[0001] La présente invention concerne un dispositif permettant la conservation des concentrés
plaquettaires, produit sanguin humain conditionné dans des poches.
[0002] Il existe actuellement sur le marché des appareils peu pratiques qui conviennent
mal aux différentes dimensions des poches. La plupart possèdent un axe horizontal
et les poches sont placées dans des compartiments (une poche par compartiment). De
plus, lorsque la poche est trop grande, elle doit être pliée en deux ce qui entraine
une perte considérable de temps pour la mise en place, une agitation incorrecte du
produit, et des risques de décollement des étiquettes. En outre, ces appareils sont
peu intéressants au point de vue capacité.
[0003] Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. L'appareil
est constitué de deux parties principales : un socle fixe surmonté d'une cage tournante
dont l'axe de rotation est incliné d'un angle α par rapport à la verticale. Le socle
servant de support à l'appareil est composé de plusieurs éléments. Tout d'abord un
moteur électrique ayant une vitesse de rotation lente. Ce moteur entraîne un axe,
solidaire de la cage, par l'intermédiaire d'une transmission. Dans le cas présent
elle est réalisée par la combinaison de deux poulies et d'une courroie crantée. Cet
axe est relié au socle grâce à un palier, de préférence avec roulement à billes pour
diminuer les frottements et éviter le bruit. Un système d'immobilisation genre frein
à disque est monté sur la partie inférieure de l'axe. Ce frein sert à immobiliser
la cage lorsque l'appareil est à l'arrêt, car du fait de son inclinaison, des forces
tangentielles ont tendance à la faire tourner, surtout lorsque les tiroirs sont ouverts.
Ce système est réalisé au moyen d'un disque en tôle, solidaire de l'axe, qui va être
serré contre une partie fixe par l'action d'une came. Cette came est manoeuvrée par
une manette située sur la face avant du socle. A ce système est adjoint un contact
électrique afin que l'on ne puisse pas alimenter le moteur en courant tant que le
frein est actionné.
[0004] Un système d'arrêt automatique de la cage, tiroirs face à l'opérateur, est également
prévu sur l'appareil. Pour ce faire on utilise un interrupteur à galet. L'interrupteur
est positionné de sorte que le galet roule sur le chant du disque de freinage. Sur
une portion du disque le diamètre extérieur est diminué. Lorsque le galet tombe dans
ce dégagement, il actionne l'interrupteur qui coupe le circuit d'alimentation du
moteur et l'ensemble s'arrête. Il est évident que ce système ne fonctionne que lorsqu'on
actionne l'interrupteur principal d'arrêt de l'appareil. Pendant le fonctionnement
normal, ce dispositif est court-circuité et l'appareil tourne continuellement.
[0005] La cage tournante est composée d'un support inférieur fixé sur l'axe de rotation.
Sur ce support sont rapportés deux éléments constitués de deux tubes reliés par des
tiges d'acier. Ces tiges, d'une forme particulière, placées les unes au dessus des
autres, servent de glissières aux tiroirs. On peut ainsi superposer plusieurs éléments
ce qui permet de faire varier la capacité de l'appareil. Chaque tiroir est réalisé
en fil d'acier, des butées l'empêchent de glisser pendant la rotation et de tomber
lors de l'ouverture. En outre deux pièces de maintien limitent le basculement et
lui assurent une position horizontale, facilitant ainsi le chargement et le déchargement.
[0006] Les poches contenant le concentré plaquettaire sont disposées à plat sur ces tiroirs.
On obtient ainsi un ensemble léger et aéré permettant une bonne oxygénation des deux
faces des poches. La rotation de cet ensemble selon un axe incliné par rapport à la
verticale permet le déplacement du liquide sur toute la surface de la poche dans un
mouvement lent, continu et sans à-coups. Les poches de toutes dimensions peuvent être
posées à plat et leur mise en place est très aisée. Cet appareil offre également la
possibilité de classer les poches de concentré plaquettaire par groupes et date de
péremption, chaque tiroir étant étiqueté. Le dispositif selon l'invention est particulièrement
destiné à l'agitation des concentrés de plaquettes, des concentrés de plaquettes
de plasmaphérèse, des pools de plaquettes.
La figure 1 représente une vue de face de l'appareil.
La figure 2 représente une vue en coupe A-A.
La figure 3 représente une vue suivant F de la cage.
La figure 4 représente une vue en coupe B-B d'un tiroir.
La figure 5 représente une vue suivant G.
La figure 6 représente le schéma électrique de l'appareil.
La figure 1 représente l'appareil en vue de face sans les tiroirs. Il est composé
d'une partie fixe C et d'une partie mobile D. Sur la figure 2 on peut voir la partie
fixe comportant un socle support 1 en tôle, un moteur électrique 2 à vitesse de rotation
lente, entraînant par l'intermédiaire d'une transmission 3, un axe 4 incliné d'un
angle α par rapport à la verticale. Cet axe est relié au support 1 au moyen d'un palier
5 comportant de préférence des roulements à billes 6. Les figures 5 et 6 représentent
le système d'immobilisation de la cage D. Le disque 7 solidaire de l'axe 4 est serré
contre la butée fixe 8 par l'intermédiaire d'une came 9. Cette came est manoeuvrée
par une poignée 10 située sur la face avant du socle 1. La liaison entre la came
et la poignée est constituée d'un axe 11 sur lequel est fixé un levier 12 qui commande
un contact 13. Le levier est réglé de telle sorte que frein serré, le contact soit
ouvert. La figure 6 représente également le système d'arrêt automatique de la cage
D, tiroirs face à l'opérateur. Un levier muni d'un galet 14 actionne un contact 15.
Le galet roule sur le chant du disque d'immobilisation 7. Un dégagement a été réalisé
sur une portion de cercle, chaque fois que le galet 14 tombe dans ce dégagement, le
contact 15 s'ouvre. Lorsqu'on désire arrêter l'appareil à l'aide de l'interrupteur
principal 16, celui-ci continue de tourner jusqu'à ce que le galet 14 tombe dans le
dégagement. On coupe ainsi le circuit d'alimentation du moteur et la cage D s'immobilise,
tiroirs face à l'opérateur si un réglage correct entre l'axe 4 et le support 17 a
été réalisé lors du montage. Les figures 2, 3 et 4 représentent le support 17 solidaire
de l'axe 4 sur lequel sont fixés des tubes 18 reliés entre eux par des tiges 19.
[0007] Ces tiges pliées en forme de 1 légèrement aplati sur le haut constituent les glissières
des tiroirs 20. L'ensemble 18 et 19 forme un module comportant plusieurs glissières.
Ces modules sont superposables et permettent toute une gamme de capacité. Ils sont
reliés entre eux par des entretoises 21. Dans la partie supérieure de la cage, le
module droit est relié au module gauche par des barres de liaison 24.
Les tiroirs 20 réalisés en fil d'acier sont équipés de butées 22 les empêchant de
glisser pendant la rotation et de tomber lors de l'ouverture. Ces butées viennent
en conflit avec la partie avant des glissières. Pour ouvrir le tiroir, on le soulève
légèrement, les butées 22 passent alors au dessus des glissières 19. Lorsque le tiroir
20 est ouvert, il est possible de le dégager entièrement des glissières 19, pour cela
il suffit comme précédemment de le soulever afin que les butées 22 passent au dessus
des glissières 19. Ces tiroirs sont également pourvus de deux pièces 23 qui assurent
le guidage pendant le coulissement et une position horizontale lorsqu'ils sont ouverts
(phénomène d'arc-bouttement).
1) Dispositif pour agiter les concentrés plaquettaires caractérisé en ce qu'il comporte
une partie fixe C surmontée d'une cage tournante D dont l'axe de rotation est incliné
d'un angle α par rapport à la verticale.
2) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la cage tournante D comporte
une superposition de glissières 19 sur lesquelles coulissent des tiroirs 20.
3) Dispositif selon la revendication 2 caractérisé en ce que les tiroirs 20 sont réalisés
en fil d'acier.
4) Dispositif selon la revendication 2 caractérisé par le fait que les glissières
sont réalisées à partir de tiges 19 ayant la forme du chiffre 1 légèrement aplati
sur le haut.
5) Dispositif selon les revendications 2 et 3 caractérisé en ce que les tiroirs possèdent
des butées 22 pour les positions fermé et ouvert ainsi que des pièces 23 garantissant
le guidage pendant le coulissement et le maintien en position horizontale lorsqu'ils
sont ouverts.
6) Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé par le fait
que la cage D est constituée de plusieurs modules de glissières 18 + 19.
7) Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'appareil
est pourvu d'un système d'immobilisation de la caga D réalisé par l'intermédiaire
d'un disque 7 serré contre une butée fixe 8 à l'aide d'une came 9.
8) Dispositif selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que l'appareil
possède un système d'arrêt automatique, tiroirs face à l'opérateur, réalisé à l'aide
du disque 7 du galet 14 et du contact 15.