[0001] La présente invention se rapporte aux skis dans lesquels une ou plusieurs masses
d'inertie additionnelles permettent de modifier et de régler le moment d'inertie du
ski à la fois autour d'un axe vertical et autour d'un axe horizontal perpendiculaires
à la direction longitudinale du ski.
[0002] Le moment d'inertie autour de l'axe vertical, ou axe de rotation du ski, influence
le comportement du ski en rotation, en déterminant la résistance que le ski oppose
à une variation de la direction du mouvement. Un ski de faible moment d'inertie, par
exemple un ski court ou un ski léger à ses extrémités, est plus facile à faire tourner
qu'un ski de fort moment d'inertie. Un ski facile à faire tourner convient particulièrement
pour des conditions d'enneigement spéciales telles que la neige profonde, la neige
de printemps, et pour des conditions de terrain spéciales telles que les pistes bosselées.
Un ski de moment d'inertie élevé, par exemple un ski allongé ou un ski comportant
des masses relativement importantes à ses extrémités, est particulièrement stable
en direction lors d'une descente rapide, du fait que les forces exercées latéralement
sur le ski par les inégalités de la piste sont mieux absorbées en raison du plus fort
moment d'inertie.
[0003] Le moment d'inertie du ski autour de son axe horizontal central perpendiculaire à
la direction longitudinale du ski influence le comportement vibratoire du ski. On
sait que les vibrations peuvent être néfastes, et conduire à une perte d'adhérence
au sol des bords du ski, et, par suite, à une instabilité directionnelle.
[0004] Par ailleurs, les techniques modernes de construction de ski conduisent à réaliser
des structures de ski de plus en plus légères, comportant par exemple un noyau central
en materiau cellulaire léger, entouré d'une structure de résistance mécanique en caisson.
La légèreté d'une telle structure conduit à diminuer sensiblement le moment d'inertie
et à introduire les défauts mentionnés ci-dessus. On sait que de tels défauts peuvent
être corrigés en adaptant des masses d'inertie additionnelles.
[0005] Ainsi, on connait, par le brevet allemand N° 2 052 332, un ski dans lequel, pour
modifier son moment d'inertie, des masses peuvent être déplacées dans le sens de sa
longueur et immobilisées sur ou à l'intérieur de sa partie postérieure ou antérieure.
En modifiant la distance des masses aux deux extrémités d'un ski, on peut faire varier
son moment d'inertie à la fois autour de l'axe vertical et autour de l'axe horizontal
central perpendiculaires à sa direction longitudinale. La réalisation pratique de
ce système est cependant très difficile et coûteuse. La disposition des masses à l'extérieur
du ski ne peut pas être utilisée en pratique, par le fait que la neige peut s'accumuler
dans les organes de réglage et interdire leur fonctionnement. La disposition des masses
à l'intérieur du ski affaiblit de façon fâcheuse la section du ski, et exige la construction
de skis entièrement nouveaux à section creuse et mécanique de déplacement. Il apparaît
d'autre part qu'une telle structure réglable ne permet pas de positionner les masses
d'inertie additionnelles dans les zones qui procurent un résultat satisfaisant, car
ces zones ont une épaisseur trop faible pour recevoir la mécanique de déplacement
des masses d'inertie. L'emplacement satisfaisant de ces zones fait l'objet de la
présente invention, et sera exposé en détail dans la description qui suit.
[0006] Le brevet français FR-A-2 382 245 enseigne de disposer des masses d'inertie additionnelles
sur la surface supérieure du ski, aux deux extrémités du ski. Ce document ne comporte
aucun enseignement sur le positionnement de masses d'inertie dans les zones particulières
qui procurent un effet approprié comme cela sera décrit ci-après.
[0007] La présente invention a pour but de réaliser un ski à structure légère présentant
une inertie en pivotement appropriée, et présentant un comportement vibratoire en
flexion lui conférant des propriétés appropriées. Avec un tel ski selon l'invention,
on améliore sensiblement la précision et la régularité de conduite d'un virage par
moindre sensibilité de l'avant du ski au relief de la piste ; on améliore sensiblement
la stabilité directionnelle pour la rendre similaire à celle des skis lourds, sans
toutefois augmenter le poids total du ski et en le maintenant à une valeur sensiblement
inférieure à celle des skis lourds. Il en résulte que le ski peut être orienté aisément
à faible vitesse de déplacement ou de rotation, tandis que son moment d'inertie relativement
élevé amortit les sollicitations rapides imprimées par les reliefs de la piste. Il
en résulte une moindre fatigue physique et psychologique du skieur.
[0008] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, le ski selon la présente invention
comprend une structure légère, à noyau cellulaire, et est muni, au moins dans sa partie
antérieure, d'un élément de densité supérieure à la densité moyenne de structure du
corps de ski et constituant une masse d'inertie additionnelle avant ; le corps de
ski comporte une extrémité avant relevée en spatule, et une extrémité arrière également
légèrement relevée. La surface inférieure de contact du ski, comme dans les skis traditionnels,
se termine vers l'avant et se raccorde à la surface inférieure de spatule selon une
ligne transversale de contact avant. Une ligne transversale de contact arrière limite
également la zone de contact du corps de ski. Selon l'invention, la masse d'inertie
avant est fixe et placée au voisinage de la ligne transversale de contact avant. La
masse d'inertie avant est ainsi éloignée au maximum du centre du ski, procurant un
moment d'inertie maximum pour une masse donnée. La localisation de la masse d'inertie
additionnelle au voisinage de la ligne transversale évite en outre l'apparition d'effets
secondaires vibratoires, effets secondaires qui apparaîssent lorsque l'on place une
masse d'inertie additionnelle au voisinage des extrémités du ski, c'est-à-dire dans
la partie relevée avant du ski formant spatule, ou dans la partie arrière également
relevée du ski.
[0009] De préférence, la masse d'inertie avant est sensiblement centrée sur le plan vertical
passant par la ligne transversale de contact avant, et est répartie longitudinalement
sur une certaine longueur de part et d'autre dudit plan vertical passant par la ligne
de contact avant. Il est préférable que la masse d'inertie soit répartie sur une certaine
longueur, car cela évite notamment d'avoir la sensation de "frapper" dans une bosse
ou à la réception d'un saut lors de l'utilisation du ski.
[0010] De bons résultats peuvent être obtenus en disposant la masse d'inertie additionnelle
avant dans une zone s'étendant depuis 15 centimètres en arrière du plan vertical passant
par la ligne de contact avant, et 10 centimètres en avant du plan vertical passant
par la ligne de contact avant.
[0011] Le corps du ski est avantageusement cintré. Une telle structure, combinée avec la
position particulière de la masse d'inertie avant, place cette masse d'inertie dans
une zone dans laquelle la pression de contact entre la semelle de ski et le sol présente
un maximum relatif.
[0012] Selon l'invention, il est avantageux d'associer a une masse d'inertie additionnelle
placée à l'avant du ski une masse d'inertie additionnelle placée à l'arrière du ski,
de valeur inférieure à la masse d'inertie additionnelle avant, et disposée au voisinage
de l'extrémité arrière de la zone de contact du ski, ou ligne de contact arrière.
[0013] Selon un mode de réalisation, les masses additionnelles sont centrées au voisinage
du plan longitudinal vertical médian du ski. Les masses peuvent être relativement
proches du plan vertical longitudinal médian.
[0014] Selon un autre mode de réalisation avantageux, augmentant le moment d'inertie du
ski autour de son axe longitudinal, la masse d'inertie avant est répartie en deux
demi-masses latérales disposées respectivement de part et d'autre du plan vertical
longitudinal médian du ski, au voisinage des chants latéraux du ski.
[0015] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront
de la description suivante de modes de réalisations particuliers, faite en relation
avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue schématique de côté d'un ski selon la présente invention,
posé à vide sur un plan ;
- la figure 2 illustre la répartition des pressions de contact sous la face inférieure
du ski ;
- la figure 3 représente, en vue de dessus, la position de la masse d'inertie additionnelle
avant selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 4 est une vue de côté du ski de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de dessus illustrant le positionnement d'une masse d'inertie
additionnelle arrière selon la présente invention ;
- la figure 6 représente, en vue de dessus, un second mode de réalisation de la masse
d'inertie additionnelle avant ;
- la figure 7 représente, en vue de dessus, un troisième mode de réalisation de la
masse d'inertie additionnelle avant, comportant deux demi-masses latérales ;
- la figure 8 est une vue en coupe transversale selon le plan I - I de la figure 7
;
- la figure 9 illustre un autre mode de réalisation de la masse d'inertie additionnelle
avant selon l'invention ; et
- la figure 10 illustre un second mode de réalisation de la masse additionnelle arrière
selon l'invention.
[0016] Comme le représentent les figures 1 et 2, le ski selon la présente invention comporte,
de façon traditionnelle, un corps de ski 1 dont la partie centrale est cintrée, incurvée
en arc vers le haut et dont les deux extrémités sont relevées vers le haut, l'extrémité
antérieure formant spatule 2, l'extrémité postérieure 3 étant également relevée vers
le haut.
[0017] Lorsque le ski repose, à vide, sur un plan 4, le cintrage de la partie centrale du
corps 1 fait que le ski repose sur le plan 4 selon deux lignes transversales, une
ligne transversale de contact avant 5, une ligne transversale de contact arrière 6.
Lors de son utilisation, le ski est destiné à reposer sur le sol selon sa surface
inférieure de contact 7, surface qui est limitée par les deux lignes 5 et 6.
[0018] Une masse d'inertie additionnelle avant 8 est placée au voisinage de la ligne transversale
de contact avant 5. Une masse d'inertie additionnelle arrière 9 est placée au voisinage
de la ligne transversale de contact arrière 6.
[0019] Selon une première possibilité, les masses d'inertie additionnelles 8 et 9 sont
fixées sur la surface supérieure 10 du ski.
[0020] Selon une autre réalisation, les masses d'inertie additionnelles 8 et 9 sont fixées
et incorporées dans le corps du ski, étant non apparentes ou seulement partiellement
apparentes sur la surface supérieure 10 du ski.
[0021] On a représenté, sur la figure 2, un ski selon la présente invention muni de ses
deux masses d'inertie additionnelles 8 et 9, posé sur une surface plane 4, et soumis
à une charge telle que le poids d'un utilisateur. Sous l'effet de la charge, la surface
inférieure de contact 7 du ski est entièrement au contact du plan 4. Toutefois, par
l'effet du cintrage du corps de ski, la pression de contact entre la surface inférieure
7 de ski et le plan 4 varie en fonction de la position longitudinale considérée le
long du ski. Cette pression présente un maximum 11 sous la zone centrale occupée par
les fixations et recevant le poids du skieur. Cette pression présente ensuite un minimum
de part et d'autre du maximum 11, à savoir un minimum 12 dans le tiers antérieur du
ski et un minimum 13 dans le tiers postérieur. La pression présente un maximum relatif
14 au voisinage de la ligne transversale de contact avant 5 du ski et un second maximum
relatif 15 au voisinage de la ligne transversale de contact arrière 6 du ski. On constate
donc que, lorsque les masses d'inertie additionnelles 8 et 9 dont positionnées selon
l'invention, au voisinage des lignes de contact avant 5 et arrière 6 du ski, leur
position correspond a un maximum relatif de pression de contact sous la surface du
ski.
[0022] On a représenté, sur les figures 3 et 4, un premier mode de réalisation d'une masse
d'inertie additionnelle avant du ski. Selon ce premier mode de réalisation, la masse
d'inertie additionnelle 8 avant est monobloc, et est répartie uniformément de part
et d'autre de l'axe longitudinal médian II - II du ski. Il peut s'agir par exemple
d'une plaque d'épaisseur constante, et de densité supérieure à la densité moyenne
du corps 1 de ski. La masse d'inertie additionnelle 8 s'étend jusqu'au voisinage des
chants 16 et 17 du ski.
[0023] De préférence, la masse d'inertie additionnelle avant 8 est répartie de part et d'autre
du plan vertical I - I passant par la ligne transversale de contact avant 5 selon
une certaine longueur, de l'ordre de 15 à 25 centimètres. La distance L1 entre l'extrémité
antérieure de la masse additionnelle d'inertie 8 et le plan vertical I - I passant
par la ligne transversale de contact avant 5 est avantageusement comprise entre 0
et 10 centimètres ; de même, la longueur L2 entre l'extrémité postérieure de la masse
additionnelle d'inertie 8 et le plan vertical I - I passant par la ligne transversale
de contact avant 5 est avantageusement comprise entre 0 et 15 centimètres.
[0024] La figure 5 représente, en vue de dessus, la partie arrière du ski comportant une
masse d'inertie additionnelle arrière 9. Dans ce mode de réalisation, la masse d'inertie
additionnelle 9 est répartie, sur une certaine longueur dans le sens longitudinal
du ski, de part et d'autre du plan vertical III - III passant par la ligne de contact
arrière 6, et est centrée au voisinage du plan vertical longitudinal médian II - II
du ski.
[0025] Pour les types de ski correspondant à un type d'évolution privilégiée, par exemple
un ski de slalom, un ski de slalom géant, un ski de descente, ou un ski polyvalent,
il est possible d'adapter approximativement le comportement du ski en ajustant la
valeur des masses d'inertie additionnelles 8 et 9. On choisira avantageusement une
masse d'inertie additionnelle avant 8 de valeur comprise entre 40 et 200 grammes,
et une masse d'inertie additionnelle arrière 9 de valeur comprise entre 0 et 100 grammes.
En général, la masse d'inertie additionnelle avant 8 a une valeur supérieur à la masse
d'inertie additionnelle arrière 9, la différence entre les deux masses pouvant être
de l'ordre de 50 grammes.
[0026] On a pu constater que, lorsque la masse d'inertie additionnelle avant 8 a une valeur
dépassant les 75 grammes, il est nécessaire de compenser l'effet survireur ainsi obtenu
en disposant une masse d'inertie additionnelle 9 à l'arrière.
[0027] Il est, dans certains cas, préférable de répartir les masses additionnelles avant
et arrière de part et d'autre du plan vertical longitudinal médian II - II du ski,
chaque masse étant répartie de manière non uniforme sur la largeur du ski, par exemple
répartie selon deux demi-masses égales à la moitié de la masse d'inertie additionnelle
totale sur chacun des bords du ski. Lors de son évolution, un ski est non seulement
soumis à des efforts en flexion et en pivotement, mais également à des efforts et
des excitations en torsion. Il s'avère qu'une telle répartition des masses au voisinage
des bords du ski, modifie notablement les modes propres de vibration en torsion et
d'amortissement du ski.
[0028] Ainsi, on a représenté sur les figures 6 à 10 divers modes de réalisation de masses
d'inertie additionnelles, dans lesquelles les masses sont plus ou moins décentrées
sur les bords du ski.
[0029] Sur la figure 6, la masse d'inertie additionnelle avant 8 est une plaque comportant
une découpe centrale 18 en V, de sorte que la masse 8 est répartie de façon privilégiée
au voisinage des chants 16 et 17 du ski. On peut modifier la répartition, et accentuer
l'effet ainsi obtenu, en modifiant de la même manière l'épaisseur de la plaque formant
la masse d'inertie 8, l'épaisseur étant réduite au voisinage de l'axe longitudinal
II - II du ski, l'épaisseur étant plus importante au voisinage des chants 16 et 17
du ski.
[0030] Sur les figures 7 et 8, on a représenté un mode de réalisation dans lequel la masse
d'inertie additionnelle avant 8 du ski est constituée de deux demi-masses 81 et 82,
la première demi-masse 81 étant disposée le long du chant 16 de ski, la seconde demi-masse
82 étant disposée le long du chant 17 de ski. Le ski selon l'invention présente avantageusement
une structure cellulaire, avec un noyau central 19 de largeur constante. Le noyau
19 est ainsi bordé, sur une partie de sa longueur, par les demi-masses 81 et 82, comme
le représente la figure 8.
[0031] Dans les modes de réalisation dans lesquels les chants 16 et 17 du ski sont inclinés,
comme le représente la figure 8, les demi-masses 81 et 82 sont avantageusement conformées
pour suivre la forme inclinée des chants.
[0032] Lorsque cela s'avère utile, il est possible d'associer une troisième masse d'inertie
additionnelle 20, centrée sur l'axe longitudinal II - II du ski, à deux demi-masses
81 et 82 latérales, comme le représente la figure 7.
[0033] En alternative, on peut répartir plusieurs masses d'inertie latérales au voisinage
de la ligne de contact avant 5. Par exemple, sur la figure 9, on a représenté les
deux demi-masses latérales 81 et 82, similaires aux demi-masses des modes de réalisation
précédents, mais associées à deux masses additionnelles latérales auxiliaires 83 et
84 disposées légèrement en arrière des masses additionnelles 81 et 82.
[0034] Sur la figure 10, on a représenté un mode de réalisation dans lequel la masse d'inertie
additionnelle arrière 9 est constituée de deux demi-masses d'inertie latérales 91
et 92 disposées respectivement au voisinage des chants 16 et 17 du ski.
[0035] En pratique, les masses additionnelles peuvent être constituées de plaques de plomb
ou d'autres matériaux pondéreux. On peut les disposer dans des logements prévus à
cet effet. Le logement des masses additionnelles peut être exécuté par tout moyen
d'usinage classique tel que fraisage, toupillage, soit dans la pièce centrale 19 formant
le noyau, soit dans les parties latérales appelées chants. De même, les masses d'inertie
additionnelles peuvent être partiellement logées dans des logements prévus dans le
noyau 19 et partiellement logées dans les chants latéraux du ski.
[0036] La nature des masses d'inertie additionnelles peut être un matériau composite, alliant
les qualités de formage et d'adhésion d'un matériau themoplastique aux qualités de
densité d'un métal tel que le plomb, le laiton, le tungstène.
[0037] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations qui ont été explicitement
décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans
le domaine des revendications ci-après.
1- Ski à structure légère, muni, dans sa partie antérieure, d'un élément (8) de densité
supérieure à la densité moyenne de structure de corps (1) de ski et constituant une
masse d'inertie additionnelle avant (8), le corps (1) de ski ayant une extrémité avant
relevée (2) en spatule, la surface inférieure (7) de contact du corps de ski se terminant
vers l'avant et se raccordant à la surface inférieure de spatule (2) selon une ligne
transversale de contact avant (5),
caractérisé en ce que la masse d'inertie additionnelle avant (8) est disposée au voisinage
de la ligne transversale de contact avant (5).
2 - Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plan vertical passant par
la ligne transversale de contact avant (5) coupe la zone occupée par la masse d'inertie
additionnelle avant (8).
3 - Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que la masse d'inertie additionnelle
avant (8) est sensiblement centrée sur le plan vertical passant par la ligne transversale
de contact avant (5).
4 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la
masse d'inertie additionnelle avant (8) est répartie longitudinalement sur une longueur
comprise entre 15 et 25 centimètres, de part et d'autre du plan vertical passant par
la ligne transversale de contact avant (5).
5 - Ski selon la revendication 4, caractérisé en ce que la distance entre l'extrémité
avant de la masse d'inertie additionnelle avant (8) et le plan vertical passant par
la ligne transversale de contact avant (5) est comprise entre 0 et 10 centimètres,
et en ce que la distance entre l'extrémité arrière de la masse d'inertie additionnelle
avant (8) et le plan vertical passant par la ligne transversale de contact avant (5)
est comprise entre 0 et 15 centimètres.
6 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le
corps de ski (1) est cintré et conformé de façon que la pression de contact entre
la semelle de ski (7) et le sol (4) présente un maximum relatif dans la zone occupée
par la masse d'inertie additionnelle avant (8).
7 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la
masse d'inertie additionnelle avant (8) a une valeur comprise entre 40 et 200 grammes.
8 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend
en outre une masse d'inertie additionnelle arrière 9, disposée au voisinage de la
ligne transversale de contact arrière (6).
9 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les
masses d'inertie additionnelles (8, 9) sont fixées sur la surface supérieure (10)
du ski.
10 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les
masses d'inertie additionnelles (8,9) sont incorporées dans la structure interne du
ski.
11 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la
masse d'inertie additionnelle avant (8) comprend au moins deux demi-masses d'inertie
latérales (81, 82) disposées au voisinage des chants (16, 17) du ski.
12 - Ski selon la revendication 11, caractérisé en ce que la masse d'inertie additionnelle
avant (8) comporte en outre une masse d'inertie additionnelle auxiliaire centrale
(20).
13 - Ski selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la
différence entre la valeur de la masse d'inertie additionnelle avant (8) et la valeur
de la masse d'inertie additionnelle arrière (9) est égale à 50 grammes environ.
14 - Ski selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que les demi-masses
d'inertie latérales (81, 82) sont incorporées dans les portions latérales de ski de
part et d'autre du noyau (19).
15 - Ski selon la revendication 14, caractérisé en ce qu'il comprend des chants (16,
17) inclinés, et en ce que les demi-masses d'inertie latérales (81, 82) sont conformées
pour suivre l'inclinaison des chants (16, 17).