(19)
(11) EP 0 373 071 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
13.06.1990  Bulletin  1990/24

(21) Numéro de dépôt: 89403395.0

(22) Date de dépôt:  07.12.1989
(51) Int. Cl.5H01H 43/10
(84) Etats contractants désignés:
DE ES FR GB IT NL

(30) Priorité: 08.12.1988 FR 8816132

(71) Demandeur: CROUZET Electroménager
F-26000 Valence (FR)

(72) Inventeurs:
  • Purson, Hervé
    F-26300 Bourg de Péage (FR)
  • Girardin, Denis
    F-26300 Bourg de Péage (FR)

(74) Mandataire: Bloch, Gérard et al
2, square de l'Avenue du Bois
75116 Paris
75116 Paris (FR)


(56) Documents cités: : 
   
       


    (54) Dispositif pour couper l'alimentation en énergie électrique d'une pluralité d'organes, lors de certains déplacements de leurs cames de programmation


    (57) Un premier levier (5b) coopère avec un deuxième levier (8b) pour n'autoriser la fermeture d'un contact (25) d'alimentation que lorsque le premier levier (5b) s'étend dans une direction (D) de fermeture. Des moyens (non re­présentés) rappellent le premier levier (5b) dans trois positions d'équilibre stable, une centrale, et deux laté­rales. Un disque (7) entraîné par les moyens d'entraînement des cames (1, 2) de programmation, comprend des ergots (70) d'entraînement du premier levier (5b) pour l'entraî­ner vers ses positions latérales. Une came (9) est pour­vue de bosses pour repousser le deuxième levier (8b) et ouvrir le contact (25) juste avant l'entraînement du premier levier (5b) qui interdit ensuite, pendant le dépla­cement des cames (1, 2) de programmation, la fermeture du contact (25). En fin de déplacement, un bref retour en sens inverse du disque (7) fait basculer le premier levier (5b) en position centrale, pour autoriser la fermeture du contact (25).
    L'invention s'applique notamment dans le domaine électroménager.




    Description


    [0001] La présente invention a pour objet un dispositif pour couper l'alimentation en énergie électrique d'une pluralité d'organes d'un appareil, ou d'un système, pen­dant certains déplacements, sous l'action de moyens d'en­traînement, d'un bloc de cames de programmation desdits organes.

    [0002] Un tel dispositif est utilisé en particulier dans le domaine électroménager, pour des appareils comme les machines à laver le linge ou la vaisselle, par exemple.

    [0003] Il permet d'éviter la mise sous tension, pour une durée brève et intempestive, des différents organes pen­dant le déplacement du bloc de cames destiné à amener celui-ci dans une certaine position, par exemple la posi­tion de départ d'un programme de lavage déterminé. Ces mises sous tension brèves et intempestives sont en effet à l'origine de bruits désagréables, de parasites radio­électriques, d'une usure prématurée des contacts et, par­fois, de la commande d'une fonction non souhaitée comme l'introduction d'agents de lavage.

    [0004] On connait déjà un dispositif du type défini ci-­dessus, décrit dans le brevet français 2 519 660. Ce dis­positif utilise un relais monté en série avec un moteur d'avance rapide du bloc de cames. Un tel agencement permet d'utiliser un relais d'un prix de revient plus faible que les dispositifs connus avant lui. Toutefois, ce dispositif connu souffre notamment des inconvénients suivants.

    [0005] Tout d'abord, il nécessite l'emploi d'un relais dont le prix de revient et la fiabilité sont moins avantageux que ceux d'un contact actionnés mécaniquement, par exemple. Ensuite, il nécessite l'emploi d'un moteur d'avance rapide distinct du moteur d'avance normale. Or, dans certains programmateurs, c'est le même moteur qui entraîne le bloc de cames en déplacement rapide, et en déplace­ment normal. De plus, dans un programmateur comprenant un moteur d'avance rapide, il est parfois souhaitable de couper l'alimentation des organes pendant un déplacement normal. Naturellement, dans ces deux derniers cas, il est possible de commander le relais par un circuit de commande approprié, mais il en résulte alors une augmentation de la complexité et du coût du dispositif.

    [0006] La présente invention vise à pallier ces inconvé­nients.

    [0007] A cet effet, elle a pour objet un dispositif du type défini ci-dessus, caractérisé par le fait qu'il comprend :
    - un premier levier pivotant autour d'un premier axe et coopérant avec un contact d'alimentation de ladite pluralité d'organes pour n'en autoriser la fermeture que lorsque ledit premier levier s'étend dans une di­rection de fermeture,
    - des moyens de rappel dudit premier levier dans trois positions d'équilibre stable, une position centrale dans laquelle ledit premier levier s'étend dans ladite direction de fermeture, et deux positions latérales dans lesquelles il s'écarte de ladite direction de fer­meture,
    - un disque, entraîné en rotation par lesdits moyens d'entraînement, et pourvu d'une pluralité d'ergots pé­riphériques d'entraînement de l'extrémité dudit premier levier sur une plage de positions de celui-ci sensible­ment centrée sur ladite position centrale, et s'étendant au delà de chacune desdites positions latérales, et,
    - une pluralité de moyens d'ouverture dudit contact, cha­cun desdits moyens d'ouverture étant associé à un desdits ergots périphériques, et agencé pour ouvrir ledit contact lors de l'entraînement dudit premier levier par l'ergot périphérique associé, lesdits moyens d'entraînement étant agencés pour, après avoir entraîné en déplacement, dans un sens, ledit bloc et ledit disque, entraîner au moins ledit disque dans l'autre sens, provoquant ainsi, au début du déplacement dudit bloc, l'ouverture dudit contact et le passage dudit premier levier de ladite position centrale à une desdites deux positions latérales, afin d'interdire la fermeture dudit contact, et, à la fin du déplacement dudit bloc, le passage dudit premier levier de cette position latérale à ladite position centrale, afin d'autoriser la fermeture dudit contact.

    [0008] Dans le dispositif de l'invention, l'alimentation de l'ensemble des organes est coupée et rétablie par un contact actionné mécaniquement, et non par un relais. Or le faible coût et la fiabilité d'un tel contact sont connus. De plus, dans le dispositif de l'invention, c'est la mise en marche des moyens d'entraînement du bloc de cames, pendant au moins une certaine durée dans le même sens, qui provoque la coupure de l'alimentation. En effet, lorsque les moyens d'entraînement sont commandés pour entraîner le bloc de cames dans un certain sens, ils entraînent simultanément le disque, dont un ergot périphérique rencontre l'extrémité du levier. Il en résulte l'ouverture du contact et donc la coupure de l'alimentation, ainsi que le passage du levier de sa position centrale, à une de ses positions latérales pour laquelle le rétablissement de l'alimentation est interdit. La durée de déplacement dans ce sens, pour laquelle la coupure de l'alimentation se produit à coup sûr, est liée à la répartition des ergots à la périphérie du disque. Si cette répartition est régulière, par exemple, la durée précédente est au plus égale au temps nécessaire pour que le déplacement angu­laire du disque soit égal à l'intervalle séparant deux ergots successifs.

    [0009] Lorsque le levier a basculé de sa position centrale à la position latérale précédente, les moyens d'entraîne­ment peuvent continuer à entraîner dans le même sens le bloc de cames pour une durée quelconque, de façon à l'ame­ner dans la position souhaitée. Il en résulte une rotation du disque, dont les ergots successifs viennent, chacun leur tour, coopérer avec l'extrémité du levier, sans toutefois autoriser le rétablissement de l'alimentation. En effet, chaque ergot pousse, au moment de sa coopération avec l'extrémité du levier, le levier au délà de la posi­tion latérale d'équilibre stable dans laquelle il se trouve. Le levier revient cependant dans cette position dès qu'est atteinte l'extrémité de la plage de coopération. Dans cette situation, on peut dire que le levier se déplace, sous l'action des ergots du disque, comme un cliquet sous l'action des dents d'une roue dentée.

    [0010] Dès que le bloc de cames a atteint la position dési­rée, il suffit que les moyens d'entraînement entraînent le disque en sens inverse pour un déplacement de faible amplitude, pour que le rétablissement de l'alimentation soit autorisé. En effet, le dernier ergot à avoir coopéré avec l'extrémité du levier avant le changement de sens entraîne alors le levier de la position latérale à la position centrale. Naturellement, si les moyens d'entraî­nement entraînent le disque et le bloc de cames sans aucun jeu, il faut tenir compte du déplacement final en sens inverse pour déterminer, compte tenu de la position finale désirée, la position du bloc de came pour laquelle le changement de sens est effectué. Il est également possible de prévoir que les moyens d'entraînement entraînent le disque sans jeu, et le bloc de cames avec un jeu. Ceci évite l'entraînement du bloc de cames en sens inverse lors du rétablissement de l'alimentation.

    [0011] Ainsi, dans le dispositif de l'invention, l'alimenta­tion des organes est coupée ou rétablie par un contact actionné mécaniquement, et de façon commandée par les mouvements des moyens d'entraînement, ce qui simplifie notablement la commande du programmateur.

    [0012] On notera également que, dans le dispositif de l'in­vention, du fait que les moyens d'entraînement sont prévus pour fonctionner dans les deux sens, et du fait de la symétrie de l'agencement du levier, il n'y a pas de sens imposé de déplacement du bloc de cames, ce qui permet de choisir, dans chaque situation particulière, le sens de déplacement qui minimise la durée du déplacement.

    [0013] Dans une forme de réalisation, lesdits moyens de rap­pel comprennent une lame élastique dont l'extrémité, en forme de V, peut s'engager dans trois gorges successives dudit premier levier.

    [0014] Cette réalisation est particulièrement simple mécani­quement.

    [0015] Avantageusement, ledit contact comprenant un plot mobile et un plot fixe, ledit plot mobile est solidaire de ladite lame élastique, et lesdites trois gorges sont agencées pour que ledit contact soit fermé lorsque l'extré­mité de ladite lame élastique s'engage dans la gorge cen­trale et ouvert lorsqu' elle s'engage dans les gorges latérales.

    [0016] Dans ce cas, c'est l'ergot périphérique lui-même qui provoque l'ouverture du contact en entraînant le levier et repousse la lame élastique de façon à déplacer le plot mobile. On obtient, là encore, une forme de réalisation particulièrement simple.

    [0017] Dans une autre forme de réalisation,
    - ledit premier levier coopère avec ledit contact par l'intermédiaire d'un deuxième levier, pourvu d'un ergot pouvant s'engager dans un évidement dudit premier levier, quand celui-ci s'étend dans ladite direction D,
    - lesdits moyens de rappel comprennent des moyens élasti­ques pour rappeler ledit premier levier vers sa position centrale, et deux butées dudit premier levier coopérant avec ledit ergot dudit deuxième levier pour empêcher le retour, sous la seule force desdits moyens élastiques, dudit premier levier vers sa position centrale,
    - lesdits moyens d'ouverture dudit contact comprennent une pluralité de bosses d'une came, solidaire dudit disque, repoussant ledit deuxième levier afin qu'il ouvre ledit contact.

    [0018] Dans ce cas, la réalisation mécanique est plus com­plexe que précédemment, mais elle permet un fonctionnement particulièrement sûr, surtout dans le cas où, le program­mateur comprenant un grand nombre de pas de programmes, le nombre d'ergots périphériques doit être élevé et le débattement du levier relativement faible.

    [0019] Avantageusement, ledit premier levier est monté avec un jeu sur ledit premier axe, et ledit ergot dudit deu­xième levier coopère avec des évidements dudit premier levier, pourvus de rampes.

    [0020] Dans ce cas, le dispositif est pourvu d'une "mémoire mécanique", qui peut être mise à profit pour en simplifier la commande.

    [0021] Dans une application particulièrement avantageuse, le dispositif de l'invention est utilisé avec un program­mateur à deux blocs de cames couplés mécaniquement avec un jeu, et ledit disque est solidaire de l'un desdits deux blocs de cames.

    [0022] La présente invention sera mieux comprise grâce à la description de plusieurs formes de réalisation du dis­positif de l'invention, faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

    - la figure 1 représente un schéma électrique d'un appareil électroménager mettant en oeuvre une première forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention,

    - la figure 2 représente une vue en perspective, simpli­fiée, du programmateur et du dispositif de coupure de l'appareil de la figure 1,

    - les figures 3.a à 3.e sont des vues de face du dispositif de coupure de la figure 2, représenté dans certaines posi­tions caractéristiques,

    - la figure 4 représente un schéma électrique d'un appareil électroménager mettant en oeuvre une deuxième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention,

    - la figure 5 représente une vue en perspective, simpli­fiée, du programmateur et du dispositif de coupure de l'ap­pareil de la figure 4,

    - la figure 6 représente une vue de face, simplifiée, du mécanisme de couplage entre les deux blocs de cames du programmateur de la figure 5,

    - la figure 7 représente une vue de face, simplifiée des cames du premier bloc de cames du programmateur de la figure 5,

    - les figures 8.a à 8.h sont des vues de face du disposi­tif de coupure de la figure 5, représenté dans certaines positions caractéristiques,

    - les figures 9.a à 9.c sont des vues de face d'une troi­sième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention, représenté dans certaines positions caracté­ristiques,

    - les figures 10.a à 10.c sont des vues de face d'une quatrième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention, représenté dans certaines positions carac­téristiques, et,

    - la figure 11 est une vue en perspective, partielle, du levier coopérant avec le contact d'alimentation du dispo­sitif de coupure des figures 10.



    [0023] Une machine à laver le linge utilisant une première forme de réalisation du dispositif de coupure de l'inven­tion est maintenant décrite.

    [0024] Cette machine comprend, de façon connue, une pluralité d'organes électriques qui sont alimentés en énergie élec­trique sélectivement et séquentiellement, par l'intermé­diaire d'un programmateur, de façon à réaliser un programme de lavage. Ce programmateur comprend un bloc de cames agissant sur des contacts individuels d'alimentation des divers organes. Le dispositif de coupure permet d'éviter des mises sous tensions intempestives, et dommageables, des divers organes lors de certains déplacements néces­saires du bloc de cames, comme ceux destinés à l'amener en position de début de programme, par exemple.

    [0025] En se référant à la fig. 1, la machine à laver comprend ainsi, et par exemple, une électrovanne 21a, une résistance 21b de chauffage de l'eau, une pompe de vidange 21i, et ainsi de suite jusqu'au dernier organe, qui porte la référence 21n.

    [0026] L'énergie électrique est disponible entre une borne neutre N et une borne de phase P d'une source de tension alternative non représentée dans un souci de simplicité.

    [0027] Les organes 21a, 21b, ..., 21i,..., 21n ont ici tous une borne reliée directement à une connexion commune 26, l'autre étant reliée à la borpe P par l'intermédiaire de contacts 22a, 22b,..., 22i,..., 22n, respectivement. Les contacts 22a, 22b,..., 22i,..., 22n sont pourvus chacun d'un plot fixe et d'un plot mobile, pour former des inter­rupteurs.

    [0028] La connexion commune 26 est reliée à la borne N par l'intermédiaire d'un contact 25, pourvu d'un plot fixe et d'un plot mobile, et formant interrupteur.

    [0029] Chaque interrupteur 22i permet d'alimenter, ou non, et sous réserve que l'interrupteur 25 soit fermé, l'organe correspondant 21i. Par contre, l'interrupteur 25 permet la coupure générale de l'alimentation de la pluralité d'or­ganes 21a, 21b,..., 21i,... 21n. Si l'interrupteur 25 est ouvert, aucun organe 21i ne sera alimenté, même si l'in­terrupteur correspondant 22i est fermé.

    [0030] Un circuit électronique 40, branché entre les bornes N et P, commande un moteur 41, ici un moteur synchrone à double sens.

    [0031] L'arbre de sortie 410 du moteur 41 entraîne des cames, non représentées sur la figure 1, qui exercent sur les plots mobiles des interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n des forces schématisées par les flèches F. Les forces F agissent contre des forces de rappel des plots mobiles pour les déplacer et les mettre en contact avec le plot fixe correspondant.

    [0032] De même l'arbre de sortie 410 du moteur 41 agit sur le dispositif de coupure de l'invention, non représenté sur la figure 1, dispositif qui exerce sur le plot mobile de l'interrupteur 25 une force schématisée par la flèche F′. La force F′ agit contre une force de rappel du plot mobile pour le déplacer et l'éloigner du plot fixe.

    [0033] Le programmateur comprend le circuit électronique 40, le moteur 41, l'interrupteur 25 et les interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n de la figure 1, ainsi que les cames et le dispositif de coupure de l'invention dont il a été question, et qui vont maintenant être décrits en référence à la figure 2.

    [0034] Il apparaît, sur cette figure, que ces cames, circu­laires, 20a, 20b,..., 20i,..., 20n forment un bloc 2, à l'intérieur duquel elles sont toutes solidaires. Les cames 20a, 20b,..., 20i,..., 20n actionnent respectivement les plots mobiles des interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n. Le bloc 2 est mobile en rotation autour d'un axe 32.

    [0035] Chaque plot mobile est disposé sur un levier, qui coopère avec le profil de la came correspondante. A cet effet, et de façon connue, chacun des leviers est soumis à l'action d'une force exercée par exemple par un ressort, qui le rappelle contre le profil de la came correspondante, c'est-à-dire vers l'axe 32.

    [0036] Les plots fixes de chacun des interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n sont disposés à côté des plots mobiles correspondants, et les cames 20a, 20b,..., 20i, ..., 20n comportent des portions de profil neutre et des bosses. Les portions de profil neutre laissent l'interrup­teur correspondant ouvert, tandis que les bosses le ferment.

    [0037] Ici, et comme le montre la figure 2, les points de contact entre les leviers et les cames sont alignés sur une droite parallèle à l'axe 32.

    [0038] Sur l'axe 32 est également monté un disque 7, d'axe 32, et pourvu d'ergots périphériques 70.

    [0039] Le bloc 2 et le disque 7 sont ici solidaires de l'axe 32 qui est entraîné en rotation sur lui-même par le moteur 41, par l'intermédiaire d'un réducteur 42.

    [0040] Un levier 5a est monté pivotant autour d'un axe 31, sensiblement parallèle à l'axe 32, pour que son extrémité se trouve entraînée, sur une certaine plage, par chacun des ergots périphériques 70, lorsque le disque 7 est en­traîné en rotation par le moteur 41. Dans la position représentée sur la figure 2 le levier 5a s'étend dans une direction D, sensiblement perpendiculaire à l'axe 31, et qui est contenue dans le plan des axes 31 et 32. La direc­tion D est celle d'un rayon du disque 7.

    [0041] Comme cela apparaît également sur la figure 3.a, pour laquelle le levier 5a s'étend aussi dans la direc­tion D, le plot mobile du contact 25 est solidaire d'une lame élastique 60a dont l'extrémité, en forme de V, s'engage dans une gorge 62a du levier 5a, gorge pratiquée dans la partie du levier 5a opposée à l'extrémité qui coopère avec les ergots 70. La lame élastique exerce sur le levier 5a une force dirigée vers l'axe 32.

    [0042] De part et d'autre de la gorge 62a sont prévues deux gorges 61a et 63a, dans lesquelles peut aussi s'engager l'extrémité en V de la lame élastique 60a.

    [0043] Les trois gorges 61a, 62a et 63a se succèdent dans cet ordre. La gorge 62a est dite centrale, et les gorges 61a et 63a latérales. Ici le plot fixe du contact 25 est disposé entre la lame élastique 60a et l'axe 32, et le profil des gorges centrale 62a et latérales 61a et 63a est tel que, lorsque l'extrémité en V de la lame élastique 60a s'engage dans la gorge centrale 62a, le plot mobile du contact 25 se trouve en contact avec son plot fixe, et que lorsque l'extrémité en V de la lame élastique 60a s'engage dans l'une ou l'autre des gorges latérales 61a ou 63a, le plot mobile du contact 25 se trouve écarté de son plot fixe.

    [0044] La figure 3.a représente la position centrale du levier 5a pour laquelle, l'extrémité en V de la lame élas­tique 60a s'engageant dans la gorge centrale 62a, le contact 25 est fermé. Les figures 3.c et 3.e représentent les positions latérales du levier 5a pour lesquelles l'extrémité en V de la lame élastique 60a s'engageant dans l'une des gorges latérales 61a et 63a, respectivement, le contact 25 est ouvert.

    [0045] Il apparaît ainsi que le levier 5a coopère avec le contact 25 pour en autoriser la fermeture, et même ,ici, la provoquer, lorsqu'il s'étend dans la direction D, la fermeture du contact 25 étant interdite lorsque le levier 5a s'écarte, d'un côté ou de l'autre, de la direction D. La direction D est appelée direction de fermeture, puisque le contact 25 est fermé lorsque le levier 5a s'étend dans cette direction.

    [0046] Il apparaît également que la lame élastique 60a et les gorges 61a, 62a et 63a coopèrent pour rappeler le levier 5a dans trois positions d'équilibre stable. Une première position d'équilibre stable est la position centrale représentée sur les figures 2 et 3.a, pour les­quelles le levier 5a s'étend dans la direction de ferme­ture D. Les deux autres positions d'équilibre stable sont les deux positions latérales représentées sur les figures 3.c et 3.e, pour lesquelles le levier 5a s'écarte de la direction de fermeture D.

    [0047] Compte tenu de l'agencement qui a été décrit, il est clair que chaque ergot périphérique 70 peut entraîner l'extrémité du levier 5a lorsque le mouvement de rotation du disque 7 amène cet ergot au voisinage de l'extrémité du levier 5a. Cet entraînement se produit pour une plage de positions du levier 5a définie par l'intersection des deux cercles, non représentés, décrits par l'extrémité du levier 5a et l'extrémité de l'ergot 70, respectivement, centrés sur l'axe 31 et l'axe 32, respectivement. Plus précisément la plage de positions du levier 5a pour la­quelle il y a entraînement correspond à la partie du cer­cle décrite par l'extrémité du levier 5a qui se trouve intérieure au cercle décrit par l'extrémité de l'ergot 70.

    [0048] Les rayons de chacun de ces cercles, la distance de leurs centres et le profil des gorges 61a, 62a et 63a sont déterminés pour que la plage d'entraînement, telle qu'elle a été définie, soit sensiblement centrée sur la position centrale d'équilibre stable de la figure 3.a et s'étende au delà de chacune des positions latérales d'équilibre stable des figures 3.c et 3.e, respectivement.

    [0049] Le dispositif de coupure qui vient d'être décrit fonctionne comme suit.

    [0050] On suppose, par exemple, que la répartition des bosses à la périphérie des cames 20a, 20b,..., 20i,..., 20n correspond à 6 programmes de lavages distincts, chaque programme, exécutable en faisant tourner le bloc 2 dans le sens trigonométrique T, occupant un secteur angulaire de 60° du bloc 2. On suppose également que les six pro­grammes de lavage sont numérotés de 1 à 6, que les sec­teurs correspondants du bloc 2 sont disposés dans cet ordre dans le sens I, inverse du sens trigonométrique 7, que le dernier programme qui a été exécuté est le program­me N° 1, et que, après son exécution, le bloc 2 et le disque 7 sont dans la position des figures 2 et 3.a. On suppose enfin que l'on souhaite exécuter le programme N° 4.

    [0051] Pour aller de la fin du programme N° 1 au début du programme N° 4, il est donc nécessaire de déplacer le bloc 2 de 2 fois 60°, soit 120°, dans le sens trigono­métrique T.

    [0052] Le circuit électronique 40 va donc commander le moteur 41 pour que le bloc 2 se déplace de 120° dans le sens T. Comme le disque 7 est entraîné par le moteur 41, puisqu' il est solidaire de l'axe 32, le disque 7 va être entraîné dans le sens T, comme cela est représenté sur la figure 3.b. Il en résulte que l'ergot 70 situé à droite, sur la figure 3.a, du levier 5a, va entraîner l'extré­mité de ce levier vers la gauche, sur les figures, ce qui aura pour effet immédiat d'ouvrir l'interrupteur 25, en écartant le levier 5a de la direction de fermeture D, coupant ainsi l'alimentation. Lorsque cet ergot 70 par­vient à la limite de gauche, sur les figures, de la plage d'entraînement, il cesse d'entraîner le levier 5a, qui est rappelé dans la position d'équilibre stable de la figure 3.c. Dans cette position, l'interrupteur 25 reste ouvert, et l'alimentation coupée. Tant que le disque 7 tourne dans le sens T, chaque ergot 70 pousse, à son tour, le levier 5a au delà de sa position latérale d'équilibre stable de la figure 3.c, mais celui-ci retombe ensuite toujours dans cette position de la figure 3.c, à la ma­nière d'un cliquet sur une roue dentée.

    [0053] Ainsi, ici, au début du déplacement de 120° du bloc 2 dans le sens T, le contact 25 est ouvert, et le levier 5a passe de sa position centrale, de la figure 3.a à sa position latérale de la figure 3.c, et il y reste pendant toute la durée de ce déplacement.

    [0054] Lorsque, à la fin de ce déplacement, le bloc 2 est parvenu sensiblement au début du programme N° 4, il est nécessaire d'autoriser l'alimentation, et de fermer l'in­terrupteur 25. Ceci est obtenu par le circuit électronique 40, qui entraîne alors le disque 7, et ici le bloc 2, dans le sens I, pour un déplacement de faible amplitude, suffisant pour que l'ergot 70, qui se trouvait immédiate­ment à gauche, sur les figures, de l'extrémité du levier 5a, après le déplacement de 120° dans le sens T, entraîne le levier 5a de la position latérale de la figure 3.c à sa position centrale de la figure 3.a. L'alimentation se trouve alors rétablie.

    [0055] Il est à noter que c'est parce que la plage d'en­traînement du levier 5a s'étend au delà des positions latérales d'équilibre stable, et ici de la position de la figure 3.c, qu'un déplacement dans le sens I permet de faire basculer le levier 5a pour rétablir l'alimentation.

    [0056] Naturellement, dans le cas actuellement décrit, où le bloc 2 et le disque 7 sont solidaires, il est néces­saire de tenir compte du déplacement dans le sens I né­cessaire au rétablissement de l'alimentation pour déter­miner la position du bloc 2 lors de la fin du déplacement dans le sens T. En d'autres termes, il faut déplacer le bloc 2, dans le sens T, jusqu 'à une position située un peu au delà de la position de départ du programme N° 4, pour se trouver exactement dans la position de départ après le rétablissement de l'alimentation. Toutefois, il est aussi possible de prévoir que le bloc 2 est entraîné non pas directement par le moteur 41, mais par l'intermé­diaire du disque 7 entraîné, lui, directement par le moteur 41, le bloc 2 étant couplé mécaniquement au disque 7 avec un jeu. Ceci permet ainsi le retour du disque 7 sur lui-même pour rétablir l'alimentation sans que le bloc 2 ne se trouve entraîné.

    [0057] On notera que si, au lieu du programme N° 4, c'est le programme N° 6 qui doit être exécuté, il est possible de procéder comme cela vient d'être décrit, en entraînant le bloc 2 et le disque 7 pour un déplacement, dans le sens T de 4 fois 60°, soit 240°. Toutefois, le dispositif de coupure de l'invention étant parfaitement symétrique, il est plus avantageux de prévoir, afin de gagner du temps, un déplacement de 120° dans le sens I. Dans ce cas, tout se déroule comme précédemment, mais, avec inversion des sens. C'est ainsi que c'est l'ergot 70 à gauche, sur la figure 3.a, qui entraîne le levier 5a vers la droite des figures, comme le montre la figure 3.d, la position latérale d'équilibre stable étant celle de la figure 3.e.

    [0058] Pendant le déroulement normal d'un programme, effec­tué ici en faisant tourner le bloc 2 dans le sens T, lorsqu'un ergot périphérique 70 fait basculer le levier 5a dans la position de la figure 3.c, le moteur 41 fait revenir le disque 7 un peu en arrière pour ramener le levier 5a en position centrale. Comme le déroulement du programme est assez lent, ceci ne pose pas de problème particulier. Naturellement, le profil des cames du bloc 2 est adapté en conséquence.

    [0059] Il est clair que si les ergots 70 sont nombreux et très rapprochés à la périphérie du disque 7, les déplace­ments de celui-ci pour couper ou rétablir l'alimentation, par l'interrupteur 25, pourront être de faible amplitude. Toutefois la forme du levier 5a doit alors être adaptée en conséquence, et, en particulier, la taille de ce der­nier est d'autant plus petite qu'il y a un grand nombre d'ergots 70. Comme le déplacement du plot mobile de l'in­terrupteur 25 doit avoir une certaine amplitude, on com­prend qu'on ne peut augmenter indéfiniment le nombre des ergots 70. Il est évidemment à la portée d'un homme du métier, de déterminer, dans une situation donnée, le nombre et la répartition des ergots qui conduit à un fonctionnement satisfaisant.

    [0060] Sur la figure 4, on a représenté le schéma électrique d'une autre machine à laver, qui utilise une deuxième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'inven­tion.

    [0061] Sur le schéma électrique de la figure 4, on retrouve les organes 21a, 21b,..., 21i,..., 21n, les interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n, l'interrupteur 25, le circuit électronique 40 et le moteur 41 agencés comme sur la figure 1.

    [0062] Toutefois, pour la machine de la figure 4, on a fait apparaître séparément le moteur 11 d'entraînement du tam­bour dans lequel est disposé le linge.

    [0063] Ce moteur 11 est ici un moteur de type universel, comprenant notamment deux bornes 110 et 111 d'accès au rotor, et deux bornes 112 et 113 d'accès à l'inducteur. La borne P est reliée à un premier plot mobile d'un inver­seur double 12, dont les quatre plots fixes sont reliés deux à deux, et dont le deuxième plot mobile est relié à la borne d'inducteur 112. La borne d'inducteur 113 est reliée à la borne N par l'intermédiaire, ici, d'un triac 15. Chaque borne de rotor 110 et 111 est reliée respecti­vement à une des paires de plots fixes reliés entre eux de l'inverseur double 12. Ainsi le sens de branchement du rotor du moteur 11, relativement au sens de branchement de son inducteur, est commandé par les plots mobiles de l'inverseur 12, afin de commander le sens de rotation du moteur 11.

    [0064] Le circuit électronique 40 commande le triac 15.

    [0065] Les plots mobiles de l'inverseur 12 sont actionnées par des forces, schématisées par les flèches F, exercées par des cames non représentées sur la figure 4, entraînées par le moteur 41. Les forces F agissent contre des forces de rappel des plots mobiles de l'inverseur 12, pour les écarter d'un des plots fixes et les mettre en contact avec l'autre plot fixe correspondant.

    [0066] La figure 5 montre une vue en perspective du programmateur correspondant, qui comprend le circuit électronique 40, le moteur 41, l'interrupteur 25, l'inver­seur double 25, les interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n, et des cames 10a, 10b, 20a, 20b,..., 20i,..., et 20n.

    [0067] Il apparaît, sur cette figure, que ces cames, cir­culaires, sont réparties en deux blocs 1 et 2.

    [0068] Le premier bloc 1 comprend ici les deux cames 10a et 10b qui actionnent respectivement chacun des contacts mobiles de l'inverseur 12.

    [0069] Le deuxième bloc 2 comprend ici les cames 20a, 20b, ..., 20i,..., 20n qui actionnent respectivement les con­tacts mobiles des interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n.

    [0070] A l'intérieur d'un bloc, les cames sont solidaires entre elles, et chacun des deux blocs 1 et 2 est mobile en rotation autour d'un axe commun 32.

    [0071] L'agencement des cames 20a, 20b,..., 20i,..., 20n et des leviers portant les plots mobiles des interrupteurs 22a, 22b,..., 22i,..., 22n est le même que celui qui a été décrit en référence à la figure 2.

    [0072] De part et d'autre de chacun des plots mobiles de l'inverseur 12 sont disposés les deux plots fixes corres­pondants. Comme le montre la figure 7, le profil de chacune des cames 10a et 10b comprend respectivement des bosses 101a et 101b, et des creux 102a et 102b, séparés par des portions 100a et 100b de profil neutre.

    [0073] Lorsque un des leviers supportant un des plots mobiles de l'inverseur 12 est sur une portion 100 de profil neutre, le plot mobile correspondant est isolé. Lorsqu'il est sur une bosse 101, le plot mobile touche le plot fixe le plus éloigné de l'axe 32, et lorsque le levier est sur un creux 102, le plot mobile touche le plot fixe le plus proche de l'axe 32.

    [0074] Il en résulte notamment, compte tenu de la fonction de l'inverseur double 12, que le profil de la came 10a comprend successivement un creux 102a, faisant face à une bosse 101b de la came 10b, une bosse 101a faisant face à un creux 102b, une portion neutre 100a, faisant face à une portion neutre 100b, et ainsi de suite. Ainsi est assurée une inversion du sens du branchement du rotor du moteur 11, ici avec un passage éventuel par une position neutre.

    [0075] De plus, et ici, le profil des cames 10a et 10b du premier bloc 1 est périodique, c'est-à-dire que la struc­ture précédente se répète autour du bloc 1, avec une période P, comme le montre la figure 7. Ici, et par exem­ple, la période P est égale à 1/11ème de tour.

    [0076] Ici, le bloc 2 peut pivoter autour de l'axe 32, mais il n'en est pas solidaire. Par contre le bloc 1 est soli­daire de l'axe 32, entraîné en rotation sur lui-même par le moteur 41, par l'intermédiaire du réducteur 42.

    [0077] La came du bloc 1 la plus proche du bloc 2, ici la came 10b, est pourvue d'un ergot 13 parallèle à l'axe de rotation 32 des blocs 1 et 2.

    [0078] La came du bloc 2 la plus proche du bloc 1, ici la came 20a, est pourvue en évidement 23 ayant ici sensible­ment la forme d'un secteur circulaire d'angle au centre A, comme le montre la fig. 6. L'angle A est ici choisi supé­rieur à la période P.

    [0079] L'ergot 13 pénètre dans l'évidement 23, de sorte que les blocs 1 et 2 se trouvent mécaniquement couplés, un jeu d'amplitude A étant ménagé dans un sens ou dans l'autre.

    [0080] Sur l'axe 32 sont également montés un disque 7, d'axe 32 et pourvu d'ergots périphériques 70, et une came 9, solidaire en rotation du disque 7 et pourvu de bosses 90. Le disque 7 et la came 9 sont solidaires de l'axe 32.

    [0081] Le disque 7 coopère avec un levier 5b, et la came 9 avec un levier suiveur 8b. Ces quatre éléments forment la partie essentielle de la deuxième forme du dispositif de coupure de l'invention actuellement décrit.

    [0082] Toutefois, avant d'aborder la description de la structure et du fonctionnement de ce dispositif de coupure, il est bon de préciser le fonctionnement du programmateur de la figure 5, indpendamment du dispositif de coupure, et en faisant donc, pour l'instant, abstraction de celui-ci.

    [0083] On suppose par exemple que l'on veut exécuter un programme de lavage très simple, qui comprend le remplissage en eau de la machine, le chauffage de l'eau, et la vidange de la machine, ces trois phases étant accompagnées de mouvements de rotation dans un sens, et dans l'autre, du tambour de la machine.

    [0084] Le circuit électronique 40 commande d'abord le triac 15 de façon à ce que celui-ci reste ouvert. Le moteur 11 est donc à l'arrêt.

    [0085] Le circuit électronique 40 commande alors le moteur 41 de façon à ce que le bloc 1 se trouve entraîné dans le sens trigonométrique T, par exemple. Si l'ergot 13 est par exemple dans la position de la figure 6, c'est-à-dire au milieu de l'évidement 23, avant mise en marche, le bloc 2 reste d'abord immobile puis, lorsque le bloc 1 s'est déplacé d'un angle A/2, le bloc 2 se trouve entraî­né par le bloc 1. Le circuit 40 commande le moteur 41 pour entraîner ainsi le bloc 2 jusqu'à ce que la bosse de la came 20a actionne l'interrupteur 22a pour commander l'électrovanne 21a d'admission d'eau. Naturellement, le circuit 40 est pourvu d'une mémoire dans laquelle sont stockées les positions des creux et des bosses de toutes les cames. De plus, il calcule à tout moment les positions des blocs 1 et 2 à partir des déplacements qu'il commande par l'intermédiaire du moteur 41 et de leurs positions initiales, qui ont été soit mémorisées lors de l'arrêt précédent, soit déterminées à la suite d'une procédure d'initialisation. Une telle procédure d'initialisation comprend par exemple, un entraînement dans un sens déter­miné jusqu 'à détection de positions particulières par des dispositifs de type connu, et non représentés dans un souci de simplicité.

    [0086] Dès que l'admission d'eau à commencé, le circuit 40 commande l'inversion du sens de rotation du moteur 41, afin que le bloc 1 se déplace dans le sens I, inverse du sens trigonométrique T, d'un angle inférieur ou égal à A, de façon à ne pas modifier la position du bloc 2.

    [0087] Il est évident que, en restant à l'intérieur du dé­battement permis par le jeu d'amplitude A, les cames 10a et 10b du bloc 1 peuvent commander l'alimentation du ro­tor du moteur 11 dans un sens ou dans l'autre, ou couper cette alimentation en restant sur les profils neutres 100a et 100b. Ceci est rendu possible ici du fait que la période P du profil des cames du bloc 1 est inférieure ou égale à l'amplitude A du jeu. Le circuit 40 peut donc, en commandant d'une part le triac 15 pour régler la vitesse du moteur 11, et d'autre part des mouvements de va et vient du moteur 41, commander la rotation dans un sens, puis dans l'autre, du tambour entraîné par le moteur 11. Naturellement, la durée de la rotation dans un sens, celle de la rotation dans l'autre sens, et celle du pa­lier qui les sépare au cours duquel le tambour reste immobile sont variables par simple commande électronique en jouant sur le sens et la durée de chaque mise en rota­tion du moteur 41, et sur la commande du triac 15.

    [0088] Dès que la cuve est remplie, le circuit électronique 40 en est averti par exemple par un détecteur de niveau non représenté car connu. Il peut commander le triac 15 pour arrêter le moteur 11, et déplacer le bloc 1 d'abord, puis le bloc 2, toujours dans le sens T, par exemple, pour amener celui-ci dans une position où la came 20a est neutre et où la came 20b actionne l'interrupteur 22b. L'admission d'eau est donc arrêtée, et le chauffage de l'eau, par la résistance 21a, a lieu.

    [0089] Le triac 15 est alors commandé et le bloc 1 est en­traîné dans le sens I sur un angle inférieur à A, puis dans le sens T, et ainsi de suite, de façon à commander les mouvements de va et vient du tambour. Naturellement, si il est jugé souhaitable d'avoir, pendant le chauffage, des mouvements de va et vient de durées différentes, par exemple, de ce qu'ils étaient au cours du remplissage, ceci est tout à fait possible et le circuit 40 est program­mé en conséquence.

    [0090] Le programme de lavage peut ainsi se dérouler jusqu'à la fin avec une grande souplesse dans la commande des mouvements d'inversion du sens de rotation du tambour.

    [0091] Naturellement, si les bosses 101 et les creux 102 sont beaucoup plus nombreux et rapprochés que cela n'a été représenté sur les figures, il est possible d'utiliser aussi le programmateur de l'invention comme le programma­teur monobloc conventionnel de la figure 2, par exemple, en commandant le moteur 41 pour qu'il tourne à vitesse constante, assez faible, et toujours dans le même sens. Comme cela est connu et évident, la durée de chacune des étapes du programme est alors liée à la longueur de chaque creux ou bosse et à la vitesse du moteur 41.

    [0092] Le bloc 2 peut, comme dans le programmateur de la figure 2, être divisé en une pluralité de secteurs angu­laires correspondant chacun à un programme différent, le choix d'un de ces programmes étant fait en déplaçant le bloc 2 pour amener le début du secteur correspondant en face de la ligne de contacts entre les cames et les le­viers, et le déroulement de ce programme étant obtenu en faisant ensuite balayer ce secteur par le bloc 2. Dans un tel cas, c'est le bloc 2 qui mémorise, au moins en partie, les programmes de lavage.

    [0093] Toutefois le bloc 2 peut également, et comme cela a été représenté sur la figure 5, être tel que chaque came ne comprend qu'une seule bosse, réparties pour que le bloc 2 comporte une pluralité de secteurs, à l'intérieur de chacun desquels un seul organe 21a, 21b,..., 21i,..., 21n se trouve alimenté, en principe. Naturellement, si l'on prévoit qu'il sera parfois nécessaire d'alimenter en même temps deux ou plusieurs organes 21a, 21b,..., 21i,..., 21n, les secteurs correspondants seront prévus. Dans ce cas, la structure mécanique du bloc 2 est plus simple, et les programmes sont mémorisés dans le circuit élec­tronique 40. Celui-ci commande le bloc 2 non plus pour avancer d'un pas de programme à chaque fois, sans se préoccuper de l'organe qui va être ainsi mis en marche, mais pour aller mettre en marche un organe déterminé, à commander au cours de ce pas de programme.

    [0094] On notera qu'il n'est pas nécessaire, alors, que le bloc 2 soit commandé toujours dans le même sens, et que l'on peut choisir le sens de déplacement du bloc 2 qui minimise la durée de chacun des déplacements à effectuer.

    [0095] Dans un cas comme dans l'autre, lorsque le bloc 2 se trouve entraîné assez rapidement pour aller vers le début d'un programme déterminé, s'il est du type "à mé­moire", où pour aller commander un organe déterminé, s'il est du type "sans mémoire", il passe par un certain nom­bre de positions intermédiaires, ce qui aurait pour effet d'alimenter intempestivement certains organes, en l'ab­sence du dispositif de coupure de l'invention.

    [0096] Celui-ci comprend donc principalement, ici, le dis­que 7, la came 9, le levier 5b et le levier suiveur 8b dont il a déjà été question.

    [0097] Le levier 5b est monté pivotant autour d'un axe 31, sensiblement parallèle à l'axe 32, pour que son extrémité se trouve entraîné, sur une certaine plage, par chacun des ergots périphériques 70, lorsque le disque 7 est en­traîné en rotation par le moteur 41. Dans la position représentée sur la figure 5, le levier s'étend dans la direction D qui a déjà été définie en référence à la figure 2, et qui est celle d'un rayon du disque 7.

    [0098] Le levier 5b est représenté sur la figure 8.a dans la même position que sur la figure 5.

    [0099] La came 9 coopère avec le levier suiveur 8b, ici rappelé par un ressort contre la came 9, qui se trouve repoussé, c'est-à-dire écarté de l'axe 32 par les bosses 90. Le levier suiveur 8b, lorsqu' il se trouve ainsi écarté, repousse une lame souple portant le plot mobile du contact 25 de façon à ce que le contact 25 soit ouvert lorsque le levier suiveur 8b coopère avec une bosse 90, et fermé lorsque le levier suiveur 8b coopère avec une portion de profil neutre de la came 9.

    [0100] Comme le montre la figure 8a, le levier 5b est ter­miné, du côté opposé à son extrémité qui coopère avec les ergots 70, par un bord 51b, ici perpendiculaire à son axe, axe confondu avec la direction D sur la figure 8.a. Une lame élastique 60b est encastrée pour s'étendre per­pendiculairement à la direction D, et reposer sur le bord 51b.

    [0101] Comme le montrent les figures 8.b et 8.f, la lame élastique 60b et le bord 51b rappellent le levier 5b dans la position centrale de la figure 8.a, lorsque le levier 5b est écarté de cette position centrale. La position centrale de la figure 8.a est donc une position d'équilibre stable.

    [0102] Le levier suiveur 8b comporte un ergot 80b, ici parallèle à l'axe 31, qui se déplace sensiblement selon la direction D lorsque le levier suiveur 8b pivote autour de son axe. L'ergot 80b est engagé dans un évidement 52b pratiqué dans le levier 5b. L'évidement 52b est sensible­ment en forme de T, et il est disposé, pour que, dans la position représentée sur la figure 8.a, l'ergot 80b se trouve disposé au pied de la portion 62b de l'évidement 52b qui correspond à la barre verticale du T, portion 62b dirigée selon la direction D. La barre horizontale du T est ici, en fait, en forme d'arc de cercle centré sur l'axe 31, de façon à permettre le pivotement du levier 5b lorsque l'ergot 80b est amené au niveau de la barre horizontale du T, le levier suiveur 8b ayant été repoussé de sa position de la figure 8.a.

    [0103] Aux points de raccordement entre la barre verticale et la barre horizontale du T de l'évidement 52b sont prévus deux butées 61b et 63b dont le rôle sera mieux compris dans la suite.

    [0104] Ici, la répartition des ergots 70 et des bosses 90 est périodique, et de même période P que celle des cames 10a et 10b, c'est-à-dire 1/11ème de tour. Comme cela a déjà été indiqué, la came 9 est solidaire du disque 7. Le profil des bosses 90 est agencé comme cela est maintenant décrit. Lorsque le levier 5b se trouve à égale distance de deux ergots 70, comme par exemple sur la figure 8.a, le levier suiveur 8b se trouve à égale distance de deux bosses 90, dans sa position où le contact 25 est fermé. Une rampe 91 est prévue pour écarter le levier 8b, ouvrir l'interrupteur 25 et placer l'ergot 80b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52b, juste avant que, sous l'effet d'un déplacement du disque 7 dans le sens trigonométrique T, l'ergot 70 à droite sur la figure 8.a ne vienne en contact avec l'extrémité du levier 5b pour l'entraîner. De même, une rampe 92 est prévue pour écarter le levier 8b, ouvrir l'interrupteur 25 et placer l'ergot 80b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52b, juste avant que, sous l'effet d'un déplacement du disque 7 dans le sens inverse I, l'ergot 70 à gauche sur la figure 8.a ne vienne en contact avec l'extrémité du levier 5b pour l'entraîner. Ainsi, chaque bosse 90 appa­raît associée à un ergot périphérique 70, et disposée pour ouvrir le contact 25 lors de l'entraînement du levier 5b par cet ergot périphérique 70 associé.

    [0105] Il apparaît donc que le levier 5b coopère, par l'in­termédiaire du levier suiveur 8b, avec le contact 25 pour n'en autoriser la fermeture que lorsqu'il s'étend dans la direction D, comme cela est le cas sur la figure 8.a. En effet, pour que le contact 25 soit fermé, il faut que le levier 8b soit dans la position la plus proche que l'axe 32, ce qui n'est possible que si l'ergot 80b est engagé dans la barre verticale 62b du T de l'évidement 52b. Or ceci n'est possible que si le levier 5b est diri­gé suivant la direction D, puisque le seul mouvement per­mis de l'ergot 80b, solidaire du levier suiveur 8b, est sensiblement dirigé selon la direction D. La direction D est donc, comme précédemment, la direction de fermeture.

    [0106] Comme cela apparaît sur les figures 8.c et 8.g, lorsque, le levier suiveur 8b ayant été écarté pour que l'ergot 80b se trouve au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52b, le levier 5b se trouve basculé, d'un côté ou de l'autre de sa position centrale, puis abandonné dans cet état, il reste dans une position laté­rale d'équilibre stable, du fait que la lame élastique 60b le rappelle vers sa position centrale, en exerçant toute­fois une force insuffisante pour que l'ergot 80b puisse franchir la butée 61b, ou la butée 63b. Sur la figure 8.c, le levier 5b a été basculé vers la gauche, il est rappelé vers sa position centrale par la lame élastique 60b, mais l'ergot 80b coopère avec la butée 61b pour em­pêcher le retour vers cette position centrale d'équilibre stable, sous la seule forme de la lame élastique 60b. Sur la figure 8.c, le levier 5b est donc dans une première position latérale d'équilibre stable. Sur la figure 8.g, le levier 5b a été basculé vers la droite, et c'est la butée 63b qui empêche le retour à la position centrale, donnant ainsi naissance à une deuxième position latérale d'équilibre stable.

    [0107] Naturellement, et comme pour le dispositif de la figure 2, la plage d'entraînement du levier 5b par les ergots 70 est sensiblement centrée sur la position cen­trale de la figure 8.a et s'étend au delà des positions latérales des figures 8.c et 8.g.

    [0108] Le fonctionnement du dispositif est maintenant décrit.

    [0109] On suppose que, pour déplacer le bloc 2 dans le sens trigonométrique T, par exemple, le moteur 41 entraîne l'ensemble formé par le disque 7, la came 9 et le bloc 1, dans le sens trigonométrique T, à partir de la position de la figure 8.a.

    [0110] Il se produit d'abord, de façon non représentée, la coopération de la rampe 91 avec le levier suiveur 8b pour ouvrir le contact 25, et amener ainsi l'ergot 80b au niveau de la barre horizontale du T de l'évidement 52b.

    [0111] Ensuite, comme le montre la figure 8.b, l'ergot 70 qui était situé à droite du levier 5b sur la figure 8.a entraîne ce dernier, vers la gauche des figures, jusqu 'à l'extrémité de la plage d'entraînement.

    [0112] Ensuite, comme le montre la figure 8.c, le levier 5b retombe dans sa position latérale d'équilibre stable, puis comme précédemment le levier 5a, fonctionne ensuite à la manière d'un cliquet lors du passage des divers ergots 70 qui défilent dans le sens T au cours du dépla­cement. Pendant ce temps, la fermeture du contact 25 est donc interdite.

    [0113] Lorsque le déplacement dans le sens T est terminé, le moteur 41 va commander un déplacement de faible ampli­tude dans le sens I, comme le montre la figure 8.d pour que l'ergot 80b franchisse la butée 61b, laissant ainsi passer le levier 5b dans sa position centrale, et autori­ser ainsi la fermeture du contact 25.

    [0114] On note que, à cause du profil de la bosse 9, le levier 8b ne bascule pas alors, de lui-même, dans la posi­tion où il ferme le contact 25. Pour obtenir effective­ment la fermeture du contact 25, il est nécessaire que, à partir de la position de la figure 8.d, le moteur 41 commande un petit déplacement dans le sens trigonométri­que T, déplacement après lequel le dispositif se trouve dans une position analogue à celle de la figure 8.a.

    [0115] La caractéristique précédente, selon laquelle il est nécessaire que le disque 7 effectue un mouvement de va et vient de faible amplitude pour rétablir l'alimentation, permet ainsi de changer, si nécessaire, le sens des déplacements de grande amplitude, sans nécessairement rétablir l'alimentation, ce qui, dans certaines applica­tions, est utile.

    [0116] En effet, si le disque 7, à partir de la position de la figure 8.d, continue à se déplacer dans le sens I, le dispositif passe directement dans la position de la figure 8.f, puis dans celle de la figure 8.g.

    [0117] Les positions des figures 8.e, 8.f, 8.g et 8.h correspondent respectivement à celles des figures 8.a, 8.b, 8.c, et 8.d, mais pour des déplacements en sens inverse, compte tenu de la symétrie du dispositif, eu égard au sens de rotation.

    [0118] Naturellement, on comprend que cette deuxième forme de réalisation du dispositif de l'invention, associé au programmateur à deux blocs de cames, couplés avec un jeu A, représenté sur la figure 5, offre un grand nombre de possibilités d'utilisation, selon l'amplitude du jeu A, le profil des cames 10a et 10b, et la répartition des ergots 70 et des bosses 90.

    [0119] Ainsi, et à titre d'exemple, un mode particulier d'utilisation est maintenant décrit. On rappelle que la période P est ici de 1/11ème de tour pour le profil des cames 10a, 10b, et 9, et pour la répartition des ergots 70.

    [0120] On divise le bloc 2 en 44 secteurs égaux, donc de 8° environ chacun, de façon à ce que chaque période P com­prenne 4 secteurs.

    [0121] On quantifie les déplacements de l'ensemble compre­nant le disque 7, la came 9 et le bloc 1, appelé dans la suite ensemble 7+9+1, en pas ayant chacun une amplitude égale à un secteur. Ainsi l'ensemble 7+9+1 peut prendre 44 positions distinctes.

    [0122] On adopte une amplitude A, pour le jeu entre les blocs 1 et 2, égale à 6 secteurs.

    [0123] Enfin, on cale le bloc 1 par rapport à la came 9 et au disque 7 de telle sorte que l'inverseur 12 soit action­né pour que le moteur 11 d'entraînement du tambour tourne dans le sens S1 lorsque, comme cela est représenté sur la figure 8.a, la direction D passe par le milieu d'une période P séparant les flancs gauches, sur les figures 8, des ergots 70, et pour que l'inverseur 12 soit actionné pour que le moteur 11 tourne dans l'autre sens S2 lors­que le disque 7 est déplacé, depuis la position de la figure 8.a, d'un secteur dans le sens T. Les points d'in­tersection de la direction D et du disque 7 sont repérés S1 et S2, sur la figure 8.a, pour les deux positions qui viennent d'être respectivement définies.

    [0124] Il est supposé maintenant que, afin d'entraîner le bloc 2 jusqu'à une position déterminée, le moteur 41 vient d'entraîner l'ensemble 7+9+1 dans le sens inverse I. Il est supposé de plus que, au moment où le bloc 2 atteint cette position déterminée, l'ensemble 7+9+1 qui, dans le cas général peut se trouver dans l'une quelconque de ses 44 positions possibles, se trouve ici dans une des 11 positions où, compte tenu de la périodicité de bloc 1, le tambour est entraîné dans le sens S1.

    [0125] Compte tenu du jeu A, il est possible de déplacer l'ensemble 7+9+1 sur les 6 secteurs qu'il vient de par­courir dans le sens inverse I, donc dans 7 positions dis­tinctes, sans déplacer le bloc 2. Or, comme cela va être exposé maintenant, de nombreuses possibilités sont offertes à l'intérieur du débattement ainsi permis pour l'ensemble 7+9+1.

    [0126] Ainsi, après le déplacement dans le sens I, et comme cela a déjà été expliqué, le contact 25 est ouvert, et le levier 5b se trouve basculé vers la droite des figures 8.

    [0127] L'ensemble 7+9+1 est tout d'abord entraîné sur 4 sec­teurs dans le sens trigonométrique T. Compte tenu de la périodicité, la position ainsi atteinte est encore une position où le tambour tourne dans le sens S1. De plus, le contact 25 est toujours ouvert, le levier 5b étant cette fois basculé vers la gauche des figures 8. L'ergot 13 se trouve alors dans une position, dans l'évidement 23, qui permet les mouvements dans les deux sens du bloc 7+9+1.

    [0128] A ce moment, et si cela est souhaitable, un mouve­ment du tambour dans le sens S2 peut être commandé, par déplacement de l'ensemble 7+9+1 d'un secteur dans le sens 1, puis à nouveau un mouvement du tambour dans le sens S1 par déplacement de l'ensemble 7+9+1 d'un secteur dans le sens T, et ainsi de suite. Le tambour est donc animé d'un mouvement de rotation alternatif, le contact 25 étant toujours ouvert.

    [0129] S'il est souhaitable, par exemple pour chauffer l'eau, que l'alimentation en énergie électrique des organes tels que 20i se trouve rétablie, étant entendu que le bloc 2 est dans une position où l'interrupteur 22b alimentant la résistance 21b est fermé, l'ensemble 7+9+1 est déplacé, à partir de sa position commandant une rotation du tam­bour dans le sens S1, d'un secteur dans le sens I. Ceci amène le point marqué F′, sur la figure 8.a, en coïnci­dence avec la direction D, ce qui a pour effet de faire basculer le levier 5b en position centrale. Le dispositif est dans une situation analogue à celle de la figure 8.d. L'ensemble 7+9+1 est alors déplacé d'un secteur dans le sens T, pour revenir vers la position commandant une ro­tation du tambour dans le sens S1, position pour laquelle le levier suiveur 8b retombe entre deux bosses 9, ce qui ferme le contact 25, et amène le dispositif dans la si­tuation de la figure 8.a.

    [0130] Là encore, un mouvement de rotation alternatif du tambour est possible, le contact 25 restant alors fermé, par mouvement de va et vient de l'ensemble 7+9+1.

    [0131] Si, après un certain temps, et par exemple parce que l'eau a atteint la température souhaitée, il est souhaitable d'arrêter le chauffage, ceci peut être fait sans toucher au bloc 2, en ouvrant le contact 25. A cet effet, l'ensemble 7+9+1 est alors déplacé, à partir de sa position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, de deux secteurs dans le sens I. Ceci amène le point marqué O, sur la figure 8.a, en coïncidence avec la di­rection D, ce qui a pour effet de repousser le levier suiveur 8b pour ouvrir le contact 25, et de faire bascu­ler, vers la droite des figures 8, le levier 5b.

    [0132] Là encore, un mouvement de rotation alternatif du tambour est possible, le contact 25 restant alors ouvert, par retour de l'ensemble 7+9+1 à la position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, puis mouvement de va et vient. Lorsqu 'il redevient nécessaire de fermer le contact 25, ceci est effectué en déplaçant l'ensemble 7+9+1, à partir de sa position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, de deux secteurs dans le sens T. Ceci amène le point marqué F, sur la figure 8.a, en coïncidence avec la direction D, ce qui fait basculer le levier 5b en position centrale, le dispositif se trouvant dans une position analogue à celle de la figure 8.h. Le retour de l'ensemble 7+9+1 vers sa position commandant une rotation du tambour dans le sens S1, obtenu par un déplacement de deux secteurs dans le sens I, laisse retomber le levier suiveur 8b, ce qui ferme le contact 25, et amène le dispositif dans la situation de la figure 8.a.

    [0133] Ainsi, il apparaît que, dans le cas particulier précédent, où le déplacement de l'ensemble 7+9+1, destiné à amener le bloc 2 dans une position donnée, se termine sur une position commandant la rotation du tambour dans le sens S1, il est possible de disposer, dans les 7 po­sitions alors accessibles sans déplacement du bloc 2, procurées par le jeu A :
    - une position, marquée S1 sur la figure 8.a, commandant le mouvement du tambour dans le sens S1,
    - une position, marquée S2 sur la figure 8.a, commandant le mouvement du tambour dans le sens S2,
    - une position, marquée F′ sur la figure 8.a, telle que le premier aller jusqu'à cette position, suivi d'un retour, provoque la fermeture du contact 25,
    - une position, marquée O sur la figure 8.a, telle que tout passage par cette position provoque l'ouverture du contact 25, et,
    - une position, marquée F sur la figure 8.a, telle que tout aller jusqu 'à cette position, suivi d'un retour, provoque la fermeture du contact 25.

    [0134] Il est facile de démontrer que, dans le cas général où le déplacement de l'ensemble 7+9+1, destiné à amener le bloc 2 dans une position donnée, se termine sur une position qui n'est pas obligatoirement celle qui commande la rotation du tambour dans le sens S1, on trouve toujours, parmi les 7 positions accessibles sans déplacement du bloc 2, les positions S1, S2, F′, O et F qui ont été précédemment définies.

    [0135] A cet effet, il suffit d'étudier trois autres situa­tions analogues à celle qui vient d'être étudiée. En effet, compte tenu des 11 périodes de 4 secteurs de l'ensemble 7+9+1, l'étude de ses 44 positions possibles se ramène ici à l'étude de quatre situations différentes seulement.

    [0136] L'étude des trois autres situations, non rapportée ici dans un souci de simplicité, mais à la portée de l'homme du métier, montre que, avec un jeu A égal à 6 secteurs, il est toujours possible de trouver des posi­tions S1, S2, F′, O et F parmi les 7 positions accessibles. On constate que l'agencement de ces positions est le suivant, repéré dans le sens I sur le disque 7
    - O, F′, S1, S2, F pour la situation étudiée,
    - O, F′, S1, S2, F pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement du bloc 2, dans le sens I, un secteur avant la position de la situation étudiée,
    - F, S1, S2, F′, O pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement du bloc 2, dans le sens I, deux secteurs avant la position de la situa­tion étudiée, et,
    - F, S1, S2, F′, O pour la situation où l'ensemble 7+9+1 termine son déplacement d'entraînement du bloc 2, dans le sens I, trois secteurs avant la position de la si­tuation étudiée.

    [0137] Naturellement, si le déplacement d'entraînement du bloc 2 a lieu dans le sens T, la répartition des positions F′, O et F est inversée par rapport aux situations pré­cédentes.

    [0138] On constate donc que les possibilités du dispositif de coupure de l'invention sont nombreuses. En pratique, le circuit électronique 40, à partir de la connaissance de la position initiale de l'ensemble 7+9+1, calcule à tout moment la position de l'ensemble 7+9+1 et du bloc 2, compte tenu des informations relatives à la structure du dispositif qui sont stockées dans sa mémoire, et des dépla­cements qui ont été commandés à l'ensemble 7+9+1. Le circuit 40 calcule également les déplacements à commander à l'ensemble 7+9+1 pour positionner le bloc 2 dans une position donnée, pour obtenir, par l'intermédiaire du dispositif de coupure, la coupure ou le rétablissement de l'alimentation, et par l'intermédiaire du bloc 1, la commande du sens du moteur 11 d'entraînement du tambour.

    [0139] Le circuit électronique 40 est, par exemple, un circuit à microprocesseur. La conception d'un tel circuit, à partir de la description qui a été faite des fonctions qu'il doit réaliser, est évidente pour un homme du métier.

    [0140] En référence aux figures 9, est maintenant décrite une troisième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention, qui ne diffère de la deuxième forme de réalisation que la forme des leviers mis en oeuvre.

    [0141] Sur les figures 9, le levier suiveur 8c est comparable au levier 8b des figures 8, à ceci près que l'ergot 80c qu'il comporte, et qui joue le même rôle que l'ergot 80b des figures 8, est dirigé dans le plan contenant la came 9, au lieu d'être parallèle à l'axe 31, comme l'était l'ergot 80b.

    [0142] Le levier 5c, qui joue le même rôle que le levier 5b des figures 8, est donc adapté en conséquence. Il comporte toujours un bord 51c coopérant avec une lame élastique 60c, qui sont comparables au bord s1c coopérant avec une lame élastique 60b, mais ne sont pas disposés ici, pour des raisons d'encombrement, perpendiculairement à la direction de fermeture D. Le levier 5c ne comporte plus, à proprement parler, d'évidement en forme de T, mais il est pourvu d'une partie déportée 52c pourvue d'un évidement 62c destiné à recevoir l'ergot 80c lorsque le levier 5c s'étend dans la direction D.

    [0143] La partie déportée 52c comprend également deux butées 61c et 63c qui jouent le même rôle que les butées 61b et 63b, et qui coopèrent avec l'ergot 80c pour em­pêcher le retour du levier 5c vers sa position centrale d'équilibre stable, sous la seule force de la lame élasti­que 60c, après que le levier suiveur 8c a été soulevé par une bosse 90 de la came 9, et le levier 5c basculé dans une position latérale.

    [0144] Le fonctionnement du dispositif de coupure pourvu des leviers des figures 9 est le même que celui qui a déjà été décrit. La position centrale d'équilibre stable de la figure 9.a correspond à celle de la figure 8.a, tandis que les positions latérales d'équilibre stable des figures 9.b et 9.c correspondent à celles des figures 8.g et 8.c respectivement.

    [0145] En référence aux figures 10 et 11 est maintenant décrite une quatrième forme de réalisation du dispositif de coupure de l'invention qui diffère des deuxième et troisième formes de réalisation par le fait que, si la coopération entre les deux leviers se fait par un ergot coopérant avec des butées, l'ergot 80d est ici solidaire du levier 5d, qui joue le rôle du levier 5b, tandis que les butées 61d et 63d sont solidaires du levier suiveur 8d. De plus, le levier suiveur 8d est prévu pour que se trouve mémorisé son écartement de l'axe 32 sous l'action des bosses 90 de la came 9.

    [0146] Sur les figures 10, le levier 5d est comparable au levier 5b, et comporte notamment un bord 51d, analogue au bord 51b, prévu pour coopérer avec une lame élastique 60d, analogue à la lame élastique 60b. Le levier 5d comprend un ergot 80d, qui s'étend parallèlement à l'axe 31. Le levier 5d est monté pivotant avec un jeu autour de l'axe 31, de façon à pouvoir également pivoter faiblement dans un plan contenant l'axe 31, la lame élastique 60d ayant une certaine largeur, perpendiculairement au plan des figures, pour le rappeler également dans le plan perpendiculaire à l'axe 31.

    [0147] Le levier suiveur 8d, qui joue le rôle du levier suiveur 8b, est pourvu de deux évidements 62d, et 65d, représentés de façon agrandie sur la figure 11.

    [0148] L'évidement 62d est prévu pour recevoir l'ergot 80d dans la position de la figure 10.a, pour laquelle le levier 5d s'étend dans la direction D, et le levier sui­veur 8d est dans sa position la plus proche de l'axe 32, pour laquelle l'interrupteur 25 est fermé.

    [0149] L'évidement 62d comprend une rampe 620, agencée pour repousser l'ergot 80d hors de l'évidement 62d lorsque le levier suiveur 8d est repoussé par une bosse 9 pour ouvrir le contact 25. Ceci est possible du fait que le levier 5d dont l'ergot 80d est solidaire peut pivoter faiblement dans un plan perpendiculaire à son axe 31. Lorsque le levier suiveur 8d est au sommet d'une bosse 9, l'ergot 80d est totalement sorti de l'évidement 62d et il s'engage alors dans l'évidement 65d, dont la partie centrale est assez creuse pour que le levier 5d reprenne sa position normale.

    [0150] Le levier suiveur se trouve alors bloqué dans cette position, avec le bord de l'évidement 65d contre lequel s'appuie l'ergot 80d est abrupt. Ainsi, il y a mémorisa­tion de l'écartement du levier suiveur 8d, ce qui se traduit par le fait que, même si la bosse 90 est interrom­pue, le levier suiveur 8d reste en position écartée et le contact 25 ouvert. Cette situation est représentée sur la figure 10.b, pour laquelle le levier 5d est en position centrale, et le levier suiveur 8d en position écartée, malgré l'absence de bosse 90.

    [0151] Pour que le levier suiveur 8d puisse revenir en position non écartée, où le contact 25 est fermé, il est nécessaire que soit effectué un mouvement de va et vient du levier 5d qui, compte-tenu de la configuration parti­culière de l'évidement 65d, va ramener l'ergot 80d dans une position où il ne retiendra plus le levier suiveur 8d.

    [0152] A cet effet, l'évidement 65d comprend, s'étendant de part et d'autre d'un fond 651, deux rampes latérales 652 et 653, conduisant à des paliers latéraux 654 et 655. Les paliers latéraux 654 et 655 débouchent sur la face exté­rieure du levier 8d par deux rampes 61d et 63d, respec­tivement, assez abruptes pour former des butées.

    [0153] Lorsque, comme cela est le cas sur la figure 10.b , l'ergot 80d coopère avec le fond 651, un entraînement du levier 5d vers la gauche des figures 10, par exemple, sous l'action d'un ergot 70, a pour effet de faire passer l'ergot 80d sur le palier 654 par l'intermédiaire de la rampe 652. Alors, la rampe 61d, formant butée, empêche le retour du levier 5d vers sa position centrale sous la seule force de la lame élastique 60d. Le levier 5d est dans une position latérale d'équilibre stable.

    [0154] Lorsque le levier 5d est entraîné vers sa position centrale par un ergot 70, l'ergot 80d franchit la rampe 61d et se retrouve au niveau de la face extérieure du levier 8d. Rien n'empêche alors celui-ci de se rapprocher de l'axe 32 pour que le contact 25 se ferme. L'ergot 80d pénètre alors dans l'évidement 62d et le dispositif se retrouve dans la position de la figure 10.a.

    [0155] L'utilisation de cette quatrième forme de réalisa­tion du dispositif de coupure de l'invention est la même que celle qui a été exposée pour la deuxième forme de réalisation, notamment, aux quelques différences près, qui viennent d'être exposées.

    [0156] Naturellement, la portée de la présente demande n'est pas limitée à la description qui vient d'être faite.

    [0157] Tout d'abord, il est possible d'intervertir les posi­tions des ergots et des évidements sur les leviers 5 et 8, et d'utiliser des évidements à rampe du type de ceux de la figure 11 sur des dispositifs du type de ceux des figures 8 et 9.

    [0158] De plus, il est à la portée de l'homme du métier d'utiliser la première forme de réalisation qui a été décrite, avec un programmateur à deux blocs couplés avec jeu, du type de celui décrit en référence à la figure 5.

    [0159] Dans ce cas, le disque 7 peut être rendu solidaire soit du bloc 1, soit du bloc 2. Par exemple, un disque 7, pourvu de 22 ergots 70 peut être rendu solidaire du bloc 2, avec un évidement de couplage 23 correspondant à deux secteurs, pour réaliser un programmateur à 22 positions de réalisation et d'emploi particulièrement simples.

    [0160] De même, le disque 7 des deuxième, troisième et quatrième formes de réalisation pourrait être rendu soli­daire du bloc 2 dans le programmateur à deux blocs couplés de la figure 5, ou dans le programmateur monobloc de la figure 2.

    [0161] De même, dans le cas du programmateur de la figure 5, les cames du premier bloc 1 sont relatives à l'inver­sion du sens de rotation du moteur du tambour, tandis que celle du deuxième bloc 2 sont relatives à la commande des autres organes de la machine. Si une telle réparti­tion est intéressante, comme on l'a vu, dans le cas d'une machine à laver le linge, elle n'est, même dans ce cas, pas obligatoire et l'homme du métier est à même de choi­sir la répartition qui est la plus intéressante, compte-­tenu du problème spécifique à résoudre.

    [0162] Toujours dans le cas du programmateur de la figure 5, le fait que le profil des cames du premier bloc soit périodique et de période inférieure à l'amplitude du jeu permet de conserver toutes les possibilités de commande à l'aide du premier bloc 1, quelle que soit la position du deuxième bloc 2. Ceci donne donc une grande souplesse dans l'emploi du programmateur. Toutefois, il peut y avoir des situations où cette possibilité n'est pas indispensa­ble, et ou l'on peut bénéficier de l'adaptabilité d'un tel programmateur dans la mesure où celui-ci permet, dans certaines positions du deuxième bloc 2, certaines possi­bilités de commande à l'aide du premier bloc 1. Or un tel avantage peut être obtenu dès lors qu'un certain jeu est ménagé par les moyens de couplage entre le premier et le deuxième bloc, ceux-ci pouvant prendre toute forme adéquate, et notamment celle d'un ergot solidaire du deuxième bloc 2 et d'un évidement solidaire du premier bloc 1.

    [0163] Il est également possible de prévoir, sur le moteur universel 11, un inducteur à prise intermédiaire, pour n'utiliser qu'une partie de cet inducteur lorsqu'on a besoin que le moteur 11 tourne à vitesse très élevée. Dans ce cas, un inverseur simple, actionné par une came du bloc 2, commande le branchement de la totalité ou d'une partie seulement de l'inducteur.

    [0164] Enfin, le dispositif de coupure n'est pas limité à une utilisation avec un programmateur de commande d'une pluralité d'organes réunis au sein d'un même appareil, et peut être utilisé dans le cas d'un système industriel comprenant une pluralité d'organes disséminés.


    Revendications

    1. Dispositif pour couper l'alimentation en énergie électrique d'une pluralité d'organes (21a - 21n) d'un appareil, ou d'un système, pendant certains déplacements, sous l'action de moyens d'entraînement (40-42), d'un bloc (2) de cames (20a-20n) de programmation desdits organes (21a-21n), caractérisé par le fait qu'il comprend :
    - un premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) pivotant autour d'un premier axe (31) et coopérant avec un contact (25) d'alimentation de ladite pluralité d'organes (21a-21n) pour n'en autoriser la fermeture que lorsque ledit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d)s'étend dans une direc­tion de fermeture (D),
    - des moyens de rappel (60a-63a; 60b-63b; 60c-63c; 60d-63d) dudit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) dans trois posi­tions d'équilibre stable, une position centrale dans laquelle ledit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) s'étend dans ladite direction de fermeture (D), et deux posi­tions latérales dans lesquelles il s'écarte de ladite direction de fermeture (D),
    - un disque (7), entraîné en rotation par lesdits moyens d'entraînement (40-42), et pourvu d'une pluralité d'ergots périphériques (70) d'entraînement de l'extré­mité dudit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) sur une plage de positions de celui-ci sensiblement centrée sur ladite position centrale, et s'étendant au délà de chacune desdites positions latérales, et,
    - une pluralité de moyens (70; 90) d'ouverture dudit contact (25), chacun desdits moyens d'ouverture (70; 90) étant associé à un desdits ergots périphériques (70), et agencé pour ouvrir ledit contact (25) lors de l'entraîne­ment dudit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) par l'ergot périphérique (70) associé, lesdits moyens d'entraînement (40-42) étant agencés pour, après avoir entraîné en déplacement, dans un sens, ledit bloc (2) et ledit disque (7), entraîner au moins ledit disque (7) dans l'autre sens, provoquant ainsi, au début du déplace­ment dudit bloc (2), l'ouverture dudit contact (25) et le passage dudit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) de ladite position centrale à une desdites deux positions latérales, afin d'interdire la fermeture dudit contact (25), et, à la fin du déplacement dudit bloc (2), le passage dudit premier levier (5a; 5b; 5c; 5d) de cette position latérale à ladite position centrale, afin d'autoriser la fermeture dudit contact (25).
     
    2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel les­dits moyens de rappel comprennent une lame élastique (60a) dont l'extrémité, en forme de V, peut s'engager dans trois gorges (61a-63a) successives dudit premier levier (5a).
     
    3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel, ledit contact (25) comprenant un plot mobile et un plot fixe, ledit plot mobile est solidaire de ladite lame élastique (60a), et lesdites trois gorges (61a-63a) sont agencées pour que ledit contact (25) soit fermé lorsque l'extrémité de ladite lame élastique (60a) s'engage dans la gorge centrale (62a) et ouvert lorsqu'elle s'engage dans les gorges latérales (61a-63a).
     
    4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel :
    - ledit premier levier (5b; 5c) coopère avec ledit contact (25) par l'intermédiaire d'un deuxième levier (8b; 8c) pourvu d'un ergot (80b; 80c) pouvant s'engager dans un évidement (62b, 62c) dudit premier levier (5b; 5c), quand celui-ci s'étend dans ladite direction D,
    - lesdits moyens de rappel comprennent des moyens élastiques (60b; 60c) pour rappeler ledit premier levier (5b; 5c) vers sa position centrale, et deux butées (61b, 63b; 61c; 63c) dudit premier levier (5b; 5c) coopérant avec ledit ergot (80b; 80c) dudit deuxième levier (8b; 8c) pour empêcher le retour, sous la seule force desdits moyens élastiques (60b; 60c), dudit pre­mier levier (5b; 5c) vers sa position centrale,
    - lesdits moyens d'ouverture dudit contact (25) compren­nent une pluralité de bosses (90) d'une came (9), solidaire dudit disque (7), repoussant ledit deuxième levier (8b; 8c) afin qu'il ouvre ledit contact (25).
     
    5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel ledit premier levier est monté avec un jeu sur ledit premier axe, et ledit ergot dudit deuxième levier coopère avec des évidements dudit premier levier, pourvus de rampes.
     
    6. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel :
    - ledit premier levier (5d) coopère avec ledit contact (25) par l'intermédiaire d'un deuxième levier (8d) pourvu d'un évidement (62d) dans lequel peut s'engager un ergot (80d) dudit premier levier (5d), quand celui-ci s'étend dans ladite direction D,
    - lesdits moyens de rappel comprennent des moyens élasti­ques (60d) pour rappeler ledit premier levier (5d) vers sa position centrale, et deux butées (61d, 63d) dudit deuxième levier (8d) coopérant avec ledit ergot (80d) dudit premier levier (5d) pour empêcher le retour, sous la seule force desdits moyens élastique (60d), dudit premier levier (5d) vers sa position centrale,
    - lesdits moyens d'ouverture dudit contact (25) compren­nent une pluralité de bosses (90) d'une came (9), soli­daire dudit disque (7), repoussant ledit deuxième levier (8d) afin qu'il ouvre ledit contact.
     
    7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel ledit premier levier (5d) est monté avec un jeu sur ledit premier axe, et ledit ergot (80d) dudit premier levier (5d) coopère avec des évidements (62d, 65d), pourvus de rampes (620, 652, 653, 61d, 62d).
     
    8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, utilisé avec un programmateur à deux blocs (1, 2) de cames couplés mécaniquement avec un jeu (A), dans lequel ledit disque (7) est solidaire de l'un desdits deux blocs de cames (1,2).
     




    Dessins


































    Rapport de recherche