qui communique avec la prise d'air (30) propre du pulvérisateur.
4 . Groupe suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins l'un des pulvérisateurs
(5-20; 21-36) a aussi une autre propre prise d'air (5; 25), disposée de sorte à mélanger
de l'air au mélange d'air et d'essence déjà formé dans le pulvérisateur.
5 . Groupe suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le tube vertical (9;
26) d'au moins un des pulvérisateurs est entouré par un second tube vertical (16;
32) qui plonge dans la cuve (V) du carburateur, qui est fermé inférieurement par un
fond (18; 34) pourvu d'un trou calibré (19; 34) et qui est ouvert supérieurement (17;
33).
6 . Groupe suivant la revendication 1, caractérisé en ce que ladite prise d'air principale
(1-3), les pulvérisateurs (5-20; 21-36) et leurs prises d'air (5,14,25,30) et les
raccords (8, 24) pour les électrovalves (EM,ES) forment un élément constructif unitaire,
auquel sont appliqués les gicleurs calibrés (37-42) nécessaires et, le cas échéant,
les seconds tubes verticaux (16,32).