Pot de conditionnement

Abstract

 Pot de conditionnement pour la commercialisa­tion de produits divers, comprenant un récipient logé à l'intérieur d'un corps de boîtier coiffé d'un couver­cle de boîtier pivotant autour d'une articulation hori­zontale, avec une fermeture à encliquètement élastique effaçable manuellement par action sur un ergot faisant saillie extérieurement ; pot caractérisé en ce que le récipient (1) est enserré dans une bague (7) d'une seule pièce comprenant un anneau inférieur (8) solidai­re du récipient et un anneau supérieur (9) pivotant relié à l'anneau inférieur (8) par une patte d'articu­lation (4) souple, les deux anneaux (8, 9) comportant respectivement des organes complémentaires d'enclique­tage (5a, 5b), le sommet du corps de boîtier (2) étant assujetti autour de l'anneau inférieur (8) , et la base du couvercle de boîtier (3) étant assujettie autour de l'anneau supérieur (9).

Description

[0001] La présente invention concerne l'industrie du conditionnement, et plus particulièrement les pots en matière plastique moulée, à couvercle attenant, pour la commercialisation de produits divers, notamment cos­métiques, pharmaceutiques et d'entretien, aussi bien qu'alimentaires et industriels, tels que crèmes, pâtes, gels, poudres, onguents, émulsions plus ou moins flui­des, laits, produits alimentaires, peintures.

[0002] Pour la commercialisation de tels produits, surtout au grand public, on recherche une présentation aussi attractive et singularisée que possible pour le meilleur prix. S'il s'agit de produits de grande série on crée des emballages spécifiques à chaque produit, mais dans le cas de séries relativement limitées, ce qui est le cas de la plupart des produits cosmétiques, pharmaceutiques, d'entretien ou alimentaires, on a re­cours le plus souvent à des emballages standardisés, différenciés par un étiquetage spécifique pour chaque produit, ou catégorie de produit d'une même ligne. Ce­pendant cette standardisation crée une uniformité de présentation peu attractive.

[0003] L'invention a pour but un pot de conditionne­ment peu coûteux réalisable par assemblage d'un nombre minime d'éléments dont une partie peut être standardi­sée et produite en grande série, et dont une partie, spécifique, permet de donner un aspect original, per­sonnalisé pour chaque produit, palliant ainsi les in­convénients précités des pots classiques.

[0004] L'invention a pour objet un pot de condition­nement pour la commercialisation de produits divers comprenant un récipient logé à l'intérieur d'un corps de boîtier coiffé d'un couvercle de boîtier pivotant autour d'une articulation horizontale, avec une ferme­ture à encliquètement élastique effaçable manuellement par action sur un ergot faisant saillie extérieurement ; pot caractérisé en ce que le récipient est enserré dans une bague d'une seule pièce comprenant un anneau infé­rieur solidaire du récipient et un anneau supérieur pi­votant relié à l'anneau inférieur par une patte d'arti­culation souple, les deux anneaux comportant respecti­vement des organes complémentaires d'encliquetage, le sommet du corps de boîtier étant assujetti autour de l'anneau inférieur, et la base du couvercle de boîtier étant assujettie autour de l'anneau supérieur.

[0005] Suivant un mode de réalisation avantageux, les organes d'encliquetage réciproque des deux anneaux com­prennent une patte élastiquement repoussable manuelle­ment vers l'intérieur du pot, issue de l'un des anneaux et terminée par un crochet dirigé vers l'extérieur au voisinage d'un prolongement extérieur constituant un poussoir de libération d'encliquetage faisant saillie à l'extérieur du pot entre le corps et le couvercle de boîtier, tandis qu'un crochet antagoniste dirigé vers l'intérieur est issu de l'autre anneau.

[0006] Afin d'en rendre l'ouverture accidentelle pra­tiquement inaccessible aux jeunes enfants, un tel pot peut comprendre deux dispositifs d'encliquetage symé­triques diamétralement opposés de part et d'autre de la patte d'articulation. Ainsi, il est nécessaire d'effacer simultanément les deux fermetures à enclique­ tage pour libérer le couvercle et ouvrir le pot.

[0007] Pour une fabrication industrielle à moindre coût, un pot suivant l'invention comprend un ensemble standard récipient-bague assemblés et des éléments de boîtier interchangeables, corps et couvercle, adapta­bles respectivement sur les anneaux supérieur et infé­rieur de la bague.

[0008] Dans un mode de réalisation simplifié un pot suivant l'invention peut être réalisé en seulement trois éléments, le récipient et la bague formant une seule pièce venue de moulage, sur laquelle viennent s'adapter un corps et un couvercle de boîtier.

[0009] Afin d'assurer une bonne étanchéité au réci­pient pendant toute la durée d'utilisation du pot, on peut lui adjoindre une coiffe emboîtant extérieurement le col du récipient et solidaire de l'anneau supérieur de la bague.

[0010] Pour assurer une parfaite étanchéité jusqu'à la première utilisation, on peut adjoindre un opercule d'étanchéité amovible, encliqueté élastiquement dans une gorge annulaire creusée à l'intérieur du sommet du col du récipient et présentant, sur sa face supérieure externe, une patte de préhension manuelle en saillie.

[0011] Suivant un mode de réalisation pratique, l'oper­cule est en forme de cuvette, la patte de préhension étant entièrement contenue dans le creux et mise hors d'atteinte jusqu'à la première utilisation, par une pellicule de garantie déchirable scellée sur le bord extérieur du pourtour de l'opercule.

[0012] Afin d'apporter aux clients un témoin d'invio­labilité, une pellicule de garantie, déchirable à la première ouverture du pot peut être aussi scellée, marginalement sur la tranche du col du récipient, ainsi qu'éventuellement sur la périphérie de l'opercule.

[0013] L'invention pourra plus aisément être comprise à la lecture de la description détaillée et à l'examen des dessins annexés qui représentent un mode de réalisa­tion de l'invention, choisi simplement à titre d'exem­ple parmi les nombreuses formes d'exécution, adaptations et variantes de l'invention accessibles à un technicien averti.

[0014] Sur ces dessins :

la figure 1 est une vue schématique, en coupe verticale axiale passant par l'articulation et la ferme­ture d'un pot de conditionnement suivant l'invention ;

la figure 2 est une demi-vue schématique, en coupe axiale en dehors de l'articulation et de la ferme­ture du pot de la figure 1 ;

la figure 3 est une vue schématique, en coupe axiale et pour moitié en perspective, de l'ensemble récipient-bague standard du pot des figures 1 et 2 ;

la figure 4 est une vue schématique, en coupe axiale et pour moitié en perspective, du corps de boîtier du pot des figures 1 à 3 ;

la figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 3 du couvercle de boîtier du pot des figures 1 à 4 ; et

la figure 6 est une vue schématique, en perspective, d'une variante de fermeture.

[0015] Sur ces figures, les éléments correspondants sont désignés par les mêmes références numériques. Les dimensions et les proportions respectives de ces éléments peuvent ne pas être respectées afin de rendre les dessins plus lisibles.

[0016] Le pot de conditionnement représenté sur ces figures com­prend essentiellement un récipient 1 moulé d'une seule pièce avec une bague 7 l'entourant et comprenant deux anneaux coaxiaux en forme de jupes verticales = un anneau inférieur 8 issu de la paroi latérale extérieure du récipient 1 en prolongement d'une collerette horizontale 20, et un anneau supérieur 9 relié à l'anneau inférieur 8 par une patte d'articulation sou­ple 4. Un corps de boîtier 2 est encliqueté à son som­met ouvert autour de l'anneau inférieur 8 cependant qu'un couvercle de boîtier 3 est encliqueté à sa base ouverte autour de l'anneau supérieur 9.

[0017] A l'opposé de la patte d'articulation 4, l'an­neau supérieur 9 présente un prolongement en forme de crochet 5a, dirigé vers l'extérieur et décalé vers l'intérieur, qui empiète sur l'anneau inférieur 8 lors­que les deux anneaux 8, 9 sont rabattus l'un sur l'au­tre, pour coopérer avec un crochet 5b dirigé vers l'in­térieur, issu de l'anneau inférieur 8, afin de consti­tuer une fermeture à encliquètement. Un ergot 6 issu de l'anneau supérieur 9 au-dessus du crochet 5a, et faisant saillie à l'extérieur de la bague constitue un poussoir manuel permettant de libérer à volonté la fer­meture encliquetée, par déformation élastique de l'an­neau supérieur 9 au voisinage du crochet 5a.

[0018] Le corps de boîtier 2 et le couvercle de boî­tier 3 sont encliquetés respectivement dans les anneaux inférieur 8 et supérieur 9 de la bague 7 par des assem­blages classiques à rainure et nervure coordonnées 15, 16 respectivement (figure 2) sauf en regard de la patte d'articulation 4 et de la fermeture 5a, 5b afin de laisser la liberté de déformation des anneaux 8, 9 né­cessaire à un bon fonctionnement. Des épaulements de butée 17, 18, respectivement, assurent un bon position­nement axial du corps de boîtier 2 et du couvercle de boîtier 3, respectivement.

[0019] Un amincissement 28, 29 et 30, 31 respective­ment de la paroi du corps 2 et du couvercle 3 au voisi­nage de la patte d'articulation 4 et de la fermeture 5a, 5b dégage ces parties, pour un meilleur fonctionnement de l'articulation et un accès plus facile à l'ergot 6 pour l'ouverture du pot. L'extrémité de l'ergot 6 ne dépasse ainsi pas l'enveloppe extérieure du pot et est protégée contre des heurts accidentels, tout en facili­tant l'emballage du pot.

[0020] Un bon centrage de l'anneau supérieur 9 sur l'anneau inférieur 8 et par suite du couvercle 3 sur le corps 2 en position repliée l'un sur l'autre est assuré par la coopération de deux parties coniques 19 complémentaires des extrémités latérales des anneaux 8 et 9 venant respectivement en contact en position repliée.

[0021] L'anneau supérieur 9 est prolongé à son extré­mité extérieure par un rebord intérieur annulaire 21 cranté dont les parties en retrait sont prolongées par des crochets 22 dirigés vers l'intérieur. Cette dispo­sition permet la mise en place et le maintien par en­cliquetage du fond plat débordant 24 d'une coiffe 11 en forme de cuvette plate dont la paroi latérale annu­laire 23 vient emboîter extérieurement le col du réci­pient 1 pour assurer l'étanchéité, couvercle rabattu, au cours de l'utilisation du pot. Le couvercle du boî­tier 3 présente intérieurement un rebord annulaire 25 coaxial dont le bord libre vient en appui contre le fond de la coiffe 11 au voisinage des crochets 22 et de la paroi 23 de la coiffe 11, ce qui assure une solidarisation très efficace de la coiffe 11 avec l'anneau supérieur 9 et le couvercle de boîtier 3 au cours des manipulations répétées d'ouverture et de fermeture du pot.

[0022] Le bord intérieur du récipient 1 est creusé d'un épaulement 26 qui sert d'appui au bord périphé­rique d' un opercule 12 en forme de cuvette plate dont une nervure débordant extérieurement le fond vient s'encliqueter dans une gorge 27 correspondante creusée dans la paroi latérale marginale du récipient 1. Une patte de préhension 13 issue de la face interne du fond de l'opercule 12 facilite son arrachement pour la première utilisation. Cet opercule 12 assure une complète étanchéité pendant toute la durée de stockage du pot. La patte 13 ne dépasse pas le bord supérieur de la cu­vette de l'opercule 12, ce qui permet la mise en place d'une pellicule de garantie 14 thermosoudée, ou collée sur la tranche du rebord du pourtour de l'opercule 12. Pour avoir accès à la patte 13 et arracher l'opercule 12, le premier utilisateur doit déchirer la pellicule 14, laissant ainsi une trace indélébile d'effraction garantissant le client contre une ouverture frauduleu­se antérieure du pot.

[0023] La figure 6 représente une variante de fermeture par encliquetage. Dans cette variante, un crochet 50a rigide est issu de l'anneau, supérieur 9 et vient s'en­cliqueter dans une découpe rectangulaire 50b de l'extré­mité interne 50b d'un poussoir 60 horizontal relié à l'anneau inférieur 8 par une languette flexible verticale 110 délimitée par deux fentes parallèles 111,112 de l'anneau inférieur 8. Dans cette variante, le poussoir d'ouverture du boîtier est ainsi solidaire du corps de boîtier, au lieu du couvercle comme dans l'exemple des figures 1 à 5.

[0024] Dans l'exemple décrit et représenté, le récipient 1 et la bague 7 sont moulés en une seule pièce, mais il est concevable de réaliser le récipient et la bague séparément, et de les assembler ensuite suivant une technique connue telle que collage ou soudure par ultra­sons, bien que cela nécessite une opération supplémen­taire.

[0025] Par ailleurs, la coiffe 11 peut être solidarisée du couvercle de boîtier 3, par encliquetage, collage, soudage ou autre technique connue, au lieu d'être encli­quetée dans l'anneau supérieur 9, comme décrit et repré­senté. On peut encore envisager de réaliser par moulage en une seule pièce le couvercle 3 et la coiffe 11. Tou­tefois il paraît généralement souhaitable de réaliser la coiffe 11 par moulage en un matériau plus souple que la bague 7, le récipient 1, et/ou le couvercle 3. Un matériau souple, tel que le polyéthylène, permet de meilleurs emboîtements répétés, donc une meilleure étanchéité, qu'un matériau relativement dur, tel que le polypropylène qui a, par contre, un aspect plus sédui­sant et une plus grande rigidité qui conviennent mieux à la présentation, la décoration, et la consistance que l'on attend commercialement d'un pot de bonne qualité et de bon aspect.

[0026] D'autre part la pellicule de garantie 14 peut être aussi bien scellée sur la tranche du col du récipient 1 au lieu de l'opercule 12. Pour cela, il est préférable que l'épaulement 26 du bord intérieur du récipient 1 soit suffisamment creux pour que la tranche du col du récipient dépasse la tranche du rebord du pourtour de l'opercule 12. Lorsque celui-ci est encliqueté dans la rainure 27, si les deux tranches du col du récipient et de l'opercule enclique­té sont de même niveau, on peut aussi bien sceller la pel­licule de garantie 14 sur les deux tranches simultanément.

[0027] Bien évidemment, les formes du récipient 1 et du boîtier 2,3 ne sont pas nécessairement homothétiques, la liaison récipient-boîtier par la bague 7 permet des adap­tations très diverses, par exemple entre un récipient cylindrique de révolution et un boîtier polygonal, ou ovale, ou autre.

Revendications

1. Pot de conditionnement pour la commercialisa­tion de produits divers, comprenant un récipient logé à l'intérieur d'un corps de boîtier coiffé d'un couver­cle de boîtier pivotant autour d'une articulation hori­zontale, avec une fermeture à encliquètement élastique effaçable manuellement par action sur un ergot faisant saillie extérieurement ; pot caractérisé en ce que le récipient (1) est enserré dans une bague (7) d'une seule pièce comprenant un anneau inférieur (8) solidai­re du récipient et un anneau supérieur (9) pivotant relié à l'anneau inférieur (8) par une patte d'articu­lation (4) souple, les deux anneaux (8, 9) comportant respectivement des organes complémentaires d'enclique­tage (5a, 5b), le sommet du corps de boîtier (2) étant assujetti autour de l'anneau inférieur (8), et la base du couvercle de boîtier (3) étant assujettie autour de l'anneau supérieur (9).

2. Pot, suivant la revendication 1, caractéri­sé en ce que les organes d'encliquetage réciproque des deux anneaux (8, 9) comprennent une patte (10,110) élasti­quement repoussable manuellement vers l'intérieur du pot, issue de l'un des anneaux (9) et terminée par un crochet (5a,50a) dirigé vers l'extérieur au voisinage d'un prolongement extérieur constituant un poussoir (6,60) de libération d'encliquetage faisant saillie à l'extérieur du pot entre le corps (2) et le couvercle (3) de boî­tier, tandis qu'un crochet antagoniste (5b,50b) dirigé vers l'intérieur est issu de l'autre anneau (8).

3. Pot, suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend deux dispositifs d'encliquetage symétriques diamétralement opposés de part et d'autre de la patte d'articulation (4).

4. Pot, suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble stan­dard récipient-bague (1, 7) assemblés et des éléments de boîtier interchangeables, corps (2) et couvercle (3), adaptables respectivement sur les anneaux supé­rieur (9) et inférieur (8) de la bague (7).

5. Pot, suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le récipient (1) et la bague (7) forment une seule pièce venue de moulage.

6. Pot, suivant l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une coiffe (11) emboîtant extérieurement le col du réci­pient (1) et solidaire de l'anneau supérieur (9) de la bague (7).

7. Pot, suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, un oper­cule (12) d'étanchéité amovible, encliqueté élastique­ment dans une gorge annulaire creusée à l'intérieur du sommet du col du récipient (1) et présentant, sur sa face supérieure externe, une patte (13) de préhension manuelle en saillie.

8. Pot, suivant la revendication 7, caractérisé en ce que l'opercule (12) est en forme de cuvette, la patte (13) de préhension étant entièrement contenue dans le creux et mise hors d'atteinte jusqu'à la pre­mière utilisation, par une pellicule de garantie (14) déchirable scellée sur le bord extérieur du pourtour de l'opercule (12).

9. Pot, suivant l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une pellicule de garantie (14) déchirable à la première utilisation, scellée sur la tranche du col du récipient ainsi qu'éventuellement sur la périphérie de l'opercule.

Dessins