[0001] La présente invention concerne le lavage de la surface extérieure d'objets cylindriques,
en particulier mais non exclusivement de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié ou
GPL.
[0002] Les techniques de lavage actuellement utilisées partent d'une conception de type
tunnel continu, dans lequel défilent de façon continue les objets à laver.
[0003] Le tunnel comporte alors en général plusieurs zones successives de traitement, mais
toutes ces zones sont disposées dans le carter unique du tunnel.
[0004] On a ainsi proposé de laver l'extérieur des bouteilles GPL dans un tunnel comportant
une zone amont de lavage par solution détersive, et une zone aval de rinçage par eau
chaude. Le lavage est effectué au moyen de rampes transversales d'aspersion en U,
entre les branches duquel passent les bouteilles convoyées par chaînes ; la solution
détersive aspergée est refoulée en circuit fermé par une pompe, et filtrée avant pompage,
un bac de récupération étant prévu en partie inférieure du tunnel. Le rinçage par
eau chaude est effectué de façon analogue, au moyen de rampes d'aspersion, l'eau chaude
utilisée étant recyclée sans être cependant épurée.
[0005] Un tel principe présente de nombreux inconvénients.
[0006] Tout d'abord, les installations présentent un dimensionnement important rendant leur
implantation parfois très difficile, et impliquent un coût énergétique élevé en raison
de l'arrosage continu des objets convoyés.
[0007] Ensuite, ce type d'installation rend très difficile l'organisation des temps de
passage des objets dans le tunnel, ce qui nécessite l'utilisation d'espaceurs et/ou
de moyens visant à éviter le bourrage de la file d'objets. Il faut en effet bien comprendre
qu'un lavage efficient exige des temps de passage réguliers : si l'objet reste trop
longtemps dans une zone du tunnel, il risque d'être délavé, voire détérioré en cas
de solution détersive particulièrement agressive, et si l'objet ne reste pas assez
longtemps, le lavage risque d'être insuffisant.
[0008] Enfin, la conception en rampes successives pour les moyens d'aspersion ne permet
pas d'effectuer une projection homogène et régulière sur les objets. Il est en effet
aisé de comprendre que les distances des jets pulvérisés provenant des rampes latérales
diffèrent selon les zones concernées de la surface extérieure cylindrique des objets
à laver, ce qui induit une action maximale pour des jets courts, et minimale voire
nulle pour des jets longs (les zones des génératrices situées sur l'axe central de
défilement ne sont pratiquement pas concernées) : ceci oblige alors à surdimensionner
l'équipement, ce qui est en outre plus coûteux.
[0009] On a également proposé des machines à laver et sécher en continu, basées sur le même
principe de tunnel continu, et utilisant également des rampes transversales d'aspersion
réalisées sous forme d'un cadre rectangulaire.
[0010] Pour éviter un dimensionnement excessif de telles machines, on a cherché à rapprocher
les zones de lavage et de rinçage : outre les inconvénients précités, il en résulte
alors un inconvénient supplémentaire résultant du fait que du produit de lavage peut
passer dans la zone de rinçage, et ainsi se mélanger au circuit de rinçage, ce qui
est évidemment néfaste à la qualité du traitement.
[0011] On a encore proposé d'adjoindre un système de lavage-brossage au tunnel pour améliorer
la qualité du lavage de bouteilles GPL : chaque bouteille de gaz passait alors sur
un plateau élévateur tournant librement autour d'un axe vertical, le brossage s'effectuant
alors par entraînement direct de la bouteille par les éléments de brossage organisés
selon une colonne verticale tangentielle. Cette conception améliorait sans doute l'efficacité
du système, mais les éléments de brossage s'usaient très vite, et le problème du recyclage
de l'eau de lavage était encore plus délicat à résoudre.
[0012] Il convient en outre de mentionner pour mémoire d'autres techniques déjà proposées
pour le lavage des gros bidons cylindriques.
[0013] On a ainsi proposé d'organiser un convoyage, dans un tunnel de lavage, des bidons
disposés en position couchée (axe horizontal) sur des rouleaux horizontaux d'entraînement
: les rouleaux font tourner le bidon autour de son axe, ce qui permet de prévoir des
injecteurs fixes produisant des jets à peu près réguliers dirigés vers l'axe du bidon.
Cette technique présente cependant l'inconvénient supplémentaire de devoir protéger
les mécanismes d'entraînement sur lesquels se déverse le liquide de lavage chargé
de saletés.
[0014] Une autre façon d'améliorer l'homogénéité de l'aspersion sur chaque bidon a consisté
à prévoir un ensemble de rampes verticales fixes formant les quatre arêtes verticales
d'un parallélépipède rectangle. Les séries de jets sont alors pour chaque arête, dirigés
vers l'axe vertical du bidon, ledit bidon étant descendu par le haut pour être disposé
entre les rampes, en étant suspendu par un crochet de levage, ce qui permet d'ailleurs
de faire tourner le bidon sur lui-même s'il ne repose pas sur le sol.
[0015] Cette technique peut convenir pour un traitement de décontamination de bidons, mais
elle est inenvisageable pour un lavage en série, puisqu'il faut laver les bidons un
à un, en actionnant à chaque fois le système de levage associé. En outre, cette technique
reste limitée à des types très particuliers d'objets cylindriques, et serait en particulier
difficilement transposable au lavage de bouteilles GPL.
[0016] L'invention a pour objet de proposer un procédé et un dispositif permettant de mettre
en oeuvre un lavage efficace de la surface extérieure d'objets cylindriques, en particulier
de bouteilles GPL (il pourrait naturellement s'agir d'autres objets, par exemple de
bidons métalliques alimentaires), le processus pouvant en outre être complètement
automatisé.
[0017] L'invention a également pour objet de mettre en oeuvre un processus de lavage avec
une projection de liquides qui soit à la fois homogène et régulière, sur les parois
de l'objet.
[0018] L'invention a aussi pour objet de mettre en oeuvre un processus de lavage d'implantation
aisée, grâce à un dimensionnement réduit, et à l'absence d'appareillages encombrants
et/ou nécessitant une source d'énergie importante.
[0019] L'invention a enfin pour objet de mettre en oeuvre un processus de lavage pouvant
éviter d'avoir à prévoir un système de recyclage, grâce à une faible consommation
d'eau qui peut être tout simplement rejetée dans le réseau des eaux usées après décantation.
[0020] Il s'agit plus particulièrement d'un procédé de lavage de la surface extérieure d'objets
cylindriques, en particulier de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié ou GPL, convoyés
en défilement continu par l'intermédiaire de moyens de convoyage sur lesquels lesdits
objets sont disposés de façon que leur axe soit essentiellement vertical, caractérisé
par le fait qu'il comporte les étapes successives suivantes :
. on pulvérise en un poste de pulvérisation un agent détergent sur un objet unitaire,
en actionnant un moyen de pulvérisation rotatif, ledit objet étant maintenu fixe dans
une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement avec l'axe dudit moyen
de pulvérisation ;
. on transfère à l'air libre l'objet unitaire par l'intermédiaire des moyens de convoyage
jusqu'à un poste de rinçage, la durée du transfert étant au moins égale à la durée
d'action chimique de l'agent détergent pulvérisé ;
. on rince l'objet unitaire au poste de rinçage par aspersion d'eau sous haute pression,
en actionnant un moyen d'aspersion rotatif, ledit objet étant à nouveau maintenu fixe
dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement avec l'axe dudit
moyen d'aspersion.
[0021] Selon une caractéristique avantageusement prévue, l'objet unitaire est transféré,
en aval du poste de pulvérisation et en amont du poste de rinçage, à un poste de brossage
prévu en amont du poste de rinçage, où est actionné un moyen de brossage rotatif,
ledit objet étant maintenu fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide
sensiblement avec l'axe dudit moyen de brossage, le transfert de l'objet unitaire
en amont et en aval du poste de brossage se faisant à l'air libre.
[0022] Selon une autre caractéristique avantageuse, l'objet unitaire est transféré, en aval
du poste de rinçage, à un poste de séchage par soufflage d'air comprimé, l'objet étant
entraîné en rotation autour de son axe vertical maintenu fixe devant des moyens de
soufflage disposés latéralement pour éliminer l'eau résiduelle sur les parois dudit
objet, le transfert de l'objet unitaire en amont et en aval du poste de séchage se
faisant à l'air libre.
[0023] On parvient ainsi à mettre en oeuvre un processus de lavage unitaire particulièrement
efficace, aisément automatisable, et combinant parfaitement l'action chimique détergente
et l'action mécanique exercées sur les objets qui défilent en continu.
[0024] De préférence, la pulvérisation de l'agent détergent sur l'objet unitaire se trouvant
au poste de pulvérisation est effectuée en faisant tourner à vitesse constante le
moyen de pulvérisation rotatif, et/ou en faisant tourner sur un tour complet le moyen
de pulvérisation est avantageusement effectuée à basse pression, en particulier sous
une pression de l'ordre de 3 000 à 4 000 HPa.
[0025] De préférence aussi, le brossage de l'objet unitaire se trouvant au poste de brossage
est effectué en faisant tourner à vitesse constante le moyen de brossage rotatif préalablement
abaissé verticalement pour être au contact dudit objet ; le brossage est avantageusement
effectué avec injection d'eau simultanée, à basse pression, dans le moyen de brossage
rotatif.
[0026] De préférence également, l'aspersion d'eau sous haute pression sur l'objet unitaire
se trouvant au poste de rinçage est effectuée en faisant tourner à vitesse constante
le moyen d'aspersion rotatif ; l'aspersion est avantageusement effectuée par jets
plats, sous une pression au moins égale à 100 000 HPa, et de préférence voisine de
130 000 HPa.
[0027] De préférence encore, le séchage de l'objet unitaire par soufflage d'air se trouvant
au poste de séchage est effectué en deux temps, avec un pré-séchage de la partie supérieure
dudit objet en cours de transfert, suivi d'un séchage proprement dit au cours duquel
l'objet unitaire est entraîné en rotation autour de son axe.
[0028] Avantageusement, dans ce cas, l'objet unitaire est maintenu, lors du séchage proprement
dit, entre un plateau tournant d'entraînement et une tête supérieure de centrage coaxiale
préalablement abaissée verticalement pour être au contact dudit objet ; en particulier,
la tête supérieure de centrage est abaissée sur l'objet unitaire avant que celui-ci
ne repose sur le plateau tournant d'entraînement, après quoi ladite tête et ledit
plateau sont remontés en synchronisme.
[0029] De préférence aussi, deux objets unitaires peuvent se trouver simultanément au poste
de séchage, l'objet amont étant en attente de transfert pour un pré-séchage et l'objet
aval subissant un séchage proprement dit; en particulier, le soufflage d'air est effectué
alternativement sur l'un ou l'autre objet unitaire, à l'aide de moyens de soufflage
actionnés en permanence pour effectuer soit un pré-séchage, soit un séchage proprement
dit.
[0030] Avantageusement enfin, le soufflage d'air est effectué, lors du séchage proprement
dit, par lames d'air plates et inclinées.
[0031] L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de
lavage précité, caractérisé par le fait qu'il comporte, outre des moyens de convoyage
sur lesquels sont disposés les objets cylindriques concernés :
. un module de pulvérisation constitué par un carter que traverse la ligne de défilement
des objets, et dans lequel sont disposés un moyen de pulvérisation rotatif, pouvant
tourner autour d'un axe vertical pour pulvériser un agent détergent sur l'objet unitaire
intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt permettant d'arrêter un objet unitaire
convoyé de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec ledit axe vertical ;
. un module de rinçage, indépendant du module de pulvérisation et disposé en aval
de celui-ci, ledit module de rinçage étant constitué par un carter que traverse la
ligne de défilement des objets, et dans lequel sont disposés un moyen d'aspersion
rotatif, pouvant tourner autour d'un axe vertical pour projeter de l'eau sous haute
pression sur l'objet unitaire intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt permettant
d'arrêter un objet unitaire convoyé de telle façon que son axe coïncide sensiblement
avec ledit axe vertical.
[0032] Selon une caractéristique avantageusement prévue, le dispositif comporte en outre,
entre le module de pulvérisation et le module de rinçage, un module indépendant de
brossage, constitué par un carter que traverse la ligne de défilement des objets,
et dans lequel sont disposés un moyen de brossage rotatif, pouvant tourner d'un axe
vertical pour brosser l'objet unitaire intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt
permettant d'arrêter un objet unitaire convoyé de telle façon que son axe coïncide
sensiblement avec ledit axe vertical.
[0033] Selon une autre caractéristique avantageuse, le dispositif comporte en outre, en
aval du module de rinçage, un module indépendant de séchage, constitué par un carter
que traverse la ligne de défilement des objets, et dans lequel sont disposés des moyens
de soufflage fixes, et un moyen d'entraînement en rotation pouvant faire tourner l'objet
unitaire intérieur audit carter devant lesdits moyens de soufflage pour éliminer de
ses parois l'eau résiduelle, l'axe vertical dudit objet restant fixe lors de cette
rotation.
[0034] On parvient ainsi à réaliser une installation peu encombrante et très efficace, grâce
à sa conception modulaire.
[0035] De préférence, le moyen de pulvérisation rotatif est essentiellement constitué par
un support horizontal entraîné en rotation, et au moins un pistolet de pulvérisation
suspendu en porte-à-faux audit support en particulier, le support horizontal est entraîné
par un vérin rotatif dont le piston-crémaillère est accouplé à un arbre vertical solidaire
dudit support, la course dudit piston-crémaillère correspondant à un tour complet
pour la rotation du support horizontal. Avantageusement, un pistolet de pulvérisation
est suspendu à chaque extrémité du support horizontal, avec des positions verticales
différentes pour lesdits pistolets de pulvérisation.
[0036] De préférence également, l'inclinaison et/ou la position du ou des pistolets de pulvérisation
est réglable, pour s'adapter au type d'objet cylindrique concerné avantageusement
en outre, le ou les pistolets de pulvérisation sont alimentés par des moyens extérieurs
au bâti du module de pulvérisation, lesdits moyens comportant un bac d'agent détergent
et une pompe de distribution.
[0037] Selon un mode de réalisation particulier, le moyen d'arrêt est essentiellement constitué
par des doigts télescopiques commandés par vérin, et de préférence un ensemble de
deux doigts disposés horizontalement en aval de l'axe vertical de rotation du moyen
de pulvérisation rotatif et selon des directions sensiblement sécantes avec ledit
axe vertical.
[0038] Il est par ailleurs intéressant que le bâti du module de pulvérisation comporte un
tunnel d'entrée et un tunnel de sortie, des moyens d'arrêt, de préférence du type
à doigts télescopiques, étant en outre prévus au niveau dudit tunnel d'entrée.
[0039] De préférence, le moyen de brossage rotatif est essentiellement constitué par un
support horizontal entraîné en rotation par un moteur associé, et au moins un élément
de brosse suspendu en porte-à-faux à ce support, ledit support étant mobile verticalement
pour amener ledit élément de brosse au contact de l'objet unitaire concerné.
[0040] De préférence aussi, le support horizontal a la forme d'un croisillon supportant
quatre éléments de brosse; en particulier, les éléments de brosse ont la forme d'un
secteur de brosse, dont la conformation est adaptée à la forme de la partie supérieure
de l'objet unitaire concerné.
[0041] De préférence également, le support horizontal est suspendu à une plaque portant
un moteur d'entraînement en rotation et reliée au bâti du module de brossage par l'intermédiaire
d'un vérin positionnel en particulier, la plaque supporte un joint tournant relié
à une source d'eau à basse pression, et à l'un au moins des éléments de brosse en
vue d'une injection d'eau simultanée.
[0042] Selon un mode de réalisation particulier le moyen d'arrêt est essentiellement constitué
par des doigts télescopiques commandés par vérin, et de préférence un ensemble de
deux doigts disposés horizontalement en aval de l'axe vertical de rotation du moyen
de brossage rotatif et selon des directions sensiblement sécantes avec ledit axe vertical
; avantageusement alors, un moyen supplémentaire de maintien est en outre prévu, de
préférence selon un ensemble de deux patins opposés commandés chacun par un vérin
associé, afin de maintenir en position l'objet unitaire concerné.
[0043] De préférence, le moyen d'aspersion rotatif est essentiellement constitué par un
support; horizontal entraîné en rotation par un moteur associé, et au moins une buse
d'aspersion suspendue en porte-à-faux audit support en particulier, au moins une buse
d'aspersion, et de préférence deux, est suspendue à chaque extrémité du support horizontal,
avec des positions verticales différentes pour lesdites buses. Avantageusement alors,
l'inclinaison et/ou la position de la ou des buses d'aspersion est réglable, pour
s'adapter au type d'objet cylindrique concerné; en outre la ou les buses d'aspersion
sont de préférence alimentées par des moyens extérieurs au bâti du module de rinçage,
et comportant un surpresseur délivrant de l'eau à haute pression.
[0044] De préférence également, le moyen d'arrêt est essentiellement constitué par des
doigts télescopiques commandés par vérin, et de préférence un ensemble de deux doigts
disposés horizontalement en aval de l'axe vertical de rotation du moyen d'aspersion
rotatif et selon des directions sensiblement sécantes avec ledit axe vertical; de
plus, le bâti du module d'aspersion comporte un tunnel d'entrée et un tunnel de sortie,
des moyens d'arrêt, de préférence du type à doigts télescopiques, étant en outre prévus
au niveau dudit tunnel d'entrée.
[0045] Par ailleurs, selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens de soufflage
fixes comportent des premiers moyens de soufflage effectuant un pré-séchage de la
partie supérieure de l'objet concerné en cours de transfert, et des seconds moyens
de soufflage, en aval des premiers, effectuant un séchage proprement dit de l'objet
alors entraîné en rotation autour de son axe.
[0046] Avantageusement, dans ce cas, les premiers moyens de soufflage sont essentiellement
constitués par au moins une buse de pré-séchage raccordée à un boîtier de distribution
d'air, et les seconds moyens de soufflage par au moins une buse de séchage dont l'orifice
de sortie définit une mince lame d'air, ladite buse de séchage étant raccordée à un
boîtier de distribution d'air. En particulier, la ou les buses de séchage se terminent
en caisson présentant au moins une fente de sortie, avec de préférence une fente principale
inclinée par rapport à la verticale; la ou les buses de pré-séchage et/ou de séchage
sont avantageusement réglables verticalement, de préférence au moyen de vérins associés.
[0047] De préférence, le boîtier de distribution d'air est commun aux premiers et seconds
moyens de soufflage disposés en haut du bâti du module de séchage, et comporte des
organes d'obturation permettant de diriger l'air provenant d'une soufflerie extérieure
audit bâti soit vers les buses de pré-séchage, soit vers les buses de séchage.
[0048] De préférence également, le moyen d'entraînement en rotation est essentiellement
constitué par un plateau tournant entraîné par un moteur associé, ledit plateau étant
déplaçable verticalement au moyen d'un vérin associé, un moyen d'arrêt, de préférence
du type à butée télescopique, étant en outre prévu pour arrêter l'objet unitaire convoyé
de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec l'axe vertical dudit plateau
tournant; en particulier, le dispositif comporte en outre une tête supérieure de centrage
coaxiale au plateau tournant, ladite tête de centrage étant déplaçable verticalement
au moyen d'un vérin associé.
[0049] De préférence enfin, le bati du module de séchage comporte un tunnel d'entrée et
un tunnel de sortie, des moyens d'arrêt, de préférence du type à doigts télescopiques,
étant en outre prévus au niveau dudit tunnel d'entrée.
[0050] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement
de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation
particulier, en référence aux figures où :
- la figure 1 est une représentation schématique du processus de lavage unitaire conforme
à l'invention, mis en oeuvre de façon modulaire, avec des modules de pulvérisation,
et de rinçage, mais aussi des modules optionnels de brossage et de séchage ;
- la figure 2 est une vue en perspective illustrant le module de pulvérisation en
action sur une bouteille unitaire GPL ;
- la figure 3 est une vue en coupe transversale du module de pulvérisation, le plan
de coupe passant par l'axe vertical du moyen de pulvérisation rotatif ;
- la figure 4 est une vue schématique illustrant le cycle de fonctionnement du module
de pulvérisation ;
- la figure 5 est une vue en perspective illustrant le module de brossage en action
sur une bouteille unitaire GPL ;
- la figure 6 est une vue en coupe transversale du module de brossage, le plan de
coupe passant par l'axe vertical du moyen de brossage rotatif ;
- la figure 7 est une vue schématique illustrant le cycle de fonctionnement du module
de brossage ;
- la figure 8 est une vue en perspective illustrant le module de rinçage en action
sur une bouteille unitaire GPL ;
- la figure 9 est une vue en coupe transversale du module de rinçage, le plan de coupe
passant par l'axe vertical du moyen d'aspersion rotatif ;
- la figure 10 est une vue schématique illustrant le cycle de fonctionnement du module
de rinçage ;
- la figure 1 est une vue en perspective illustrant le module de séchage, ici réalisé
pour permettre un pré-séchage suivi d'un séchage proprement dit, la bouteille unitaire
GPL étant dans le premier cas simplement arrêtée sous des premiers moyens de soufflage,
puis, dans un deuxième cas, entraînée en rotation sur elle-même devant des seconds
moyens de soufflage à lames d'air ;
- la figure 12 est une vue en coupe longitudinale du module de séchage, effectuée
en fait selon la ligne XII-XII de la figure 14 ;
- la figure 13 illustre un détail de la figure 12, permettant de mieux distinguer
l'organisation des moyens de soufflage ;
- la figure 14 est une coupe selon XIV-XIV de la figure 12 ;
- la figure 15 est une coupe selon XV-XV de la figure 12 ;
- la figure 16 est une vue schématique illustrant le cycle de fonctionnement du module
de séchage.
[0051] La figure 1 illustre par une représentation très schématique le processus de lavage
unitaire conforme à l'invention, mis en oeuvre de façon modulaire. Les objets cylindriques
dont il faut laver la surface extérieure sont convoyés en défilement continu par l'intermédiaire
de moyens de convoyage schématisés en 1, sur lesquels ces objets sont disposés de
façon que leur axe soit essentiellement vertical, le convoyage s'effectuant dans la
direction de la flèche 2.
[0052] Conformément à un aspect essentiel de l'invention, on pulvérise en un poste de pulvérisation
I un agent détergent sur un objet unitaire, en actionnant un moyen de pulvérisation
rotatif (décrit en détail ci-après en regard des figures 2 à 4), ledit objet étant
maintenu fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement avec
l'axe dudit moyen de pulvérisation rotatif. Ensuite, on transfère à l'air libre l'objet
unitaire par l'intermédiaire des moyens de convoyage 1 jusqu 'à un poste de rinçage
III, la durée du transfert étant au moins égale à la durée d'action chimique de l'agent
détergent pulvérisé. Enfin, on rince l'objet unitaire au poste de rinçage précité
III par aspersion d'eau sous haute pression, en actionnant un moyen d'aspersion rotatif
(décrit plus en détail ci-après en regard des figures 8 à 10), ledit objet étant à
nouveau maintenu fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement
avec l'axe dudit moyen d'aspersion rotatif.
[0053] Sur la figure 1, on a illustré deux autres postes supplémentaires II, lV, correspondant
respectivement à un poste de brossage et à un poste de séchage. Ces deux postes supplémentaires,
quoiqu'optionnels, sont néanmoins avantageusement intégrés dans la ligne des postes
de pulvérisation I et de rinçage III. Dans ce cas, le transfert à l'air libre de l'objet
unitaire provenant du poste de pulvérisation I, transfert dont la durée doit être
au moins égale à la durée d'action chimique de l'agent détergent pulvérisé comme indiqué
ci-dessus, se fait d'abord vers le poste de brossage II, ce qui est symbolisé sur
la figure schématique 1 par un espacement plus important.
[0054] Selon cette conception avantageuse du processus, l'objet unitaire est transféré,
en aval du poste de pulvérisation I et en amont du poste de rinçage III, au poste
de brossage II prévu en amont dudit poste de rinçage, où est actionné un moyen de
brossage rotatif (décrit plus en détail ci-après en regard des figures 5 à 7), ledit
objet étant maintenu fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement
avec l'axe dudit moyen de brossage rotatif, le transfert de l'objet unitaire en amont
et en aval du poste de brossage II se faisant à l'air libre.
[0055] De même, en fin de ligne, l'objet unitaire est transféré, en aval du poste de rinçage
III, au poste IV de séchage par soufflage d'air comprimé, l'objet étant entraîné en
rotation autour de son axe vertical maintenu fixe devant des moyens de soufflage (décrits
plus en détail ci-après en regard des figures 11 à 16) disposés latéralement pour
éliminer l'eau résiduelle sur les parois dudit objet, le transfert de l'objet unitaire
en amont et en aval du poste de séchage IV se faisant à l'air libre.
[0056] Avant même de procéder à la description détaillée des modules fonctionnels prévus
à chacun des postes I, II, III, IV précités l'organisation modulaire du processus
de lavage conforme à l'invention apparaît d'ores et déjà comme extrêmement avantageuse
pour sa facilité d'implantation et sa faiblesse d'encombrement : on comprend notamment
que la ligne de convoyage ne doit pas nécessairement être rectiligne entre deux postes
successifs, ce qui autorise une grande souplesse d'implantation. La dimension des
appareils utilisés et les sources d'énergie seront de facto plus faibles, et cette
conception implique naturellement une faible consommation d'eau qui peut être rejetée
dans le réseau des eaux usées après décantation : un tel processus de lavage unitaire
représente ainsi un progrès considérable par rapport aux techniques classiques utilisant
un tunnel dans lequel défilent les objets. Une telle conception permet de mettre aisément
en oeuvre une installation de lavage efficace, notamment pour le lavage de bouteilles
GPL, afin d'en éliminer les graisses et les poussières, et de nettoyer leur surface
extérieure, pour en améliorer la présentation et/ou permettre si nécessaire l'application
d'une peinture d'entretien.
[0057] On va maintenant décrire les postes fonctionnels successifs I, II, III, IV, dans
chacun desquels est prévu un module fonctionnel associé.
[0058] La structure et le fonctionnement du module de pulvérisation 100 prévu au poste de
pulvérisation I sont illustrés aux figures 2 à 4.
[0059] On distingue ainsi un module de pulvérisation 100 constitué par un carter 101 que
traverse la ligne de défilement des objets 10 (la ligne de convoyage 1 est schématisée
par une flèche continue sur la figure 2 et par une ligne en traits mixtes sur la figure
4), carter dans lequel sont disposés un moyen de pulvérisation rotatif 102, pouvant
tourner autour d'un axe vertical 103 pour pulvériser un agent détergent sur l'objet
unitaire 10 intérieur audit carter, ainsi qu'un moyen d'arrêt 104 permettant d'arrêter
un objet unitaire convoyé 10 de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec
ledit axe vertical. Le moyen de pulvérisation rotatif 102 est ici essentiellement
constitué par un support horizontal 105 entraîné en rotation, et au moins un pistolet
de pulvérisation 106 suspendu en porte-à-faux audit support. Le support 105 est organisé
sous forme d'une traverse suspendue à un arbre 107 passant dans une cage à roulement
108 elle-même montée sur une plaque support 109 fixée au bâti 101 du module de pulvérisation
100. Le moyen de pulvérisation rotatif 102 pourrait être entraîné en rotation continue
par un moteur associé, mais on a prévu ici une disposition légèrement différente donnant
d'excellents résultats pour le lavage de bouteilles GPL. Le support horizontal 105
est en effet entraîné par un vérin rotatif 110 dont le piston crémaillère 111 (visible
seulement sur la figure 4) est accouplé à l'arbre vertical 107 solidaire dudit support,
par l'intermédiaire d'une vis intérieure à un boîtier central 112 coopérant avec la
crémaillère 111, et d'un accouplement 113 du type accouplement élastique (un tel accouplement
connu comporte des éléments de transmission de couple en élastomère de polyuréthane
telle que la matière commercialisée sous la dénomination VULKOLLAN). Dans ce cas,
la course du piston crémaillère 111 correspond à un tour complet pour la rotation
du support horizontal 105, et donc du moyen de pulvérisation rotatif 102. Cet agencement
permet d'effectuer la pulvérisation de l'agent détergent sur l'objet unitaire 10 se
trouvant au poste de pulvérisation I en faisant tourner à vitesse constante le moyen
de pulvérisation rotatif 102, et ce sur un tour complet, le sens de rotation s'inversant
pour l'objet unitaire suivant. L'agencement décrit ci-après des pistolets de pulvérisation
permet en effet d'effectuer une pulvérisation correcte d'un agent détergent sur l'objet
unitaire avec seulement un tour de rotation, ce qui évite d'avoir à prévoir un joint
tournant avec une alimentation centrale en partie supérieure en agent détergent, ce
qui serait plus compliqué du fait de la présence des deux circuits nécessaires (le
circuit d'agent détergent, et le circuit pneumatique de commande). Ainsi que cela
est visible sur les figures 2 à 4, un pistolet de pulvérisation 106 est suspendu à
chaque extrémité du support horizontal 105, avec des positions verticales différentes
pour lesdits pistolets de pulvérisation. Naturellement, l'inclinaison et/ou la position
des pistolets de pulvérisation 106 pourront être prévues réglables, afin de s'adapter
au type d'objet cylindrique concerné. Pour cela, chaque pistolet 106 est monté pivotant
sur un support associé 114 solidaire d'une tige filetée 115 fixée au support horizontal
105. Des lumières oblongues (non représentées ici) pourront être prévues dans le support
horizontal 105, afin de pouvoir régler la distance des tiges verticales 115 à l'axe
de rotation 103 du moyen de pulvérisation rotatif 102. Ainsi, chaque pistolet 106
peut être convenablement positionné, de façon à diriger un jet d'une part vers la
partie supérieure de l'objet unitaire (c'est-à-dire notamment vers le dôme et le chapeau
d'une bouteille GPL), et d'autre part vers la partie inférieure dudit objet.
[0060] Cet agencement permet de faire en sorte que les pistolets de pulvérisation 106 soient
alimentés par des moyens extérieurs au bâti 101 du module de pulvérisation 100, comme
cela est visible sur la figure 2. On distingue en effet un bac d'agent détergent 116,
comportant une solution froide ou chaude composée d'eau additionnée de détergent biodégradable,
relié par une canalisation 117 à une pompe de distribution 118, de laquelle part une
canalisation 119 alimentant chacun des pistolets de pulvérisation 106. A titre indicatif,
l'agent détergent sera pulvérisé sous une pression de l'ordre de 3 à 4 000 HPa. Il
sera également prévu des canalisations (non représentées ici) amenant l'air servant
à la commande pneumatique d'ouverture/fermeture, pour chacun des pistolets de pulvérisation,
le branchement se faisant de préférence entre chaque pistolet de pulvérisation 106
et le support associé 114. Le bâti 101 du module de pulvérisation 100 comporte par
ailleurs un capotage de protection, et ici également un tunnel d'entrée 120, et de
sortie 121, ainsi qu'une porte latérale d'accès 122.
[0061] Ainsi que cela a été dit plus haut, le module de pulvérisation 100 comporte des moyens
d'arrêt 104 permettant d'arrêter un objet unitaire 10 au poste de pulvérisation de
telle façon que son axe coïncide sensiblement avec l'axe 103 du moyen de pulvérisation
rotatif 102. Ces moyens d'arrêt 104 sont de préférence essentiellement constitués
par des doigts télescopiques 123, commandés chacun par un vérin associé 124 : on distingue
ici un ensemble de deux doigts 123 disposés horizontalement, en aval de l'axe vertical
de rotation 103 du moyen de pulvérisation rotatif 102, et selon des directions sensiblement
sécantes avec ledit axe vertical. Il est par ailleurs intéressant de prévoir des moyens
d'arrêt analogues 125 en amont des précédents, afin de réaliser un précentrage de
l'objet en amont du poste de pulvérisation, c'est-à-dire par exemple sous le tunnel
d'entrée 120 du module de pulvérisation 100.
[0062] Si l'on considère la figure 3, on observera que deux tailles différentes de bouteilles
GPL ont été illustrées au niveau du poste de pulvérisation, afin de rappeler que le
processus peut s'appliquer à différents types d'objets cylindriques unitaires 10.
On distingue également sur cette coupe une trémie de récupération inférieure 126,
ainsi que des élém°°°°°ents de la chaîne de convoyage constituant les moyens 1, c'est-à-dire
ici les brins supérieurs 127 et inférieurs 128 de ladite chaîne de convoyage.
[0063] Il sera avantageusement prévu de disposer une série de capteurs associés d'une part
aux objets unitaires passant au poste de pulvérisation, et d'autre part à certains
organes du module de pulvérisation, ces capteurs faisant partie de la logique pneumatique
de l'ensemble de l'installation automatisée. On distingue ainsi des capteurs à barrette
129 (mieux visibles sur la figure 4) disposés au niveau de la ligne de défilement
des objets unitaires, permettant de vérifier la présence d'un objet sous le tunnel
d'entrée 120, puis dans le module de pulvérisation 100 proprement dit sous l'axe du
moyen de pulvérisation rotatif 102, et enfin en aval dudit module de pulvérisation.
Un capteur analogue 130 est également ici prévu au niveau des moyens d'entraînement
en rotation du support horizontal 105: on distingue à cet effet, sur la figure 4,
un disque 131 solidaire de l'arbre de rotation 107, et présentant un ergot saillant
132 coopérant avec le capteur d'information 130. Un capteur analogue sera en outre
prévu comme sécurité au regard de l'ouverture de la porte 122 du bâti 101, tel qu'un
capteur 133. On distingue enfin sur la figure 4 des vannes pneumatiques de sécurité
134 et 135 associées au vérin rotatif 110, permettant d'arrêter immédiatement le mouvement
du moyen de pulvérisation rotatif 102 dès que la porte 122 est ouverte.
[0064] Le cycle de fonctionnement est quant à lui extrêmement simple : les trois étapes
de ce cycle comportent d'abord l'admission d'un objet unitaire 10 au poste de pulvérisation,
avec un centrage précis de l'axe vertical dudit objet, puis la mise en rotation du
moyen de pulvérisation rotatif avec pulvérisation sur l'objet d'un agent détergent,
et enfin l'évacuation de l'objet vers le poste suivant.
[0065] On va maintenant décrire, en référence aux figures 5 à 7, la structure et le fonctionnement
du module de brossage 200.
[0066] Le module de brossage 200 est constitué par un carter 201 que traverse la ligne de
défilement des objets, dans lequel sont disposés un moyen de brossage rotatif 202
pouvant tourner autour d'un axe vertical 203 pour brosser l'objet unitaire 10 intérieur
audit carter, et un moyen d'arrêt 204 permettant d'arrêter un objet unitaire convoyé
10 de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec ledit axe vertical.
[0067] Plus précisément, le moyen de brossage rotatif 202 est essentiellement constitué
par un support horizontal 205 entraîné en rotation par un moteur associé 206 (par
exemple un moteur pneumatique), avec au moins un élément de brosse 207 suspendu en
porte-à-faux à ce support. Le support horizontal 205 est en outre mobile verticalement
pour amener lesdits éléments de brosse au contact de l'objet unitaire concerné 10.
[0068] Le montage du moyen de brossage rotatif est obtenu par exemple en prévoyant une plaque
de support 208, au-dessus de laquelle est disposé le moteur d'entraînement pneumatique
206, ladite plaque étant elle-même suspendue à une platine support 211 par l'intermédiaire
de deux tiges de guidage 209 passant dans des douilles à billes associées 210 qui
sont fixées à la platine support 211. Un vérin 212, dont le corps est monté sur la
platine support 211, assure ainsi le déplacement vertical du moyen de brossage rotatif
202, pour abaisser ledit moyen de brossage sur l'objet unitaire 10 lorsque celui-ci
a été convenablement centré dans le module de brossage grâce au moyen d'arrêt 204.
Comme précédemment, on pourra par ailleurs utiliser un accouplement élastique 213
intercalé entre l'arbre du moteur pneumatique d'entraînement 206 et l'arbre supportant
le moyen de brossage rotatif 202.
[0069] Par ailleurs, il est intéressant que la plaque 208 supporte un joint tournant 214
relié à une source d'eau à basse pression, et à l'un au moins des éléments de brosse
207, en vue d'une injection d'eau simultanée. La figure 5 permet de distinguer ici
une canalisation d'amenée d'eau à basse pression 215, jusqu'à une vanne de commande
216 fixée sur la plaque support 208. L'eau ainsi admise ressort du joint tournant
214 par l'intermédiaire d'une canalisation souple 217 menant aux différents éléments
de brosse 207.
[0070] Le support horizontal 205 a ici la forme d'un croisillon supportant quatre éléments
de brosse 207, par l'intermédiaire de tiges filetées 219. Le montage des tiges filetées
sera naturellement prévu de telle façon que l'on puisse régler à la fois la position
verticale et la position radiale des éléments de brosse 207 (des lumières oblongues
non représentées seront par exemple prévues aux extrémités du croisillon). Par ailleurs,
chaque élément de brosse 207 a de préférence la forme d'un secteur de brosse, dont
la conformation active est adaptée à la forme extérieure de la partie supérieure de
l'objet unitaire concerné 10. Plus précisément, chaque élément de brosse 207 est formé
par un corps principal 218 solidaire des tiges de suspension 219, et d'un secteur
de brosse proprement dit 220, par exemple réalisé en polyéthylène garni de nylon.
[0071] Le brossage de l'élément unitaire 10 se trouvant au poste de brossage II peut ainsi
être aisément effectué en faisant tourner à vitesse constante le moyen de brossage
rotatif 202 préalablement abaissé verticalement pour être au contact dudit objet,
ce brossage pouvant être effectué avec injection d'eau simultanée, à basse pression,
dans le moyen de brossage rotatif.
[0072] Comme précédemment pour le module de pulvérisation 100, il est prévu un moyen d'arrêt
204 pour arrêter l'objet unitaire 10 de telle façon que son axe vertical coïncide
sensiblement avec l'axe 203 du moyen de brossage rotatif 202. Ce moyen d'arrêt 204
pourra être identique au moyen 104 précédent, en étant ainsi essentiellement constitué
par des doigts télescopiques commandés par un vérin associé, selon un ensemble de
deux doigts disposés horizontalement en aval de l'axe vertical de rotation 203 du
moyen de brossage rotatif 202, et selon des directions sensiblement sécantes avec
ledit axe vertical.
[0073] Cependant, compte tenu de l'action de frottement efficace du moyen de brossage rotatif,
il est avantageux de prévoir un moyen supplémentaire de maintien des objets unitaires
au poste de brossage : un tel moyen supplémentaire est illustré ici, référencé 221,
de préférence selon un ensemble de deux patins opposés 222 commandés cHacun par un
vérin associé 223, ce qui permet de maintenir parfaitement en position l'objet unitaire
concerné 10 pendant le brossage.
[0074] Comme pour le module de pulvérisation 100, il est ici également prévu un ensemble
de capteurs 224 au niveau de la ligne de défilement des objets 10, de préférence identiques
aux capteurs 129 précités. On pourra également prévoir un moyen d'arrêt 228 avec doigts
télescopiques, identique au moyen 125 précité, permettant d'effectuer un précentrage
de l'élément unitaire 10 à son arrivée au module de brossage 200. On pourra enfin
prévoir un capteur 225 associé à la porte 226 du bâti 201 du module de brossage, comme
pour le module de pulvérisation.
[0075] La figure 7 permet en ouvre de distinguer une vanne 227 à commande par piston, pour
contrôler l'alimentation d'eau à basse pression arrivant par la canalisation 215,
en vue de l'injection d'eau réalisée simultanément au brossage mécanique.
[0076] Le cycle de fonctionnement du module de brossage 200 se déroule de la façon suivante
: un objet unitaire est d'abord admis au poste de brossage, puis correctement centré
et maintenu sous le moyen de brossage rotatif grâce aux moyens d'arrêt et aux moyens
supplémentaires de maintien, après quoi un moyen de brossage rotatif est mis en rotation
puis descendu sur l'objet unitaire, l'ouverture de la vanne d'eau à basse pression
étant déclenchée simultanément; une fois le brossage proprement dit effectué, le moyen
de brossage rotatif est remonté, et la vanne contrôlant l'injection d'eau à basse
pression est à nouveau fermée, et enfin l'objet unitaire peut être évacué vers le
poste suivant dès qu'il a été libéré de son moyen d'arrêt et de son moyen supplémentaire
de maintien.
[0077] On va maintenant décrire le module de rinçage 300 prévu au poste III, en se référant
aux figures 8 à 10.
[0078] Le module de rinçage 300 est constitué par un carter 301 que traverse la ligne de
défilement des objets, dans lequel sont disposés un moyen d'aspersion rotatif 302
pouvant tourner autour d'un axe vertical 303 pour projeter de l'eau sous haute pression
sur l'objet unitaire 10 intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt 304 permettant
d'arrêter un objet unitaire convoyé 10 de telle façon que son axe coïncide sensiblement
avec ledit axe vertical.
[0079] Plus précisément, le moyen d'aspersion rotatif 302 est essentiellement constitué
par un support horizontal 305 entraîné en rotation par un moteur associé 306, avec
au moins une buse d'aspersion 307 suspendue en porte-à-faux audit support. De préférence,
deux buses d'aspersion 307 sont suspendues à chaque extrémité du support horizontal
305, avec des positions verticales différentes pour lesdites buses. L'inclinaison
et/ou la position des buses d'aspersion 307 seront de préférence prévues réglables,
pour s'adapter au type d'objet cylindrique concerné 10, comme c'était le cas pour
la pulvérisation. On pourra prévoir des buses d'aspersion inférieures 307 inclinées,
montées directement sur des tiges de support associées 309, et des buses d'aspersion
supérieures 307 montées pivotantes sur une chape 308 fixée en partie inférieure d'une
tige filetée de suspension 309 associée. Pour effectuer une aspersion efficace, il
est avantageux de prévoir des buses à jet plat, avec par exemple un angle d'ouverture
de 60° pour les buses inférieures, tandis que pour les buses supérieures, on pourra
prévoir un jet plat de 30° d'ouverture d'un côté, et de 60° d'ouverture de l'autre
côté. Le montage du moyen d'aspersion rotatif 302 sur le bâti 301 du module de rinçage
300 est analogue au montage du moyen de brossage rotatif précité. On distingue ainsi
une platine support 313 fixée au bâti 301, et, en dessous du moteur pneumatique 306,
un accouplement élastique 312, ainsi qu'un joint tournant inférieur 310 permettant
la distribution d'eau sous haute pression vers chaque canalisation 311 associée aux
buses d'aspersion 307.
[0080] Les buses d'aspersion 307 peuvent être ainsi alimentées par des moyens extérieurs
au bâti 301 du module de rinçage 300, ces moyens comportant un surpresseur 316 délivrant
de l'eau à haute pression par l'intermédiaire d'une canalisation d'amenée 314 arrivant
sur une vanne de commande 315. L'aspersion d'eau sous haute pression sur l'objet unitaire
10 se trouvant au module de rinçage 300 peut ainsi être aisément effectuée en faisant
tourner à vitesse constante le moyen d'aspersion rotatif 302, cette aspersion étant
effectuée par jets plats, sous une pression au moins égale à 100 000 HPa, et de préférence
voisine de 130 000 HPa.
[0081] Comme précédemment, il sera prévu une succession de capteurs 321 disposés au niveau
de la ligne de défilement des objets, ainsi que des moyens d'arrêt 304 identiques
à ceux précédemment utilisés aux modules de pulvérisation et de brossage, et un moyen
identique de précentrage par doigts télescopiques 326. Un capteur 322 sera par ailleurs
associé à la porte 320 du bâti 301 du module de rinçage. Enfin, un capteur 323 sera
prévu pour l'information relative à la rotation du moyen d'aspersion rotatif 302,
par coopération avec un ergot 325 solidaire d'un disque 324, de façon analogue à ce
qui a été précédemment décrit pour le module de pulvérisation, si ce n'est que, dans
ce cas, on pourra procéder à plusieurs tours pour le moyen d'aspersion rotatif 302.
Le bâti 301 pourra être par ailleurs équipé d'un tunnel d'entrée 317 et d'un tunnel
de sortie 318; les moyens d'arrêt 326 du type à doigts télescopiques assurent alors
le précentrage d'un objet unitaire sous ledit tunnel d'entrée. On distingue enfin
sur la figure 9 une trémie de récupération 319 analogue à la trémie 126 précitée.
[0082] Le cycle de fonctionnement au poste de rinçage s'effectue comme suit : l'objet unitaire
est admis dans le module de rinçage, et correctement positionné par les moyens d'arrêt
associés; le moyen d'aspersion rotatif est alors mis en rotation, et effectue un rinçage
énergique de l'objet unitaire. La vanne pneumatique d'arrivée d'eau est ensuite fermée,
et la rotation du moyen d'aspersion arrêtée dans une position telle que l'objet puisse
être transféré au poste suivant.
[0083] On va maintenant décrire le module de séchage prévu au poste IV, en référence aux
figures 11 à 16.
[0084] Le module de séchage 400 est constitué par un carter 401 que traverse la ligne de
défilement des objets, dans lequel sont disposés des moyens de soufflage fixes 410,
420, et un moyen d'entraînement en rotation 430 pouvant faire tourner l'objet unitaire
10 intérieur audit carter devant lesdits moyens de soufflage, afin d'éliminer de ses
parois l'eau résiduelle, l'axe vertical dudit objet restant fixe lors de cette rotation.
[0085] Bien que cela ne soit qu'optionnel, le séchage de l'objet unitaire 10 par soufflage
d'air est ici effectué en deux temps, avec un pré-séchage de la partie supérieure
dudit objet en cours de transfert, suivi d'un séchage proprement dit au cours duquel
l'objet unitaire 10 est entraîné en rotation autour de son axe par un moyen associé
430. On pourrait bien sûr, selon le cas, envisagêr un séchage unitaire effectué en
un seul temps, mais il s'avère souvent intéressant de prévoir un pré-séchage, notamment
pour les bouteilles GPL, ce qui permet d'effectuer un séchage proprement dit dans
un deuxième temps beaucoup plus énergique, en utilisant des systèmes de lames d'air.
Un autre avantage du séchage en deux temps réside dans la possibilité d'effectuer
un pré-séchage grossier alors que l'objet unitaire est en cours de transfert, ce qui
évite une partie de la projection du liquide éliminé sur les moyens d'entraînement
en rotation qui n'interviennent qu'au séchage proprement dit.
[0086] Ainsi, sur la figure 11, on distingue des premiers moyens de soufflage 410 effectuant
un pré-séchage de la partie supérieure de l'objet concerné 10 en cours de transfert,
et des seconds moyens de soufflage 420, en aval des premiers, effectuant un séchage
proprement dit de l'objet 10 alors entraîné en rotation autour de son axe.
[0087] Les premiers moyens de soufflage 410 sont essentiellement constitués par au moins
une buse de pré-séchage 411 (ici deux buses sont prévues) raccordée à un boîtier de
distribution d'air 440. La ou les buses 411 de pré-séchage se terminent par un manchon
de soufflage inférieur 412, de préférence réglable en position et/ou inclinaison,
pour effectuer un pré-séchage de l'objet 10 en cours de transfert, c'est-à-dire libéré
de moyens d'arrêt associés 413, avantageusement réalisés sous forme de doigts télescopiques
actionnés par vérin, comme les moyens d'arrêt précédemment décrits. Le pré-séchage
peut ainsi s'effectuer selon un balayage en cheminement, dont l'action est très efficace.
[0088] Les seconds moyens de soufflage 420 sont quant à eux essentiellement constitués par
au moins une buse de séchage 421 (ici deux buses de séchage latérales 421 sont prévues),
dont l'orifice de sortie définit une mince lame d'air, lesdites buses de séchage étant
raccordées par l'intermédiaire de gaines supérieures 422 à un boîtier de distribution
qui est avantageusement le boîtier de distribution 440 précité. Les buses de séchage
421 se terminent de préférence en un caisson présentant au moins une fente de sortie
: on distingue ici un caisson sensiblement vertical 423, présentant une fente principale
425 qui est de préférence inclinée par rapport à la verticale pour améliorer l'effet
de répulsion de liquide sur la paroi de l'objet unitaire, et surmonté d'une partie
supérieure de caisson 424 présentant une fente 426, permettant ainsi de diriger deux
lames d'air directement sur la partie supérieure de l'objet unitaire. Le détail de
la figure 13 permet de mieux distinguer la structure particulière de ces moyens de
soufflage, et en particulier la fente principale 425 d'une buse de séchage 421, ladite
fente étant elle-même réalisée en deux tronçons inclinés pour tenir compte de la forme
particulière de l'objet unitaire concerné qui est ici une bouteille GPL. Il va de
soi que des moyens de réglage seront prévus pour positionner dans plusieurs directions,
et notamment dans la direction verticale, les premiers et/ou les deuxièmes moyens
de soufflage 410, 420. La figure 13 permet ainsi de distinguer l'équerre support 414
associée à une buse de pré-séchage 412 reliée par l'intermédiaire d'un vérin 415 à
une platine de support 427; le vérin 415 permet ainsi un réglage positionnel en hauteur,
mais il sera en outre prévu un montage de la buse de pré-séchage 412 sur son équerre
support 414 autorisant également un réglage angulaire. De même, on disposera de moyens
de guidage et de réglage pour les premiers moyens de soufflage, et l'on distingue
ainsi sur la figure 13 une douille à billes 428 montée sur la platine 427, et recevant
une tige de guidage 429 reliée à un vérin de réglage positionnel associé (non visible
ici).
[0089] Si l'on revient à la figure 11, on constate que le boîtier de distribution d'air
440, qui est ici commun aux premiers 410 et seconds 420 moyens de soufflage, et disposé
en haut du bâti 401 du module de séchage 400, est relié à un ensemble de soufflerie
441 extérieur au bâti 401 du module de séchage par une canalisation associée 442.
Le boîtier de distribution d'air 440 comporte en outre ici un volet mobile 443, relié
à un vérin d'actionnement 444 par une tringlerie 445 associée, volet mobile qui fait
fonction d'organe d'obturation en coopérant avec les orifices 446 associés aux premiers
moyens de soufflage. Un système analogue peut être prévu pour les seconds moyens de
soufflage 420, de façon que l'on puisse ainsi diriger l'air provenant de la soufflerie
441 soit vers les buses de pré-séchage 412, soit vers les buses de séchage 421. D'autres
systèmes peuvent naturellement être prévus, et on a illustré en figure 16 une variante
des moyens de distribution d'air. On distingue en effet un ensemble de quatre vérins
451, 451, 461, 461 : les deux vérins 451 présentent au bout de leur tige un organe
d'obturation 452 pouvant coopérer, en position d'extension des vérins, avec l'orifice
453 d'un manchon 454 associé à la gaine 411. De la même façon, la tige des vérins
461 porte un organe d'obturation 462, susceptible de coopèrer, en position d'extension,
avec l'orifice 463 d'un manchon 464 associé aux gaines 422, et donc aux seconds moyens
de soufflage. La commande sera naturellement telle que le mouvement des tiges des
vérins 451 et 461 est inversé, de façon à distribuer l'air pulsé soit vers les buses
de pré-séchage 412, soit vers les caissons de séchage 421.
[0090] Ainsi que cela a été dit plus haut, l'objet unitaire est entraîné en rotation lors
du séchage proprement dit. Il est alors de préférence maintenu entre un plateau tournant
d'entraînement 433 et une tête supérieure de centrage 435 coaxiale préalablement abaissée
verticalement pour être au contact de l'objet unitaire 10. On distingue ainsi sur
la figure 11 un plateau tournant 433 entraîné par un moteur associé 434, ledit plateau
étant déplaçable verticalement au moyen d'un vérin associé 432 dont la tige agit directement
sur la platine 431 supportant le plateau tournant et le moteur associé. Un moyen d'arrêt
437, de préférence du type à butée télescopique 438, est en outre prévu pour arrêter
l'objet unitaire convoyé 10 de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec
l'axe vertical du plateau tournant 433. On distingue également sur la figure 11 une
tête supérieure de centrage 435, coaxiale au plateau tournant 433, ladite tête de
centrage étant déplaçable verticalement au moyen d'un vérin associé 436 par l'intermédiaire
de la tige de celui-ci 439. Dans la pratique, on commencera par abaisser la tête supérieure
de centrage 435 sur l'objet unitaire 10 avant que celui-ci ne repose sur le plateau
tournant d'entraînement 433, après quoi ladite tête et ledit plateau seront remontés
en synchronisme jusqu 'à ce que l'objet unitaire soit correctement positionné par
rapport aux seconds moyens de soufflage 420, pouvant alors diriger des lames d'air
plates et inclinées agissant de façon optimale pour sécher parfaitement l'objet unitaire.
[0091] Les coupes des figures 12, 14, 15 permettent de distinguer d'autres organes structurels
qui seront rapidement décrits, étant donné que ces organes ne constituent que des
équipements secondaires du module de séchage 400.
[0092] La figure 12 permet tout d'abord de mieux distinguer la structure des moyens d'entraînement
tournant et de levage associés aux seconds moyens de soufflage 420 : on distingue
ainsi une platine fixe 484 solidaire du bâti inférieur 500 du module de séchage, et
comportant des douilles de guidage à billes 485 recevant des tiges 486 solidaires
d'une platine mobile de support 487 qui supporte le plateau tournant 433 et son moteur
d'entraînement pneumatique associé 434. Le corps du vérin d'actionnement 432, permettant
de soulever le plateau mobile 433, est monté sur la platine fixe 484, tandis que sa
tige est solidaire de la platine mobile 487. On notera la présence d'éléments 488
en partie supérieure du plateau mobile 433, ces éléments 488 étant de préférence des
plots aimantés assurant un maintien stable de l'objet unitaire. Les éléments 489 et
490, parallèles au sol, correspondent à des rails servant de guide pour la chaîne
de convoyage, respectivement rails pour guider les brins inférieurs 128 et supérieurs
127. On distingue par ailleurs en partie haute de la figure 12 le raccordement du
boîtier de distribution 440 à la source de soufflage par l'intermédiaire d'un cône
central 480 sur lequel est raccordée la canalisation 442. On retrouve par ailleurs
un tunnel d'entrée 482 et un tunnel de sortie 483 équipant le bâti 401 du module de
séchage 400, comme pour les modules précédemment décrits. Les coupes des figures 14
et 15 associées permettent une parfaite compréhension de ces différents organes. On
distingue enfin un mécanisme supplémentaire d'arrêt des objets, en amont du tunnel
d'entrée 482, selon un pied d'arrêt 491 portant un vérin 492 dont la tige se termine
par un patin 493. En correspondance, on trouve, fixée sur la partie inférieure du
bâti 500, une butée 495 équipée d'un patin de frottement 496. On distingue enfin la
porte 497 du bâti 401 du module de séchage, articulée autour de sa charnière 498°
porte qui permet un accès aisé aux différents organes qui sont logés à l'intérieur
dudit bâti. Il est à noter qu'un tel agencement supplémentaire d'arrêt des objets
pourra être avantageusement prévu en amont de certains au moins des autres modules
précités.
[0093] La figure 16 permet également de distinguer un certain nombre de capteurs analogues
à ceux précédemment décrits: on trouve ainsi une pluralité de capteurs 470 disposés
au niveau de la ligne de défilement des objets unitaires, ainsi qu'un capteur 471
associé au mouvement vertical de la plaque 431 supportant le plateau tournant 433
et son moteur associé 434, d'autres capteurs non représentés pouvant être en outre
avantageusement prévus en association avec différents organes réglables en position
(notamment la tête de centrage 435, ainsi que les buses de pré-séchage 412 et de séchage
421).
[0094] Le cycle de fonctionnement du module de séchage 400 se déroulera comme suit :
. mise en marche de la ventilation, et admission d'un objet unitaire dans le module
de séchage jusqu'à sa position d'attente contre les moyens d'arrêt 413 ;
. pré-séchage de l'objet unitaire en cours de transfert par la fente 413′ des buses
de pré-séchage 412 ;
. poursuite du transfert dans le module de séchage de l'objet unitaire, jusqu'à ce
que l'axe vertical de celui-ci coïncide sensiblement avec celui du plateau tournant
433, avec l'aide des moyens d'arrêt 437 ;
. descente de la tête de précentrage 435 par l'intermédiaire du vérin associé 436
jusqu'à son contact avec la partie supérieure de l'objet unitaire, et ouverture des
buses de séchage 421 (ce qui implique la fermeture des buses de pré-séchage 412) ;
. remontée du plateau tournant 433, en synchronisme avec la tête de centrage et de
maintien 435, ce qui a pour effet de mettre en rotation l'objet unitaire autour de
son axe, jusqu'à la position prévue pour effectuer le séchage proprement dit ;
séchage de l'objet unitaire par les fentes 425, 426 des buses de séchage 421 ;
. arrêt de la rotation de l'objet unitaire, puis redescente du plateau tournant 433
jusqu'à ce que l'objet unitaire repose à nouveau sur les moyens de convoyage 1, ce
qui permet d'évacuer ledit objet vers la sortie de l'installation.
[0095] Le procédé et le dispositif de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits permettent
une efficacité de nettoyage maximale, grâce à :
. une pulvérisation automatique homogène et parfaitement régulière sur les parois
de l'objet, avec des vitesses et distances de pulvérisation, d'aspersion et de soufflage
constantes par rapport aux parois (ce qui n'était pas possible dans les installations
connues) ;
. une action chimique de l'agent détergent en cours de transfert dont le temps d'action
peut être défini en fonction de la distance entre modules et de la vitesse des moyens
de convoyage ;
. une action mécanique efficace obtenue par les brosses de forme adaptée au profil
de l'objet unitaire et tournant autour d'un axe vertical sur ledit objet maintenu
fixe ;
. un rinçage très efficace par aspersion d'eau sous haute pression à partir d'un dispositif
automatique rotatif sur l'objet unitaire maintenu fixe ;
. un séchage poussé réalisé par des lames d'air soufflant à une distance optimale
des parois de l'objet unitaire.
[0096] Parmi les nombreux avantages, on retiendra la facilité d'implantation, la combinaison
possible des différents modules, le faible dimensionnement de l'installation, la facilité
d'intervention, la faible consommation d'eau et d'énergie (un litre d'eau par bouteille
GPL apparaît suffisant), cette eau pouvant en outre être rejetée dans le réseau des
eaux usées après décantation).
[0097] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais
englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques
essentielles figurant aux revendications.
1. Procédé de lavage de la surface extérieure d'objets cylindriques, en particulier
de bouteilles de gaz de pétrole liquéfié ou GPL, convoyés en défilement continu par
l'intermédiaire de moyens de convoyage sur lesquels lesdits objets sont disposés de
façon que leur axe soit essentiellement vertical, caractérisé par le fait qu'il comporte
les étapes successives suivantes :
. on pulvérise en un poste de pulvérisation (I) un agent détergent sur un objet unitaire
(10), en actionnant un moyen de pulvérisation rotatif (102), ledit objet étant maintenu
fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement avec l'axe
(103) dudit moyen de pulvérisation ;
. on transfère à l'air libre l'objet unitaire (10) par l'intermédiaire des moyens
de convoyage (1) jusqu'à un poste de rinçage (III), la durée du transfert étant au
moins égale à la durée d'action chimique de l'agent détergent pulvérisé ;
. on rince l'objet unitaire (10) au poste de rinçage (III) par aspersion d'eau sous
haute pression, en actionnant un moyen d'aspersion rotatif (302), ledit objet étant
à nouveau maintenu fixe dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement
avec l'axe (303) dudit moyen d'aspersion.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'objet unitaire
(10) est transféré, en aval du poste de pulvérisation (I) et en amont du poste de
rinçage (III), à un poste de brossage (II) prévu en amont du poste de rinçage (III),
où est actionné un moyen de brossage rotatif (202), ledit objet étant maintenu fixe
dans une position telle que son axe vertical coïncide sensiblement avec l'axe (203)
dudit moyen de brossage, le transfert de l'objet unitaire (10) en amont et en aval
du poste de brossage (II) se faisant à l'air libre.
3. Procédé selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que l'objet
unitaire (10) est transféré, en aval du poste de rinçage (III), à un poste de séchage
(IV) par soufflage d'air comprimé, l'objet (10) étant entraîné en rotation autour
de son axe vertical maintenu fixe devant des moyens de soufflage (410, 420) disposés
latéralement pour éliminer l'eau résiduelle sur les parois dudit objet, le transfert
de l'objet unitaire (10) en amont et en aval du poste de séchage (IV) se faisant à
l'air libre.
4. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la pulvérisation
de l'agent détergent sur l'objet unitaire (10) se trouvant au poste de pulvérisation
(I) est effectuée en faisant tourner à vitesse constante le moyen de pulvérisation
rotatif (102).
5. Procédé selon la revendication 1 ou 4, caractérisé par le fait que la pulvérisation
de l'agent détergent sur l'objet unitaire (10) est effectuée en faisant tourner sur
un tour complet le moyen de pulvérisation rotatif (102), le sens de rotation s'inversant
pour l'objet unitaire suivant.
6. Procédé selon l'une des revendications 1, 4 et 5, caractérisé par le fait que la
pulvérisation de l'agent détergent sur l'objet unitaire (10) est effectuée à basse
pression, en particulier sous une pression de l'ordre de 3 000 à 4 000 HPa.
7. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le brossage de l'objet
unitaire (10) se trouvant au poste de brossage (II) est effectué en faisant tourner
à vitesse constante le moyen de brossage rotatif (202) préalablement abaissé verticalement
pour être au contact dudit objet.
8. Procédé selon la revendication 2 ou 7, caractérisé par le fait que le brossage
de l'objet unitaire (10) est effectué avec injection d'eau simultanée, à basse pression,
dans le moyen de brossage rotatif (202).
9. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'aspersion d'eau
sous haute pression sur l'objet unitaire (10) se trouvant au poste de rinçage (III)
est effectuée en faisant tourner à vitesse constante le moyen d'aspersion rotatif
(302).
10. Procédé selon la revendication 1 ou 9, caractérisé par le fait que l'aspersion
d'eau sur l'objet unitaire (10) est effectuée par jets plats, sous une pression au
moins égale à 100 000 HPa, et de préférence voisine de 130 000 HPa.
11. Procédé selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le séchage de l'objet
unitaire (10) par soufflage d'air se trouvant au poste de séchage (IV) est effectué
en deux temps, avec un pré-séchage de la partie supérieure dudit objet en cours de
transfert, suivi d'un séchage proprement dit au cours duquel l'objet unitaire (10)
est entraîné en rotation autour de son axe par un moyen associé (430).
12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé par le fait que l'objet unitaire
(10) est maintenu, lors du séchage proprement dit, entre un plateau tournant d'entraînement
(433) et une tête supérieure de centrage (435) coaxiale préalablement abaissée verticalement
pour être au contact dudit objet.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé par le fait que la tête supérieure
de centrage (435) est abaissée sur l'objet unitaire (10) avant que celui-ci ne repose
sur le plateau tournant d'entraînement (433), après quoi ladite tête et ledit plateau
sont remontés en synchronisme.
14. Procédé selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé par le fait que les
deux objets unitaires (10) peuvent se trouver simultanément au poste de séchage (IV),
l'objet amont étant en attente de transfert pour un pré-séchage et l'objet aval subissant
un séchage proprement dit.
15. Procédé selon la revendication 14, caractérisé par le fait que le soufflage d'air
est effectué alternativement sur l'un ou l'autre objet unitaire (10), à l'aide de
moyens de soufflage (410, 420) actionnés en permanence pour effectuer soit un pré-séchage,
soit un séchage proprement dit.
16. Procédé selon l'une des revendications 11 à 15, caractérisé par le fait que le
soufflage d'air est effectué, lors du séchage proprement dit, par lames d'air plates
et inclinées.
17. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de lavage selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte, outre des moyens de convoyage
(1) sur lesquels sont disposés les objets cylindriques concernés (10) :
. un module de pulvérisation (100) constitué par un carter (101) que traverse la ligne
de défilement des objets (10), et dans lequel sont disposés un moyen de pulvérisation
rotatif (102), pouvant tourner autour d'un axe vertical (103) pour pulvériser un agent
détergent sur l'objet unitaire (10) intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt (104)
permettant d'arrêter un objet unitaire convoyé (10) de telle façon que son axe coïncide
sensiblement avec ledit axe vertical ;
. un module de rinçage (300), indépendant du module de pulvérisation (100) et disposé
en aval de celui-ci, ledit module de rinçage étant constitué par un carter (301) que
traverse la ligne de défilement des objets, et dans lequel sont disposés un moyen
d'aspersion rotatif (302), pouvant tourner autour d'un axe vertical (303) pour projeter
de l'eau sous haute pression sur l'objet unitaire (10) intérieur audit carter, et
un moyen d'arrêt (304) permettant d'arrêter un objet unitaire convoyé (10) de telle
façon que son axe coïncide sensiblement avec ledit axe vertical.
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait qu'il comporte en
outre, entre le module de pulvérisation (100) et le module de rinçage (300), un module
indépendant de brossage (200), constitué par un carter (201) que traverse la ligne
de défilement des objets, et dans lequel sont disposés un moyen de brossage rotatif
(202), pouvant tourner autour d'un axe vertical (203) pour brosser l'objet unitaire
(10) intérieur audit carter, et un moyen d'arrêt (204) permettant d'arrêter un objet
unitaire convoyé (10) de telle façon que son axe coïncide sensiblement avec ledit
axe vertical.
19. Dispositif selon l'une des revendications 17 et 18, caractérisé par le fait qu'il
comporte en outre, en aval du module de rinçage (300), un module indépendant de séchage
(400), constitué par un carter (401) que traverse la ligne de défilement des objets,
et dans lequel sont disposés des moyens de soufflage fixes (410, 420), et un moyen
d'entraînement en rotation (430) pouvant faire tourner l'objet unitaire (10) intérieur
audit carter devant lesdits moyens de soufflage pour éliminer de ses parois l'eau
résiduelle, l'axe vertical dudit objet restant fixe lors de cette rotation.
20. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le moyen de
pulvérisation rotatif (102) est essentiellement constitué par un support horizontal
(105) entraîné en rotation, et au moins un pistolet de pulvérisation (106) suspendu
en porte-à-faux audit support.
21. Dispositif selon la revendication 20, caractérisé par le fait que le support horizontal
(105) est entraîné par un vérin rotatif (110) dont le piston-crémaillère (111) est
accouplé à un arbre vertical (107) solidaire dudit support, la course dudit piston-crémaillère
correspondant à un tour complet pour la rotation du support horizontal (105).
22. Dispositif selon l'une des revendications 20 et 21, caractérisé par le fait qu'un
pistolet de pulvérisation (106) est suspendu à chaque extrémité du support horizontal
(105), avec des positions verticales différentes pour lesdits pistolets de pulvérisation.
23. Dispositif selon l'une des revendications 20 à 22, caractérisé par le fait que
l'inclinaison et/ou la position du ou des pistolets de pulvérisation (106) est réglable,
pour s'adapter au type d'objet cylindrique concerné.
24. Dispositif selon l'une des revendications 20 à 23, caractérisé par le fait que
le ou les pistolets de pulvérisation (106) sont alimentés par des moyens extérieurs
au bâti (101) du module de pulvérisation (100), et comportant un bac d'agent détergent
(116) et une pompe de distribution (118).
25. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le moyen d'arrêt
(104) est essentiellement constitué par des doigts télescopiques (123) commandés par
vérin (124), et de préférence un ensemble de deux doigts (123, 123) disposés horizontalement
en aval de l'axe vertical de rotation (103) du moyen de pulvérisation rotatif (102)
et selon des directions sensiblement sécantes avec ledit axe vertical.
26. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le bâti (101)
du module de pulvérisation (100) comporte un tunnel d'entrée (120) et un tunnel de
sortie (121), des moyens d'arrêt (104), de préférence du type à doigts télescopiques,
étant en outre prévus au niveau dudit tunnel d'entrée.
27. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait que le moyen de
brossage rotatif (202) est essentiellement constitué par un support horizontal (205)
entraîné en rotation par un moteur associé (206), et au moins un élément de brosse
(207) suspendu en porte-à-faux à ce support, ledit support étant mobile verticalement
pour amener ledit élément de brosse au contact de l'objet unitaire concerné (10).
28. Dispositif selon la revendication 27, caractérisé par le fait que le support horizontal
(205) a la forme d'un croisillon supportant quatre éléments de brosse (207).
29. Dispositif selon l'une des revendications 27 et 28, caractérisé par le fait que
les éléments de brosse (207) ont la forme d'un secteur de brosse, dont la conformation
est adaptée à la forme de la partie supérieure de l'objet unitaire concerné (10).
30. Dispositif selon l'une des revendications 27 à 29, caractérisé par le fait que
le support horizontal (205) est suspendu à une plaque (208) portant un moteur d'entraînement
en rotation (206) et reliée au bâti (201) du module de brossage (200) par l'intermédiaire
d'un vérin positionnel (212).
31. Dispositif selon la revendication 30, caractérisé par le fait que la plaque (208)
supporte un joint tournant (214) relié à une source d'eau à basse pression, et à l'un
au moins des éléments de brosse (207) en vue d'une injection d'eau simultanée.
32. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé par le fait que le moyen d'arrêt
(204) est essentiellement constitué par des doigts télescopiques commandés par vérin,
et de préférence un ensemble de deux doigts disposés horizontalement en aval de l'axe
vertical de rotation (203) du moyen de brossage rotatif (202) et selon des directions
sensiblement sécantes avec ledit axe vertical.
33. Dispositif selon la revendication 32, caractérisé par le fait qu'un moyen supplémentaire
de maintien (221) est en outre prévu, de préférence selon un ensemble de deux patins
opposés (222) commandés chacun par un vérin associé (223), afin de maintenir en position
l'objet unitaire concerné (10).
34. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le moyen d'aspersion
rotatif (302) est essentiellement constitué par un support horizontal (305) entraîné
en rotation par un moteur associé (306), et au moins une buse d'aspersion (307) suspendue
en porte-à-faux audit support.
35. Dispositif selon la revendication 34, caractérisé par le fait qu'au moins une
buse d'aspersion (307), et de préférence deux, est suspendue à chaque extrémité du
support horizontal (305), avec des positions verticales differentes pour lesdites
buses.
36. Dispositif selon la revendication 34 ou 35, caractérisé par le fait que l'inclinaison
et/ou la position de la ou des buses d'aspersion (307) sont réglables, pour s'adapter
au type d'objet cylindrique concerné.
37. Dispositif selon l'une des revendications 34 à 36, caractérisé par le fait que
la ou les buses d'aspersion (307) sont alimentées par des moyens extérieurs au bâti
(301) du module de rinçage (300), et comportant un surpresseur (316) délivrant de
l'eau à haute pression.
38. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le moyen d'arrêt
(304) est essentiellement constitué par des doigts télescopiques commandés par vérin,
et de préférence un ensemble de deux doigts disposés horizontalement en aval de l'axe
vertical de rotation (303) du moyen d'aspersion rotatif (302) et selon des directions
sensiblement sécantes avec ledit axe vertical.
39. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le bâti (301)
du module d'aspersion (300) comporte un tunnel d'entrée (317) et un tunnel de sortie
(318), des moyens d'arrêt (326), de préférence du type à doigts télescopiques, étant
en outre prévus au niveau dudit tunnel d'entrée.
40. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que les moyens de
soufflage fixes comportent des premiers moyens de soufflage (410) effectuant un pré-séchage
de la partie supérieure de l'objet concerné (10) en cours de transfert, et des seconds
moyens de soufflage (420), en aval des premiers, effectuant un séchage proprement
dit de l'objet (10) alors entraîné en rotation autour de son axe.
41. Dispositif selon la revendication 40, caractérisé par le fait que les premiers
moyens de soufflage (410) sont essentiellement constitués par au moins une buse de
pré-séchage (412) raccordée à un boîtier de distribution d'air (440).
42. Dispositif selon la revendication 40, caractérisé par le fait que les seconds
moyens de soufflage (420) sont essentiellement constitués par au moins une buse de
séchage (421) dont l'orifice de sortie définit une mince lame d'air, ladite buse de
séchage étant raccordée à un boîtier de distribution d'air (440).
43. Dispositif selon la revendication 42, caractérisé par le fait que la ou les buses
de séchage (421) se terminent en caisson (423, 424) présentant au moins une fente
de sortie (425, 426), avec de préférence une fente principale (425) inclinée par rapport
à la verticale.
44. Dispositif selon l'une des revendications 41 à 43, caractérisé par le fait que
la ou les buses de pré-séchage (412) et/ou de séchage (421) sont réglables verticalement,
de préférence au moyen de vérins associés (415; 429).
45. Dispositif selon les revendications 41 et 42, et l'une des revendications 43 et
44, caractérisé par le fait que le boîtier de distribution d'air (440) est commun
aux premiers (410) et seconds (420) moyens de soufflage disposés en haut du bâti (401)
du module de séchage (400), et comporte des organes d'obturation (443; 452, 462) permettant
de diriger l'air provenant d'une soufflerie (441) extérieure audit bâti soit vers
les buses de pré-séchage (412), soit vers les buses de séchage (421).
46. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que le moyen d'entraînement
en rotation (430) est essentiellement constitué par un plateau tournant (433) entraîné
par un moteur associé (434), ledit plateau étant déplaçable verticalement au moyen
d'un vérin associé (432), un moyen d'arrêt (437), de préférence du type à butée télescopique,
étant en outre prévu pour arrêter l'objet unitaire convoyé (10) de telle façon que
son axe coïncide sensiblement avec l'axe vertical dudit plateau tournant.
47. Dispositif selon la revendication 46, caractérisé par le fait qu'il comporte en
outre une tête supérieure de centrage (435) coaxiale au plateau tournant (433), ladite
tête de centrage étant déplaçable verticalement au moyen d'un vérin associé (436).
48. Dispositif selon la revendication 19, caractérisé par le fait que le bâti (401)
du module de séchage (400) comporte un tunnel d'entrée (482) et un tunnel de sortie
(483), des moyens d'arrêt (413), de préférence du type à doigts télescopiques, étant
en outre prévus au niveau dudit tunnel d'entrée.
49. Dispositif de lavage tel que décrit et représenté sur les figures 2 à 16.