[0001] La présente invention concerne un appareil, dispositif ou machine, permettant de
corder une raquette de tennis .
[0002] Conformément au certificat d'addition français 43577, on a décrit un tel appareil
comprenant :
- un support ;
- un berceau de cordage , ayant la forme d'un cadre de raquette, monté à rotation
sur le support, réglable au position angulaire par rapport au support ; ce berceau
comporte du côté extérieur, et sur son pourtour, une pluralité de consoles pourvues
chacune de plusieurs rainures de réglage perpendiculaires, c'est à dire dirigées vers
le centre du cadre ;
- un moyen de fixation rigide mais amovible du cadre de la raquette sur le berceau
de cordage, comprenant une pluralité d'organes de fixation indépendants, pouvant être
rapportés en vis à vis, de matière amovible et réglable sur les différentes consoles
du berceau, grâce à des tiges filetées avec écrous à ailettes appartenant aux dits
organes respectivement ; chaque organe de fixation comporte une machoire de serrage,
dirigée et ouverte vers le cadre de la raquette, comportant deux mors parallèles,
déplaçables ensemble l'un par rapport à l'autre, en rapprochement ou éloignement grâce
à un mécanisme de commande manuelle avec pignon et vis ; la machoire de serrage est
complétée sur son bord extérieur par une butée latérale réglable en translation indépendamment
des mors.
[0003] Une telle machine présente les inconvénients suivants.
[0004] La mise en place et le retrait d'un même cadre s'effectuent par commande manuelle
de la multitude des mécanismes associés aux différents organes de fixation respectivement,
puisque chacun comporte au minimum un réglage des mors de la machoire de serrage,
et un réglage de la butée latérale.
[0005] Pour des cadres différents, il faut en outre démonter tout ou partie des organes
de fixation, et les remonter différemment sur les mêmes consoles ou des consoles différentes.
Il faut aussi changer les garnitures internes des mors de serrage pour se conformer
au cadre de raquette particulier à encorder.
[0006] Conformément au document US-C-4706955, on a proposé un appareil de cordage comprenant
: - un support rigide ;
- un berceau de cordage, constitué essentiellement par une poutre, monté en rotation
sur le support, réglable en position angulaire par l'opérateur, par rapport au support
;
- un moyen de fixation rigide mais amovible du cadre de la raquette sur le berceau
de cordage ; ce moyen disposé sur le berceau comporte deux organes de fixation du
cadre, montés en vis à vis, réglables en translation sur la poutre ; chaque organe
de fixation comprend une potence et un moyen de pressage à plat monté sur la tête
de la potence ; les deux moyens de pressage se font face et permettent de serrer le
coeur et la tête du cadre de raquette respectivement ; un premir moyen de pressage
consiste en une portée fixe et une butée réglable avec écrou ;
- les moyens ou butées latérales, par l'extérieur, du cadre de la raquette à corder
; ces moyens consistent à adjoindre à l'un des organes de fixation, deux bras s'étendant
parallèlement au berceau de cordage, symétriquement par rapport à la poutre formant
berceau de cordage ; ces deux bras sont articulés ensemble sur la tête de la potence,
de manière réglable, entre une position écartée libérant le cadre, et une position
rapprochée venant en butée à l'extérieur du cadre, par des rouleaux amobiles disposés
de manière appropriée ;
- un organe de tension du fil de cordage, solidaire du support, situé à distance du
berceau de cordage, et comportant une tête de traction du fil .
[0007] Un tel appareil présente l'inconvénient suivant :
[0008] Le maintien du cadre de la raquette apparait irrégulier, puisque les seuls points
ou zones de fixation ferme sont constitués par les moyens de pressage explicités précédemment.
A cet égard, les butées latérales décrites précédemment n'assurent aucune fixation
rigide du cadre de la raquette, à même de contrecarrer des déformations locales du
cadre sous l'effet de la tension excercée sur le fil de cordage. Ces butées ne peuvent
que limiter le déplacement transversal vers l'extérieur du cadre, et rien de plus.
[0009] Les deux appareils décrits précédemment ont en commun l'inconvénient principal suivant
:
[0010] Les formes, géométries et épaisseurs du cadre, variables d'une raquette à une autre,
ont pour conséquence que le niveau ou la hauteur du plan horizontal de cordage, c'est
à dire du tamis de la raquette cordée ou à encorder, par rapport au berceau de cordage
ou au support rigide, varie d'une raquette à une autre. En conséquence, le niveau
de la tête de traction du fil, ou diabolo, varie de manière significative par rapport
au plan de cordage, d'une raquette à une autre.
[0011] Selon le certificat d'addition français 43 577, cette variation existe en raison
de l'indépendance des différents organes de fixation, amovibles par rapport au berceau
de cordage, et en raison des écarts, tolérances, ou usures différenciées entre les
différents organes de fixation.
[0012] Selon le document US-C-4706955, cette variation existe en raison de la fixité du
plan de support du cadre, déterminé par les deux portées fixes des deux moyens de
pressage respectivement, et des variations géométriques des cadres de raguettes posés
sur le support.
[0013] L'impossibilité de contrôler le niveau ou hauteur du plan de cordage a pour conséquence
qu'on ne peut maîtriser la tension effectivement exercée sur le fil de cordage, compte
tenu de l'existence d'une composante verticale variable de la tension.
[0014] La présente invention a pour objet un appareil de cordage permettant à titre principal
un contrôle effectif de la hauteur ou niveau du plan de cordage, quelles que soient
les raquettes. A titre secondaire, l'invention a pour objet un appareil de cordage
permettant tout à la fois un bridage effectif et relativement complet du cadre de
la raquette, et une facilité d'emploi pour l'opérateur.
[0015] Selon la présente invention, on définit tout d'abord, par construction, un plan
de référence dit plan de cordage, situé à un niveau ou hauteur prédéterminé, notamment
par rapport au support fixe. Puis, les moyens spécifiques ou caractérisant la présente
invention, sont organisés par rapport à ce plan de référence, de la manière suivante
:
- d'une part, grâce à des moyens de commande en déplacement des machoires de serrage,
ces dernières sont mobiles uniquement dans le plan de référence, entre une position
écartée libérant le cadre, et une position rapprochée serrant ce dernier ;
- et d'autre part, chaque machoire comporte des moyens d'auto-positionnement du cadre
de la raquette, sous l'effet du déplacement d'au moins une machoire de serrage de
la position écartée à la position rapprochée, pour amener le plan du tamis de la raquette
dans le plan de cordage de référence.
[0016] Un mode préféré d'exécution de l'invention, mais non exclusif, concerne un appareil
comportant de manière traditionnelle deux organes de fixation du cadre, disposés en
vis à vis sur le berceau de cordage, et comportant chacun une potence. Selon ce mode,
au moins deux machoires de serrage sont solidaires de respectivement deux bras, formant
organes de bridage du cadre de la raquette ; ces bras s'étendent au-dessus du berceau
de cordage, et sont montés chacun sur la tête d'une potence, de manière réglable,
et préférentiellement ensemble, entre une position écartée libérant le cadre et une
position rapprochée bridant ce dernier.
[0017] L'invention permet ainsi de fixer dans l'espace le cadre de la raquette, à la manière
d'un étau, par rapport à un plan de référence dans lequel le cordage sera effectué
.
[0018] Comme l'invention permet de contrôler le niveau du plan de cordage, un mode préféré
d'exécution de l'invention consiste à prévoir une tête de traction du fil de cordage,
distincte du reste de l'organe de tension, et mobile en hauteur par rapport à ce dernier.
Et des moyens de commande permettent de placer la tête de traction, d'un côté en position
basse, escamotée par rapport au manche de la raquette, lorsque la position angulaire
du berceau est située à l'intérieur d'un angle de référence, correspondant au passage
du manche du côté de l'organe de tension, et de l'autre côté en position haute, coïncidant
pour le fil de cordage à tirer avec le plan de cordage de référence, et ce lorsque
la position angulaire du berceau est à l'extérieur de l'angle de référence précité.
[0019] Cette solution permet de tirer horizontalement le fil de cordage et de supprimer
la composante verticale de la tension exercée, sur la majeure partie de la course
angulaire du berceau de cordage. On supprime ainsi une partie importante des contraintes
néfastes exercées selon l'art antérieur sur les éléments ou organes mécaniques supportant
la raquette. On supprime aussi une partie des frottements de la corde au niveau de
son guidage dans le cadre, ce qui améliore la précision quant à la valeur réelle de
la tension de la corde.
[0020] Pour terminer, selon une variante d'exécution de l'invention, on utilise de manière
connue en soi une ou plusieurs pinces de serrage du fil de cordage, mobiles chacune
en position dans le plan de cordage ou du tamis, et orientables chacune autour d'un
axe de pivotement perpendiculaire au tamis. Et ces pinces comportent, toujours de
manière connue, deux mors en vis à vis avec une bordure supérieure en forme de peigne,
et des moyens pour rapprocher ou éloigner les deux mors l'un de l'autre.
[0021] De manière nouvelle, selon l'invention, chaque pince de serrage est mobile dans le
plan de cordage selon deux axes d'articulation, liés entre eux mais distincts, perpendiculaires
au plan de cordage, à savoir :
- un premier axe, fixe en rotation par rapport au berceau de cordage, autour duquel
un bras satellite est monté en rotation, parallèlement au berceau,
- et un deuxième axe, fixe en rotation par rapport au bras satellite, autour duquel
un bras porte-pince est monté en rotation, parallèlement au berceau.
[0022] Des moyens de blocage sont en outre prévus pour bloquer simultanément en position,
et le bras satellite par rapport au berceau, et le bras porte-pinces par rapport au
bras satellite.
[0023] Une telle disposition permet de déplacer très facilement les pinces de serrage dans
le plan du tamis, tout en augmentant la plage d'excursion de ces dernières, ce qui
permet le cordage de grands comme de petits tamis.
[0024] La présente invention est maintenant décrite par référence aux dessins annexés, dans
lesquels:
- la Figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif conforme à l'invention.
- la Figure 2 représente une vue schématique, de face, du berceau de cordage faisant
partie du dispositif représenté à la Figure 1.
- la Figure 3 représente une vue de dessus de ce même berceau, toujours de manière
schématique.
- la Figure 4 représente, de manière schématique et en coupe transversale, une mâchoire
faisant partie de l'un quelconque des bras de bridage du cadre de la raquette, représentés
par ailleurs aux Figures 2 et 3.
- la Figure 5 représente, de manière schématique et en coupe horizontale, un organe
de fixation du cadre de la raquette, au niveau de la tête de la potence appartenant
audit organe.
- la Figure 6 représente une vue schématique, en coupe verticale, du berceau de cordage
appartenant à l'appareil selon la Figure 1, ce dessin représentant plus particulièrement
la liaison entre le ou les porte-pinces et le berceau de cordage.
- la Figure 7 représente une vue de dessus du berceau de cordage, correspondant à
la représentation de la Figure 6.
- la Figure 8 représente de manière schématique, et en vue de dessus, la relation
entre la rotation du berceau de cordage, supportant le cadre de la raquette, d'une
part, et l'organe de tension du fil de cordage, et plus précisément la tête de traction
de ce dernier, d'autre part.
- les Figures 9 et 10 représentent la position de la tête de traction du fil de cordage,
respectivement en position basse et en position haute, par rapport au plan horizontal
du cadre de la raquette.
- la Figure 11 représente en coupe verticale un mode de réalisation du berceau de
cordage représenté par ailleurs schématiquement à la Figure 6 ; de la représentation
de cette Figure ont été supprimés les organes de fixation du cadre de la raquette.
- la Figure 12 représente, selon la ligne de coupe XII.XII de la Figure 13, un mode
de réalisation de l'organe de tension du fil de cordage.
- la Figure 13 représente une vue en coupe, selon la ligne XIII.XIII de la Figure
12, du même organe de tension.
- la Figure 14 représente, en coupe verticale, un mode d'exécution de l'organe de
fixation représenté par ailleurs de manière schématique à la Figure 5. Cette figure
fait apparaître les commandes séparées du billard et des bras de bridage respectivement.
[0025] Conformément à la Figure 1, un appareil conforme à la présente invention comprend
les organes ou éléments essentiels suivants :
- un support 1 rigide, pouvant être posé sur toute surface plane et horizontale, ou
sur un pied ou piètement réglable en hauteur ; ce support a par exemple une forme
rectangulaire.
- un berceau 2 de cordage, monté à rotation sur le support 1, et réglable en position
angulaire par rapport à ce dernier.
- deux organes 3 et 4 de fixation du cadre de la raquette de tennis, disposés et fixés
sur le berceau 2, en vis à vis selon l'axe du cadre.
- deux pinces de serrage 6 et 7 du fil de cordage, montées de manière mobile sur le
berceau de cordage 2.
- un organe de tension 8 du fil de cordage, solidaire du support 1, comportant une
tête de traction 9 du même fil.
- un boîtier 10, disposé de part et d'autre de l'organe de tension 8 du fil de cordage,
comportant un clavier 11 de commande dirigé vers l'opérateur, et lui permettant d'accomplir
les différentes manoeuvres nécessitées par le cordage de la raquette.
[0026] Conformément aux Figures 2,3 et 6, le berceau de cordage 2 a une forme plane, et
est monté en rotation autour d'un axe 12, perpendiculaire au support 1. Plus précisément,
le berceau 2 comporte un plateau supérieur 13 et un plateau inférieur 14, disposé
à distance du plateau 13, et relié à ce dernier par une bordure oblique 14a. Le berceau
2 est solidaire d'un moyeu co-axial 15, tourillonné dans un logement cylindrique 16,
co-axial également, appartenant au support 1.
[0027] Les deux organes de fixation 3 et 4 assurent le bridage en position horizontale de
la raquette de tennis 17 à corder, représentée en traits discontinus aux Figures 2
et 3, et comportant un cadre 17a et un manche 17b. Les deux organes 3 et 4 sort agencés
exactement de la même manière de telle sorte qu'il suffit d'en décrire un seulement,
par exemple l'organe de fixation 3. Les organes 3 et 4 sont disposés et montés de
manière rigide sur le berceau 2, en vis à vis selon l'axe 18 longitudinal de ce dernier,
correspondant à l'axe de symétrie de ta raquette 17. L'organe de fixation 3 comprend
une potence 19, dirigée perpendiculairement au berceau 2, deux bras de bridage du
cadre, s'étendant de manière sensiblement parallèle au berceau 2, symétriquement par
rapport à l'axe 18 d'alignement des organes de fixation 3 et 4. La forme générale
ces bras 20, vus de dessus (conférer Figure 3) est en correspondance avec le profil
arrondi du cadre 17a. Les deux bras 20 sont articulés chacun sur la tête 19a de la
potence 19, de manière réglable et ensemble, entre une position écartée représentée
à Figure 5, libérant le cadre 17a de la raquette, et une position rapprochée représentée
à la Figure 3, fixant et bloquant ce même cadre 17a, dans le sens des flèches représentées
par la Figure 5.
[0028] L'articulation réglable et concomitante des bras de bridage 20 est obtenue selon
le mode d'exécution représenté à la Figure 5 :
- un coulisseau 21 est monté dans la tête 19a de la potence, et est mobile en translation
dans le plan vertical 22 d'alignement des organes de fixation 3 et 4 ; ce coulisseau
21 comporte deux rainures 21a et 21b, alignées, dirigées perpendiculairement au plan
vertical 22 précité.
- deux axes 23 d'articulation des deux bras 20 respectivement, sont dirigés perpendiculairement
au berceau de cordage 2, et vers le bas ; ces deux axes sont tourillonnés sur la tête
19a de la potence 19, de part et d'autre de l'orifice cylindrique 19b assurant le
coulissement du coulisseau 21.
- deux doigts 24 sont disposés sur les deux extrémités des deux bras 20 respectivement,
opposées aux machoires 25 décrites ci-après, ces doigts 24 étant engagés en prise
respectivement dans les rainures 21a et 21b.
- un organe de réglage 26 de la position du coulisseau 21 dans la tête de potence
19a comporte un bouton molleté 27 pouvant tourner librement par rapport à la tête
19a, et situé pour l'essentiel à l'extérieur de la potence 19, et une tige 28 filetée,
co-axiale au coulisseau 21, coopérant avec un filetage homologue d'un taraudage 27a
prévu dans l'axe du bouton molleté 27.
[0029] L'extrémité libre de chaque bras 20 de bridage comporte une machoire de serrage 25,
dirigée et ouverte vers le cadre 17a de la raquette, et plus particulièrement représentée
à la Figure 4. Chacune de ces machoires, de forme aplatie, est dirigée de manière
substantiellement perpendiculaire par rapport au cadre 17a de la raquette. L'ouverture
25a de chaque machoire 25 présente un profil transversal divergent, en forme de V,
symétrique par rapport au plan de référence 29 dont il sera question ci-après. La
paroi interne de chaque machoire 25, et plus précisément de l'ouverture 25a, est recouverte
d'une garniture moulée 30, en matière plastique, de manière à favoriser le déplacement
limité du cadre 17a, sans l'endommager, lorsque les bras de bridage 20 sont rapprochés
vers la raquette 17, dans le sens des flèches représentées à la Figure 5. Les deux
bordures obliques, ou mors de l'ouverture 25a de chaque machoire 25, dégagent entre
eux un passage ou fente 25b, s'étendant derrière l'ouverture 25a, et permettant le
passage du fil de cordage.
[0030] Comme le montrent les Figures 2 et 3, les deux bras 20 du premier organe 3 de fixation
sont dirigés vers les deux bras 20 respectivement du deuxième organe de fixation
4, de manière à embrasser le cadre 17a de la raquette. Et, comme le montre la Figure
4, les quatre machoires 25 correspondantes s'étendent en hauteur, symétriquement de
part et d'autre du plan de cordage 29 de référence. Ceci, en liaison avec les caractéristiques
techniques précédemment décrites, permet d'auto-positionner et brider le cadre 17a
de la raquette, dans le plan de référence 29 parallèle au berceau 2, sous l'effet
du déplacement des bras de bridage 20, dans le sens des flèches représentées à la
Figure 5, de la position écartée à la position rapprochée, décrites précédemment.
Au cours du mouvement des machoires 25, de l'extérieur vers l'intérieur du berceau
2, le cadre 17a, quelle que soit sa géométrie, sa taille ou son épaisseur, est centré
dans le plan de cordage 29 de référence ; ceci est montré en particulier par la Figure
4, ou l'on a représenté deux cadres 17a d'épaisseur et de dimensions différentes.
[0031] Comme le montre aussi la Figure 2, le plan de cordage de référence, correspondant
à celui du futur tamis de la raquette 17, et déterminé par les machoires 25 de serrage,
est situé au-dessus des têtes 19a des potences de fixation 19.
[0032] Pour compléter la description des organes de fixation 3 et 4, il faut indiquer que
chacun d'entre eux comporte un crochet 31, ou billard, permettant de maintenir en
butée le cadre 17a de la raquette, et complétant l'action de fixation des machoires
25.
[0033] Chaque billard 31 est actionné et réglé en translation, par rapport à la tête de
potence 19a, indépendamment des bras (20) de bridage du cadre. Pour ce faire, on peut
utiliser le mode d'exécution conforme à la Figure 14, et décrit sommairement comme
suit :
- un premier bouton molleté 27 comporte deux parties 271 et 272, solidaires en rotation
l'une de l'autre ; la première 271 est située à l'extérieur de la tête 19a, et peut
être manipulée par l'opérateur ; la seconde 272 est montée libre en rotation sur une
bague insérée sur la tête 19a, et arrêtée en translation par une rondelle 71 ; c'est
cette pièce 272 qui comporte le filetage 27a coopérant avec la tige filetée creuse
28 solidaire du coulisseau ;
- un deuxième bouton molleté 72 est monté libre en rotation sur le premier bouton
27, et plus précisément la partie 271, grâce à une bague d'arrêt 73, et un roulement
à bille 74 annulaire entre les pièces 72 et 272 ;
- le fût 72a du bouton molleté 72 comporte un filetage interne coopérant avec l'extrémité
filetée 31a de la tige droite 31 du billard ; cette dernière coulisse librement à
l'intérieur du tube 28 solidaire du coulisseau 21, et la tige 31 est arrêtée en rotation
par une goupille solidaire du coulisseau.
[0034] Ainsi, chaque billard peut être amené par l'opérateur en butée contre le cadre, et
permet d'éviter tout déplacement longitudinal important de ce dernier lors du cordage.
[0035] De manière connue en soi, les deux pinces de serrage 6 et 7 du fil de cordage comprennent
chacune deux mors en vis à vis, dont un seul 32a a été représenté à la Figure 6, la
bordure supérieure 32a du même mors affectant la forme d'un peigne, pour permettre
le passage des fils transversaux du tamis. Pour chaque pince de serrage, 6 ou 7,
des moyens non représentés sont prévus pour rapprocher et éloigner les deux mors 32.
[0036] Selon les Figures 6 et 7, les deux pinces de serrage 6 et 7 peuvent tout à la fois,
être déplacées dans le plan de cordage, et orientées autour de leur propre axe 33
de pivotement, perpendiculaire au berceau 2, ou au plan de cordage précité. A cette
fin, les deux pinces 6 et 7 sont agencées par rapport au berceau 2, exactement de
la même manière, de telle sorte que seule la description de l'agencement de la pince
6 suffit, conformément aux Figures 6 et 7.
[0037] Selon cet agencement, la pince de serrage 6 est mobile dans le plan de cordage précité,
selon deux axes d'articulation 12 et 34, liés mais distincts, et tous les deux perpendiculaires
au même plan de cordage. Autour du premier axe 12, fixe en rotation par rapport au
berceau 2 de cordage, un bras satellite 35 est monté à rotation, parallèlement au
berceau 2. Autour du deuxième axe 34, fixe en rotation par rapport au bras satellite
35, un bras porte-pinces 36 est monté à rotation, toujours parallèlement au berceau
2. Ce bras porte-pinces supporte un fût vertical 37, au sein duquel est disposé l'axe
33 de la pince 6. Le plateau supérieur 13 du berceau 2 comporte une lumière 13a circulaire,
centrée sur le premier axe de rotation 12. Le bras satellite 35 est situé au-dessous
du plateau 13, et le bras 36 porte-pinces au-dessus de ce même plateau, le deuxième
axe d'articulation 34 traversant librement la lumière circulaire 13a.
[0038] Bien entendu, selon l'invention, on prévoit des moyens de blocage simultané en position,
décrits ci-après, et du bras satellite 35 par rapport au berceau 2, et du bras porte-pinces
36 par rapport au bras satellite 35.
[0039] Conformément à la Figure 11, représentant un mode d'exécution du schéma de principe
explicité à la Figure 6, les références numériques identiques désignent des organes
ou pièces ayant les mêmes fonctions, décrites précédemment. Les moyens de blocage
en position résultent de la combinaison des moyens suivants :
- le deuxième axe de rotation 34 est monté libre en rotation, dans un manchon 39 solidaire
du bras satellite 35.
- le bras porte-pinces 36 est fixé en rotation sur l'extrémité 34a extérieure et supérieure
du deuxième axe 34, grâce à un molletage approprié.
- un flasque 38 est fixé en rotation, par un ecrou 40, sur l'extrémité 34b intérieure
et inférieure de l'axe 34, parallèlement au plateau 13.
- un électro-aimant 41 avec bobine 42 en couronne centrée sur le deuxième axe 34,
est solidaire du bras satellite 35, entre le flasque 38 et le plateau 13 ; le bras
satellite 35 est libre en translation, dans une course limitée, par rapport au deuxième
axe 34, et l'électro-aimant 41 présente deux faces actives opposées, à savoir l'une
41a en vis à vis du plateau métallique 13, et l'autre 41b en vis à vis du flasque
métallique 38.
- un moyen de commande électrique de l'électro-aimant 41 comporte :
1°/ un bouton-poussoir 43 guidé en translation dans un perçage axial dans l'extrémité
supérieure 34a de l'axe 34,
2°/ une tige 44 de commande, disposée co-axialement dans l'axe 34a, et libre en translation
par rapport à cette dernière,
3°/ un levier 45 solidaire du bras satellite 35, et articulé sur ce dernier, en liaison
à une extrémité avec la tige de commande 44,
4°/ un contacteur 46 solidaire du bras satellite 35, en liaison avec l'autre extrémité
du levier 45.
[0040] Grâce à cette disposition, et à une alimentation électrique appropriée de l'électro-aimant
41, lorsque l'opérateur appuie sur le bouton 43, le levier 45 bascule vers le contacteur
46, pour alimenter la bobine 42 ; dès cet instant, la face active 41a de l'électro-aimant
vient au contact de la plaque 13, et le bras satellite 35 se soulève légèrement, tandis
que la face active 41b soulève et attire le flasque 38.
[0041] Les moyens décrits précédemment permettent donc, d'une part, de bloquer en rotation
le bras satellite 35 par rapport à la plaque 13, et donc au berceau 2, et d'autre
part, de bloquer en rotation le bras porte-pinces 36, par rapport au bras satellite
35.
[0042] Conformément aux Figures 8 à 10, la tête de traction 9 du fil de cordage est distincte
du reste de l'organe 8 de tension, et est articulée sur l'organe 8, autour d'un axe
47 horizontal. Cette tête 9 comporte de manière connue en soi, d'une part, un rouleau
48, ou diabolo, servant à l'enroulement du fil de cordage, et d'autre part, des mors
de serrage du même fil, non représentés. Par pivotement autour de l'axe 47, la tête
de traction 9 est mobile en hauteur, par rapport à l'organe 8, entre une position
basse (conférer Figure 9), escamotée par rapport au manche 17b de la raquette, et
une position haute (conférer Figure 10), coïncidant pour le fil de cordage à tirer,
ou le plan tangent supérieur du diabolo 48, avec le plan de cordage de référence 29,
décrit et défini ci-dessus. Par les moyens de commande décrits ci-après, la position
escamotée selon la Figure 9 est obtenue lorsque la position angulaire du berceau 2,
matérialisée par la position angulaire du manche 17b, est située à l'intérieur d'un
angle de référence 49, correspondant au passage du manche 17b du côté de l'organe
de tension 8. Et la position haute selon la Figure 10 est obtenue lorsque la position
angulaire du berceau 2 est à l'extérieur de l'angle de référence 49. Selon le schéma
de principe de la Figure 10 et le mode d'exécution des Figures 12 et 13, le moyen
de commande de la tête de traction 9 est agencé de la manière suivante.
[0043] L'organe de tension 8 comporte une colonne 50 sur la tête de laquelle est articulée
la tête de traction 9. Une tige de commande 51 coulisse dans la colonne 50, et est
en appui par son extrémité haute 51a avec la tête de traction 9. Une came 52 est montée
en rotation sur la base de la colonne 50, et est en contact de l'extrémité basse 51b
de la tige 51. Un moteur électrique 53 entraîne en rotation la came 52. La course
en rotation de la came 52 est limitée à un demi-tour, grâce à un doigt 54, solidaire
en rotation de la came précitée et situé à l'extérieur de l'organe 8, coopérant avec
deux contacteurs de fin de course 55. Grâce à deux bossages situés sur le support
1, et délimitant l'angle de référence 49, le moteur électrique 53 de commande de la
came 52 est activé ou désactivé, selon qu'un contacteur spécifique présent sur la
périphérie du berceau 2 est enclenché ou déclenché par l'un quelconque des bossages
précités.
[0044] Quant à l'organe de tension 8, il coulisse sur une glissière à billes 56, et est
entraîné vers l'arrière de l'appareil, par un pignon motorisé et une chaine, non représentés.
L'actionnement du moteur 53, de manière à relever la tête de traction 9 au niveau
du plan de référence 29, intervient avant mise en tension du fil de cordage, par le
recul motorisé comme précédemment décrit de l'organe 8.
1- Appareil pour le cordage d'une raquette (17) de tennis, comprenant :
- un support (1)
- un berceau (2) de cordage monté à rotation sur le support, réglable en position
angulaire par rapport à ce dernier
- un moyen (3,4) de fixation rigide mais amovible du cadre (17a) de la raquette sur
le berceau de cordage, disposé sur cette dernière, comprenant au moins deux machoires
de serrage (25), chacune dirigée et ouverte (25a) vers le cadre (17a) de la raquette
- un organe de tension (8) du fil de cordage, solidaire du support, comportant une
tête de traction (9) caractérisé en ce que d'une part, grâce à des moyens (27) de
commande en déplacement des machoires de serrage (25), ces dernières sont mobiles
uniquement dans un plan de référence de cordage, entre une position écartée libérant
le cadre, et une position rapprochée serrant ce dernier, et d'autre part chaque machoire
comporte des moyens d'auto-positionnement du cadre de la raquette, sous l'effet du
déplacement d'au moins une machoire de serrage de la position écartée à la position
rapprochée, pour amener le plan du tamis de la raquette dans le plan de cordage de
référence.
2- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen de fixation rigide
compote au moins deux organes de fixation du cadre (17a) de la raquette, disposés
en vis à ivs sur le berceau de cordage, caractérisé en ce que, chaque organe de fixation
comprenant une potence (19), les deux machoires de serrage (25) sont solidaires de
respectivement deux bras (20) de bridage du cadre de la raquette, s'étendant au-dessus
du berceau de cordage, et montés chacun sur la tête (19a) d'une potence, de manière
réglable entre une position écartée libérant le cadre et une position rapprochée bridant
ce dernier.
3- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque mâchoire (25) présente
un profil transversal divergent, par exemple en V, symétrique par rapport au plan
de cordage (29) de référence.
4- Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que, d'une part, le deuxième
organe (4) de fixation est agencé comme le premier organe (3) de fixation, deux bras
de bridage (20) appartenant à un premier organe étant dirigés vers deux autres bras
(20) de bridage respectivement, appartenant au deuxième organe, de manière à embrasser
le cadre (17a) de la raquette, et d'autre part, les deux bras de bridage appartenant
à un même organe de fixation sont articulés ensemble, de manière réglable, sur la
tête (19a) de la potence correspondante.
5- Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque mâchoire de serrage
(25a) comporte deux mors en vis à vis, dégageant entre eux un passage (25b) s'étendant
derrière l'ouverture (25a) des mors, et permettant le passage du fil de cordage.
6- Appareil selon la revendication 1, du genre comprenant au moins une pince de serrage
(6,7) du fil de cordage, mobile en position dans le plan de cordage (29), et orientable
autour d'un axe (33) de pivotement perpendiculaire à ce dernier, cette pince comprenant
deux mors (32) en vis à vis avec une bordure supérieure (32a) en forme de peigne,
et des moyens pour rapprocher et éloigner les deux mors l'un de l'autre, caractérisé
en ce que la pince de serrage (6,7) est mobile dans le plan de cordage, selon deux
axes (12, 34) d'articulation liés mais distincts, perpendiculaires audit plan de cordage,
à savoir :
- un premier axe (12), fixe en rotation par rapport au berceau (2) de cordage, autour
duquel un bras satellite (35) est monté en rotation, parallèlement au berceau.
- un deuxième axe (34), fixe en rotation par rapport au bras satellite, autour duquel
un bras (36) porte-pince est monté à rotation, parallèlement au berceau.
- des moyens de blocage simultané en position, et du bras satellite par rapport au
berceau, et du bras porte-pince par rapport au bras satellite, étant prevus.
7- Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que le berceau (2) de cordage
comporte un plateau supérieur (13) avec une lumière (13a) circulaire centrée sur le
premier axe de rotation, le bras satellite (35) est situé au-dessous du plateau, et
le bras (36) porte-pince au-dessus dudit plateau, le deuxième axe d'articulation (34)
traversant librement la lumière circulaire.
8- Appareil selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens de blocage en
position consistent en la combinaison des moyens suivants :
- le deuxième axe de rotation (34) est monté libre en rotation sur le bras satellite
(35),
- le bras porte-pince (36) est fixé en rotation sur l'extrémité (34a) extérieure du
deuxième axe,
- un flasque (38) est fixé en rotation sur l'extrémité intérieure (34b) du deuxième
axe, parallèlement au plateau,
- un électro-aimant (41) avec bobine en couronne centrée sur le deuxième axe de rotation
(34), est solidaire du bras satellite, entre le flasque et le plateau (13) ; le bras
satellite est libre en translation selon le premier axe, et l'électro-aimant présente
deux faces actives opposées, l'une (41a) en vis à vis du plateau métallique (13),
et l'autre (41b) en vis à vis du flasque métallique (38),
- il est prévu un moyen de commande (43, 44, 45, 46) électrique de l'électro-aimant.
9- Appareil selon la revendication l, caractérisé en ce que, d'une part, la tête de
traction (9) du fil de cordage est distincte du reste de l'organe (8) de tension,
et est mobile en hauteur par rapport à ce dernier, et d'autre part, des moyens de
commande permettent de placer la tête de traction en position basse (Fig. 9), escamotée
par rapport au manche (17b) de la raquette, lorsque la position angulaire du berceau
(2) est située, à l'intérieur d'un angle de référence correspondant au passage du
manche du côté de l'organe de tension (8), et en position haute (Fig. 10), coïncidant
pour le fil de cordage à tirer avec le plan de cordage de référence (29), lorsque
la position angulaire du berceau est à l'extérieur de l'angle de référence.
10- Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'organe de tension (8)
comporte une colonne (50) sur la tête de laquelle est articulée la tête (9) de traction,
une tige (51) de commande coulisse dans la colonne et est en appui du côté haut (51a)
avec la tête de traction, une came (52) est montée à rotation sur la colonne et est
au contact de l'extrémité basse (51b) de la tige de commande, un moteur (53) entraîne
en rotation la came, sous le contrôle de contacteurs commandés par le passage angulaire
du berceau (2) de cordage dans l'angle de référence (49).