[0001] La présente invention est relative à une boîte enregistreuse portable.
[0002] On connaît des boîtes enregistreuses portables comprenant un fond, deux côtés latéraux,
deux côtés transversaux, et un couvercle évidé permettant de voir un papier situé
à l'intérieur de la boîte et d'écrire sur lui, ce papier pouvant être évacué par une
fente située à l'extrémité du couvercle, la boîte étant équipée en outre d'une plaque
rigide servant de table d'écriture située entre le couvercle évidé et le volume intérieur
de la boîte, ladite plaque rigide laissant, du côté opposé à la fente, un passage
pour permettre à une partie d'une bande de papier contenue dans le volume intérieur
de passer sur ladite plaque pour qu'on puisse écrire dessus.
[0003] Quand il s'agit de factures, ou documents analogues, le papier est un papier autocopiant
ou pourvu d'un carbone, et on établit un double lorsqu'on écrit sur lui. Ce double,
conservé généralement par la personne qui a écrit sur la boîte, doit être conservé.
Usuellement, il est stocké séparément. Lorsque l'utilisateur, par exemple dans un
commerce de proximité, n'a pas de place pour ranger les doubles, il les met dans sa
poche ou dans une sacoche où ils risquent d'être détériorés ou froissés. Il est nécessaire
ensuite de les reclasser, ce qui prend du temps.
[0004] On a proposé dans FR-A-971.804 une boîte enregistreuse portable qui présente, dans
son fond, une fente par laquelle une feuille à conserver peut être introduite dans
l'espace intérieur.
[0005] Pour empêcher les feuilles à conserver de s'échapper, le bord de la fente qui est
du côté du centre de la boîte est relevé vers l'intérieur par rapport à l'autre. Cette
disposition oblige à prévoir, dans le fond, un trou par lequel l'opérateur peut glisser
les doigts pour faciliter l'introduction d'une nouvelle feuille à conserver, si bien
que le contenu de la boîte est mal protégé.
[0006] Cette boîte enregistreuse, qui est en deux parties maintenues par un verrouillage,
est relativement coûteuse, et c'est sans doute pour cette raison qu'elle ne s'est
pas répandue.
[0007] FR-A-912.296 décrit lui aussi une boîte enregistreuse pourvue d'une fente pour l'archivage
de feuilles à conserver. Une pièce pivotante placée à l'intérieur de la boîte sert
à séparer les feuilles vierges des feuilles usagées. Cette pièce est disposée de façon
à empêcher ou freiner l'accès des feuilles déjà conservées à la fente, lorsque la
boîte enregistreuse est dans sa position normale.
[0008] Le prix de cette boîte enregistreuse est grevé par la complication résultant de la
présence de la pièce pivotante, si bien que cette boîte ne s'est pas plus répandue.
[0009] D'un autre côté, on a proposé dans la demande de brevet FR-A-2 575 442 publiée le
4 juillet 1986, de constituer la boîte enregistreuse par découpage et pliage d'un
flan de carton unique, au moins pour le fond, le couvercle et les côtés. Le faible
prix de revient de cette boîte permet de la jeter, après utilisation de son contenu,
sans la recharger.
[0010] Cette boîte enregistreuse ne permet cependant pas de conserver des documents d'archives,
et la création d'un fente pour introduire les documents dans l'espace intérieur, accompagnée
de la mise en place de moyens pour empêcher les feuilles de s'échapper, paraissait
de nature à entraîner une argumentation de prix de revient de nature à enlever tout
intérêt à la solution consistant à obtenir la boîte par découpage et pliage d'un flan
de matière pliable.
[0011] L'invention a donc pour but de fournir une boîte enregistreuse portable qui permette
de conserver les documents produits, et qui soit en même temps d'un prix de revient
très bas.
[0012] Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit une boîte enregistreuse portable, comprenant
un fond, deux côtés latéraux, deux côtés transversaux, et un couvercle évidé permettant
de voir un papier situé à l'intérieur de la boîte et d'écrire sur lui, ce papier pouvant
être évacué par une fente située à l'extrémité du couvercle, la boîte étant équipée
en outre d'une plaque rigide servant de table d'écriture située entre le couvercle
évidé et le volume intérieur de la boîte, ladite plaque rigide laissant, du côté opposé
à la fente, un passage pour permettre à une partie d'une bande de papier contenue
dans le volume intérieur de passer sur ladite plaque pour qu'on puisse écrire dessus,
le fond de la boîte présentant une découpe par laquelle on peut introduire dans le
volume intérieur une feuille de papier destinée à y être archivée,
caractérisée en ce qu'elle est obtenue par découpage et pliage d'un premier flan de
matière pliable pour former un premier élément contenant le couvercle évidé et d'un
second flan de matière pliable pour former un second élément, le premier élément et
le second élément étant assemblés, ou par découpage et pliage d'un flan unique, la
plaque rigide pouvant alors être obtenue séparément.
[0013] De façon inattendu, le problème du passage à travers la découpe des feuilles déjà
emmagasinées dans la boîte enregistreuse ne s'est pas posé lorsque l'invention a été
expérimentée, et les feuilles placées dans l'intérieur de la boîte ne s'en échappent
que rarement.
[0014] Ce résultat surprenant paraît dû au fait que les matières pliables utilisables pour
fabriquer de telles boîtes enregistreuses, et en particulier le carton, se présentent
sous des épaisseurs plus fortes que les matières telles que la tôle mince en usage
à l'époque des brevets FR-A-971.804 et FR-A-919.296, si bien qu'on obtiendrait, sans
mesure particulière, un effet analogue à celui du bord relevé du premier brevet cité.
[0015] La boîte enregistreuse peut être prévue pour n'être pas rechargée après épuisement
de son contenu initial de papier. Dans ce cas, l'invention apporte un avantage important
car elle permet de constituer cette boîte enregistreuse comme une boîte d'archivage
"définitif", où les documents seront stockés pour toute la durée où il est nécessaire
de les conserver.
[0016] La boîte enregistreuse peut aussi être conçue pour un usage de longue durée avec
des rechargements successifs du volume intérieur de la boîte quand il est vide. Il
suffit dans ce cas de prévoir que, périodiquement, par exemple en fin de journée,
on ouvre le fond de la boîte pour récupérer les documents archivés. Etant donné que
le volume des documents à archiver ne constitue qu'une fraction de celui du papier
vierge qui a été utilisé, puisque, à chaque fois, l'exemplaire original est remis
au client, il n'y a pas de problème pour disposer d'une place suffisante pour les
doubles à archiver.
[0017] L'invention va maintenant être décrite de façon plus détaillée à l'aide d'exemples
pratiques illustrés avec les dessins, parmi lesquels :
Figures 1 et 2 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous
d'une boîte enregistreuse conforme à l'invention.
Figure 3 est une vue d'un flan de carton permettant d'obtenir une boîte enregistreuse
conforme aux figures 1 et 2.
Figure 4 est une vue en coupe, à plus grande échelle, selon un plan médian de la boîte
des figures 1 et 2.
Figures 5 et 6 sont des vues éclatées, en perspective, d'une variante de boîte selon
l'invention.
Figures 7 et 8 sont des vues analogues d'une autre variante, et
Figures 9 et 10 sont encore des vues analogues d'une autre variante.
[0018] La boîte qui est décrite aux figures 1 à 4 constitue, dans son ensemble, une variante
de la boîte qui fait l'objet du brevet FR-A-2 575 442, déjà cité, auquel il est renvoyé
expressément pour les détails qui ne sont pas exposés ici. Rappelons que ce document
décrit une boîte enregistreuse obtenue par découpage et pliage d'un flan de carton
unique, et qui présente la particularité que la plaque rigide est constituée par une
partie repliée du flan, reliée au reste de celui-ci par une ligne de pliage située
à l'opposé de celle qui relie le couvercle au reste du flan, et que la fente d'évacuation
du papier est située à l'extrémité libre du couvercle.
[0019] Sur les figures 1 et 2, on voit le fond 1 de la boîte, ses côtés latéraux 2, ses
côtés transversaux 3, et son couvercle 4 comportant une fenêtre 5, qui permet de voir
un papier 6 et d'écrire sur lui.
[0020] La différence essentielle entre la boîte enregistreuse du document précité et celle
qui est décrite ici consiste en une ouverture 7, prévue dans le fond. Cette ouverture,
de forme générale à peu près triangulaire, comprend un bord transversal 8, de longueur
sensiblement égale à la largeur intérieure de la boîte, et situé à faible distance
de celle 9 des arêtes de la boîte qui est la plus proche de la fente d'évacuation
du papier, et un sommet 10 voisin du milieu du fond 1. Il en résulte qu'il est possible
d'archiver dans la boîte des documents ayant une dimension comparable à celle du fond
1.
[0021] La figure 3 montre le flan qui a servi à confectionner la boîte représentée aux figures
1 et 2.
[0022] Sur cette figure, les panneaux portent les mêmes repères que les parties de la boîte
enregistreuse qu'ils vont constituer : les panneaux 1 et 4 sont destinés à former
le fond 1 et le couvercle 4, les panneaux 2A et 2B, après pliage, forment les côtés
latéraux 2, et les panneaux 3A et 3B, les côtés transversaux 3. Les panneaux 12A et
12B, repliés, forment la plaque rigide 12.
[0023] Le flan comporte, par comparaison ave celui de FR-A-2 575 442, un panneau supplémentaire
13, qui prolonge le panneau 8B en étant plus étroit que lui. Ce panneau supplémentaire
forme, après le montage, une cloison mobile 13 (figure 4) qui sépare le compartiment
à papier vierge 14 du compartiment d'archivage 15. Ce panneau est facultatif. En effet,
il a été constaté qu'en utilisation normale, le risque de voir un document archivé
être entraîné par la bande de papier vierge jusqu'à apparaître dans la fenêtre 5,
en l'absence du panneau 13, est très faible. En outre, le frottement de la bande vierge
sur les documents archivés, à l'intérieur de la boîte, tend à les écarter du bord
8 de l'ouverture 7, et à les empêcher de sortir. Il n'en serait pas de même si l'ouverture
7 était placée près de l'arête opposée 11 du fond.
[0024] On notera que, sur la figure 4, on suppose que la surface de fond qui correspond
à l'ouverture 7 n'est pas complètement enlevée, mais forme un rabat 16 qui reste fixé
à la boîte le long de l'arête 10, de façon à empêcher les documents archivés de s'échapper,
et à leur assurer une certaine protection en obturant l'ouverture 7 au moins partiellement.
Cette modalité n'est pas obligatoire.
[0025] Les figures 5 à 10 sont relatives à des variantes de boîte selon l'invention, dans
lesquelles la boîte est obtenue par assemblage de deux éléments, qui peuvent être
obtenus chacun par découpage et pliage, et éventuellement collage, d'un flan de matière
pliable telle que du carton.
[0026] Les figures 5 et 6 montrent une boîte dont le premier élément 20 comprend le couvercle
4, deux côtés latéraux extérieurs identiques 21 et deux côtés transversaux 22, 23.
Une fente d'évacuation du papier est prévue à l'endroit de l'arête reliant le couvercle
4 à l'un des côtés transversaux 23, et des encoches 25, 26 sont prévues de part et
d'autre de cette fente 24, l'une sur le couvercle, l'autre sur le côté transversal
23, pour permettre la saisie du papier (ces encoches ne sont pas toujours nécessaires).
[0027] Le second élément 27 comprend le fond 1 avec une ouverture 7 analogue à celle qu'on
voit aux figures 2 à 4, deux côtés latéraux intérieurs 28, un côté transversal intérieur
29, et une plaque rigide 12 opposée au fond. Du côté opposé au côté transversal 29,
la plaque rigide ne s'étend pas jusqu'au bout des côtés latéraux 28 mais laisse un
espace qui, une fois la boîte montée, servira à faire passer le papier sur la plaque
rigide 12 à partir du volume intérieur de la boîte.
[0028] Le montage se fait en déplaçant les deux éléments perpendiculairement au plan du
couvercle et du fond, en prenant soin de faire coïncider le côté transversal 23 du
premier élément, qui comporte la fente 24 avec le côté transversal 29 du second élément.
Les deux éléments viennent s'emboîter l'un dans l'autre.
[0029] On obtient ainsi une boîte dont l'aspect extérieur et le mode d'utilisation sont
essentiellement les mêmes que ce qui a été décrit plus haut.
[0030] Les figures 7 et 8 montrent une autre variante.
[0031] Le premier élément 30 comprend un couvercle 4, deux côtés latéraux extérieurs 31,
un fond transversal 32 et un fond extérieur 33, qui présente une ouverture 7A. Le
second élément 34 comporte un fond extérieur 35 qui présente une ouverture 7B superposable
à l'ouverture 7A du fond extérieur du premier élément, deux côtés latéraux intérieurs
36, on côté transversal 37 et une plaque rigide 12 qui ne s'étend pas jusqu'au bout
des côtés latéraux intérieurs 36.
[0032] L'ensemble se monte par coulissement du second élément dans le premier, à la façon
d'une boîte d'allumettes, en prenant soin d'introduire d'abord la partie du second
élément qui ne comporte pas de côté latéral. Dans l'opération, les ouvertures 7A et
7B viennent en coïncidence. La fente de sortie du papier est constituée par l'espace
existant entre la plaque rigide 12 et le couvercle, et le papier venant de l'espace
intérieur pour recouvrir la plaque rigide 12 passe entre le côté transversal 32 et
le bord en retrait de la plaque rigide 12.
[0033] Les figures 9 et 10 montrent un premier élément 40, qui comprend un couvercle 4,
deux côtés latéraux extérieurs 41 et un fond 1 avec une ouverture 7. Il peut comprendre,
en outre, mais non nécessairement, un côté transversal extérieur. Le second élément
42 comprend deux côtés latéraux intérieurs 43, deux côtés transversaux 44, 45 et une
plaque rigide 12. La plaque rigide 12 n'atteint pas l'un des côtés latéraux 44 et
laisse un passage 46 pour le papier venant de l'espace intérieur sur ladite plaque
rigide.
[0034] Le montage se fait par coulissement du second élément dans le premier, comme dans
le cas des figures 7 et 8. Il convient que le passage 46 soit, dans la boîte montée,
à l'opposé de l'encoche 47 prévue dans le couvercle pour tirer le papier.
1. Boîte enregistreuse portable, comprenant un fond (1), deux côtés latéraux (2),
deux côtés transversaux (3), et un couvercle évidé (4) permettant de voir un papier
(6) situé à l'intérieur de la boîte et d'écrire sur lui, ce papier pouvant être évacué
par une fente située à l'extrémité du couvercle, la boîte étant équipée en outre d'une
plaque rigide (12) servant de table d'écriture située entre le couvercle évidé et
le volume intérieur de la boîte, ladite plaque rigide laissant, du côté opposé à la
fente, un passage pour permettre à une partie d'une bande de papier contenue dans
le volume intérieur de passer sur ladite plaque pour qu'on puisse écrire dessus, le
fond (1) de la boîte présentant une découpe (7) par laquelle on peut introduire dans
le volume intérieur une feuille de papier destinée à y être archivée,
caractérisée en ce qu'elle est obtenue par découpage et pliage d'un premier flan de
matière pliable pour former un premier élément contenant le couvercle évidé (4) et
d'un second flan de matière pliable pour former un second élément, le premier élément
et le second élément étant assemblés, ou par découpage et pliage d'un flan unique,
la plaque rigide pouvant alors être obtenue séparément.
2. Boîte enregistreuse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est prévue
pour n'être pas rechargée après épuisement de son contenu initial de papier.
3. Boîte enregistreuse selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle est prévue
pour pouvoir être rechargée après épuisement de son contenu initial de papier.
4. Boîte enregistreuse selon l'une des revendications 1 à 3 et obtenue par découpage
et pliage d'un flan unique, caractérisée en ce que la plaque rigide (12) est constituée
par une partie repliée du flan, reliée au reste de celui-ci par une ligne de pliage
située à l'opposé de celle qui relie le couvercle au reste du flan, et en ce que la
fente d'évacuation du papier est située à l'extrémité libre du couvercle (4).
5. Boîte enregistreuse selon l'une des revendications 1 à 3 et obtenue par assemblage
de deux éléments obtenus chacun à partir d'un flan unique de matière pliable, caractérisé
en ce que ledit second élément (27, 34, 47) comprend la plaque rigide (12).
6. Boîte enregistreuse selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier
élément (20) forme une boîte fermée sur les côtés et dépourvue de fond, avec une fente
(24) à la jonction du couvercle (4) et d'un côté transversal (23), et le second élément
(27) forme une boîte comprenant le fond (1) et ouverte sur le côté transversal correspondant
au passage pour la bande de papier, l'assemblage se faisant en déplaçant les éléments
l'un par rapport à l'autre perpendiculairement au couvercle et au fond.
7. Boîte enregistreuse selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier
élément (30) forme une boîte ouverte seulement sur le côté d'évacuation du papier,
et le second élément (34) forme une boîte ouverte seulement sur le côté opposé à l'évacuation
du papier, les deux éléments présentant sur leur fond (33, 35) une ouverture, et ces
ouvertures étant superposables pour constituer ladite découpe (7), l'assemblage se
faisant par coulissement du second élément dans le premier parallèlement aux bords
latéraux.
8. Boîte enregistreuse selon la revendication 5, caractérisée en ce que le premier
élément (40) forme un fourreau constitué du couvercle (4), du fond (1) et des côtés
latéraux, et ouvert à l'endroit d'au moins un des côtés transversaux, et le second
élément (42) forme une boîte ouverte seulement du côté du fond et présentant sur le
côté opposé un passage (46) pour la bande de papier, et l'assemblage se fait par coulissement
du second élément dans le premier parallèlement aux bords latéraux.
9. Boîte enregistreuse selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle
contient une cloison mobile (13) divisant l'espace intérieur en deux compartiments
(14, 15) destinés respectivement à la bande de papier vierge et aux documents archivés.
10. Boîte enregistreuse selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que
la découpe (7) est pourvue d'un rabat mobile (16) qui s'oppose au départ des documents
archivés.
11. Boîte enregistreuse selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'elle
est en carton.