[0001] La présente invention concerne un appareil pour séparer et récupérer des particules
solides de révélateur transportées par un flux gazeux. Un tel appareil trouve plus
particulièrement, quoique non exclusivement, son application dans les machines imprimantes
non-impact dans lesquelles des particules de révélateur, après avoir été déposées
en excès sur le support d'enregistrement équipant ces machines, sont retirées de la
surface de ce support au moyen d'un dispositif d'aspiration et recueillies dans une
boîte de récupération en vue d'un recyclage.
[0002] Les machines imprimantes non-impact qui sont utilisées dans les équipements de traitement
de l'information sont maintenant bien connues. Ces machines comportent un support
d'enregistrement, constitué le plus souvent par un tambour rotatif ou une courroie
sans fin, à la surface duquel on peut former, par voie électrostatique ou magnétique,
des zones sensibilisées, appelées également images latentes, qui correspondent aux
caractères ou images à imprimer. Ces images latentes sont ensuite développées, c'est-à-dire
rendues visibles, à l'aide d'un révélateur pulvérulent qui, déposé sur le support
d'enregistrement, n'est attiré que par les zones sensibilisées de celui-ci, formant
ainsi une image de poudre à la surface de ce support. Après quoi, ce support d'enregistrement
est amené au contact d'une feuille de papier afin de permettre aux particules de révélateur
constituant cette image de poudre d'être transférées sur cette feuille pour y être
définitivement fixées.
[0003] L'application des particules de révélateur sur le support d'enregistrement des machines
imprimantes de ce genre est réalisée par des dispositifs applicateurs de type connu,
tels que, par exemple, celui qui a été décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique
N° 4.246.588 (ce brevet correspondant au brevet français N° 2.408.462). Cependant,
avec ces dispositifs applicateurs, malgré tout le soin apporté à leur construction,
il est difficile d'éviter que les particules de révélateur ne se déposent, non seulement
en surabondance sur les zones sensibilisées du support d'enregistrement, mais aussi,
même en très faible quantité, en dehors de ces zones. C'est pourquoi ces machines
imprimantes sont également pourvues d'un dispositif de retouche qui, disposé entre
le dispositif applicateur de particules et le poste où ces particules sont transférées
sur une feuille de papier, permet de retirer les particules de révélateur qui se trouvent
en excès sur la surface du support d'enregistrement. Bien que l'on ait réalisé des
dispositifs de retouche capables d'effectuer la retouche par attraction magnétique
ou par soufflage d'air, la préférence va maintenant aux dispositifs de retouche qui
fonctionnent par aspiration d'air et offrent l'avantage d'être non polluants et de
permettre d'éliminer les particules qui se trouvent en excès sur la surface du support
d'enregistrement, sans pour cela que ces particules présentent nécessairement des
propriétés magnétiques. C'est ainsi qu'on a réalisé un dispositif de retouche qui
a été décrit dans le brevet des Etas-Unis d'Amérique N° 3.680.528 et qui comporte
un conduit d'aspiration pourvu, d'une part d'une fente ou buse qui s'étend à proximité
de la surface du support d'enregistrement, d'autre part d'une ouverture reliée, par
l'intermédiaire d'une canalisation, à une turbine d'aspiration. Dans ce dispositif,
l'air qui est aspiré par le fente du conduit d'aspiration entraîne les particules
en excès qui se trouvent sur les parties du support d'enregistrement situées à l'aplomb
de cette fente. L'air qui est ainsi chargé de particules circule dans la canalisation,
puis, après avoir traversé la turbine, est refoulé vers un conduit de sortie à l'extrémité
duquel a été fixé un sac de récupération réalisé en une matière perméable à l'air.
L'air qui est refoulé par la turbine peut ainsi traverser le sac et être rejecté dans
l'atmosphère, tandis que les particules de révélateur qui étaient transportées par
ce flux d'air sont arrêtées par les mailles du sac et peuvent donc être récupérées
pour être ultérieurement replacées dans le dispositif applicateur. Cependant, du fait
que, dans ce dispositif de retouche, l'air qui traverse la turbine d'aspiration est
nécessairement chargé de particules de révélateur, il se produit, à la longue, un
encrassement de la turbine, ce qui rend l'entretien de ce dispositif de retouche particulièrement
onéreux.
[0004] Afin de remédier à cet inconvénient, on a proposé un dispositif de retouche qui a
été décrit dans le brevet des Etas-Unis d'Amérique N° 4.046.682 et dans lequel une
bande sans fin, constituée d'une matière perméable à l'air et jouant ainsi le rôle
de filtre, traverse, au cours de son trajet, la canalisation reliant le conduit d'aspiration
à la turbine d'aspiration. Dans ces conditions, les particules de révélateur qui sont
transportées par l'air aspiré par la turbine sont arrêtées au passage par cette bande
sans fin et ne peuvent donc pas traverser cette turbine. Cependant, cette solution
ne donne pas entière satisfaction du fait que, non seulement la récupération des particules
qui ont été captées par la bande est peu pratique et toujours incomplète, mais la
portion de la canalisation qui est située entre cette bande et la buse d'aspiration
finit plus ou moins par s'obstruer, ce qui diminue notablement le rendement de la
turbine d'aspiration.
[0005] La présente invention remédie aux inconvénients de la technique antérieure et propose
un appareil qui, lorsqu'il est monté dans un circuit pneumatique dans lequel circule
un flux gazeux transportant des particules solides, tel qu'un circuit comportant un
dispositif de retouche utilisé dans une machine imprimante non-impact par exemple,
permet de séparer et de récupérer pratiquement toutes les particules de ce flux gazeux.
L'appareil de la présente invention comporte un dispositif analogue à ceux qui, désignés
sous le nom de cyclones, sont habituellement utilisés pour effectuer l'épuration d'un
flux d'air chargé de particules solides, avant de rejeter cet air dans l'atmosphère.
Ces cyclones, dont divers modes de réalisation ont été décrits dans les brevets des
Etats-Unis d'Amérique N° 3.716.137 et 3.893.914 et dans les brevets d'Union Soviétique
N° 1.096.003 et 1.130.411, comportent chacun, d'une manière générale, une chambre
de séparation pourvue, à sa partie supérieure, d'un conduit d'admission par lequel
l'air chargé de particules arrive dans la chambre et d'un conduit d'échappement par
lequel l'air qui a été débarrassé de ses particules sort de cette chambre. Cette chambre
est pourvue en outre, à sa partie inférieure, d'un orifice de sortie qui communique
avec un conduit de décharge, de faible longueur, débouchant à l'air libre, ce qui
permet aux particules qui se sont séparées du flux d'air dans la chambre et qui sont
sollicitées par gravité vers ce conduit de décharge, de sortir de la chambre par ce
conduit pour tomber dans un récipient non étanche disposé au-dessous du conduit de
décharge. Ces cyclones permettent bien, lorsqu'ils sont traversés par un flux d'air
contenant des substances pulvérulentes, telles que de la sciure de bois par exemple,
d'éliminer la plus grande partie de ces substances avant que ce flux d'air ne soit
rejeté dans l'atmosphère. Mais leur utilisation, dans une machine imprimante non-impact,
pour séparer et récupérer pratiquement toutes les particules de révélateur transportées
par un flux d'air provenant d'un dispositif de retouche à aspiration, n'a jamais jusqu'ici
été envisagée pour la raison que ces particules sont très fines et ont tendance à
se disperser, lorsqu'elles tombent, en formant un nuage de particules difficilement
récupérable Dans ces conditions, il serait pratiquement impossible avec ces cyclones
de récupérer la quasi-totalité des particules de révélateur transportées par le flux
d'air, ce qui est d'autant plus gênant que toutes ces particules n'ont pratiquement
subi aucune altération et peuvent donc être recyclées, c'est-à-dire introduites à
nouveau dans le réservoir du dispositif applicateur pour être réutilisées.
[0006] En dépit du caractère dissuasif présenté par ces derniers dispositifs pour effectuer
la récupération des particules de révélateur, la présente invention concerne, plus
précisément, un appareil pour séparer et récupérer des particules solides de révélateur
transportées par un flux gazeux, cet appareil étant caractérisé en ce qu'il comprend
:
- une chambre de séparation présentant un axe de révolution disposé pratiquement verticalement,
cette chambre étant pourvue à sa partie supérieure, d'une part d'un conduit d'admission
agencé de façon à créer un flux tourbillonnaire pour un flux gazeux qui, chargé de
particules solides de révélateur, arrive dans cette chambre par ce conduit d'admission,
d'autre part d'un conduit d'échappement disposé axialement et s'étendant à l'intérieur
de cette chambre pour permettre l'évacuation du flux gazeux qui a été débarrassé de
ses particules, cette chambre étant pourvue en outre, à sa partie inférieure, d'un
orifice de sortie communiquant avec un conduit de décharge fermé à son extrémité inférieure
par un volet mobile pour constituer une boîte de récupération de particules, les particules
de révélateur étant, après s'être séparées dudit flux gazeux dans cette chambre, sollicitées
par gravité ves ledit conduit de décharge pur tomber finalement dans cette boîte,
- et un organe en hélice disposé dans ledit conduit de décharge et à proximité dudit
orifice de sortie, cet organe présentant une surface dont le bord hélicoïdal se trouve
au contact de la paroi interne dudit conduit de décharge et dont l'inclinaison est
orientée dans le même sens que celle du trajet hélicoïdal des particules solides afin
d'empêcher que les particules qui arrivent dans cette boîte de récupération ne soient
à nouveau aspirées par le flux gazeux ascendant qui s'échappe par le conduit d'échappement.
[0007] L'invention sera mieux comprise et d'autres buts et avantages de celle-ci apparaîtront
mieux dans la description suivante, donnée à titre d'exemple non limitatif, et en
se référant aux dessins annexés sur lesquels :
. La figure 1 représente une vue schématique partielle d'une machine imprimante magnétographique
munie d'un circuit pneumatique comprenant un dispositif de retouche et un appareil
de séparation et de récupération de particules établi selon l'invention,
. La figure 2 représente une vue en perspective, avec parties arrachées, montrant certains détails
de réalisation de l'appareil de séparation et de récupération de particules qui équipe
la machine représentée sur la figure 1.
[0008] La machine imprimante qui a été schématiquement représentée sur la figure 1 comprend
un support d'enregistrement qui est constitué, dans l'exemple décrit, par un tambour
magnétique 10. Ce tambour est monté de manière à pouvoir tourner autour d'un axe horizontal
11. La rotation de ce tambour, dans le sens indiqué par la flèche F, est assurée par
un moteur électrique (non représenté). L'enregistrement des informations sur ce tambour
est réalisé par un organe d'enregistrement magnétique 12 comprenant plusieurs têtes
disposées les unes à côté des autres et alignées parallèlement à l'axe de rotation
11 du tambour. Chacune de ces têtes engendre, chaque fois qu'elle est excitée pendant
un court instant par un courant électrique, un champ magnétique variable, ce qui a
pour effet de créer des zones magnétisées 13, pratiquement ponctuelles, sur la surface
du tambour qui défile devant l'organe d'enregistrement 12, l'ensemble de ces zones
constituant une image latente magnétique correspondant à une image à imprimer. Ces
zones magnétisées 13 passent ensuite devant un dispositif d'application 14 qui est
disposé pratiquement au-dessous du tambour 10 et qui permet d'appliquer sur la surface
du tambour des particules d'un révélateur pulvérulent contenu dans un réservoir 15.
Les particules de révélateur qui sont ainsi appliquées sur le tambour 10 n'adhèrent,
en principe, que sur les zones magnétisées de celui-ci, de sorte que les zones magnétisées
qui sont passées devant le dispositif d'application 14 apparaissent revêtues d'une
couche de révélateur, cette couche formant, sur le tambour 10, l'image des caractères
qui doivent être imprimés. Dans l'exemple décrit, ce révélateur est constitué de particules
de résine contenant des particules magnétiques, ces particules de résine ayant une
taille de l'ordre d'une vingtaine de microns, cette résine étant capable de fondre,
lorsqu'elle est soumise à un rayonnement thermique, et de se fixer ainsi sur un papier
sur lequel elle a été déposée. Il faut cependant signaler que la nature de ce révélateur
n'est pas spécifique de l'invention et que, dans le cas d'une imprimante électrostatique
à laquelle bien entendu s'applique l'invention, ce révélateur pourrait très bien être
constitué d'une poudre ne comportant aucune particule magnétique. De même, pour l'application
du révélateur sur le tambour 10, on peut utiliser n'importe quel dispositif d'application
classique. Toutefois, dans un mode de réalisation plus particulièrement avantageux,
le dispositif d'application 14 qui est montré sur la figure 1 est du type de celui
qui a été décrit et représenté dans le brevet précité des Etats-Unis d'Amérique N°
4.246.588.
[0009] Le révélateur, qui adhère principalement sur les zones magnétisées 13, forme donc
des dépôts 16 de particules à la surface du tambour 10. Ces dépôts 16 passent alors
devant un dispositif de retouche 17 qui a pour rôle d'éliminer les particules ayant
adhéré ailleurs que sur les zones magnétisées 13, ainsi que les particules qui se
trouvent en surnombre sur ces zones. Après quoi, les particules de révélateur qui
subsistent sur le tambour 10 sont transférées, en quasi-totalité, sur une feuille
de papier 18 qui est appliquée sur le tambour 10 grâce à un rouleau de pression 19.
Les particules résiduelles de révélateur qui, lorsque ce transfert est réalisé, se
trouvent encore sur le tambour 10 sont alors enlevées au moyen d'un dispositif de
nettoyage 20, de type connu, par exemple à brosse. Après quoi, les zones magnétisées
qui sont passées devant le dispositif de nettoyage 20 défilent devant un dispositif
d'effacement 21 où elles sont alors effacées, ce qui permet aux portions du tambour
10 qui ont été ainsi démagnétisées de pouvoir être à nouveau magnétisées lorsqu'elles
se présentent ensuite devant l'organe d'enregistrement 11.
[0010] Le dispositif de retouche 17 qui a été représenté sur la figure 1 est du type de
celui qui a été accessoirement décrit dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique N°
4.233.382. Sans entrer dans tous les détails de constitution de ce dispositif, on
indiquera que le dispositif de retouche qui est représenté sur la figure 1 comprend
une buse ou conduit d'aspiration 22 ayant pratiquement la forme d'un prisme droit
et présentant, à l'une de ses extrémités, une fente d'admission d'air 23 qui s'étend,
à proximité de la surface du tambour 10, suivant une direction parallèle à l'axe de
rotation 11 de ce tambour. Ce conduit d'aspiration 22 communique, à son autre extrémité,
avec une chambre 24, de forme cylindrique, disposée de telle manière que les génératrices
de cette chambre s'étendent parallèlement à la direction d'allongement de la fente
d'admission d'air 23. L'une des deux parois circulaires de cette chambre est pourvue
d'une ouverture d'aspiration munie d'une canalisation 25, cette dernière permettant
à cette chambre 24 d'être reliée à un appareil de séparation et de récupération de
particules 26 dont on parlera plus loin. Cet appareil 26 est lui-même relié, par l'intermédiaire
d'une autre canalisation 27 pourvue d'un élément de filtrage 28, à une turbine d'aspiration
29. On comprend alors que, lorsque cette turbine 29 est mise en marche, une dépression
est créée à l'intérieur du dispositif pneumatique constitué par le dispositif de retouche
17, la canalisation 25, l'appareil de séparation et de récupération 26, la canalisation
27, l'élément de filtrage 28 et la turbine 29. Par suite, les particules de révélateur
qui ont été déposées en excès sur la surface du tambour 10 se trouvent entraînées,
lorsqu'elles passent devant la fente 23 du conduit d'aspiration 22, par l'air qui
est aspiré par cette fente. Cet air, qui est ainsi chargé de particules de révélateur,
forme alors un flux d'air qui circule, successivement, dans le conduit d'aspiration
22, la chambre 24 et la canalisation 25. Cet air est débarassé de ses particules lorsqu'il
traverse l'appareil 26, puis, pratiquement purifié lorsqu'il sort de cet appareil,
circule alors dans la canalisation 27 avant de traverser l'élément de filtrage 28
et d'être finalement rejeté dans l'atmosphère par la turbine 29. Etant donné que,
comme on le verra plus loin, pratiquement toutes les particules qui ont été transportées
par ce flux d'air sont arrêtées par l'appareil 26, l'air qui traverse la turbine 29
ne risque pas de provoquer un encrassement de cette dernière.
[0011] On va maintenant décrire, en se référant à la figure 2, la structure de l'appareil
26 qui permet, non seulement de séparer les particules de révélateur qui ont été transportées
par le flux d'air circulant dans le dispositif pneumatique, mais également de récupérer
pratiquement toutes ces particules sans que celles-ci puissent être à nouveau aspirées
par ce flux d'air. L'appareil 26 qui est représenté sur la figure 2 comprend une chambre
de séparation 40 constituée d'une portion supérieure de chambre 41, de forme cylindrique,
et d'une portion inférieure de chambre 42, de forme conique. Cette chambre 40 est
pourvue, à sa partie supérieure, d'une part d'un conduit d'admission 43 qui est raccordé
à la canalisation 25 par laquelle arrive l'air chargé de particules de révélateur,
ce conduit d'admission étant disposé tangentiellement à la paroi cylindrique de la
portion 41, de manière à créer à l'intérieur de la chambre un flux tourbillonnaire
pour l'air qui arrive dans cette chambre par ce conduit, d'autre part d'un conduit
d'échappement 44, de forme cylindrique, qui est disposé suivant l'axe vertical 45
de la chambre 40 et qui s'étend à l'intérieur de la portion cylindrique 41 de cette
chambre afin de permettre l'évacuation de l'air qui a été débarassé de ses particules
dans cette chambre. Ce conduit d'échappement 44 est raccordé à la canalisation 27
reliant l'appareil 26 à la turbine d'aspiration 29. La chambre de séparation 40 est
également pourvue, à sa partie inférieure, d'un orifice de sortie 46 qui communique
avec un conduit de décharge 47, de forme cylindrique.
[0012] D'une manière connue, le tourbillon créé par le flux d'air arrivant dans la chambre
40 par le conduit d'admission 43 tourne rapidement dans un sens qui, sur la figure
2, est représenté par la flèche 48. Sous l'effet de la force centrifuge, les particules
de révélateur dont la masse spécifique est supérieure à celle de l'air, se séparent
de ce flux d'air et forment une couche tourbillonnante venant contacter la paroi cylindrique
de la portion 41 de la chambre. Cependant, ces particules sont soumises également
à une force de gravité, si bien que, tout en continuant à tournoyer, elles finissent
par descendre dans la portion 42 de la chambre et par s'engager dans le conduit de
décharge 47. Afin de permettre la récupération de ces particules, le conduit de décharge
47 est normalement fermé, à son extrémité inférieure, par un volet mobile 49 qui,
comme le montre la figure 2, peut coulisser, suivant une direction horizontale, dans
les glissières d'une plaque fixe 50 solidaire du bâti de la machine. Ce volet 49,
qui est actionné de manière connue, manuellement par exemple, peut occuper deux positions,
à savoir une position de fermeture, illustrée en traits pleins sur la figure 2, dans
laquelle il obture complètement l'ouverture inférieure du conduit de décharge 47 et
forme alors avec ce conduit une boîte 51 dans laquelle viennent s'accumuler les particules
qui ont été séparées du flux d'air, et une position d'ouverture, illustrée en traits
mixtes sur cette figure, dans laquelle il permet aux particules ainsi accumulées de
sortir du conduit de décharge 47 pour être replacées dans le réservoir 15 du dispositif
d'application 14 représenté sur la figure 1. Cette réintroduction des particules peut
être effectuée après que ces particules aient été transportées, soit manuellement,
soit à l'aide d'un dispositif de transport, depuis la boîte 51 jusqu'au réservoir
15. Cependant, dans un mode de réalisation plus particulièrement avantageux qui a
été représenté sur la figure 1, l'appareil de séparation et de récupération 26 est
disposé juste au-dessus du réservoir 15, de sorte que le retour, dans ce réservoir,
des particules récupérées dans la boîte 51 est réalisé simplement en amenant le volet
49 en position d'ouverture lorsque cette boîte est pleine, ce qui a pour effet de
faire tomber ces particules dans ce réservoir. Dans une variante de réalisation, ce
volet 49 peut d'ailleurs être avantageusement remplacé par un dispositif de réintroduction
de particules qui a été décrit dans une demande de brevet déposée ce même jour par
la Demanderesse.
[0013] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 2, l'appareil de séparation et de récupération
26 comprend encore un organe en hélice 52 qui est disposé dans le conduit de décharge
47, à proximité de l'orifice de sortie 46. Cet organe 52, qui est formé d'une plaque
très mince, présente une surface limitée par un bord hélicoïdal 53 et il est dimensionné
de telle sorte que son bord hélicoïdal 53 se trouve au contact de la paroi interne
du conduit de décharge 47. Cet organe 52 est centré suivant l'axe vertical 45 de la
chambre 40 et du conduit 47 et il s'étend tout autour de cet axe 45, sur un secteur
dont l'angle A est sensiblement égal à 360°. Dans ces conditions, les deux extrémités
du bord hélicoïdal 53 de cet organe sont situées pratiquement l'une au-dessous de
l'autre et sont écartées d'une distance p égale au pas de l'hélice. La figure 2 montre
que le sens de l'hélice de l'organe 52 est le même que celui du trajet hélicoïdal
suivi par les particules à l'intérieur de la chambre de séparation 40. Autrement dit,
la plaque constituant cet organe présente une inclinaison qui est orientée dans le
même sens que celle de la flèche hélicoïdale 48. Dans ces conditions, l'organe en
hélice 52 ne risque pas de faire obstacle aux particules de révélateur qui, après
s'être séparées du flux d'air dans la chambre de séparation 40, pénètrent par l'ouverture
laissée entre les deux bords radiaux de cet organe pour venir s'accumuler dans la
boîte de récupération 51. Afin de faciliter le passage de ces particules par cette
ouverture et d'éviter que les particules accumulées dans cette boîte se trouvent soumises
à l'action du courant d'air ascendant qui s'exerce dans la partie axiale de la chambre,
il est préférable que le pas p de l'hélice de l'organe 52 se trouve compris entre
cinq millimètres et douze millimètres.
[0014] On a observé par ailleurs que l'on obtenait les meilleurs résultats en réalisant
l'organe en hélice 52 de manière que son bord hélicoïdal 53 présente une inclinaison,
par rapport à l'horizontale, de valeur i comprise entre 30 et 10°. Dans ces conditions,
on peut déterminer les valeurs limites qu'il convient de donner au rayon intérieur
R du conduit de décharge 47 afin d'obtenir les meilleurs résultats, ces valeurs limites
étant en effet données par les expressions :

c'est-à-dire :

[0015] C'est ainsi, par exemple, que, dans le cas où le pas p de l'hélice est égal à cinq
millimètres, le conduit de décharge 47 pourra avoir un rayon intérieur compris entre
:

soit :
R
m ≃ 4,5 mm et R
M ≃ 15 mm
[0016] Dans ce cas, un conduit de décharge dont le diamètre intérieur est égal, par exemple,
à deux centimètres conviendra parfaitement.
[0017] De même, dans le cas où le pas p de l'hélice est égal à un centimètre, le conduit
de décharge pourra avoir un rayon intérieur compris entre :

soit :
R
m ≃ 9 mm et : R
M ≃ 30 mm
[0018] Dans ce cas, un conduit de décharge présentant un diamètre intérieur égal par exemple,
à quatre centimètres sera parfaitement convenable.
[0019] Il faut encore signaler que, pour permettre à l'appareil de séparation et de récupération
de fonctionner correctement, le conduit d'échappement 44 a un diamètre intérieur dont
la valeur est du même ordre de grandeur que celle du diamètre intérieur du conduit
de décharge 47.
[0020] C'est ainsi, par exemple, que, dans le cas où le conduit de décharge 47 présente
un diamètre intérieur de quatre centimètres, le conduit d'échappement 44 peut avoir
un diamètre intérieur de trente-cinq millimètres. Préférablement, le diamètre intérieur
du conduit d'échappement est inférieur à celui du conduit de décharge et sa valeur
ne diffère pas de plus de 15 % de celle du diamètre intérieur de ce dernier conduit.
[0021] Par ailleurs, la partie conique 42 de la chambre de séparation 40 est réalisée de
telle manière que sa paroi latérale forme avec l'axe de révolution 45 de cette chambre,
c'est-à-dire avec la verticale, un angle J au plus égal à 15°. Grâce à cette disposition,
pratiquement toutes les particules de révélateur qui entrent dans cette chambre par
le conduit d'admission 43 se trouvent séparées du flux d'air qui les entraînait jusque
là.
[0022] Il faut encore signaler que le débit d'air de la turbine d'aspiration 29 est ajusté
par des moyens connus (non représentés) de manière que la pression d'air à l'intérieur
de la chambre de séparation 40 soit maintenue à une valeur fixe p₁, qui est naturellement
inférieure à la valeur p₀ de la pression atmosphérique et qui est comprise entre 760
et 900 hectopascals. Autrement dit, la dépression Δ p = p₀ - p₁ à l'intérieur de cette
chambre est maintenue à une valeur fixe comprise sensiblement entre 255 et 115 hectopascals.
[0023] En opérant dans les conditions les meilleures qui ont été indiquées ci-dessus, on
a réussi à récupérer pratiquement 99 % des particules de révélateur qui avaient été
transportées par le flux d'air provenant du dispositif de retouche.
[0024] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de mise en oeuvre décrits
et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, elle comprend
tous les moyens constituant des équivalents techniques de ceux décrits et illustrés,
considérés isolément ou en combinaison et mis en oeuvre dans le cadre des revendications
qui suivent.
1. Appareil pour séparer et récupérer des particules solides de révélateur transportées
par un flux gazeux, caractérisé en ce qu'il comprend :
- une chambre de séparation (40) présentant un axe de révolution (45) disposé pratiquement
verticalement, cette chambre étant pourvue à sa partie supérieure, d'une part d'un
conduit d'admission (43) agencé de façon à créer un flux tourbillonnaire pour un flux
gazeux qui, chargé de particules solides de révélateur, arrive dans cette chambre
par ce conduit d'admission, d'autre part d'un conduit d'échappement (44) disposé axialement
et s'étendant à l'intérieur de cette chambre pour permettre l'évacuation du flux gazeux
qui a été débarassé de ses particules, cette chambre étant pourvue en outre, à sa
partie inférieure, d'un orifice de sortie (46) communiquant avec un conduit de décharge
(47) fermé à son extrémité inférieure par un volet mobile (49) pour constituer une
boîte de récupération de particules, les particules de révélateur étant, après s'être
séparées dudit flux gazeux dans cette chambre, sollicitées par gravité vers ledit
conduit de décharge pour tomber finalement dans cette boîte,
- et un organe en hélice (52) disposé dans ledit conduit de décharge (47) et à proximité
dudit orifice de sortie (46), cet organe présentant une surface dont le bord hélicoïdal
(53) se trouve au contact de la paroi interne dudit conduit de décharge et dont l'inclinaison
est orientée dans le même sens que celle du trajet hélicoïdal des particules solides
afin d'empêcher que les particules qui arrivent dans cette boîte de récupération ne
soient à nouveau aspirées par le flux gazeux ascendant qui s'échappe par le conduit
d'échappement.
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'organe en hélice (52)
s'étend sur un secteur dont l'angle (A) est sensiblement égal à 360°.
3. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
le bord hélicoïdal (53) de l'organe (52) présente, par rapport à l'horizontale, une
inclinaison dont la valeur (i) est comprise entre 3° et 10°.
4. Appareil selon revendication 3, caractérisé en ce que le conduit de décharge (47)
présente un rayon intérieur dont la valeur (R) est comprise entre deux valeurs limites
R
m et R
M données par :

p représentant la valeur du pas de l'hélice de l'organe en hélice (52).
5. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que
le pas p de l'hélice de l'organe en hélice (52) est supérieur à cinq millimètres.
6. Appareil selon revendication 5, caractérisé en ce que le pas p de l'hélice de l'organe
en hélice (52) est inférieur à douze millimètres.
7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que
le conduit d'échappement (44) a un diamètre intérieur du même ordre de grandeur que
le diamètre intérieur du conduit de décharge (47).
8. Appareil selon revendication 7, caractérisé en ce que le diamètre intérieur du
conduit d'échappement (44) est inférieur au diamètre intérieur du conduit de décharge
(47) et sa valeur ne diffère pas de plus de 15 % de la valeur du diamètre intérieur
de ce dernier conduit (47).
9. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que,
la chambre de séparation (40) étant constituée - de manière connue - d'une portion
supérieure cylindrique (41) raccordée à une portion inférieure conique (42), la paroi
latérale de ladite portion conique forme avec l'axe de révolution (45) de cette chambre
un angle (J) au plus égal à 15°.
10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que,
à l'intérieur de la chambre de séparation (40), la pression - inférieure à la pression
atmosphérique - est ajustée à une valeur fixe comprise entre 760 et 900 hectopascals.
11. Machine imprimante non-impact, caractérisée en ce qu'elle comporte un appareil
de séparation et de récupération de particules, selon l'une quelconque des revendications
1 à 10.