[0001] La présente invention concerne une tête de bridage pour tenir ou serrer au moins
une pièce à travailler ou à traiter, comprenant un organe pivotant de serrage solidaire
d'un vilebrequin, qui est monté à rotation dans un carter et qui peut être déplacé
entre une position de serrage et une position de desserrage par un organe d'entraînement,
qui est linéairement mobile dans le carter et qui est relié au vilebrequin par un
embiellage comportant au moins une bielle, dont l'une des extrémités est articulée
sur le villebrequin et dont l'axe d'articulation, à l'autre extrémité de la bielle,
porte au moins un galet, qui peut rouler sur une rampe d'un dossier mobile prévu dans
le carter, ledit dossier étant sollicité par un ressort dans une direction orthogonale
à l'axe de rotation du vilebrequin et à la direction de mouvement de l'organe d'entraînement,
pour communiquer une force de serrage à l'organe de serrage par l'intermédiaire du
galet, de la bielle et du vilebrequin quand celui-ci est dans la position de serrage.
[0002] La Demanderesse a déjà réalisé en 1984 une tête de bridage du type sus-indiqué, dans
laquelle le dossier mobile est constitué par une lame métallique flexible, qui s'étend
en gros parallèlement à la direction de mouvement de l'organe d'entraînement et dont
l'une des extrémités est fixée rigidement au carter par une liaison du type encastrement.
Quand l'organe d'entraînement se déplace depuis la position correspondant au desserrage
à la position correspondant au serrage, le galet roule sur la lame flexible de l'extrémité
encastrée vers l'extrémité libre de ladite lame. Pendant ce mouvement du galet, la
lame est déformée par flexion autour de son point d'encastrement et elle comprime
le ressort qui emmagasine de ce fait de l'énergie. Quand le vilebrequin arrive dans
la position de serrage, l'axe longitudinal de la bielle s'étend en gros orthogonalement
à l'axe de rotation du vilebrequin et à la direction de mouvement de l'organe d'entraînement.
Dans ces conditions, l'effort de serrage n'est plus fourni par l'organe d'entraînement,
mais par l'énergie emmagasinée dans le ressort. En effet, celui-ci repousse la lame
flexible, qui repousse à son tour la bielle pour fournir l'effort de serrage. Dans
la tête de bridage connue, le ressort est disposé de manière à agir sur la lame flexible,
près de l'extrémité libre de celle-ci, de telle façon que la force exercée par le
ressort soit sensiblement colinéaire avec l'axe longitudinal de la bielle dans la
position de serrage. Bien qu'avec un tel arrangement de la tête de bridage connue
il soit en principe possible de serrer des pièces dont l'épaisseur peut varier dans
les limites d'une certaine tolérance, il s'est avéré, dans la pratique, qu'il fallait
utiliser un puissant ressort (un empilage de rondelles Belleville associées à un piston)
pour obtenir un serrage efficace, et que la plage de tolérance sur l'épaisseur des
pièces à serrer, dans laquelle le serrage reste efficace, était relativement étroite.
[0003] La présente invention a donc pour but de fournir une tête de bridage dans laquelle
on peut obtenir un serrage efficace avec un ressort moins puissant que dans la tête
de bridage connue, et dans laquelle le serrage reste efficace dans une large plage
de variation de l'épaisseur des pièces à serrer.
[0004] A cet effet, la tête de bridage de l'invention est caractérisée en ce que le dossier
peut pivoter autour d'un point d'appui situé près de l'extrémité de la rampe où se
trouve le galet quand le vilebrequin est en position de serrage, et en ce que le ressort
agit sur le dossier en un point qui est plus éloigné du point d'appui que le point
de contact entre le galet et la rampe quand le vilebrequin est en position de serrage.
[0005] Grâce à une telle disposition, on obtient un effet multiplicateur ou effet de levier,
qui permet d'utiliser un ressort moins puissant que dans la tête de bridage connue,
par exemple un ressort hélicoïdal, qui, à encombrement longitudinal égal, conserve
une efficacité sur une plus grande plage de compression.
[0006] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux
au cours de la description qui va suivre d'une forme d'exécution de l'invention donnée
à titre d'exemple en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels :
la figure 1 est une vue en coupe verticale de la tête de bridage de l'invention, les
éléments mobiles de la tête étant représentés dans une position correspondant à la
position ouverte ou position de desserrage de ladite tête.
La figure 2 est une vue semblable à la figure 1, les éléments mobiles étant montrés
dans une position correspondant à la position fermée ou position de serrage de la
tête de bridage.
La figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 1.
La figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 2.
La figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 1.
La figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 2.
Les figures 7 et 8 montrent, à plus grande échelle, des détails des figures 1 et 2.
[0007] La tête de bridage montrée dans les figures 1 et 2 comprend, de façon connue, un
carter ou corps 1, composé de deux parties 1a et 1b assemblées l'une à l'autre par
des vis 2. Un vilebrequin 3 est monté à rotation dans le carter 1 par l'intermédiaire
de roulements 4, à billes ou à aiguilles. Au moins l'une des deux extrémités du vilebrequin
3, par exemple les deux extrémités 3a et 3b font saillie à l'extérieur du carter 1
et ont par exemple une section transversale carrée pour pouvoir être accouplées à
un organe de serrage et pour mouvoir celui-ci quand le vilebrequin 3 est animé d'un
mouvement de rotation. L'organe de serrage peut comprendre, de façon connue, un porte-mâchoire
5, en forme d'étrier, composé de deux bras 5a et 5b, qui sont fixés, à une de leurs
extrémités, respectivement aux extrémités 3a et 3b du vilebrequin 3 et, à leur autre
extrémité, aux extrémités d'une entretoise 5c. Une mâchoire (non montrée) adaptée
à la forme de la pièce à tenir ou à serrer, peut être fixée de façon connue au porte-mâchoire
5.
[0008] La tête de bridage comporte en outre, de façon connue, un coulisseau 6, qui est guidé
dans le carter 1 de façon à pouvoir se déplacer dans une direction orthogonale à l'axe
de rotation du vilebrequin 3. Ce dernier est relié cinématiquement au coulisseau 6
par un embiellage, qui peut comprendre de façon connue deux bielles 7 et 8. La bielle
7 est articulée sur le bras de manivelle du vilebrequin 3 par un axe d'articulation
9, la bielle 8 est articulée sur le coulisseau 6 par un axe d'articulation 11 et les
deux bielles 7 et 8 sont articulées entre elles par un axe d'articulation 12.
[0009] Le coulisseau 6 peut être déplacé dans le carter 1 au moyen d'un actionneur linéaire
13, par exemple un vérin pneumatique ou hydraulique, dont le cylindre 14 est attaché
au carter 1 et dont la tige de piston 15 est accouplée au coulisseau 6. Plus précisément,
pour déplacer le coulisseau 6 vers le haut (en considérant les figures 1 et 2), la
tige de piston 15 de l'actionneur linéaire 13 agit sur un galet 16 porté par l'axe
11 en son milieu, tandis que, pour déplacer le coulisseau 6 vers le bas, la tige de
piston 15 agit sur une partie 17 du coulisseau 6, qui s'engage radialement dans une
gorge circulaire 18 de la tige de piston 15, comme cela est plus particulièrement
visible dans les figures 6 à 8.
[0010] La tête de bridage comporte en outre, de façon connue, un dossier 19, sous la forme
d'une pièce allongée présentant une rampe 20, qui s'étend en gros dans la direction
de mouvement du coulisseau 6. Sur la rampe 20 peut rouler au moins un galet, par exemple
deux galets 21, de préférence avec roulement à aiguilles, qui sont portés respectivement
par les extrémités de l'axe 12, de part et d'autre de la bielle 8. Un ressort ou autre
organe élastique 22 est prévu pour solliciter le dossier 19 dans une direction qui
est orthogonale à la fois à la direction de mouvement du coulisseau 6 et de la tige
de piston 15 et à l'axe de rotation du vilebrequin 3. Le ressort 22 agit dans un sens
tel que, lorsque les éléments mobiles 3,6,7,8 et 15 de la tête de bridage occupent
des positions respectives montrées sur les figures 2,6 et 8, correspondant à la position
fermée ou position de serrage de la tête de bridage (on notera que dans cette position
la bielle 7 s'étend dans une direction parallèle à la direction d'action du ressort
22), le ressort 22 transmette une force de serrage au porte-mâchoire 5 par l'intermédiaire
du dossier 19, des galets 21, de la bielle 7 et du vilebrequin 3.
[0011] Conformément à la présente invention, le dossier 19 peut pivoter autour d'un point
d'appui, par exemple un axe d'articulation 23, qui est situé près de l'extrémité supérieure
de la rampe 20 en considérant les figures 1,2 et 8, c'est-à-dire près de l'extrémité
où se trouvent les galets 21 quand le vilebrequin 3 est en position de serrage (figures
2 et 8). En outre, suivant une autre caractéristique de l'invention, le ressort 22
agit sur le dossier 19 à un endroit de celui-ci qui est plus éloigné de l'axe d'articulation
23 que le point C de contact entre les galets 21 et la rampe 20, quand le vilebrequin
3 est en position de serrage. De cette manière, la force appliquée par le ressort
22 au dossier 19 et transmise par celui-ci au vilebrequin 3, par l'intermédiaire de
la bielle 7, est multipliée par un effet de levier. Il en résulte que, en comparaison
des têtes de bridage antérieurement connues, dans lesquelles le dossier était encastré
à son extrémité inférieure dans le carter et dans lesquelles la direction d'action
du ressort était confondue avec l'axe longitudinal de la bielle 7 en position de serrage,
la tête de bridage de l'invention permet d'obtenir une force finale de serrage plus
grande avec un ressort 22 de force égale à celle du ressort de la tête de bridage
connue, ou, à forces égales de serrage, elle permet d'utiliser un ressort 22 plus
faible que dans la tête de bridage connue. De préférence, le ressort 22 est constitué
par un ressort hélicoïdal, car un tel ressort permet de conserver un serrage efficace
même si l'épaisseur de la pièce à serrer varie dans une mesure relativement large
par rapport à son épaisseur nominale (plus ou moins 3mm dans l'exemple représenté
ici). Toutefois, si cette condition n'est pas critique, le ressort 22 pourra également
être constitué par des rondelles Belleville ou encore par un tampon en matière élastomère.
Toutefois, dans tous les cas où l'organe de serrage de la tête de bridage devra pouvoir
être fermé et ouvert de manière répétitive à brefs intervalles de temps, le ressort
22 sera de préférence constitué par un ressort mécanique (ressort hélicoïdal ou rondelles
Belleville) plutôt que par un tampon en une matière élastomère, car les tampons en
matière élastomère ont en général des caractéristiques d'élasticité qui sont moins
stables dans le temps et qui varient grandement avec la fréquence des contraintes
de compression auxquelles ils sont soumis.
[0012] Suivant une autre caractéristique de l'invention, la rampe 20 a un profil rectiligne
sur la majeure partie de sa longueur, et elle comporte une partie en creux 20a (figures
1 et 8) près de l'axe d'articulation 23 et un bossage 20b (mieux visible dans les
figures 7 et 8) à l'extrémité libre de la rampe 20. La partie en creux 20a définit,
en combinaison avec les galets 21 et le ressort 22, un moyen de blocage propre à maintenir
élastiquement les éléments mobiles de la tête de bridage en position de serrage même
en cas de manque de fluide comprimé dans le vérin 13. De même, le bossage 20b définit,
en combinaison avec les galets 21 et le ressort 22, un moyen de blocage, qui maintient
élastiquement les éléments mobiles de la tête de bridage en position ouverte ou position
de desserrage, même en cas de manque de fluide comprimé dans le vérin 13.
[0013] La tête de bridage qui a été décrite ci-dessus fonctionne de la manière suivante.
Pour commencer, on supposera que les éléments mobiles de la tête de bridage se trouvent
dans la position montrée sur les figures 1 et 5, position dans laquelle la tige de
piston 15 du vérin 13 est complètement rentrée dans le cylindre 14 sous l'action d'un
fluide sous pression admis par un orifice approprié du cylindre 14. On notera que,
même en cas de manque de fluide sous pression, sous l'action du ressort 22 le bossage
20b de la rampe 20 agit par sa partie inclinée 20c (figure 8) sur les galets 21 pour
bloquer ceux-ci et, par suite, maintenir la tête de bridage dans la position ouverte.
[0014] Quand la source de fluide sous pression est commutée pour admettre le fluide sous
pression dans le cylindre 14 à travers un autre orifice de celui-ci, pour faire sortir
la tige de piston 15, celle-ci applique, par l'intermédiaire du galet 16 et de l'axe
11, une poussée à la bielle 8. Cette poussée est transmise, par l'intermédiaire de
l'axe 12 et des galets 21, au dossier 19, ce qui a pour effet de le faire pivoter
autour de son axe d'articulation 23 en comprimant le ressort 22. Il en résulte que
le bossage 20b de la rampe 20 s'efface pour laisser passer les galets 21. Aussitôt
après que les galets 21 ont franchi le point dur constitué par le bossage 20b, le
dossier 19 reprend sa place initiale et tant que la mâchoire (non montrée) portée
par le porte-mâchoire 5 ne rencontre aucun obstacle (pièce à serrer), l'équipage
mobile formé par les éléments 6,7 et 8 se déplace vers le haut (en considérant les
figures 1 et 2) sous l'action de la tige de piston 15, obligeant ainsi le vilebrequin
3 à tourner dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et le porte-mâchoire 5
à pivoter de manière correspondante. Pendant ce temps, les galets 21 roulent sur la
partie rectiligne de la rampe 20 sans comprimer le ressort 22.
[0015] Quand la mâchoire fixée au porte-mâchoire 5 rencontre la pièce à serrer, la force
de réaction qui en résulte applique au vilebrequin 3 un couple de réaction, dirigé
dans le sens des aiguilles d'une montre, tel que les galets 21, tout en continuant
à rouler sur la rampe 20, pousse le dossier 19 en le faisant pivoter autour de son
axe d'articulation 23 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, comprimant
ainsi le ressort 22.
[0016] Quand la tige de piston 15 arrive dans la position montrée dans les figures 2,6 et
8, les bielles 7 et 8 étant pratiquement en butée contre la paroi supérieure de la
cavité interne du carter 1, les galets 21 s'engagent dans la partie en creux 20a de
la rampe 20. A ce moment, l'axe longitudinal de la bielle 7 s'étend perpendiculairement
à la fois à l'axe longitudinal de la tige de piston 15 et à l'axe de rotation du vilebrequin
3. Il en résulte que la tige de piston 15 ne fournit plus aucun effort utile pour
le serrage, l'effort de serrage étant alors uniquement fourni par le ressort 22, dont
la force est transmise au porte-mâchoire 5 par l'intermédiaire du dossier 19, des
galets 21, de la bielle 7 et du vilebrequin 3. On notera que même en cas de manque
de fluide sous pression dans le vérin 14, la tête de bridage reste alors dans la position
fermée du fait de l'engagement des galets 21 dans la partie en creux 20a de la rampe
20.
[0017] Quand la ou les pièces serrées par la tête de bridage a ou ont subi le traitement
désiré, la tête de bridage peut être à nouveau ouverte en commandant le vérin 13 de
manière a faire rentrer sa tige de piston 15. Au début du mouvement de rentrée de
la tige de piston 15, le coulisseau 6 entraîne vers le bas la bielle 8 qui fait tourner
la bielle 7 autour de son axe d'articulation 9. Le dossier 19, poussant les galets
21 sous l'action du ressort 22, fait tourner rapidement la bielle 7 autour de son
axe d'articulation 9. Afin d'amortir le choc des galets 21 sur des guides intérieurs
du carter 1, deux tampons élastiques 24 (figure 4) sont prévus dans ledit carter.
Pendant le mouvement de rentrée de la tige de piston 15, le ressort 22 se détend et
le dossier 19 vient en butée contre des épaulements 25 (figure 4) prévus dans le carter
1. A la fin du mouvement de rentrée de la tige de piston 15, le bossage 20b de la
rampe 20 vient agir sur les galets 21 pour maintenir la tête de bridage dans la position
ouverte.
[0018] Il va de soi que la forme d'exécution de l'invention qui a été décrite ci-dessus
a été donnée à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que de
nombreuses modifications peuvent être facilement apportées par l'homme de l'art sans
pour autant sortir du cadre de la présente invention tel qu'il est défini dans les
revendications suivantes. Par exemple, au lieu de relier le vilebrequin 3 au coulisseau
6 par un embiellage composé de deux bielles 7 et 8, l'embiellage peut ne comporter
qu'une seule bielle comme cela est connu.
1.- Tête de bridage pour tenir ou serrer au moins une pièce à travailler au à traiter,
comprenant un organe pivotant de serrage (5) solidaire d'un vilebrequin (3), qui est
monté à rotation dans un carter (1) et qui peut être déplacé entre une position de
serrage et une position de desserrage par un organe d'entraînement (6,15), qui est
linéairement mobile dans le carter (1) et qui est relié au vilebrequin (3) par un
embiellage (7,8) comportant au moins une bielle (7), dont l'une des extrémités est
articulée sur le vilebrequin et dont l'axe d'articulation (12), à l'autre extrémité
de la bielle, porte au moins un galet (21), qui peut rouler sur une rampe (20) d'un
dossier mobile (19) prévu dans le carter (1), ledit dossier étant sollicité par un
ressort (22) dans une direction orthogonale à l'axe de rotation du vilebrequin (3)
et à la direction de mouvement de l'organe d'entraînement (6, 15), pour communiquer
une force de serrage à l'organe de serrage (5) par l'intermédiaire du galet (21),
de la bielle (7) et du vilebrequin (3) quand celui-ci est dans la position de serrage,
caractérisée en ce que le dossier (19) peut pivoter autour d'un point d'appui (23)
situé près de l'extrémité de la rampe (20) où se trouve le galet (21) quand le vilebrequin
(3) est en position de serrage, et en ce que le ressort (22) agit sur le dossier (19)
en un point qui est plus éloigné du point d'appui (23) que le point de contact (C)
entre le galet (21) et la rampe (20) quand le vilebrequin (3) est en position de serrage.
2.- Tête de bridage selon la revendication 1, caractérisée en ce que le point d'appui
(23) est constitué par un axe d'articulation.
3.- Tête de bridage selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le ressort
(22) est un ressort hélicoïdal.
4.- Tête de bridage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée
en ce que la rampe (20) a un profil rectiligne sur la majeure partie de sa longueur
et comporte une partie (20a) en creux à son extrémité adjacente au point d'appui (23)
et un bossage (20b) à son extrémité opposée libre, ladite partie en creux et ledit
bossage définissant, en combinaison avec le galet (21) et le ressort (22), des moyens
de blocage propres à maintenir élastiquement les éléments mobiles (3,6,7,8) de la
tête de bridage respectivement dans la position de serrage et dans la position de
desserrage.