[0001] La présente invention concerne un procédé et une machine permettant l'emballage d'objets
de dimensions différentes dans des contenants de dimensions adaptables à celles des
objets.
[0002] Généralement, les machines de conditionnement ne fonctionnent qu'avec des contenants
identiques pour l'emballage de produits identiques, les uns étant adaptés aux autres.
Bien entendu, on sait effectuer des réglages permettant à une machine donnée de traiter
différents formats de contenants et/ou d'objets mais cela suppose toujours des séries
répétitives d'un nombre plus ou moins grand de couples contenant-objet. Selon la
complexité des réglages à effectuer, le temps nécessaire aux adaptations est plus
ou moins long et les coûts plus ou moins élevés, de sorte que leur opportunité dépend
essentiellement de l'importance quantitative des séries à traiter.
[0003] Lorsque les variations sont très fréquentes, on renonce à la mécanisation et en tous
cas à l'automatisme et l'on est contraint d'agir manuellement.
[0004] C'est le cas, par exemple, de la confection de colis devant contenir un nombre plus
ou moins grand de livres, de revues ou de disques, selon le destinataire.
[0005] Les services de messageries reçoivent des commandes individuel les et constituent
les colis à la demande. Ces services sont ainsi confrontés au problème de gérer au
mieux un problème dont les variables sont très nombreuses : un colis devra contenir
un gros dictionnaire, un autre devra contenir un seul disque compact, un autre encore
deux livres et trois magazines etc.
[0006] Un problème de ce type se rencontre, par exemple, pour les entreprises de vente par
correspondance, les éditeurs de livres, de revues ou de disques et cassettes, les
distributeurs de presse, les messageries rapides etc.
[0007] On comprend que ce problème est tout à fait différent de celui qui consiste à conditionner
une grande quantité de livres identiques comme, par exemple, 100.000 exemplaires d'un
dictionnaire, car ici on se trouve devant un problème assez simple : tous les livres
sont identiques et les contenants correspondants aussi.
[0008] Pour résoudre le difficile problème de la grande disparité de dimensions, outre des
enveloppes banales et presque toujours trop grandes, on connaît des contenants qui,
à l'intérieur de certaines limites, s'adaptent à des objets plus ou moins épais.
[0009] Un tel contenant comprend une base sur laquelle on pose l'objet à emballer, des volets
latéraux de maintien de l'objet, un rabat longitudinal et enfin un panneau de fermeture
lui aussi longitudinal mais opposé au rabat par rapport à la base.
[0010] Ce contenant est parfois qualifié d"enveloppe" parce qu'il permet d'envelopper l'objet
quelle que soit l'épaisseur de ce dernier, les lignes selon lesquelles le rabat et
le panneau de fermeture se plient se formant quasi naturellement à la hauteur voulue.
La fixation du panneau de fermeture s'effectue avantageusement par collage sur le
rabat et, selon l'épaisseur de l'objet emballé, ce collage intervient plus ou moins
près d'un bord du contenant. Lorsque l'on ferme le contenant par un lien, celui-ci
ceinture le contenant et, comme cela est bien connu, sa longueur s'adapte automatiquement
à la longueur du pourtour. L'élément variable ici n'est plus le collage mais le bord
libre du panneau de fermeture qui se trouve plus ou moins près des bords du contenant.
[0011] L'adaptabilité de ce contenant à diverses épaisseurs d'objet est totale en finesse
puisque le contenant est parfait même lorsqu'il ne contient qu'une seule feuille (c'est
le cas de documents fragiles et/ou ne devant pas être pliés tels que calques, photographies
et autres éléments graphiques destinés à la photogravure par exemple). En revanche,
il est bien évident que cette adaptabilité a des limites en épaisseur et quand un
objet est vraiment très épais, il faut soit changer de format de contenant, soit adopter
un contenant d'un autre type : boîte container, papier et ficelle, carton et feuillard,
etc.
[0012] Lorsque l'emballage est effectué manuellement avec un contenant du type décrit ci-dessus,
l'opérateur comprend immédiatement quel format de contenant il doit adopter en fonction
de l'objet qu'il doit emballer. Concrétement, l'opérateur reçoit des lots préconstitués
squ'il prélève un par un d'un stock posé sur une table ou placé dans des paniers,
et dont il apprécie visuellement le calibre : longueur, largeur et épaisseur, pour
choisir un contenant du format le mieux adapté dans un stock de contenants classés
par dimensions.
[0013] Cette partie du travail d'emballage ne peut être mécanisée et automatisée qu'avec
une machine dont la complexité et le prix sont disproportionnés au service rendu.
De ce fait, il n'existe aucune machine capable de réaliser une opération d'emballage
d'objets de différentes épaisseurs dans des contenants à hauteur adaptable.
[0014] La présente invention résout ce problème et permet de mécaniser et d'automatiser
le processus d'emballage après le choix du contenant mais quel que soit le modèle
du contenant choisi dans une certaine gamme.
[0015] A cette fin, l'invention a pour objet un procédé pour l'emballage d'objets dans des
contenants en matière pliable comprenant une base solidaire d'au moins un volet et
d'au moins un panneau de fermeture, caractérisé en ce que l'on pose des contenants
un par un sur un plan dit "plan de travail" par leur face extérieure, leur face opposée
devant constituer la face intérieure du contenant après fermeture, que pour chaque
contenant on dispose au moins un objet à emballer sur la base, du contenant correspondant,
que l'on place au moins un volet sur cet objet, que l'on déplace l'ensemble contenant-objet
selon un parcours parallèle audit plan de travail, que l'on redresse le panneau de
fermeture hors du plan de travail, que l'on maintient ledit panneau de fermeture dans
un plan dit "plan de référence" substantiellement perpendiculaire au plan de travail,
que l'on rabat le panneau de fermeture sur le volet en le pliant à la hauteur de la
face extérieure dudit volet et que l'on fixe ledit panneau de fermeture audit volet.
[0016] Selon d'autres caractéristiques de ce procédé :
- on redresse d'abord le panneau de fermeture hors du plan de travail, qu'on l'applique
contre le plan de référence puis que l'on déplace l'ensemble contenantobjet selon
un parcours parallèle auxdits plans de travail et de référence en le maintenant à
la fois contre ces deux plans;
- on redresse le panneau de fermeture hors du plan de travail pendant que l'on déplace
l'ensemble contenant-objet selon un parcours parallèle aux plans de travail et de
référence;
- on crée une ligne de pliage sur le contenant pour délimiter le panneau de fermeture
par rapport à la base dont il est solidaire, puis que l'on redresse ledit panneau
de fermeture hors du plan de travail;
- avant de rabattre le panneau de fermeture sur le volet, on crée sur la face intérieure
dudit panneau une ligne de pliage parallèle au plan de travail et située à la même
distance de ce plan que la face extériêtre du volet placé sur l'objet;
- on opère en trois séquences indépendantes susceptibles d'être mises en oeuvre simultanément
pour au moins trois ensembles contenantobjet différents, la première séquence comprenant
toutes les opérations jusqu'au redressement du panneau de fermeture, la deuxième
séquence comprenant les opérations suivantes mais antérieures à la fixation du panneau
de fermeture sur le volet et la troisième séquence comprenant la fixation proprement
dite et l'évacuation de l'ensemble contenant-objet après fixation du panneau de fermeture
sur le volet.
[0017] L'invention a également pour objet une machine pour la mise en oeuvre du procédé
ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle comprend un plan de travail et un plan de référence
substantiellement perpendiculaires entre eux ainsi qu'une rampe ascendante s'étendant
de l'un à l'autre, des organes mobiles reliés cinématiquement à un moteur, des guides
situés sur le parcours que doivent suivre les panneaux de fermeture lors du déplacement
d'ensembles contenant-objet, au moins un élément de pression ayant une face active
lisse, monté mobile perpendiculairement au plan de travail et sollicité élastiquement
vers celui- ci, au moins un élément de pression ayant une face active lisse, monte
mobile perpendiculairement au plan de référence et sollicité élastiquement vers celui-ci,
et des moyens destinés à la fixation de panneaux de contenants garnis de leur contenu.
[0018] Selon d'autres caractéristiques de cette machine :
- la rampe ascendante est située près de l'extrémité amont de la machine en considérant
le sens dans lequel les ensembles contenant-objet doivent être déplacés et s'étend
de front depuis la face supérieure du plan de travail jusqu'à la face du plan de référence
adjacente à ladite face supérieure;
- la rampe ascendante est montée mobile entre une position active vers laquelle elle
est sollicitée en permanence et une position d'effacement dans laquelle son contour
est situé au-delà du plan de référence;
- la rampe ascendante s'étend d'amont en aval en considérant le sens dans lequel les
ensembles contenant-objet doivent être déplacés et s'étend selon un hélicoïde au-delà
du plan de référence, depuis le niveau de la face supérieure du plan de travail jusqu'à
la face du plan de référence adjacente à ladite face supérieure, ledit plan de référence
présentant une ouverture devant livrer passage au panneau de fermeture d'au-delà jusqu'en
deçà du plan de référence ;
- la machine présente une fente frontale ménagée sous le plan de référence et ayant
un bord supérieur situé au-dessus de la face supérieure du plan de travail, à un niveau
un peu supérieur à celui auquel se trouve la face supérieure du panneau de fermeture
des contenants afin que ce panneau de fermeture puisse passer dans cette fente et
s'étendre au-delà du plan de référence alors que la base demeure sur le plan de travail
en-deçà dudit plan de référence;
- la fente présente une partie haute située près de l'extrémité amont de la machine
en considérant le sens dans lequel les ensembles contenant-objet doivent être déplacés
et une partie basse qui s'étend vers l'aval, sous le plan de référence, jusqu'à l'endroit
où le panneau de fermeture doit se trouver en position de redressement;
- chaque élément de pression présente un guide amont, en considérant le sens dans
lequel les ensembles contenant-objet doivent être déplacés, guide qui est rigide,
lisse et oblique du fait que l'une de ses deux extrémités se raccorde à la face active
de l'élément tandis que sa seconde extrémité est libre et plus éloignée du plan respectivement
de travail et de référence que ladite face active;
- le guide est courbe;
- l'un au moins des éléments de pression est sollicité vers le plan de référence par
au moins un organe élastique tel qu'un ressort;
- l'un au moins des éléments de pression, sollicité vers le plan de référence par
au moins un organe élastique est associé à des moyens de blocage à une distance déterminée
dudit plan de référence;
- les moyens de blocage sont constitués par au moins un boulon engagé dans au moins
un trou ménagé dans le plan de travail et vissé dans au moins un trou taraudé des
éléments de pression;
- plusieurs trous sont ménagés dans le plan de travail et sont étagés selon le lieu
géométrique du ou de chaque trou des éléments de pression selon la cinématique de
ces derniers entre leurs positions extrêmes respectivement la plus proche et la plus
éloignée du plan de référence;
- l'un au moins des éléments de pression est sollicité vers le plan respectivement
de travail par son propre poids;
- l'un au moins des éléments de pression est relié à une partie fixe de la machine
par des bielles articulées en parallélogramme incliné pour donner audit élément de
pression un mouvement d'amont en aval, en considérant le sens du parcours des ensembles
contenant-objet, combiné à un mouvement d'écartement dudit élément par rapport au
plan respectivement de travail ou de référence correspondant;
- l'un des éléments de pression mobile perpendiculairement au plan de travail porte
un organe de marquage qui est situé en regard du plan de référence et qui est destiné
à coopérer avec la face intérieure de chaque panneau de fermeture des contenants lors
de leur déplacement;
- la machine comporte au moins deux éléments de pression indépendants l'un de l'autre
mobiles perpendiculairement au plan de travail et au moins deux éléments de pression
indépendants l'un de l'autre mobiles perpendiculairement au plan de référence;
- les organes mobiles destinés au déplacement des ensembles contenant-objet sont
constitués par un lien à parcours fermé tel qu'une chaîne s'étendant au plus au même
niveau que la face supérieure du plan de travail et portant des taquets dépassant
hors de ce plan pour pousvoir être en contact avec un bord de la base des contenants
posée sur ledit plan, la distance minimum séparant deux taquets étant au moins égale
à la somme de deux longueurs : celle de la plus grande base possible pour des contenants
et celle soit de l'unique élément de pression mobile perpendiculairement au plan de
travail, soit de celui de tels éléments en regard duquel se trouve un ensemble contenant-objet
pour la fixation du panneau de fermeture sur le volet;
- le lien a un parcours fermé déterminant un brin utile mobile dans le sens amont-aval
et un brin de retour à vide mobile dans le sens contraire;
- le lien a un parcours fermé déterminant au moins deux brins utiles mobiles dans
deux sens contraires, la machine comportant alors au moins deux plans de travail et
deux plans de référence opposés;
- la machine comporte au moins un contacteur destiné à ouvrir le circuit d'alimentation
d'un moteur électrique d'entraînement du lien à parcours fermé afin d'arrêter celui-ci
chaque fois qu'un taquet se trouve immédiatement en amont du bord amont de la base
la plus grande possible pour les contenants;
- les moyens destinés à la fixation des panneaux de fermeture sur les volets sont
constitués par un adhésif et la machine comporte un dispositif de distribution d'adhésif
susceptible d'être mis soit en action soit en arrêt, ce dispositif possédant un réservoir,
un conduit et un ajutage de dépôt, ce dernier étant situé en regard de la face intérieure
des panneaux de fermeture lors du déplacement des ensembles contenant-objet et étant
monté mobile afin de se trouver plus ou moins loin du plan de travail selon la distance
à ce plan à laquelle se trouve la face extérieure du volet et, donc, selon la hauteur
de l'objet posé sur la base de chaque contenant;
- l'ajutage de dépôt est relié au réservoir d'adhésif par un conduit flexible et est
assujetti à une partie de la machine liée à un elément de pression mobile perpendiculairement
au plan de travail;
- l'élément de pression étant relié à une partie fixe de la machine par des bielles
articulées en parallélogramme incliné, l'ajutage est assujetti à un prolongement d'une
bielle, situé vers l'amont, au-delà d'un pivot par lequel ladite bielle est articulée
à ladite partie fixe;
- comporte deux éléments, tels que des contacteurs, sensibles à la présence d'un contenant
en regard de l'ajutage, qui sont décalés d'amont en aval et qui sont destinés à commander
la mise en action et l'arrêt du dispositif de distribution d'adhésif de telle sorte
que ce dispositif ne soit mis en action que lorsqu'un contenant est en regard des
deux éléments sensibles en même temps;
- la machine comporte un guide qui est placé en amont de l'extrémité amont de l'élément
de pression mobile perpendiculairement au plan de référence, qui est mobile entre
une position active dans laquelle il est en saillie au-dessus du plan de travail,
position vers laquelle il est constamment sollicité élastiquement, et une position
d'effacement dans laquelle il est situé sous le plan de travail, ce guide ayant une
partie active située face au plan de référence plus près de ce dernier que ledit élément
de pression dans sa position la plus proche.
- la machine comporte un guide rectiligne placé en saillie sur le plan de travail,
perpendiculairement au plan de référence, et avec lequel doit coopérer un bord de
la base des contenants devant être poussés dans la direction du plan de référence,
contre la rampe.
[0019] L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après, faite en référence
au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre
d'exemple indicatif et non limitatif.
Les figures 1 et 2 sont des vues schématiques d'un contenant de type connu susceptible
d'être utilisé pour la mise en oeuvre de l'invention et avec lequel on va illustrer
celle-ci par la description et le dessin.
Les figures 3, 4 et 5 sont des vues schématiques montrant l'emballage d'un livre au
moyen d'un contenant conforme aux figures 1 et 2.
La figure 6 est une vue schématique partielle en perspective montrant des éléments
importants d'une machine conforme à l'invention.
Les figures 7 à 10 sont des vues schématiques montrant en élévation des phases importantes
du procédé d'emballage conforme à l'invention, appliqué à un contenant du type des
figures 1 et 2.
Les figures 11 à 15 sont des vues schématiques montrant en plan des phases importantes
du procédé d'emballage conforme à l'invention, appliqué à un contenant du type des
figures 1 et 2.
La figure 16 est une vue schématique en élévation d'une machine conforme à l'invention.
La figure 17 est une vue schématique en plan d'une machine conforme à l'invention.
Les figures 18 à 20 sont des vues schématiques illustrant le réglage de la position
du collage du panneau de fermeture d'un contenant du type de celui des figures 1 et
2, selon l'épaisseur du contenu.
Les figures 21 à 26 sont des vues schématiques illustrant la commande automatique
d'un distributeur de colle pour la fixation du panneau de fermeture d'un contenant
du type de celui des figures 1 et 2, selon l'épaisseur du contenu.
La figure 27 est une vue schématique partielle en perspective montrant une variante
de réalisation d'une machine conforme à l'invention, prévoyant un mode particulier
du redressement des panneaux de fermeture des contenants.
Les figures 28 à 30 sont des vues schématiques montrant en élévation des phases importantes
des opérations conformes au procédé d'emballage selon l'invention, quand il est mis
en oeuvre par une machine du type de celui de la figure 27 et appliqué à un contenant
du type des figures 1 et 2.
Les figures 31 à 35 sont des vues schématiques montrant en plan des phases importantes
des opérations conformes au procédé d'emballage selon l'invention, quand il est mis
en oeuvre par une machine du type de celui de la figure 27 et appliqué à un contenant
du type des figures 1 et 2.
La figure 36 est une vue schématique partielle en plan illustrant une variante selon
laquelle la machine comporte des moyens de blocage des éléments de pression latéraux.
La figure 37 est une vue schématique partielle en coupe de la machine réalisée selon
la variante de la figure 36.
[0020] En se reportant aux figures 1 à 5, on voit que pour illustrer l'invention, on a choisi
un contenant 1 de type connu comprenant essentiellement un plaque de fond et deux
volets latéraux rapportés. Ces éléments déterminent une base 2 à l'aplomb des volets
latéraux 3 et 4, une partie d'extrémité devant constituer un volet 5 et, à l'opposé,
une autre partie d'extrémité devant constituer un panneau dit "panneau de fermeture"
6.
[0021] Les volets latéraux 3 et 4 sont fixés le long des bords longitudinaux de la base
2 sur une largeur
l déterminant des "trottoirs" 7 et 8 en vue de la protection efficace du contenu A,
ainsi que cela est bien connu en soi.
[0022] A noter que selon les modèles, la base 2 peut être située au centre de la plaque,
comme c'est le cas ici, ou près d'une extrémité. La base 2, alors, serait située à
la place du volet 5 ou à la place du panneau 6, c'est-à-dire que les volets 3 et 4
seraient fixés à la plaque près de l'une de ses extrémités. Cette structure, comme
on le verra par la suite, ne changerait que peu de manipulations par rapport à celles
que l'on va décrire avec le contenant des figures 1 à 5.
[0023] On pourrait aussi utiliser un contenant ayant une structure différente, dès lors
qu'il posséderait une base et au moins un volet devant recevoir un panneau de fermeture.
Un tel contenant pourrait, par exemple, ne pas posséder de volets latéraux 3 et 4.
Il ne présenterait alors que la base 2, le volet 5 et le panneau de fermeture 6, ce
qui lui donnerait la structure de ce que l'on appelle dans la pratique un "fourreau".
[0024] Grâce à l'arraché de la figure 1, on voit qu'ici le contenant 1 est fait en carton
ondulé dont on voit les cannelures. Ainsi, le pliage transversal du contenant 1 est
facilité et aucune ligne de pliage n'est prévue.
[0025] Sur la figure 2, on voit comment se présente le contenant 1 lors de son utilisation.
Les volets latéraux 3 et 4 sont redressés et, pour faciliter la compréhension, on
a représenté le volet 5 ainsi que le panneau 6 légérement relevés.
[0026] En se reportant maintenant aux figures 3 à 5, on voit comment, selon l'état de la
technique, on procède manuellement à l'emballage d'un objet A en utilisant un contenant
du type de celui des figures 1 et 2.
[0027] Le redressement des volets 3 et 4 dégage la base 2 et on y pose l'objet à emballer
A. Ici, on a représenté l'exemple d'un seul livre. Dans la présente description comme
dans les revendications qui suivent, le mot "objet" pris au singulier signifie soit
un seul objet, soit une pluralité d'articles superposés et/ou juxtaposés. C'est fréquemment
le cas dans la pratique pour les envois de vente par correspondance ou de messagerie
: plusieurs magazines, un magazine, un catalogue et un disque etc.
[0028] Après avoir posé l'objet A sur la base 2, on replie les volets latéraux 3 et 4 par
dessus l'objet A selon une ligne transversale dont l'emplacement dépend de l'épaisseur
de l'objet A. Pour faciliter cette opération, on peut prémarquer dans la matière constituant
les volets 3 et 4 des lignes de pliage 10 échelonnées en nombre plus ou moins grand
selon la précision souhaitée, sur une face seulement ou sur les deux faces de ces
volets 3 et 4. Ces lignes 10 sont particulièrement utiles lorsque le contenant 1 est
fait en carton ondulé dont les cannelures sont perpendiculaires au sens du pliage
des volets 3 et 4.
[0029] Dans cette position, (figure 3) seuls les petits côtés et la face inférieure de l'objet
A sont protégés. Pour protéger tout-à-fait l'objet A, il faut non seulement maintenir
les volets 3 et 4 dans cette position mais aussi compléter l'emballage devant les
grands côtés et sur le dessus de l'objet A.
[0030] Pour cela, comme représenté sur la figure 3, on redresse le volet 5 qui se plie nécessairement
contre l'extrémité des trottoirs 7 et 8, c'est-à-dire au niveau de la base de l'objet
A (sa face inférieure dans le cas d'un livre unique). En continuant le mouvement évoqué
par la flêche F1, on oblige le volet 5 à se plier nécessairement contre les bords
des volets latéraux 3 et 4, c'est-à-dire au niveau de la face supérieure desdits volets
3 et 4 appliqués contre l'objet A.
[0031] En se reportant à la figure 4, on voit que le pli 11 est ainsi formé de manière naturelle
au niveau correct, et cela d'autant plus facilement que les cannelures du carton ondulé
s'étendent transversalement au contenant 1, et est donc situé plus ou moins près de
l'extrémité libre 12 du volet 5 selon l'épaisseur de l'objet A. Pour une longueur
L1 donnée du volet 5, on dispose donc d'une hauteur H d'autant plus grande que l'objet
A est plus épais et d'une longueur L2 d'autant plus petite et vice versa. Dans tous
les cas, la longueur L2 déterminant l'étendue du recouvrement des volets latéraux
3 et 4 doit être suffisante pour assurer leur maintien correct. Si après essai on
s'aperçoit que la longueur des volets 3 et 4 rabattus sur l'objet A et/ou la longueur
L2 sont insuffisantes, il faut adopter un contenant de dimensions supérieures.
[0032] Pour terminer l'emballage, on redresse le panneau de fermeture 6 selon la flêche
F2 puis on le rabat sur le volet 5 selon la flêche F3. On parvient ainsi au "produit
fini" représenté sur la figure 5.
[0033] Mais pour que ce paquet ou colis soit utilisable, il faut et il suffit que le panneau
de fermeture 6 soit maintenu en place car à lui seul il assure la cohésion de l'ensemble.
[0034] On dispose dans la pratique de plusieurs moyens dont trois sont généralement retenus
: le collage de la face intérieure du panneau 6 sur la face extérieure du volet 5,
la fixation du panneau 6 au volet 5 par des agrafes, le ceinturage de l'ensemble au
moyen d'au moins un lien tel qu'un ruban en plastique ou un feuillard métallique.
[0035] Le procédé conforme à l'invention permet de mécaniser une partie importante du processus
d'emballage que l'on vient de décrire.
[0036] Pour des raisons d'économie et de simplicité, on conserve les opérations manuelles
qui consistent à :
- choisir le format du contenant en fonction de l'objet à emballer,
- redresser les volets 3 et 4 (quand ils existent),
- poser l'objet à emballer A sur la base 2,
- rabattre les volets 3 et 4 (quand ils existent) sur l'objet A,
- redresser puis rabattre le volet 5,
- éventuellement redresser le panneau de fermeture 6.
[0037] Toutes les autres opérations sont réalisées mécaniquement comme on va le décrire
maintenant avec un exemple de machine, quelles que soient les dimensions en cause
: longueur et largeur du contenant, épaisseur de l'objet à emballer.
[0038] Sur la figure 6, on voit un contenant 1 dans la situation indiquée ci-dessus, à savoir
garni d'un objet A et ayant ses volets latéraux 3 et 4 rabattus sur l'objet A ainsi
que son volet 5 rabattu sur les volets 3 et 4, son panneau de fermeture dans sa position
d'origine : dans le prolongement de la base 2.
[0039] Cela a été accompli à la main par un opérateur situé devant un plan de travail 20,
constitué ici par une table horizontale (que l'on désignera aussi par la référence
20), à proximité duquel on dispose un stock de contenants 1 de plusieurs formats et
un stock d'objets à emballer : objets unitaires ou lots groupés de toute manière connue,
éventuellement avec une étiquette préparée aux coordonnées du destinataire.
[0040] L'ensemble contenant-objet 1 de la figure 6 est positionné contre un guide rectiligne
21 solidaire du plan de travail 20 et se trouve ainsi face à un plan de référence
22 constitué par une face lisse d'un profilé placé de chant horizontalement (et que,
l'on désignera aussi par la référence 22). Le plan de travail 20 et le plan de référence
22 sont donc perpendiculaires l'un à l'autre.
[0041] La table horizontale 20 ne s'étend pas jusqu'au profilé 22 car on a prévu une chaîne
sans fin 23 dont le brin supérieur est horizontal, situé au même niveau que la table
20 et mobile parallèlement au profilé 22 comme indiqué par la flêche F4.
[0042] Le choix d'une chaîne pour réaliser le lien à parcours fermé semble présenter beaucoup
d'avantage, surtout lorsque l'on adopte une chaîne du commerce permettant une orientation
des maillons les uns par rapport aux autres dans trois dimensions parce qu'alors,
on peut donner à cette chaîne un parcours avec ou sans changement de niveau, ce qui
donne beaucoup de souplesse pour la conception d'une machine (conforme à l'invention.
Mais l'invention peut aussi être mise en oeuvre par une machine ayant un lien à parcours
fermé d'un autre type : câble, courroie et autres systèmes de transporteur.
[0043] Une rampe 24 est inclinée de bas en haut vers le profilé 22. Son arête inférieure
25 est au plus au même niveau que la table 20 mais peut sans inconvénient être plus
basse, et son arête supérieure 26 est dans le plan de référence 22. Sur la figure
6 on voit que l'arête inférieure 25 est située au-delà du bord de la chaîne 23 le
plus proche du profilé 22 mais sur la figure 7 on a, à dessein, représenté une variante
selon laquelle l'arête inférieure 25 est au-dessus du brin supérieur de la chaîne
23. La rampe 24 pourrait aussi être en pont au-dessus de la chaîne 23 pour se raccorder
à la table 20 mais, comme on le comprendra mieux plus loin, il faut que la rampe 24
soit le moins possible en saillie par rapport au plan de référence 22, même si elle
est mobile de sorte que la solution de la figure 6 apparaît comme meilleure que celle
de la figure 7.
[0044] En outre, la rampe 24 peut être courbe, concave, comme cela est représenté, ou bien
être plane, selon un plan incliné.
[0045] Au-dessus de la chaîne 23, se trouve un élément de pression verticale 27 monté mobile
perpendiculairement au plan de travail 20, comme indiqué par la double flêche F5.
Cet élément 27 est rappelé constamment vers le plan de travail 20 par son propre poids
et peut être librement soulevé.
[0046] Son extrémité amont, en considérant le sens de déplacement de la chaîne 23 selon
la flêche F4, est relevée selon une courbe et forme une sorte de spatule 28 rappelant
celle d'un ski. La face inférieure 29 de l'élément de pression 27 constitue sa face
utile et celle-ci doit être lisse, voire glissante, plane et parallèle au plan de
travail 20.
[0047] Au-dessus de la table 20, s'étend un élément de pression horizontale 30 monté mobile
perpendiculairement au plan de référence 22, comme indiqué par la double flêche F6.
Cet élément 30 est rappelé constamment vers le plan de référence 22 par des ressorts
31 et 32 (voir la figure 17 sur laquelle, pour la clarté du dessin, on n'a représenté
le ressort 31 que par un simple trait pointillé).
[0048] Son extrémité amont est écartée pour former un segment rectiligne 33 divergeant par
rapport au plan de référence 22. Comme on le verra plus loin, ce segment 33 pourrait
également être courbe comme la spatule 28 de l'élément 27 et cette spatule 28 pourrait
être rectiligne comme le segment 33, c'est pourquoi on a volontairement montré les
deux variantes. L'important est d'avoir un guide oblique se raccordant progressivement
au plan de la face utile de l'élément.
[0049] La face latérale 34 de l'élément de pression 30 située en regard du plan de référence
22 constitue la face utile dudit élément 30 et celle-ci doit être lisse, voire glissante,
plane et parallèle au plan de référence 22.
[0050] L'élément de pression 27 est relié à des parties fixes du bâti de la machine par
des bielles 35 et 36 articulées sur l'élément 27 par des pivots 37 et 37
a et sur le bâti par des pivots 38 et 38
a. Ces bielles 35 et 36 constituent avec l'élément 27 un parallélogramme articulé grâce
auquel l'élément 27 peut s'élever et s'abaisser tout en restant parallèle à lui-même.
[0051] L'élément de pression 30 est relié à des parties fixes du bâti de la machine par
des bielles 39 et 40 articulées sur l'élément 30 par des pivots 41 et 41
a et sur le bâti par des pivots 42 et 42
a. Ces bielles 39 et 40 constituent avec l'élément 30 un parallélogramme articulé grâce
auquel l'élément 30 peut s'écarter et se rapprocher du plan de référence 22 tout en
restant parallèle à lui-même.
[0052] Le déroulement du procédé conforme à l'invention au moyen de la machine qui vient
d'être décrite est le suivant :
[0053] L'opérateur choisit un contenant 1 dans un format donné, en fonction de son appréciation
de l'objet A à emballer. Il le pose sur la table 20 et redresse les volets latéraux
3 et 4. Il place l'objet A sur la base 2 puis plie et rabat les volets 3 et 4 puis
redresse, plie et rabat le volet 5 sur les volets 3 et 4.
[0054] Il applique cet ensemble contenant 1-objet A (désigné dorénavant aussi par la simple
référence globale "1") contre le guide rectiligne 21 et le pousse dans le sens de
la flêche F7. L'extrémité libre du panneau de fermeture 6 rencontre la rampe 24 qui
l'oblige à se redresser pendant que l'opérateur continue sa poussée dans le sens de
la flêche F7 et cela jusqu'à ce que la base 2 rencontre le plan de référence 22, car
alors le panneau de fermeture 6 est redressé à la verticale et est appliqué contre
le profilé 22.
[0055] A ce sujet, il faut préciser que si la rampe 24 est fixe, elle fait nécessairement
saillie par rapport au plan de référence 22. Cela peut être accepté si la saillie
est faible et si la rampe 24 s'étend sur une faible longueur car alors le contenant
se place selon une légère oblique qui ne nuit pas à la suite des opérations. Cela
suppose, évidemment, que les contenants 1 se plient facilement et qu'ils soient comparativement
longs par rapport à la rampe 24.
[0056] Si la rampe 24 doit être relativement large, si elle doit avoir une saillie assez
importante pour provoquer le pliage correct des contenants, il est avantageux de rendre
la rampe 24 mobile afin qu'elle puisse s'effacer au-delà du plan de référence 22.
[0057] L'homme de métier dispose de multiples solutions pour réaliser un tel montage et
il ne sera donc pas décrit en détail ici. Il peut s'agir, par exemple, de monter la
rampe 24 sur une articulation parallèle à son arête supérieure 26 et de l'associer
à un ressort de rappel en position active. Ce ressort dont être taré d'une part pour
résister à la poussée selon la flêche F7 tant que dure le redressement du panneau
6, lequel redressement ne demande qu'un effort faible, et d'autre part pour céder
quand la poussée s'exerce directement par la base 2 du contenant 1, cette poussée
étant nettement supérieure à celle qui est necessaire au seul redressement du panneau
6.
[0058] Le contenant 1 se trouve donc dans la position de la figure 8 : la base 2 repose
sur le plan de travail 20 et la face extérieure du panneau de fermeture 6 est plaquée
contre le plan de référence 22.
[0059] L'élément de pression verticale 27 est dans sa position la plus basse et l'on se
place ici dans la situation la plus probable en considérant que l'ensemble contenant-objet
1 est plus haut que la face inférieure utile 29 de cet élément (figure 7).
[0060] A ce moment, l'ensemble contenant-objet 1 doit être déplacé parallèlement au plan
de référence 22, contre lui et en reposant toujours sur le plan de travail 20. Ce
déplacement est assuré par la chaîne 23 qui porte de place en place des taquets 23
a en saillie, ainsi que cela est bien connu en soi.
[0061] La mise en marche de la chaîne 23 peut être obtenue de différentes manières : action
de l'opérateur sur une pédale de contacteur, fermeture d'un contacteur par la rampe
arrivant en position d'effacement etc. Ici, on a choisi la solution qui consiste à
prévoir un contacteur 43 à côté de la rampe 24, rappelé par un ressort 44 et fermant
le circuit d'un moto-réducteur électrique 45 dont le pignon de sortie 46 est en prise
avec un pignon 47 d'entraînement de la chaîne 23 par l'intermédiaire d'une chaîne
de transmission 48 (figures 16 et 17).
[0062] Avec ces dispositions, dès que la base 2 du contenant 1 atteint le contacteur 43,
celui-ci cède à l'encontre du ressort 44 et met en marche le moteur 45. Celui-ci provoque
l'entraînement de la chaîne 23 et un taquet 23
a atteint le bord amont du contenant 1, de sorte que celui-ci est entraîné dans le
sens des flêches F4.
[0063] Cet ensemble atteint simultanément, ou selon un petit décalage, la spatule 28 de
l'élément de pression verticale 27 et le segment oblique 33 de l'élément de pression
horizontale 30.
[0064] Ces deux éléments 27 et 30 s'écartent de leur position d'origine dans laquelle ils
étaient maintenus stables sous l'effet respectivement de la gravité et des ressorts
31-32. Comme ils sont sollicités respectivement vers le plan de travail 20 et vers
le plan de référence 22, ils maintiennent l'ensemble contenant-objet 1 contre ces
plans dont la surface est lisse, voire glissante. Le taquet 23
a de la chaîne 23 entraîne donc l'ensemble contenant-objet 1 qui glisse entre quatre
pièces rectilignes, parallèles deux à deux, constituant ensemble une sorte de tunnel
de guidage, deux fixes (20 et 22) et deux ajustables (29 et 34).
[0065] L'élément de pression verticale 27 s'étend à faible distance du profilé 22 afin que
le panneau de fermeture 6 passe librement entre eux (figure 8).
[0066] En outre, l'élément 27 porte une lame 49 au niveau de sa face active 29 et placée
sur le côté le plus proche du profilé 22, de sorte qu'elle s'étend dans l'espace qui
sépare le côté de l'élément 27 et le profilé 22. La lame 49 ne doit pas toucher le
profilé 22 car elle est destinée à marquer la matière dont est fait le panneau de
fermeture 6 dans le but de créer une ligne d'affaiblissement devant provoquer un pliage
net de ce panneau 6 au niveau exact quelle que soit la hauteur de l'ensemble contenant-objet
1.
[0067] En effet, la face utile 29 de l'élément 27 est obligatoirement appliquée sur la partie
la plus haute de l'ensemble contenant-objet 1 c'est-à-dire sur la face extérieure
du volet 5, lequel est situé à un niveau qui varie avec l'épaisseur des objets emballés.
Par conséquent, quelle que soit cette épaisseur, la face utile 29 est situé sur le
volet 5 et la lame 49 est à ce même niveau.
[0068] Au-delà de l'endroit où le panneau de fermeture 6 est marqué par la lame 49, il peut
et doit être rabattu sur le volet 5.
[0069] Pendant que la lame 49 marque le panneau de fermeture 6, on place sur la face intérieure
de celui-ci un adhésif de tout type connu, opération qui sera décrite en détail plus
loin.
[0070] Ayant déterminé avec exactitude et précision l'emplacement de la ligne de pliage,
le rabattement du panneau 6 devient une opération facile et connue en soi. Pour y
parvenir, on prévoit des organes de tout type connu : rampe inclinée, presseur, galets,
etc.
[0071] Ici, on a représenté le cas où l'on utilise deux galets 50 et 51 qui sont décalés
à la fois de haut en bas et dans le sens d'un rapprochement du centre du contenant.
Le profil de ces galets est adapté à la pente que doit prendre le panneau de fermeture
6 sous l'effet de leur action d'abaissement.
[0072] Le panneau 6 est vertical depuis que l'ensemble contenant-objet 1 a été poussé contre
le plan de référence 22. Il faut l'amener progressivement à l'horizontale et on peut
prévoir tout d'abord un déflecteur (non représenté) qui amorce l'inclinaison du panneau
6 pour le présenter au premier galet 50 qui est le plus haut et le plus proche du
plan de référence 22, c'est-à-dire le plus éloigné du centre du contenant.
[0073] Le galet 50 à son tour abaisse un peu plus le panneau 6 et le présente au second
galet 51 qui est plus bas et plus loin du plan de référence 22, c'est-à-dire plus
proche du centre du contenant.
[0074] Le rabattement du panneau 6 est achevé par un élément de pression verticale 54 analogue
à l'élément 27, de telle sorte que le contenant est terminé et se trouve dans la situation
de la figure 5 puisque toutes ses parties sont en place et que le panneau de fermeture
6 est collé au panneau 5.
[0075] On voit que grâce à l'invention, on obtient un paquet ou colis parfaitement constitué
et fermé quelle que soit l'épaisseur des objets A à emballer et quelles que soient
les dimensions des contenants 1, dans certaines limites de format pour lesquelles,
évidemment, la machine a été conçue et dimensionnée.
[0076] Selon un mode de réalisation intéressant de l'invention, on agit en trois séquences
tout à fait indépendantes l'une de l'autre et qui peuvent être mises en oeuvre simultanément,
de sorte qu'il devient possible de traiter sur la même machine, les uns à la suite
des autres et dans n'importe quel ordre, des ensembles contenant-objet 1 de dimensions
très différentes.
[0077] En se reportant aux figures 16 et 17, on voit que la machine comprend deux éléments
de pression verticale et deux éléments de pression horizontale disposés en série dans
le sens amont-aval.
[0078] Le premier couple élément 27 de pression verticale et élément 30 de pression horizontale,
doit guider un seul ensemble contenant-objet 1 depuis que cet ensemble est maintenu
par ces éléments et jusqu'à ce que le panneau de fermeture 6 ait reçu le marquage
par la lame 49 et l'adhésif. Ensuite, comme dit plus haut, le panneau 6 est rabattu
et le deuxième couple intervient alors pour guider l'ensemble contenant-objet 1 pour
exercer une pression pendant le temps nécessaire à la prise de l'adhésif.
[0079] Le deuxième couple comprend un élément de pression verticale 54 analogue à l'élément
27 et qu'il est donc inutile de décrire à nouveau. Mais il faut préciser que l'élément
54 a une longueur utile L3 qui est calculée en fonction de la vitesse de déplacement
de la chaîne 23 et de la nature de l'adhésif posé sur le panneau 6 afin que la pression
exercée verticalement par l'élément 54 s'exerce assez longtemps pour assurer le collage
correct, c'est-à-dire éviter tout risque de réouverture accidentel à la sortie de
la machine.
[0080] On note que la longueur L3 est bien la longueur utile, non compris la spatule 55
analogue à la spatule 28 de l'élément 27, car la spatule 55 n'exerce pas réellement
de pression : elle assure la montze de l'élément 54 quand se présente un ensemble
contenant-objet 1 et contribue à appliquer le panneau 6 sur le volet 5. La pression
véritable ayant une action sur la prise de l'adhésif ne commence qu'au-delà de la
spatule et c'est à partir de cet endroit qu'il faut mesurer la longueur utile L3.
[0081] Sur la figure 16, on voit en trait pointillé l'élément 54 en position la plus basse
qu'il occupe par son propre poids. Il est relié au bâti de la machine par des bielles
56 et 57 articulées en parallélogramme incliné, d'une part à l'élément 54 par des
pivots 58 et 58
a et d'autre part au bâti de la machine par des pivots 59 et 59
a. En trait continu, on voit une position de soulèvement correspondant au traitement
d'un ensemble contenant-objet 1 de grande hauteur.
[0082] Les bielles 56 et 57 sont inclinées de telle sorte qu'au moment du premier contact
avec un ensemble contenant-objet 1, l'élément 54 ait tendance à se déplacer dans le
même sens pendant qu'il se soulève afin de faciliter ce soulèvement et l'avancement
de l'ensemble contenant-objet 1.
[0083] Pendant qu'un ensemble contenant-objet 1 est sous l'élément 54, déplacé par un taquet
23
a de la chaîne 23, un autre ensemble 1 est sous l'élément 27 et l'on voit bien sur
la figure 16 la différence de hauteur entre ces deux ensembles 1, provenant de la
grande différence d'épaisseur des objets qu'ils contiennent. Il faut d'ailleurs souligner
que cette différence est exagérée sur le dessin par rapport aux dimensions des spatules
28 et 55. Cela est voulu pour bien faire comprendre l'invention et ne doit pas être
relevé comme une erreur de description.
[0084] On comprend que la distance entre deux ensembles 1 successifs dépend de l'écartement
entre deux taquets 23
a de la chaîne 23 et que cet écartement est lui-même fonction des dimensions relatives
des éléments 27 et 54. La règle à respecter est que l'écartement E doit être tel que
l'ensemble 1 le plus avancé soit parvenu à son point d'évacuation (extrémité droite
de la machine sur la figure 16) au plus tard au moment où l'ensemble 1 suivant se
présente devant l'élément 54. Cela signifie que l'écartement E doit tenir compte de
la plus grande longueur possible pour un ensemble 1. En effet, l'écartement E doit
être au moins égal à la somme de L3 et de cette plus grande longueur possible.
[0085] On peut ainsi effectuer le processus en trois séquences : une de collage sous l'élément
54, une de marquage-dépôt d'adhésif sous l'élément 27 et une troisième, manuelle,
de présentation et d'application du panneau 6 contre le plan de référence.
[0086] Il suffit donc de prévoir en tout trois taquets 23
a car, alors, le troisième se présente pour entraîner le dernier ensemble 1 de manière
parfaitement automatique et coordonnée avec la position des deux autres. Ainsi, on
assure un fonctionnement quasi continu de la machine tout en permettant des différences
de dimensions importantes entre les ensembles 1 successifs.
[0087] Le principe selon lequel "qui peut le plus peut le moins", permet l'application de
l'invention à des séries d'ensembles 1 identiques, ce qui montre la grande souplesse
d'emploi de la machine.
[0088] Sur la figure 17, on voit en plan la machine dans la même situation que sur la figure
16. De même qu'elle comprend deux éléments 27 et 54 de pression verticale, elle comprend
deux éléments 30 et 60 de pression horizontale analogues entre eux.
[0089] On voit bien que deux ensembles 1 de largeurs différentes peuvent sans se gêner être
ensemble sur la machine, l'un en regard de l'élément 30, l'autre en regard de l'élément
60.
[0090] De même que l'élément 30, l'élément 60 est rappelé en position d'attente par deux
ressorts 61 et 62. Pour préserver la clarté du dessin, le ressort 61 est représenté
par un simple trait pointillé.
[0091] L'extrémité amont de l'élément 60 présente aussi un segment "d'entrée" 63 rectiligne
et oblique pour jouer le rôle de rampe et provoquer l'écartement de l'élément 60 à
l'encontre des ressorts 61 et 62 quand se présente un ensemble 1.
[0092] L'élément 60 est relié au bâti de la machine par des bielles 64 et 65 articulées
en parallélogramme d'une part à l'élément 60 par des pivots 66 et 66
a et d'autre part au bâti de la machine par des pivots 67 et 67
a. De la sorte, et tout comme l'élément 30, il reste parallèle à lui-même pendant ses
mouvements d'écartement et de rapprochement par rapport au plan de référence 22.
[0093] Entre le couple d'éléments 27-30 et le couple d'éléments 54-60, deux opérations
sont accomplies : rabattement du panneau de fermeture et fixation de celui-ci au volet
5 pour terminer le contenant "autour" de l'objet emballé A.
[0094] Comme on l'a indiqué plus haut, il existe plusieurs moyens pour effectuer cette fixation
: lien de ceinturage, agrafes, collage et d'autres plus évolués qu'il est inutile
de décrire ici car ils font partie de l'état de la technique.
[0095] Sur la figure 5, on a représenté en trait pointillé un unique ruban 65 placé longitudinalement
au milieu du contenant 1. Il pourrait y en avoir plusieurs : deux longitudinaux parallèles
et un transversal par exemple. Les dispositifs automatiques capables de mettre en
place de tels ruban existent et ne fnnt pas partie de la présente invention. Avec
une machine conforme à l'invention, un tel dispositif serait placé en aval du couple
d'éléments 27-30, après rabattement du panneau de fermeture 6 sur le volet 5 et maintien
temporaire de ceux-ci en bonne position.
[0096] Sur la figure 5, on a aussi représenté une autre solution qui consiste à placer deux
agrafes 66 et 67 sur les côtés du contenant 1 car à cet endroit la face intérieure
du volet 5 est accessible grâce à la présence des trottoirs latéraux 7 et 8. On peut
donc sans difficultés particulières choisir un dispositif d'agrafage parmi ceux qui
existent et que l'homme de métier connaît bien. Un tel dispositif serait placé en
aval du couple d'éléments 27-30, après rabattement du panneau de fermeture 6 sur le
volet 5 et maintien temporaire de ceux-ci en bonne position.
[0097] Dans les deux cas que l'on vient de décrire, le couple d'éléments 54-60 peut s'avérer
inutile si le contenant 1 fermé est évacué aussitôt.
[0098] Si l'on adopte le système de fermeture qui consiste à coller le panneau 6 sur le
volet 5, il faut résoudre deux problèmes. L'un est le dépôt d'un adhésif à un endroit
correct quelle que soit l'épaisseur de l'objet A et, donc, quel que soit le niveau
auquel se trouve le volet 5 (hauteur H) et quelle que soit la hauteur du volet 6 au-dessus
de ce niveau. Le second est la prise de l'adhésif car elle nécessite un minimum de
temps et, en outre, selon ses caractéristiques physicochimiques, un effort de pression
et/ou une opération de polymérisation
[0099] Ici, on a choisi l'exemple d'un adhésif placé à chaud et parvenant à la prise correcte
en un temps relativement bref avec un effort de pression.
[0100] Comme il s'agit de coller ensemble le volet 5 et le panneau de fermeture 6, on pourrait
indifféremment déposer l'adhésif sur la face extérieure du volet 5 (horizontale au
moment de cette opération) ou sur la face intérieure du panneau 6 (verticale au moment
de cette opération).
[0101] La description qui suit s'applique au cas où l'on a choisi de déposer l'adhésif sur
la face intérieure du panneau 6.
[0102] Dans un cas comme dans l'autre, il faut que l'adhésif soit localisé correctement,
quel que soit le niveau du volet 5 dt quel que soit le format du contenant 1, selon
les dimensions de l'objet à emballer A.
[0103] En se reportant à la figure 18, on voit de côté un contenant 1 à plat, ce qui correspond
à la situation de la figure 1, et les considérations que cette figure et les deux
suivantes illustrent sont indépendantes des dimensions réelles de ce contenant 1.
[0104] Sur la figure 19, le contenant 1 est utilisé pour un objet A dont l'épaisseur est
telle que la face extérieure du volet 5 se trouve à une hauteur H1 par rapport au
plan de travail 20.
[0105] Sur la figure 20, le contenant 1 est utilisé pour un objet A dont l'épaisseur est
telle que la face extérieure du volet 5 se trouve à une hauteur H2 par rapport au
plan de travail 20.
[0106] Comme on l'a vu plus haut, la face utile 29 de l'élément 27 sera appliquée contre
cette face et se trouvera donc elle aussi à la hauteur H1 ou à la hauteur H2.
[0107] Or, c'est quand le contenant 1 est sous l'élément 27 (ou, de toutes façons, avant
que le panneau 6 soit rabattu) que l'adhésif doit être déposé sur la face intérieure
du panneau 6 alors vertical. Si le dispositif de dépôt d'adhésif était déplacé en
hauteur en fonction directe des variations de la hauteur H, il devrait monter quand
la hauteur H augmente et descendre quand elle diminue.
[0108] On a schématisé par une flêche verticale F8 l'élément 27 appliqué contre le volet
5 et supposé donner le niveau du dépôt de l'adhésif, niveau schématisé par une flêche
horizontale F9.
[0109] Avec les conditions de la figure 19, ce système est correct puisque la hauteur du
volet 5 donne à la flêche F9 un niveau tel que le dispositif de dépôt d'adhésif serait
situé en face du panneau 6, près de son bord libre.
[0110] Avec les conditions de la figure 20, au contraire, ce système est inutilisable puisque
la hauteur H2 à laquelle se trouve le volet 5 positionne la flêche F9 beaucoup trop
haut, au-dessus du bord libre du panneau 6, ce qui signifie que l'adhésif serait projeté
dans le vide au lieu d'être déposé sur le panneau 6. Pour que le dispositif soit coordonné
à la hauteur H2, il faut que le niveau du dispositif de dépôt de l'adhésif soit plus
bas, comme l'indique la flêche F10.
[0111] Il résulte de ces explications que le dispositif de dépôt d'adhésif doit être abaissé
quand la hauteur H augmente et doit être élevé quand la hauteur H diminue, et cela
relativement aux mouvements de l'élément 27. Le résultat de ces mouvements relatifs
peut aussi bien être une variation réelle par rapport au plan de travail 20 ou seulement
relative qui pourrait signifier que l'ajutage 72 a un mouvement par rapport à l'élément
27 mais reste au même niveau par rapport au plan de travail 20.
[0112] Ces explications permettent de comprendre la description qui suit du dispositif de
dépôt d'adhésif.
[0113] En se reportant à la figure 16, on voit que la machine conforme à l'invention comprend
un dispositif de distribution d'adhésif 70 comprenant un réservoir et muni de tous
les accessoires nécessaires habituels, y compris une alimentation électrique permettant
le chauffage de la matière adhésive et le fonctionnement des composants voulus : pompe,
électrovannes, etc.
[0114] Le réservoir reçoit un conduit flexible 71 aboutissant à un ajutage 72 situé en regard
du parcours prévu pour les panneaux de fermeture 6 des contenants. Pour obéir à la
loi d'ajustement en hauteur expliquée ci-dessus, l'ajutage 72 (ou un collier rigide
maintenant le conduit flexible 71) est fixé à un prolongement 73 de la bielle 35,
disposé au-delà du pivot 38, c'est-à-dire vers l'amont.
[0115] Ainsi, lorsque l'élément 27 s'élève, la bielle 35 tourne autour du pivot 38, le pivot
37 s'élève tandis que le prolongement 73 et l'ajutage 72 qu'il porte s'abaissent proportionnellement
à la différence qui existe entre d'une part la longueur du bras de levier mesuré entre
le pivot 38 et l'ajutage 72 et d'autre part la longueur de la bielle proprement dite
24.
[0116] Avec ces dispositions, et moyennant quelques réglages d'origine en fonction des contenants
1 destinés à passer sur la machine, on est assuré que l'ajutage distribuera bien de
l'adhésif sur les panneaux de fermeture 6 quelle que soit la hauteur H.
[0117] En se reportant maintenant aux figures 21 à 26, on voit comment on commande la mise
en fonction et l'arrêt du dispositif de distribution d'adhésif en fonction de la largeur
réelle de chaque panneau de fermeture 6 considéré.
[0118] Il faut rappeler que le changement de format des contenants 1 n'intéresse pas seulement
leur hauteur en fonction de l'épaisseur des objets à emballer A (gérée par la mobilité
des éléments 27 et 54) et leur largeur (gérée par la mobilité des éléments 54 et 60)
mais aussi leur longueur qui est le sens du déplacement par rapport aux plans 20 et
22 et par conséquent le sens dans lequel l'adhésif doit être déposé.
[0119] On ne décrira pas les moyens par lesquels on provoque la distribution effective et
la non-distribution d'adhésif car des dispositifs complets qui réalisent l'ensemble
des fonctions nécessaires sont disponibles dans le commerce. Pour la compréhension
des explications qui suivent, on peut supposer, par exemple, qu'une électrovanne (non
représentée) est intercalée entre le réservoir d'adhésif et l'ajutage 72, de sorte
qu'il suffit d'un contacteur pour commander l'ouverture et la fermeture de cette électrovanne.
[0120] Si les panneaux de fermeture 6 des contenants 1 avaient tous les mêmes dimensions,
on pourrait se contenter d'un contacteur, éventuellement temporisé, pour commander
l'électrovanne et provoquer, ainsi, l'arrivée d'adhésif et son interruption. Mais,
précisément, le problème posé ici est insoluble avec les moyens connus.
[0121] Conformément à l'invention, on rend possible la distribution d'adhésif longitudinalement
quelle que soit la longueur des panneaux 6 de la manière suivante :
[0122] La machine comprend deux contacteurs 80 et 81 contrôlant l'électrovanne. Ils sont
situés au droit du plan de référence 22 (ou éventuellement à proximité immédiate)
et sont décalés dans le sens du déplacement des contenants sur la machine, par la
chaîne 23.
[0123] Ils sont connectés électriquement de telle manière que les opérations suivantes soient
effectuées :
- sur la figure 21, le contenant 1 en déplacement (panneau de fermeture 6 ou toute
autre arête "aval") n'étant pas encore au droit de l'un des contacteurs 80 ou 81,
la distribution d'adhésif ne se produit pas.
- sur la figure 22, le bord aval 6
a du contenant 1 en déplacement atteint le contacteur 80 seulement et la distribution
d'adhésif ne se produit encore pas.
- sur la figure 23, le bord aval 6
a du contenant 1 en déplacement atteint le deuxième contacteur 81, le panneau 6 est
au droit des deux contacteurs 80 et 81 à la fois, ce qui provoque la distribution
effective d'adhésif par l'ajutage 72 et celui-ci projette de l'adhésif 75 qui se dépose
sur la face intérieure du panneau 6.
- sur la figure 24, le contenant continuant d'être entraîné par la chaîne 23 et présentant
une certaine longueur, le panneau 6 reste au droit des deux contacteurs 80 et 81 :
l'adhésif est toujours distribué par l'ajutage 72 et forme le début d'un ruban continu.
- sur la figure 25, on voit que le cordon d'adhésif 75 a continué de se former sur
toute la longueur du panneau 6 et arrive à sa fin car le contenant 1 a été entraîné
par la chaîne 23 et son bord amont 60b a dépassé le contacteur 80, ce qui provoque
l'arrêt du dépôt d'adhésif, le cordon 75 s'arrêtant ainsi avant que le bord amont
6
b soit en face de l'ajutage 72.
- sur la figure 26, le bord amont 6
b a dépassé aussi le second contacteur 81, la distribution d'adhésif a cessé et la
machine se retrouve dans la situation de la figure 21, prête pour déposer de l'adhésif
sur un nouveau contenant, selon la longueur de celuici, quelle qu'elle soit.
[0124] La machine étant conçue pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention,
lequel résout le problème de la mécanisation du conditionnement dans des contenants
de diffzrents formats, elle doit accepter des contenants si petits que leur longueur
n'atteint pas rapidement la spatule 28 de l'élément de pression verticale 27.
[0125] Il en résulte, pour de très petits contenants, des risques de décalage, voire de
blocage, car la chaîne 23 entraînant le contenant le long du plan de référence 22,
celui-ci provoque des frottements qui ont tendance à écarter le contenant car celui-ci
est maintenu par les éléments 27 et 30 dès qu'il les atteint.
[0126] Les dimensions des contenants ne sont pas aléatoirement inhomogènes et quand une
dimension (longueur ou largeur) est petite, l'autre (largeur ou longueur) l'est aussi.
Cela signifie que si un contenant a une longueur trop faible pour atteindre rapidement
l'élément 27, sa largeur est faible aussi. C'est pourquoi il est possible de prévoir
sur la machine une butée qui est spécifiquement prévue pour les petits contenants.
[0127] Sur les figures 6, 16 et 17, on voit que cette butée 90 est prévue en saillie du
plan de travail 20 près du bord de la chaîne 23 et qu'elle a la forme d'un plan incliné.
Elle est rappelée dans cette position, par exemple au moyen d'un ressort, et est effaçable
au-dessous dudit plan de travail 20 par simple pression de haut en bas. Cela permet
de faire passer sans gêne de grands contenants 1 par dessus cette butée 90 car sa
forme en plan incliné l'oblige à s'enfoncer au niveau du plan 20 quand un contenant
l'atteint d'amont en aval.
[0128] Si au contraire le contenant est de petit format, sa largeur ne dépasse pratiquement
pas celle de la chaîne 23 et se trouve inscrit entre le plan de référence 22 et la
face utile 91 de la butée 90, située verticalement en regard du plan 22.
[0129] Lorsqu'un tel contenant est entraîné par la chaîne 23, il est alors maintenu contre
le plan 22 par la face utile 91 de la butée 90, qui joue le rôle de la face utile
34 de l'élément 30.
[0130] Dès que ce contenant est maintenu verticalement par l'élément 27, il est aussi maintenu
horizontalement contre le plan de référence 22 par l'élément 30 et la butée 90 a fini
de jouer son rôle.
[0131] Si le contenant est plus large, il passe par-dessus la butée 90 et l'oblige à s'effacer.
Il est alors maintenu par les éléments 27 et 30 comme décrit plus haut.
[0132] Une application intéressante pour l'invention est celle des envois postaux et cela
suppose un étiquetage.
[0133] Selon qu'il s'agit d'envois en série ou d'envois strictement individuels, le problème
de l'étiquetage se pose en termes différents.
[0134] S'il s'agit d'envois en série, on peut prévoir des étiquettes (éventuellement dans
une enveloppe contenant aussi d'autres documents tels que bon de livraison, facture,
prospectus, bon de commande etc.) que l'on applique indifféremmant sur tous les ensembles
contenant-objet sortant de la machine puisque, par hypothèse, tous les envois sont
identiques.
[0135] S'il s'agit d'envois strictement individuels, les ensembles contenant-objet sont
spécifiques et l'on doit alors prendre garde à bien distinguer chacun d'eux. Il existe
des moyens mécaniques et automatiques permettant d'apposer une étiquette (éventuellement
une enveloppe entière) sur un contenant donné par rapport à d'autres, soit au début
du processus, auquel cas le contenant reçoit son identification avant son traitement
par la machine, soit à la fin du processus, auquel cas le contenant reçoit son identification
après fermeture.
[0136] Une solution économique et sûre consiste à prévoir une fenêtre dans la base 2 et
à placer contre cette base 2 un document laissant apparaître les coordonnées du destinataire
par cette fenêtre.
[0137] Il faut remarquer que la base 2 reste invariable en dimensions et en position pendant
tout le traitement, contrairement au volet 5 et surtout au panneau 6, de sorte que
le positionnement du document chohsi dès l'origine est conservé jusqu'à la fin.
[0138] Lorsque l'on utilise des contenants dont la base est près d'une extrémité, les opérations
manuelles du début de cycle sont un peu différentes : les panneaux 3 et 4, dans cette
hypothèse, seraient placés à l'aplomb du volet 5 devenu "base". Après redressement
des volets 3 et 4 puis rabattement sur l'objet A, il faut amener sur ces volets le
volet qui est ici constitué par la partie centrale du contenant (base devenue "volet")
et cela est obtenu en rabattant sur lui l'ensemble "base" 5-volets 3 et 4-objet A.
[0139] Les autres opérations sont sans changement : redressement du panneau 6, marquage,
encollage etc. A noter toutefois que le panneau de fermeture s'applique ici sur la
face extérieure de la partie centrale et non sur la face extérieure d'un volet d'extrémité.
[0140] Le paquet ou colis terminé présente le même aspect que celui de la figure 5, à quelques
détails insignifiants près.
[0141] En se reportant maintenant aux figures 27 à 30, on voit une variante de réalisation
de l'invention.
[0142] Le procédé consiste toujours à redresser le panneau de fermeture 6, puis à le rabattre
sur le sommet de l'ensemble 1 mais au lieu de redresser d'abord le panneau 6 puis
à déplacer l'ensemble contenant-objet, on effectue ce redressement pendant le déplacement.
[0143] La machine, en outre, ne présente plus de rampe 24 disposée de front en face du plan
de travail 20, et donc en-deçà du plan de référence 22. Celui-ci est traversé d'une
fente 100 par laquelle peut passer le panneau de fermeture 6 quand il est parallèle
au plan de travail 20, le redressement de ce panneau 6 étant effectué au-delà du plan
de référence 22.
[0144] En face du plan de travail 20, la fente 100 a une hauteur suffisamment importante
pour laisser passage librement au panneau 6 sans que l'opérateur ait besoin de viser
avec précision. Mais cette hauteur doit aussi être assez faible pour qu'un ensemble
1 relativement mince puisse buter contre la face du plan de référence adjacente au
plan de travail 20.
[0145] La fente 100 est prolongée par une fente 101 moins haute qui s'étend sous le plan
de référence 22. La jonction des fentes 100 et 101 détermine une butée inclinée 102
qui autorise le passage des panneaux 6 dans la fente 101 quand ils ont l'épaisseur
maximum autorisée et qui, en revanche, arrête tout ensemble 1 trop épais, ce qui serait
le cas, par exemple, si un ensemble 1 est mal engagé et/ou mal déplacé et prend une
position oblique.
[0146] Cette disposition est très avantageuse car elle arrête les ensembles 1 avant qu'ils
puissent atteindre les organes actifs de la machine que l'on va décrire plus loin.
[0147] Dans une version simple de la machine, on escompte que l'opérateur observera tout
de suite l'anomalie et pourra y remédier par exemple en arrêtant la chaîne 23 en vue
de retirer l'ensemble 1 coincé.
[0148] Dans une version plus élaborée de la machine, on exploite le fait que l'arrêt par
la butée 102 crée une résistance à l'avancement de la chaîne 23 : on calcule la valeur
de cette résistance pour commander soit un arrêt automatique de la chaîne 23, soit
une alarme devant attirer l'attention de l'opérateur, soit toute autre action.
[0149] Avec ces dispositions, l'opérateur agit comme on l'a décrit précédemment, y compris
en poussant l'ensemble 1 dans le sens de la flêche F 7, mais le panneau de fermeture
6 au lieu de rencontrer la rampe ascendante 24 et de se redresser contre la face du
plan 22 adjacente au plan 20, passe dans la fente 100 et s'étend au-delà du plan de
référence 22. L'ensemble 1 est en butée contre le plan de référence 22 par les arêtes
des volets 3 et 4 (figure 28).
[0150] Quand un taquet 23
a rencontre l'ensemble 1, la chaîne 23 l'entraîne comme on l'a déjà décrit, le panneau
de fermeture 6 étant toujours parallèle au plan de travail 20.
[0151] Au-delà du plan de référence 22, se trouve une rampe hélicoïdale 105 qui s'étend
parallèlement au plan 22 afin de provoquer le redressement du panneau de fermeture
6 pendant le déplacement de l'ensemble 1.
[0152] L'action de la rampe 105 peut être complétée par une seconde rampe, ou guide, 106
situé plus haut et qui parachève le redressement dudit panneau 6.
[0153] L'ensemble 1 étant maintenu appliqué contre le plan de référence 22 par l'élément
de pression 30, le panneau de fermeture 6 doit se plier convenablement à l'aplomb
des arêtes des volets 3 et 4. Cependant, il est plus sûr de marquer la matière constituant
le contenant 1 en créant une ligne de pliage nette et rigoureusement rectiligne.
[0154] Pour cela, on prévoit une roulette 108 entraînée par un moteur 109 (ou par une liaison
cinématique avec une partie mobile de la machine telle qu'un pignon d'entraînement
de la chaîne 23), roulette 108 qui est située en aval de la butée 102 et en amont
de la rampe 105 (figures 28 et 33).
[0155] Ainsi, quand le panneau de fermeture 6 commence à être soulevé par la rampe ascendante
hélicoïdale 105, la ligne de pliage a déjà été créée et garantit une géométrie correcte.
[0156] Lorsque le panneau de fermeture 6 est en position verticale, il doit nécessairement
être placé contre la face "avant" du plan de référence 22, c'est-à-dire en-decà et
non plus au-delà dudit plan 22.
[0157] Pour assurer le passage du panneau de fermeture 6, on ménage dans le plan de référence
22 une ouverture 110 dont la longueur dépend de la pente des rampes 105 et 106 : plus
le redressement du panneau de fermeture 6 est bref, plus l'ouverture 110 peut être
courte, mais la qualité du matériau utilisé pour constituer les contenants 1 doit
être prise en considération et peut interdire des actions trop brutales.
[0158] Afin de faciliter le passage du panneau 6 par l'ouverture 110, le plan de référence
22 présente un pan coupé 111 qui se termine par un bord vertical 112 aminci (figures
27 et 34).
[0159] L'ajutage 72 est situé face au plan de référence 22, en aval de l'ouverture 110 en
considérant le sens de déplacement des ensembles 1, afin que le panneau de fermeture
6 soit stabilisé, c'est-à-dire appliqué par toute sa surface extérieure contre ledit
plan de référence 22 (figures 30 et 35).
[0160] Toutes les opérations qui suivent sont identiques à celles qui ont été décrites avec
le mode de réalisation précédent et, par conséquent on ne les décrira pas à nouveau.
[0161] Avec le mode de réalisation décrit en regard des figures 11 à 17, on voit que les
ensembles 1 ne reposent que sur la chaîne 23 quand ils ont quitté le plan de travail
20.
[0162] Même si la chaîne 23 est relativement étroite, cette disposition peut être suffisante
grâce aux éléments de pression 30 et 60 qui contribuent non seulement au guidage longitudinal
des ensembles 1 mais aussi à leur stabilité transversale.
[0163] En revanche, quand les ensembles 1 sont très larges et très lourds, il peut se produire
des mouvements accidentels susceptibles de créer des irrégularités de collage et ou
de fermeture.
[0164] Pour éviter ces inconvénients, on prévoit des supports latéraux 115 situés au même
niveau que le plan de travail 20 et au-dessus desquels les éléments de pression 30
et 60 peuvent se déplacer librement (figures 27, 34 et 35).
[0165] On peut alors utiliser la machine pour des ensembles 1 de dimensions très différentes,
pouvant atteindre de grandes largeurs.
[0166] En se reportant maintenant aux figures 36 et 37, on voit l'illustration d'une variante
de l'invention qui permet de réaliser une machine pouvant être utilisée indifféremment
pour l'emballage d'objets et d'ensembles d'objets de dimensions différentes ou pour
l'emballage d'un grand nombre d'objets ou d'ensembles d'objets tous identiques.
[0167] En d'autres termes, des machines d'un même type peuvent être utilisées pour des besoins
très différents.
[0168] A cette fin, les éléments de pression 30 et 60 sollicités vers le plan de référence
22 sont associés à des moyens de blocage qui maintiennent ces éléments 30 et 60 à
une distance fixe du plan de référence 22. Ainsi, pour de grandes séries d'ensembles
1 identiques, on évite la fatigue mécanique due aux déplacements latéraux des éléments
30 et 60, au travail des ressorts de rappels et aux frottements des ensembles 1 contre
les segments 33 et 63.
[0169] Le guidage et le maintien des ensembles 1 sont assurés sans usure inutile et sans
dépense d'énergie superflue.
[0170] Ici, on a illustré cette variante en prévoyant pour chaque élément de pression 30
et 60 deux séries de trous lisses respectivement 120 et 121 pratiqués dans le support
115 et répartis en deux arcs de cercle centrés sur les pivots des bielles des éléments
30 et 60. Pour simplifier la description, on ne fait référence qu'à l'élément 60 mais
tous les éléments décrits pour l'élément 60 sont, mutatis mutandis, les mêmes pour
l'élément 30.
[0171] Sur la figure 36, on voit que les arcs de cercle des trous 120 et 121 sont centrés
sur les pivots 67 et 67
a pour se trouver chacun sur le lieu géométrique d'un point donné de l'élément 60.
[0172] A chacun de ces points, on ménage un trou taraudé 122 susceptible de recevoir par
vissage la tige filetée 123 d'un boulon amovible 124.
[0173] Pour bloquer l'élément 60 à une distance donnée du plan de référence 22, on agit
sur ledit élément 60 pour l'écarter de sa position naturelle qui est la plus proche
possible du plan de référence 22, du fait de l'action des ressorts 61 et 62. Quand
il est se trouve à la distance voulue, ses trous taraudés 122 sont chacun à l'aplomb
d'un trou lisse 120 et 121. On engage alors la tige filetée 123 de deux boulons 124,
par le dessous du support 115, dans les deux trous lisses 120 et 121, et l'on visse
la tige filetée 123 dans le trou taraudé 122 correspondant.
[0174] Ainsi, on rend l'élément 60 solidaire du support fixe 115.
[0175] Un trou 120-121 se trouve nécessairement à l'aplomb d'un trou 122 de l'élément car
on a pratiqué les trous 120 et 121 en fonction des formats les plus courants pour
les ensembles 1.
[0176] Il s'en suit, d'ailleurs, que les trous 120 et 121 ne sont pas obligatoirement équidistants
puisque leur écartement dépend des dimensions normalisées ou habituelles des ensembles
1.
[0177] Si les éléments 30 et 60 sont trop minces et/ou trop fragiles pour être percés directement
de trous taraudés 122, on peut prévoir des plots de plus grandes dimensions, solidaires
desdits éléments 30 et 60, en prenant soin qu'ils ne gênent pas le glissement des
ensembles 1.
1- Procédé pour l'emballage d'objets (A) dans des contenants (1) en matière pliable
comprenant une base (2) solidaire d'au moins un volet (3, 4, 5) et d'au moins un panneau
de fermeture (6), caractérisé en ce que l'on pose des contenants (1) un par un sur un plan dit "plan de travail" (20) par
leur face extérieure, leur face opposée devant constituer la face intérieure du contenant
après fermeture, que pour chaque contenant (1) on dispose au moins un objet à emballer
(A) sur la base (2), du contenant (1) correspondant, que l'on place au moins un volet
(3, 4, 5) sur cet objet (A), que l'on déplace l'ensemble contenant-objet (1) selon
un parcours parallèle audit plan de travail (20), que l'on redresse le panneau de
fermeture (6) hors du plan de travail (20), que l'on maintient ledit panneau de fermeture
(6) dans un plan (22) dit "plan de référence" substantiellement perpendiculaire au
plan de travail (20), que l'on rabat le panneau de fermeture (6) sur le volet (5)
en le pliant à la hauteur de la face extérieure dudit volet (5) et que l'on fixe ledit
panneau de fermeture (6) audit volet (5).
2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on redresse d'abord le panneau de fermeture (6) hors du plan de travail (20), qu'on
l'applique contre le plan de référence (22) puis que l'on déplace l'ensemble contenant-objet
(1) selon un parcours parallèle auxdits plans de travail (20) et de référence (22)
en le maintenant à la fois contre ces deux plans (20 et 22).
3- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on redresse le panneau de fermeture (6) hors du plan de travail (20) pendant que
l'on déplace l'ensemble contenant-objet (1) selon un parcours parallèle aux plans
de travail (20) et de référence (22).
4- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on crée une ligne de pliage sur le contenant (1) pour délimiter le panneau de fermeture
(6) par rapport à la base (2) dont il est solidaire, puis que l'on redresse ledit
panneau de fermeture (6) hors du plan de travail (20).
5- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'avant de rabattre le panneau de fermeture (6) sur le volet (5), on crée sur la face
intérieure dudit panneau (6) une ligne de pliage parallèle au plan de travail (20)
et située à la même distance (H) de ce plan (20) que la face extérieure du volet (5)
placé sur l'objet (A).
6- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on opère en trois séquences indépendantes susceptibles d'être mises en oeuvre simultanément
pour au moins trois ensembles contenant-objet (1) différents, la première séquence
comprenant toutes les opérations jusqu' au redressement du panneau de fermeture (6),
la deuxième séquence comprenant les opérations suivantes mais antérieures à la fixation
du panneau de fermeture (6) sur le volet (5) et la troisième séquence comprenant la
fixation proprement dite et l'évacuation de l'ensemble contenant-objet (1) après fixation
du panneau de fermeture (6) sur le volet (5).
7- Machine pour la mise en oeuvre du procédé de la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un plan de travail (20) et un plan de référence (22) substantiellement
perpendiculaires entre eux ainsi qu'une rampe ascendante (24-105-106) s'étendant de
l'un à l'autre, des organes mobiles (23, 23a) reliés cinématiquement à un moteur (45), des guides situés sur le parcours que doivent
suivre les panneaux de fermeture (6) lors du déplacement d'ensembles contenant-objet
(1), au moins un élément de pression (27-54) ayant une face active (29) lisse, monté
mobile perpendiculairement au plan de travail (20) et sollicité élastiquement vers
celui-ci, au moins un élément de pression (30-60) ayant une face active (34) lisse,
monté mobile perpendiculairement au plan de référence (22) et sollicité élastiquement
vers celui-ci, et des moyens (70 à 72) destinés à la fixation de panneaux (6) de contenants
(1) garnis de leur contenu (A).
8- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que la rampe ascendante (24) est située près de l'extrémité amont de la machine en considérant
le sens dans lequel les ensembles contenant-objet (1) doivent être déplacés et s'étend
de front depuis la face supérieure du plan de travail (20) jusqu'à la face du plan
de référence (22) adjacente à ladite face supérieure.
9- Machine selon la revendication 8, caractérisée en ce que la rampe ascendante (24) est montée mobile entre une position active vers laquelle
elle est sollicitée en permanence et une position d'effacement dans laquelle son contour
est situé au-delà du plan de référence (22).
10- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que la rampe ascendante (105-106) s'étend d'amont en aval en considérant le sens dans
lequel les ensembles contenant-objet (1) doivent être déplacés et s'étend selon un
hélicoïde au-delà du plan de référence (22), depuis le niveau de la face supérieure
du plan de travail (20) jusqu'à la face du plan de référence (22) adjacente à ladite
face supérieure, ledit plan de référence (22) présentant une ouverture (110) devant
livrer passage au panneau de fermeture (6) d'au-delà jusqu'en deçà du plan de référence
(22).
11- Machine selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle présente une fente frontale (100-101) ménagée sous le plan de référence (22)
et ayant un bord supérieur situé au-dessus de la face supérieure du plan de travail
(20), à un niveau un peu supérieur à celui auquel se trouve la face supérieure du
panneau de fermeture (6) des contenants (1) afin que ce panneau de fermeture (6) puisse
passer dans cette fente (100) et s'étendre au-delà du plan de référence (22) alors
que la base (2) demeure sur le plan de travail (20) en-deçà dudit plan de référence
(22).
12- Machine selon la revendication 11, caractérisée en ce que la fente présente une partie haute (100) située près de l'extrémité amont de la machine
en considérant le sens dans lequel les ensembles contenant-objet (1) doivent être
déplacés et une partie basse (101) qui s'étend vers l'aval, sous le plan de référence
(22), jusqu'à l'endroit où le panneau de fermeture (6) doit se trouver en position
de redressement.
13- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque élément de pression (27-54, 30-60) présente un guide amont (28-55, 33-63),
en considérant le sens dans lequel les ensembles contenant- objet (1) doivent être
déplacés, guide qui est rigide, lisse et oblique du fait que l'une de ses deux extrémités
se raccorde à la face active de l'élément (27-54, 30-60) tandis que sa seconde extrélité
est libre et plus éloignée du plan respectivement de travail (20) et de référence
(22) que ladite face active.
14- Machine selon la revendication 13, caractérisée en ce que le guide (28-55) est courbe.
15- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'un au moins des élélents de pression (30-60) est sollicité vers le plan de référence
(22) par au moins un organe élastique tel qu'un ressort (31-32, 61-62).
16- Machine selon la revendication 15, caractérisée en ce que l'un au moins des éléments de pression (30-60), sollicité vers le plan de référence
(22) par au moins un organe élastique (31-32, 61-62) est associé à des moyens de blocage
à une distance déterminée dudit plan de référence (22).
17- Machine selon la revendication 16, caractérisée en ce que les moyens de blocage sont constitués par au moins un boulon (124) engagé dans au
moins un trou (120) ménagé dans une partie fixe (115) de la machine et vissé dans
au moins un trou taraudé (122) des éléments de pression (30-60).
18- Machine selon la revendication 17, caractérisée en ce que plusieurs trous (120-121) sont ménagés dans une partie fixe (115) de la machine et
sont étagés selon le lieu géométrique du ou de chaque trou (122) des éléments de pression
(30-60) selon la cinématique de ces derniers entre leurs positions extrêmes respectivement
la plus proche et la plus éloignée du plan de référence (22).
19- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'un au moins des éléments de pression (27-54) est sollicité vers le plan de travail
(20) par son propre poids.
20- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'un au moins des éléments de pression (27-54, 30-60) est relié à une partie fixe
de la machine par des bielles (35-36 et 56-57, 39-40 et 64-65) articulées en parallélogramme
incliné pour donner audit élément de pression (27-54, 30-60) un mouvement d'amont
en aval, en considérant le sens du parcours des ensembles contenant-objet (1), combiné
à un mouvement d'écartement dudit élément (27-54, 30-60) par rapport au plan respectivement
de travail (20) ou de référence (22) correspondant.
21- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'un des éléments de pression (27) mobile perpendiculairement au plan de travail
(20) porte un organe de marquage (49) qui est situé en regard du plan de référence
(22) et qui est destiné à coopérer avec la face intérieure de chaque panneau de fermeture
(6) des contenants (1) lors de leur déplacement.
22- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins deux éléments de pression (27-54) indépendants l'un de l'autre
mobiles perpendiculairement au plan de travail (20) et au moins deux éléments de pression
(30-60) indépendants l'un de l'autre mobiles perpendiculairement au plan de référence
(22).
23- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les organes mobiles destinés au déplacement des ensembles contenant-objet (1) sont
constitués par un lien (23) à parcours fermé tel qu'une chaîne s'étendant au plus
au même niveau que la face supérieure du plan de travail (20) et portant des taquets
(23a) dépassant hors de ce plan pour pouvoir être en contact avec un bord de la base (2)
des contenants (1) posée sur ledit plan (20), la distance minimum (E) séparant deux
taquets (23a) étant au moins égale à la somme de deux longueurs : celle de la plus grande base
possible pour des contenants (1) et celle soit de l'unique élément de pression mobile
perpendiculairement au plan de travail, soit de celui (54) de tels éléments en regard
duquel se trouve un ensemble contenant-objet (1) pour la fixation du panneau de fermeture
(6) sur le volet (5).
24- Machine selon la revendication 23, caractérisée en ce que le lien (23) a un parcnurs fermé déterminant un brin utile mobile dans le sens amont-aval
et un brin de retour à vide mobile dans le sens contraire.
25- Machine selon la revendication 23, caractérisée en ce que le lien (23) a un parcours fermé déterminant au moins deux brins utiles mobiles dans
deux sens contraires, la machine comportant alors au moins deux plans de travail (20)
et deux plans de référence (22) opposés.
26- Machine selon la revendication 23, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un contacteur (43) destiné à ouvrir le circuit d'alimentation
d'un moteur électrique d'entraînement du lien (23) à parcours fermé afin d'arrêter
celui-ci chaque fois qu'un taquet (23a) se trouve immédiatement en amont du bord amont de la base (2) la plus grande possible
pour les contenants (1).
27- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens destinés à la fixation des panneaux de fermeture (6) sur les volets (5)
sont constitués par un adhésif et la machine comporte un dispositif de distribution
d'adhésif (70-72) susceptible d'être mis soit en action soit en arrêt, ce dispositif
(70) possédant un réservoir, un conduit (71) et un ajutage de dépôt (72), ce dernier
étant situé en regard de la face intérieure des panneaux de fermeture (6) lors du
déplacement des ensembles contenant-objet (1) et étant monté mobile afin de se trouver
plus ou moins loin du plan de travail (20) selon la distance (H) à ce plan (20) à
laquelle se trouve la face extérieure du volet (5) et, donc, selon la hauteur de l'objet
(A) posé sur la base (2) de chaque contenant (1).
28- Machine selon la revendication 27, caractérisée en ce que l'ajutage de dépôt (72) est relié au réservoir d'adhésif par un conduit flexible
(71) et est assujetti à une partie (73-35) de la machine liée à un élément de pression
(26) mobile perpendiculairement au plan de travail (20).
29- Machine selon la revendication 28, caractérisée en ce que l'élément de pression (27) étant relié à une partie fixe de la machine par des bielles
(35-36) articulées en parallélogramme incliné, l'ajutage (72) est assujetti à un prolongement
(73) d'une bielle (35), situé vers l'amont, au-delà d'un pivot (38) par lequel ladite
bielle (35) est articulée à ladite partie fixe.
30- Machine selon la revendication 26, caractérisée en ce qu'elle comporte deux éléments, tels que des contacteurs (80 et 81), sensibles à la
présence d'un contenant (1) en regard de l'ajutage (72), qui sont décalés d'amont
en aval et qui sont destinés à commander la mise en action et l'arrêt du dispositif
de distribution d'adhésif (70) de telle sorte pue ce dispositif ne soit mis en action
que lorsqu'un contenant (1) est en regard des deux éléments sensibles (80 et 81) en
même temps.
31- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un guide (90) qui est placé en amont de l'extrémité amont (28) de l'élément
de pression (30) mobile perpendiculairement au plan de référence (22), qui est mobile
entre une position active dans laquelle il est en saillie au-dessus du plan de travail
(20), position vers laquelle il est constamment sollicité élastiquement, et une position
d'affacement dans laquelle il est situé sous le plan de travail (20), ce guide (90)
ayant une partie active (91) située face au plan de référence (22) plus près de ce
dernier que ledit élément de pression (30) dans sa position la plus proche.
32- Machine selon la revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comporte un guide rectiligne (21) placé en saillie sur le plan de travail (20),
perpendiculairement au plan de référence (22), et avec lequel doit coopérer un bord
de la base (2) des contenants (1) devant être poussés dans la direction du plan de
référence (22), contre la rampe (24).