[0001] La présente invention a pour objet un dispositif pour couper l'alimentation en énergie
électrique d'une pluralité d'organes d'un appareil, ou d'un système, pendant certains
déplacements, sous l'action de moyens d'entraînement, d'un bloc de cames de programmation
desdits organes.
[0002] Un tel dispositif est utilisé en particulier dans le domaine électroménager, pour
des appareils comme les machines à laver le linge ou la vaisselle, par exemple.
[0003] Il permet d'éviter la mise sous tension, pour une durée brève et intempestive, des
différents organes pendant le déplacement du bloc de cames destiné à amener celui-ci
dans une certaine position, par exemple la position de départ d'un programme de lavage
déterminé. Ces mises sous tension brèves et intempestives sont en effet à l'origine
de bruits désagréables, de parasites radioélectriques, d'une usure prématurée des
contacts et, parfois, de la commande d'une fonction non souhaitée comme l'introduction
d'agents de lavage.
[0004] On connait déjà un dispositif du type défini ci-dessus, décrit dans le brevet français
2 519 660. Ce dispositif utilise un relais monté en série avec un moteur d'avance
rapide du bloc de cames. Un tel agencement permet d'utiliser un relais d'un prix de
revient plus faible que les dispositifs connus avant lui. Toutefois, ce dispositif
connu souffre notamment des inconvénients suivants.
[0005] Tout d'abord, il nécessite l'emploi d'un relais dont le prix de revient et la fiabilité
sont moins avantageux que ceux d'un contact actionnés mécaniquement, par exemple.
Ensuite, il nécessite l'emploi d'un moteur d'avance rapide distinct du moteur d'avance
normale. Or, dans certains programmateurs, c'est le même moteur qui entraîne le bloc
de cames en déplacement rapide, et en déplacement normal. De plus, dans un programmateur
comprenant un moteur d'avance rapide, il est parfois souhaitable de couper l'alimentation
des organes pendant un déplacement normal. Naturellement, dans ces deux derniers cas,
il est possible de commander le relais par un circuit de commande approprié, mais
il en résulte alors une augmentation de la complexité et du coût du dispositif.
[0006] La présente invention vise à pallier ces inconvénients.
[0007] A cet effet, elle a pour objet un dispositif du type défini ci-dessus, caractérisé
par le fait qu'il comprend :
- un premier levier pivotant autour d'un premier axe et coopérant avec un contact
d'alimentation de ladite pluralité d'organes pour n'en autoriser la fermeture que
lorsque ledit premier levier s'étend dans une direction de fermeture,
- des moyens de rappel dudit premier levier dans trois positions d'équilibre stable,
une position centrale dans laquelle ledit premier levier s'étend dans ladite direction
de fermeture, et deux positions latérales dans lesquelles il s'écarte de ladite direction
de fermeture,
- un disque, entraîné en rotation par lesdits moyens d'entraînement, et pourvu d'une
pluralité d'ergots périphériques d'entraînement de l'extrémité dudit premier levier
sur une plage de positions de celui-ci sensiblement centrée sur ladite position centrale,
et s'étendant au delà de chacune desdites positions latérales, et,
- une pluralité de moyens d'ouverture dudit contact, chacun desdits moyens d'ouverture
étant associé à un desdits ergots périphériques, et agencé pour ouvrir ledit contact
lors de l'entraînement dudit premier levier par l'ergot périphérique associé, lesdits
moyens d'entraînement étant agencés pour, après avoir entraîné en déplacement, dans
un sens, ledit bloc et ledit disque, entraîner au moins ledit disque dans l'autre
sens, provoquant ainsi, au début du déplacement dudit bloc, l'ouverture dudit contact
et le passage dudit premier levier de ladite position centrale à une desdites deux
positions latérales, afin d'interdire la fermeture dudit contact, et, à la fin du
déplacement dudit bloc, le passage dudit premier levier de cette position latérale
à ladite position centrale, afin d'autoriser la fermeture dudit contact.
[0008] Dans le dispositif de l'invention, l'alimentation de l'ensemble des organes est coupée
et rétablie par un contact actionné mécaniquement, et non par un relais. Or le faible
coût et la fiabilité d'un tel contact sont connus. De plus, dans le dispositif de
l'invention, c'est la mise en marche des moyens d'entraînement du bloc de cames, pendant
au moins une certaine durée dans le même sens, qui provoque la coupure de l'alimentation.
En effet, lorsque les moyens d'entraînement sont commandés pour entraîner le bloc
de cames dans un certain sens, ils entraînent simultanément le disque, dont un ergot
périphérique rencontre l'extrémité du levier. Il en résulte l'ouverture du contact
et donc la coupure de l'alimentation, ainsi que le passage du levier de sa position
centrale, à une de ses positions latérales pour laquelle le rétablissement de l'alimentation
est interdit. La durée de déplacement dans ce sens, pour laquelle la coupure de l'alimentation
se produit à coup sûr, est liée à la répartition des ergots à la périphérie du disque.
Si cette répartition est régulière, par exemple, la durée précédente est au plus égale
au temps nécessaire pour que le déplacement angulaire du disque soit égal à l'intervalle
séparant deux ergots successifs.
[0009] Lorsque le levier a basculé de sa position centrale à la position latérale précédente,
les moyens d'entraînement peuvent continuer à entraîner dans le même sens le bloc
de cames pour une durée quelconque, de façon à l'amener dans la position souhaitée.
Il en résulte une rotation du disque, dont les ergots successifs viennent, chacun
leur tour, coopérer avec l'extrémité du levier, sans toutefois autoriser le rétablissement
de l'alimentation. En effet, chaque ergot pousse, au moment de sa coopération avec
l'extrémité du levier, le levier au délà de la position latérale d'équilibre stable
dans laquelle il se trouve. Le levier revient cependant dans cette position dès qu'est
atteinte l'extrémité de la plage de coopération. Dans cette situation, on peut dire
que le levier se déplace, sous l'action des ergots du disque, comme un cliquet sous
l'action des dents d'une roue dentée.
[0010] Dès que le bloc de cames a atteint la position désirée, il suffit que les moyens
d'entraînement entraînent le disque en sens inverse pour un déplacement de faible
amplitude, pour que le rétablissement de l'alimentation soit autorisé. En effet, le
dernier ergot à avoir coopéré avec l'extrémité du levier avant le changement de sens
entraîne alors le levier de la position latérale à la position centrale. Naturellement,
si les moyens d'entraînement entraînent le disque et le bloc de cames sans aucun
jeu, il faut tenir compte du déplacement final en sens inverse pour déterminer, compte
tenu de la position finale désirée, la position du bloc de came pour laquelle le changement
de sens est effectué. Il est également possible de prévoir que les moyens d'entraînement
entraînent le disque sans jeu, et le bloc de cames avec un jeu. Ceci évite l'entraînement
du bloc de cames en sens inverse lors du rétablissement de l'alimentation.
[0011] Ainsi, dans le dispositif de l'invention, l'alimentation des organes est coupée
ou rétablie par un contact actionné mécaniquement, et de façon commandée par les mouvements
des moyens d'entraînement, ce qui simplifie notablement la commande du programmateur.
[0012] On notera également que, dans le dispositif de l'invention, du fait que les moyens
d'entraînement sont prévus pour fonctionner dans les deux sens, et du fait de la symétrie
de l'agencement du levier, il n'y a pas de sens imposé de déplacement du bloc de cames,
ce qui permet de choisir, dans chaque situation particulière, le sens de déplacement
qui minimise la durée du déplacement.
[0013] Dans une forme de réalisation, lesdits moyens de rappel comprennent une lame élastique
dont l'extrémité, en forme de V, peut s'engager dans trois gorges successives dudit
premier levier.
[0014] Cette réalisation est particulièrement simple mécaniquement.
[0015] Avantageusement, ledit contact comprenant un plot mobile et un plot fixe, ledit plot
mobile est solidaire de ladite lame élastique, et lesdites trois gorges sont agencées
pour que ledit contact soit fermé lorsque l'extrémité de ladite lame élastique s'engage
dans la gorge centrale et ouvert lorsqu' elle s'engage dans les gorges latérales.
[0016] Dans ce cas, c'est l'ergot périphérique lui-même qui provoque l'ouverture du contact
en entraînant le levier et repousse la lame élastique de façon à déplacer le plot
mobile. On obtient, là encore, une forme de réalisation particulièrement simple.
[0017] Dans une autre forme de réalisation,
- ledit premier levier coopère avec ledit contact par l'intermédiaire d'un deuxième
levier, pourvu d'un ergot pouvant s'engager dans un évidement dudit premier levier,
quand celui-ci s'étend dans ladite direction D,
- lesdits moyens de rappel comprennent des moyens élastiques pour rappeler ledit
premier levier vers sa position centrale, et deux butées dudit premier levier coopérant
avec ledit ergot dudit deuxième levier pour empêcher le retour, sous la seule force
desdits moyens élastiques, dudit premier levier vers sa position centrale,
- lesdits moyens d'ouverture dudit contact comprennent une pluralité de bosses d'une
came, solidaire dudit disque, repoussant ledit deuxième levier afin qu'il ouvre ledit
contact.
[0018] Dans ce cas, la réalisation mécanique est plus complexe que précédemment, mais elle
permet un fonctionnement particulièrement sûr, surtout dans le cas où, le programmateur
comprenant un grand nombre de pas de programmes, le nombre d'ergots périphériques
doit être élevé et le débattement du levier relativement faible.
[0019] Avantageusement, ledit premier levier est monté avec un jeu sur ledit premier axe,
et ledit ergot dudit deuxième levier coopère avec des évidements dudit premier levier,
pourvus de rampes.
[0020] Dans ce cas, le dispositif est pourvu d'une "mémoire mécanique", qui peut être mise
à profit pour en simplifier la commande.
[0021] Dans une application particulièrement avantageuse, le dispositif de l'invention est
utilisé avec un programmateur à deux blocs de cames couplés mécaniquement avec un
jeu, et ledit disque est solidaire de l'un desdits deux blocs de cames.
[0022] La présente invention sera mieux comprise grâce à la description de plusieurs formes
de réalisation du dispositif de l'invention, faite en se référant aux dessins annexés,
sur lesquels :
- la figure 1 représente un schéma électrique d'un appareil électroménager mettant
en oeuvre une première forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention,
- la figure 2 représente une vue en perspective, simplifiée, du programmateur et
du dispositif de coupure de l'appareil de la figure 1,
- les figures 3.a à 3.e sont des vues de face du dispositif de coupure de la figure 2, représenté dans certaines
positions caractéristiques,
- la figure 4 représente un schéma électrique d'un appareil électroménager mettant
en oeuvre une deuxième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention,
- la figure 5 représente une vue en perspective, simplifiée, du programmateur et
du dispositif de coupure de l'appareil de la figure 4,
- la figure 6 représente une vue de face, simplifiée, du mécanisme de couplage entre
les deux blocs de cames du programmateur de la figure 5,
- la figure 7 représente une vue de face, simplifiée des cames du premier bloc de
cames du programmateur de la figure 5,
- les figures 8.a à 8.h sont des vues de face du dispositif de coupure de la figure 5, représenté dans certaines
positions caractéristiques,
- les figures 9.a à 9.c sont des vues de face d'une troisième forme de réalisation du dispositif de coupure
de l'invention, représenté dans certaines positions caractéristiques,
- les figures 10.a à 10.c sont des vues de face d'une quatrième forme de réalisation du dispositif de coupure
de l'invention, représenté dans certaines positions caractéristiques, et,
- la figure 11 est une vue en perspective, partielle, du levier coopérant avec le
contact d'alimentation du dispositif de coupure des figures 10.
[0023] Une machine à laver le linge utilisant une première forme de réalisation du dispositif
de coupure de l'invention est maintenant décrite.
[0024] Cette machine comprend, de façon connue, une pluralité d'organes électriques qui
sont alimentés en énergie électrique sélectivement et séquentiellement, par l'intermédiaire
d'un programmateur, de façon à réaliser un programme de lavage. Ce programmateur comprend
un bloc de cames agissant sur des contacts individuels d'alimentation des divers organes.
Le dispositif de coupure permet d'éviter des mises sous tensions intempestives, et
dommageables, des divers organes lors de certains déplacements nécessaires du bloc
de cames, comme ceux destinés à l'amener en position de début de programme, par exemple.
[0025] En se référant à la fig. 1, la machine à laver comprend ainsi, et par exemple, une
électrovanne 21
a, une résistance 21
b de chauffage de l'eau, une pompe de vidange 21
i, et ainsi de suite jusqu'au dernier organe, qui porte la référence 21
n.
[0026] L'énergie électrique est disponible entre une borne neutre N et une borne de phase
P d'une source de tension alternative non représentée dans un souci de simplicité.
[0027] Les organes 21
a, 21
b, ..., 21
i,..., 21
n ont ici tous une borne reliée directement à une connexion commune 26, l'autre étant
reliée à la borpe P par l'intermédiaire de contacts 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n, respectivement. Les contacts 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n sont pourvus chacun d'un plot fixe et d'un plot mobile, pour former des interrupteurs.
[0028] La connexion commune 26 est reliée à la borne N par l'intermédiaire d'un contact
25, pourvu d'un plot fixe et d'un plot mobile, et formant interrupteur.
[0029] Chaque interrupteur 22
i permet d'alimenter, ou non, et sous réserve que l'interrupteur 25 soit fermé, l'organe
correspondant 21
i. Par contre, l'interrupteur 25 permet la coupure générale de l'alimentation de la
pluralité d'organes 21
a, 21
b,..., 21
i,... 21
n. Si l'interrupteur 25 est ouvert, aucun organe 21
i ne sera alimenté, même si l'interrupteur correspondant 22
i est fermé.
[0030] Un circuit électronique 40, branché entre les bornes N et P, commande un moteur 41,
ici un moteur synchrone à double sens.
[0031] L'arbre de sortie 410 du moteur 41 entraîne des cames, non représentées sur la figure
1, qui exercent sur les plots mobiles des interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n des forces schématisées par les flèches F. Les forces F agissent contre des forces
de rappel des plots mobiles pour les déplacer et les mettre en contact avec le plot
fixe correspondant.
[0032] De même l'arbre de sortie 410 du moteur 41 agit sur le dispositif de coupure de l'invention,
non représenté sur la figure 1, dispositif qui exerce sur le plot mobile de l'interrupteur
25 une force schématisée par la flèche F′. La force F′ agit contre une force de rappel
du plot mobile pour le déplacer et l'éloigner du plot fixe.
[0033] Le programmateur comprend le circuit électronique 40, le moteur 41, l'interrupteur
25 et les interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n de la figure 1, ainsi que les cames et le dispositif de coupure de l'invention dont
il a été question, et qui vont maintenant être décrits en référence à la figure 2.
[0034] Il apparaît, sur cette figure, que ces cames, circulaires, 20
a, 20
b,..., 20
i,..., 20
n forment un bloc 2, à l'intérieur duquel elles sont toutes solidaires. Les cames 20
a, 20
b,..., 20
i,..., 20
n actionnent respectivement les plots mobiles des interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n. Le bloc 2 est mobile en rotation autour d'un axe 32.
[0035] Chaque plot mobile est disposé sur un levier, qui coopère avec le profil de la came
correspondante. A cet effet, et de façon connue, chacun des leviers est soumis à l'action
d'une force exercée par exemple par un ressort, qui le rappelle contre le profil de
la came correspondante, c'est-à-dire vers l'axe 32.
[0036] Les plots fixes de chacun des interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n sont disposés à côté des plots mobiles correspondants, et les cames 20
a, 20
b,..., 20
i, ..., 20
n comportent des portions de profil neutre et des bosses. Les portions de profil neutre
laissent l'interrupteur correspondant ouvert, tandis que les bosses le ferment.
[0037] Ici, et comme le montre la figure 2, les points de contact entre les leviers et les
cames sont alignés sur une droite parallèle à l'axe 32.
[0038] Sur l'axe 32 est également monté un disque 7, d'axe 32, et pourvu d'ergots périphériques
70.
[0039] Le bloc 2 et le disque 7 sont ici solidaires de l'axe 32 qui est entraîné en rotation
sur lui-même par le moteur 41, par l'intermédiaire d'un réducteur 42.
[0040] Un levier 5
a est monté pivotant autour d'un axe 31, sensiblement parallèle à l'axe 32, pour que
son extrémité se trouve entraînée, sur une certaine plage, par chacun des ergots périphériques
70, lorsque le disque 7 est entraîné en rotation par le moteur 41. Dans la position
représentée sur la figure 2 le levier 5
a s'étend dans une direction D, sensiblement perpendiculaire à l'axe 31, et qui est
contenue dans le plan des axes 31 et 32. La direction D est celle d'un rayon du disque
7.
[0041] Comme cela apparaît également sur la figure 3.
a, pour laquelle le levier 5
a s'étend aussi dans la direction D, le plot mobile du contact 25 est solidaire d'une
lame élastique 60
a dont l'extrémité, en forme de V, s'engage dans une gorge 62
a du levier 5
a, gorge pratiquée dans la partie du levier 5
a opposée à l'extrémité qui coopère avec les ergots 70. La lame élastique exerce sur
le levier 5
a une force dirigée vers l'axe 32.
[0042] De part et d'autre de la gorge 62
a sont prévues deux gorges 61
a et 63
a, dans lesquelles peut aussi s'engager l'extrémité en V de la lame élastique 60
a.
[0043] Les trois gorges 61
a, 62
a et 63
a se succèdent dans cet ordre. La gorge 62
a est dite centrale, et les gorges 61
a et 63
a latérales. Ici le plot fixe du contact 25 est disposé entre la lame élastique 60
a et l'axe 32, et le profil des gorges centrale 62
a et latérales 61
a et 63
a est tel que, lorsque l'extrémité en V de la lame élastique 60
a s'engage dans la gorge centrale 62
a, le plot mobile du contact 25 se trouve en contact avec son plot fixe, et que lorsque
l'extrémité en V de la lame élastique 60
a s'engage dans l'une ou l'autre des gorges latérales 61
a ou 63
a, le plot mobile du contact 25 se trouve écarté de son plot fixe.
[0044] La figure 3.
a représente la position centrale du levier 5
a pour laquelle, l'extrémité en V de la lame élastique 60
a s'engageant dans la gorge centrale 62
a, le contact 25 est fermé. Les figures 3.
c et 3.
e représentent les positions latérales du levier 5
a pour lesquelles l'extrémité en V de la lame élastique 60
a s'engageant dans l'une des gorges latérales 61
a et 63
a, respectivement, le contact 25 est ouvert.
[0045] Il apparaît ainsi que le levier 5
a coopère avec le contact 25 pour en autoriser la fermeture, et même ,ici, la provoquer,
lorsqu'il s'étend dans la direction D, la fermeture du contact 25 étant interdite
lorsque le levier 5
a s'écarte, d'un côté ou de l'autre, de la direction D. La direction D est appelée
direction de fermeture, puisque le contact 25 est fermé lorsque le levier 5
a s'étend dans cette direction.
[0046] Il apparaît également que la lame élastique 60
a et les gorges 61
a, 62
a et 63
a coopèrent pour rappeler le levier 5
a dans trois positions d'équilibre stable. Une première position d'équilibre stable
est la position centrale représentée sur les figures 2 et 3.
a, pour lesquelles le levier 5
a s'étend dans la direction de fermeture D. Les deux autres positions d'équilibre
stable sont les deux positions latérales représentées sur les figures 3.
c et 3.
e, pour lesquelles le levier 5
a s'écarte de la direction de fermeture D.
[0047] Compte tenu de l'agencement qui a été décrit, il est clair que chaque ergot périphérique
70 peut entraîner l'extrémité du levier 5
a lorsque le mouvement de rotation du disque 7 amène cet ergot au voisinage de l'extrémité
du levier 5
a. Cet entraînement se produit pour une plage de positions du levier 5
a définie par l'intersection des deux cercles, non représentés, décrits par l'extrémité
du levier 5
a et l'extrémité de l'ergot 70, respectivement, centrés sur l'axe 31 et l'axe 32, respectivement.
Plus précisément la plage de positions du levier 5
a pour laquelle il y a entraînement correspond à la partie du cercle décrite par
l'extrémité du levier 5
a qui se trouve intérieure au cercle décrit par l'extrémité de l'ergot 70.
[0048] Les rayons de chacun de ces cercles, la distance de leurs centres et le profil des
gorges 61
a, 62
a et 63
a sont déterminés pour que la plage d'entraînement, telle qu'elle a été définie, soit
sensiblement centrée sur la position centrale d'équilibre stable de la figure 3.
a et s'étende au delà de chacune des positions latérales d'équilibre stable des figures
3.
c et 3.
e, respectivement.
[0049] Le dispositif de coupure qui vient d'être décrit fonctionne comme suit.
[0050] On suppose, par exemple, que la répartition des bosses à la périphérie des cames
20
a, 20
b,..., 20
i,..., 20
n correspond à 6 programmes de lavages distincts, chaque programme, exécutable en faisant
tourner le bloc 2 dans le sens trigonométrique T, occupant un secteur angulaire de
60° du bloc 2. On suppose également que les six programmes de lavage sont numérotés
de 1 à 6, que les secteurs correspondants du bloc 2 sont disposés dans cet ordre
dans le sens I, inverse du sens trigonométrique 7, que le dernier programme qui a
été exécuté est le programme N° 1, et que, après son exécution, le bloc 2 et le disque
7 sont dans la position des figures 2 et 3.
a. On suppose enfin que l'on souhaite exécuter le programme N° 4.
[0051] Pour aller de la fin du programme N° 1 au début du programme N° 4, il est donc nécessaire
de déplacer le bloc 2 de 2 fois 60°, soit 120°, dans le sens trigonométrique T.
[0052] Le circuit électronique 40 va donc commander le moteur 41 pour que le bloc 2 se déplace
de 120° dans le sens T. Comme le disque 7 est entraîné par le moteur 41, puisqu' il
est solidaire de l'axe 32, le disque 7 va être entraîné dans le sens T, comme cela
est représenté sur la figure 3.
b. Il en résulte que l'ergot 70 situé à droite, sur la figure 3.
a, du levier 5
a, va entraîner l'extrémité de ce levier vers la gauche, sur les figures, ce qui aura
pour effet immédiat d'ouvrir l'interrupteur 25, en écartant le levier 5
a de la direction de fermeture D, coupant ainsi l'alimentation. Lorsque cet ergot 70
parvient à la limite de gauche, sur les figures, de la plage d'entraînement, il cesse
d'entraîner le levier 5
a, qui est rappelé dans la position d'équilibre stable de la figure 3.
c. Dans cette position, l'interrupteur 25 reste ouvert, et l'alimentation coupée. Tant
que le disque 7 tourne dans le sens T, chaque ergot 70 pousse, à son tour, le levier
5
a au delà de sa position latérale d'équilibre stable de la figure 3.
c, mais celui-ci retombe ensuite toujours dans cette position de la figure 3.
c, à la manière d'un cliquet sur une roue dentée.
[0053] Ainsi, ici, au début du déplacement de 120° du bloc 2 dans le sens T, le contact
25 est ouvert, et le levier 5
a passe de sa position centrale, de la figure 3.
a à sa position latérale de la figure 3.
c, et il y reste pendant toute la durée de ce déplacement.
[0054] Lorsque, à la fin de ce déplacement, le bloc 2 est parvenu sensiblement au début
du programme N° 4, il est nécessaire d'autoriser l'alimentation, et de fermer l'interrupteur
25. Ceci est obtenu par le circuit électronique 40, qui entraîne alors le disque 7,
et ici le bloc 2, dans le sens I, pour un déplacement de faible amplitude, suffisant
pour que l'ergot 70, qui se trouvait immédiatement à gauche, sur les figures, de
l'extrémité du levier 5
a, après le déplacement de 120° dans le sens T, entraîne le levier 5
a de la position latérale de la figure 3.
c à sa position centrale de la figure 3.
a. L'alimentation se trouve alors rétablie.
[0055] Il est à noter que c'est parce que la plage d'entraînement du levier 5
a s'étend au delà des positions latérales d'équilibre stable, et ici de la position
de la figure 3.
c, qu'un déplacement dans le sens I permet de faire basculer le levier 5
a pour rétablir l'alimentation.
[0056] Naturellement, dans le cas actuellement décrit, où le bloc 2 et le disque 7 sont
solidaires, il est nécessaire de tenir compte du déplacement dans le sens I nécessaire
au rétablissement de l'alimentation pour déterminer la position du bloc 2 lors de
la fin du déplacement dans le sens T. En d'autres termes, il faut déplacer le bloc
2, dans le sens T, jusqu 'à une position située un peu au delà de la position de départ
du programme N° 4, pour se trouver exactement dans la position de départ après le
rétablissement de l'alimentation. Toutefois, il est aussi possible de prévoir que
le bloc 2 est entraîné non pas directement par le moteur 41, mais par l'intermédiaire
du disque 7 entraîné, lui, directement par le moteur 41, le bloc 2 étant couplé mécaniquement
au disque 7 avec un jeu. Ceci permet ainsi le retour du disque 7 sur lui-même pour
rétablir l'alimentation sans que le bloc 2 ne se trouve entraîné.
[0057] On notera que si, au lieu du programme N° 4, c'est le programme N° 6 qui doit être
exécuté, il est possible de procéder comme cela vient d'être décrit, en entraînant
le bloc 2 et le disque 7 pour un déplacement, dans le sens T de 4 fois 60°, soit 240°.
Toutefois, le dispositif de coupure de l'invention étant parfaitement symétrique,
il est plus avantageux de prévoir, afin de gagner du temps, un déplacement de 120°
dans le sens I. Dans ce cas, tout se déroule comme précédemment, mais, avec inversion
des sens. C'est ainsi que c'est l'ergot 70 à gauche, sur la figure 3.
a, qui entraîne le levier 5
a vers la droite des figures, comme le montre la figure 3.
d, la position latérale d'équilibre stable étant celle de la figure 3.
e.
[0058] Pendant le déroulement normal d'un programme, effectué ici en faisant tourner le
bloc 2 dans le sens T, lorsqu'un ergot périphérique 70 fait basculer le levier 5
a dans la position de la figure 3.
c, le moteur 41 fait revenir le disque 7 un peu en arrière pour ramener le levier 5
a en position centrale. Comme le déroulement du programme est assez lent, ceci ne pose
pas de problème particulier. Naturellement, le profil des cames du bloc 2 est adapté
en conséquence.
[0059] Il est clair que si les ergots 70 sont nombreux et très rapprochés à la périphérie
du disque 7, les déplacements de celui-ci pour couper ou rétablir l'alimentation,
par l'interrupteur 25, pourront être de faible amplitude. Toutefois la forme du levier
5
a doit alors être adaptée en conséquence, et, en particulier, la taille de ce dernier
est d'autant plus petite qu'il y a un grand nombre d'ergots 70. Comme le déplacement
du plot mobile de l'interrupteur 25 doit avoir une certaine amplitude, on comprend
qu'on ne peut augmenter indéfiniment le nombre des ergots 70. Il est évidemment à
la portée d'un homme du métier, de déterminer, dans une situation donnée, le nombre
et la répartition des ergots qui conduit à un fonctionnement satisfaisant.
[0060] Sur la figure 4, on a représenté le schéma électrique d'une autre machine à laver,
qui utilise une deuxième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention.
[0061] Sur le schéma électrique de la figure 4, on retrouve les organes 21
a, 21
b,..., 21
i,..., 21
n, les interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n, l'interrupteur 25, le circuit électronique 40 et le moteur 41 agencés comme sur
la figure 1.
[0062] Toutefois, pour la machine de la figure 4, on a fait apparaître séparément le moteur
11 d'entraînement du tambour dans lequel est disposé le linge.
[0063] Ce moteur 11 est ici un moteur de type universel, comprenant notamment deux bornes
110 et 111 d'accès au rotor, et deux bornes 112 et 113 d'accès à l'inducteur. La borne
P est reliée à un premier plot mobile d'un inverseur double 12, dont les quatre plots
fixes sont reliés deux à deux, et dont le deuxième plot mobile est relié à la borne
d'inducteur 112. La borne d'inducteur 113 est reliée à la borne N par l'intermédiaire,
ici, d'un triac 15. Chaque borne de rotor 110 et 111 est reliée respectivement à
une des paires de plots fixes reliés entre eux de l'inverseur double 12. Ainsi le
sens de branchement du rotor du moteur 11, relativement au sens de branchement de
son inducteur, est commandé par les plots mobiles de l'inverseur 12, afin de commander
le sens de rotation du moteur 11.
[0064] Le circuit électronique 40 commande le triac 15.
[0065] Les plots mobiles de l'inverseur 12 sont actionnées par des forces, schématisées
par les flèches F, exercées par des cames non représentées sur la figure 4, entraînées
par le moteur 41. Les forces F agissent contre des forces de rappel des plots mobiles
de l'inverseur 12, pour les écarter d'un des plots fixes et les mettre en contact
avec l'autre plot fixe correspondant.
[0066] La figure 5 montre une vue en perspective du programmateur correspondant, qui comprend
le circuit électronique 40, le moteur 41, l'interrupteur 25, l'inverseur double 25,
les interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n, et des cames 10
a, 10
b, 20
a, 20
b,..., 20
i,..., et 20
n.
[0067] Il apparaît, sur cette figure, que ces cames, circulaires, sont réparties en deux
blocs 1 et 2.
[0068] Le premier bloc 1 comprend ici les deux cames 10
a et 10
b qui actionnent respectivement chacun des contacts mobiles de l'inverseur 12.
[0069] Le deuxième bloc 2 comprend ici les cames 20
a, 20
b, ..., 20
i,..., 20
n qui actionnent respectivement les contacts mobiles des interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n.
[0070] A l'intérieur d'un bloc, les cames sont solidaires entre elles, et chacun des deux
blocs 1 et 2 est mobile en rotation autour d'un axe commun 32.
[0071] L'agencement des cames 20
a, 20
b,..., 20
i,..., 20
n et des leviers portant les plots mobiles des interrupteurs 22
a, 22
b,..., 22
i,..., 22
n est le même que celui qui a été décrit en référence à la figure 2.
[0072] De part et d'autre de chacun des plots mobiles de l'inverseur 12 sont disposés les
deux plots fixes correspondants. Comme le montre la figure 7, le profil de chacune
des cames 10
a et 10
b comprend respectivement des bosses 101
a et 101
b, et des creux 102
a et 102
b, séparés par des portions 100
a et 100
b de profil neutre.
[0073] Lorsque un des leviers supportant un des plots mobiles de l'inverseur 12 est sur
une portion 100 de profil neutre, le plot mobile correspondant est isolé. Lorsqu'il
est sur une bosse 101, le plot mobile touche le plot fixe le plus éloigné de l'axe
32, et lorsque le levier est sur un creux 102, le plot mobile touche le plot fixe
le plus proche de l'axe 32.
[0074] Il en résulte notamment, compte tenu de la fonction de l'inverseur double 12, que
le profil de la came 10
a comprend successivement un creux 102
a, faisant face à une bosse 101
b de la came 10
b, une bosse 101
a faisant face à un creux 102
b, une portion neutre 100
a, faisant face à une portion neutre 100
b, et ainsi de suite. Ainsi est assurée une inversion du sens du branchement du rotor
du moteur 11, ici avec un passage éventuel par une position neutre.
[0075] De plus, et ici, le profil des cames 10
a et 10
b du premier bloc 1 est périodique, c'est-à-dire que la structure précédente se répète
autour du bloc 1, avec une période P, comme le montre la figure 7. Ici, et par exemple,
la période P est égale à 1/11ème de tour.
[0076] Ici, le bloc 2 peut pivoter autour de l'axe 32, mais il n'en est pas solidaire. Par
contre le bloc 1 est solidaire de l'axe 32, entraîné en rotation sur lui-même par
le moteur 41, par l'intermédiaire du réducteur 42.
[0077] La came du bloc 1 la plus proche du bloc 2, ici la came 10
b, est pourvue d'un ergot 13 parallèle à l'axe de rotation 32 des blocs 1 et 2.
[0078] La came du bloc 2 la plus proche du bloc 1, ici la came 20
a, est pourvue en évidement 23 ayant ici sensiblement la forme d'un secteur circulaire
d'angle au centre A, comme le montre la fig. 6. L'angle A est ici choisi supérieur
à la période P.
[0079] L'ergot 13 pénètre dans l'évidement 23, de sorte que les blocs 1 et 2 se trouvent
mécaniquement couplés, un jeu d'amplitude A étant ménagé dans un sens ou dans l'autre.
[0080] Sur l'axe 32 sont également montés un disque 7, d'axe 32 et pourvu d'ergots périphériques
70, et une came 9, solidaire en rotation du disque 7 et pourvu de bosses 90. Le disque
7 et la came 9 sont solidaires de l'axe 32.
[0081] Le disque 7 coopère avec un levier 5
b, et la came 9 avec un levier suiveur 8
b. Ces quatre éléments forment la partie essentielle de la deuxième forme du dispositif
de coupure de l'invention actuellement décrit.
[0082] Toutefois, avant d'aborder la description de la structure et du fonctionnement de
ce dispositif de coupure, il est bon de préciser le fonctionnement du programmateur
de la figure 5, indpendamment du dispositif de coupure, et en faisant donc, pour l'instant,
abstraction de celui-ci.
[0083] On suppose par exemple que l'on veut exécuter un programme de lavage très simple,
qui comprend le remplissage en eau de la machine, le chauffage de l'eau, et la vidange
de la machine, ces trois phases étant accompagnées de mouvements de rotation dans
un sens, et dans l'autre, du tambour de la machine.
[0084] Le circuit électronique 40 commande d'abord le triac 15 de façon à ce que celui-ci
reste ouvert. Le moteur 11 est donc à l'arrêt.
[0085] Le circuit électronique 40 commande alors le moteur 41 de façon à ce que le bloc
1 se trouve entraîné dans le sens trigonométrique T, par exemple. Si l'ergot 13 est
par exemple dans la position de la figure 6, c'est-à-dire au milieu de l'évidement
23, avant mise en marche, le bloc 2 reste d'abord immobile puis, lorsque le bloc 1
s'est déplacé d'un angle A/2, le bloc 2 se trouve entraîné par le bloc 1. Le circuit
40 commande le moteur 41 pour entraîner ainsi le bloc 2 jusqu'à ce que la bosse de
la came 20
a actionne l'interrupteur 22
a pour commander l'électrovanne 21
a d'admission d'eau. Naturellement, le circuit 40 est pourvu d'une mémoire dans laquelle
sont stockées les positions des creux et des bosses de toutes les cames. De plus,
il calcule à tout moment les positions des blocs 1 et 2 à partir des déplacements
qu'il commande par l'intermédiaire du moteur 41 et de leurs positions initiales, qui
ont été soit mémorisées lors de l'arrêt précédent, soit déterminées à la suite d'une
procédure d'initialisation. Une telle procédure d'initialisation comprend par exemple,
un entraînement dans un sens déterminé jusqu 'à détection de positions particulières
par des dispositifs de type connu, et non représentés dans un souci de simplicité.
[0086] Dès que l'admission d'eau à commencé, le circuit 40 commande l'inversion du sens
de rotation du moteur 41, afin que le bloc 1 se déplace dans le sens I, inverse du
sens trigonométrique T, d'un angle inférieur ou égal à A, de façon à ne pas modifier
la position du bloc 2.
[0087] Il est évident que, en restant à l'intérieur du débattement permis par le jeu d'amplitude
A, les cames 10
a et 10
b du bloc 1 peuvent commander l'alimentation du rotor du moteur 11 dans un sens ou
dans l'autre, ou couper cette alimentation en restant sur les profils neutres 100
a et 100
b. Ceci est rendu possible ici du fait que la période P du profil des cames du bloc
1 est inférieure ou égale à l'amplitude A du jeu. Le circuit 40 peut donc, en commandant
d'une part le triac 15 pour régler la vitesse du moteur 11, et d'autre part des mouvements
de va et vient du moteur 41, commander la rotation dans un sens, puis dans l'autre,
du tambour entraîné par le moteur 11. Naturellement, la durée de la rotation dans
un sens, celle de la rotation dans l'autre sens, et celle du palier qui les sépare
au cours duquel le tambour reste immobile sont variables par simple commande électronique
en jouant sur le sens et la durée de chaque mise en rotation du moteur 41, et sur
la commande du triac 15.
[0088] Dès que la cuve est remplie, le circuit électronique 40 en est averti par exemple
par un détecteur de niveau non représenté car connu. Il peut commander le triac 15
pour arrêter le moteur 11, et déplacer le bloc 1 d'abord, puis le bloc 2, toujours
dans le sens T, par exemple, pour amener celui-ci dans une position où la came 20
a est neutre et où la came 20
b actionne l'interrupteur 22
b. L'admission d'eau est donc arrêtée, et le chauffage de l'eau, par la résistance
21
a, a lieu.
[0089] Le triac 15 est alors commandé et le bloc 1 est entraîné dans le sens I sur un angle
inférieur à A, puis dans le sens T, et ainsi de suite, de façon à commander les mouvements
de va et vient du tambour. Naturellement, si il est jugé souhaitable d'avoir, pendant
le chauffage, des mouvements de va et vient de durées différentes, par exemple, de
ce qu'ils étaient au cours du remplissage, ceci est tout à fait possible et le circuit
40 est programmé en conséquence.
[0090] Le programme de lavage peut ainsi se dérouler jusqu'à la fin avec une grande souplesse
dans la commande des mouvements d'inversion du sens de rotation du tambour.
[0091] Naturellement, si les bosses 101 et les creux 102 sont beaucoup plus nombreux et
rapprochés que cela n'a été représenté sur les figures, il est possible d'utiliser
aussi le programmateur de l'invention comme le programmateur monobloc conventionnel
de la figure 2, par exemple, en commandant le moteur 41 pour qu'il tourne à vitesse
constante, assez faible, et toujours dans le même sens. Comme cela est connu et évident,
la durée de chacune des étapes du programme est alors liée à la longueur de chaque
creux ou bosse et à la vitesse du moteur 41.
[0092] Le bloc 2 peut, comme dans le programmateur de la figure 2, être divisé en une pluralité
de secteurs angulaires correspondant chacun à un programme différent, le choix d'un
de ces programmes étant fait en déplaçant le bloc 2 pour amener le début du secteur
correspondant en face de la ligne de contacts entre les cames et les leviers, et
le déroulement de ce programme étant obtenu en faisant ensuite balayer ce secteur
par le bloc 2. Dans un tel cas, c'est le bloc 2 qui mémorise, au moins en partie,
les programmes de lavage.
[0093] Toutefois le bloc 2 peut également, et comme cela a été représenté sur la figure
5, être tel que chaque came ne comprend qu'une seule bosse, réparties pour que le
bloc 2 comporte une pluralité de secteurs, à l'intérieur de chacun desquels un seul
organe 21
a, 21
b,..., 21
i,..., 21
n se trouve alimenté, en principe. Naturellement, si l'on prévoit qu'il sera parfois
nécessaire d'alimenter en même temps deux ou plusieurs organes 21
a, 21
b,..., 21
i,..., 21
n, les secteurs correspondants seront prévus. Dans ce cas, la structure mécanique du
bloc 2 est plus simple, et les programmes sont mémorisés dans le circuit électronique
40. Celui-ci commande le bloc 2 non plus pour avancer d'un pas de programme à chaque
fois, sans se préoccuper de l'organe qui va être ainsi mis en marche, mais pour aller
mettre en marche un organe déterminé, à commander au cours de ce pas de programme.
[0094] On notera qu'il n'est pas nécessaire, alors, que le bloc 2 soit commandé toujours
dans le même sens, et que l'on peut choisir le sens de déplacement du bloc 2 qui minimise
la durée de chacun des déplacements à effectuer.
[0095] Dans un cas comme dans l'autre, lorsque le bloc 2 se trouve entraîné assez rapidement
pour aller vers le début d'un programme déterminé, s'il est du type "à mémoire",
où pour aller commander un organe déterminé, s'il est du type "sans mémoire", il passe
par un certain nombre de positions intermédiaires, ce qui aurait pour effet d'alimenter
intempestivement certains organes, en l'absence du dispositif de coupure de l'invention.
[0096] Celui-ci comprend donc principalement, ici, le disque 7, la came 9, le levier 5
b et le levier suiveur 8
b dont il a déjà été question.
[0097] Le levier 5
b est monté pivotant autour d'un axe 31, sensiblement parallèle à l'axe 32, pour que
son extrémité se trouve entraîné, sur une certaine plage, par chacun des ergots périphériques
70, lorsque le disque 7 est entraîné en rotation par le moteur 41. Dans la position
représentée sur la figure 5, le levier s'étend dans la direction D qui a déjà été
définie en référence à la figure 2, et qui est celle d'un rayon du disque 7.
[0098] Le levier 5
b est représenté sur la figure 8.
a dans la même position que sur la figure 5.
[0099] La came 9 coopère avec le levier suiveur 8
b, ici rappelé par un ressort contre la came 9, qui se trouve repoussé, c'est-à-dire
écarté de l'axe 32 par les bosses 90. Le levier suiveur 8
b, lorsqu' il se trouve ainsi écarté, repousse une lame souple portant le plot mobile
du contact 25 de façon à ce que le contact 25 soit ouvert lorsque le levier suiveur
8
b coopère avec une bosse 90, et fermé lorsque le levier suiveur 8
b coopère avec une portion de profil neutre de la came 9.
[0100] Comme le montre la figure 8
a, le levier 5
b est terminé, du côté opposé à son extrémité qui coopère avec les ergots 70, par
un bord 51
b, ici perpendiculaire à son axe, axe confondu avec la direction D sur la figure 8.
a. Une lame élastique 60
b est encastrée pour s'étendre perpendiculairement à la direction D, et reposer sur
le bord 51
b.
[0101] Comme le montrent les figures 8.
b et 8.
f, la lame élastique 60
b et le bord 51
b rappellent le levier 5
b dans la position centrale de la figure 8.
a, lorsque le levier 5
b est écarté de cette position centrale. La position centrale de la figure 8.
a est donc une position d'équilibre stable.
[0102] Le levier suiveur 8
b comporte un ergot 80
b, ici parallèle à l'axe 31, qui se déplace sensiblement selon la direction D lorsque
le levier suiveur 8
b pivote autour de son axe. L'ergot 80
b est engagé dans un évidement 52
b pratiqué dans le levier 5
b. L'évidement 52
b est sensiblement en forme de T, et il est disposé, pour que, dans la position représentée
sur la figure 8.
a, l'ergot 80
b se trouve disposé au pied de la portion 62
b de l'évidement 52
b qui correspond à la barre verticale du T, portion 62
b dirigée selon la direction D. La barre horizontale du T est ici, en fait, en forme
d'arc de cercle centré sur l'axe 31, de façon à permettre le pivotement du levier
5
b lorsque l'ergot 80
b est amené au niveau de la barre horizontale du T, le levier suiveur 8
b ayant été repoussé de sa position de la figure 8.
a.
[0103] Aux points de raccordement entre la barre verticale et la barre horizontale du T
de l'évidement 52
b sont prévus deux butées 61
b et 63
b dont le rôle sera mieux compris dans la suite.
[0104] Ici, la répartition des ergots 70 et des bosses 90 est périodique, et de même période
P que celle des cames 10
a et 10
b, c'est-à-dire 1/11ème de tour. Comme cela a déjà été indiqué, la came 9 est solidaire
du disque 7. Le profil des bosses 90 est agencé comme cela est maintenant décrit.
Lorsque le levier 5
b se trouve à égale distance de deux ergots 70, comme par exemple sur la figure 8.
a, le levier suiveur 8
b se trouve à égale distance de deux bosses 90, dans sa position où le contact 25 est
fermé. Une rampe 91 est prévue pour écarter le levier 8
b, ouvrir l'interrupteur 25 et placer l'ergot 80
b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52
b, juste avant que, sous l'effet d'un déplacement du disque 7 dans le sens trigonométrique
T, l'ergot 70 à droite sur la figure 8.
a ne vienne en contact avec l'extrémité du levier 5
b pour l'entraîner. De même, une rampe 92 est prévue pour écarter le levier 8
b, ouvrir l'interrupteur 25 et placer l'ergot 80
b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52
b, juste avant que, sous l'effet d'un déplacement du disque 7 dans le sens inverse
I, l'ergot 70 à gauche sur la figure 8.
a ne vienne en contact avec l'extrémité du levier 5
b pour l'entraîner. Ainsi, chaque bosse 90 apparaît associée à un ergot périphérique
70, et disposée pour ouvrir le contact 25 lors de l'entraînement du levier 5
b par cet ergot périphérique 70 associé.
[0105] Il apparaît donc que le levier 5
b coopère, par l'intermédiaire du levier suiveur 8
b, avec le contact 25 pour n'en autoriser la fermeture que lorsqu'il s'étend dans la
direction D, comme cela est le cas sur la figure 8.
a. En effet, pour que le contact 25 soit fermé, il faut que le levier 8
b soit dans la position la plus proche que l'axe 32, ce qui n'est possible que si l'ergot
80
b est engagé dans la barre verticale 62
b du T de l'évidement 52
b. Or ceci n'est possible que si le levier 5
b est dirigé suivant la direction D, puisque le seul mouvement permis de l'ergot
80
b, solidaire du levier suiveur 8
b, est sensiblement dirigé selon la direction D. La direction D est donc, comme précédemment,
la direction de fermeture.
[0106] Comme cela apparaît sur les figures 8.
c et 8.
g, lorsque, le levier suiveur 8
b ayant été écarté pour que l'ergot 80
b se trouve au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52
b, le levier 5
b se trouve basculé, d'un côté ou de l'autre de sa position centrale, puis abandonné
dans cet état, il reste dans une position latérale d'équilibre stable, du fait que
la lame élastique 60
b le rappelle vers sa position centrale, en exerçant toutefois une force insuffisante
pour que l'ergot 80
b puisse franchir la butée 61
b, ou la butée 63
b. Sur la figure 8.
c, le levier 5
b a été basculé vers la gauche, il est rappelé vers sa position centrale par la lame
élastique 60
b, mais l'ergot 80
b coopère avec la butée 61
b pour empêcher le retour vers cette position centrale d'équilibre stable, sous la
seule forme de la lame élastique 60
b. Sur la figure 8.
c, le levier 5
b est donc dans une première position latérale d'équilibre stable. Sur la figure 8.
g, le levier 5
b a été basculé vers la droite, et c'est la butée 63
b qui empêche le retour à la position centrale, donnant ainsi naissance à une deuxième
position latérale d'équilibre stable.
[0107] Naturellement, et comme pour le dispositif de la figure 2, la plage d'entraînement
du levier 5
b par les ergots 70 est sensiblement centrée sur la position centrale de la figure
8.
a et s'étend au delà des positions latérales des figures 8.
c et 8.
g.
[0108] Le fonctionnement du dispositif est maintenant décrit.
[0109] On suppose que, pour déplacer le bloc 2 dans le sens trigonométrique T, par exemple,
le moteur 41 entraîne l'ensemble formé par le disque 7, la came 9 et le bloc 1, dans
le sens trigonométrique T, à partir de la position de la figure 8.
a.
[0110] Il se produit d'abord, de façon non représentée, la coopération de la rampe 91 avec
le levier suiveur 8
b pour ouvrir le contact 25, et amener ainsi l'ergot 80
b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52
b.
[0111] Ensuite, comme le montre la figure 8.
b, l'ergot 70 qui était situé à droite du levier 5
b sur la figure 8.
a entraîne ce dernier, vers la gauche des figures, jusqu 'à l'extrémité de la plage
d'entraînement.
[0112] Ensuite, comme le montre la figure 8.
c, le levier 5
b retombe dans sa position latérale d'équilibre stable, puis comme précédemment le
levier 5
a, fonctionne ensuite à la manière d'un cliquet lors du passage des divers ergots 70
qui défilent dans le sens T au cours du déplacement. Pendant ce temps, la fermeture
du contact 25 est donc interdite.
[0113] Lorsque le déplacement dans le sens T est terminé, le moteur 41 va commander un déplacement
de faible amplitude dans le sens I, comme le montre la figure 8.
d pour que l'ergot 80
b franchisse la butée 61
b, laissant ainsi passer le levier 5
b dans sa position centrale, et autoriser ainsi la fermeture du contact 25.
[0114] On note que, à cause du profil de la bosse 9, le levier 8
b ne bascule pas alors, de lui-même, dans la position où il ferme le contact 25. Pour
obtenir effectivement la fermeture du contact 25, il est nécessaire que, à partir
de la position de la figure 8.
d, le moteur 41 commande un petit déplacement dans le sens trigonométrique T, déplacement
après lequel le dispositif se trouve dans une position analogue à celle de la figure
8.
a.
[0115] La caractéristique précédente, selon laquelle il est nécessaire que le disque 7 effectue
un mouvement de va et vient de faible amplitude pour rétablir l'alimentation, permet
ainsi de changer, si nécessaire, le sens des déplacements de grande amplitude, sans
nécessairement rétablir l'alimentation, ce qui, dans certaines applications, est
utile.
[0116] En effet, si le disque 7, à partir de la position de la figure 8.
d, continue à se déplacer dans le sens I, le dispositif passe directement dans la position
de la figure 8.
f, puis dans celle de la figure 8.
g.
[0117] Les positions des figures 8.
e, 8.
f, 8.
g et 8.
h correspondent respectivement à celles des figures 8.
a, 8.
b, 8.
c, et 8.
d, mais pour des déplacements en sens inverse, compte tenu de la symétrie du dispositif,
eu égard au sens de rotation.
[0118] Naturellement, on comprend que cette deuxième forme de réalisation du dispositif
de l'invention, associé au programmateur à deux blocs de cames, couplés avec un jeu
A, représenté sur la figure 5, offre un grand nombre de possibilités d'utilisation,
selon l'amplitude du jeu A, le profil des cames 10
a et 10
b, et la répartition des ergots 70 et des bosses 90.
[0119] Ainsi, et à titre d'exemple, un mode particulier d'utilisation est maintenant décrit.
On rappelle que la période P est ici de 1/11ème de tour pour le profil des cames 10
a, 10
b, et 9, et pour la répartition des ergots 70.
[0120] On divise le bloc 2 en 44 secteurs égaux, donc de 8° environ chacun, de façon à ce
que chaque période P comprenne 4 secteurs.
[0121] On quantifie les déplacements de l'ensemble comprenant le disque 7, la came 9 et
le bloc 1, appelé dans la suite ensemble 7+9+1, en pas ayant chacun une amplitude
égale à un secteur. Ainsi l'ensemble 7+9+1 peut prendre 44 positions distinctes.
[0122] On adopte une amplitude A, pour le jeu entre les blocs 1 et 2, égale à 6 secteurs.
[0123] Enfin, on cale le bloc 1 par rapport à la came 9 et au disque 7 de telle sorte que
l'inverseur 12 soit actionné pour que le moteur 11 d'entraînement du tambour tourne
dans le sens S1 lorsque, comme cela est représenté sur la figure 8.
a, la direction D passe par le milieu d'une période P séparant les flancs gauches,
sur les figures 8, des ergots 70, et pour que l'inverseur 12 soit actionné pour que
le moteur 11 tourne dans l'autre sens S2 lorsque le disque 7 est déplacé, depuis
la position de la figure 8.
a, d'un secteur dans le sens T. Les points d'intersection de la direction D et du
disque 7 sont repérés S1 et S2, sur la figure 8.
a, pour les deux positions qui viennent d'être respectivement définies.
[0124] Il est supposé maintenant que, afin d'entraîner le bloc 2 jusqu'à une position déterminée,
le moteur 41 vient d'entraîner l'ensemble 7+9+1 dans le sens inverse I. Il est supposé
de plus que, au moment où le bloc 2 atteint cette position déterminée, l'ensemble
7+9+1 qui, dans le cas général peut se trouver dans l'une quelconque de ses 44 positions
possibles, se trouve ici dans une des 11 positions où, compte tenu de la périodicité
de bloc 1, le tambour est entraîné dans le sens S1.
[0125] Compte tenu du jeu A, il est possible de déplacer l'ensemble 7+9+1 sur les 6 secteurs
qu'il vient de parcourir dans le sens inverse I, donc dans 7 positions distinctes,
sans déplacer le bloc 2. Or, comme cela va être exposé maintenant, de nombreuses possibilités
sont offertes à l'intérieur du débattement ainsi permis pour l'ensemble 7+9+1.
[0126] Ainsi, après le déplacement dans le sens I, et comme cela a déjà été expliqué, le
contact 25 est ouvert, et le levier 5
b se trouve basculé vers la droite des figures 8.
[0127] L'ensemble 7+9+1 est tout d'abord entraîné sur 4 secteurs dans le sens trigonométrique
T. Compte tenu de la périodicité, la position ainsi atteinte est encore une position
où le tambour tourne dans le sens S1. De plus, le contact 25 est toujours ouvert,
le levier 5
b étant cette fois basculé vers la gauche des figures 8. L'ergot 13 se trouve alors
dans une position, dans l'évidement 23, qui permet les mouvements dans les deux sens
du bloc 7+9+1.
[0128] A ce moment, et si cela est souhaitable, un mouvement du tambour dans le sens S2
peut être commandé, par déplacement de l'ensemble 7+9+1 d'un secteur dans le sens
1, puis à nouveau un mouvement du tambour dans le sens S1 par déplacement de l'ensemble
7+9+1 d'un secteur dans le sens T, et ainsi de suite. Le tambour est donc animé d'un
mouvement de rotation alternatif, le contact 25 étant toujours ouvert.
[0129] S'il est souhaitable, par exemple pour chauffer l'eau, que l'alimentation en énergie
électrique des organes tels que 20
i se trouve rétablie, étant entendu que le bloc 2 est dans une position où l'interrupteur
22
b alimentant la résistance 21
b est fermé, l'ensemble 7+9+1 est déplacé, à partir de sa position commandant une rotation
du tambour dans le sens S1, d'un secteur dans le sens I. Ceci amène le point marqué
F′, sur la figure 8.
a, en coïncidence avec la direction D, ce qui a pour effet de faire basculer le levier
5
b en position centrale. Le dispositif est dans une situation analogue à celle de la
figure 8.
d. L'ensemble 7+9+1 est alors déplacé d'un secteur dans le sens T, pour revenir vers
la position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, position pour laquelle
le levier suiveur 8
b retombe entre deux bosses 9, ce qui ferme le contact 25, et amène le dispositif dans
la situation de la figure 8.
a.
[0130] Là encore, un mouvement de rotation alternatif du tambour est possible, le contact
25 restant alors fermé, par mouvement de va et vient de l'ensemble 7+9+1.
[0131] Si, après un certain temps, et par exemple parce que l'eau a atteint la température
souhaitée, il est souhaitable d'arrêter le chauffage, ceci peut être fait sans toucher
au bloc 2, en ouvrant le contact 25. A cet effet, l'ensemble 7+9+1 est alors déplacé,
à partir de sa position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, de deux
secteurs dans le sens I. Ceci amène le point marqué O, sur la figure 8.
a, en coïncidence avec la direction D, ce qui a pour effet de repousser le levier
suiveur 8
b pour ouvrir le contact 25, et de faire basculer, vers la droite des figures 8, le
levier 5
b.
[0132] Là encore, un mouvement de rotation alternatif du tambour est possible, le contact
25 restant alors ouvert, par retour de l'ensemble 7+9+1 à la position commandant une
rotation du tambour dans le sens S1, puis mouvement de va et vient. Lorsqu 'il redevient
nécessaire de fermer le contact 25, ceci est effectué en déplaçant l'ensemble 7+9+1,
à partir de sa position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, de deux
secteurs dans le sens T. Ceci amène le point marqué F, sur la figure 8.
a, en coïncidence avec la direction D, ce qui fait basculer le levier 5
b en position centrale, le dispositif se trouvant dans une position analogue à celle
de la figure 8.
h. Le retour de l'ensemble 7+9+1 vers sa position commandant une rotation du tambour
dans le sens S1, obtenu par un déplacement de deux secteurs dans le sens I, laisse
retomber le levier suiveur 8
b, ce qui ferme le contact 25, et amène le dispositif dans la situation de la figure
8.
a.
[0133] Ainsi, il apparaît que, dans le cas particulier précédent, où le déplacement de l'ensemble
7+9+1, destiné à amener le bloc 2 dans une position donnée, se termine sur une position
commandant la rotation du tambour dans le sens S1, il est possible de disposer, dans
les 7 positions alors accessibles sans déplacement du bloc 2, procurées par le jeu
A :
- une position, marquée S1 sur la figure 8.
a, commandant le mouvement du tambour dans le sens S1,
- une position, marquée S2 sur la figure 8.
a, commandant le mouvement du tambour dans le sens S2,
- une position, marquée F′ sur la figure 8.
a, telle que le premier aller jusqu'à cette position, suivi d'un retour, provoque la
fermeture du contact 25,
- une position, marquée O sur la figure 8.
a, telle que tout passage par cette position provoque l'ouverture du contact 25, et,
- une position, marquée F sur la figure 8.
a, telle que tout aller jusqu 'à cette position, suivi d'un retour, provoque la fermeture
du contact 25.
[0134] Il est facile de démontrer que, dans le cas général où le déplacement de l'ensemble
7+9+1, destiné à amener le bloc 2 dans une position donnée, se termine sur une position
qui n'est pas obligatoirement celle qui commande la rotation du tambour dans le sens
S1, on trouve toujours, parmi les 7 positions accessibles sans déplacement du bloc
2, les positions S1, S2, F′, O et F qui ont été précédemment définies.
[0135] A cet effet, il suffit d'étudier trois autres situations analogues à celle qui vient
d'être étudiée. En effet, compte tenu des 11 périodes de 4 secteurs de l'ensemble
7+9+1, l'étude de ses 44 positions possibles se ramène ici à l'étude de quatre situations
différentes seulement.
[0136] L'étude des trois autres situations, non rapportée ici dans un souci de simplicité,
mais à la portée de l'homme du métier, montre que, avec un jeu A égal à 6 secteurs,
il est toujours possible de trouver des positions S1, S2, F′, O et F parmi les 7
positions accessibles. On constate que l'agencement de ces positions est le suivant,
repéré dans le sens I sur le disque 7
- O, F′, S1, S2, F pour la situation étudiée,
- O, F′, S1, S2, F pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement
du bloc 2, dans le sens I, un secteur avant la position de la situation étudiée,
- F, S1, S2, F′, O pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement
du bloc 2, dans le sens I, deux secteurs avant la position de la situation étudiée,
et,
- F, S1, S2, F′, O pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement
du bloc 2, dans le sens I, trois secteurs avant la position de la situation étudiée.
[0137] Naturellement, si le déplacement d'entraînement du bloc 2 a lieu dans le sens T,
la répartition des positions F′, O et F est inversée par rapport aux situations précédentes.
[0138] On constate donc que les possibilités du dispositif de coupure de l'invention sont
nombreuses. En pratique, le circuit électronique 40, à partir de la connaissance de
la position initiale de l'ensemble 7+9+1, calcule à tout moment la position de l'ensemble
7+9+1 et du bloc 2, compte tenu des informations relatives à la structure du dispositif
qui sont stockées dans sa mémoire, et des déplacements qui ont été commandés à l'ensemble
7+9+1. Le circuit 40 calcule également les déplacements à commander à l'ensemble 7+9+1
pour positionner le bloc 2 dans une position donnée, pour obtenir, par l'intermédiaire
du dispositif de coupure, la coupure ou le rétablissement de l'alimentation, et par
l'intermédiaire du bloc 1, la commande du sens du moteur 11 d'entraînement du tambour.
[0139] Le circuit électronique 40 est, par exemple, un circuit à microprocesseur. La conception
d'un tel circuit, à partir de la description qui a été faite des fonctions qu'il doit
réaliser, est évidente pour un homme du métier.
[0140] En référence aux figures 9, est maintenant décrite une troisième forme de réalisation
du dispositif de coupure de l'invention, qui ne diffère de la deuxième forme de réalisation
que la forme des leviers mis en oeuvre.
[0141] Sur les figures 9, le levier suiveur 8
c est comparable au levier 8
b des figures 8, à ceci près que l'ergot 80
c qu'il comporte, et qui joue le même rôle que l'ergot 80
b des figures 8, est dirigé dans le plan contenant la came 9, au lieu d'être parallèle
à l'axe 31, comme l'était l'ergot 80
b.
[0142] Le levier 5
c, qui joue le même rôle que le levier 5
b des figures 8, est donc adapté en conséquence. Il comporte toujours un bord 51
c coopérant avec une lame élastique 60
c, qui sont comparables au bord s1
c coopérant avec une lame élastique 60
b, mais ne sont pas disposés ici, pour des raisons d'encombrement, perpendiculairement
à la direction de fermeture D. Le levier 5
c ne comporte plus, à proprement parler, d'évidement en forme de T, mais il est pourvu
d'une partie déportée 52
c pourvue d'un évidement 62
c destiné à recevoir l'ergot 80
c lorsque le levier 5
c s'étend dans la direction D.
[0143] La partie déportée 52
c comprend également deux butées 61
c et 63
c qui jouent le même rôle que les butées 61
b et 63
b, et qui coopèrent avec l'ergot 80
c pour empêcher le retour du levier 5
c vers sa position centrale d'équilibre stable, sous la seule force de la lame élastique
60
c, après que le levier suiveur 8
c a été soulevé par une bosse 90 de la came 9, et le levier 5
c basculé dans une position latérale.
[0144] Le fonctionnement du dispositif de coupure pourvu des leviers des figures 9 est le
même que celui qui a déjà été décrit. La position centrale d'équilibre stable de la
figure 9.
a correspond à celle de la figure 8.
a, tandis que les positions latérales d'équilibre stable des figures 9.
b et 9.
c correspondent à celles des figures 8.
g et 8.
c respectivement.
[0145] En référence aux figures 10 et 11 est maintenant décrite une quatrième forme de réalisation
du dispositif de coupure de l'invention qui diffère des deuxième et troisième formes
de réalisation par le fait que, si la coopération entre les deux leviers se fait par
un ergot coopérant avec des butées, l'ergot 80
d est ici solidaire du levier 5
d, qui joue le rôle du levier 5
b, tandis que les butées 61
d et 63
d sont solidaires du levier suiveur 8
d. De plus, le levier suiveur 8
d est prévu pour que se trouve mémorisé son écartement de l'axe 32 sous l'action des
bosses 90 de la came 9.
[0146] Sur les figures 10, le levier 5
d est comparable au levier 5
b, et comporte notamment un bord 51
d, analogue au bord 51
b, prévu pour coopérer avec une lame élastique 60
d, analogue à la lame élastique 60
b. Le levier 5
d comprend un ergot 80
d, qui s'étend parallèlement à l'axe 31. Le levier 5
d est monté pivotant avec un jeu autour de l'axe 31, de façon à pouvoir également pivoter
faiblement dans un plan contenant l'axe 31, la lame élastique 60
d ayant une certaine largeur, perpendiculairement au plan des figures, pour le rappeler
également dans le plan perpendiculaire à l'axe 31.
[0147] Le levier suiveur 8
d, qui joue le rôle du levier suiveur 8
b, est pourvu de deux évidements 62
d, et 65
d, représentés de façon agrandie sur la figure 11.
[0148] L'évidement 62
d est prévu pour recevoir l'ergot 80
d dans la position de la figure 10.
a, pour laquelle le levier 5
d s'étend dans la direction D, et le levier suiveur 8
d est dans sa position la plus proche de l'axe 32, pour laquelle l'interrupteur 25
est fermé.
[0149] L'évidement 62
d comprend une rampe 620, agencée pour repousser l'ergot 80
d hors de l'évidement 62
d lorsque le levier suiveur 8
d est repoussé par une bosse 9 pour ouvrir le contact 25. Ceci est possible du fait
que le levier 5
d dont l'ergot 80
d est solidaire peut pivoter faiblement dans un plan perpendiculaire à son axe 31.
Lorsque le levier suiveur 8
d est au sommet d'une bosse 9, l'ergot 80
d est totalement sorti de l'évidement 62
d et il s'engage alors dans l'évidement 65
d, dont la partie centrale est assez creuse pour que le levier 5
d reprenne sa position normale.
[0150] Le levier suiveur se trouve alors bloqué dans cette position, avec le bord de l'évidement
65
d contre lequel s'appuie l'ergot 80
d est abrupt. Ainsi, il y a mémorisation de l'écartement du levier suiveur 8
d, ce qui se traduit par le fait que, même si la bosse 90 est interrompue, le levier
suiveur 8
d reste en position écartée et le contact 25 ouvert. Cette situation est représentée
sur la figure 10.
b, pour laquelle le levier 5
d est en position centrale, et le levier suiveur 8
d en position écartée, malgré l'absence de bosse 90.
[0151] Pour que le levier suiveur 8
d puisse revenir en position non écartée, où le contact 25 est fermé, il est nécessaire
que soit effectué un mouvement de va et vient du levier 5
d qui, compte-tenu de la configuration particulière de l'évidement 65
d, va ramener l'ergot 80
d dans une position où il ne retiendra plus le levier suiveur 8
d.
[0152] A cet effet, l'évidement 65
d comprend, s'étendant de part et d'autre d'un fond 651, deux rampes latérales 652
et 653, conduisant à des paliers latéraux 654 et 655. Les paliers latéraux 654 et
655 débouchent sur la face extérieure du levier 8
d par deux rampes 61
d et 63
d, respectivement, assez abruptes pour former des butées.
[0153] Lorsque, comme cela est le cas sur la figure 10.
b , l'ergot 80
d coopère avec le fond 651, un entraînement du levier 5
d vers la gauche des figures 10, par exemple, sous l'action d'un ergot 70, a pour effet
de faire passer l'ergot 80
d sur le palier 654 par l'intermédiaire de la rampe 652. Alors, la rampe 61
d, formant butée, empêche le retour du levier 5
d vers sa position centrale sous la seule force de la lame élastique 60
d. Le levier 5
d est dans une position latérale d'équilibre stable.
[0154] Lorsque le levier 5
d est entraîné vers sa position centrale par un ergot 70, l'ergot 80
d franchit la rampe 61
d et se retrouve au niveau de la face extérieure du levier 8
d. Rien n'empêche alors celui-ci de se rapprocher de l'axe 32 pour que le contact 25
se ferme. L'ergot 80
d pénètre alors dans l'évidement 62
d et le dispositif se retrouve dans la position de la figure 10.
a.
[0155] L'utilisation de cette quatrième forme de réalisation du dispositif de coupure de
l'invention est la même que celle qui a été exposée pour la deuxième forme de réalisation,
notamment, aux quelques différences près, qui viennent d'être exposées.
[0156] Naturellement, la portée de la présente demande n'est pas limitée à la description
qui vient d'être faite.
[0157] Tout d'abord, il est possible d'intervertir les positions des ergots et des évidements
sur les leviers 5 et 8, et d'utiliser des évidements à rampe du type de ceux de la
figure 11 sur des dispositifs du type de ceux des figures 8 et 9.
[0158] De plus, il est à la portée de l'homme du métier d'utiliser la première forme de
réalisation qui a été décrite, avec un programmateur à deux blocs couplés avec jeu,
du type de celui décrit en référence à la figure 5.
[0159] Dans ce cas, le disque 7 peut être rendu solidaire soit du bloc 1, soit du bloc 2.
Par exemple, un disque 7, pourvu de 22 ergots 70 peut être rendu solidaire du bloc
2, avec un évidement de couplage 23 correspondant à deux secteurs, pour réaliser un
programmateur à 22 positions de réalisation et d'emploi particulièrement simples.
[0160] De même, le disque 7 des deuxième, troisième et quatrième formes de réalisation pourrait
être rendu solidaire du bloc 2 dans le programmateur à deux blocs couplés de la figure
5, ou dans le programmateur monobloc de la figure 2.
[0161] De même, dans le cas du programmateur de la figure 5, les cames du premier bloc 1
sont relatives à l'inversion du sens de rotation du moteur du tambour, tandis que
celle du deuxième bloc 2 sont relatives à la commande des autres organes de la machine.
Si une telle répartition est intéressante, comme on l'a vu, dans le cas d'une machine
à laver le linge, elle n'est, même dans ce cas, pas obligatoire et l'homme du métier
est à même de choisir la répartition qui est la plus intéressante, compte-tenu du
problème spécifique à résoudre.
[0162] Toujours dans le cas du programmateur de la figure 5, le fait que le profil des cames
du premier bloc soit périodique et de période inférieure à l'amplitude du jeu permet
de conserver toutes les possibilités de commande à l'aide du premier bloc 1, quelle
que soit la position du deuxième bloc 2. Ceci donne donc une grande souplesse dans
l'emploi du programmateur. Toutefois, il peut y avoir des situations où cette possibilité
n'est pas indispensable, et ou l'on peut bénéficier de l'adaptabilité d'un tel programmateur
dans la mesure où celui-ci permet, dans certaines positions du deuxième bloc 2, certaines
possibilités de commande à l'aide du premier bloc 1. Or un tel avantage peut être
obtenu dès lors qu'un certain jeu est ménagé par les moyens de couplage entre le premier
et le deuxième bloc, ceux-ci pouvant prendre toute forme adéquate, et notamment celle
d'un ergot solidaire du deuxième bloc 2 et d'un évidement solidaire du premier bloc
1.
[0163] Il est également possible de prévoir, sur le moteur universel 11, un inducteur à
prise intermédiaire, pour n'utiliser qu'une partie de cet inducteur lorsqu'on a besoin
que le moteur 11 tourne à vitesse très élevée. Dans ce cas, un inverseur simple, actionné
par une came du bloc 2, commande le branchement de la totalité ou d'une partie seulement
de l'inducteur.
[0164] Enfin, le dispositif de coupure n'est pas limité à une utilisation avec un programmateur
de commande d'une pluralité d'organes réunis au sein d'un même appareil, et peut être
utilisé dans le cas d'un système industriel comprenant une pluralité d'organes disséminés.