(19)
(11) EP 0 362 185 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
04.04.1990  Bulletin  1990/14

(21) Numéro de dépôt: 89870145.3

(22) Date de dépôt:  03.10.1989
(51) Int. Cl.5A43B 17/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH DE ES FR GB GR IT LI LU NL SE

(30) Priorité: 04.10.1988 BE 8801134

(71) Demandeur: Mourin, Philippe
B-7590 Frasnes lez Buissenal (BE)

(72) Inventeur:
  • Mourin, Philippe
    B-7590 Frasnes lez Buissenal (BE)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Profilé de semelle intercalaire en mousse pour chaussure de marche


    (57) Ce profilé nouveau permet au marcheur de realiser une économie d'ener­gie ou de réaliser des chronos plus performants avec le même"capital d'énergie"


    Description


    [0001] Le profilé dont il est question dans le présent abrégé assure un meilleur déroulement du pied pour la pratique de la marche athlétique.

    [0002] Il n'existe pas sur le marché de chaussure spécialement étudiee pour la marche, mais des chaussures de jogging dont l'effet est d'assurer un max­imum de confort au pied.

    [0003] Actuellement, avec les chaussures dites de marche, le sportif doit exercer un effort pour dérouler le pied lors du passage sur l'articulation métatarso-phalangienne.

    [0004] Pour contrer cet effort, le sportif, inconsciemment, agit sur les muscles extenseurs du pied en vue de relever les orteils, ce qui facilite le dé­roulement du pas.

    [0005] Ceci, suite à un effort prolongé occasionne de très douloureuses tendinites au niveau du coup de pied (ligament annulaire du tarse)

    [0006] La presente invention a pour but de remedier à ces inconvenients.

    [0007] L'invention, telle qu'elle est caractérisee dans les revendications a pour but de limiter au maximum l'effort a fournir par le sportif:
    d'une part en augmentant la hauteur au niveau du talon de la semelle intercalaire en mousse, par rapport à la hauteur de la forme,
    et d'autre part en reculant, donc en precipitant lors du deroulement du pas, le passage au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne.

    [0008] On évitera encore une trop grande épaisseur de la semelle sous le segment avant du pied.

    [0009] L'invention est exposée ci-après plus en détail accompagnée d'un plan descriptif

    I) Prendre une forme



    [0010] avec une hauteur de talon correspondant aux normes pathologiques.
    Expl: pointure 40, hauteur 20 mm(ligne I)

    2) Augmenter cette hauteur de moitié (ligne 2)



    [0011] Expl: hauteur 20+I0=30mm
    (I/2 de 20)

    3) Définir la ligne de basculement



    [0012] Tracer une ligne en arrière de la ligne des doigts distante de la hauteur de talon forme.
    Expl: pointure 40, reculer de 20mm

    4) Tracer le segment avant



    [0013] - sur la ligne des doigts, au point B, prendre la mesure corres­pondant à une demi hauteur de talon forme, pour trouver le point C
    dans notre exemple: I0mm
    - à partir de ce point, tracer une iroite vers le relevage de la forme (au point A)
    - cette droite coupe vers l'arrière la ligne de basculement en un point précis (point D)

    5) Tracer le segment arrière



    [0014] - sur la ligne I, tracer une perpendiculaire au point arrière de la forme (point H)
    cette perpendiculaire coupe la ligne 2 au point F
    et la ligne I au point G
    -à partir du point F, avancer sur la ligne 2 de la hauteur de talon forme pour trouver le point E
    dans notre exemple: 20mm
    - tracer la courbe reliant E et G

    6) Tracer le segment central



    [0015] - relier par une droite les points D et E
    - arrondir les angles.


    Revendications

    Les avantages obtenus sont les suivants:
    En augmentantla hauteur de la semelle intercalaire par rapport à la hauteur du talon de la forme, le marcheur se trouve déporté vers l'avant ce qui l'oblige à ramener le pied, qui à ce moment se trouve à l'arrière, plus rapidement pour ne pas être déséquilibré.
    En créant une ligne de basculement en arrière de la ligne des doigts, qui est située au 2/3 de la mesure du pied, le passage du pas se fait plus rapidement et sans que le marcheur ai besoin de fournir un effort au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne.
    En évitant une épaisseur trop importante sous le segment avant du pied, on augmente de la sorte la hauteur du relevage pour un basculement plus important du pied.
    La combinaison de ces trois points permet de réaliser pour le marcheur soit une économie d'énergie, soit des chronos plus performants ou d'aug­menter la distance parcourue avec le même "capital d'énergie"
     




    Dessins